Olmix-Press Clipping 2013

REVUE DE PRESSE

2013

Olmix SA Le Lintan ZA du Haut du Bois 56580 Bréhan France

Téléphone: +33 (0)297 38 81 03 Télécopie: +33 (0)297 38 86 58 Email: [email protected] Website: www.olmix.com

Société Anomyne au capital de 428 396, 20 € - RCS Vannes B 402 120 034

Siret: 402 120 034 00010 - Code NAF: 241 E - N° TVA Intracommunautaire: FR 20 402 120 034

Actualité – Entreprise Innovante

31 Décembre 2013

Quotidien

Olmix défriche la filière algue

Créée en 1995, cette PME morbihannaise, spécialisée dans la chimie verte, réalise 80 % de

son chiffre d’affaires à l’export.

Giant Kelp (Macrocystis pyrifera) underwater with the sun on the Amanda Cotton surface

casting light rays down.

Il n’y a pas que des entreprises en difficulté, en Bretagne ! La région abrite aussi de

nombreuses pépites, y compris dans le secteur si décrié de l’industrie agroalimentaire. C’est le

cas d’Olmix, une PME ancrée à Bréhan, dans le Morbihan… dont les ambitions dépassent

largement les frontières du duché d’Anne.

L’histoire d’Olmix commence en 1995, quand Hervé Balusson, aujourd’hui âgé de 49 ans,

quitte le poste qu’il occupe dans un groupe d’engrais chimiques, pour créer son entreprise. Il a

l’intuition qu’il est possible de proposer une alternative naturelle aux produits phytosanitaires

et aux antibiotiques utilisés par les agriculteurs et les éleveurs. Comment ? En utilisant les

algues, dont la Bretagne est si riche.

Algues, argile et huiles essentielles

« Elles contiennent des molécules immunitaires, qui permettent de résoudre de manière

naturelle, saine et durable les défis sanitaires auxquels sont confrontés les éleveurs du monde

entier », s’enthousiasme ce fils d’agriculteur. Encore faut-il savoir les raffiner, en extraire le

principe actif, et les associer à d’autres matières organiques pour augmenter leur efficacité.

Olmix a d’abord mis au point une sorte d’onguent fait à base d’algues, d’argile et d’huiles

essentielles, à appliquer sur la peau des animaux. Puis, il étend son idée aux compléments

alimentaires et crée des produits qui débarrassent les animaux des parasites, facilitent leur

digestion ou même soignent certaines maladies. Olmix dépose une dizaine de brevets et met

au point plusieurs produits, sous forme liquide, de cachets effervescents ou de pâte.

http://www.olmix.com/fr/green-tech/projet-ulvans

Actualité – Entreprise Innovante

31 Décembre 2013

Quotidien

« Les débuts ont été difficiles, reconnaît aujourd’hui Hervé Balusson. Quand nous nous

sommes lancés, nous étions pris pour des farfelus. Ce n’est pas simple de s’attaquer aux

grands laboratoires pharmaceutiques et vétérinaires, mais nous avions la conviction de

répondre, grâce à une véritable rupture technologique aux besoins du marché, inquiet de

l’utilisation croissante des antibiotiques dans l’élevage. »

60 millions de chiffre d’affaires

L’avenir lui donne raison. Les ventes décollent. Olmix génère aujourd’hui plus de 60 millions

de chiffre d’affaires et emploie près de 250 personnes. Surtout, la PME morbihannaise réalise

80 % de son chiffre d’affaires à l’export. Elle possède des usines ou des bureaux

commerciaux dans de nombreux pays : Brésil, Vietnam, Russie, États-Unis ou Turquie…

« Nous étions des précurseurs en France, alors on est partis à l’étranger, affirme Hervé

Balusson. L’Asie et en particulier la Chine ont tout de suite adhéré. Ce marché est mondial. »

Olmix garde néanmoins les pieds solidement ancrés en Bretagne. C’est à Bréhan que sont

encore produites toutes les bases technologiques : le concentré d’algue et d’argiles avec les

molécules intéressantes. Puis, ces souches sont expédiées et diluées dans les huit usines du

groupe, pour être au plus près du marché.

D’ailleurs, Hervé Balusson le reconnaît : l’aventure d’Olmix n’aurait pas été possible sans

l’écosystème breton, une région où, affirme-t-il, « on trouve 700 espèces d’algues différentes,

soit une des plus fortes biodiversités du monde et où 1 500 chercheurs s’intéressent au

sujet ».

Objectif : créer 300 à 500 emplois directs

De fait, Olmix ne fait pas de recherche fondamentale, mais travaille en étroite collaboration

avec le CNRS de Mulhouse, qui est spécialisé dans l’argile, et avec celui de Roscoff, pour les

algues.

À présent, avec le projet Ulvans qu’elle a lancé aux côtés d’autres partenaires, l’entreprise

tente de bâtir une filière intégrée de valorisation des algues, depuis la récolte jusqu’à leur

transformation en produits innovants. À terme, l’objectif est de traiter plus de 60 000 tonnes

d’algues par an, ce qui permettrait de créer 300 à 500 emplois directs et de produire un chiffre

d’affaires de 150 millions d’euros en 2020.

Un navire, équipé de roues pour pouvoir collecter des algues en mer comme dans de plus

faibles profondeurs est testé depuis le mois de juin. Et depuis septembre, l’ancienne usine

désaffectée de Plouénan (Finistère) a été réindustrialisée pour devenir la première

bioraffinerie d’algues de France.

Consciente de ces enjeux, la banque publique d’investissement a attribué au projet Ulvans une

aide de 10,7 millions d’euros, sur un investissement total de 25 millions.

SÉVERIN HUSSON

http://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/La-BPI-doit-elle-investir-dans-les-entreprises-en-difficulte-2013-04-24-952425

N°15 p2

Décembre 2013 Mensuel

Perspective - Vol 504 p84-88

5 décembre 2013 Hebdomadaire

VOLUME 16 I S SUE 6 2 013 - NOVEMBER | DECEMBER

INCORPORAT ING F I SH FARM ING TECHNOLOGY

At the western edge of France, Finistère – literally ‘the end of the earth’ – is the point where northern Europe meets the

Atlantic Ocean. It’s a place of high biodi-versity and a centre of European marine science funding. Founded in 1872, the Station Biologique in Roscoff is the oldest marine biology institute in the world. Now, it is one of the European Marine Biological Resource Centre’s 13 stations, and 60 percent of French funding in marine sciences comes to major port and university town, Brest.

It’s also a historic seaweed hotspot. In 1811, French chemist Bernard Courtois dis-covered Iodine after extracting the element from local algae. Kelp is a traditional com-ponent in Brittany for food, animal feed and fertilizer. Local spas have been using it in their therapies for more than a hundred years. And now Olmix are one of a group of Breton busi-nesses looking to bring seaweed products into the modern age, with a new biorefinery the centrepiece of a process to extract the only partly understood properties of macroalgae.

Macroalgae extractsThese properties are varied, and mac-

roalgae extracts demonstrate great potential for a world where new feed sources have to do much more than provide enough protein. While the benefits of algae extracts for soil, animals and humans have been traditionally acknowledged, research at Roscoff and else-where is beginning to grasp the scientific basis to their extraordinary versatility.

Experimental trials with marine algal extracts have shown them to have antiviral,

anti-inflammatory, immunomodulating, anti-oxidant and antitumoral effects. For aquacul-ture, where fish health and company profits alike are being stymied by ineffective vaccines and restrictions on antibiotics, the develop-ment of products with such effects is a tremendously exciting prospect.

The key seems to lie in sulphated polysac-charides, large carbohydrate molecules which in the plant kingdom only exist in seaweed (and not freshwater algae or land plants). Polysaccharides themselves are a structur-ally diverse kind of molecule, consisting of a repeating series of monosaccharide units joined to each other by covalent bonds. These polysaccharides can branch out into complex chains, forming polymers of immense poten-tial variability.

Familiar polysaccharides like cellulose and starch are one thing, but the heart of marine algae’s benefits seems to be in their sulphation. Fucans (found in brown algae), Carageenan (from red algae) and Ulvans (found in green algae, and which Olmix are harvesting off the coast of Brittany) are three examples of sul-phated polysaccharides, so-called because of the presence of sulphur in the molecular ‘backbone’ forming the structure of the sugars. Research shows that only sulphated algal extracts mimic the properties seen in natural seaweed.

Ulvan potentialTo date, published research has largely

focused on fucans and carageenans, however, it is the potential of ulvans from green algae which most excites Olmix’s scientists.

Consultant veterinarian Hervé Demais is upbeat about them. ‘Because of green sea-weeds’ very diverse and versatile chemical

compositions, there is still a lot to discover regarding their biological activities. Because of their natural availability on our coasts and because until now they have been poorly studied, they are our core target.’

Detailed studies have been carried out to discover the chemical basis for the antiviral, anti-inflammatory and immunomodulatory effects of marine algal polysaccharides. Tests with the Herpes simplex virus have established that SO3

-ions in the polysaccharides bind with glycoproteins in the virus, preventing any entry into the cell. The greater the sulphate content, the more inhibited viral rep-lication becomes. The effect is stereospecific, which is to say certain kinds of polysaccharide only inhibit certain kinds of viruses. Research con-tinues into finding more antiviral ‘matches’ for the algal extracts.

Animals treated with fucoidan (extracted from brown algae) in trials saw anti-inflammatory effects achieved without lowering arterial blood pressure. The marine algal polysaccharides appear to bind with basal leukocytes (white blood cells), prevent-ing their rolling motion and blocking them from migrating from the blood stream to the targeted tissue.

Immunomodulatory effects have also been

Green gold in Brittany’s blue economyby Richard Sillett, deputy editor

ii | international AquAFeed | Volume 16 issue 6 2013

FEATURE

Volume 16 issue 6 2013 | international AquAFeed | iii

observed, and indeed research into the interaction of marine sulphated polysaccharides and the immune system’s Pattern Recognition Receptors (PRRs) has recently aroused plenty of excitement in the animal health industry. Polysaccharides fucoidan and -carrageenan (from red algae) have been shown to bind with PRRs, altering the animal’s adaptive immune response and therefore potentially enhancing vaccine intake.

The miraculous effects of marine algal polysaccharides on organisms that naturally may never encounter them are neither magical nor even coin-cidental. The immune system, like brain functions and science journalism, relies on the transfer of information. The sugars that combine to form long polysac-charide chains can interconnect at several points in the mol-ecule – a combination of four distinct sugar monomers can form 35,560 unique polysac-charides. This variability makes them ideal vehicles for biologi-cal information, activating the

numerous cells and functions of the immune system.

And although biologists tend to regard green and often red algae as plants, the separation between the marine and land varieties began 700 million years ago, as green plants started to

live outside of the ocean. This may have something to do with the occurrence of sulphated polysaccharides in animals, fungi and bacteria, but not land plants.

It’s this similarity that opens the lines of communication between disparate kinds of organism. Although algae and mammals are far apart in the evolutionary tree of life, bio-logical characteristics inherited from their shared ancestors are providing valuable opportunities for human and animal health.

During the recent biorefinery launch, one word you could hear over and over again was valorisa-tion, a French word describing the process of finding uses or products for new knowledge or inventions. Essentially, it’s about turning scientific discovery into industrial reality.

'It is important to give more value to algae than a simple com-modity,' says Dr Demais. 'Algae has a lot of particularities that can’t be found in terrestrial plants (such as marine sulfated polysac-charides), and these particulari-ties deserve to be exploited

and transformed into high-value products.

'Valorization means all the steps and technologies that will have to be put together to trans-form a product that nobody was using, to its potential as a top product that will achieve its part

Technical supervisor for aquaculture Adrien Louyer pictured with Ecofish, an aquaculture feed additive from Olmix still in development

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FEATURE

in the challenge of feeding nine billion humans. We don’t have a choice but to use all the opportunities that can be found on earth to deal with this challenge. Valorisation is to give the chance to nature to express its full potential by using high technology.'

The algae biorefinery, the first of its kind, brings to a larger scale a process already used by Olmix to extract its ‘green gold’ from the ocean. The ULVANS (Ulves Valorisation Nutrition Santé) project has brought them together with four other local businesses and research centres to develop a viable algae sector centred around Plouénan, the coastal town on the northwestern corner of Brittany.

The 25 million euro investment (subsi-dised for an amount of 10 million euros by the regional government) shows how seri-ously the seaweed economy is being taken

as an avenue for future growth. During a bleak period for European economies this marks a significant bucking of the trend. The biorefinery itself sits on the site of an unused artichoke processing plant, which had become a local symbol for the decline of Brittany’s traditional agricultural sector.

Indeed, French agricultural cooperative SICA chose to pool their knowledge after dis-covering their own work extracting valuable molecules from vegetables overlapped with Olmix's own work on marine plants.

Algae processingThe algae processing carried out at the

plant is a clear example of valorisation in action. Green algae suffers from many of the same image problems experienced by traditional aquaculture. It’s an eyesore, people

frequently link it with water pollution and, if allowed to decompose on shore, it can be toxic to humans and animals.

A fleet of small boats patrols Brittany’s shores, preventing those environmental nui-sances and harvesting what for the ULVANS group is an invaluable resource. Alongside the more famous scoubidou (a hooked rotating bar adapted for brown algae, collecting the seaweed like spaghetti on a fork while leaving the seabed intact), new methods designed specifically for green algae are constantly being developed. Tractors and amphibious vehicles are also used for harvesting in shallower waters.

The Plouénan plant currently deals with the washing and grinding phase of the process. The seaweed enters a series of three tanks by conveyor belt. First sediment is allowed to fall away, next the algae ‘leaves’ are separated, and finally they are spun and dried. The purifi-cation process takes six to eight minutes.

Grinding blades then reduce the algae to millimetre-thick pieces, which are then stored either for transportation or freezing. The

Macroalgae can also be used in fish farm

design to absorb toxic molecules from

waste water

Tanks in the Roscoff Station Biologique laboratory

Ulva lactuca is processed at the new biorefinery

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FEATURE

warehouse has 4 000 m2 of storage surface (and further space for 1 000 pallets kept at -20 °C), and the purification unit can process five tonnes an hour. Statistics like these make clear the scale of Brittany’s ambitions for its algae economy.

The processed algae is taken inland to Olmix’s plant (and headquarters) in Bréhan,

10 km from the company’s initial base as a supplier of sulphates for animal feeds in St-Etienne-du-Gué-de-l’Isle. There, high-value molecules including sulphated polysaccharides are extracted and processed into a market-able form.

The advantages include greater control of the whole process, from harvesting

to finished product, and a steady line of production crucial for large-scale exploi-tation. The initial harvest and pre-treat-ment stages are taken care of by another ULVANS company, Agrival, leaving Olmix free to concentrate on preparing their final product.

First, a concentrated ‘juice’ is separated from

InterviewHervé Balusson, Olmix President and CEO

How will the new biorefinery transform Olmix and the algae industry?

'First of all, to my knowledge the new biorefinery is unique and the first of its kind in the world. The function of this biorefinery is to process red, brown but mostly green algae, Ulva lactuca, into intermediates to be further converted into algae concentrates, substrates and molecules. These will service sectors such as health and nutrition for humans, animals and plants, as well as the prodution of ecologically friendly material, such as biodegradable alternatives to chemical-based plastic.

'This biorefinery is a tangible marker of the definite existence of an algae processing cluster in Brittany. This cluster brings together all the partners involved in the ULVANS project: Olmix, the SICA du Leon, PRP, Melspring, Amadéite, Agrival, the CNRS (French National Centre for Scientific Research) and the University of South Brittany. While Olmix was instrumental in the foundation of the ULVANS project and the creation of the refinery, the support from la SICA du Leon and from the CNRS has been, and remains, of vital importance. When the biorefinery is in full swing it will be able to supply Olmix and its associates with processed seaweed with consistency and reliability, in quantity and quality.'

Tell me about how you had the idea to start exploiting Brittany’s seaweed resources.

'The use and processing of seaweed in Brittany is a very very old story. Indeed our ancestors, the Armorican Celts, going back 2,500 years, used seaweed in food, in fodder for the animals, as fertilizers for the land, and to make soap. Throughout millennia until now the harvesting and processing of seaweed has supported the activities and the livelihood of large popula-tions established on the shores of Brittany.

'My personal interest, and Olmix's investment in products derived from seaweed, is not new. It goes back to more than 15 years when we created our litter conditioner, Mistral, but more forcefully when we developed Amadeite, a new biomaterial combining a unique mineral with the green algae, Ulva lactuca.

'Tomorrow we will feed the world through the benefits of macroalgae. We will feed fish and aquaculture species with macro and microingredients originating from the green algae. Tomorrow we will produce sustainable and ecologically sound sources of energy from the green algae biomass.

'Ten years ago many people called me a dreamer when I announced that green algae could be a source of social and economic benefits and ecologically friendly products. I had no dream – maybe a vision, and cer-tainly a determination to turn what some called a calamity into a business opportunity.'

Green algae has a poor image in the modern world. What benefits do you think Olmix can bring to the environment and to the region?

'Whenever and wherever large amounts of organic matter are left to decay in the fields or on the beaches, they generate environmental nuisances – in particular the foul smells which can be detrimental to the

tourism industry. It is precisely with this concern in mind that we invested many years ago in a barge with specific equipment to collect the green algae before they reach the beaches.

'I am a Breton and I care for my country. I care for its international reputation, I care for its environment and I care for its employment at a time when it is shaken by serious economic turbulence and the closing-down of some large agricultural companies. I am not a nostalgic, I am an entrepreneur who believes that economy and ecology can be combined for the wellbeing and prosperity of Brittany.

'The “Blue Economy”, and in particular the harvesting, refining and processing of the algae biomass, can and will provide jobs in Brittany and will contribute to restoring employment in an economy facing the chal-lenges of global competition. In Brittany we have the greatest biodiversity of seaweed in the world, we have the best and most knowledgeable scientists in algae research, we have great competences and talented young people.

'We have an ambition to develop and sell throughout the world a large range of products originating from algae, and originating from Brittany where the added value will be kept. We want to create jobs and to give a vision and a future to young Bretons. If sometimes some people blame me for blowing my trumpet, for sure it is not the trumpet of retreat but the bugle of the charge.

'Brittany must reconcile economy with ecology, and the Green and Blue economy with tourism. When Olmix and its partners collect the green algae on its barge to prevent them to coming to the beaches and decaying, they act as responsible ecologists.'

I'm quite interested by the word valorization. As I understand it, it's about the process of finding uses or products for new knowledge or inventions. What does valorization mean to you?

'The collection of the green algae from the beaches and their burial has a cost, and is still costing large amount of money which accumulate year after year without any real prospect of termination. We believe that money would have been better spent finding means of preventing the floating banks of green algae coming ashore, and researching ways of taking advantages of a difficult situation.

'There is an English saying “where there is muck, there is gold”. This is true: provided the muck can be converted into gold. Aquaculture trials in Thailand have illustrated the benefits of macroalgae extracts, substantially reducing mortality in aqua species. The scientific discovery of the benefits of the macroalgal sulphated polysaccharides have already been turned into products and an industrial reality which is going from strength to strength.

'“Valorisation” means giving value to matters and things that have been regarded as valueless at first sight, and extracting their benefits. Very often in history progress has been made out of crisis. “Valorisation” also means valorising the competence and expertise of our researchers, the dynamism and enthusiasm of our salesmen, the support of their families, the support of the authorities and of our financial contributors, and finally valorising the Breton people.

'The processing of macroalgae into feed and food ingredients, into pharmaceuticals, fertilisers and energy offers great business opportunities, opportunities for the creation of jobs. Too much time has already been wasted. The time has come now for action, not for sterile rhetoric.'

Vi | international AquAFeed | Volume 16 issue 6 2013

FEATURE

Volume 16 issue 6 2013 | international AquAFeed | Vii

the ground algae by way of a belt press. The dry ‘cake’ can be used as a protein-rich macro-ingredient, and the juice continues its journey.

A patented process of enzymatic hydrolysis to extract the molecules takes place in large vats. The plant site also contains a laboratory where the same task can be accomplished at a small scale. This way the extraction process can be closely monitored, modified and tested, giving technicians the flexibility to adapt the treatment of what is a seasonal and changeable raw material.

After the vats, some of the extracts are combined with montmorillonite clay (also ground on site) and dried into a powder. Again, the Olmix lab is closely involved in the process, analysing samples periodically to ensure quality and safety are being maintained.

Further researchIn 2002 Olmix began to research the con-

cept of using algal polysaccharides to expand the interlayer space of montmorillonite, and hence its potential to bind bigger toxin mol-ecules. The company's Amadeite and MTX+ animal health products demonstrated the viability of the idea and much of the algae extract is currently used for their manufacture.

There is a benevolent kind of irony in this recycling of the polluting and potentially

toxic 'green tides' into products which not only improve animal health, but actively bring down the eco-logically-unsound use of farm antibiotics.

The company has plans to expand its range into aquaculture-specific products. At the seminars and conferenc-es which accompanied the biorefinery launch, many aquaculture and fish feed profession-als were looking on, whether speaking or taking notes.

The premix Mfeed+ has been shown in a univer-sity study to bring the same benefits to shrimp as to livestock, and a new comple-mentary feed, Ecofish, is currently in the development stage..

These are interesting times for Brittany, as it begins to look to the sea again to revitalise its economy, and its scientists and businessmen scramble to understand and find markets for its marine resources. Olmix, meanwhile, is continuing its expansion into new markets and industries. Wherever algae is seen in the coming decades, it is likely they will be there.

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NEWSIn print

& online

In focus: Marine sulphated polysaccharidesby Dr Hervé Demais, scientific advisor, Olmix

'Sulphated polysaccharides are very diverse and versatile com-pounds. Sulphated polysaccharides found in seaweeds share common structural features with other sulphated chemical structures which are found in other lineages of the evolution and that exert some biological properties.

'Regarding especially the immunological domain, it has recent-ly been demonstrated that some cellular receptors of complex organisms can recognise specific structures that are common to groups of related microbes. These recognition mechanisms are the base of what is called the innate immunity. The cell receptors involved are called pattern recognition receptors (PRRs).

'The innate immune system recognizes molecular structures that are characteristic of microbial pathogens, but not mamma-lian cells. The microbial substances that stimulate innate immu-nity are called pathogen-associated molecular patterns (PAMPs). Some examples of PAMPs are lipopolysaccharides (LPS) and mannose-rich oligosaccharides.

'There are different types of PRRs, among which the toll-like receptors which recognize more specifically the bacterial LPS and peptidoglycans, and the C–type Lectin-like receptors which recognize more specifically the surface carbohydrates with ter-minal mannose and fructose. We can see clearly here that the presence of specific sugars under the form of polysaccharides is one of the common features of those PAMPs.

'Many publications today show that, just as PAMPs are recog-nized by mammalian cells, many different seaweed polysaccharides (fucoidans, carrageenans and ulvans) can be chemically recognized by mammal PRRs thanks to their structural similarity. The presence of sulphated rhamnose in those algal polysaccharides seems to be one of the key elements to the recognition mechanisms.

'Those recognition mechanisms trigger some of the cell and organism's defence mechanisms, the first being a signal transduction pathway called the NF-KB pathway in mammals leading to the activa-tion of the first steps of inflammation and antiviral mechanisms.'

Algal extracts containing sulphated polysaccharides at Olmix’s laboratory in Bréhan, France

Vi | international AquAFeed | Volume 16 issue 6 2013 Volume 16 issue 6 2013 | international AquAFeed | Vii

FEATURE

Algae p26-27

Novembre/Décembre 2013 Bimensuel

Company focus p31

Novembre 2013 Volume 29 n°8

Techniques - Les brèves p 60

Novembre 2013 Mensuel

Bretagne

12 Novembre 2013 Quotidien

L’innovation : seule voie pour sortir la Bretagne de la crise

Le Club La Tribune a réuni vendredi 8 novembre à Rennes une centaine de responsables

politiques, de dirigeants et de chefs d’entreprise bretons© Marc Ollivier.

Gaël Desgrées du Loû, à Rennes

Prendre des risques, oser et accompagner les changements : lors du Club La Tribune qui

s’est réuni vendredi 8 novembre à Rennes, les intervenants ont donné une image de la

réalité bretonne très éloignée des clichés répandus dans certains médias ces jours-ci.

L'innovation était au cœur des débats du club La Tribune organisé vendredi 8 novembre à

Rennes. Pour parler des innovation en Bretagne comme arme anti-crise des PME, La Tribune

avait réuni Loïg Chesnay-Girard, vice-président de la région Bretagne, délégué à l'économie

et à l'innovation, Karine Prie-Latimier, chargée d'affaires Innovation BPI France Bretagne,

Jacques Mallet, directeur Territorial Côtes d'Armor chez ERDF, Ronan Dolle, responsable

Innovation chez BDI (Bretagne Développement Innovation) ainsi que quatre chefs

d'entreprises : Jean François Gautier, président-fondateur de JFG-Développement, Hervé

Balusson, PDG d'Olmix, spécialiste des solutions naturelles pour la nutrition et la santé

animale et végétale, Kayvan Mirza PDG Optinvent, spécialiste de l'imagerie et de l'optique,

et Berthier Luyt, dirigeant du FabShop, leader français de l'impression 3D personnelle.

