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Edit'au - revoir

Et voilà ... cela faisait un petit moment que cela lui trottait dans la tête... Nous avons tout tenté pour le faire changer d’avis... Mais rien n’y a fait, il a fait comme il a dit... Et même un titre de vice-cham-pion du monde de Xterra n’a pas suffi à le faire douter.

Nous l’avions rencontré au détour d’un Xterra, à Auron. Nous avons été séduits par sa bonne humeur, son humour, sa disponibilité et son humilité. Un expert dans la matière qui ne se prend pas le ci-tron. Les mois ont passé, les années aussi et il est devenu une valeur sûre dans la discipline. Un incontournable. Mais avant tout, c’est devenu un AMI.

2009 a été son année, 2010 lui a permis de confirmer... avant de se retirer.Et avec son départ, il va y avoir comme un grand vide dans le circuit européen

de 2011. Il nous rassure, il tourne juste la page du haut niveau, pas celle du triath-lon. Oui mais quand même... Cela ne sera plus pareil. L’objectivité attendue d’un jour-naliste nous pousserait simplement à sa-luer l’artiste et à lui souhaiter bon vent, se réjouissant de courses européennes plus ouvertes en 2011. Oui mais quand il s’agit d’amitié, il n’y a pas de place pour l’objectivité.

Nous conserverons des souvenirs de dé-placements mémorables, saluerons un mec en or, nous lui souhaiterons bien évi-demment beaucoup de réussite dans sa nouvelle vie profesionnelle autant que personnelle avec les deux femmes de sa vie mais p..... Crousti, tu vas nous manquer !

La rédac’

CLIC'ON

Couverture : Plage Mauricienne Bel Ombre

Photo Jacvan

www.azurtriandrun.com

www.ekoi.fr

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www.performance-nutrition.com

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http://tridulion.fr/

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a gagner

3 cadres carbone en jeu sur le Tri du Lion à Belfort

Trois cadres carbone de modèle P01 (poids vélo monté 6.7 kg) seront à gagner sur le triathlon de Belfort offerts par la société Luxembourgeoise MATHOT (www.mathot.lu) créée en 2010. Un tirage au sort lors de la soirée de clôture au château désignera un heureux élu par épreuve : sur le triathlon Longue Distance, sur le décou-verte et sur le triathlon Courte Distance. Valeur du kit cadre: 1.350 € (cadre, fourche, jeu de direction et 2 portes bidon carbone)

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Texte et photos Jacvanévènement.fr

Xterra de MAUI, Aloha...Vous avez pu suivre la course en direct sur notre site, Tri-Max Hebdo et vibrer avec nous sur la performance de nos Frenchies avec le titre de vice-champion du monde pour Franky Batelier et la médaille de bronze de Marion Lorblanchet.Le Xterra de Maui marque pour beaucoup la fin d’une saison que certains conjuguent avec com-biné, histoire de clôturer l’aventure par des championnats du monde Ironman et Xterra (voire même les Mondiaux de 70.3 en cerise sur le gâteau)… un challenge qui n’est d’ailleurs pas réser-vé aux professionnels. Cette année, cette épreuve avait un goût différent pour Franky Batelier, c’était l’ultime rendez-vous de sa carrière…

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Parmi les favoris, c’est Oli-vier Marceau qui sort le pre-mier de l’eau avec dans son sillage Conrad Stoltz grand favori comme Eneko Llanos, champion du monde en titre. Franky Batelier est légèrement en retrait de la tête tandis que Nicolas Lebrun est à deux mi-nutes.Chez les féminines, comme à son habitude, Christine Jeffrey sort aux avant-postes en si-gnant le 3e temps scratch der-rière Seath Wealing et Craig Evans. Julie Dibens est à 30 secondes tandis que Marion

Lorblanchet se positionne en 3e position à 1’ de Jeffrey.Tous les favoris sont devant !

Au 6e kilomètre VTT, à Heart-braek Hill, Conrad Stoltz a pris les choses en main avec Dan Hugo dans son sillage. A quel-ques secondes, on retrouve le trio Eneko Llanos, Franky Ba-telier et Olivier Marceau. Son avance ne va cesser de croître au fil des kilomètres. Sur son vélo 29 pouces, il surclasse littéralement ses adversaires. Le choix de ce grand vélo se révèle payant. Il semble intou-

chable ! Derrière, les outsiders s’organisent. Josiah Middaugh victime d’une crevaison répare rapidement pour conserver sa 2e place mais se fait rattra-per par Franky Batelier, Michi Weiss et Olivier Marceau. Nico-las Lebrun tente de combler le retard accumulé en natation.

Chez les féminines, Julie Di-bens fait illusion jusqu’au 25e km VTT mais doit se résoudre à abandonner son leadership à l’Américaine Shonny Vanlan-dingham. Melanie MacQuaid est remontée à la 3e place tan-dis que Marion Lorblanchet est un peu plus à la peine en si-gnant le 12e temps vélo chez les femmes. Mais rien n’est joué !

