OPH 31 - Vivre aujourd'hui n°79

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PETITS GESTES, GRANDES ÉCONOMIES OPH 31 OFFICE PUBLIC DE L’HABITAT HAUTE-GARONNE LE MAGAZINE DU LOCATAIRE V IVRE AUJOURD’HUI DOSSIER MODE D’EMPLOI P. 04 Je quitte mon logement : que dois-je faire ? TRAIT D’UNION P. 11 Habitat participatif : et si on habitait ensemble ? N° 79 AVRIL 2015

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Le journal du locataire

Transcript of OPH 31 - Vivre aujourd'hui n°79

peTiTs gesTes, gRANdes écoNomies

OPH 31OFFICE PUBLIC DE L’HABITAT

HAUTE-GARONNE le magazine du locataire

vivreaujourd’hui

dossier

mode d’emploi p. 04Je quitte mon logement :que dois-je faire ?

TRAiT d’UNioN p. 11Habitat participatif :et si on habitait ensemble ?

N° 79 avril 2015

Agir ensemble pour lA plAnète

Le magazine de l’habitat social Vivre Aujourd’hui est édité par l’association Vivre Aujourd’hui.104 avenue Jean-Rieux, 31 500 ToulouseTél. : 05 61 36 07 60 – Fax : 05 61 36 07 [email protected] de la publication : Sabine Véniel- Le Navennec. Comité de rédaction : USHMP, OPH31, Colomiers Habitat, La Cité Jardins, Hlm Ariège, Le Nouveau Logis Méridional, Patrimoine Languedocienne, Promologis, Le Groupe des Chalets, Mesolia, Sud Massif Central Habitat, OPH Decazeville, OPH Millau OPH Rodez, ICOM. Conception, rédaction, réalisation, mise en pages : Agence ICOM. Crédits photo : Guillaume Oliver, Thinkstock. ICOM RCS Toulouse B 393 658 760. icom-com.fr. ISSN : ISSN 0753 – 3454. Dépôt légal : mars 2015. Tirage : 53 000 exemplaires. 2015-02-4189. Document imprimé par l’imprimerie De Bourg, entreprise Imprim’vert®, procédé CtP avec des encres à base végétale. Papier Condat Silk 135 et 150 g.

trAit D’unionHabitat participatif : et si on habitait ensemble ?

p. 11

initiAtivesLes histoires de Danielle : il n’est jamais trop tard pour prendre la plume. La preuve avec Danielle Trousselard, locataire Hlm à Montpellier.

p. 10

ÉvAsionVacances itinérantes au rythme du cheval

p. 12

moDe D’emploiJe quitte mon logement : que dois-je faire ?

p. 04

pAnorAmAusH miDi-pyrÉnÉes

Les bailleurs sociaux, des acteurs majeurs de l’économie régionale

L’état énergétique du parc social en Midi-Pyrénées

La charte régionale des attributions, un engagement commun

p. 03

Coup De projeCteurLe bilan des élections des représentants des locataires en Midi-Pyrénées

p. 08 > 09

sommaire-édito2

regArDsPetits gestes, grandes économies

p. 05 > 07

Devenir un locataire éco-responsable, c’est facile. En adoptant quelques réflexes dans votre vie de tous les jours, vous allégerez votre empreinte sur la planète, et vous réaliserez des économies intéressantes.

en décembre, la France accueil-lera la 21e conférence climat des Nations Unies. Paris 2015 va réunir les gouvernants du

monde entier qui vont essayer de s’en-tendre sur un accord commun pour maintenir la température globale en deçà de 2 °C. En écho à cette actualité mondiale, votre magazine a choisi de vous parler de responsabilité.Notre responsabilité, tout d’abord. En tant que bailleurs sociaux, nous avons pour ambition d’agir pour que nos loge-ments, les neufs comme les anciens, soient respectueux de l’environnement. Il se trouve que, parce que cet enjeu fait partie de notre stratégie de construction et de rénovation depuis des années, les Hlm consomment moins d’énergie que le reste des habitations françaises. Pour autant, nous ne nous reposons pas sur nos lauriers. Nos organismes travaillent au quotidien à faire toujours mieux en matière d’économie d’énergie.Votre responsabilité, également. Car nous croyons que chacun peut agir pour l’environnement. Nous croyons qu’il n’est pas si difficile de changer les mauvaises habitudes. Nous croyons que la somme des petits gestes produit les grands effets. Êtes-vous prêts à deve-nir des locataires éco-responsables ?

Sabine Véniel-Le Navennec

vivreaujourd’hui

TOTAL : 130905 LOGEMENTS

AVANT 1949 : 7594

ENTRE 1949 ET 1975 :

51062

APRÈS 1975 : 72249

AVANT 1949 : 7 594

ENTRE 1949 ET 1975 : 51 062 APRÈS 1975 :

72 249

TOTAL130 905

LOGEMENTS

PaNorama UsH midi-PyréNées3

Le dynamisme des organismes Hlm de Midi-Pyrénées rejaillit sur le développement économique de toute la région. Chaque année, les bailleurs sociaux construisent 4 000 logements neufs en moyenne, et en réhabilitent 2 500, en veillant à respecter les enjeux de développement durable. Cela représente entre 800 et 1 000 M€ de travaux et génère de 9 000 à 12 000 emplois régionaux.Outre ces travaux, l’existence d’un parc de logements à loyers modérés contribue à préserver le pouvoir d’achat de ses habitants. Sur le plan de l’emploi, le secteur Hlm fait travailler plus de 2 000 collaborateurs en Midi-Pyrénées. Enfin, la mise en œuvre des clauses d’insertion sur les marchés des bailleurs sociaux a une action directe sur l’insertion professionnelle.Source : USH Midi-Pyrénées

Source : RPLS

La Convention « Rénovation énergétique de l’ha-bitat social », organisée par la Région, la DREAL, la CDC et l’USHMP, s’est tenue en décembre 2014. Dans le parc locatif social de Midi-Pyrénées, 13 % des logements sont énergivores (étiquette E, F ou G), 19 % présentent des charges énergétiques éle-vées (plus de 14 €/m2/an), et 31 % dégagent une quantité importante de CO2 (plus de 35 kg de CO2/m2/an). La réhabilitation énergétique fait partie intégrante de la stratégie des bailleurs sociaux. Tous ont engagé des politiques volontaristes afin d’améliorer la performance des logements et de réduire les charges pour leurs occupants.