Bretagne


30 millions investis chaque année dans les PME innovantes par la Région

Bien que la crise de l'agroalimentaire qui secoue la Bretagne occupe encore la une de

l'actualité, les invités ont chacun à leur niveau tenu à rappeler que cette région restait une

terre d'innovation. Selon les résultats de l'enquête sur l'innovation (CIS), près de six PME

bretonnes sur dix déclarent avoir innové au cours ces quatre dernières années, tous secteurs

confondus. Un résultat supérieur à la moyenne des autres régions. « Nous investissons

chaque année 30 millions d'euros dans l'innovation », a rappelé Loïg Chesnais-Girard,

investissements dans la conception ou l'amélioration de biens et services, mais aussi sur les

procédés de production, ou encore les organisations.

Cinquième région la plus innovante

Aujourd'hui, cinquième région la plus innovante, selon le cabinet Altarès, la Bretagne souffre

néanmoins de choix industriels notamment dans l'agroalimentaire qui met à mal son tissu

social et économique. Certes « il y a eu des erreurs de commises notamment dans les

abattoirs, et la crise est là pour nous le rappeler », a reconnu le vice-président de la région

mais « de très belles entreprises dans l'agroalimentaire se portent très bien. La Bretagne si

elle veut gagner doit innover » a-t-il conclu.

Les algues, l'or breton de demain

Présent également dans les salons de l'hôtel Lecoq Gadby, Hervé Balusson, le PDG d'Olmix

(Bréhan, 56), lui a emboîté le pas pour rappeler de son côté que… l'innovation sans

financement n'est rien ! Pris pour un « farfelu » il y a quelques années, lorsqu'il est allé

chercher des financements pour produire des aliments à base d'algues, l'avenir lui a donné

raison : de quelques millions d'euros de chiffre d'affaires début 2000, son entreprise qui

réalise 80% de ventes à l'international génère aujourd'hui plus de 60 millions de chiffre

d'affaires et emploie près de 250 collaborateurs. « Et demain, a-t-il expliqué, la filière algue

que nous développons, pourrait créer des milliers d'emplois car l'enjeu est de nourrir 9

milliards d'hommes ! ». Un argument qui fait mouche en ces temps de crise économique…

Bretagne


Des lunettes bretonnes face aux « Google Glass »

La Bretagne innove, la Bretagne investit… un tableau idyllique tempéré par Kayvan Mirza,

dont la société, Optivent, conçoit des lunettes connectées, concurrentes des fameuses

Google Glass. Les Français, selon lui, commettent deux fautes : la première est de délaisser

leur outil industriel - « il faut pro-dui-re ! », a-t-il martelé - et la deuxième concerne, selon

lui, un manque de financement chronique pour les PME. « Nous manquons d'ambition. Il

faut absolument embrasser et accompagner les ruptures », a-t-il souligné en prenant

l'exemple du walkman : à l'époque de son lancement, certains expliquaient que « les gens

allaient se tuer en écoutant leur walkman dans la rue »…

50% des projets d'innovation n'arrivent pas à terme

L'investissement n'est pas un frein, lui a rétorqué Jean-François Gautier, dont la société a

investi dans 24 entreprises innovantes, en rappelant que la France est « le 2ème industriel

mondial du capital risque ». « Tout le monde trouve du financement, a-t-il estimé. Le

problème est le passage à la deuxième phase, après le laboratoire, il faut pouvoir développer

son réseau commercial ». De fait, la phase du passage du laboratoire à la production et au

marché reste une étape critique dans la vie des jeunes entreprises. « 50% des projets que

nous finançons sont des échecs, a rappelé Karine Prie-Latimier de BPIFrance Bretagne. Nous

prenons donc des risques ».

Les dégâts des tempêtes réparés en 24H

Prendre des risques, oser et accompagner le changement : les intervenants ont donné une

image très éloignée des clichés répandus dans les médias ces jours-ci. La Bretagne de

demain se décide aujourd'hui. Politiques et entrepreneurs en sont absolument convaincus.

Les initiatives pour accompagner les PME se multiplient. A titre d'exemple, BDI lance un

programme pour aider les entreprises innovantes et propose 20 000 € de fonds financés à

75% pour toute entreprise de moins de 250 salariés. Une pierre de plus pour financer la

« glaz » économie bretonne, une économie verte (terre), bleue (mer) et grise (intelligence).

Tempête économique

Vaste programme mais aux réalités très concrètes, a conclu Jacques Mallet, d'ERDF Cotes

d'Armor : « Grace à l'innovation, dans nos outils et nos organisations, nous réparons les

dégâts d'une tempête en 24H contre une à deux semaines auparavant ». Un message qui ira

droit au cœur des Bretons secoués non seulement par une tempête économique, mais aussi

parfois par des tempêtes météorologiques.

Bretagne p7

8 Novembre 2013

Bretagne p8

7 novembre 2013 Quotidien

http://www.ouest-france.fr/region/paysdelaloire_detail_-L-algue-va-carburer-et-la-region-peut-en-profiter-_8620-2245625_actu.Htm


L'algue va carburer et la région Pays de la

Loire peut en profiter Elle a déjà sa place dans la santé, l'alimentation ou les produits de beauté. Mais elle

s'apprête à jouer un rôle crucial dans l'énergie ou l'élaboration de bitumes.

L'« Amadeus », navire collecteur d'algues, va

entamer une nouvelle campagne en Vendée.

Sébastien Balusson, directeur général

adjoint d'Olmix.

Comme un symbole. À Brains, commune de Loire-Atlantique, l'entreprise Olmix retraitait des

produits de décapage provenant de l'entreprise Arcelor Mital à Indre, près de Nantes. Elle en

retirait du sulfate de sel destiné aux cimenteries et aux usines d'engrais. L'aciériste a rapatrié

son activité à Florange. L'usine de 2000 m2 de Brains, qui employait cinq personnes, est en

quête d'une nouvelle mission. Elle pourrait passer à tout autre chose.

Olmix, entreprise bretonne pionnière dans la valorisation des ressources marines, peaufine un

nouveau projet lié à la mise au point d'un procédé de ramassage et de premier traitement

d'algues sur un bateau. Si tout va bien, les produits seront dirigés vers Brains où l'on

travaillera aussi de l'argile de la Vienne.

Ressources marines : déjà 2 500 salariés

À une encablure, des chercheurs de l'Ifsttar, l'ancien laboratoire des ponts et chaussées basé à

Bouguenais, viennent de déposer un brevet pour fabriquer du bitume avec des sous-produits

de l'algue. « C'est envisageable à dix-quinze ans », estime Emmanuel Chailleux, cheville

ouvrière de ce projet mené avec d'autres partenaires. Algosource technologies et le Gepea

(université de Nantes) bossent depuis des années sur la production d'énergie à partir d'algues

marines.

Dans un paysage industriel à la peine, les ressources marines apparaissent comme un champ

de possibilités énormes pour rebondir en détériorant moins la planète. Séché Environnement,

groupe mayennais, s'est rapproché du Gepea pour produire des micro-algues en valorisant la

chaleur et le gaz carbonique issu des centres d'incinération.

« Dans l'énergie, la santé, l'alimentation ou les cosmétiques, le potentiel des ressources

marines est énorme », assure Florence Hallouin, responsable du Blue Cluster (regroupement

http://www.ouest-france.fr/region/paysdelaloire_detail_-L-algue-va-carburer-et-la-region-peut-en-profiter-_8620-2245625_actu.Htm


d'entreprises) d'Atlanpôle. Pour l'heure, 2 500 personnes travaillent dans le secteur des

ressources marines en Pays de la Loire.

« On n'est encore qu'à la préhistoire de la connaissance avec les algues », assure

Sébastien Ballusson, le directeur général adjoint d'Olmix. De plus en plus de gens, Chinois,

Indonésiens, Américains ou même Africains, en quête de nouveaux systèmes d'alimentation

ou de soins, frappent ainsi à la porte de la PME bretonne de 250 personnes. « On sent que

cela accélère et Nantes et Brest sont au nombre des villes moteur pour l'Europe en ce

domaine », insiste encore Sébastien Ballusson.

Gare à ne pas perdre son avance dans un contexte concurrentiel... Les Allemands travaillent

sur un projet de ferme à zéro déchets avec production d'algues. Pays de la Loire et Bretagne

ont tout à gagner à travailler main dans la main. D'où l'intérêt de l'extension du zonage

territorial du Pôle mer (1), actuellement dans des limites bretonnes. Une demande a été

effectuée... Alors, vite !

(1) Le Pôle mer a six demandes d'activité entre nautisme, pêche, ports et transports, etc.

Thierry BALLU

Octobre 2013 Mensuel

Entreprises p25-26


13 RUE DU BREIL CS 4630535063 RENNES CEDEX - 02 99 32 58 80

OCT/NOV 13Bimestriel

Surface approx. (cm²) : 229

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OLMIX1116397300506/GGZ/AVH/3

Eléments de recherche : Toutes citations : - OLMIX : société spécialisée dans les solutions naturelles pour la nutrition et la santé animale etvégétale - HERVE BALUSSON : dirigeant de Olmix

VERS UNE INDUSTRIE DES ALGUES ?Une filière industrielle intégrée de culture et de transformation

des macroalgues naîtra-t-elle enfin en Bretagne ?

Le potentiel est là, les marchés existent.

Reste la question de la volonté et de la mobilisation générale.

Paradoxe la production d'algues cueil-lies en Bretagne peine a trouver desdébouches quand les transformateursde la région sont parfois contraint d'enimporter d'Asie Pourtant i L'Ifremer, leCNRS et la station biologique de Roscoff,le Ceva (centre de valorisation et d'exploi-tation des algues) se mobilisent autourde cette matiere première Les applica-tions, alimentaires et non-alimentaires,dérivées de l'exploitation des macro-algues commencent a faire la renomméede quèlques societes bretonnes Citons

I entreprise d'emballages Algopack,Olmix, specialiste de la nutrition animaleet vegetale détenteur d'un brevet pourl'amadéite (biomaténau révolutionnaire)maîs aussi Setalg, dont les ingrédientsa base d'algues comme les billes algi-nates, attirent ('agroalimentaire et le sec-teur des cosmetiques, ou encore GlobeExport Fondée a Rosporden en 1986 parChristine Le Tennier, cette entreprise de20 salaries qui réalise 2 M€ de CA paran, a remporte le grand prix d'Elite 2013sur le salon de Bruxelles, avec sa gamme

Chiffres clés

17 811 tonnesd'algues sechees

ont ete importées

en France en 2011

71 DOO tonnesd'algues ont été

récoltées en France

en 2011, 7 fermes,

dont B recensées en

Bretagne

25, le nombre

d'adhérents

au syndicat

des récoltants

professionnels

d'algues de rives en

Bretagne (SRPARB)

60 licences ont

pourtant ete

accordées

,_J-es algues en Bretagneune activité de cueillette.

d'algues fraîches conditionnées dans del'eau de mer

Alors ? La production en Bretagne per-mettra-t-elle de profiter de cette dyna-mique des marches ? Jusqu'à peu, rienne le laissait supposer Maîs les mentali-tés évoluent

Élabore par le Ceva, avec la complicitéde la societé Aleor et le concours d'unevingtaine de conchyliculteurs, le pro-gramme Chaco a débouché sur la mise enplace de l'association des Légumiers de lamer Poussée par le projet Breizh'Alg, des-tiné a developper et structurer I algocul-ture alimentaire en Bretagne, l'associationévoquait 1 DOO ha cultives en 2015 Unobjectif juge un peu trop ambitieux maîsqui donne néanmoins une impulsion à lafiliere Ainsi, la culture de Sacharina latis-sima devrait voir le jour sur une surface de150 ha au large du pays Bigouden, dans leFinistere Sud Ce projet baptisé Algolesko,prevoit une montee en puissance surtrois ans avec un rendement attendu de10 tonnes par ha cultivés « C'est un mini-mum que l'on pourra réévaluer sachantque les asiatiques atteignent 200 tonnesa l'hectare, sans mtrants », assure JacquesPrat, l'un des trois associés du projet Unimportant site de séchage et de transfor-mation devrait être amenage a proximitesur une ancienne exploitation avicole Maîspour lever les doutes des plus sceptiques,11 faudra gagner le pan de la rentabilité

FRANCE CHINE

24 Octobre 2013 Quotidien

Entretien avec David Chérel, responsable

commercial d’Olmix Asie, leader de la chimie verte

Absent de Qingdao lors de mon passage, j’ai

pu m’entretenir par téléphone avec David

Chérel, jeune responsable commercial de la

zone Asie du groupe Olmix. Convaincant et

convaincu, il croit de manière ferme mais

réaliste au développement en Chine du

groupe, spécialiste mondial de la chimie

verte. La PME bretonne Olmix y est présente

déjà sur les marchés de l’alimentation et l’hygiène animales, depuis 2006, avec 2 bureaux à

Pékin et Qingdao. Pionnière et leader sur un marché qu’elle a contribué à créer, la PME est

un bel exemple de réussite de la distribution sur l’ensemble du territoire chinois de produits

innovants, dont la technologie et le savoir-faire sont demeurés 100% français, 100% breton

de surcroit. Car si le branding est indispensable en Chine, Olmix a fait du 100% Bretagne une

image de marque forte. Bien sûr, une forte capacité d’adaptation est indispensable et

inexorable face aux difficultés d’accès et contraintes opérationnelles du marché chinois, mais

celui-ci est devenu stratégique pour Olmix. Son potentiel est à l’image de l’importance de la

demande et de la taille du pays, où la productivité dans l’élevage et les exigences de sécurité

alimentaires forcent la filière à se structurer et à monter en gamme.

Highlights

Olmix, leader mondial de la chimie verte, grâce à la valorisation des algues dans les

secteurs de la nutrition/ santé animales et végétale.

Le groupe Olmix : CA 54,5M EUR – 80% à l’export.

3 grandes divisions : Olmix (nutrition animale), Amadéite (santé animale) et Melspring

(nutrition et santé végétales)

Olmix Chine : deux bureaux à Pékin (2006) et Qingdao (2013).

Vente de produits dans l’alimentation et l’hygiène animales. Algues et produits 100%

bretons importés.

Un marché chinois fortement demandeur. Deux défis : productivité et sécurité alimentaire.

Pionner et leader sur un marché qu’Olmix a créé.

La solution aux contraintes opérationnelles : l’adaptation.

Un climat de proximité et de confiance entretenu au sein de l’équipe Olmix Chine, avec

les distributeurs, avec les éleveurs.

Face à la copie, être les meilleurs et accentuer la communication sur nos produits et notre

valeur-ajoutée, via des supports de formation, l’organisation de séminaires techniques, etc.

Des perspectives de développement dans la valorisation d’algues à Qingdao, envisagée via le projet ULVANS de filière algues bretonne

FRANCE CHINE


La PME bretonne Olmix, spécialiste mondiale de la chimie verte

Créée en 1995 par Hervé Balusson, Olmix est née de la volonté de trouver des alternatives

naturelles aux additifs utilisés dans l’agriculture.

La PME bretonne est aujourd’hui un des leaders mondiaux de la chimie verte, grâce à la

valorisation des algues, d’argiles et d’oligoéléments. Son coeur de métier est la nutrition/ santé

animale et végétale, mais elle est également présente dans l’industrie – biotechnologies, cosmétique, matériaux, etc.

Le groupe Olmix emploie aujourd’hui 250 personnes dans le monde et réalise un chiffre d’affaires

de 54,5M EUR, dont 80% à l’export, fort d’une présence dans plus de 65 pays et d’un réseau 15 filiales, dont 5 en Asie.

Le groupe a aujourd’hui 3 grandes divisions : Olmix (nutrition animale), Amadéite (santé animale) et Melspring (nutrition et santé végétales)

Olmix Chine, PME d’excellence sur un marché de niche en forte croissance

Nos exportations vers l’Asie sont relativement récentes datant de 2002-03 mais le continent

représente environ 1/3 de notre chiffre d’affaires avec une croissance soutenue et constante. Le

marché chinois est stratégique et nous y avons une prise de position importante pour nous – même

s’il faut relativiser au regard de la taille du pays.

Nous avons ouvert notre 1er bureau commercial en 2006-07 à Pékin – en autres, pour essayer

d’être proches de toutes les administrations. En 2013, nous avons ouvert une 2ème branche à

Qingdao, sur la Côte Est, dans la province du Shandong, médiatisée pour la marée d’algues vertes

qui a pu recouvrir ses plages. Olmix Chine a déjà remporté les prix d’excellence de la PME Chine

de la CCIFC en 2011 et le prix d’excellence Bretagne-Chine en 2013.

Des solutions répondant au double challenge de la filière élevage chinoise: productivité et

sécurité alimentaire

Les solutions Olmix correspondent parfaitement à la demande et à la tendance du marché chinois

de l’élevage. Au début des années 2000, c’était la recherche de gain de productivité qui était

primordiale. Aujourd’hui, le défi pour la Chine est non seulement de répondre à une demande

toujours plus importante, mais également de satisfaire les exigences de sécurité alimentaire,

apparues ces dernières années suite aux différents scandales alimentaires qui ont provoqué la méfiance des consommateurs chinois et obligé les autorités et acteurs de la filière à réagir.

Les solutions Olmix répondent ainsi parfaitement à ce double challenge : productivité et sécurité

alimentaire. Avec une technologie unique, les solutions naturelles Olmix sont capables de réduire

significativement l’utilisation d’antibiotiques pour les animaux, ou encore de régler les problèmes

de mycotoxines, qui, à forte contamination, peuvent s’avérer cancérigènes voire mortelles (cf. scandale du lait fin 2011, ayant causé la mort de plusieurs nourrissons).

« Nous avons créé notre marché »

Olmix se positionne sur un marché de niche. Nous sommes arrivés très tôt sur le marché et nous

avons pu prendre des positions fortes. Omix a créé son marché avec des solutions naturelles et

FRANCE CHINE


technologiques pour l’hygiène et l’alimentation animales, pour se positionner en termes de leader. Nos produits sont aujourd’hui des références.

Et les perspectives du marché chinois sont substantielles : pour vous donner un ordre d’idée, 50%

de la production mondiale de porc se fait en Chine. Bien sûr, il est difficile de parler de

statistiques en Chine, au regard de la taille et de l’hétérogénéité du pays, mais le marché est important et il tend à se structurer et à s’organiser.

Face aux contraintes opérationnelles, s’adapter

Bien sûr nous rencontrons des obstacles opérationnels, mais c’est à nous de nous adapter.La

réglementation relative aux importations de produits alimentaires par exemple est relativement

contraignante et opaque pour l’enregistrement des produits et leur commercialisation. Il faut

constituer des dossiers importants qui ralentissent souvent les procédures. Et la réglementation

nationale a ses limites, dans la mesure où elle est appliquée de manière très différente au niveau

local, dans notre cas à Guangzhou et Qingdao. Les temps d’application au niveau des douanes

sont bien plus longs dans le Sud, contrairement à qu’on aurait souvent tendance à croire. Il convient toujours de s’adapter.

La principale contrainte en Chine est sans aucun doute le temps. Dans la manière de fonctionner,

tout prend plus de temps qu’en Europe. Et de fait beaucoup d’énergie pour se faire une place

durable sur le marché.

Cependant, malgré les difficultés d’accès au marché chinois, celui-ci, de par son importance et potentiel, ne peut être occulté. Pour Olmix, ce marché est devenu stratégique.

Entretenir un climat de confiance et de proximité avec les partenaires

En matière de RH, nous sommes une petite équipe et nous fonctionnons sur un modèle très participatif, un système qui est valable également pour nos partenaires.

Nous avons un réseau de 40 distributeurs sur le territoire, de Harbin à Shenzhen, en passant par le

Centre et l’Ouest chinois – sauf au Xinjiang, où il n’y a pas de marché.

Nous cherchons à instaurer un climat de confiance avec les clients et partenaires. Nous

entretenons des relations personnelles avec eux et leur rendons des visites très régulières. C’est d’ailleurs également important pour avoir un retour et comprendre le marché.

Copie, Image de marque, Communication

« Nous sommes bien évidemment copiés. Il y a une trentaine, peut-être une quarantaine de copies,

souvent le fait de sociétés de niveau local avec des produits moins techniques. De notre côté, nous

ne faisons aucune fabrication locale et importons tout de Bretagne, gage de la qualité de nos

produits, des algues 100% naturelles, 100% bretonnes. La Bretagne est pour nous une image de marque très forte.

Paradoxalement, la copie de certains produits nous est en quelque sorte bénéfique. Ce sont

ainsi nos concurrents qui font la promotion de nos produits ! Le marché régule lui-même le

problème. Nos clients essaient des produits copiés et reviennent rapidement vers nous. Bien sûr,

FRANCE CHINE


pour que cette stratégie fonctionne, il faut être visible et accentuer la communication sur nos produits et notre valeur-ajoutée. La technologie fait la différence !

Ainsi nous apportons des supports techniques de formation. Nos commerciaux ne sont pas de

simples vendeurs, mais rendent régulièrement visite aux clients et leur apportent un réel support technique. Nous accompagnons les éleveurs qui cherchent à se développer. »

Sécurité alimentaire et structuration du marché

La Chine est un marché important et un marché qui devient mature. La demande chinoise a en

effet évolué. De la nécessité de produire pour nourrir la population la Chine est passé à un besoin de produire avec des exigences de qualité.

Les tendances en matière de sécurité alimentaire sont importantes pour nous, les exigences

incitant le marché à se structurer – et les chinois vont assez vite. Ils ne sont pas moins bons que les autres ; les lois et normes se mettent en place. La tendance est positive.

Sans pouvoir influencer directement ce processus, à notre niveau, nous organisons

régulièrement des séminaires techniques à destination des éleveurs, avec des experts étrangers,

pour les informer sur nos technologies, mais aussi sur des thèmes spécifiques de management

d’élevage par exemple, également des réunions d’information sur la production française. Les chinois sont très demandeurs.

Nos produits en eux-mêmes ne sont pas réellement un obstacle. Les « algues » n’ont pas la même

perception en Europe qu’en Asie. Ici, elles sont naturellement associées, et depuis longtemps,

avec la santé humaine, donc l’utilisation d’algues pour la nutrition animale paraît évidente. La

perception est tout à fait différente.

Perspectives de Développement

Notre implantation à Qingdao n’est pas anodine. Il y aurait plusieurs milliers de tonnes d’algues annuellement dans la baie de Qingdao, un gros potentiel de valorisation.

Or en Bretagne Olmix a initié la création d’un consortium d’entreprises bretonnes en vue de la

mise en place d’une filière algues, de la collecte à la valorisation (dans les cosmétiques, la

nutrition animale, les engrais, etc.). Les premiers retours du projet Ulvans, initié il y a 2 ans et

lancé en Bretagne en 2012, sont assez intéressants. L’idée est de valider ces résultats et de les répliquer en Chine, avec un type d’algues et de valorisations différentes, adapte au marché.

Qingdao est la région la plus pertinente, d’autant plus que la municipalité ambitionne de devenir

la « Ville Bleue » de référence. Elle regorge d’ailleurs déjà des principaux et meilleurs centres de recherche et universités nationaux dans les domaines océanographique et biomarine.

Brest et Qingdao sont en outre jumelées et partenaires en matière d’Economie Bleue. Les deux

villes organisent les 28 et 30 Octobre prochains un symposium international « Innovation et

croissance bleue » du nouvellement créé Réseau international des territoires maritimes innovants

(Maritime innovative territories international network – MITIN depuis Juillet 2012). Olmix interviendra à cette occasion.

Nous avons misé sur le marché chinois et sommes confiants.

PRESSE OCEAN 24 OCT 13Quotidien

OJD : 32810


Page 1/1

7e7565f15450020dd2ac4e34530a95b32c795d7fa1bc3bdOLMIX8560497300509/GCP/OTO/2


INNOVATION. De nouvelles pistes de valorisation pour la biomasse marine

Les belles promesses de la mer

Un démonstrateur de serre verticale permettant de cultiver des micro-algues a été présente au public à Nantes cet été. Photo PO XB

Les bioressources marinesmobilisent entrepreneurs etchercheurs en Loire-Atlan-tique. Exemples.

A elles seules, les al-gues sont l'objet demultiples initiatives

f Route: vers la f indu bitume

Les enrobés qui couvrent lesroutes sont fabriqués à basede bitume, lui-même sous-produit du pétrole À Bou-guenais, les laboratoires del'Ifsttar (ex-laboratoire desPonts et Chaussées) tententde lui substituer une bio-masse constituée de micro-algues En les soumettant a

de fortes pressions ellesfournissent un enrobe valideexpérimentalement Le bre-vet vient d'être dépose Resteà évaluer la faisabilité indus-trielle du processus.