Si la course masculine sem-ble ne pas pouvoir échapper à Conrad Stoltz qui affiche 6 minutes d’avance avant les 12 km pédestres, en revan-che, les autres places du po-dium sont plus indécises. Ne comptant pas laisser échapper cette opportunité de signer une deuxième place mondiale avant de prendre sa retraite, Franky Batelier tente le tout pour le tout et lâche Michi Weiss comme Olivier Marceau dès les premiers hectomètres.

Ni l’Autrichien ni le Suisse ne parviennent à lui emboîter le pas. Même en signant le 10e temps à pied en 45’40, le Sud Africain entre dans l’histoire en rem-portant pour la quatrième fois le titre de champion du monde en 2h31’07. Franky Batelier peut laisser exploser sa joie en franchissant la ligne d’arrivée en 2e position 5’07 plus tard. Après un mano a mano, c’est finalement Michi Weiss qui s’octroie la 3e marche du po-dium devant Olivier Marceau. Malgré une course à pied très rapide (meilleur temps en 44’01) Nicolas Lebrun doit se contenter de la 5e place.

Dans la course dames, Shon-ny Vanlandingham parvient à conserver sa première place et Julie Dibens s’accroche aussi à la deuxième position. En re-vanche, Melanie MacQuiad ex-plose totalement à pied pour perdre du terrain au fil des kilomètres. Une baisse de ré-gime qui contraste avec la fou-lée encore bondissante de Ma-rion Lorblanchet. Son chrono à pied (48’39, meilleur temps) lui permet ainsi d’accrocher la dernière marche du podium !

Le résumé de la course

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La ligne d’arrivée franchie depuis quel-ques minutes, Franky partageait avec Triathlon-hebdo sa joie d’avoir décro-ché le titre de vice champion du monde après deux tentatives infructueuses. Il nous faisait également part d’une dé-cision mûrement réfléchie, l’arrêt de sa carrière sportive…

Toutes nos félicitations pour cette 2e place, peux-tu nous relater le déroulement de ta course ?

Je me suis fait un peu laminer en nata-tion dès le début parce que la natation le niveau augmente sur le Xterra avec une densité de plus en plus importan-te devant. Néanmoins, je ne me suis pas affolé et j’ai essayé de remonter

des places au fil des mètres pour sortir proche de la tête. J’ai perdu environ 10 secondes. Ensuite ? le début du vélo a été un peu laborieux. Je n’avais pas forcément de bonnes sensations, ni les bonnes jambes. Mais progressivement, je suis rentré un peu plus dans la cour-se, j’avançais de mieux en mieux. Et puis il y a eu une succession de crevai-son… pour une fois ce n’était pas moi ! Mais quand j’ai vu que Conrad, devant, me mettait de plus en plus de temps, j’ai décidé de faire ma course sans me soucier de lui. La course à pied s’est ensuite bien passée, j’ai maintenu ma deuxième place en lâchant Michi Weiss dès les premiers mètres à pied.

Satisfait ?

Complètement car l’objectif de podium est rempli. Evidemment la victoire aurait été un peu comme la cerise sur la gâteau mais avec 5 minutes de re-tard à l’arrivée, il n’y a pas de regret à avoir, je ne pouvais rien faire !

A quoi as-tu pensé dans les 100 derniers mètres quand ta place de 2e était assurée ?

On pense à ses proches, à ma femme et ma fille, aux copains qui croyaient en moi, à tous les amis qui m’ont sou-tenu et qui m’ont envoyé des messages mais aussi aux entraînements difficiles que je me suis envoyés grâce à Pierre Pompili, grâce à Jacky mon ami… J’ai pensé à tous ces moments, même si la

saveur est courte parce que tu souf-fres encore jusqu’aux derniers mètres sur cette course. Tu réalises vraiment l’exploit quand tu franchis la ligne d’ar-rivée. J’ai enfin pu faire une course à la hauteur de mes espérances.

Et demain… c’est un autre Franky qui démarre… tu peux nous en dire plus… Pour l’année prochai-ne, on ne verra plus Franky ?

Oui et non… Je serai de l’autre côté de la barrière. Je vais arrêter le triathlon de haut niveau car mon contrat avec l’Armée de Terre se termine en avril 2011, j’ai décidé d’anticiper ma recon-version. Depuis quelques temps déjà, je travaille sur l’ergonomie cycliste, les tests d’effort dans une clinique du sport avec des docteurs et amis. Je pense que c’est le temps pour moi de tour-ner la page. La vie de sportif de haut niveau c’est aussi une vie épuisante. Même si j’ai encore des ressources aujourd’hui, je n’ai pas envie de finir en pente douce mais plutôt sur cette très belle note aujourd’hui.C’est aussi pour ma femme, pour ma fille, je souhaite passer plus de temps avec elles. Je vais également m’occuper de l’équi-pe de D1 de Rouen, je vais donc rester dans le milieu mais plutôt du côté du coach que de celui du sportif.