L’état éNergétiqUe dU Parc sociaL en miDi-pyrÉnÉes

4 452logements rÉHAbilitÉs

sur 2014-2015

3 948logements livrÉs

en 2014

En Midi-Pyrénées, les organismes Hlm ont adopté une charte commune des attributions qui présente les processus, les règles et la déontolo-gie relatifs aux attributions. Cette charte rappelle à la fois les engagements portés par les bailleurs sociaux en Midi-Pyrénées et les obligations auxquelles ils sont soumis. Elle prend également en compte les modifications apportées par la loi ALUR, qui renforce notamment les droits du demandeur en matière d’information.Le document est disponible sur le site de l’USH Midi-Pyrénées www.habitat-midipyrenees.org, espace public « Nos communications aux par-tenaires », « Accord, Charte, Contribution, Rapport et Partenariat ».

La charte régionale des attributions, un engagement commun

Source : USH Midi-Pyrénées

Les baiLLeUrs sociaUx, Des ACteurs mAjeurs De l’ÉConomie rÉgionAle

1 =1,5logement soCiAl Construit ou rÉHAbilitÉ

emplois inDuits

Le parc sociaL de Midi-pyrénées par pÉrIODE DE cOnstructIOn

Rendez-vous pour la 3e édition de la Semaine nationale des Hlm ! Du 13 au 21 juin 2015, les organismes Hlm se mobiliseront autour du thème : « Les Hlm, fabriques de vies actives ».

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mode d’emPLoi4

Un départ, ça se prépare ! Si vous vous apprêtez à quitter votre logement, voici les démarches indispensables en cinq étapes.

je quitte mon logement :qUe dois-je faire ?

Solder les comptesEn partant, pensez à donner votre nouvelle adresse afin que votre bailleur vous adresse le solde de votre compte, qui s’effectuera dans les deux mois suivant votre départ. Le solde liste ce que vous devez (loyers et charges restant à payer, réparations locatives éventuelles), et ce qui vous est dû (le dépôt de garantie). Il peut être positif ou négatif.

Préparer l’état des lieux de sortieEn partant, vous devez laisser votre logement et ses annexes vides et propres. Un état des lieux de sortie, effectué en votre présence, sera établi. En le comparant à l’état des lieux qui avait été réalisé lors de votre arrivée, votre bailleur détermine les réparations qui vous incombent. Le bailleur prend en charge les réparations liées à la vétusté et à un usage normal du logement et des équipements.Sachez que vous pouvez bénéficier d’une pré-visite (ou visite conseil) durant laquelle vous êtes informés des éventuels travaux à prendre en charge avant votre départ. Ceci afin d’éviter les mauvaises surprises.Au moment de l’état des lieux de sortie, n’oubliez pas de remettre toutes les clés (logement, boîte aux lettres, cave, parking…) à votre bailleur.

Faciliter les visitesPendant la durée du préavis, votre bailleur peut être amené à faire visiter votre logement en vue de sa relocation. Vous devez lui en faciliter l’accès.

PrévenirVous devez annoncer votre départ à votre bail-leur par lettre recommandée avec accusé de

réception. Votre congé doit être signé par tous les titu-laires du bail.

Le préavis est le délai entre le moment où vous annoncez par écrit votre départ au bailleur et

le moment où la location prend fin. Le préavis légal est de 3 mois à partir de l‘accusé de réception de la lettre recommandée. Avec la loi ALUR ces délais sont suscep-tibles d’être modifiés.Celui-ci peut toutefois être réduit :> à 2 mois si vous déménagez dans un autre logement social ;> à 1 mois sur présentation des justificatifs appropriés : mutation professionnelle, perte d’emploi, premier emploi, nouvel emploi, titulaire du revenu de solidarité active (RSA) ou de l’allocation adulte handicapé, raisons de santé.Bien entendu, vous restez redevables du loyer et des charges pendant toute la durée du préavis, même si vous partez avant (sauf dans le cas où un nouveau locataire prend possession des lieux avant la fin du préavis).

Respecter le préavis

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regards5

i l n’y a pas de petit geste, quand il s’agit de la planète. Aujourd’hui, tout le monde sait que les ressources ne sont pas infinies. Que l’activité humaine pollue. Qu’il faut

faire quelque chose.La bonne nouvelle, c’est que chacun, à son niveau, a le pouvoir d’agir pour protéger l’environnement. C’est la somme des petits gestes qui produit les grands effets : on appelle cela l’effet papillon. En adoptant des réflexes responsables dans votre vie de tous les jours, vous deviendrez un locataire éco-responsable et vous allégerez votre empreinte sur la planète.Et pas seulement ! Un quotidien éco-responsable, cela représente aussi des économies pour votre porte-

Petits gestes, grAnDes ÉConomies

monnaie. C’est juste du bon sens : ce qui est bon pour l’environnement est bon pour nous.

Le saviez-vous ? Aujourd’hui, les Hlm sont mieux isolés que le reste des habitations françaises. Du coup, ils consomment moins d’énergie pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire : 170 kWh/m²/an contre 250 en moyenne pour l’ensemble du secteur résidentiel. De même, les Hlm rejettent 11 % du C02 du secteur résidentiel alors qu’ils représentent 16 % de ce secteur !C’est logique. Dans le patrimoine existant, l’entretien et la maintenance en continu améliorent la performance énergétique des bâtiments. Le parc le plus ancien fait l’objet de programmes de réhabilitations. Et pour toutes les livraisons, tous les logements ont le label haute ou très haute performance énergétique.