I Déchets lénergiedefacade

À Nantes, Séche environne-ment va installer sur 300 m2

une serre verticale pourcultiver les micro-alguesElle sera apposée sur la fa-çade exposée plein sud deson usine d'incinération enconstruction sur la prairie deMauves Sa fonction seradouble D'abord, régulernaturellement la températuredes locaux de l'usine, les

rechauffant en hiver et lespréservant de la chaleur enété. Ensuite, les microalguesainsi cultivées seront valori-sées par l'industrie des cos-metiques

I Navire:pêcheaux végétaux

Le projet Algapolia vise amettre au point un dispositifmi-chalut mi-aspirateur per-mettant de collecter des al-gues (vertes, rouges oubrunes) flottant en pleinemer Elles seront ensuitevalorisées dans les filièresde l'agroalimentaire ou dela cosmétique Un prototypea effectué ses premiers pré-lèvements l'été dernier de-

vant les côtes vendéennes etbretonnes II fera l'objet denouveau test l'été prochain

f Élevage:nourrirmarin

Là encore il s'agit de valori-ser les algues vertes fraîchesLa filiere permettrait de rem-placer les protéines animalesutilisées dans l'élevage ter-restre ou aquacole par desprotéines végétales La so-ciété Olmix dispose déjàd'un site industriel dans leMorbihan Elle projette laconstruction d'une unité defabrication à Brains, enLoire-Atlantique, dans lesprochains mois

Jean-Philippe Lucas

Développement durable / RSE


Ulvans, programme de valorisation des algues

La Bretagne, son littoral, ses algues... Convaincue depuis sa création en 1995 que les algues

sont le nouvel " or vert ", la société Olmix à Bréhan (Morbihan) est devenue l'un des grands

spécialistes de la chimie verte. Elle est aussi à l'origine d'Ulvans, un programme de

valorisation des algues pour les secteurs de la nutrition et de la santé.

Développer de nouveaux produits pour la santé animale en utilisant des molécules

biosourcées à la place des molécules chimiques. Remplacer les protéines animales utilisées

dans l'alimentation des animaux de rente ou l'élevage aquacole. Substituer certains herbicides,

fongicides et insecticides à des produits naturels issus des algues... Voici quelques unes des

applications concrètes vers lesquelles tend le programme Ulvans (Ulves Valorisation

Nutrition Santé).

Cinq PME, deux centres de recherche

Ce projet (25 millions d'euros) lancé en 2012 fédère, autour d'Olmix (nutrition/santé animale

et végétale), quatre PME bretonnes (1) et deux centres de recherche (Université Bretagne Sud,

CNRS de Mulhouse). Son objectif est à la fois clair et ambitieux : créer une nouvelle filière de

valorisation des algues bretonnes, depuis leur récolte jusqu'à leur transformation en produits

innovants pour les secteurs de la nutrition et de la santé animale et végétale.

Algues vertes

Concrètement, le procédé utilise des algues fraîches, ce qui devrait d'ailleurs permettre

d'apporter une réponse au problème d'échouage des algues vertes. Une fois ramassées, les

algues sont ensuite acheminées vers le site de bio-raffinage d'algues d'Agrival à Saint-Pol-de-

Léon tout juste inauguré. Les algues y sont lavées, égouttées et broyées. Pour cette activité de

transformation, Agrival a investi 6 M€. La matière première ainsi créée est ensuite utilisée par

les différents partenaires du projet Ulvans dans la mise au point de produits novateurs pour les

marchés français et étrangers. Pour ses promoteurs, Ulvans va participer à la dynamisation de

l'économie locale bretonne. Ils tablent sur un chiffre d'affaires de 150 M€ d'ici 2020.

(1) PRP (fertilisants naturels) ; Melspring (fabricant d'engrais) ; Amadeite (nutraceutique

animale) ; Agrival (valorisation des coproduits végétaux)

Economie


Comment les PME locales préparent le rebond

Un tissu d'entreprises, réactives, innovantes et tournées vers l'export, assure la relève

économique.

Olmix valorise les algues vertes, pourtant un fléau de la région. (Maxppp)

Cette semaine encore, "les Gad" bloqueront l'abattoir condamné de Lampaul-Guimiliau dans

le Finistère. Comme les salariés des volaillers Doux et Tilly-Sabco, ils subissent un modèle

industriel en perte de vitesse. La production de masse, à faibles marges, est laminée par la

concurrence mondiale, notamment allemande. Les fleurons agricoles bretons des années 1970

sont à bout de souffle. Il y a péril en la demeure. La filière emploie 65.000 personnes.

Pourtant, sur les mêmes terres, d'autres industriels de l'agroalimentaire innovent et créent des

emplois. "C'est le moment de rebondir. La région doit miser sur la qualité, l'innovation et la

logistique. Il faut monter en gamme", plaide Laurent Cavard, directeur général d'Altho. Cette

PME créée en 1995 à Pontivy (Morbihan) a gagné ses paris. Bret's, sa marque de chips, est la

troisième d'un marché où rivalisent des géants comme l'allemand Vico et l'américain Pringles.

Mieux, Altho soutient les éleveurs de porcs en les incitant à cultiver des pommes de terre pour

compléter leur revenu. Audacieuse, elle propose des variétés au goût étonnant : caramel au

beurre salé, huître ou poulet braisé. Tout en supprimant l'huile de palme et l'aspartame pour

rassurer les consommateurs.

Plantes aquatiques

Plus réactives aux demandes des clients, fortes d'une main-d'œuvre qualifiée, ces PME misent

aussi sur l'économie durable. Ainsi, à Bréhan (Morbihan), Olmix valorise les algues

vertes, pourtant un fléau de la région. Son PDG, Hervé Balusson, s'est lié avec

l'université de Bretagne Sud et des partenaires privés. Ils transforment les plantes

aquatiques en nourriture pour les animaux et en fertilisants pour les sols. Quatre-vingt

pour cent du chiffre d'affaires est réalisé à l'exportation, vers une soixantaine de pays.

Jean-Luc Perrot, directeur de Valorial, le pôle de compétitivité breton spécialisé dans

l'agroalimentaire, souligne que la filière investit 400 à 500 millions d'euros par an. "Elle

dessine notre économie dans quatre ou cinq ans". Start-up, chercheurs, patrons et élus locaux

se montrent soudés pour préparer l'avenir. Une autre spécificité locale.

http://www.lejdd.fr/Societe/Emploi/Pres-de-900-emplois-supprimes-dans-les-abattoirs-Gad-633486

Déjà demain p8

7 Octobre 13 Mensuel

Le Fait du jour p3

6 octobre 2013 Quotidien

P 11


p28

Septembre-Octobre 2013 Bimensuel

Success story p12-16

Sept-octobre 2013 Mensuel

Nutrition p22-25

Septembre 2013 Mensuel

Rohan et son canton p28

20 septembre 2013 Hebdomadaire

Une semaine dans le Trégor p4


http://www.latribune.fr/regions/bretagne/20130918trib000785466/olmix-chef-de-file-d-une-future-filiere-de-valorisation-des-algues.html

18 Septembre2013 Hebdomadaire

Olmix, chef de file d'une future filière de

valorisation des algues

Le bateau amphibie Amadéus (Olmix-Néopolia) est chargé de la récolte d'algues rouges. © Olmix

Expert en chimie verte depuis 18 ans, Olmix a fondé sa croissance internationale sur le

développement d'alternatives naturelles aux additifs utilisés dans l'agriculture. Via le projet de

R&D collaboratif Ulvans, le groupe ambitionne de bâtir une filière d'avenir de valorisation

des algues, au profit des secteurs du « feed », du « food » et des engrais.

Avec un chiffre d'affaires de près de 60 millions d'euros, dont 80 % à l'export, 250 salariés et

13 filiales dans le monde, le groupe morbihannais Olmix est en bonne santé (+ 6% de

croissance au 30 juin 2013). Pour autant, il ne s'endort pas sur les ressources naturelles qu'il

exploite : oligo-éléments, algues bretonnes, argile montmorillonite. Les innovations agricoles

qui en résultent servent à la nutrition et à la santé des animaux et des végétaux.

Rouges, vertes ou brunes, les algues, associées à l'argile, ont ainsi donné lieu à la création d'un

matériau hybride, l'Amadéite, utilisé en remplacement des antibiotiques. Avec trois de ses

filiales, deux partenaires industriels (PRP Technologies, Agrival) et deux centres de

recherches (UBS, CNRS), Olmix est à l'initiative du projet Ulvans. Objectif : bâtir une filière

de valorisation des algues en Bretagne, créer 300 à 500 emplois et générer un CA de 150

millions d'euros en 2020.

http://www.olmix.com/fr


http://fr.wikipedia.org/wiki/Montmorillonite

http://www.espace-sciences.org/archives/jsp/fiche_article_1147769865119.html

http://www.prp-technologies.eu/ch/fr

http://www.agrival-extract.com/

http://www.univ-ubs.fr/cerhio-centre-de-recherches-historiques-de-l-ouest-359638.kjsp?RH=1298536556709

http://www.cnrs.fr/

http://www.bpifrance.fr/actualites/a_la_une/innovation_strategique_industrielle_le_projet_ulvans_valorise_les_algues_vertes_pour_la_nutrition_et_la_sante_animales_et_vegetales

http://bourse.latribune.fr/stocks/valeur.html?ISIN=&MARKET=0

http://www.latribune.fr/regions/bretagne/20130918trib000785466/olmix-chef-de-file-d-une-future-filiere-de-valorisation-des-algues.html

18 Septembre2013 Hebdomadaire

Produits bi-sourcés

« Il s'agit de créer une filière complète, depuis la récolte des algues jusqu'à leur

transformation en produits innovants, et d'ouvrir de nouveaux marchés à l'export, notamment

en Asie du Sud-Est, en Chine, en Afrique projette Hervé Balusson, PDG d'Olmix. Ces

nouveaux produits bio-sourcés pourront bénéficier au développement des défenses animales,

remplacer les protéines animales utilisées dans l'élevage aquacole ou encore se substituer à

certains produits phytosanitaires et engrais. »

5 % de son CA investis en R&D

Le coup d'envoi de cette nouvelle filière est marqué par l'inauguration à Plouénan (Finistère)

d'une première bio-raffinerie d'algues fraîches. Celle-ci veut s'appuyer sur un vivier de 750

espèces d'algues bretonnes représentant 500 000 à un million de tonnes.

Olmix, qui consacre 5 % de son budget à la R&D, investit quelque 10 millions d'euros dans

Ulvans. D'un montant total de 25 millions d'euros sur quatre ans, le projet bénéficie de 10,7

millions d'euros de Bpifrance, dont 4 millions de subventions.

Condiments algues/légumes

Au-delà des animaux, poulets ou porcelets nourris aux algues, et des sols traités avec du jus et

du marc, l'alimentation humaine n'est pas oubliée. Une première gamme de condiments

mixtes algues/légumes, avec des dérivés d'artichauts, de brocolis ou de tomates, renforcera

nos défenses immunitaires d'ici à dix-huit mois.

Pascale Paoli-Lebailly, à Saint-Malo | 18/09/2013,

http://www.bpifrance.fr/actualites/a_la_une/innovation_strategique_industrielle_le_projet_ulvans_valorise_les_algues_vertes_pour_la_nutrition_et_la_sante_animales_et_vegetales

Essentiel p12


DIRECT MATIN LYON PLUS 12 SEPT 13Quotidien

Surface approx. (cm²) : 53N° de page : 22

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En brefL'ALGUERAFFINÉECa s'est passé en début desemaine, toujours en Bretagne : unconsortium de cinq PME a inauguréà Plouénan une bio-raffineried'algues. « Olmix », nouvelle usineprésentée comme une premièremondiale, est destinée autraitement des algues dans le cadredu projet « Ulvans » (du nom de lamolécule présente dans l'algueverte) qui vise à créer une nouvellefilière de valorisation des algues enBretagne, depuis la récolte jusqu'àleur transformation en produitsinnovants pour les secteurs de lanutrition et de la santé animale etvégétale. Il s'agit ainsi par exemplede développer de nouveaux produitspour le secteur de la santé animaleen remplaçant les moléculeschimiques par des molécules bio-sourcées bénéfiques, notammentpour le développement desdéfenses animales. Ou encore deremplacer les protéines animalesutilisées dans ('alimentationanimale et l'élevage aquacole ou desubstituer certains produitsphytosanitaires et engrais par desproduits naturels issus des algues.Il faut dire qu'en Bretagne, il y a dequoi faire : la région abrite 750espèces d'algues et un vivier de500 DOO à un million de tonnes.

http://www.worldpoultry.net/Layers/Nutrition/2013/9/Olmix-consortium-opens-first-algae-plant-in-Brittany-1360166W/

11 septembre 2013 Quotidien

Olmix consortium opens first algae plant in

Brittany

On the eve of SPACE 2013, feed additives manufacturer Olmix has opened the first ever algae

biorefinery plant near the commune of Plouénan, in northern Brittany, France.

The official opening was conducted last Monday. Over 150 attendees from all over the world

attended a special four-day inauguration programme, between 8 and 11 September, which

combined presentations and lectures as well as leisure elements.

The plant has been constructed by Olmix and four other industrial partners from Brittany in a

consortium named Ulvans – an acronym for ‘Ulves Valorisation Nutrition Santé’. It also

includes two French research centres, the University of South Brittany and CNRS of

Mulhouse.

Olmix focus on algae from seaweeds as they provide a rich source of nutrients, also very

useful in pig and poultry production. Algae are rich sources of minerals, polysaccharides and

proteins.

The company points to the fact that in recent years an increasing number of publications have

demonstrated the relevance of seaweeds in numerous biological mechanisms, par¬ticularly in

the immune response. In many cases, the company continues, the role of the sulfated

polysaccharides in the interaction has been demonstrated, as well as the importance of the

sulfate groups.

The algal polysaccharides are recognised to influence the immune system by a vast number of

pathways.

Inside the biorefinery plant, precise steps are followed to ensure all ingredients are extracted

from the algae. Numbers correspond to the image.

1. Harvesting algae - Collection from boat, collection in shallow water from the beach.

2. Satellite tracking sheets of seaweed - Facilitates the geolocation for collection from boat.

3. Pre-processing the algae - Washing, grinding.

http://www.worldpoultry.net/Layers/Nutrition/2013/9/Olmix-consortium-opens-first-algae-plant-in-Brittany-1360166W/


4. Extraction of active molecules - Enzymatic hydrolysis for the release of active ingredients

from seaweed without solvent (first molecules for animal and vegetal health), centrifugation

(purification), drying.

5. Clay extraction - Second essential natural product: Montmorillon’s clay recognised for its

quality and stability.

6. Pre-processing the clay - Crushing, drying, grinding ball and dynamic selection to obtain

superfine clay and optimise the interaction with algae but also the action in the digestive tract.

7. Formulations based on natural products for animal and plant health and nutrition: Amadéite:

Incorporation of seaweed extract in the interlayer space of the clay to develop new active

ingredients in parallel to a research laboratory with the beneficial properties of algae

(antiviral, anti-inflammatory, anti-cancer)

8. Finished products for different markets: Melspring (vegetable crops in greenhouses and

orchards); PRP (open field cultures); Olmix and Amadéite (animal nutrition, hygiene and

health)

9. Aquaculture - Replacement of fish protein with sustainable solutions such as algae.

10. Applications - Exportations

http://www.pigprogress.net/Growing-Finishing/Nutrition/2013/9/Olmix-consortium-opens-first-algae-plant-in-Brittany-1360106W/?cmpid=SOC|Twitter|PigProgress


Olmix consortium opens first algae plant in

Brittany

On the eve of SPACE 2013, feed additives manufacturer Olmix has opened the first ever algae

biorefinery plant near the commune of Plouénan, in northern Brittany, France.

The official opening was conducted last Monday. Over 150 attendees from all over the world

attended a special four-day inauguration programme, between 8 and 11 September, which

combined presentations and lectures as well as leisure elements.

The plant has been constructed by Olmix and four other industrial partners from Brittany in a

consortium named Ulvans – an acronym for ‘Ulves Valorisation Nutrition Santé’. It also

includes two French research centres, the University of South Brittany and CNRS of

Mulhouse.

Olmix focus on algae from seaweeds as they provide a rich source of nutrients, also very

useful in pig and poultry production. Algae are rich sources of minerals, polysaccharides and

proteins.

The company points to the fact that in recent years an increasing number of publications have

demonstrated the relevance of seaweeds in numerous biological mechanisms, par¬ticularly in

the immune response. In many cases, the company continues, the role of the sulfated

polysaccharides in the interaction has been demonstrated, as well as the importance of the

sulfate groups.

The algal polysaccharides are recognised to influence the immune system by a vast number of

pathways.

Inside the biorefinery plant, precise steps are followed to ensure all ingredients are extracted

from the algae. Numbers correspond to the image.

1. Harvesting algae - Collection from boat, collection in shallow water from the beach.

2. Satellite tracking sheets of seaweed - Facilitates the geolocation for collection from boat.

3. Pre-processing the algae - Washing, grinding.

http://www.pigprogress.net/Growing-Finishing/Nutrition/2013/9/Olmix-consortium-opens-first-algae-plant-in-Brittany-1360106W/?cmpid=SOC|Twitter|PigProgress


4. Extraction of active molecules - Enzymatic hydrolysis for the release of active ingredients

from seaweed without solvent (first molecules for animal and vegetal health), centrifugation

(purification), drying.

5. Clay extraction - Second essential natural product: Montmorillon’s clay recognised for its

quality and stability.

6. Pre-processing the clay - Crushing, drying, grinding ball and dynamic selection to obtain

superfine clay and optimise the interaction with algae but also the action in the digestive tract.

7. Formulations based on natural products for animal and plant health and nutrition: Amadéite:

Incorporation of seaweed extract in the interlayer space of the clay to develop new active

ingredients in parallel to a research laboratory with the beneficial properties of algae

(antiviral, anti-inflammatory, anti-cancer)

8. Finished products for different markets: Melspring (vegetable crops in greenhouses and

orchards); PRP (open field cultures); Olmix and Amadéite (animal nutrition, hygiene and

health)

9. Aquaculture - Replacement of fish protein with sustainable solutions such as algae.

10. Applications - Exportations

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LE JOURNAL DES ENTREPRISES EDITION MORBIHAN1 ALLEE BACO BP 7320744032 NANTES CEDEX 1 - 08 10 50 03 01

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•LE BILLET

La mer est pleinede ressources

Avec 700 km de façades maritimes, leMorbihan surfe sur des courants por-teurs en matière de tourisme, l'un deses deux moteurs économiques avec l'a-groalimentaire. Ce mois-ci votre jour-nal met en lumière deux ambitieux pro-jets : ceux d'Ulvans avec Olmix commechef de file et celui d'Ephyla. Ces déve-

loppements sont liés à la mer et ils n'ont rien de lapêche miraculeuse. Les carapaces de crustacés bre-tons viennent donner naissance à un shampoing ditintelligent et les algues, même vertes, se révèlent êtrede précieux compléments nutritionnels pour leshumains comme pour les animaux. La mer façonne leterritoire et son économie. Mais rien de tout cela neserait possible sans innovations, sans paris un peu fousde chefs d'entreprise. Les aventures d'Ephyla et d'Ul-vans sont sur de bons chemins. D'autres dirigeantssont aux prémices de développements d'avant-garde.Ces positionnements ne sont pas utopiques. Ils sont pro-metteurs à condition que ces précurseurs bénéficientdes soutiens administratifs et financiers suffisants. Lamer a de la ressource, donnons-lui des ressources.

Ségolène Mahiass.mahiasraiejournaldesentreprises.com (Twitter tâSMahias)

LE JOURNAL DES ENTREPRISES EDITION ILLE ET VILAINE1 ALLEE BACO BP 7320744032 NANTES CEDEX 1 - 08 10 50 03 01

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Eléments de recherche : ULVANS : groupement de 5 partenaires industriels bretons dont l'objectif est de créer une nouvelle filière de valorisationdes algues en Bretagne, toutes citations

Ulvans. Avenir prometteurpour les algues bretonnesEt si demain le problème des algues n'en était plus un ?Et si demain, la valorisation de l'ensemble des alguesbretonnes devenait une industrie florissante etgénératrice d'emplois ? Un an après son lancement, leprojet Ulvans affiche ses objectifs La filière devalorisation des algues, née autour d'un consortium de Hcinq PME bretonnes, prévoit de 300 à 500 emploisindirects et 150 M€ de chiffre d'affaires à l'horizon 2020.Aujourd'hui, les cinq engagées dans cette voie lancent unappel aux régions pour passer de la phased'expérimentation à l'industrialisation , le projet étantgourmand en soutiens financiers. La BPI apporte une aidede 10,7 M€ et les partenaires d'Ulvans quelque U M€pour un investissement total de 25 M€ Autre demande :l'accès à la ressource. Un soutien administratif fort lepermettra en mer ou sur les plages.Le chef de file de cette valorisation des algues est Olmix,groupe industriel de Bréhan (56 M€ de CA et 250salariés!, expert en valorisation de ressources naturellesvia des argiles et des algues. PRB Technologies (30 M€,190 salariés), fabricant d'engrais et d'amendements àBréhan, et Agnval, filiale de la Sica Samt-Pol-de-Léonsont les partenaires industriels de la première heure.L'UBS et le CNRS de Mulhouse sont présents sur le voletrecherche Enfin, depuis un an, le cluster deLoire-Atlantique Néopolia a rejoint l'aventure ll a permisla construction d'un bateau prototype pour la récolte Lespremiers résultats sont là : 50 emplois, des bateauxopérationnels, des productions et linauguration de lapremière bio-raffinerie de gaz d'Agnval, le 9 septembre, àPlouenan (29) où 5 M€ ont été investis Enfin, c'est aussià Brams, sur le site Algapolia (44) qu'Olmix va mettre aupoint une unité de conception de bateaux pour collecterdes algues. Cette unité permettra de traiter la ressourcequi atteint « entre 500.000 et un million de tonnes », selonHervé Demais, conseiller scientifique d'Olmix.

Ségolène Mahias

http://videos.tf1.fr/jt-20h/2013/les-algues-l-or-noir-de-la-bretagne-8263505.html

10 Septembre 2013 Quotidien

Les algues, l'or noir de la Bretagne

Economie - 2min 13s - à 20h35

Ces végétaux envahissants pourraient devenir l'or noir de la Bretagne. Leurs nombreuses

vertus intéressent de plus en plus d'industriels, des cosmétiques à l'alimentation.

http://bretagne.france3.fr/2013/09/10/inauguration-d-une-premiere-bio-raffinerie-d-algues-en-bretagne-315339.html


Inauguration d'une première bio-raffinerie d'algues en Bretagne

Un consortium de cinq PME bretonnes a inauguré lundi à Plouénan (Finistère) une bio-raffinerie d'algues, donnant le coup d'envoi à l'industrialisation d'une nouvelle filière de valorisation de ces végétaux.

La nouvelle usine, inaugurée en présence de quelque 350 personnes et présentée comme une première mondiale, est destinée au traitement des algues dans le cadre du projet Ulvans. Celui-ci vise à créer une nouvelle filière de valorisation des algues en Bretagne, depuis la récolte jusqu'à leur transformation en produits innovants pour les secteurs de la nutrition et de la santé animale et végétale. Il s'agit ainsi par exemple de développer de nouveaux produits pour le secteur de la santé animale en substituant les molécules chimiques par des molécules bio-sourcées bénéfiques, notamment pour le développement des défenses animales. Ou encore de remplacer les protéines animales utilisées dans l'alimentation animale et l'élevage aquacole ou de substituer certains produits phytosanitaires et engrais par des produits naturels issus des algues.

750 espèces d'algues

"Aujourd'hui, on démarre la phase industrielle", a lancé Hervé Balusson, PDG d'Olmix, cheville ouvrière du projet Ulvans devant une machine géante destinée à laver et trier les algues récoltées en mer. "Cette filière algues en Bretagne doit faire émerger toute une nouvelle économie", a-t-il estimé. "Aujourd'hui, on est les pionniers, avec une avance technologique qu'il faut garder", a-t-il ajouté. La France importe plus de 50.000 tonnes d'algues par an et en produit 70.000. En Bretagne, on trouve 750 espèces d'algues et un vivier de 500.000 à un million de tonnes. L'objectif d' Ulvans en 2020 est de créer 300 à 500 emplois directs avec un chiffre d'affaires annuel de 150 millions d'euros. "Ulvans" est le nom de la molécule présente dans l'algue verte (ou laitue de mer). Le projet Ulvans regroupe cinq PME associées à deux centres de recherche. Il bénéficie de 10,7 millions d'euros de fonds publics, dont 4 millions de subventions

pour un investissement total de 25 millions d'euros. Sylvaine Salliou

http://www.olmix.com/fr/green-tech/projet-ulvans

http://www.pole-mer-bretagne.com/ulvans-valoriser-les-algues-vertes-pour-la-nutrition-et-la-sante-animale.php

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La première bio-raffinerie d'algues est à PlouénanC'est une première mondiale. La bio-raffinerie d'algues de Plouénan (Finistère) a été inaugurée, lundi.Cette installation fabrique des produits dérivés pour les animaux.