Que peut-on te souhaiter aujourd’hui ?Une bonne reconversion et bon vent !

Franky Batelier tire sa révérence

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Lors de la création des cham-pionnats du monde de Xterra à Maui, l’épreuve se courait une semaine seulement après les championnats du monde Ironman à Kona. Nombreux athlètes finis-saient donc leur périple par l’Ile de Maui afin de participer au Xterra… en tant que spectateur. En effet, ils étaient peu nombreux à tenter d’enchaîner les deux compéti-tions… Mission impossi-ble de se mon-trer perfor-mants dans les deux épreuves certes différen-tes mais usan-tes et physiques

toutes les deux? Puis l’intervalle qui sépa-rait les deux épreuves est passé de 1 à 2 semaines. Les spectateurs enchaînant

les deux épreuves se sont faits certes bien plus rares mais

l’opportunité était offerte aux coureurs de réaliser le doublé. A

la condition néanmoins de parvenir à se qualifier sur les deux épreuves.

Impossible d’être performant sur les deux épreuves ? Eneko Llanos a dé-montré l’inverse l’an dernier en s’oc-

troyant le titre mondial en Xterra après une place dans le Top 14 sur IM. Un tour de force que Michi Weiss a tenté aussi cette année et qui lui a plutôt bien réussi puisqu’il se classe 3e, comme en 2009 (il n’avait pas participé à l’IM). « C’est toujours difficile de savoir com-ment on va être avant la course. J’avais bien récupéré et allégé l’entraînement à son maximum mais le verdict, c’est seulement pendant l’épreuve qu’il est rendu… ». Eneko Llanos n’a pas eu la même réussite que l’année dernière, certainement plus entamé par sa per-formance lors du triathlon de Big Island où il s’est classé 7e.

Néanmoins, il remporte le challenge lancé entre les deux épreuves. Le prix du « Hawaiian Airlines Double » ré-compense le professionnel et l’ama-teur, tant chez les hommes que j’ai chez femmes, qui ont bouclé le com-biné Ironman-Xterra le plus rapide-ment. Les professionnels remportent 2500 dollards tandis que les meilleurs amateurs reçoivent un aller-retour pour deux personnes entre la côte ouest des Etats-Unis et Hawaii. Avec un temps combiné de 11h02’46, Eneko Llanos s’octroie pour la cinquiè-me année consécutive le challenge hawaiien. Il établit également un nou-veau record puisque c’est la perfor-mance combinée la plus rapide jamais enregistrée. Michi Weiss mieux classé certes à Maui que l’Espagnol prend néanmoins la deuxième place du chal-

lenge, l’avance de Llanos sur l’Autri-chien acquise lors de l’ironman étant plus conséquente que l’écart concédé sur le Xterra (temps total de 11h06).Chez les féminines, le challenge est revenu sans conteste à la Britannique Julie Dibens en un temps de 12h09’36 après ses deux podiums hawaiien (3e

à Kona et 2e à Maui). C’était la seule professionnelle à s’aligner sur les deux épreuves. Côté amateur, un seul Français (natu-ralisé Suisse) se présentait sur les deux championnats du monde : Morgan Zbinden. Il nous a livré ses impressions de course (voir ci-après).

Challenge hawaiien

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Eneko Llanos

Julie Dibens

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Après six années de pratique de triathlon, Morgan Zbinden, Français d’origine, aujourd’hui Suisse s’est aligné sur le challenge hawaiien en combinant l’Ironman de Kona et le Xterra de Maui. S’il termine 9e au classement des amateurs, le principal était bien pour lui de vivre deux expériences uniques en famille dans un cadre de rêve.