Les Hlm : les bons élèves des économies d’énergie

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regards6

Eau Buvez l’eau du robinet plutôt que de l’eau en bouteille. Fermez le robinet pour éviter que l’eau coule inutilement

(brossage de dents, rasage…). Préférez la douche au bain. Faites réparer les fuites d’eau au plus vite. Attendez que le lave-vaisselle et le lave-linge soient pleins avant

de les faire fonctionner. Utilisez les programmes économiques du lave-vaisselle et du

lave-linge, et faites-les tourner de préférence pendant les heures creuses (indiquées sur votre facture d’électricité).

Évitez l’emploi des programmes de prélavage du linge. Utilisez des économiseurs d’eau si vos équipements le permettent. N’abusez pas des produits détergents qui polluent et perturbent

le fonctionnement des stations d’épuration. Si vous bénéficiez d’un extérieur, récupérez l’eau des gouttières

pour arroser.

Énergie Maintenez une température de 19°

dans les pièces à vivre et 17° dans les chambres.

Fermez vos rideaux et vos volets la nuit pour mieux conserver la chaleur.

Éteignez les lumières en quittant une pièce.

Remplacez les ampoules classiques par des ampoules basse consommation.

Dégivrez votre réfrigérateur tous les 6 mois et dépoussiérez régulièrement la grille située à l’arrière.

Utilisez les programmes basse température pour le lave-linge.

Un Bâtiment Basse Consommation (BBC), c’est un bâtiment dont la consommation en énergie est inférieure ou égale à 50 kWh par m2 et par an. Ce niveau de performance très élevé est atteint par la combinaison de plusieurs facteurs, notamment une isolation thermique efficace et le recours à des énergies renouvelables. Pour les locataires, cela représente moins de charges et plus de confort. Désormais, la quasi-totalité des nouveaux bâtiments construits par les bailleurs sociaux bénéficient de ce label.

C’est quoi un logement BBC ?

Les boNs réfLexes Du loCAtAire ÉCo-responsAble

1=50

robinet qui goutte

litres D’eAu gAspillÉs CHAque jour

1 =7 %DegrÉ De moins DAns une pièCe

D’Énergie ÉConomisÉe

Limitez l’utilisation du sèche-linge (il consomme deux fois plus qu’un lave-linge à 60 °C !).

Ne laissez pas vos appareils en veille (10 % de votre consommation annuelle !).

Couvrez les casseroles pour faire bouillir l’eau plus vite.

Choisissez des piles rechargeables plutôt que jetables.

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les locataires relèvent le défiDeux équipes de locataires des Chalets, au sein des résidences Béarnais et Pradettes et deux autres de PATRIMOINE SA, résidences Satie et Gilles participent en ce moment au défi « Familles à Énergie Positive » lancé par la Communauté Ur-baine Toulouse Métropole. Ils ont parié que cet hiver, rien qu’en changeant leurs habitudes, ils réduiront leur consommation d’énergie de 8 % par rapport à l’hiver précédent. Au programme : des éco-gestes, des économies d’énergie et des moments conviviaux. Les résultats seront connus en mai.

regards7

Déchets Triez vos déchets en fonction des instructions de votre bailleur

et de la commune. Déposez vos poubelles dans le container adapté. Ne déposez pas d’encombrants dans la rue sans connaître les

modalités de ramassage. Faites vos courses en emmenant vos sacs réutilisables. Privilégiez les produits sans emballages superflus. Évitez d’utiliser des lingettes, très polluantes, pour faire le ménage. Ramenez les huiles de vidange ou les solvants en déchetterie. Recyclez les piles, le matériel électronique et les cartouches d’encre. Déposez les médicaments non utilisés en pharmacie. Affichez sur votre boîte à lettres un autocollant « Stop à la Pub ».

Transports Prenez votre vélo ou marchez pour

réaliser de petits trajets. Privilégiez les transports en commun. Essayez le co-voiturage. Adaptez la taille et la puissance de

votre véhicule à vos besoins. N’abusez pas de la climatisation. Ne laissez pas le moteur allumé

lorsque vous vous arrêtez plus de 20 secondes.

E n t r e t e n e z v o t r e v é h i c u l e correctement.

Gonflez bien vos pneus. Adoptez une conduite souple. Réduisez votre vitesse de 130 à

120 km/h sur les autoroutes.

Familles à énergie positive :

publiCitÉ

= 40 kgDe pApiers pAr An et pAr HAbitAnt

un bus Complet

= 40vÉHiCules en moins

sur lA route Aux Heures De pointe

des jeunes en orange,des quartiers plus vertsLe programme MédiaTerre est l’un des nombreux programmes de l’association Unis-Cité, qui mobilise des jeunes vo-lontaires sur des missions de Service Civique.Le programme MédiaTerre existe depuis 2011. Créé par l’USH et Unis-Cité, il a pour but d’accompagner les locataires qui intègrent un logement performant ou qui ont des réhabilitations dans leur habitat. Plusieurs équipes de jeunes en service civique effectuent actuellement cette mission sur différents quartiers : c’est le cas des « Tabeco » à En Jacca pour Colomiers Habitat, des Orange Protect et des Tisseurs d’avenir à la Reynerie pour PATRIMOINE SA, ou encore des Colombes vertes à Bellefon-taine pour le Groupe des Chalets.