Quel est ce projet ?L idée remonte a environ trois ansUn process sur le vegetal intéressaitdéjà des industriels locaux « Pourne pas voir ses applications partirà l'étranger, la Sica de Saint-Pol-de-Léon, intéressée, s'est investie pourcréer de l'emploi sur le territoire »rappelle Jean François Jacob, secretaire general de la Sica (Societe d in-térêt collectif agricole). De plus, unefriche industrielle avec 10 DOO m2 debâtiment couverts était disponible aPlouénan, à une quinzaine de kilometres du port de Roscoff

Cela ne concerne que les alguesvertes ?Si cest une des solutions pour sedébarrasser des fameuses alguesvertes, la bio raffinerie de Plouenan exploite les algues brunes etrouges Chacune d'elles a ses caractenstiques « Nous travaillonsl'algue fraîche que nous allons pê-cher dans son milieu naturel pourconserver le maximum de ses qua-lites en matière de sels mineraux,de protéines ou de sucres. Et nonl'algue échouée sur l'estran qui estdégradée et demande trop de tra-vail de nettoyage pour enlever lesable ou autres objets polluants »,précise François Gallissot, chargé demission dans le consortium Ulvansqui exploite la bio-raffinerie. Seulescinq ou six algues sont exploitées surles quelque six cents variétes recen-sées sur l'estran de Roscoff, le plusriche au monde dans ce domaine.

Que deviennent ces algues ?Poui que l'algue garde toute sa ri-chesse, le process doit se travaillerdans la journee. L'algue possèdeune quinzaine de principes actifs. « Nos recherches s'oriententvers l'alimentation animale pourles poulets, les porcelets ou lespoissons de pisciculture. Quant à

Dans une ambiance de show a I américaine en ce jour d'inauguration, Franço's Gallissot, charge de mission dansle consortium Ulvams, détaille /es différentes etapes de transformation des algues

l'alimentation humaine, elle fait par-tie de nos études de laboratoire.C'est une de nos volontés », pour-suit François Gallissot

Des recherches sur les surplusagricoles ?Pour Jean-François Jacob, c'estmême une des priorités « Depuistrois ans, nous travaillons avecnotre équipe de chercheurs-doc-teurs sur les dérivés que pourraientnous apporter artichauts, brocolisou tomates... Globalement, tousles légumes produits par la Sica.Nous sommes sur une stratégie a

long terme. Dès l'an prochain onaura une ligne de traitement de l'ar-tichaut, ici sur le site » Une façond eviter de jeter la surproduction le-gumiere

La bio-raffinerie en chiffresLinvestissement de lancement s af-fiche de 3 a 4 millions d'euros. « Àterme, on devrait avoismer les15 millions avec des retombéesnon négligeables pour l'écono-mie régionale », annonce Jean-François Jacob Côte humain, la recherche s'effectue sur place dansles laboratoires occupes par cinq

chercheurs-docteurs qui collaborentavec l'unité du Centre national de larecherche scientifique (CNRS) ba-sée a la station biologique marinede Roscoff reconnue mondialementpour ses travaux sur les algues Aujourd'hui dix-sept personnes sonta la production avec un traitementde 20 tonnes/jour <• Nous sommesen phase de montee en puissancequi permettra de travailler 100tonnes/jour en 2015 et d'accueillirune centaine de salariés », pre-voit le secrétaire general de la Sica

Gilles ALLIAUME.

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227a853158305d03627740c4f805a5502f654234510f381OLMIX9608147300505/MHL/OTO/2


LES ALGUES :UNE RICHESSE !

Hier, la bio-raffinerie de Plouénan a été inaugurée. Des algues brunes, rouges et vertes y seront condition-nées. Cette inauguration est le symbole d'une nouvelle étape dans la mise en place d'une filière de valori-sation des algues en Bretagne. Et les pionniers veulent garder leur avance.

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Algues. « Première mondiale » à PlouénanHier,l'inaugurationde l'usinede bio-raffinaged'algues a étéréalisée devantplusieurscentainesde clientspotentiels.« Premièremondiale », selonle P-DG d'Olmix,d'ici 20U-2015,cent tonnesd'algues y serontconditionnéespar jour.Le charge dè misson divans,François Galissot, dans la zonede séchage des algues.L'Algue, le nouvel or venu de lamer ? La question a le mérited'être traitée. Depuis un an,le projet Ulvans, porté par cinqpartenaires industriels et deuxcentres de recherche, travaille lar-gement sur la question.

Unique au mondeL'usine de bio-raffinage d'alguesinaugurée hier, à Plouénan, en

est le deuxième symbole. Her-vé Balusson, le P-DG d'Olmixraconte : « Je ne connais pasd'autres raffineries de ce typedans le monde ».Les pionniers espèrent bien pou-voir tirer profit dè leur avance etaussi en faire bénéficier le territoi-re breton. L'objectif : une nouvel-le filière avec, à la clé, de nom-breuses créations d'emplois.Pour l'instant, 25 personnes ontété recrutées pour faire tournerle site de Plouénan mais le dou-blement des effectifs est envisa-gé dans les deux ans à venir.Pour lancer la machine, le consor-tium a pensé grand. Hier, quel-que 400 clients potentiels dumonde entier étaient présentspour découvrir les activités, lan-cées par la nouvelle filière.

À l'intérieur des 12.000 m2

de locaux, réindustrialisés par undes partenaires du projet, la filia-le de la Sica, Agrival, de nombreu-ses machines tournent déjà. Unedes étapes essentielles est le lava-ge. Ici, les machines servaient,jusque-là, au traitement et à lavalorisation de principes actifs,contenus dans les légumes. Ellesnettoient, aujourd'hui, les algues

qui y sont désensablées.

Pas que des algues vertesSur le site, des algues vertes sontconditionnées mais pas seule-ment. Algues rouges et brunes,récoltées sur la côte nord de laBretagne, sont aussi au cœur del'activité. Et chacune d'entre ellesbénéficie d'un process particulierpour isoler la molécule ou extrai-re le « jus », selon le produitfinal envisagé.Par exemple, les algues rougessont intéressantes de par lessucres qui composent leur paroiet pour leur apport en lipides.Les algues vertes se développent,à la fois, en eau douce et en eaude mer. Il en existe plusieursespèces. L'Ulva Lactuda est unesource de magnésium et de cal-cium.

Plouénan, une placestratégique ?Plusieurs opérations de condition-nement des algues ont lieu danscette infrastructure, gérée parAgrival.Une fois conditionnées, lesalgues sont surgelées et transpor-tées vers le site de Bréhan (56),où l'entreprise Olmix les utilisecomme matière première dans lacomposition de différents pro-duits.Le conditionnement des alguesreprésente un intérêt important,puisqu'elle représente une alter-native dans la composition desproduits de l'alimentation anima-le, par exemple.Le choix de Plouénan est aussistratégique : à deux pas de lacôte et de la station biologiquede Roscoff qui travaille sur lesalgues, justement.Vingt tonnes d'algues sont,aujourd'hui, conditionnéespar jour à Plouénan. L'objectifétant de 100 tonnes quotidien-nes d'ici à deux ans. L'investisse-ment sur le site s'élève à cinq mil-lions d'euros.

Sterenn Duigou

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Des projets aussi pour les légumes et les fruitsL'usine de bio-raffinage desalgues de Plouénan est située surl'ancien site de la Compagnie bre-tonne de l'artichaut (CEA). Agri-val, devenue filiale de la Sica deSaint-Pol-de-Léon en 2010, a ététransférée sur ce site.« Notre objectif est bien de restersur place et de créer de l'emploiau niveau local », assure Jean-François Jacob, président d'Agri-val et secrétaire général dela Sica. Avec le lancement du pro-jet Ulvans, ce sont 25 emploisqui ont été créés pour l'accompa-gner.

Des eaux végétalesDepuis 2010, plusieurs projetssont portés par Agrival sur lesite. Au-delà des algues, il y ad'autres d'activités : « Nous tra-vaillons déjà avec les légumes.

Jean-François Jacob, président d'Agnval, était présent, hier, à l'inaugurationde l'usine de bio-raffinage d'algues, à Plouénan.

Nous avons réalisé des tests pen-dant trois ans », explique-t-il.Des process sont aussi suivispour extraire les principes actifset valoriser les coproduits végé-taux, issus de légumes, de fleursou de fruits.« L'idée n'est pas nouvelle,reprend-il. Déjà, le Saint-politainJean-Paul Chapalain (créateurd'Agrival) avait trouvé une solu-tion, en lançant la fabrication debarquettes à base de fibres d'arti-chaut ».Par exemple, aujourd'hui, lespépins de certains légumes oufruits sont dans la compositiond'huiles essentielles. Des eauxvégétales de légumes et defleurs, à destination de la cosmé-tique, ont été commercialisées,cette année, par des firmes cos-métiques.

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Bio-raffinerie. La filière algues s'enracineInaugurée hier, labio-raffineried'algues dePlouénan (29)marque unenouvelle étape dansla création d'unefilière devalorisation desalgues.

François Galissot charge de mission Ulvans a présenter les étapes de condi-tionnement des algues.

« Nous en sommes à la préhistoi-re de la filière algues », lanceHervé Balusson, P-dg d'Olmix.(Le Télégramme 30 août). Et cet-te perspective a, sans doute, dequoi réjouir les cinq partenairesindustriels, membres du consor-tium porteur du projet de valori-sation des algues nomméUlvans.Lancé, il y a un an, son objectifest ambitieux : développer une

filière de valorisation des alguesvertes, rouges et brunes, de larécolte jusqu'à la transformationen nouveaux produits. Inscritdans un programme d'innova-tion stratégique industrielle, ceprojet est soutenu financière-ment par la Banque publiqued'investissement, à hauteur de10,7 MC, soit 4 M€ de subven-tions et 6, 7 MC sous formesd'avances. Le projet dans son

ensemble est estimé à 25 MC.

Conditionnementet stockageL'inauguration de l'usine de bio-raffinage d'algues, qui se situedans un ancien site légumier, aeu lieu à Plouénan, hier. C'est iciqu'Agrival, une filiale de la Sicade Saint-Pol-de-Léon, a entreprisdes travaux de reconversion dusite, mis à disposition du consor-

à Plouénantium. Les algues récoltées sur lacôte nord de la région y sontconditionnées. Elles pourrontégalement être stockées, dansles 12.000 m2 de locaux.

Remplacerles protéines animalesLavage, extraction, pressage,séchage, les algues sont condi-tionnées ici, selon différents pro-cess. Ensuite cette matière pre-mière est envoyée sur le site d'OI-mix à Bréhan (56) où elle estvalorisée. Destination : les protéi-nes animales dans l'alimentationanimale et l'élevage aquacole, lasubstitution des molécules pourle développement des défensesimmunitaires ou encore dans cer-tains engrais.« Actuellement, à Plouénan,nous tournons à 20 tonnes parjour. L'objectif étant de pouvoirconditionner 100 tonnes parjourd'ici 2014-2015», préciseFrançois Galissot, chargé dè mis-sion sur le projet Ulvans.Cela permettra de valider lestechniques et de développer desproduits sur un marché interna-tional.

Sterenn Duigou

http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=31384&utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter&utm_term=bretagne+breizh+brittany&utm_content=news


Inauguration en Bretagne de la 1ère bioraffinerie d'algues au monde Plouénan - Une usine de raffinage d'algues, la première au monde de ce type, a été inaugurée hier à Plouénan. De nombreuses délégations étrangères en particulier de Russie et de la Chine dont un représentant de la banque de Chine, des clients mais aussi des scientifiques avaient fait le déplacement. Pas moins de 40 nationalités étaient représentées et des traductions simultanées étaient conduites dans six langues différentes. Pour quelques heures, ce petit village du Finistère, devint le centre mondial de l'industrie des algues.

Cette usine est l'aboutissement du projet Ulvans. Un projet porté par cinq partenaires industriels, Olmix, PRP Technologie, Melspring, Agrival et Amadéite et deux centres de recherche [Voir ABP 31334] dont la station marine de Roscoff.

C'est peut-être la naissance d'une nouvelle industrie en Bretagne, en tous cas, c'est ce que crois Hervé Balusson, le P-DG d'Olmix. Un groupe qui rassemble 6 ou 7 entreprises installées sur 5 continents et présents dans 60 pays.

http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=31384&utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter&utm_term=bretagne+breizh+brittany&utm_content=news


«On est à la préhistoire de la filière algue bretonne [...] on a tout pour réussir» a déclaré Hervé Balusson qui mise sur plusieurs atouts : 1) une qualité d'algue bretonne unique due au brassage des marées et des courants, une qualité déjà connue de par le monde. 2) une diversité exceptionnelle : 700 espèces d'algues répandues sur le plateau continental au large des côtes bretonnes. 3) la présence de 1700 chercheurs en Bretagne qui assurent des avancées scientifiques et technologiques dans ce domaine. «On a aussi la connaissance» ajoute l'entrepreneur breton.

Pour l'instant, 25 personnes ont été recrutées pour faire tourner le site de 12.000 m² de Plouénan. Le doublement des effectifs est envisagé dans les deux ans à venir. Des centaines de clients potentiels du monde entier étaient présents hier pour l'inauguration et découvrir les procédés de lavage, de séchage, de fabrication de paillettes ou de farines. D'ici quelques temps, l'usine pourra transformer 100 tonnes d'algues par jour.

L'élevage d'algues est prévu afin de ménager les ressources et concevoir dès le début une filière durable qui respectera l'environnement marin dont la biomasse et la diversité dépasse largement tout ce qui existe sur la terre ferme. C'est cette biomasse marine, naturelle et d'élevage, qui assurerait dans un futur pas si lointain, les besoins nutritionnels de l'humanité. ■

Philippe Argouarch

http://www.francebleu.fr/infos/algues-vertes/premiere-mondiale-une-bio-raffinerie-pour-transformer-les-algues-vertes-et-les-autres-829622


Première mondiale : une bio-raffinerie pour

transformer les algues vertes...et les autres !

Cette usine située à Plouénan, près de St Pol de Léon, transforme les algues en produits

dérivés pour la nutrition animale.

http://www.letregor.fr/2013/09/09/la-premiere-bio-raffinerie-inauguree/#treagir


A LA UNE : UNE RAFFINERIE D’ALGUES DANS LE FINISTERE : UNE PREMIERE MONDIALE !

[29 - 56] Derrière le nom de code Ulvans se cache un projet visant à créer une filière de valorisation

des algues, depuis la récolte jusqu’à la transformation en produits innovants destinés à la nutrition et

la santé animale, et la fertilité des sols.

Le projet Ulvans (Ulves Valorisation Nutrition Santé) renvoie au nom de la molécule présente dans

l’algue verte. Présenté comme unique en son genre au niveau mondial, ce projet vient de franchir une

étape décisive avec l’inauguration lundi 9 septembre à Plouénan d’une raffinerie d’algues qui marque

le démarrage de la phase industrielle d’un programme lancé il y a un an à l’initiative de la société

morbihannaise Olmix, spécialiste des solutions naturelles pour la nutrition et la santé animale et

végétale. Autour de ce chef de file, quatre autres PME bretonnes : PRP (fertilisants naturels),

Melspring (éliciteurs naturels), Amadéite (santé animale) et Agrival (valorisation des coproduits

végétaux par stabilisation et extraction de molécules d’intérêt). Ces entreprises sont soutenues par

deux centres de recherche – l’Université de Bretagne-Sud et une unité du CNRS de Mulhouse – et

leur projet est financièrement appuyé par Oséo (Bpifrance) à travers le programme ISI (Innovation

Stratégique Industrielle). Le projet bénéficie de 10,7 millions € de fonds publics, dont 4 millions € de

subventions, pour un investissement total de 25 millions €. En termes de retombées économiques,

Ulvans ambitionne de créer 300 à 500 emplois directs et de générer un CA annuel de 150 millions €

d’ici 2020.


http://www.melspring.com/melspring/

http://www.amadeite.com/fr/Francais/Amadeite/entreprise-biotechnologie-marine.html

http://www.agrival-extract.com/

AGENCE FRANCE PRESSE MONDIALES11/15 PLACE DE LA BOURSE75061 PARIS CEDEX 02 - 01 40 41 46 46

09 SEPT 13Quotidien Paris


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09/09/2013 19:23:00

Inauguration d'une première bio-raffinerie d'algues enBretagne

PLOUENAN (France / Finistère), 09 sept 2013 (AFP) - Un consortium de cinq PMEbretonnes a inauguré lundi à Plouénan (Finistère) une bio-raffinerie d'algues donnant le coupd'envoi à l'industrialisation d'une nouvelle filière de valorisation de ces végétaux, a constatéune journaliste de l'AFP.

La nouvelle usine, inaugurée en présence de quelque 350 personnes et présentéecomme une première mondiale, est destinée au traitement des algues dans le cadre duprojet UI vans.

Celui-ci vise à créer une nouvelle filière de valorisation des algues en Bretagne,depuis la récolte jusqu'à leur transformation en produits innovants pour les secteurs de lanutrition et de la santé animale et végétale.

II s'agit ainsi par exemple de développer de nouveaux produits pour le secteur dela santé animale en remplaçant les molécules chimiques par des molécules bio-sourcéesbénéfiques, notamment pour le développement des défenses animales.

Ou encore de remplacer les protéines animales utilisées dans l'alimentationanimale et l'élevage aquacole ou de substituer certains produits phytosanitaires et engraispar des produits naturels issus des algues.

"Aujourd'hui, on démarre la phase industrielle", a lancé Hervé Balusson, PDGd'Olmix, cheville ouvrière du projet Ulvans devant une machine géante destinée à laver ettrier les algues récoltées en mer.

"Cette filière algues en Bretagne doit faire émerger toute une nouvelle économie",a-t-il estimé. "Aujourd'hui, on est les pionniers, avec une avance technologique qu'il fautgarder", a-t-il ajouté.

La France importe plus de 50.000 tonnes d'algues par an et en produit 70.000.En Bretagne, on trouve 750 espèces d'algues et un vivier de 500.000 à un million

de tonnes. L'objectif d' Ulvans en 2020 est de créer 300 à 500 emplois directs avec unchiffre d'affaires annuel de 150 millions d'euros.

"Ulvans" est le nom de la molécule présente dans l'algue verte (ou laitue de mer).Le projet Ulvans regroupe cinq PME associées à deux centres de recherche. II bénéficie de10,7 millions d'euros de fonds publics, dont 4 millions de subventions pour uninvestissement total de 25 millions d'euros.

sf/gvy/DS

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09/09/2013 19:25:00

Inauguration d'une première bio-raffinerie d'algues enBretagne

PLOUENAN (France / Finistère), 09 sept 2013 (AFP) - Un consortium de cinq PMEbretonnes a inauguré lundi à Plouénan (Finistère) une bio-raffinerie d'algues, donnant lecoup d'envoi à l'industrialisation d'une nouvelle filière de valorisation de ces végétaux.

La nouvelle usine, inaugurée en présence de quelque 350 personnes et présentéecomme une première mondiale, est destinée au traitement des algues dans le cadre duprojet UI vans.

Celui-ci vise à créer une nouvelle filière de valorisation des algues en Bretagne,depuis la récolte jusqu'à leur transformation en produits innovants pour les secteurs de lanutrition et de la santé animale et végétale.

II s'agit ainsi par exemple de développer de nouveaux produits pour le secteur dela santé animale en substituant les molécules chimiques par des molécules bio-sourcéesbénéfiques, notamment pour le développement des défenses animales.

Ou encore de remplacer les protéines animales utilisées dans l'alimentationanimale et l'élevage aquacole ou de substituer certains produits phytosanitaires et engraispar des produits naturels issus des algues.

"Aujourd'hui, on démarre la phase industrielle", a lancé Hervé Balusson, PDGd'Olmix, cheville ouvrière du projet Ulvans devant une machine géante destinée à laver ettrier les algues récoltées en mer.

"Cette filière algues en Bretagne doit faire émerger toute une nouvelle économie",a-t-il estimé. "Aujourd'hui, on est les pionniers, avec une avance technologique qu'il fautgarder", a-t-il ajouté.

La France importe plus de 50.000 tonnes d'algues par an et en produit 70.000.En Bretagne, on trouve 750 espèces d'algues et un vivier de 500.000 à un million

de tonnes. L'objectif d' Ulvans en 2020 est de créer 300 à 500 emplois directs avec unchiffre d'affaires annuel de 150 millions d'euros.

"Ulvans" est le nom de la molécule présente dans l'algue verte (ou laitue de mer).Le projet Ulvans regroupe cinq PME associées à deux centres de recherche. II bénéficie de10,7 millions d'euros de fonds publics, dont 4 millions de subventions pour uninvestissement total de 25 millions d'euros.

sf/gvy/cj

http://www.letregor.fr/2013/09/09/la-premiere-bio-raffinerie-inauguree/#treagir


La première bio raffinerie inaugurée

Les algues vertes sont transformées dans l'usine de Plouénan

Transformer les algues pour en séparer les molécules riches et les valoriser dans des produits

de bien être animal ou dans le végétal. Telle est l’ambition de la première bio raffinerie

inaugurée, lundi à Plouénan. Olmix, spécialiste du traitement des algues, et la Sica de Saint-

Pol de Léon ont mis leur savoir faire en commun pour valoriser les algues. Mais les élus

trégorrois restent très dubitatifs. Les responsables de la société Olmix veulent, eux, prouver

qu’ils ont une solution pour les algues vertes et les autres et mettre en place en Bretagne une

vraie filière.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=EB18LOoapMY&feature=youtu.be[/youtube]

Dubi

Infos> France


La 1e bio-raffinerie d'algues en Bretagne

Un consortium de cinq PME bretonnes a inauguré lundi à Plouénan, dans le Finistère, une bio-raffinerie d'algues, donnant le coup d'envoi à l'industrialisation d'une nouvelle filière de valorisation de ces végétaux. La nouvelle usine, inaugurée en présence de quelque 350 personnes et présentée comme une première mondiale, est destinée au traitement des algues dans le cadre du projet Ulvans.Celui-ci vise à créer une nouvelle filière de valorisation des algues en Bretagne, depuis la récolte jusqu'à leur transformation en produits innovants pour les secteurs de la nutrition et de la santé animale et végétale. Il s'agit ainsi par exemple de développer de nouveaux produits pour le secteur de la santé animale en substituant les molécules chimiques par des molécules bio-sourcées bénéfiques, notamment pour le développement des défenses animales. Ou encore de remplacer les protéines animales utilisées dans l'alimentation animale et l'élevage aquacole ou de substituer certains produits phytosanitaires et engrais par des produits naturels issus des algues. "Aujourd'hui, on démarre la phase industrielle", a lancé Hervé Balusson, PDG d'Olmix, cheville ouvrière du projet Ulvans devant une machine géante destinée à laver et trier les algues récoltées en mer. "Cette filière algues en Bretagne doit faire émerger toute une nouvelle économie", a-t-il estimé. "Aujourd'hui, on est les pionniers, avec une avance technologique qu'il faut garder", a-t-il ajouté. La France importe plus de 50.000 tonnes d'algues par an et en produit 70.000. En Bretagne, on trouve 750 espèces d'algues et un vivier de 500.000 à un million de tonnes. L'objectif d' Ulvans en 2020 est de créer 300 à 500 emplois directs avec un chiffre d'affaires annuel de 150 millions d'euros. "Ulvans" est le nom de la molécule présente dans l'algue verte (ou laitue de mer). Le projet Ulvans regroupe cinq PME associées à deux centres de recherche. Il bénéficie de 10,7 millions d'euros de fonds publics, dont 4 millions de subventions pour un investissement total de 25 millions d'euros.

AGRA PRESSE HEBDO84 boulevard de S?bastopol75003 Paris - 01 42 74 28 00

09 SEPT 13²Hebdomadaire


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Recherche & Développement

Un consortium breton présente le projetUlvans de valorisation des alguesLancé depuis un an, le projet de cinq PME bretonnes sur ('exploitation des algues a été présente le 29 août.Ulvans vise à mettre en place une nouvelle filière complète de valorisation dans la nutrition et la santé végé-tale et animale, la fertilité des sols, à développer de nouveaux matériaux et à ouvrir des marchés à l'expert.

U N consortium de cinq PME bretonnes a présente, le 29 août à Rennes, Ulvans, un projetd'exploitation des algues, visant la nutrition et la santé végétale et animale en priorité,mais aussi la fertilité des sols. L'ambition d'Ulvans, lancé depuis un an, est de valoriser

les algues, du ramassage à la transformation, en produits novateurs d'origine naturelle utilisablesdans le monde entier. Ce projet sur quatre ans qui a le soutien de la Banque publique d'investissement(BPI) « ouvre de nouveaux marchés à l'export et offre à la région des perspectives de développementet de réindustrialisation très importantes », a expliqué, lors d'une conférence de presse à RennesHervé Balusson, p.-d.g. du groupe de chimie verte Olmix, cheville ouvrière du projet Ulvans. Fortde son expérience dans la valorisation des algues et de résultats probants dans la nutrition animale,le spécialiste des solutions naturelles pour la nutrition et la santé animale et végétale s'est engagédans ce nouveau programme de R&D collaboratif.