Il nous relate ses impressions sur les deux épreuves …

« Etant assez « nouveau» dans le monde du triathlon, je n’ai pas été imprégné du « mythe » de Kona dès mon plus jeune âge et tout ce que je connaissais de cette lé-gendaire course provenait des récits de mes copains d’entraînement du club et de ce que j’avais pu lire dans les magazines. J’ai donc abordé les lieux et la course sans être envahi d’émotions liées à la mythique « magie » des lieux, ce qui m’a permis une ap-proche aussi sereine que n’importe qu’elle autre course. Bien sur, la rencontre tous les matins à l’entraînement natation au Pier de beaucoup de têtes d’affiche du circuit pro du moment ne laisse pas indifférent, et Kona reste l’unique opportunité de croiser un tel plateau de « stars ».Puis le jour J est arrivé. Un départ natation assez tendu après 15 min de pédalage stati-que dans l’eau, le coup de canon retentit et les épaules se frotteront jusqu’au turn-point qui sonnera pour moi comme une fin de course prématurée ! J’ai été pris de violentes crampes aux ischios qui m’ont obligées à m’agripper à une long board pendant environ 10 min jusqu’à ce que les ischios se relâchent. Les 2kms du retour au Pier ont été na-gés avec une concentration extrême pour un relâchement total des membres inférieurs pour avoir une chance de monter sur mon vélo. Après 1h17 de galère dans l’eau et sorti en position 1237, le moral n’était pas vraiment au mieux alors je me suis remotivé car la journée promettait d’être encore longue et tout restait encore à faire. Je choisissais cependant une montée à Hawi prudente car des copains connaissant ma facilité à vélo m’avaient conseillé d’en garder sous le pied pour le retour. Qu’elle chance d’avoir pu reconnaître la montée finale sur Hawi le lundi avant la course avec ses rafales violentes de vents à décorner les taureaux et à vous envoyer dans le décor à la moindre seconde d’inattention ! Ce passage reste le plus difficile avec celui de la descente d’ Hawi qui ajoute la vitesse à la difficulté. Les 30 derniers kms à vélo ont aussi fait partie de mes difficultés avec ses longs faux plats montants, la chaleur bien installée, petit vent de face sur des jambes commençant à fatiguer, ce qui m’a laissé un léger doute passager sur mon choix de préparation de cette saison basé sur les intensités et non sur le vo-lume. Rentrée au parc en 5h02, le même temps qu’à Nice ! C’est 10 min de plus que mon objectif mais j’avais un peu sous-estimé les conditions. Départ en CAP beaucoup plus motivé qu’après T1, pour un aller-retour sur Ali-Drive sans grande difficulté. Comme

beaucoup, bonne baisse de régime dans la montée de Palani Road et qui s’ensuivra sur env. 3 miles. Reprise de la motivation à mi-parcours réalisant que j’étais à 1h47 au semi et qu’en me bottant les fesses je pouvais encore sortir un marathon dans un temps encore correct. L’approche d’Energy Lab, le fameux Energy Lab qu’on m’avait tant dépeint comme une descente aux enfers, au fond de cette fournaise sans une brique d’air m’a en fait booster ! Le turn-point au fond d’Energy Lab signifiait pour moi « back to home » alors je n’ai plus rien lâché jusqu’au bout ! 3h45 après T2, je franchis la petite rampe de la finish line en 10 :15 :30 après avoir savouré les 200 derniers mètres baignés des cris de la foule et de leurs encouragements. Au-delà de la chaleur, qui ne m’a pas semblé plus élevée qu’à Nice ce 27 juin, ce sont les nombreux faux plats montants sur l’interminable Queen.K-Highway qui font la difficulté du parcours ».

Deux semaines plus tard, c’est sur le départ des championnats du monde de Xterra que l’on retrouvait Morgan.

« Maui était mon 2ème Xterra après celui de Prangins qui m’a permis de gagner mon ticket d’entrée. Xterra n’a vraiment rien à envier à Ironman sur le plan de l’organisation, c’est aussi une machine bien rodée. Le nombre de participants de 550 rend la course

un peu plus « conviviale » que l’IM. L’esprit nature et outdoor (on signe une charte de protection de l’environnement) est également assez plaisant et donne une touche un peu écolo. C’est à la mode ! La bénédiction d’une révérend hawaiienne, la danse de trois guerriers locaux, cris de guerre, tout y est pour nous permettre d’affronter les éléments de Makena. L’opportunité de pouvoir échanger en toute simplicité des impressions avec des athlètes de renommée mondiale est appréciable, pour ne citer que 2 athlètes très sympathiques, Olivier Marceau et Franky Batelier. L’ambiance à l’Award Banquet est de « bonne famille », Dave le boss sait nous mettre à l’aise avec son humour et sa bonne humeur.L’heure du départ de cette deuxième course arrive…Bien que nous ne soyons « que » 550 au départ natation, la baston dans l’eau n’est pas moins virulente qu’à Kona. Heureusement qu’il n’y a que 1500 m et une sortie à l’Aus-tralienne au milieu pour disperser un peu le peloton ! Arrivé au parc vélo en 26 min (à la dure, pas de tapis ni de douches, on court dans un chemin de petit cailloux pointus), j’essaie en vain de nettoyer le sable aggloméré sur mes pieds, saute sur mon Scalpel (le tout suspendu est le bon choix sur cette course et une paire de tubeless indispensable) et attaque la 1ère partie du parcours composée d’une suite successive de montées dans la caillasse de lave où il est difficile de garder une trajectoire. Il faut doubler dans les 3 premiers km car ensuite il devient difficile de le faire tant les accotés du chemin sont peu praticables. La 2ème partie est essentiellement la descente entrecoupée de quel-ques jolis plats dans du terrain terreux où on bouffe un max de poussière fine de terre rouge. Les descentes sont les difficultés majeures, ça « guidonne » dans tous les sens, et si on ne passe pas assez vite, on bute sur les « lava rocks » et aïe, aïe, c’est la gamelle ! Rentré au parc bien crépi de terre après 1h54 pour 31kms (légèrement en hypo car j’ai perdu mes 2 gels dès le début du parcours!), transition rapide et me lance pour 11 kms dans un terrain magnifique très diversifié (herbe, route, chemin avec débris de roches volcaniques, passages forestiers et sable…).