MédiaTerre :

vivreaujourd’hui

coUP de ProjecteUr8

ÉleCtions Des reprÉsentAnts Des loCAtAires :

Le biLaN eN midi-PyréNées

du 15 novembre au 15 décembre 2014, les quat re m i l-lions de locataires Hlm sur le terri-toire national ont

été appelés à voter pour élire leurs représentants au Conseil d’adminis-tration des organismes. Les nouveaux élus entament un nouveau man-dat de quatre ans, durant lequel ils vont prendre part aux décisions sur

126 352loCAtAires AppelÉs à

voter en miDi-pyrÉnÉes

83sièges

à pourvoir68listes

75Élus

23 923votAnts

AVEYRON

LOT

TARN-ET-GARONNE

TARN

HAUTE-

GERS

PYRÉNÉESHAUTES-

GARONNE

ARIÈGE

26,7 %

24,4 %

21,5 %

14,4 %

21,3 %

18,2 %

21,4 %

24,2 %

SUR LA RÉGION : 19,43%

AFOC

19

ASSOCIATIONS DIVERSES

8

CLCV

22

CNL

22

CSF

1

CGL

3

La ParticiPatioN eN midi-PyréNées

réPartitioN des éLUs Par associatioN

Source : USH Midi-Pyrénées

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coUP de ProjecteUr9

Les associations nationalesAFOC (Association Force Ouvrière Consommateurs)www.afoc.netCGL (Confédération Générale du Logement)www.lacgl.frCLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie)www.clcv.orgCNL (Confédération Nationale du Logement)www.lacnl.comCSF (Confédération Syndicale des Familles)www.la-csf.org

Le DAL (Droit au Logement)http://droitaulogement.org

Les associations non affiliéesADL 65Association Conseil des Résidentsde PATRIMOINE LanguedocienneAssociation des locataires de la Falgalarie F.F.F. UNILOCIGECOSA CET

Les associations présentes en Midi-Pyrénées

le budget, les hausses de loyers, les programmes d’entretien et de répa-ration, la construction de logements, les investissements… Vivant au quo-tidien dans leur logement, ces élus servent également de relais entre bailleurs et locataires pour faire remonter les soucis des habitants aux instances dirigeantes ou pour expliquer les décisions prises par le Conseil d’administration. Zoom sur ce scrutin en Midi-Pyrénées.

Sabine Véniel-Le Navennec, directrice de l’Union sociale pour l’habitat Midi-Pyrénées

Que pensez-vous du taux de participation de 19,43 % ?En 2010, le taux de participation aux élections des représentants des locataires en Midi-Pyrénées était de 22,62 %. Lors du dernier scrutin, il a donc baissé de trois points. La participation régionale reste toutefois légèrement supérieure à la participation nationale, qui est de 19,3 %. En outre, ce taux de participation doit être nuancé, en effet il varie beau-coup selon le département (il est de 14,54 % en Tarn-et-Garonne et de 26,7 %

en Ariège). Les écarts peuvent être plus importants selon les organismes.

Comment jugez-vous le rôle des représentants des locataires ?La place accordée aux locataires au sein des instances de chaque organisme Hlm est l’une des spécificités du logement social français. Tous les quatre ans, les locataires élisent leurs représentants au sein du conseil d’adminis-tration de leur organisme. Ils participent ainsi activement aux décisions majeures de leur bailleur, au même titre que les représentants de l’État, les actionnaires ou les collectivités locales. Les locataires sont également présents au sein des commissions d’attributions de logements et des conseils de concertation locative, et ont ainsi un rôle de contrôle, par exemple, en matière de charges locatives.

Que peut-on dire de l’évolution de la représentation ?La première organisation régionale reste la CNL, et ce malgré une baisse depuis 2002. La CLCV demeure la seconde avec une augmentation depuis 2002. La repré-sentation des associations locales ou diverses est en légère diminution. Le nombre d’élus de la CNL, de la CLCV et des listes non affiliées a diminué lors de ce scrutin. En revanche le nombre d’élus de l’AFOC continue d’augmenter. Quant à la CSF et la CGL, le nombre d’élus se maintient. À noter, le DAL a conduit une liste mais n’a pas obtenu de siège.

3 questions à…

vivreaujourd’hui

iNitiatives10

À 73 ans, Danielle mène une retraite plutôt bien rem-p l i e . E t p o u r-tant, en 2002, elle voyait d’un très

mauvais œil la fin de sa vie active : « j’étais déphasée, j’avais le senti-ment de ne plus exister. J’ai cherché un moyen de redonner du sens à ma vie. » C’est ainsi que Danielle a pris la plume, pour raconter les histoires qui lui trottaient dans la tête.Née à Ph i l ippev i l le en A lgér ie, Danielle rejoint la France en 1963. Elle travaille à La Poste de Montpel-lier, puis à la mairie de Sète et enfin dans une banque à Montpellier. Cou-rageuse et tenace, elle n’est pas du genre à baisser les bras malgré la poliomyélite qui l’handicape depuis l’enfance. La passivité ? Impensable. « J’ai besoin d’être dans l’action en permanence, c’est vital ».Sa fille, Méline, l’a beaucoup encou-ragée à prendre la plume. Elle se souvient certainement des histoires que sa maman lui inventait dans ses jeunes années.

Son premier roman, Si j’avais su, vaut à Danielle en 2008 une récom-pense de l’Académie poétique et lit-téraire de Provence. Elle publie la suite en 2013 dans Te voilà enfin. On y lit les aventures haletantes de Christian, Nicole et Aline. Depuis peu, Danielle s’essaie à l’écriture de

les Histoiresde daNieLLeIl n’est jamais trop tard pour prendre la plume. C’est à la retraite que Danielle Trousselard, locataire Hlm à Montpellier, est devenue auteure. Elle a déjà publié deux romans.

pièces de théâtre. Elle expose dans des salons littéraires et fait partie de plusieurs clubs et ateliers d’écriture.L’écriture, pour Danielle, c’est beau-coup plus qu’un passe-temps. Une branche à laquelle elle se raccroche lorsque sonne l’heure de la retraite. Un moyen de rester présente dans la vie active. Un don qu’elle fait d’elle-même à qui veut la lire. Un lien avec les autres, qu’elle aime plus que tout. « Avec mes livres, je ne gagne pas d’argent. Mais je tiens compagnie aux gens ».