Un train d'avance sur le plan international

« On a la connaissance, nous sommes en avance au plan mondial, il ne faut pas perdre cetteavance. C'est un marché de 100 milliards d'euros dans le monde. Si on en a I %, ça sera déjàpas mal », a estimé le p.-d.g., dont la société est déjà présente dans une soixantaine de pays, par-ticulièrement en Asie. Ulvans s'est traduit pour le moment par la création d'une cinquantained'emplois, l'inauguration début septembre de la « première bio-raffinerie d'algues » (pour uninvestissement de 5 millions d'euros) ainsi que la « réalisation de productions pilotes pour unevalorisation en 2014 ». Par ailleurs, un prototype de bateau amphibie pour ramasser des alguesen mer a été conçu à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et devrait collecter dès cette année 2 500tonnes d'algues vertes, brunes et rouges sur les côtes. En Bretagne, on trouve 750 espèces d'algueset un vivier de 500 000 à I million de tonnes. L'objectif d'Ulvans en 2020 est de 300 à 500 emploisdirects et un CA annuel de 150 millions d'euros. Le projet regroupe cinq PME associées (Olmix,PRP, Melspring, Amadéite, Agrival) à deux centres de recherche (Université de Bretagne Sud,CNRS de Mulhouse). Il bénéficie de 10,7 millions d'euros de fonds publics, dont 4 millions desubventions.

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FLASH INFOS ECONOMIE EDITION BRETAGNE/PAYS DE LA LOIRE1 BIS RUE HURTEBISE BP 8020560202 COMPIEGNE CEDEX - 03 44 97 34 82

04 SEPT 13Quotidien


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44 / NAVAL: Alu Marine sort un bateau pour Ie projet Ulvans

La société ALU MARINE / T : 02.40.65.19.31 (siège à Couëron), spécialisée dans laconstruction de navires pour les professionnels, bateaux de plaisance et catamarans, vientde mettre au point un bateau démonstrateur dans le cadre du projet baptisé Ulvans, qui apour tâche de collecter des algues afin de créer une filière de valorisation. Ce projet a pourbut de collecter des algues qui seront ensuite transformées en produits innovants pour lanutrition et la santé animale, www.alumarine.fr

Flash info


Bretagne : inauguration de la première

bio-raffinerie d'algues vertes

La société Agrival, filiale de la Sica de Saint-Pol-de-Léon (Finistère),

a entrepris des travaux de réindustrialisation de son site de Plouénan

(Finistère). L'inauguration est prévue le 9 septembre. Elle y a investi 5

millions d'euros pour créer un outil de nettoyage et de

conditionnement des algues vertes récupérées dans l'eau grâce à un

nouveau bateau nommé Amadeus. Ce bateau mesure 12 mètres de

long et peut embarquer jusqu'à 5 tonnes d'algues vertes. A partir de la

matière obtenue chez Agrival, la société Olmix va procéder, à Bréhan

(Morbihan), à une hydrolyse enzymatique des algues afin de mettre au

point des nouveaux complexes actifs pour des applications dans la

santé, la nutrition animale et végétale.

E-LETTRE API4 rue des Olivettes, passage Douard44003 NANTES CEDEX 1 - 02 40 35 65 37

30 AOUT 13Quotidien


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Chimie : Divans nourrit de grandesambitions pour les alguesE-lrltre dpi du 3008/13

Bretagne - Lance depuis un an et labeille par le pôle mer Bretagne, leprojet Ulvans conduit par un consortium de cinq PME bretonnes s'esttraduit pour le moment par la création d'une cinquantaine d'emplois,l'inauguration début septembre de la « premiere bio-raffinerie d'algues »(pour un investissement de 5 M€) ainsi que la « réalisation de productionspilotes pour une valorisation en 2014 ». D'une duree de quatre ans, Ulvansa pour ambition de valonser les algues, du ramassage a la transformation,en produits novateurs d'origine naturelle utilisables dans le monde entierpour la nutrition et la sante animale, ainsi que pour la fertilité des sols (LaLettre Api du 13/06/2012).

Ne pas perdre l'avanceLe fabricant morbihannais d'additifs pour l'alimentation et la santé animaleOlmix en est la cheville ouvrière avec, à ses côtés, les sociétés Morgère(35) PKP technologies (56), Sica (29) et le groupe vétérinaire Cristal ainsique deux centres de recherche Le projet bénéficie de 10,7 M€ de fondspublics, dont 4 M€ de subventions « On a la connaissance, nous sommesen avance au plan mondial, il ne faut pas perdre cette avance. C'est unmarche de 100 Mds€ dans le monde Si on en a 1 %, ça sera déjà pasmal », estime Herve Balusson, PDG d'Olmix. Un prototype de bateauamphibie pour ramasser des algues en mer a éte conçu chez Alu marinea Coueron (44) et devrait collecter des cette annee 2 500 tonnes d'alguesvertes, brunes et rouges sur les côtes L'objectif d'Ulvans en 2020 est de300 a 500 emplois directs et un chiffre d'affaires annuel dè 150 M€. AvecAFP.

Autres articles sur. Chimio - Aqroalirm nfaire - Projets, etinvestissements - Innovation et recherche

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LA LETTRE ECONOMIQUE DE BRETAGNE NEWSLETTER15 RUE SAINT HELIER BP 6053335005 RENNES CEDEX - 02 99 85 50 20

30 AOUT 13Quotidien


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Le projet Divans se poursuit et se renforce.

Il estporté parla société morbihannaise Olmixavec la collaboration active notamment de la SICAde Saint-Pol-de-Léon. Il s'agit devaloriser les algues vertes. Ce projet est accompagné par une aide de 10,7 millions d'euros de la BPI, le dossier va nécessiter un total de25 millions d'euros d'investissements Déjà, va être inaugurée le 05 septembre prochain une bio-raffinerie d'algues à Plouénan (29). Ellea nécesssité 5 millions d'euros de travaux De plus, une gamme de produits nutraceutiques a été mis au point, elle est vendue sous lamarque Algo-Bio par Dim ix qui la fabrique dans son usine de Bréhan (56) D'ici à 2015, il est prévu par ulm ix le traitement de 15 DOOtonnes d'algues vertes à destination de la santé animale, en substitution des produits phytosanitaires... 300 &agrave ; 500 emploissupplémentaires seront créés pourune recette annuelle de 150 millions d'euros. Deuxmachines entéte créées pour le ramassage desalgues vertes, dim ix

P 3 & 8


Alimentation p120


84 boulevard de S?bastopol75003 Paris - 01 42 74 28 00

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Algues : un consortiumbreton présente Ulvans

• Un consortium de cinq PME bretonnes aprésente jeudi à Rennes, Ulvans, un projet devalorisation des algues, visant prioritairementla nutrition et la santé animales et végétales.L'ambition d'Ulvans, lancé depuis un an, estde valoriser les algues, du ramassage à la trans-formation, en produits novateurs d'originenaturelJe utilisables dans le monde entier pourla nutrition et la santé animale, ainsi que pourla fertilité des sols. Ce projet sur quatre ans quia le soutien de la BPI « ouvre de nouveauxmarchés à {'export et offre à la région des pers-pectives de développement et de réindustriali-sation très importante », a expliqué, lors d'uneconférence de presse à Rennes Hervé Balus-son PDG d'Olmix cheville ouvrière du nro-jet Ulvans. Ulvans s'est traduit pour le momentpar la création d'une cinquantaine d'emplois,l'inauguration de la « première bio-raffineried algue*, » (pour un investissement de 5 mil-lions d'euros) ainsi que la « réalisation de pro-am fions pilotes pour une v alonsation en 2014» Le projet Ulvans regroupe cinq PME asso-ciées à deux centres de recherche II bénéficiede 10 7 millions d'euros de fonds publics. 4

LE PETIT JOURNAL EDITION TARN ET GARONNEBP 38682003 MAUTONBAN CEDEX - 05 63 20 80 00

31 aout/01 sept 13Quotidien


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Algues : Un consortium breton présente Ulvans, un projet ambitieux de valorisation

Un consortium de cinq PME bretonnes aprésente jeudi à Rennes, Ulvans, un projetde valorisation des algues, visant prioritaire-ment la nutrition et la santé animale et vé-gétale.

L'ambition d'Ulvans, lancé depuis un an,est de valoriser les algues, du ramassage à latransformation, en produits novateurs d'ori-gine naturelle utilisables dans le monde en-tier pour la nutrition et la santé animale,ainsi que pour la fertilité des sols.

Ce projet sur quatre ans qui a le soutien dela BPI "ouvre de nouveaux marchés à l'exportet offre à la région des perspectives de déve-loppement et de réindustrialisation très im-portantes", a expliqué, lors d'une conférencede presse à Rennes Hervé Balusson, PDGd'Olmix, cheville ouvrière du projet Ulvans.

"On a la connaissance, nous sommes enavance au plan mondial, il ne faut pas perdrecette avance. C'est un marché de 100 mil-liards d'euros dans le monde. Si on en a 1%,ça sera déjà pas mal", a estimé M. Balusson

dont la société est déjà présente dans unesoixantaine de pays, particulièrement enAsie.

"Avec les algues, on peut substituer des pro-duits naturels à de produits chimiques, rem-placer les antibiotiques dans un élevage, parexemple, par des produits à base d'algues quiobtiennent de meilleurs résultats", a pour-suivi M. Balusson. De même, à partird'algues, dont certaines sont très riches enprotéines, on peut fabriquer un aliment quise substitue aux farines animales.

Ulvans s'est traduit pour le moment par lacréation d'une cinquantaine d'emplois,l'inauguration début septembre de la "pre-mière bio-raffinerie d'algues" (pour un in-vestissement de 5 millions d'euros) ainsi quela "réalisation de productions pilotes pourune valorisation en 2014".

Par ailleurs, un prototype de bateau amphi-bie pour ramasser des algues en mer a étéconçu à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) etdevrait collecter dès cette année 2.500

tonnes d'algues vertes, brunes et rouges surles côtes.

En Bretagne, on trouve 750 espècesd'algues et un vivier de 500.000 à I millionde tonnes. L'objectif d'Ulvans en 2020 est de300 à 500 emplois directs et un CA annuel de150M euros.

"Ulvans" est le nom de la molécule présentedans l'algue verte (ou laitue de mer). Le pro-jet Ulvans regroupe cinq PME associées àdeux centres de recherche. Il bénéficie de10,7 millions d'euros de fonds publics, dont4 millions de subventions.

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Morgat. Une barge va cueillir« l'or vert » mardi au port

Le port de Morgataccueille mardiune bargeà l'allurefuturiste.Sa mission :cueillir les alguesvertes avant leuréchouage, en vued'une valorisation.Cetteexpérimentationa déjà eu lieuen baie deDouarnenez.

L'expérimentation prévue mardi,à 17 h, devrait mettre en œuvreune barge de ce type.

Maire de Crozon et président dela communauté de communes,Daniel Moysan accueillait, mer-credi, une réunion pour caler lespréparatifs de cette opérationnécessitant notamment l'agré-ment des Affaires maritimes.Aux manettes de cette expéri-mentation, Ulvans, un consor-tium de cinq PME bretonnesmené par Agrival (Saint-Pol-de-Léon). Qui est parti d'un constatsimple.Quand elles échouent sur le riva-ge, les algues vertes sont unvrai poison. Mais récoltées dansla mer, elles portent en elles desvertus pouvant déboucher surun bel avenir industriel. Expur-gées du sable puis transforméesen concentré après évaporation,les algues peuvent, en effet,

"f.

être stockées et congelées engrosses quantités. Et de ceconcentré, on peut extraire desprincipes actifs utilisés ensuitedans dè nouveaux produits pourla santé, la cosmétique ou l'ali-mentation des animaux.

Un bateau pompeurEncore faut-il réussir à mettre lamain sur ce nouvel « or vert »,sans détruire la biodiversitémarine. C'est tout l'objet desexpérimentations en cours, quisont placées sous l'étroite sur-veillance des techniciens duParc marin d'Iroise.Après la plage de Sainte-Anne-la-Palud, en juin, ou celle deMoulin-Blanc il y a une semai-ne, c'est donc le port de Morgatqui accueillera, mardi soir, une

opération similaire, même si cet-te fois, la machine utilisée seradifférente. À Sainte-Anne-la-Palud, les algues se situaiententre deux eaux et étaient acces-sibles par le rivage, d'où l'utilisa-tion d'un engin agricole modi-fié.À Morgat, où un gisement a étérepéré dans le port, elles se trou-vent en profondeur, et il faudrasans doute recourir à un bateaupompeur.

Pourvu qu'elles restent !Une fois pompées, les alguesseront alors déversées directe-ment dans un bac puis transpor-tées dans la foulée vers Ploué-nan, chez Agrival, pour êtrelavées. Elles rejoindront ensuiteles laboratoires du consortium.

Reste une question : passé ceweek-end, le tapis d'algues ver-tes sera-t-il encore suffisam-ment étoffé pour mener à bienl'opération ? Le maire se veutconfiant. « On a actuellementun gisement qui ne bouge pasbeaucoup. Avec les coefficientsde marée qui descendent, ildevrait encore être là mardi ».Et Daniel Moysan de mesurerl'ironie de l'histoire. C'est bienla première fois, en effet, que lemaire d'une commune littoraleprie pour garder ses algues ver-tes durant le week-end. « Maissi ce type d'expérimentationpeut déboucher à terme sur unevraie filière, le jeu en vaut lachandelle, non » ?

Jean-Luc Padellec

31 AOUT 13Quotidien

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ALGUES VERTESLE PORT DE MORGATJOUERA LES COBAYESMardi prochain, une barge va cueillir un gisementd'algues vertes qui tapisse le fond du port de Mor-gat. Les ulves collectées seront directement déver-sées dans des bacs, qui rejoindront ensuite leslaboratoires d'un consortium de cinq PME, en vued'une valorisation.Ce chantier expérimental viendra aussi compléterles enseignements tirés d'une action similaire,menée en juin dernier, sur la plage de Sainte-Anne-la-Palud.

31 AOUT 13Quotidien

OJD : 130065


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Bio-raffinerieUn consortium de cinq PMEbretonnes a présente jeudi àRennes, Ulvans, un projet devalorisation des algues, visantprioritairement la nutrition et lasanté animale et végétale.L'ambition d'Ulvans, lancédepuis un an, est de valoriserles algues, du ramassage à latransformation, en produitsnovateurs d'origine naturelleutilisables dans le mondeentier pour la nutrition et lasanté animale, ainsi que pourla fertilité des sols.

01 SEPT 13Quotidien

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2075a5f55860e70782a14d04fd0d251b2f84a24001633c1OLMIX1462337300502/XTO/MFG/2


La santé du poulet par les algues

La societe Amadeite (Groupe Olmix)de Brehan, dans le Morbihan, a misau point un produit a base d'alguesdestine a renforcer les défenses im-munitaires des animaux d'élevage llpeut donc se substituer aux antibio-tiques ou, tout en moins, en reduireconsidérablement l'usage Lin testmené sur 600 DOO poules dans desélevages bretons s'est traduit par unereduction de 50% de la mortalite desjeunes volailles Amadeite Diet se pre-sente sous la forme d'un gros compri-me effervescent, presente ici le PDGd'Olmix, Herve Balusson

13 RUE DU BREIL35063 RENNES CEDEX - 02 99 32 58 77

AOUT/SEPT 13Bimestriel


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Is

TANT QU'IL Y AURADES ULVES...

Si sa moiss 'bat' semble sortie du film Waterwor/d, PierreFoulon n'a rien à voir avec un Mad Max de la merL'ingénieur gadzart, des Arts et métiers donc, est né

avec une clé de 12 dans la bouche Sa mission, en cette finjuin ramasser sur la plage de Samte-Anne-la-Palud, en baiede Douarnenez, les algues vertes, cauchemar des élus locaux,avant qu'elles échouent sur le sable

Lauréate d'un appel à projets dans le cadre du plan gou-vernemental contre ces ulves invasives, Axinor, la société dugénial Ch'timi, est prestataire d'Agrival, filiale de la Sica, àSaint-Pol-de-Léon, chargée de la valorisation des coproduitsvégetaux Or Agnval est l'un des cinq partenaires du consor-tium Ulvans, qui rentre cet été dans une phase préindustrielleaprès des années de recherche Au lieu de ramasser les ulvessur la grève, en emportant un poids équivalent en sable etgalets, le but est ici de les intercepter dans le rideau d'eauFraîches et propres, ces algues peuvent ne pas finir en com-post encombrant. Le crackage des ulves séchées, effectuédans le site industriel d'Olmix, dans le Morbihan, permet l'ob-tention de protéines, sucres et minéraux d'un grand intérêtdans l'alimentation animale et la bioprotection végétale

A 70 tonnes d'algues moissonnées par heure, la machine dePierre pourrait récolter les 2 500 tonnes envisagées en 2013par les industriels de la chimie verte Maîs avant de trop s'en-thousiasmer, il faut vérifier l'impact de la récolte sur la nurse-né de poissons plats et les gisements de tellmes Espérons queles biologistes marins du parc marin d'Iroise, mandatés pour cesuivi, n'apporteront pas de mauvaises nouvelles susceptiblesde gâcher le Breizh algae tour d'Olmix, du 8 au 11 septembre,et surtout le conte de fées sponsorisé par Oséo, à hauteur de10,7 M€, et par le pôle mer Bretagne

11/15 PLACE DE LA BOURSE75061 PARIS CEDEX 02 - 01 40 41 46 46

29 AOUT 13Quotidien Paris


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29/08/2013 19:10:00

Algues: un consortium breton présente Divans, un projetambitieux de valorisation

RENNES (Ille-et-Vilaine), 29 août 2013 (AFP) - Un consortium de cinq PMEbretonnes a présente jeudi à Rennes, Ulvans, un projet de valorisation des algues, visantprioritairement la nutrition et la santé animales et végétales.

L'ambition d'Ulvans, lancé depuis un an, est de valoriser les algues, du ramassageà la transformation, en produits novateurs d'origine naturelle utilisables dans le monde entierpour la nutrition et la santé animale, ainsi que pour la fertilité des sols.

Ce projet sur quatre ans qui a le soutien de la BPI "ouvre de nouveaux marchésà l'export et offre à la région des perspectives de développement et de réindustrialisationtrès importantes", a expliqué, lors d'une conférence de presse à Rennes Hervé Balusson,PDG d'Olmix, cheville ouvrière du projet Ulvans.

"On a la connaissance, nous sommes en avance au plan mondial, il ne faut pasperdre cette avance. C'est un marché de IOU milliards d'euros dans le monde. Si on en a1%, ça sera déjà pas mal", a estimé M. Balusson dont la société est déjà présente dans unesoixantaine de pays, particulièrement en Asie.

"Avec les algues, on peut substituer des produits naturels à de produitschimiques, remplacer les antibiotiques dans un élevage, par exemple, par des produits àbase d'algues qui obtiennent de meilleurs résultats", a poursuivi M. Balusson. De même, àpartir d'algues, dont certaines sont très riches en protéïnes, on peut fabriquer un aliment quise substitue aux farines animales.

Ulvans s'est traduit pour le moment par la création d'une cinquantaine d'emplois,l'inauguration début septembre de la "première bio-raffinerie d'algues" (pour uninvestissement de 5 millions d'euros) ainsi que la "réalisation de productions pilotes pourune valorisation en 2014".

Par ailleurs, un prototype de bateau amphibie pour ramasser des algues en mer aété conçu à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et devrait collecter dès cette année 2.500tonnes d'algues vertes, brunes et rouges sur les côtes.

En Bretagne, on trouve 750 espèces d'algues et un vivier de 500.000 à un millionde tonnes. L'objectif d'Ulvans en 2020 est de 300 à 500 emplois directs et un CA annuel de150M euros.

"Ulvans" est le nom de la molécule présente dans l'algue verte (ou laitue de mer).Le projet Ulvans regroupe cinq PME associées à deux centres de recherche. II bénéficie de10,7 millions d'euros de fonds publics, dont 4 millions de subventions.

mcl/emp/LyS

PRESSE OCEAN 30 AOUT 13Quotidien

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INNOVATION. Un bateau déjà construit à Couëron et une usine en projet pour l'été prochain à Grains

Des algues fraîches version hi-techLa collecte des algues enpleine eau peut générer unefilière de valorisation régio-nale. Expérience en cours.

L e bateau démonstra-teur est sorti des chan-tiers Alumarme de

Couëron Une usine d'élabo-ration de produits finis pour-rait voir le jour a Brams Leprojet Ulvans prend de l'am-pleur et s'appuie sur un sa-voir-faire breton

Complémentsalimentaireset substitut auxfarines animales

« Je ne veux pas entrer dansle debat sur les algues vertesJe constate juste qu'ellesexistent et qu'il y a aussi lesrouges, les brunes et que cettematiere premiere peut êtrevalorisee » Le propos estd'Hervé Balusson, le Pdg dela societe Olmix spécialiséedepuis 20 ans dans la nutri-tion et le bien-être animal enexploitant les algues notam-ment Son entreprise em-ploie 250 salaries a Brehan(Morbihan) et dans ses fi-liales étrangères Elle ex-porte dans 60 paysOlmix, d'autres entrepriseset laboratoires bretons, ain-si que Neopoha qui regroupedes PME de Loire-Atlantique

La barge prototype dont les roues facilitent l'ace

sont impliquées dans le projet Ulvans Objectif deve-lopper une filiere complètede valorisation des algues,de la captation en merjusqu'à la transformation enproduits innovants Ceux-cipeuvent prendre la forme decomplements alimentairespour les animaux, d'élevageet de compagnie « II y aaussi des débouches commesubstitut aux farines animales

dans l'aquaculture », assureHerve Balusson

Chinois intéressésL'usine en projet a Brams,complement de celles quiexistent en Bretagne trans-formerait les algues en pro-duits finis Le Pdg d'Olmixjuge le projet bien avance etanticipe une ouverture a l'été2014, avec la creation « de20 a 50 emplois »

Avant de transformer il fautcollecter C'est la qu'inter-vient Neopoha dont fait par-tie Alumanne Sa barge pro-totype avec « aspirateurd'algues » latéral a opere enVendee et dans le Finisterecet ete « ll nous faut encorequèlques semaines de merpour valider le dispositif »,avoue Olivier Maupu (Neo-poha) « Maîs déjà nous avonsen projet un bateau de 20 rn

capable de capter 35 t d'al-gues par jour et les Chinoisparaissent interesses par uneunite de 70 rn ! »

Jean-Philippe Lucas

L'INFO EN PLUS

Un appel de fonds (particuliers

et collectivites) est lance pour

pour soutenir le projet Ulvans.

« La chimie verte cree des em-

plois », plaide Herve Balusson

30 Aout 2013

La Bretagne compte jusqu’à 750 espèces d’algues, une véritable richesse économique

pour notre région. Et justement un consortium breton de 5 PME lance un projet baptisé

Ulvans, de la récolte des algues à leur transformation une véritable filière est en cours

de création avec de nombreux emplois à la clé.

R Pasquier : Au cœur de cette initiative il y a la société Olmix basée à Bréhan dans le

centre-Bretagne. Le président fondateur Hervé Balusson et ses équipes sont spécialisés

dans la chimie des algues.

HB : olmix a mis au point il y a 10 un brevet qui s’appelle Amadéite qui a aujourd’hui

fait ses preuves. C’est le remplacement des antibiotiques dans les aliments du bétail.

R PasquierRemplacer les antibiotiques ou encore nourrir les poissons d’élevage.

Hervé Balusson : on a un développement en Asie du Sud Est de protéines d’algues

pour remplacer les farines de poisson, ça marche et ça va plus loin, ça améliore la

santé des poissons.

R Pasquier : Depuis le lancement du projet Ulvans il y a 1 an, 25 emplois ont été créés

chez olmix et 25 autres à la coopérative agricole Sica à St Pol de Léon dans le

Finistère. Spécialisée dans les légumes, elle se met aussi à la collecte des algues.

F Galissot, chargé de mission à la Sica : nous avons déjà réalisé un peu plus de 35

sorties expérimentales. Nous en sommes à un peu plus de 500 tonnes collectées.

R Pasquier :En tout 5 PME du grand ouest sont associées pour ce projet, elles

souhaitent traiter à terme plus de 60 00 tonnes d’algues par an, et cela pourrait créer

jusqu’à 500 emplois directs.

29 Aout 2013 Quotidien

Algues: un consortium breton présente Ulvans,

un projet ambitieux de valorisation

Un consortium de cinq PME bretonnes a présenté jeudi à Rennes, Ulvans, un projet de valorisation

des algues, visant prioritairement la nutrition et la santé animale et végétale.

L'ambition d'Ulvans, lancé depuis un an, est de valoriser les algues, du ramassage à la

transformation, en produits novateurs d'origine naturelle utilisables dans le monde entier pour la

nutrition et la santé animale, ainsi que pour la fertilité des sols.