Comme le parcours VTT, la 1ère partie est essentiellement en montée, j’ai des super jambes et je double pas mal de concurrents. Trop beau pour que ça dure ! A la 1ère des-cente que je dévale comme un dératé, une méchante crampe aux ischios me rappelle vite à l’ordre et m’oblige à m’arrêter pour m’étirer. Je ferai toutes les descentes en foulée rasante avec cette crampe latente. Le final est magnifique avec 500m sur la plage de Makena et un single track dans une petite forêt avec des troncs d’arbres à sauter. L’am-biance au finish est extraordinaire, je tape dans toutes les mains qui me sont tendues, j’arrive en 3 :16 :44, l’aventure était magnifique.

Morgan Zbinden recto Ironman / verso Xterra...Propos recueillis par Pierre Mouliérac

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Les résultats

Top 10 hommes :1. Conrad Stoltz 19:48 01:25:39 00:45:40 2:31:072. Franky Batelier 20:01 01:31:46 00:44:27 2:36:143. Michael Weiss 20:46 01:31:12 00:44:47 2:36:454. Olivier Marceau 19:43 01:33:30 00:44:34 2:37:475. Nicolas Lebrun 21:33 01:33:16 00:44:01 2:38:506. Eneko Llanos 19:51 01:35:06 00:45:47 2:40:447. Richard Ussher 21:40 01:35:10 00:44:13 2:41:038. Felix Schumann 20:07 01:36:20 00:45:04 2:41:319. Mike Vine 20:58 01:35:25 00:45:30 2:41:5310. Jim Thijs 20:30 01:36:45 00:46:11 2:43:26

Top 10 femmes1 Shonny Vanlandingham 24:20 01:42:40 00:51:20 2:58:202 Julie Dibens 20:10 01:47:49 00:51:33 2:59:323 Marion Lorblanchet 20:45 01:56:47 00:48:39 3:06:114 Christine Jeffrey 19:41 01:55:48 00:51:53 3:07:225 Suzie Snyder 21:39 01:53:05 00:53:20 3:08:046 Carina Wasle 25:03 01:54:05 00:48:58 3:08:067 Lesley Paterson 22:36 01:56:33 00:52:28 3:11:378 Sara Tarkington 23:40 01:55:56 00:52:09 3:11:459 Emma Ruth Smith 23:49 01:54:13 00:53:51 3:11:5310 Emma Garrard 23:04 01:53:39 00:56:55 3:13:38

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Il y a le ciel, le soleil et la mer…

« Allongés sur la plage, les cheveux dans les yeux… et le nez dans le sable, on est bien tous les deux… » Quand on participe au triathlon de l’Ile Maurice en plein mois de novembre (début de l’été), on se dit que franchement, on ne regrette pas d’avoir choisi le triple effort comme discipline de prédilection ! Vo2maxvoyages, agence spécialiste dans les voyages à connotation sportive propose ainsi depuis deux ans aux triathlètes de prendre leur vacances en automne… Ils étaient 35 en 2009 à répondre à cet appel, 120 pour cette édition 2010. Un pari réussi dans un pays où le triathlon n’est pas légion malgré un cadre idéal et idyllique.

Texte et photos JACVAN

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L’Ile Maurice, un petit coin de paradis dans l’Océan Indien en-tourée de lagons et bordées de nombreuses plages plus idylli-ques les unes que les autres. Les activités nautiques y sont ainsi très développées afin d’of-

frir aux touristes des souvenirs impérissables.Le sport n’est pourtant pas roi malgré un climat propice à toute activité sportive (hormis celles exclusivement hivernales bien entendu). Certes le foot-

ball a réussi sa percée mais la deuxième religion à Maurice, ce sont les courses hippiques avec 700 000 Mauriciens qui se pressent chaque année sur le Champ de Mars de l’Ile de mai à novembre. C’est une culture.L’hippodrome de la capitale, Port Louis, construit en 1812 est le 2e plus vieux club hippi-que au monde. Quand on plan-te ainsi le décor, on comprend alors qu’organiser un triathlon dans cette petite ile n’est pas une tâche aisée. Pour autant, les organisateurs peuvent être satisfaits de la réussite de l’épreuve 2010 parrainée cette année encore par Olivier Mar-ceau.