Les gens. Elle y tient énormé-ment. D’ailleurs, dans la rési-dence où elle habite depuis

1980 avec son mari, Georges, elle est connue pour sa générosité. Et on le lui rend bien. « Il n’est pas rare que les voisins nous aident à monter les courses. Et eux savent où trouver une rédactrice pour les aider à rédiger ou lire un courrier ».Les gens, ce sont aussi les moteurs de ses récits. Des histoires d’amour, d’ami-tié, de pardon, de tendresse, mais aussi de haine et de colère, bref, les rapports humains dans toute leur splendeur. « Les intrigues me font rêver ».

« Avec mes livres, je tiens compagnie aux gens »

Artiste, collectionneur, blogueur, habitant actif dans votre quartier, mordu de sport, porteur de projet ou encore membre d’une association… Vous avez envie de partager votre expérience ? Écrivez-nous sur [email protected]

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HAbitAt pArtiCipAtif :et si oN HabitaiteNsembLe ?

trait d’UNioN11

c’est dans l’a ir du temps. On construit à plusieurs une rési-dence idéale : imaginer un pro-jet, trouver un terrain, trouver un architecte, trouver des finan-ceurs et devenir maître d’ou-

vrage. On bâtit durable et moins cher, on favorise la mixité sociale et générationnelle. Bref, on est acteur de son logement. C’est le principe fonda-mental de l’habitat participatif.L’aventure du MasCobado à Montpellier illustre parfaitement cette démarche innovante.Depuis 2011, les futurs habitants ont participé de façon collective à toutes les étapes de la réa-lisation de l’immeuble.

Pour autant, mener à bien un tel projet n’est pas un long fleuve tranquille. C’est pour-quoi les habitants sont accom-pagnés par la structure Toits de Choix, dont c’est la spécia-lité. Frédéric Jozon est à la fois le futur propriétaire d’un des 23 logements du MasCobado, et collaborateur au sein de Toits de Choix. Autant dire que le sujet, il connaît ! « Un projet d’habitat participatif, c’est trois

ans en moyenne, explique-t-il. Ça demande aussi un investissement personnel, avec une ou deux réunions par mois. Ces réunions sont fondamen-tales pour que les futurs voisins apprennent à se connaître et à avancer ensemble. »Chaque décision est prise à l’unanimité. « C’est le fonctionnement dans la majorité des projets de ce type. Le vote, ça crée de l’exclusion. Quand les décisions sont prises pour le bien commun, le consentement mutuel, ça marche très bien ! » Ainsi, les futurs voisins ont prévu des espaces communs plutôt sympathiques : une salle convi-viale avec cuisine, un atelier de bricolage, une buanderie, des chambres d’amis, une terrasse collective ou encore un potager.L’habitat participatif est ouvert à l’achat comme à la location. C’est le cas au MasCobado. « Pour ne pas limiter le projet à ceux qui avaient les moyens de devenir propriétaires, on a fait appel à un bail-leur social, Promologis. Sur les 23 familles, 5 seront locataires. Moi, par exemple, je suis acquéreur en location-accession », raconte Frédéric.Enfin, les habitants du MasCobado ont donné à leur future résidence une forte valeur envi-ronnementale : accès facile en transports en commun, conception bioclimatique, chasse aux m2 inutiles, gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie optimisée…

17C’est le nombre De projets D’HAbitAt

pArtiCipAtif en miDi-pyrÉnÉes rÉAlisÉs

ou en Cours De rÉAlisAtion

recensement non exhaustif des projets d’habitat groupé en france par emilie Cariou, co-présidente

ADess pays de brest (actualisation de juin 2014)

Qu’y a-t-il de commun entre La Cartoucherie à Toulouse, le Mange-Pomme à Ramonville et le MasCobado à Montpellier ? Ces trois projets mettent en œuvre des solutions d’habitat participatif.

Les fUtUrs HabitaNts Du mAsCobADo rÉunis sur le terrAin où s’ÉlèverA bientôt leur rÉsiDenCe.

vivreaujourd’hui

évasioN12

Judith Pendariès propose des vacances totalement atypiques : une semaine sur les routes, à bord d’un chariot aux allures de western, tiré par un cheval de trait.

aU rytHme dU cHevaL

vACAnCes itinÉrAntes

La liberté. Le temps. Le pla isir. Qua nd vous vous promenez sur les chemins de traverse, assis sur votre chariot, les rênes de votre cheval

en main, ce sont beaucoup plus que des vacances que vous vous offrez.Le concept mis au point par Judith Pendariès en 2011 est simple. Le chariot vous est loué avec tout le matériel nécessaire pour vivre en autonomie 8 jours et 7 nuits. Il peut accueillir jusqu’à 6 personnes. Le jour de votre arrivée, on vous forme aux bases de l’attelage. « Voyager avec des chevaux est plus simple qu’on ne le pense, explique Judith. Après une présentation et une sortie d’essai, vous serez prêts pour le départ. »

« J’ai vu des étoiles dans les yeux de mes enfants »Simple, certes, mais voyager à cheval ce n’est pas non plus une sinécure. Le retour à l’authentique, tout le monde doit y mettre du sien : chaque soir, planter la tente, soigner le cheval, préparer à manger, faire la lessive… Et chaque matin, tout replier, harnacher le cheval, et repartir.Olivier a fait le déplacement depuis la Belgique pour vivre l’aventure avec ses enfants, Simon et Djanaë, 10 et 7 ans. C’était il y a deux ans, mais lorsqu’il en parle le souvenir est toujours

aussi vif. « Je cherchais des vacances qui sortaient de l’ordinaire, pour le même prix qu’une location classique. Des vacances authentiques, qui permettent à chacun d’apprendre quelque chose. » Pour le coup, il n’a pas été déçu.« Avec un animal, on ne maîtrise pas tout à 100 %. Mais la prise en main s’est faite assez rapidement. Le confort est rudimentaire mais largement suffisant. C’était une semaine magique ; j’ai vu des étoiles dans les yeux de mes enfants. »Le son des sabots sur le bitume. Les cahots. L’odeur du crottin. La musculature du cheva l de trait. Les notions de temps et d’espace changent. On avance de 15 kilomètres par jour. C’est encore Olivier qui en parle le mieux : « en y goûtant, on se rend compte que dans notre société, on a perdu quelque chose à ne plus travailler avec les animaux. Se laisser bercer par la cadence métronomique du bruit des sabots de Samson, notre cheval, a eu pour conséquence de suspendre le temps. »

en pratiqueLa location se fait du samedi au samedi (8 jours et 7 nuits).Contact : par mail toute l’année à [email protected] et par téléphone d’avril à novembre au 06 07 40 66 03 ou au 05 65 81 82 29.www.chariotswestern.sitew.com