Ce projet sur quatre ans qui a le soutien de la BPI "ouvre de nouveaux marchés à l'export et offre à la

région des perspectives de développement et de réindustrialisation très importantes", a expliqué,

lors d'une conférence de presse à Rennes Hervé Balusson, PDG d'Olmix, cheville ouvrière du projet

Ulvans.

"On a la connaissance, nous sommes en avance au plan mondial, il ne faut pas perdre cette avance.

C'est un marché de 100 milliards d'euros dans le monde. Si on en a 1%, ça sera déjà pas mal", a

estimé M. Balusson dont la société est déjà présente dans une soixantaine de pays, particulièrement

en Asie.

"Avec les algues, on peut substituer des produits naturels à de produits chimiques, remplacer les

antibiotiques dans un élevage, par exemple, par des produits à base d'algues qui obtiennent de

meilleurs résultats", a poursuivi M. Balusson. De même, à partir d'algues, dont certaines sont très

riches en protéïnes, on peut fabriquer un aliment qui se substitue aux farines animales.

Ulvans s'est traduit pour le moment par la création d'une cinquantaine d'emplois, l'inauguration

début septembre de la "première bio-raffinerie d'algues" (pour un investissement de 5 millions

d'euros) ainsi que la "réalisation de productions pilotes pour une valorisation en 2014".

Par ailleurs, un prototype de bateau amphibie pour ramasser des algues en mer a été conçu à Saint-

Nazaire (Loire-Atlantique) et devrait collecter dès cette année 2.500 tonnes d'algues vertes, brunes

et rouges sur les côtes.

En Bretagne, on trouve 750 espèces d'algues et un vivier de 500.000 à 1 million de tonnes. L'objectif

d'Ulvans en 2020 est de 300 à 500 emplois directs et un CA annuel de 150M euros.

"Ulvans" est le nom de la molécule présente dans l'algue verte (ou laitue de mer). Le projet Ulvans

regroupe cinq PME associées à deux centres de recherche. Il bénéficie de 10,7 millions d'euros de

fonds publics, dont 4 millions de subventions.

http://actualites.leparisien.fr/sante.html

http://actualites.leparisien.fr/marche.html

http://actualites.leparisien.fr/investissement.html


Le projet Ulvans se poursuit et se renforce.

Il est porté par la société morbihannaise Olmix avec la collaboration active

notamment de la SICA de Saint-Pol-de-Léon. Il s'agit de valoriser les algues

vertes. Ce projet est accompagné par une aide de 10,7 millions d'euros de la

BPI, le dossier va nécessiter un total de 25 millions d'euros d'investissements.

Déjà, va être inaugurée le 05 septembre prochain une bio-raffinerie d'algues à

Plouénan (29). Elle a nécesssité 5 millions d'euros de travaux. De plus, une

gamme de produits nutraceutiques a été mis au point, elle est vendue sous la

marque Algo-Bio par Olmix qui la fabrique dans son usine de Bréhan (56). D'ici

à 2015, il est prévu par Olmix le traitement de 15 000 tonnes d'algues vertes à

destination de la santé animale, en substitution des produits phytosanitaires...

30! 0 à ; 500 emplois supplémentaires seront créés pour une recette annuelle

de 150 millions d'euros. Deux machines ont été créées pour le ramassage des

algues vertes. Olmix

http://app.exteractif.fr/click.php?cu=750&iu=10&cr=2195&cl=www.olmix.com%2Ffr%2Fgreen-tech%2Fprojet-ulvans

ENVIRONNEMENT 3


ECONOMIE 6


L’ENTREPRISE – GERER SON ENTREPRISE


Algues: un consortium breton présente

Ulvans, un projet ambitieux de valorisation

RENNES (Ille-et-Vilaine), 29 août 2013 - Un consortium de

cinq PME bretonnes a présenté jeudi à Rennes, Ulvans, un

projet de valorisation des algues, visant prioritairement la

nutrition et la santé animale et végétale.

L'ambition d'Ulvans, lancé depuis un an, est de valoriser les algues, du ramassage à la

transformation, en produits novateurs d'origine naturelle utilisables dans le monde entier pour

la nutrition et la santé animale, ainsi que pour la fertilité des sols.

Ce projet sur quatre ans qui a le soutien de la BPI "ouvre de nouveaux marchés à l'export et

offre à la région des perspectives de développement et de réindustrialisation très

importantes", a expliqué, lors d'une conférence de presse à Rennes Hervé Balusson, PDG

d'Olmix, cheville ouvrière du projet Ulvans.

"On a la connaissance, nous sommes en avance au plan mondial, il ne faut pas perdre cette

avance. C'est un marché de 100 milliards d'euros dans le monde. Si on en a 1%, ça sera déjà

pas mal", a estimé M. Balusson dont la société est déjà présente dans une soixantaine de pays,

particulièrement en Asie.

"Avec les algues, on peut substituer des produits naturels à de produits chimiques, remplacer

les antibiotiques dans un élevage, par exemple, par des produits à base d'algues qui

obtiennent de meilleurs résultats", a poursuivi M. Balusson. De même, à partir d'algues, dont

certaines sont très riches en protéïnes, on peut fabriquer un aliment qui se substitue aux

farines animales.

Ulvans s'est traduit pour le moment par la création d'une cinquantaine d'emplois,

l'inauguration début septembre de la "première bio-raffinerie d'algues" (pour un

investissement de 5 millions d'euros) ainsi que la "réalisation de productions pilotes pour une

valorisation en 2014".

Par ailleurs, un prototype de bateau amphibie pour ramasser des algues en mer a été conçu à

Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et devrait collecter dès cette année 2.500 tonnes d'algues

vertes, brunes et rouges sur les côtes.

En Bretagne, on trouve 750 espèces d'algues et un vivier de 500.000 à 1 million de tonnes.

L'objectif d'Ulvans en 2020 est de 300 à 500 emplois directs et un CA annuel de 150M euros.

"Ulvans" est le nom de la molécule présente dans l'algue verte (ou laitue de mer). Le projet

Ulvans regroupe cinq PME associées à deux centres de recherche. Il bénéficie de 10,7

millions d'euros de fonds publics, dont 4 millions de subventions.

Par

30 AOUT 13Quotidien

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Une usine de raffinage d'algues en Bretagne-NordUn an après son lancement, Ulvans, le projet de valorisation des algues, vertes ou rouges, monte enpuissance. La première bio-raffinerie sera inaugurée à Plouénan, dans le Nord-Finistère, début septembre.

Il y a tout juste un an, quatre parte-naires industriels, dont la societe Ol-mix de Brehan, dans le Morbihanont lance, avec l'appui de deux cen-tres de recherche, l'Université de Bre-tagne Sud et une unite du CNRS deMulhouse, le programme Ulvans. Ob-jectif creer, en Bretagne, une filierecomplète de valorisation des alguesDepuis leur recolte jusqu'à leurtrans-formation en produits innovants pourles secteurs de la nutrition et la santeanimales et végétales ainsi que la ferfiliation des sols.

Une première mondiale

Un terrain sur lequel Olmix, chef defile du consortium Ulvans, a déjàacquis une solide experience Fondéeen 1995, «à partir de rien, auneépoque où les termes agro-écolo-gie et bien-être animal ne disaientpas grand-chose à grand monde »rappelle son PDG, Herve Balussonex-start up emploie aujourd hui 250

personnes, compte douze filiales aetranger et réalise un chiffre d'af

faires de 60 millions d'euros, dont80 % a I export dans une soixantainede pays Et Olmix n'a pas I intentionde s'arrêter en si bon chemin, tantle potentiel de developpement des

La machine a récolter les algues testée sur le littoral de la Baie de Douarnenez

produits issus des algues, nches enprotéines, sucres, sels mineraux, esténorme assure son patron.

C'est aussi ce qu'a considère laBanque publique d'investissement(ex Oseo) en attribuant une aidede 10,7 millions d'euros sur quatreans au projet Ulvans dont I investis-sement total avoisinera les 25 mil-lions d'euros Ces fonds doivent permettre au consortium de s assurer

un approvisionnement régulier et dequalite en « matiere premiere ». Et ellene fait pas défaut en Bretagne, I undes gisements mondiaux les plusprospères avec pas moins de 700 es-pèces recensées, dont, évidemmentles tiop fameuses algues vertes.

« Nous pouvons transformer unproblème en atout, porteur d'indus-trialisation et donc d'emplois », assure Herve Balusson. Les ulves en

putréfaction échouées sur les plagesne l'inteiessent pas. Ce dont Ulvansaura besoin, ce sont des •< laitues fraiches » et donc cueillies dans l'eauQuelque 300 000 tonnes prolifèrentdevant les côtes bretonnes « Tout ceque nous récolteront ne s'échouerapas. »

Avec le concours d'Algopoha, unconsortium nantais, deux machinesont déjà ete mises au point L'une,dérivée d une machine agricole, encours de test en baie de Douarne-nez lecolte les algues en eaux peuprofondes L'autre, un engin amphi-bie (bateau sur roues) peut aller leschercher en mer. Le prototype actued'une douzaine de metres pourraitdéboucher, dès 2014, sur une unitede 30 a 40 metres exploitée dans leTregor et débarquant sa « péche » aRoscoff

Roscoff a quèlques dizaines de mi-nutes de camion de Plouénan, dansle Nord Finistere ou Agnval, une fihaie de la Sica-Saint-Pol engagéedans le projet Ulvans, va inaugurer,le 9 septembre, la premiere usine aumonde de bio raffinages d'algues

Jean-Laurent BRAS.


23 AOUT 13Quotidien


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Les promoteurs du projet Divans a Rennes le 29 août.

Ce projet consiste a valoriser principalement les algues vertes ll est porte parla societe morbihannaiseOlmix basée a Brehan Uneconference de presse est organisée le 29 août a Rennes pour présenter les premiers resultats de cette nouvelle filiere maîs aussi lacreation d'un Fonds Bleu d'investissement de proximite Au cours de cette conference un point sera fait sur I inauguration le 9 septembreprochain a Saint-Pol-de- Leon de la premiere bio-raffinerie d'algues, un projet porte parla SICAde Samt-Pol-de-Leon OLMI/


23 AOUT 13Quotidien


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Les promoteurs du projet Divans à Rennes le 29 août.

Ce projet cons isle a valoriser principalement les algues vertes ll estporte parla societé morbihannaise Olmix basée à Brehan Uneconférence de presse est organisée le 29 août à Rennes pour présenter les premiers résultats de cette nouvelle filière maîs aussi lacréation d'un Fonds Bleu d'investissement de proximite. Au cours de cette conférence un point sera fait sur l'inauguration le 9 septembreprochain à Samt-Pol-de- Leon de la première bio-raffinerie d'algues, un projet porté parla SICAde Samt-Pol-de-Léon. OLMIX

26 AOUT 13Quotidien

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Moulin-Blanc. Le mystère dè la barge jaune

Une barge jauneest à l'ouvragedepuis plusieursjours devantla grande plagedu Moulin-Blanc,à l'aplombdes algues vertesqui tapissentle fondet s'échouentsur la plage.

Récolter et valoriser des alguesvertes qui encombrent les plageset qu'on évacue à grandsrenforts de moyens mécaniquesOu les composter. Les pistesde travail sont séduisantesLa barge Corto y travaille.

Personne ou presque personnene sait ce que fait cette barge (leCorto) occupée devant le Moulin-Blanc Dans le port, à la ville,à Brest Métropole Océane, auport de plaisance du Moulin-Blanc. Même les professionnelsde la mer ignorent l'activité de cebateau souvent mobilisé pas tresloin de la plage, et ces jours-ci enrelâche sur le ponton lourd duMoulin-Blanc Au travail devant laplage, la barge s'intéresse à l'ul-

ve, l'algue verte (salade) quis'étend et pourrit sur la plageà la belle saison. Mais teste-t-elleun prototype de récuperation ourécolte-t-elle réellement cesulves ?

Fausse pistePremière piste dans l'enquête quen'aurait pas reniée un GastonLeroux intrigué par cette bargejaune Lin cadre de la société Agn-val nous explique qu'il doit s'agir

d'un des moyens de collectedéployés par le consortiumUlvans, qui regroupe cinq entrepri-ses bretonnes représentant l'en-semble de la chaîne de transfor-mation et de valorisation desalgues. Agrival (à Saint-Pol-de-Leon), l'une des sociétés de ceregroupement composé égale-ment d'Olmix, de Sas Amadeite,de Melsprmg environnement etPRP technologies, est en chargede cette collecte qui comprend

d'autres moyens déployés sur dif-férents sites.Ce regroupement d'entreprisesbretonnes, qui a bénéficié d'unsoutien de 10 M€ d'Oseo (Bpifran-ce depuis juillet) pour développerses activites, entend communi-quer le lundi 9 septembre, lorsd'un symposium organisé à Samt-Pol. D'ici là, peu d'informationssur cette collecte bretonne.Récupérée en mer, avec toutesses propriétés et sans le sable qui

l'accompagne lors du ramassageà terre, l'algue verte est notam-ment valorisée par l'entrepriseOlmix (à Brehan dans le Morbi-han), qui s'en sert pour produiredes emballages qui viennent rem-placer les matières plastiques trèsconsommatrices d'hydrocarbureset d'énergies en tous genres. Et sien plus, en amont, cela débarras-se cles encombrantes et coûteusesulves qui finissent sur les plages,tout le monde a a y gagner.

26 AOUT 13Quotidien

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Ramasser et composterMais le Corto est bien la bargequi était mobilisée en juillet enbaie de Douarnenez. Le navireexpérimente un moyen de récolteet de stockage des algues vertesafin de les composter. Une initiati-ve lancée par le Parc naturelmarin d'Iroise, Brest MétropoleOcéane et Douarnenez Commu-nauté. Après les premiers essaisen baie dè Douarnenez, la bargetravaille actuellement devant leMoulin-Blanc, après la période demise au point de ramassage méca-nique (plutôt que de pompage) etune croche qui a tordu l'engin depêche, en juillet, en baie de Douar-nenez.

Marchersur des œufsPas évident de communiquer surle sujet, en pleine saison estivale,

pour les villes et communautésqui prennent soin de ne pas clai-ronner que les algues vertes sontbien là, en moins grande quantitécette année mais tout de mêmebien présentes dans les deuxà trois mètres de fond.Reste à mesurer l'impact d'un telramassage mécanique sur le fond,collecte qui devrait s'intensifiercet automne sur une période de30 jours. Et plane sur le sujet ledéveloppement d'une filière indus-trielle de l'algue au détriment dela prévention et des efforts pours'en prémunir, selon des associa-tions environnementales qui sui-vent de près le sujet. Enfin, pourle moment, ce ne sont pas cesassociations qui règlent lanote salée du ramassage sur lesplages.

Stéphane Jézéquel

ANTONY PARC II92186 ANTONY CEDEX - 01 77 92 92 92

18 JUIL/28 AOUT 13Hebdomadaire Paris

OJD : 27644


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INVENTE PRES DE CHEZ VOUS

Un système de collecte d'algues ingénieux et performant.

Le vendéen Thomsea inventele navire aspirateur d'algues

OSAINT-HILAIRE-DE-RIEZPAYS DE LA LOIRE

Ces algues qui enlaidissentles plages et désespèrentles estivants ont aussileur utilité. La sociétémorbihannaise Olmixles transforme, notammenten compléments alimentairespour animaux d'élevage.Encore faut-il pouvoircollecter ces algues, vertesou rouges, dans un bon étatde fraîcheur et sans sable.Thomsea, implanté à Saint-Hilaire-de-Riez [Vendée],apporte une solution dans lecadre d'un consortiumassociant Olmix, le réseau desous-traitants Neopolia,l'architecte Arco Marineet le chantier navalAlu Manne. Un financementde la région Pays de la Loire,à hauteur de 307 DOO euros,a couvert la moitiédu coût du projet.Depuis 2010, Olmix cherchaitdes solutions, dont un navireamphibie à étrave ouverte,l'« Amadeus ». Sur la même

> plate-forme de 12 mètresI de longueur, profondément

remaniée, Thomsea a misau point un aspirateurà algues. Il est formé d'unchalut en forme de pyramide,taille dans un filet spécialqui garde un pouvoir filtrantsans colmater avec les algues.Les algues sont densif iéespuis aspirées par une pompeà dépression d'une capacitéde 140 m3/h. À bord,la matière aboutit dansun bain bouillonnantpermettant la décantationet l'élimination quasi-totaledu sable. La matière eststockée en attendantsa valorisation. Les rouespermettent de travaillerà basse profondeur,dans la laisse de mer oùles algues sont naturellementconcentrées à maréemontante. Si la motricitéde l'engin reste à parfaire,Thierry Thomazeau, ancienmarin pêcheur et fondateurde Thomsea, est très satisfaitdu système de collecte, dontle rendement atteint 4 à5 tonnes d'algues égouttéesà l'heure. L'« Amadeus » estarmé d'un chalut, d'unsystème de pompage et d'unjacuzzi. Il EMMANUEL CUIMARD

6 août 2013 Quotidien

http://www.lecourrier-leprogres.fr/2013/07/28/les-algues-vertes-nouvelle-filiere/

25 Juillet 2013 Quotidien

Investigación empresa & productos investigación p60

Julio/Agosto Bimensuel

I+D Empresas p10-13

July Agosto 2013 Bimensuel

PERSPECTIVES ENTREPRENEURS14 TERRASSE BELLINI92807 PUTEAUX CEDEX - 01 49 01 00 26

JUIL/AOUT 13Mensuel

Surface approx. (cm²) : 2903N° de page : 26-31

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BRETAGNE

LES DRUIDES DE L'ECONOMIEPour résister à la crise, les entrepreneurs bretons ont concoctéune potion magique dont la formule intègre deux ingrédients phares :l'innovation et la foi en leur territoire. Reportage.

Par Henri dè Lestapis

Benodet Une poigneed'entrepreneursaudacieux a paneavec succes surla fibre locale desconsommateurs

Dans le rayon desconserves depoisson du su-permarché, l'œils'arrête sur uneboîte de sardines

de la marque Connétable Difficilede se tromper sur ses origines

la marque est imprimée sur fondde Gwenn Ha Du, le drapeaubreton raye noir et blanc, mou-cheté d'hermines Pour enfoncerle clou, le flanc de la conserveest frappé du petit label jauneet bleu « Produit en Bretagne »Le consommateur ne réfléchit

pas trop longtemps. Certes, a2,19 euros la boîte, le produit sesitue dans la fourchette hautedu rayon Maîs c'est la garantiede s'offrir un mets de qualité etbien de chez soi Qui plus est, ilest gratifiant de savoir que cetacte d'achat contribuera à faire


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fonctionner l'économie localeHop i La « Connétable » plongedans le Caddie Pan gagne

Car c'est bien la l'objectifvisé par les entrepreneurs bre-tons Imposer leurs produits chezle consommateur, en jouant sur lasensibilité locale Créée en 1993par 13 entreprises, l'associationProduit en Bretagne regroupe au-jourd'hui 312 membres A l'origine,les fondateurs souhaitent dynami-ser la vente de leurs produits dansune region enclavée de I Ouest del'Europe et touchée par la vaguede desmdustrialisation qui s'abatsur le continent Connaissant laforte identité bretonne, les chefsd'entreprise misent donc sur l'af-fection regionale Le bouche-a-oreille fait le reste Vingt ans plustard pres de 4 000 produits sontestampilles de la marque Produiten Bretagne Beaucoup appar-tiennent au secteur de l'agroah-mentaire Parmi les plus connus,le cidre Loic Raison, les fruitset légumes Saveol, les crêpesKrampouz ou, plus récemment,le Breizh Cola et les chips Bret sa la saveur d'huître, qui font un ta-bac au pays des korrigans Maîs,au fil du temps, des entreprisesde secteurs bien différents sontvenues se greffer a l'associationC'est notamment le cas de l'im-primene Cloître Créée en 1937,transmise de pere en fils, cettebelle PME de Landerneau compteaujourd'hui 117 salaries et desmachines d'impression derniercri que seuls des techniciens par-faitement formes peuvent piloterEntre ses murs, l'ambiance esta la fois studieuse et familialeRevêtu de la chemise au logode I entreprise, chacun vaquea ses occupations maîs prendle temps de gratifier le visiteurd'un sourire accueillant Les ma-chines crachent leurs impressions

a un rythme infernal,digne des rotos sur les-quelles sont façonnesles quotidiens Dansun com, une vieille ro-tative au repos sem-blant dater des an-nees 1950 évoque les76 ans d'existence del'entreprise Cloîtrea surmonte la crisequi a décime le sec-teur en France Ellen'a dû sa survie qu'aun esprit d'innovationpermanent « Avectous les dangers quecela comporte, préciseMarie-Claire Franchetdirectrice marketinget communication //y a quèlques anneesMonsieur Cloître avaitinvesti dans une ma-chine numerique ultra-moderne Or, le mar-che n'était pas encoreprêt pour cela et latechnologie n'était finalement pas au pointCet investissement a beaucouppese sur l'entreprise En défini-tive, l'innovation, c'est aussi unequestion de choix et de momentopportun » En misant sur la reactivite, la qualite, le sur-mesure etl'écoute, Cloître a réussi a fran-chir tous les obstacles Parmi saproduction, qui englobe aussibien le panneau publicitaire quele beau livre de photographiesa couverture gaufrée, en pas-sant par les autocollants decol-lables ou les magnets en cartonde nombreux ouvrages traitentde la Bretagne Tous sont es-tampilles du logo « Produit enBretagne » On devine que lesclients ont aussi fait le choix deCloître en raison de ses originesbretonnes Maîs pas seulement

Outre le fait d'entrer dans un re-seau et de s'ouvrir a de nouveauxmarches, appartenir a l'associa-tion apporte encore autre chose,confie Christophe Dudit, directeurde Cloître « ll y a un esprit decohesion, une authenticité desrapports humains exceptionnelsapres une reunion, on se dit"Ouf, on n'est pas seuls " » Unereflexion que partage volontiersPhilippe Lacon president de Sa-vejol Nature Egalement membrede Produit en Bretagne, Savé-jol est une cooperative agricolecréée il y a une trentaine d'annéesa Plougastel Elle regroupe envi-ron 120 maraîchers spécialisesdans les tomates et les fraises etqui emploient 2 DOO personnespour un chiffre d'affaires de

Rayon livres du Leclercde Landerneau égayédu label Produit enBretagne Innover tousazimuts pour resterdans la course, professeson dirigeant


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172 millions d'euros Misantsur l'innovation, la cooperativeproduit des petites tomates devarietes différentes et soigne lepackaging avec, par exemple, desemballages en forme de cometfaciles a prendre en mam pourune dégustation nomade Quanta ses fraises, elles sont d'un teldelice qu'il serait criminel d'y ajou-ter une once de sucre Emana-tion de Savejol, Savejol Naturemarque un point en faveur del'environnement, en tentant desupprimer les insecticides deses productions sous serres Et,pour cela, la cooperative investitdans les insectes , plus par-ticulièrement, dans des « gen-tilles espèces qui s'attaquentaux méchantes », telles que leschenilles les acariens et autresaleurodes friands de fraises etde tomates Pour la pollinisation,Savejol Nature fait appel a desbourdons Elevés dans de véri-tables petits dortoirs a la lumiererouge, les braves bourdons ne re-chignent pas devant l'ouvrage unefois lances dans les productions« Avec eux, pas de problèmesd'horaires ou de revendications

particulières, s'amuse RoselyneSounau, scientifique en blouseblanche en charge de SavejolNature Maîs nous veillons ce-pendant a reproduire a l'identiqueleur rythme de travail naturel »

S'il apparaît difficile a lacooperative de dire concrète-ment ce que l'appartenance aProduit en Bretagne a appor-te a son chiffre d'affaires, unechose est cependant certaineseul son regroupement derrièreune entité unique additionne ade l'innovation partagée et per-manente permet a ses maraî-chers de préserver leurs débou-ches Voire d'en conquérir denouveaux en 2012, son chiffred'affaires a progresse de 15 %Et cela est possible grâce a lacomplicité rationnelle de distri-buteurs bretons A quèlques kilo-metres de la, en effet, le centreLeclerc de Landerneau adhèreaussi a l'association Dans lesrayons du magasin appartenanta Olivier Bordais, on retrouveles produits de la marque Et ilssont mis a l'honneur Line grandeaffiche « Produit en Bretagne »accueille le client des l'entrée du

magasin Puis l'affichage est re-pris dans les rayons Au niveaude la charcuterie, par exemple,une pancarte humoristique affichedeux paquets de saucisses deStrasbourg sous vide, a l'appa-rence quasi identique L'un, dela marque Herta, est représentepar un cochon souriant, tandisque l'autre de la marque Tradi-lege (fabriquée en Bretagne), estreprésente par le même cochoncoiffe d'une bigoudene le mes-sage est clair Olivier Bordais dé-clare « Dans tous nos rayons,nous mettons en avant les pro-duits bretons, aussi bien dans lessurfaces alimentaires, qu'a l'es-pace culturel, ou des présentoirssont spécialement aménages pourprésenter les CD, livres et DVDconsacres a la region » Commedans les entreprises alentour, lecentre Leclerc de Landerneau in-nove en permanence On y trouveainsi une veritable boulangerie,avec son four a pam au bois, oules clients peuvent assister endirect au petrissage de la pâteet a la cuisson des pains Plusétonnant, le centre possède sapropre chocolatene, avec une

PRODUIT EN BRETAGNE

UNE ASSOCIATION SELECTIVE

L!