Laurent Jalabert avait su se

rendre également disponible pour une épreuve qu’il affec-tionne particulièrement.« Le triathlon à l’Ile Maurice, je suis fan ! C’est prendre du plai-sir dans un décor de rêve tout en concourant sur un parcours qui n’est pas de tout repos non plus ». 120 participants avec une majorité de Français mais également des Belges, des An-glais, des Allemands, des Sud-Africains et… des Mauriciens. Que se soit en relais ou en individuel, les Mauriciens ont répondu présent. Parmi eux, Benoît Girodeau, qui en avait fait l’un de ses objectifs de sai-son.

« L’année dernière, j’avais par-ticipé à l’épreuve mais je n’étais

récit.fr

Le Mauricien Valéry de Falbaire engagé en relais était l’auteur du meilleur temps natation en 24’37 (soit près de 4 minutes sur ses premiers poursuivants)

Plus à l’aise à pied qu’à vélo, Benoit Girodeau cin-quième au scratch est le premier Mauricien.

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pas bien préparé. Aussi, pour cette édition, je souhaitais vraiment pouvoir réaliser une belle prestation. J’ai trouvé un sponsor qui m’a fourni un vélo, j’ai pu m’entraîner régu-lièrement pour être prêt le Jour J ». Résultat : une cinquième place, la position de meilleurs mauriciens et surtout des souvenirs pleins la tête… « Je n’avais jamais participé à une épreuve avec autant de partants. C’était magique et motivant ! Ici, le triathlon n’est pas dans notre culture… Quand ma famille me voit m’entraîner, elle me prend pour un fou ! ». Et puis la possibilité de courir auprès de champions tel Olivier Marceau est source de motivation supplémentaire.

« Quand j’ai entamé les 12 km à pied, Olivier allait commencer son 2e tour… Je ne voulais pas me faire dépasser et je voulais rivaliser un peu avec lui-même s’il avait une boucle d’avance. La course à pied est ma spécialité et la plage mon terrain d’entraînement, je suis parti très vite et j’ai réussi à ne pas me faire passer. C’était source de satisfaction pour moi… »Plaisir et défi personnel, tel était le leitmo-tiv de la majorité des participants à cette course. Même son de cloche du côté de la voisine réunionnaise, Anne Marie Nedellec, vainqueur en vétérane. « En tant que voisin de l’épreuve nous nous devions d’être pré-

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Arrivé en quatrième position au parc à vélo, Christophe Jouffret revenait sur Frédéric Viargues dès le 5e kilomètre pour arracher ainsi la 3e place sur le podium.

Le rocher du Morne, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, était la toile de fond de ce triathlon.

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Classement hommes

1 MARCEAU Olivier 02:50:362 JALABERT Laurent 02:58:223 JOUFFRET Christophe 03:07:294 VIARGUES Fréderic 03:08:165 GIRODEAU Benoit 03:13:59

Classement femmes

1. ALBER Barbara 03:26:432. MADELON Stéphanie 03:31:043. COLIS Amanda 03:31:554. PIBIS Laetitia 03:36:475. NEDELLEC Anne-Marie 03:42:40

Classement relais

1. MAMET PASSEE 02:48:432. BROWN SOMERS SOMERS 02:51:253. DUPOND LECOURT PIAT 03:02:434. DE FALBAIRE TYACK DE FALBAIRE 03:04:225. SENEZAN FRANCOIS RANGLALL 03:09:15

sents. Comme à la Réunion où le triathlon est en plaine expansion depuis ces dernières années, le cadre se prête vraiment au triathlon et il y a vraiment une bonne or-ganisation autour de cette course. Ambiance conviviale

garantie. Mais nous n’en sommes pas moins là pour la course, je pense que nous restons des compétiteurs

avec l’envie de se surpasser. Cette année a été difficile pour moi, c’est la fin de saison… J’ai perdu 15 minutes dans l’eau que je n’ai jamais été en mesure de reprendre ni en vélo ni en course à pied. C’est dur… mais le plaisir était bel et bien au rendez-vous ».L’Ile Maurice, pas encore une terre de triathlon, oui mais des passionnés y travaillent…

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Avec un retard conséquent sur Olivier Marceau à la sortie de l’eau et malgré une excellente prestation à vélo, Laurent Jalabert n’a pas pu venir disputer la victoire à Olivier Marceau. Mais qu’importe, le plaisir était là !

Du plaisir et de la bonne humeur, même dans la longue montée de Chamarel, celle-ci était de mise.

Page 13: omsillage Conrad Stoltz grand favori comme Eneko Llanos, champion du monde en titre. Franky Batelier est légèrement en retrait de la tête tandis que Nicolas Lebrun est à deux mi-nutes.

Aquathlon Ste GenevièveMieux que la Route du Rhum !