Le circuit, de 8 jours et 7 nuits, vous mènera à travers les splendides paysages du Lot. La boucle part de Savignac, elle passe par Promilhanes, Larnagol, Saint-Cirq-Lapopie, Limogne-en-Quercy et le lac de Bannac. À chaque étape, il y a un parc pour le cheval et un emplacement pour la tente, en camping où à la ferme suivant le lieu.

Un circuit bien rodé

vivreaujourd’hui

Des informations pour votre logement

de vous

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HAUTE-GARONNE le magazine du locataire

Grand nettoyage de printemps ! p. 6

Représentants des locataires : vos élus ont la parole p. 2

Mieux gérer les déchets avec la redevance incitative p. 3

« Je suis bien ici, Je ne veux pas partir. »RencontRe avec Jeanette, 87 ans, et MaRie-Paule, 103 ans, les deux deRnièRes locataiRes des HoRtensias à villeMuR-suR-taRn

n° 79 avril 2015

DE VOUS À NOUS2

Représentants des locataires :voici vos élus !

lydie carrion (cnl)« représentante des locataires depuis 2002, je le vis comme un investissement militant entièrement au service des habitants. notre rôle est avant

tout d’aider les autres. le logement est une clé essentielle pour mener une vie décente. la loi nous donne des droits importants pour représenter et défendre l’intérêt des locataires sur différents thèmes : travaux d’entretien, maîtrise des charges, des loyers… »

Contact : [email protected]

Martine alba Ferran (cnl) « il s’agit de mon premier mandat. c’est un véritable engagement associatif et militant pour la défense des locataires.

J’ai déjà participé à des séances du conseil d’administration de l’opH très instructives, et au sein duquel le représentant des locataires dispose d’autant de pouvoir que les autres administrateurs. l’important pour nous, c’est d’être solidaires pour mieux peser sur les décisions. »

Contact : [email protected]

laurent chasan (aFoc)« notre mission est de défendre au maximum les locataires. cela passe par un dialogue, avec eux mais aussi avec les services de l’opH 31, compétents et assez

réactifs. la plupart des dossiers défendus aboutissent : dans le cas contraire, il faut faire preuve de diplomatie et expliquer les raisons du blocage. les réunions au sein du conseil de concertation locative permettent d’exposer efficacement les problèmes. »

Contact : [email protected]

Pierre-Marie bordage (clcv)« c’est mon deuxième mandat comme représentant des locataires. l’expertise (juridique, comptable, réglementaire…)

détenue par la clcv me permet, entre autres, de mieux maîtriser et comprendre l’évolution des charges. comprendre ne voulant pas dire accepter, cela me conduit à mieux argumenter contre une augmentation jugée anormale ou d’aider à la compréhension auprès des locataires. »

Contact : [email protected]

En décembre vous avez élu vos représentants. L’OPH 31 a enregistré la parti-cipation la plus forte à ces élections pour le département de Haute-Garonne avec un taux de 21,75 % (690 votants sur 3 173 inscrits, 678 suffrages exprimés). Trois listes étaient présentées : l’Association Force ouvrière consommateur (AFOC), l’Association locale de la consommation, du logement et du cadre de vie (CLCV) et la Confédération nationale du logement (CNL 31).

1

CNL 31 :

365voix soit 2 sièges

2 3CLCV :

169 voix soit 1 siège

AFOC :

144 voix soit 1 siège

DE VOUS À NOUS3

Mieux gérer les déchetsavec la redevance incitative

Chaque usager paie en fonction de la quantité de déchets qu’il produit. C’est le principe de la redevance incitative, mise en place par le Sicoval, qui va bientôt remplacer l’actuelle taxe d’enlèvement des ordures ménagères.

cette année, c’est une phase de test. Autrement dit, le Sicoval va envoyer à chaque usager une simulation du montant

de sa redevance, en même temps que sa vraie facturation. L’idée, c’est de ne pas avoir de mauvaise surprise en 2016, quand la redevance incitative sera appliquée pour de vrai. Et de commencer dès maintenant, si besoin est, à modifier ses habitudes.

Pollueur payeurLe principe est simple. Plus vous produisez de déchets, plus vous payez. Cette tarification incitative a été impulsée par le Grenelle de l’environnement. Elle est plus juste que l’actuelle taxe d’enlèvement des ordures ménagères, qui est un impôt local basé sur la valeur immobilière des foyers. En effet, la redevance incitative est liée au service rendu. Comme l’eau et l’électricité, chaque usager paie en fonction de sa « consommation ». Ce système « pollueur payeur » est également plus transparent et plus responsabilisant. L’objectif est bien entendu d’inciter chacun à produire moins de déchets.

Ça change quoi ?La tarification est structurée en deux parties. Une part fixe (70 %) établie à partir du volume de votre bac d’ordures ménagères (30 %) et des coûts fixes du service (40 %) incluant douze levées, et une part variable (30 %). Celle-ci dépend directement du nombre de fois où la poubelle des ordures ménagères sera présentée à la collecte au-delà des douze prévues dans la redevance fixe.Concrètement, chaque bac va être équipé d’une puce électronique, afin d’identifier l’utilisateur du service. Si l’ensemble des habitants réduit le volume d’ordures ménagères, le gardien sortira les bacs moins souvent et la réduction de la facture sera répartie sur tout l’immeuble.

toutes les astuces pour réduire vos déchets dans le prochain numéro de votre magazine !