304 entreprises ont satisfaitaux tests de recrutementdu label breton

ancee en 1993 par 13 entreprises, l'association Produiten Bretagne a connu une augmentation permanente dunombre de ses membres, puisque 20 ans plus tard, elle

aligne 304 membres Maîs depuis 2011 trois entreprises en ontete exclues Car n'obtient pas le fameux sesame qui veut ll sedécroche et se conserve au prix d'un respect d'une charte d'en-gagement aux regles strictes Tout d'abord, l'entreprise candi-date doit être implantée en Bretagne depuis 3 ans minimum Elledoit afficher une bonne sante financiere et apporter des gagessérieux en matiere d'engagement social et environnementalQuant a son dirigeant, il doit faire preuve d'une volonté affichéede s'investir auprès de l'association Ses produits, eux doiventêtre élabores en Bretagne et contribuer a l'emploi regional Len-treprise postulante doit donc passer sous les fourches caudmesdu directoire de l'association et signer une charte d'engagementTous les 3 a 5 ans, elle peut être soumise a un audit de contrôlePour les entreprises du secteur agroalimentaire, qui comptent ahauteur de 44 %, les regles sont encore plus strictes Outre une

exigence de qualite, elles doivent privilégier la filiere bretonne pour se procurer les ingrédientsqui entrent dans leur composition (tels que le lait ) Des regles qui se résument par une phraserépétée a I envie par les membres « Travailler ensemble pour la Bretagne »


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marque propre Dirigée par unmaître chocolatier passionne, quine cesse d'inventer de nouvellesrecettes, La Chocolatene Lande-reneau vend sur place et expédieune partie de ses produits dansune grande maison du chocolat

de Paris Et, la encore, elle jouela carte regionale les choco-lats s'appellent « L'île de sein »,« Le Plougastel », « Le Petit Pa-lud » Une dérive du filon regio-nal ? Entrent dans la composi-tion de ces chocolats du caramel

au beurre sale, maîs aussi desalgues de Roscoff i « De la cho-colatene a l'espace culturel, il fautsavoir innover a tous les niveaux,martelé Olivier Bordais C'est laseule possibilité si l'on souhaiterester dans la course » rn

CRISE

HÉCATOMBE DANS LINDUSTRIEL'usine du constructeur PSA à Rennes,où se multiplient les périodes de chômage technique,rappelle que la region n'échappe pas à la crise

es exemples d'entre-prises qui ont trouvede bonnes formulesn'effacent pas lescas d échecs qui se-couent en ce moment

la Bretagne, rappelant que la re-gion n a pas échappe a la criseLes difficultés de l'entrepriseDoux (1 DOO salaries licencies)ont beaucoup fait parler d'elledans la presse nationale Maîsd'autres ont plus discrètementferme leurs portes, telles que leleader du saumon Marine Har-vest (280 personnes) ou l'abat-toir CAD (850 salaries) qui, de-but juin, attendait toujours unrepreneur Deux autres PME plusmodestes implantées dans lesCôtes-d'Armor et spécialiséesdans l'abattage et la decoupede volailles sont en phase deredressement judiciaire et pré-sentent un avenir incertain ChezLe Clezio Industrie, implantée aTrêve, on craint pour les 150 em-plois Chez le volailler Beldisa Samt-Brandan, l'inquiétudegagne les 53 salaries « Dansune region comme la Bretagne,des fermetures d'entreprisescomme celles-ci, implantées aucœur de territoires parfois isolescréent de véritables marasmes,

exp l ique BrunoCoeurdray, presidentde la CGPME Ille-et-Vilame D'autantqu'elles entraînentdirectement la dégra-dation du tissu eco-nomique qui les en-toure, a commencerpar les services C'esttout un mariage dePME qui est impactésans qu'on l'entendevraiment » deplore-t-il Dirigeant de l'en-treprise de propre-te Net plus, BrunoCoeurdray a peu apeu noyaute tous lessecteurs d'activité etde ce fait, est deve-nu un veritable thermometre del'activité economique locale Im-plantée a Rennes, son entreprisecompte aujourd'hui 250 salariespermanents (500 équivalentstemps plein) et travaille essen-tiellement en B-to-B En misantsur la formation, l'encadrementet la qualite des prestations, ilparvient aujourd'hui a tirer sonépingle du jeu et a accroître sonchiffre d'affaires « La périodeest tendue, convient-il, tout lemonde tire sur les prix, même si,

Rennes - La Janais

au bout du compte, on se rendbien compte que l'on n'a riensans rien Cela dit, en Bretagne,nous avons un atout l'esprit desolidarite », ajoute cet optimiste,qui croît aussi dans le travail lla cree son entreprise a 23 ansapres avoir décide de quitter unposte confortable de cadre sala-rie « A mes débuts en 1990, jeme levais a 6 heures du matinpour nettoyer des discothèqueset je finissais mes journees a22 heures » •

La fermeture d'une usinesur un territoire isoleengendre le marasme,explique Bruno Coeurdray,le patron de la CGPMEd'II/e et-Vilame


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INNOVATION

LES VERTUS INSOUPÇONNÉESDotée dè la matière première et dè centres d'expertisesur son exploitation, la Bretagne ambitionne d'être la région en pointesur la filiere des algues marines. Exemple avec la société Olmixet ses partenaires.

Vertes ou d'une autrecouleur la societeOlmix a appris avaloriser les alguesqui prolifèrentsur le littoral breton

amais, en Bretagnel'algue n'aura autantdéfraye la chroniqueque depuis les dé-couvertes morbidesde gros animaux as-

phyxiés par « l'algue verte »Repérée sur les rivages desles annees 1950, puis marquantun début de prolifération dansles annees 1970, l'algue verteque l'on doit a la combinaisonde plusieurs elements, dont laprésence excessive de nitratesdans l'eau, pourrit sur les plageset entraîne des émanations

toxiques Elle fait donc coulerbeaucoup d'encre Maîs heu-reusement, le sujet de l'algueverte peut être abordé sous unangle beaucoup moins rebutant,grâce a l'utilité que lui a trou-vée la société Olmix A la têtede cette PME bretonne implan-tée à Bréhan dans le Morbihan,deux frères élevés a la fermeHerve et Sebastien BalussonQuand il quitte le foyer familial,Herve travaille tout d'abord pourun grand groupe de productiond'engrais Puis il s interessede pres a la nutrition animale,

et notamment aux ohgo-ele-ments qui entrent dans leurcomposition En 1995, il creeOlmix (pour Oligo Mixmg) etse spécialise sur ce marche deniche Puis éclate la crise de lavache folle, qui sévit entre 1996et 2000 Elle conduit l'entrepre-neur a produire des gammesd oligo-éléments naturels a par-tir d'argiles ll travaille avec leCNRS de Mulhouse, puis, surles conseils d'Hervé Demays,docteur vétérinaire, décide d'yintercaler du jus d'algue verteLe resultat sur les animaux est

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DE LALGUE MARINE

Herve et Sebastien Balusson Les deux freres respectivement Pdg etdirecteur industriel construisent pas a pas un nouveau mecano industrie/dote de 12 filiales a I etranger

quasi immédiat leur croissanceest meilleure, le recours auxantibiotiques et autres substi-tuts chimiques diminue Simul-tanément, toujours en utilisantdes algues, I entrepreneur déve-loppe une gamme de produitsdestines a assécher les litièresdes animaux et a améliorer leurhygiene La encore, le resultatest au rendez-vous « Elevesur une litière saine, l'animalest plus robuste, moins sou-mis au stress et, a terme plusrentable pour le producteur »explique Sebastien Balussonqui a rapidement rejoint sonfrere dans I aventure Depuis, laPME a considérablement étoffesa gamme de produits qu'elle ascrupuleusement brevetés Touten testant une multitude d'ap-plications Avec les algues, ellesera même parvenue a produiredu carburant « Maîs, reconnaîtSebastien, on a vite arrête, caron a senti que l'on s'attaquaita bien plus gros que nous »Puis est arrivée la crise et lesjeunes entrepreneurs ont réa-lise que la seule façon de res-ter en vie était de se recentrer

sur leur coeur d'activité ('ali-mentation animale et vegetaleMaîs ils auront pu entrevoir lechamp quasiment illimité despossibles des algues la cos-metique, le remplacement desplastiques du papier « Nousnous éparpillions trop ' La crisea failli nous tuer maîs nous afinalement sauves » admetSebastien Balusson Entre-temps, les entrepreneurs ontembauche construit leur usinede traitement d algues et déve-loppe leur gamme Olmix, quipossède désormais 7 lignes deproduction en Europe et 12 fi-liales a l'étranger pour un totalde 250 salaries et 54 millionsd euros de chiffre d affaires s estassociée a d autres entreprisesbretonnes Parmi elles, Agri-val, qui transforme et valoriseles produits vegetaux pour enfaire des ingrédients consom-mables, ou encore Amadeite,qui conçoit des produits d'ennchissement des sols Travaillanten étroite collaboration avecle CNRS de Mulhouse et l'uni-versité de Brest Sud, ces en-treprises ont décide de creer

le projet Divans A terme ceconsortium d'entreprises en-tend devenir leader dans Texploitation des algues marinesOccupe a monter son premiergrand centre de recherche, destockage et de production aPlouenan, sur un site d'Agnval,il travaille a la mise au pointd'un bateau qui ramassera lesalgues lorsqu'elles flottent en-core sur le rivage de façon aeviter I operation de dessablagemassif qui s'impose lorsqu'ellesont ete recueillies sur la plage« Nous avançons a petits pas ,il faut être extrêmement vigilantspour ne pas tomber dans l'ex-cès inverse et dégrader l'eco-systeme », explique SebastienBalusson Une prudence d'au-tant plus de mise que les as-sociations écologistes localesvoient d un mauvais œil ces en-treprises qui s'intéressent auxalgues vertes Luttant contreleur prolifération et appuyantles initiatives locales qui selimitent a les récolter pour lesincinérer, elles redoutent queles intérêts economiques en jeune favorisent pas leur eradicalion « Nous pouvons exploiterles algues vertes, maîs d autresfont aussi l'affaire », rassureSebastien Balusson, rappelantqu'Olmix utilise aussi les alguesrouges ou brunes •

Olmix utilise les alguespour methaniserle lisier ou fabriquerde I essence

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Nouveautés p14

Juin Juillet 2013 Bimensuel

10 RUE DU BREIL35051 RENNES CEDEX 09 - 02 99 32 60 00

20 JUIL 13Quotidien Prov. avec dim.

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Le ramassage délicat d'algues vertes en merDepuis le 15 juillet, une initiative a été lancée pour ramasser et stocker les algues vertes en baiede Douarnenez. Ce n'est qu'un début : si ça marche, un deuxième essai devrait avoir lieu en septembre.

Le Parc naturel mann d'Iroise, Brestmetropole oceane (EMO) et Douarnenez communaute mènent une ex-perience commune le ramassagedes algues en mer avec une barge, leCorta Cette technique vise a limiterleur prolifération, retardei leur appa-rition et évaluer I impact des alguesvertes sur l'environnement Plusieurstentatives avaient déjà ete faites au-tour de cette idée d un ramassage enmer Les premiers essais ont debu-te en 2009 en rade de Brest (dansanse du Moulin blanc), et en 2010

en baie de Douarnenez Une initia-tive totalement différente du projetDivans (Ouest France du 12 juin), quvisait a ramasser les algues dans lerideau d eau en bord de plage et nonen mel avec en aval, une filiere devalorisation des algues a destinationdes cosmetiques, de la nutrition etde la sante animale

Avaries mécaniqueset controverses

ll a fallu plusieurs essais pour mettreau point la technique cest celledu ramassage mecanique qui l'aemporte sur le pompage Une pre-miere campagne a ainsi debute le15 juillet en baie de Douarnenez Lesalgues récupérées sont destinéesau compostage entre trois et cinqtonnes sont collectées chaque jouiOn peut ainsi voir le bateau croisertoute la journee au large de la plagedu Ris

Le ramassage n'est prévu que surune dizaine de jours, maîs ce n est

Le " Corto > a quai au Rosmeur, apres son avarie mecanique

qu'un début « Pendant ces dixjours, nous évaluons l'impact : noustravaillons dans des zones ou les al-gues sont tres ancrées », expliqueAndre Le Gall le chef d'équipage duCorto A l'automne, le Corto devraitramasser les algues sur une périodede 30 jours Maîs hier le Corto a crcche dans des blocs situes au largeDes reparations doivent etre effectuees a l'atelier « L'outil qui sert auramassage est tordu, nous ne pour-rons pas reprendre la mer avant

mardi ou mercredi » témoigne An-dre Le Gall

L'association Eau et rivières de Bre-tagne émet une reserve face a cetteinitiative le ramassage pourrait po-tentiellement nuire a I écosystèmemarin, et il devrait plutôt avoir lieu enhiver, pour ne pas augmenter encoredavantage la croissance de l'algueen pleine saison

Lassociation craint le develop-pement d une filiere industrielle del'algue, au détriment de la prevention

Le Parc marin précise cependantque « le but est vraiment de reduirele developpement de l'algue, c'estexpérimental. Il n'y a pas de valori-sation prévue »

Jusqu au 26 juillet, le Corto circule-ra dans la zone du Rosmeur La capi-tainerie demande donc aux usagerset pêcheurs de i étirer leurs casiers etfilets durant cette période et de nepas s'approcher de la barge

Chloe VIOLETTE

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13 JUIL 13Quotidien Prov. avec dim.

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Algues de Sainte-Anne-La-Palud : futurs cosmétiquesDepuis le début de l'été, deux sala-riés de l'entreprise Ag rival, basée àPlouénan ramassent les algues dela baie de Douarnenez dans le cadredu projet Ulvans, valorisant les al-gues vertes. Hier et mercredi, ils ontrempli 3 a 4 camions Movibenne d'al-gues sur la plage de Samte-Anne-La-Palud, a Plonévez-Porzay. Cesalgues seront destinées à une ex-ploitation pour des industries cosmé-tiques, pharmaceutiques ou agroah-mentaires. Les conclusions de cetteexpérimentation seront tirées en oc-tobre.

Les jours de ramassage sont fixésen fonction des marées. Un prochainramassage sur la plage de Samte-Anne-La-Palud est programme pourlundi.

Ce prototype unique a éte réalisé pourramasser les algues dans une petitequantite d'eau.

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LE JOURNAL DES ENTREPRISES EDITION MORBIHAN1 ALLEE BACO44032 NANTES CEDEX 1 - 08 10 50 03 01

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Olmix.Un navire quicollecte les alguesLe Morbihannais Olmix et trois autres PME de LoireAtlantique et de Vendée veulent créer une filière de collecteet de valorisation des algues marinesMoyennant 600 DOO € d investissement, ils ont conçu unnavire doté d'un système d aspiration spécifique et d'unegrue ll sera testé cet été au large des côtes vendéennes

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Algapolia. Un navire de collecte d'alguesconçu par des PME du Grand Ouest

• NAVALE. Le Morbihannais Olmix et troisautres PME de Loire-Atlantique et deVendée veulent créer une filière decollecte et valorisation des alguesmarines.

C e pourrait être l'unedes réponses à la pro-lifération des alguesbrunes et vertes sur

les plages de la côte Atlanti-que Un navire de collecte enmer sera testé cet été au largede Samt-Hilaire de Riez Le pro-totype, baptisé Amadeus,prend la forme d'une embarca-tion de 12 metres de long dotéed'un chalut conçu pour accumu-ler les algues

Thomsea, Arco Marine,Alu Marine et Olmix réuniesUn système d'aspiration spécifi-que, évitant tout colmatage, lesconduit vers un "jacuzzi" dedécantation où elles sontd'abord lavées, avant d'êtrestockées Une grue embarquéepermet aussi de faire des col-lectes sur les plages « Notreobjectif est de créer une vérita-ble filière de valorisation desalgues marines », expliqueThierry Thomazeau, gérant deThomsea et à l'origine de

l'idéeRassemblées par le clusterNeopolia, quatre PME du litto-ral participent au projet "Alga-polia". Chacune jouant le rôlede maillon de la chaîneConception et réalisation sontprises en charge respective-ment par l'architecte navalArco Marine (Samt-Nazaire) etle chantier Alu MarineICoueron] Spécialistes de ladépollution marine en particu-lier des hydrocarbures et plasti-ques (marees noires de l'Enka,de BP au Golfe du Mexi-que etc ], les marins vendéensde Thomsea piloteront le navi-reEn bout de chaîne, l'industrielOlmix, sis à Bréhan (Morbihan),se chargera de la valorisationPropriétaire du bateau, l'entre-prise (260 salariés, 60 M€ deCA) y voit un enjeu capital Pos-sédant un savoir-faire en traite-ment d'algues, pour en retirerles principes actifs (sucres, pro-téines, minéraux ), Olmix four-

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De gauche a droite, François Galissot (expert industriel chez Olmix) et Thierry Thomazeau (gérant de Thomsea) devant le navire prototype de collected'algues Amadeus. Mis à l'eau en juin, il sera teste cet été au large de Saint-Hilaire-de-Riez.

mt par exemple les marchés dela nutrition animale (complé-ments alimentaires] ou du végé-tal (stimulation des défensesnaturelles)

300.000 € d'aides« On souhaite obtenir desalgues de meilleure qualitéque celles récupérées sur lesplages, contenant du sable et

oxydées », commente FrançoisGalissot, expert industriel chezOlmix, qui envisage de recruterune vingtaine de personnes en2013, pour développer l'activitéde traitement d'algues àBrams (44l La valorisationpourrait aussi intéresser lesdomaines de la cosmétique oude la pharmacie D'ici a fm sep-tembre, la phase test aura

pour objet de définir un modèleéconomique, en déterminantd'abord le prix de la tonned'algues qui sera vendue àl'industrieLa capacité de récupérations'élève a 15 tonnes par marée,soit 2 500 tonnes par an « Desaméliorations au niveau dustockage pourraient mêmemultiplier ce rendement, par

deux ou trois », estime ThierryThomazeau Si les essais sontconcluants, Algapolia lancerala réalisation et l'exploitationde plusieurs navires L'mitiati-ve (600 DOO € de budget) a étésoutenue pour moitié par leconseil régional des Pays de laLoire

Florent Godard

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LE JOURNAL DES ENTREPRISES LOIRE-ATLANTIQUE - VENDEE1 ALLEE BACO44032 NANTES CEDEX 1 - 08 10 50 03 01

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Algapolia. Un navire de collecte d'alguesconçu par des PME du grand Ouest• NAVALE Le Vendéen Thomsea et trois autres PME de Loire-Atlantique et duMorbihan veulent créer une filière de collecte et de valorisation des algues marines.Ce pourrait être l'une desréponses à la prolifération desalgues brunes et vertes sur lesplages de la côte Atlantique. Linnavire de collecte en mer seratesté cet été au large de Saint-Hilaire de Riez. Le prototype,baptisé Amadeus, prend la for-me d'une embarcation de dou-ze mètres de long dotée d'unchalut conçu pour capter lesalgues. Lin système d'aspira-tion spécifique, évitant tout col-matage, les conduit vers un«jacuzzi» de décantation oùelles sont d'abord lavées, avantd'être stockées. Line grueembarquée permet aussi de fai-re des collectes sur les plages.« Notre objectif est de créerune véritable filière de valorisa-tion des algues marines », expli-que Thierry Thomazeau, gérantde Thomsea, à l'origine du pro-jet.

Thomsea, Arco Marine,Alu Marine et Olmix réuniesRassemblées au sein du clusterNeopolia, quatre PME du litto-ral participent au projet « Alga-polia ». Conception et réalisa-tion sont prises en charge res-pectivement par l'architectenaval Arco Marine [Saint-Nazai-re) et le chantier Alu Marine(Couëron]. Spécialistes de ladépollution marine, en particu-lier des hydrocarbures et plasti-ques (marées noires de l'Erika,de BP au Golfe du Mexi-que etc.], les marins vendéensde Thomsea piloteront le navi-

L.De gauche à droite, François Galissot (expert industriel chez Olmix) et Thierry Thomazeau (gérant de Thomsea) devant lenavire prototype de collecte d'algues Amadeus. Mis à l'eau en juin, il sera testé cet été au large de Saint-Hilaire-de-Riez.

re. En bout de chaîne, l'indus-triel Olmix, sis à Bréhan (Morbi-han!, se chargera de la valorisa-tion. Propriétaire du bateau, cet-te dernière (260 salariés,60 M€ de CA] y voit un enjeucapital. Possédant un savoir-fai-re en traitement d'algues, pouren retirer les principes actifs(sucres, protéines, minéraux...],Olmix fournit par exemple lesmarchés de la nutrition anima-le (compléments alimentaires)ou du végétal (stimulation desdéfenses naturelles]. « On sou-haite obtenir des algues demeilleure qualité que cellesrécupérées sur les plages,

contenant du sable et oxy-dées », commente FrançoisGalissot, expert industriel chezOlmix, qui envisage de recruterune vingtaine de personnes en2013, pour développer l'activitéde traitement d'algues à Brains(44).

300.000 € d'aides régionalesLa valorisation pourrait aussiintéresser les domaines de lacosmétique et de la pharmacie.D'ici fin septembre, la phasetest aura pour objet de définirun modèle économique, endéterminant d'abord le prix dela tonne d'algues qui sera ven-

due à l'industrie.La capacité de récupérations'élève à quinze tonnes parmarée, soit 2.500 tonnes paran. « Des améliorations auniveau du stockage pourraientmême multiplier ce rendement,par deux ou trois », estimeThierry Thomazeau. Si lesessais sont concluants, Algapo-lia lancera la réalisation et l'ex-ploitation de plusieurs navires.L'initiative (600.000 € de bud-get) a été soutenue pour moitiépar le conseil régional des Paysde la Loire.

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Thomsea imaginel'« Amadeus » pourcollecter les algues

L'IDÉETHOMSEA

Date de création : 2003Dirigeant :Thierry ThomazeauEffectif : 5 personnesSecteur :construction navale

Emmanuel Guimard—Correspondant à Nantes

Après les marées noires del'« Erika » puis du « Prestige »,Thierry Thomazeau, pêcheurd'anchois vendéen, devientchasseur de pollution en adap-tant les systèmes de chalut à lacollecte d'hydrocarbures. Decette idée est née, il y a dix ans,Thomsea, dont les systèmesbrevetés ont été vendus à300 exemplaires dans lemonde. Avec son nouveau pro-totype, l'« Amadeus », lastart-up s'attaque à une autrepollution maritime : les algues,

qui désespèrent les estivantsmais peuvent être valorisées. Lasociété Olmix, qui les trans-forme notamment en complé-ments alimentaires pour ani-maux d'élevage, est associée auconsortium Algapolia, dont estissu ce projet imaginé et portépar Thomsea, aux côtés duréseau de sous-traitants Neopo-lia, d'Arco Marine et d'AluMarine. Un financement de larégion Pays de la Loire de307.000 euros a couvert la moi-tié de son coût.

La problématique : collecterles algues en quantité, dans unbon état de fraicheur et dépour-vues de sable. Depuis 2010,Olmix cherchait sans succès dessolutions, comme un navireamphibie à étrave ouverte. Cestsur la même coque de 12 mètresde long que Thomsea a eu l'idéede greffer un chalut en forme depyramide horizontale, taillédans un filet spécial qui garde unpouvoir filtrant. Les algues ne lecolmatent pas, car il les concen-tre avant de les aspirer par unepompe de 140 m3/h. Une fois àbord, la matière décante dans unbain bouillonnant qui élimine lesable, puis est entreposée dansdes caisses avant sa valorisation.Cet engin est en cours d'essais :son système de collecte faitpreuve d'un bon rendement,avec 4 à 5 tonnes d'algues égout-tées à l'heure, mais sa motricitédoit être optimisée. •

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Juin Juillet 2013 Bimensuel


28 JUIN 13Hebdomadaire Province

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algues Un prototype pour la collecteLe chantier Alumarme, en

collaboration avec la sociétévendéenne Thomsea, vientde mettre à l'eau un navire dé-monstrateur dédié au ramas-sage des algues Au depart, lasociéte morbihannaise Olmix,spécialisée dans la conceptionde produits à base d'algues, aeu l'idée de se doter d'un na-vire pour s'approvisionner enmatière première « Mais nousnous sommes aperçus quenous n'avions pas la compé-tence pour piloter ce type d'en-gins, d'où l'idée de s'entourerde partenaires », expliqueFrançois Galissot, expert en pro-duits à base d'algues.