La dernière fois que nous avions rencontré Mister Bernard GEFFROY le coach de Ste Geneviève des Bois c’était au retour de la dernière Coupe de France de Parthenay et dieu sait qu’il faisait grise mine ! Il faut bien le reconnaitre, à cette époque, le club si cher à Vincent LUIS avait accumulé les pé-pins en tout genre à Parthenay : éclatement d’un pneu sur le camion transportant les vé-los, voiture d’un athlète accidentée et pour finir la chute en vélo de Bernard (fracture du coude) au cours de la compétition de duathlon !Un mois après ces mésaventures, TRI-HEB-DO retrouvait avec plaisir un Bernard à la baguette (fraichement déplâtré !) entouré de toute son équipe de bénévoles pour le premier aquathlon de la saison organisé dans la ligue «Ile de France». Cette épreuve qui n’en est qu’à sa 2ème édition est en ef-fet devenue un rendez-vous incontournable des clubs Franciliens. Pour preuve, malgré un temps apocalyptique digne des plus terri-bles courses de voiles transatlantiques quel-que 470 compétiteurs de tous âges s’étaient quand même donné rendez-vous au su-perbe «Espace nautique du Val d’Orge» qui d’un point de vue architectural n’avait rien à envier aux catamarans futuristes de la der-nière «Route du Rhum». Saint Malo n’a qu’à bien se tenir !

Franck Cammas n’était pas là et pour cause, mais 470 « matelots » avaient décidé de faire face aux intempéries et au gros temps qui sévissaient en région parisienne en par-ticipant, coûte que coûte à ce sacré aquath-

lon !Mille milliards de mille sabords de tonnerre de Brest !

En août dernier la capitale «Lutèce», avait

eu son «Paris-Plage», en novembre St Ge-neviève des Bois avait décidé de faire mieux en implantant une «tempête océanique» le long de la Francilienne tant détestée des automobilistes banlieusards !

récit.frTexte by IBIZA et photos by IBIZA, Dominique NICOL, Jérôme BACH

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Le décor étant planté il fallait re-venir à l’essentiel : la course !

Sous les coups de 13h45 les mousses de catégorie « pous-sins » s’élançaient sur leurs op-timistes pour enchainer 75 m de natation et 500 m de cour-se à pied devant des tribunes archi-combles. A peine la cor-ne de brume avait-elle retenti qu’une surprenante Elisa JULIA triathlète non licenciée dans un club s’octroyait la première place en 4’52, au nez et à la barbe (de marin !) de Charlotte GAUFILLIER du club de TSR-78

en 5’09. Le podium était com-plété par Manon GYSEMBERG du Cercle des Nageurs de Paris (5’12). Dans la même course et chez les garçons où certains « bébés triathlètes » buvaient quelques tasses chlorées dans la cohue du départ, Maxime CORBEIL de Poissy-Triathlon l’emportait au finish d’extrême justesse en 4’19 devant le vaillant Victor MERIAU d’Issy les Moulineaux (4’20) et de Flynn MULLOIS du club de Pontault-Combault (4’24).

Dans la catégorie des «pupilles filles » où l’on devait accomplir

125m de natation et 800m de course à pied , Manon SKIBKA du club TSR-78 en terminait en 6’06, suivie de Marine LEFE-VRE (6’19) du club de Pontault-Combault et de Chloé MASSON du club de Versailles, 3ème en 6’25. Chez les garçons, le jeunot Lucas SONDEREGGE du Cercle des nageurs de Paris s’adjuge la 1ère place en 5’50 devant Fla-vio BIANCO du LPR Triathlon et Loïc HERPAIN de Courbevoie Triathlon (6’11)

Il était 14h30 quand le gros de la troupe des compétiteurs em-mené par des benjamines et des benjamins se présentait sur les pontons aux ordres du starter. Au menu : 200 m de na-tation et 1200 m de c.a.p pour ces demoiselles et 250 m de nat. et 1800 m pour les mous-saillons. Il fallait avoir le cœur bien accroché pour négocier se-reinement le départ de natation tant il y avait du monde. Quel-ques parents néophytes avaient d’ailleurs quelques sueurs froi-des à la vue de ce mini-tsunami provoqué par leurs rejetons...Bilan, aucun incident et une belle victoire pour Mathilde SE-RODON de Versailles Triathlon (8’26). Le reste du podium était composé de Célia SIMOENS du Cercle des Nageurs de Paris (8’37 et de Charlotte GUILLARD

de Beaumont Triathlon. Chez les garçons le benjamin de la famille BRACHET (bien connu dans le monde du triathlon Fran-cilien) terminait tout fringuant premier en 7’35. Alan était sou-lagé d’avoir devancé un certain Hugo BERINGUE non licencié en club, lequel en terminait en 7’53. Pierre LECROP de Ste Ge-neviève des Bois complétait ce podium en 8’02.