8 communes du patrimoine de l’OPH 31 appartiennent à la communauté d’agglomération du Sicoval.auzielleayguesvivesbaziègecastanet-tolosaneescalquenslabastide-beauvoirodarsramonville-saint-agne

Vous êtes concerné

DE VOUS À NOUS4

« Je suis bien ici, je ne veux

pas partir »

Jeanette et Marie-Paule,la MéMoired’un quartier

Les locataires des huit pavillons qui composent les Hortensias à Ville-mur-sur-Tarn sont partis vivre ailleurs. Tous, sauf Jeanette Terrancle, 87 ans, et Marie-Paule Barthère, 103 ans. Si ces dames sont les dernières locataires de cette résidence vouée pour partie à la destruction, c’est parce que l’OPH 31 tient à ce qu’elles continuent d’habiter, aussi longtemps qu’elles le souhaitent, dans ces logements qu’elles occupent depuis des dizaines d’années. Rencontres.

Jeanette a les yeux d’un bleu perçant, et les cheveux impeccables, à l’image de son appartement. Ça peut paraître surprenant de

la trouver ici, dans ce quartier en pleine reconversion, au beau milieu des terrains vagues d’une friche

industrielle. « Je suis bien ici, je ne veux pas partir », explique-t-elle. Et pour cause. Elle vit ici depuis 1981. Plus de trente ans… Elle a même travaillé un temps chez Brusson. Avec son mari,

André, aujourd’hui disparu, ils ont eu six enfants. Qui l’ont faite grand-mère dix fois. Quant aux arrières

petits-enfants, « je m’embrouille dans les comptes », sourit-elle avec son accent chantant aux « r » qui roulent. Bien sûr, elle n’a « plus trop de voisins ». Mais elle coule ici des jours paisibles, et ne changerait pour rien au monde son rituel : soupe qu’elle prépare chaque matin pour Marie-Paule, sa seule voisine, l’aide ménagère qui passe quelques heures par semaine, son fils qui vient partager le repas de midi et puis Hélène la gardienne qu’elle connaît depuis plus de 20 ans, qu’elle adore et sur qui elle peut compter pour la chaudière qui fuit ou pour discuter du bon vieux temps

DE VOUS À NOUS5

« C’est toute l’histoire de

ma vie »

Ma r i e - P a u l e s e déplace lentement, et elle est un peu d u r e d ’o r e i l l e . F o r c é m e n t , à

103 ans. Mais elle a l’esprit vif. Il suffit de voir un sourire illuminer son visage pour s’en apercevoir. « Je suis très bien ici, je suis habituée », assure-t-elle. Même si, à part Jeanette, qu’elle connaît « depuis toujours », les voisins sont tous partis. « Vous avez vu, c’est tout vide autour… Il n’y a plus que nous. On nous garde car nous sommes trop jeunes, vous comprenez », blague-t-elle avec une espièglerie de jeune fille. « Et puis elle a son usine en face », ajoute Yves, son neveu, qu’elle a élevé. Lui et sa sœur se relaient pour dormir chez elle, afin de ne pas la laisser seule la nuit. « L’usine Brusson, c’est toute sa vie », ajoute-t-il. Toute la famille y a travaillé. Marie-Paule se souvient de ses 20 ans, lorsqu’elle allait travailler chez Brusson à vélo, depuis Villematier où elle habitait alors. Le secret de sa longévité ? « Pas les légumes en tout cas ! », s’exclame Yves.

Les Hortensias étaient les maisons des contre-maîtres de l’usine Brusson, société de pâtes alimentaires, biscottes et pain de mie créée en 1872. Dans les années 60, à son apogée, l’en-treprise emploie jusqu’à 600 personnes. L’activité périclite dans les années 2000, et, après avoir vu se succéder plusieurs repreneurs, elle est réduite aujourd’hui à la production des « Cheveux d’Ange », les célèbres vermicelles, par sept salariés.Reste le site, l’une des plus belles friches in-dustrielles de la région. L’usine désaffectée domine le fleuve, témoin d’un passé florissant qui a marqué l’histoire de la ville. 20 000 m2 de briques et d’acier, une architecture unique, un patrimoine inestimable désormais classé. La mairie, propriétaire du site depuis 2004, mène une réflexion ardue sur sa reconversion. En 2002, l’OPH 31 s’est vu confier la réhabili-tation de la minoterie, avenue Saint-Exupéry. C’est aujourd’hui une magnifique résidence de 39 appartements.

en pleine reconversion

Un patrimoine industriel

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grand nettoyagede printemps !

Finie l’accumulation de produ it s i ndu st r iel s c o û t e u x e t a n t i -écologiques dans vos p l a c a r d s ! L’ h e u r e

est à la recherche du sain et du naturel. Bicarbonate de soude, vinaigre blanc, citron, savon de Marseil le, sel ou encore huiles essentielles vous permettent de nettoyer, entretenir et briquer partout dans la maison. Et il n’est plus forcément nécessaire d’avoir un produit ménager pour chaque usage. De savants « cocktails » vous permettent de faire face à tout type

de situation… N’hésitez pas à fabriquer vos propres produits d’entretien à base de produ it s nat u rels : l’environnement, votre s a nt é e t v ot r e p or t e -monnaie ne s’en porteront que mieux !

Déboucher un évierPour déboucher un conduit d’évier obstrué par l’accumulation de graisse, versez un petit verre de sel, un demi-verre de bicarbonate de soude et la moitié d’un verre de vinaigre blanc. Après deux minutes, ajoutez un verre d’eau chaude dans le conduit et votre évier sera débouché ! Vous pouvez répéter l’opération une fois par semaine pour un résultat optimal.

