Opéra comique

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L’Opéra Comique

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Au début, un théâtre de foireAu début, un théâtre de foire

En 1595, des comédiens de province sont autorisés à jouer sur une scène de la foire Saint Germain, à condition de verser une redevance aux comédiens de l’Hôtel de Bourgogne.

Cette autorisation démarre dans les foires Saint Germain pour arriver rapidement ensuite dans celles de Saint Laurent. On y jouait principalement des vaudevilles dans une ambiance musicale

En 1624, Honoré, qui vendait des chandelles à ces comédiens, construit le premier théâtre de foire. Trois ans plus tard, il se retire pour être remplacé par Pontau.

Enfin, en 1714, les troupes foraines de la foire Saint Laurent et de Saint Germain s’associèrent sans aller jusqu’à la fusion pour former l’Opéra Comique.

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Alain René Lesage, le premier grand auteur de l’Opéra ComiqueAlain René Lesage, le premier grand auteur de l’Opéra Comique

Alain René Lesage ou Le Sage est né en Bretagne en 1668 et mort en 1747.

Pendant plus de 20 ans, au début du XVIIIe siècle, il porta l’Opéra Comique à Paris.

Auteur de plus de 80 pièces, il travailla avec Dorneval, Fuzelier, Autreau, Piron, Lafont, Fromager.

On lui doit notamment Arlequin, roi de Sérendib et Sancho Pança.

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Charles Simon Favart, la référenceCharles Simon Favart, la référence

Fils de pâtissier, Charles Simon Favart est né à Paris en 1710 et mort dans la capitale en 1792.

Il fit évoluer le genre de l’Opéra Comique en proposant des comédies qui remplaça les farces initiales. Avec le compositeur Duni, il fit renforcer le caractère musicale de ces pièces.

Parmi ses œuvres, on peut citer la Chercheuse d’Esprit, Ninette à la cour, la Fée Urgèle, la Fille mal gardée, les Moissonneurs.

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Au milieu du XVIIIe siècle, une première interdictionAu milieu du XVIIIe siècle, une première interdiction

Lors des foires, les troupes de l’Opéra Comique connaissaient un grand succès. Aussi, pendant ces périodes, les autres théâtres de la ville souffraient.

Parmi ces derniers, le théâtre italien obtint des autorités de la ville l’interdiction de de l’Opéra Comique en 1745.

L’interruption dura quelques années et Jean Monnet fut autorisé de le rouvrir de nouveau en 1752

Toutefois, en 1762, le théâtre de foire fut de nouveau interdit et l’Opéra Comique fusionna avec la troupe des Italiens

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La deuxième partie du XVIIe siècle, le temps de la Comédie ItalienneLa deuxième partie du XVIIe siècle, le temps de la Comédie Italienne

Aussitôt après avoir fusionnée, la troupe reprit la salle historique des Italiens : l’Hôtel de Bourgogne.

Elle retrouve très vite le succès dont quelques pièces en furent le symbole : le Roi et le fermier, Rose et Colas…

Au fil du temps, c’est la partie Opéra Comique qui prit le pouvoir. En effet, cette partie de la troupe recrutait de nombreux comédiens, à la différence des Italiens. En effet, en 1780, les italiens n’étaient plus que 2.

Enfin, en 1783, la troupe s’installa dans une nouvelle salle constituée pour lui : la Salle Favart. On craignait en effet à l’époque l’incendie de la salle de l’Hôtel de Bourgogne.

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Pendant la Révolution, la concurrence du Théâtre de MonsieurPendant la Révolution, la concurrence du Théâtre de Monsieur

Nous sommes à la veille de la Révolution, en janvier 1789 ! Monsieur, frère du roi et futur Louis XVIII, souhaite son propre théâtre. Il obtint alors une autorisation pour créer une troupe pouvant jouer les pièces de l’Opéra Comique mais aussi de l’Opéra Bouffon, le théâtre Italien et le Vaudeville.

Pour accueillir cette troupe, on construisit une nouvelle salle, rue Feydeau à proximité de la salle Favart.

Avec la Révolution, les comédiens italiens de la troupe fuient le pays. Toutefois, la troupe poursuit son activité, obtenant du succès en apportant un soin particulier à la mise en scène et les costumes. Ce dynamisme lui permit d’attirer de nombreux talents, notamment dans la troupe de l’Opéra Comique.

Toutefois, il n’y avait pas la place pour deux troupes d’Opéra Comique et les difficultés financières poussèrent à leur fusion en 1806.

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L’Opéra Comique de la société du théâtre FeydeauL’Opéra Comique de la société du théâtre Feydeau

La nouvelle troupe s’installa dans le théâtre de rue Feydeau. En effet, la salle Favart était devenue insalubre.

Cette période fut faste avec la renommée de deux grands comédiens : •Jean Elleviou entre 1806 et 1814•Jean Blaise Marin entre 1814 et 1828.

Toutefois, sous la Restauration, Louis XVIII, l’ancien Monsieur, souhaite construire une grande salle pour l’Opéra Comique.La salle est ouverte en 1828 et la troupe quitte le théâtre de la rue Feydeau.

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Trois ans dans la salle Trois ans dans la salle VentadourVentadour

La Salle Ventadour est luxueuse. La Salle Ventadour est très grande.

Belle mais hors de prix !

De nombreuses représentations sont données entre 1829 et 1832. Toutefois, le nombre de spectateurs n’était pas suffisant pour faire face aux coûts de la salle.

Aussi, elle quitte Ventadour pour aller au théâtre de la Bourse en 1832.

Toutefois, les difficultés financières continuent pour la troupe qui doit se dissoudre en 1834.

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L’Opéra Comique au théâtre des Variétés.L’Opéra Comique au théâtre des Variétés.

Aussitôt dissoute, aussitôt reconstituée en 1834.

L’Opéra Comique est confiée à la direction de Messieurs Crosnier et Cerfbeer.

Pour renouer avec le succès, de nouvelles pièces furent proposées.

Cette période est marquée par un changement des règles de recrutement des comédiens. Alors que précédemment, seuls les acteurs reconnus pouvaient intégrer l’Opéra Comique, dorénavant les jeunes pouvaient en faire partie. Toutefois, il était nécessaire de faire ses preuves rapidement pour rester sur la scène.

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Le retour à la salle FavartLe retour à la salle FavartEn 1838, la salle du théâtre de l’Opéra Comique brule. Il faut reloger la troupe et les autorités reconstruisent la salle Favart.

Cette période faste est marquée par les compositions de Bazin, Maurice Debourge, Boisselot.

Toutefois, la salle Favart brule de nouveau en 1887.

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Dans la 3Dans la 3ee salle Favart.salle Favart.

En 1898, 11 ans après l’incendie de la 2e salle Favart, la nouvelle salle est prête. Toutefois, le genre commence à être dépassé.

En 1938, la troupe est rapprochée de celle de l’Opéra pour former la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

Elle ne retrouvera son indépendance qu’en 1990 lorsque l’Opéra Bastille fut ouvert. C’est aujourd’hui le théâtre de l’Opéra Comique, institution publique qui gère la salle Favart.

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Façade actuelle de la salle Favart : Façade actuelle de la salle Favart :

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Sources bibliographiques : ◦ Solié, Émile. Histoire du théâtre royal de l'Opéra-comique, par Émile Solié. 1847.

Crédit image : Bibliothèque Nationale de France

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