Si pour les petites catégories quelques inconnus (non licen-ciés) avaient pu faire leur trou en s’incrustant dans les clas-sements il n’en a pas était de même à partir des catégories minimes où les gros clubs de triathlon de la région Parisienne

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avaient décidé de sortir l’artillerie lourde. Conséquence; les purs amateurs étaient relégués inévitablement au rang de figu-rants...

Paroles de marin d’eau douce !

Chez les minimes filles, deux malheureu-ses secondes séparaient Anaïs CARON du TSCQY 1ère et Lou PRIGENT de Versailles Triathlon. Axelle FELICIAGGI d’Epinay ra-flait la 3ème place du podium devant Marie DELEGRANGE de Pontault Combault . Chez les garçons le 2ème frangin BRACHET, se faisait subtiliser la 1ère place pour 4 peti-tes secondes par Vincent LAFLEUR de Ste Geneviève des Bois à bout de forces après une course à pied où il fallait, il est vrai, affronter des rafales de vents de plus de 70 km/heure. Valentin DUCHATEAU camarade de club de Dimitri BRACHET complétait le podium en 9’18.

Dans la catégorie des cadettes (300m de natation + 2300m de c.a.p) l’attraction al-lait venir du côté du Club de Poissy ! En effet, la prometteuse et talentueuse Léonie PERIAULT, anciennement licenciée du Club

de Versailles jusqu’à Parthenay et qui étren-nait pour l’occasion sa toute nouvelle tenue « jaune et bleu » du club si cher à l’arma-teur Pascal PETEL (présent attentif dans les tribunes) allait-elle pouvoir contenir les as-sauts de sa camarade de club Romane PIER-REPONT également habituée des podiums au niveau national. Les qualités de Léonie en course à pied lui permettait, au final de devancer sans trop de suspens Romane de 18. Lucie GEFFROY de Ste Geneviève des Bois (la fille de l’organisateur) arrachait d’un cheveu (1 seconde !) la 3ème place à sa camarade club Magali ESSERMEANT. Chez les cadets (300m + 2300m) le tiercé était composé dans l’ordre d’arrivée de Rémy LAURENT de Pontault-Combault (11»»08) de Thibault TRIMBOUR du TSCQY (11’18) et de Clément BALANGER (11’23).

Dans la catégorie des multicoques «Ultime» des juniors, les bateaux de survie et les ba-lises ARGOS étaient parfaitement inutiles... En effet, nos jeunes corsaires le couteau entre les dents allaient faire parler la pou-dre (mais pas d’escampette) en assurant le spectacle. A ce petit jeu, le grandissime favori de cette catégorie, l’amiral Aymeric

PETEL battant pavillon « Poissy Triathlon» l’emportait relativement facilement devant Pierre MANDART de la flottille Ste Geneviè-ve des Bois. La petite révélation de l’année, le jeune skipper Tom RICHARD dont on dit beaucoup de bien en ce moment montait sur la 3ème marche de ce podium. On de-vrait retrouver logiquement ce trio de choc aux avant postes des compétitions nationa-les de Triathlon et de duathlon durant cette saison 2011. Pourvu que le « rhum » ne leur monte pas à la tête ! Chez les filles où le plateau était malheureusement réduit à seulement à 7 navigatrices, Morgane PON-CE de Ste Geneviève des Bois l’emportait en 15’29 devant Victoria TORA et Victoria LAMBOLEY d’Issy les Moulineaux triathlon.

Pour le bouquet final de cet aquath-lon, et alors que la nuit tombait à la vitesse grand V», de très nombreux spectateurs et des fans étaient restés, malgré l’heure tardive, pour assister à la course des se-niors où le vaisseau-amiral Vincent LUIS avait décidé de courir pour le fun à cette compétition organisée par son club. En grand professionnel, habitué des courses au grand large d’un autre niveau, Vincent triathlète particulièrement fidèle à son club a illuminé de sa gentillesse et de sa grande disponibilité cette manifestation sportive en ne rechignant jamais aux nombreuses sollicitations...

Ça c’est de la graine de champion, paroles de flibustier !

Avant de lâcher prochainement les amar-res pour participer au stage de l’équipe de

France à Lanzarote, Vincent l’emportait sans trop forcer son talent en 10’59 devant Jéré-my QUINDOS de Poissy (11’19) et Ghislain HERVE du TSQY (11’38).

Alors que les vétérans clôturaient cet aquath-lon en vieux loups de mer, une chose venait à l’esprit des 470 participants : «Vivement l’an prochain pour la 3ème édition ! « et de rajouter dans la foulée : « mais avec du so-leil et beaucoup moins de vent !»

Kenavo et bon vent pour la saison 2011 !

Les résultats complets et les photos de cette compétition sur : http://www.sainte-genevievetriathlon.com/lesnews/index.html

Vincent Luis s’est prêté au jeu des sollicitations avec beaucoup de disponibilité. Ici avec Eliot et Théa Calban de Houdan.

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