Traces de calcaireTruc « de grand-mère » par excellence, le vinaigre blanc peut être utilisé pour nettoyer les vitres (avec du papier journal) mais également contre les traces de calcaire sur le carrelage et sur les faïences. En cas de traces tenaces, renouvelez l’opération en faisant chauffer le vinaigre. En entretien régulier, vous pourrez utiliser une pâte faite de bicarbonate de soude et de vinaigre (laisser agir avant d’essuyer et de rincer).

L’entretien régulier d’un logement est indispensable au bien-être de ses habitants et de son voisinage. Voici quelques astuces pour nettoyer efficacement, sans se ruiner et avec des produits naturels.

Nettoyer un peu tous les jours, c’est mieux qu’un grand ménage : cela va prendre beaucoup moins de temps que de frotter une fois par an quelque chose qui sera devenu très sale. Prenez donc plutôt pour habitude de toujours ranger ou nettoyer ce que vous venez d’utiliser ou salir. Que cela concerne la cuisine (nettoyage de l’évier, du plan de travail, petit coup de balai…), le salon, la salle de bains (prévoyez une éponge microfibre dans la pièce pour faciliter le nettoyage) ou les toilettes (à désinfecter tous les jours). Enfin, rappelez-vous que même un petit enfant peut avoir des tâches à effectuer : mettre ses vêtements au sale, ranger ses jouets, faire son lit (surtout s’il est équipé d’une couette)…

L’entretien au quotidien

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Taches de moisissureP o u r e n l e v e r d e s t a c h e s d e moisissure sur du tissu ou sur un matelas, mélangez du dentifrice avec un sachet de levure chimique ou du bicarbonate de soude puis frottez le moisi avec une brosse à dents que vous aurez imbibée de la préparation. Pour les murs, l’eau de javel diluée puis pulvérisée (sans essuyer) reste le moyen le plus efficace.

Entretien courantEnfin, pour toutes les tâches du quotidien, pensez au savon de Marseille. Pour nettoyer les sols sans polluer tout en ayant un bon résultat, associez-le (en paillettes) à du vinaigre blanc et répandez le mélange à l’aide d’une serpillière.

Le travail, les enfants… Pas facile d’assurer tous les jours côté ménage. Pour éviter de vous laisser déborder, adoptez la « règle des 2 minutes ». C’est simple : si ce que vous avez à faire prend moins de deux minutes, alors faites-le tout de suite. Et ça marche ! C’est incroyable le nombre de choses que l’on repousse à plus tard alors qu’il nous faudrait moins de deux minutes pour nous en occuper. Comme faire la vaisselle immédiatement après le repas, mettre le linge dans la machine, sortir la poubelle, ranger un habit qui traîne…

Un logement entretenu permet aussi de lutter contre l’apparition de nuisibles (ca-fards, blattes…) voire la résurgence de certaines maladies comme la gale. Maladie de la peau qui touche hommes et femmes de tous âges et de toutes conditions, la gale est due à un parasite de la famille des aca-riens : le sarcopte. Invisible à l’œil nu, il s’installe dans les couches supérieures de la peau et y creuse des sillons où la femelle pond ses œufs, entraînant de fortes dé-mangeaisons. Cette affection cutanée est le plus souvent bénigne mais un retard de prise en charge peut engendrer des diffi-cultés car la maladie est hautement conta-gieuse (par contact avec la peau) et elle ne peut guérir d’elle-même. Laver régulière-ment ses draps, tapis et tissus permet d’éviter de fournir au parasite un terrain propice à son installation. De la même manière qu’un nettoyage régulier de la maison, sans oublier les recoins, les mon-tants du lit, la cuisine et les poubelles, permet d’éviter la prolifération des cafards (à capturer et signaler, mais à ne surtout pas écraser car cela comporte le risque de disperser les œufs si c’est une femelle !).

Astuce

Un gage de prévention

La règle des 2 minutes

contre les maladies et les nuisibles

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Petit-déJeuneR des locataiRes le 18 février dernier à la résidence du séminaire à Toulouse, en présence de sophie passera (à gauche), responsable de TerriToire, francis pierre (avec la Tasse de café), direcTeur général de l’oph 31, eT de messieurs lakel, bera eT oumorghi, Trois locaTaires maTinaux.

Le concept vient d’être mis en place à l’initiative de David Hernandez, responsable du service Habitat et Territoire de l’OPH 31. Une à deux fois par mois, locataires et collaborateurs de l’Office se rencontrent autour d’un petit-déjeuner.

échanger, apprendre à mieux se connaître, le temps de déguster un café et un croissant. C ’e s t l ’obje c t i f de s

petits-déjeuners des locataires, mis en place cette année par l’OPH 31.Régulièrement, tous les locataires d’un groupe de résidences ou d’une commune sont inv ités à venir prendre le petit-déjeuner avec les collaborateurs de leur bailleur. Francis Pierre, le Directeur Général, ou Catherine Scatena, Directrice

Ad m i n ist rat ive et f i na ncière, représentent la direction. Sont également présents les gardiens des sites, les responsables de territoires, les chargés de secteur, les agents d’entretien, la responsable de la gestion sociale ainsi qu’une conseillère en économie sociale et familiale.Un moment informel et convivial, qui permet aux locataires de faire connaissance avec leur bailleur, d’ouvrir le dia logue et de faire remonter des questions ou des problèmes. Ces petits-déjeuners sont aussi l’occasion de partager un instant agréable entre voisins. Ça change des matins habituels, où l’on se dit à peine bonjour en se croisant dans la résidence en partant au travail !

Jeudi 7 mai à villefranche-de-lauragaisJeudi 4 juin à escalquensMercredi 8 juillet à castanet-Tolosan

Les prochains petits-déjeuners des locataires

vous Prendezbien un caFé ?