De l'autre côte, le cluster d'en-treprises Néopolia planchait surl'idée d'un bateau collecteur d'al-gues dédié aux collectivités, em-pêtrées par les afflux massifs surles plages La rencontre de cesdeux principaux acteurs a dé-bouché sur le projet Algopolia.Les exigences du condition-neur d'algues l'ont conduit à tra-vailler avec Thierry Thomazeau,de la sociéte Thomsea « Leprojet a été de concevoir unpetit chalut de 2,30 mètresd'ouverture qui confine les al-gues au fond. Elles sont aspi-rées par une pompe d'une puis-sance de 140 m3/h pour ne pashacher le produit. » Envoyéesdans un bain bouillonnant oùelles sont lavées par un systèmede jacuzzi, les algues sont sépa-rées du sable puis convoyéesvers des bacs.

Le navire démonstrateur* Amadeus » a été subventionné àhauteur de 300 700 euros par la région Pays de la Loire.

L'industriel table sur untransfert du produit vers seschaînes en moins d'une demi-journée. « C'est déterminantpour nous afin d'obtenir unproduit de haute qualité ettirer partie au mieux dessucres, des protéines, desminéraux contenus dansles algues. » L'entreprise de260 salariés a des débou-chés dans la nutrition animaleet en direction des grandescultures.

À bord de l'Amadeus,adapté par le cabinet Arco ma-rine, l'équipage de Thomseava collecter des algues rougessur le site de Samt-Hilaire-de-Riez. « D'ici septembre, nousdevons évaluer le coût d'une

marée en frais de personnelet gas-oil afin de proposerun coût acceptable des al-gues à l'industriel », com-plète Thierry Thomazeau.

Pensé pour intervenir surles plages, le navire amphibieest dote de roues, maîs estégalement propulsé par unehélice. « ll est bien adaptépour des plages peu pen-tues comme la Baule »Après des essais en Vendée,le projet sera de ramasser desalgues vertes. Tous les parte-naires espèrent le lancementd'une filière de valorisation aï-gale sur le littoral et de nou-veaux bateaux à la clé.

Jean-Marie LE PROVOST

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FINISTERE : ULVANS RELANCE LE RAMASSAGE

Le préfet du Finistere a signé,le 10 juin, l'arrêté autori-

sant la collecte d'algues dansle rideau d'eau de la baie deDouarnenez par Agnval (nord-Fmistere) Et le premier ramas-sage (2 à 3 tonnes) s'est dé-roulé le lundi 24 juin, a l'aided'un tracteur muni d'une rampetélescopique Agrival est une fi-liale de la première organi-sation de producteurs de lé-gumes de France - la SicaSamt-Pol -, spécialisée dansla fabrication d'ingrédients na-

turels a partir de tout type devégétaux.

Cette société prévoit de col-lecter 2 500 tonnes d'alguescette année. Le système em-ployé est un prototype « ca-pable de répondre à desrègles de bonnes pratiquesde collecte : respect des siteset de la biodiversité présentesur les plages, sécurité desbiens et des personnes, fiabi-lité des outils de ramassageet de transport », commenteAgnval

Le premier ramassage par Agrival s'est déroulé le 24 juin.

La société va soigner sa miseau point, car la qualité de lacollecte est le point de dé-part d'un projet de competi-tivité appelé Ulvans, et label-hsé en 2011 par le Pôle merBretagne Ulvans a pour fina-lité de mettre sur pied une fi-lière complète de valorisationdes algues rouges, vertes,brunes de Bretagne en ingré-dients naturels pour les sec-teurs de la cosmétique, de lanutrition et de la santé animaleet végétale

Dans le tour de table figure,outre Agrival, la société Olmix(lire ci-dessus) C'est elle qui ra-patriera les algues collectées,lavées et triées à Plouénan parAgrival avant « crakmg » sur lesite industriel d'Olmix. Le cra-kmg consiste en de l'extractionde l'algue de ses ingrédients lesplus intéressants (protéines, mi-néraux, oligo-éléments...).

Agrival a effectué une pre-miere collecte expérimen-tale l'an passé, maîs le ramas-sage sur l'estran a été aban-donné au profit de la collectedans le rideau d'eau. À terme,Ulvans prévoit de traiter sursite 60 DOO tonnes d'alguesà l'année, avec une centained'emplois à la clé

Franck JOURDAIN

1 PLACE SAINT-JACQUES76260 EU - 02 35 50 10 05


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b67c051f51501c02026d4d541d0e25251e979f7db18a381OLMIX7750186300502/GSD/MFG/2


MerMise en service du premier navire collecteur d'alguesAmadeus a été lancé dans la baie de SionNéopolia, lespartenaires du projetAlgapolia et la RégionPays de la Loire ontprésente vendredi 21juin le navireAmadeus, enprésence denombreusespersonnalités,entrepreneurs, et élusde Saint-Hilaire deRiez, dont JacquesBaud, premier adjoint.

Né en 2010 le projetA l g a p o l i a , v i s e aconcevoir une solu-

tion durab le de col lectepour la va lo r i sa t i on desalgues marines Ces alguesposent un vér i table pro-blème pour les communesdu littoral, m a î s peuventaussi, const i tuer un nou-veau gisement d'act ivi tésen termes de valorisationLe programme fédère à cej o u r c i n q p a r t e n a i r e s

Amadeus premier navire démonstrateur pour la collecte des algues

A lumarme ( chan t i e r deconstruction), Arco Marine(bureau d'études en archi-t e c t u r e e t i ngén ie r i e ) ,Thomsea ( e x p e r t i s e ettechnique de depolution

Thierry Thomazeau, dirigeant de Thomsea, armateur du bateau etresponsable des tests de fonctionnement

maritime et fluviale), qui aapporté son savoir-faire enconception et fabrication duchalut collecteur , Néopoliamarine (ingénierie de pro-jet collaboratif). Quant augroupe Olmix, né de lav o l o n t é de t r o u v e r desalternatives naturelles auxadditifs utilisés dans l'agri-culture, il est devenu l'undes g rands s p é c i a l i s t e smond iaux de la ch imieverte et emploie 220 sala-ries ll est implique depuisp lus de 15 ans d a n s lav a l o r i s a t i o n des algues,assu re leur t ranspor t , etleur traitementLe bateau, Amadeus, est unnavire amphibie adapté a lacol lecte des algues mari-nes D une longueur de11,95 m, d'une largeur de4,45 m, et d'un poids de IOtonnes. Quant à la cargai-son, elle peut atteindre lescinq tonnes d'algues. Évo-luant sur l'eau, il peut aussi,étant équipé de roues, sedéplacer sur la plage

Collecte et ramassageGrâce au chalut pompe, lesalgues sont emprisonnéespuis aspirées vers un bain

bouillonnant où elles sontlavées Une fois séparées dus a b l e , les a l g u e s s o n tstockées dans des caisses detransport puis acheminéesvers le lieu de valorisationLe cho ix de la plage deSion a Saint-Hilaire de Rieztient à l'arrivée périodiqueet m a s s i v e de goémon,invasion due aux courantsmarins, au vent et l'encla-vement de la zoneLa campagne de ramassageen mer va s 'étendre desmois de juin a septembre,et pour la tranquillité desvacanciers, s'effectuera de19h à I lh du matinLa région Pays de la Loirefinance le projet a hauteurde 300 700€ Le soutiende la Région est motive parle caractère exemplaire duprojetL'o bj ect i f du p r o j e tAlgapol ia est à terme dedéve lopper , r é a l i s e r e texploiter plusieurs naviresde collecte pour permettrel 'émergence d'une f i l ierede valorisation des alguesmarines. Des retombéeseconomiques sont atten-dues pour le territoire à tra-vers ce modèle innovant

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http://www.meretmarine.com/fr/content/amadeus-le-navire-collecteur-dalgues-de-neopolia

26 juin 2013 Site internet

7 VOIE D'ACCES AU PORT29672 MORLAIX CEDEX - 09 69 36 05 29

25 JUIN 13Quotidien Prov. avec dim.

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SAINT-NIC

j. i Concert de musique sacréejHl jï La chapelle St-Côme résonnera de chants orthodoxes samedi,

Châteaulin

Météo de Château!™Douceur a peine Trouées le matin

/• N Ciel vite bouche I apres midi par lar I grisa Ile envahissante Crachin1 -J Température max male IS degrés

Le TélégrammeMARDI 25 JUIN 2013

LES ALGUES VERTESONT DE LA VALEUR

« Une filière de valorisation des algues vertes est en train de naître dans le Finistere », s'enthousiasmeFrançois Gallissot sur la plage de Sainte-Anne-la-Palud. C'est lui qui coordonne le programme Ulvans, unconsortium de cinq PME bretonnes, piloté par Agrival, filiale de la Sica de Saint-Pol-de-Léon Lin program-me qui présente un double intérêt : limiter les échouages et rappeler que les ulves sont aussi une ressour-ce, exploitable par des industriels de différents secteurs. Retour en images sur cette premiere expérimen-tation très encadrée, page 13

CROZONUNE RANDO-FERMELE SAMEDI 6 JUILLETÀ l'initiative du Groupe de promotion agricole dela presqu'île de Crozon, une rando-ferme est pro-posée au grand public le samedi 6 juillet. Entredeux visites d'exploitation chez Hervé Le Roux, deTrélannec, et Patricia et Thierry Boulic, de Kerba-liou, les visiteurs parcourront 10 kilometres à tra-vers champs, à pied ou à VTT, avec des pauses com-mentées sur des sites d'intérêt patrimonial, page 21

SAINT-RIVOALCOUP DE NEUFSUR LE SITEPage 17

LE FAOUL'ÉCOLE DE FOOTEN FÊTE

En cloture de la saison dimanche matin 46 jeunesde l'école de football de l'ES Cranou des catégories LJ6 a U13, se sont retrouves au stade ChristianGourcuff a Hanvec ou ils ont enchaîne jeux diverset petits matchs Page 21»

BRIEC-DE-L'ODETDIMANCHE, RANDOSROUZIC GLAZIKPage 18

TOPONYMIE BRETONNEPATAQUÈSÀLANDRÉVARZEC

PLOGONNECMULTISON :NOUER LE DIALOGUE

Le festival Multison aura lieu a Sîang Quilliou enPlogonnec de vendredi soir jusqu a dimanche 18 hPlus de 5 000 amateurs sont attendus Les riverainsqui ont déjà fait part de leur inquiétude, pourrontexprimer leurs demandes ce soir lors d une reunionpublique organisée par la préfecture Nous donnons aujourd'hui la parole aux organisateurs de cetevenement qui restera unique sur ce site Page 25

Sommaire des communesArgol

Locronan

LoqueffretPkybenPlowenPernod emPlonevez du Faou

Plenel PorzaïfPont de Bu s les Qu mi

quimper

San t GoazecSaint NeSaint Rimai

Saint Thois

Telgruc sur Mer

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7 VOIE D'ACCES AU PORT29672 MORLAIX CEDEX - 09 69 36 05 29


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Algues vertes. Valorisation unique en baie de DouarnenezC'est une première en Finistère.Hier sur la plage de Sainte-Anne-la-Palud, une étrangemachine moissonnait les ulves.Conçu par la société Axinor(Valencienne), le prototyperamassait les algues pour lecompte d'Agrival (Plouénan),filiale de la Sica de Saint-Pol-de-Léon. Celle-ci a mis à flot unconsortium de cinq PME breton-nes pour tirer la substantifiquemoelle de cet or vert : produitspharmaceutiques, cosmétiques,compléments alimentaires, etc.« Les ulves contiennent desdéfenses naturelles qui permet-tent de traiter les plantes et lesanimaux, en diminuant les pro-duits phytosanitaires et les anti-

Une filiale de la Sica de Samt-Pol lance une expérimentation de ramassaged'algues vertes fraîches pour créer une filière de valorisation.

biotiques », assure François Gal-lissot, chargé de la mission Agri-

val-Ulvans. Mais pour ça, il fautque les algues soient fraîches.

On les cueille donc deux heuresavant et après la marée bassedans moins d'un mètre d'eau.« Dans la journée, elle arrive àPouénan pour subir un premiertraitement, avant de partir dansles laboratoires du consor-tium ». Cette expérimentation,menée de concert avec les col-lectivités locales, l'État et leparc marin, va s'étaler jusqu'enoctobre sur six plages du fondde la baie, de Douarnenez à Tel-grue, en passant par Kerlaz etPlomodiern. Il est prévu de col-lecter 2.500 t d'algues. Ce qui,au passage, contribuera à allé-ger les 9.000 à 12.000 t quiéchouent annuellement dans cefond de baie.

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LA LETTRE ECONOMIQUE DE BRETAGNE NEWSLETTER15 RUE SAINT HELIER35005 RENNES CEDEX - 02 99 85 50 20

25 JUIN 13Quotidien Province


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Une expérimentation cet été sur les plagesde Plonévez-Porzay pour le ramassage desalgues vertes. Elle est conduite par lasociété Agrival et 4 autres de ses partenairesdans le cadre du projet ULVANS devalorisation des algues vertes pour lacosmétologie, la pharmacie. Agrival va ainsirécupérer les algues vertes qui auront étérécoltées à 50 centimètres du bord de l'eau.La société valenciennoise Aximora fournil'équipement nécessaire pour ce ramassageautomatique grâce à un prototype déployéspécifiquement pour cette opération.L'objectif est de récolter 2 500 tonnesd'algues vertes au cours de la saison estivale2013. ULVANS.

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Infos locales – Pays de la Loire

25 Juin 2013

Amadeus au large de St-Hilaire de Riez

La Région Pays de la Loire, Neopolia et les partenaires du projet Algapolia viennent de présenter le

prototype Amadeus, premier navire amphibie de collecte des algues. Un navire de 12 m de long et pesant 10 tonnes. Equipé d’une pompe et d’un bassin de décantation, Amadeus permet de ramasser trois types d’algues, rouge, verte et brune. La première campagne de collecte a commencé en fin de semaine dernière à Saint-Hilaire-de-Riez, 1ère municipalité à bénéficier de ce ramassage en mer… Ce projet Amadeus vise à concevoir une solution durable de collecte pour la valorisation des algues marines.

Pays de la Loire P6

22 Juin 2013 Quotidien

Le fait du jour p2-3


http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Les-premiers-essais-d-Amadeus-collecteur-d-algues_40771-2204949-pere-pdl_filDMA.Htm

21 juin 2013 Quotidien

Environnement

19 Juin 2013

Mise à l'eau du premier navire amphibie de collecte des algues

Amadeus prototype de bateau amphibie pour la collecte des algues développé par un consortium emmené par Thomsea Ouest - Neopolia marine et les partenaires du projet Alga polia procèderont le 21 juin à la démonstration d'Amadeus, le prototype de bateau amphibie de collecte des algues. Imaginé par Thomsea, porteur du projet (dépollution maritime à Saint-Hilaire-de-Rietz - 85), Arco marine (architecture à Saint-Nazaire - 44), Alu marine (construction navale à Couëron - 44) et Olmix (traitement et transformation des algues à Bréhan -56), il devrait permettre de récolter 2 500 tonnes d'algues vertes et rouges (La Lettre Api du 3/10/2012). Filière de valorisation des algues marines

Alga polia est incubé depuis trois ans par Neopolia marine. Le consortium soutenu par le conseil régional des Pays de la Loire (300 k€ sur un budget de 600 k€) veut développer, réaliser et exploiter plusieurs navires de collecte pour permettre l'émergence d'une filière spécifique de valorisation des algues marines. Et le marché est vaste et en progression constante : les algues sont de plus en plus utilisées en phytopharmacie, pour la nutrition animale, la cosmétique ou encore pour fabriquer des fertilisants alternatifs. Olmix, spécialiste de la "chimie verte" estime qu'en 2015 il aura besoin d'environ 15 000 tonnes pour ses fabrications. Olivia Bassi

http://www.paysan-breton.fr/article/14194/la-competitivite-ne-se-resume-pas-aux-couts.html

14-20 juin 2013 Hebomadaire

La compétitivité ne se résume pas aux coûts

Légende photo : De g. à dr. : Eric Versey

(directeur de BPI France en Bretagne), Hervé

Balusson (PDG d'Olmix), Michel Hobe

(directeur économique de Cogedis Fideor), et

Antoine Rat (agriculteur dans la Vienne).

« Dans une économie mondialisée, la France et l’Europe font du surplace, engluées dans une

rigueur budgétaire qui grève la croissance et augmente le coût de l’euro, nous rendant encore

plus vulnérables. Pourtant, nos pays, nos entreprises présentent de nombreux atouts ». C’est

ainsi que Pierre Rouault, président de Cogedis Fideor, a lancé les débats sur le thème «

Compétitivité, enjeu d'hier, exigence d'aujourd'hui », lors de l’assemblée générale du centre

comptable, le 6 juin à Pacé (35). « Désormais au 21e rang mondial, la France a perdu 3

places par rapport à 2011 et 6 par rapport à 2010 en matière de compétitivité. Certes, le coût

horaire de la main-d’œuvre y est fort, mais dans des pays comme la Suède, il est encore plus

élevé, ce qui ne l’empêche pas d’être plus compétitive. »

Investir le commercial, le marketing…

Aux yeux d’Hervé Balusson, PDG d'Olmix à Bréhan (56), le manque de compétitivité de la

Bretagne n’est pas une fatalité. « La France bénéficie d’une réputation d’excellence à

l’international, c’est une marque, mais nous manquons d’agressivité à l’export. Nous

n’avons pas de culture commerciale et marketing, pour débanaliser les produits, capter la

valeur ajoutée en bout de course », explique-t-il. C’est à l’international, sur les marchés

émergents, que son entreprise de solutions naturelles pour la nutrition/santé animale et

végétale (élaborées à base d’oligo-éléments, d’argile et d’algues) s’est d’abord développée.

Elle est passée de moins de 10 salariés en 1997 à 250 collaborateurs aujourd’hui.

Le chef d’entreprise a été épaulé par BPI France (Banque publique d’investissement,

anciennement Oseo), qui a notamment apporté une garantie suite à la crise liée à la faillite de

Lehman Brothers, et dans le cadre du programme « Innovation stratégique industrielle » (Isi)

sur la filière algues. « Nous accompagnons l’innovation, les projets de croissance externe, de

développement à l’international, d’achats de gros équipements… en garantissant une partie

conséquente des crédits bancaires, ou en devenant actionnaires (minoritaires) d’entreprises.

Ouvrir son capital devient fondamental aujourd’hui pour les entreprises, pour consolider

leurs fonds propres », explique Eric Versey, directeur de BPI France en Bretagne. « Les

http://www.paysan-breton.fr/article/14194/la-competitivite-ne-se-resume-pas-aux-couts.html

14-20 juin 2013 Hebomadaire

PME, les entreprises de taille intermédiaire, les exploitations agricoles de plus de 750 000

euros de chiffre d’affaires sont éligibles. »

Selon le directeur, pour que la France gagne en compétitivité, les entreprises vont devoir se

structurer pour « chasser en meute à l’international. Aujourd’hui, nous n’avons plus le luxe

de nous battre entre nous. » De leur côté, « les pouvoirs publics, doivent simplifier le

millefeuille administratif qui manque de lisibilité. »

« Pas tous mes œufs dans le même panier »

Autre stratégie pour Antoine Rat, agriculteur dans la Vienne qui joue la carte du local et de

la diversification. « Après 10 ans d’expérience dans le bâtiment, j’ai repris l’exploitation

familiale en 2006. Aux céréales et vignes, j’ai ajouté une production d’ail, que je

commercialise en direct à la grande distribution locale. En 2009, j’ai créé un GIE (Les

Jardins de Vendeuvre du Poitou), avec deux autres producteurs de légumes. Nous ne

souhaitons pas nous agrandir, pour continuer à maîtriser notre système. Nous valorisons bien

nos produits grâce à la qualité, la proximité et l’image… », relate

le producteur, conscient des atouts de son modèle.

Agnès Cussonneau

Croissance de 5 % Dans son projet d’entreprise, Cogedis Fideor affiche l’ambition d’élargir sa clientèle dans

ses trois marchés : agriculteurs - artisans, commerçants, professions libérales, métiers de la

mer –PME. 9 500 exploitations agricoles et 6 500 entreprises sont clientes, soit une

croissance de 5 % des activités sur un an. L’entreprise souhaite également élargir son aire

géographique. Elle va s’implanter dans quelques mois en région parisienne et passera ainsi

de 20 à 25 départements couverts. Autre projet de Cogedis : élargir son offre de services en

ligne, en phase avec la généralisation d’internet. « Nous souhaitons maîtriser le prix de la

comptabilité, tout en facilitant l’accès aux informations pour nos clients, et en leur assurant

un conseil réactif », déclare Pierre Rouault.

Juin 2013 Mensuel

Alimentation animale p37-39



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Douarnenez

Et si on ramassait les algues vertes dans l'eauLundi, la préfecture a décidé d'autoriser une expérience de collecte dans le rideau d'eau de mer,au Ris et à Trezmalaouen. Les industriels sont enthousiastes, les scientifiques plus sceptiques.

Ulvans. Cest le nom du projet de ra-massage d algues vertes dans le ri-deau d'eau des plages de la baie deDouarnenez Encadrée par un arrêtepréfectoral, signe lundi cette nouYelle expérimentation va démarrerces jours-ci, en collaboration avecle Parc naturel mann d'Iroise et lescommunes littorales

De Douarnenez à Plouénan

Ces essais expérimentaux vont êtremenés par l'industriel Agrival Implan-té à Plouénan, sur le site de l'ex-Com-pagnie bretonne de l'artichaut, c'estune filiale de la Sica, organisation deproducteurs de légumes du Nord-Fi-nistere, créée par Alexis Gourvennecen 1961 Objectif d'Ulvans «Struc-turer une filiere de valorisation desalgues (verte, brune, rouge...) àdestination de la cosmetique, dela nutrition et de la santé animaleet végétale, dans le respect scru-puleux des regles environnemen-tales. »

Membre du consortium Ulvans,Agrival est le maître d'ouvrage dela collecte et du transport des algués jusqu'à leur site de traitementpres de Samt-Pol-de-Léon L'idéemieux vaut ramasseï les algues dansle rideau deau plutôt qu apres leurechouage sur la plage (et leur éven-tuelle putréfaction), grâce a un enginagricole adapte, « capable de res-pecter le site et la biodiversité, maisaussi la sécurité des personnes »

« Cette année, un prototype de-vrait ramasser 2 500 tonnes d'al-gues vertes dans la baie de Douar-nenez », annonce l'industriel Unequantite a comparer aux chiffres ré-cents de la collecte au Ris et à Trez-malaouen (Kerlaz), les deux plagesdu territoire communautaire (sur six)concernées par les echouages 594tonnes en 2012, 600 tonnes en 2011,4 DOO en 2010, 1 956 en 2009, etc(1)

Alors exit le ballet des tractopelles

i ,s

Le ramassage dans l'eau presente au moins deux intérêts il contient moins de sable Et, surtout, l'industriel pourra choisirson moment, alors que la collectivite elle, subit l'obligation de ramasser les algues vertes 48 heures apres qu'elles se soientéchouées

sur le sable du Ris et de Trezma-laouen ? Certainement pas Respon-sable des suivis au Centre d'étudeet de valorisation des algues (Ceva)de Pleubian (Côtes-d Armor), SylvainBallu prône la prudence « Seulsdes ramassages massifs, à des pé-riodes clés (au printemps et a l'au-tomne), pourraient empêcher queles algues ne s'échouent en hautdes plages pendant l'été », admetle scientifique. Maîs, pour cela, ifaudiait « des opérations coup depoing, car les ulves, a certains mo-ments, atteignent un taux de crois-sance très éleve : de 20 % à 30 %par jour ! » Autrement dit « Ramas-ser dix tonnes seulement ne ré-glera pas le problème des maréesvertes... »

La préfecture a également mission-ne le Parc naturel mann d Iroise. Ilréalisera une étude d'impact de cettenouvelle technique sur les espèces

animales et végétales présentesdans le rideau d eau, « avec une at-tention particulière aux gisementsde tellines et aux poissons plats »Et il effectuera aussi des relevés ré-guliers, a la fois dans la zone de ra-massage des algues et dans deszones « témoin » vierges

Gaël HAUTEMULLE.

(1) Selon Douarnenez communaute,

les ramassages en haut de plagen'ont lieu que dix jours, au plus, paran Transportées dans la plateformede Kenoret (limitée a 5 400 tonnesannuelles), les algues sont mélan-gées a des dechets verts pendantquatre a six mois, pour produire uncompost agricole. Ce traitement a uncoût • 10 DOO € par an pour la villede Douarnenez, 100 DOO € pour lacommunaute de communes (pour3 DOO tonnes).

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Finistère

11 juin 2013 Quotidien

p11-13


Le dossier P 10-18

Juin 2013 Mensuel

Article 1/9

Article 2/9

LE JOURNAL DES ENTREPRISES EDITION ILLE ET VILAINE1 ALLEE BACO44032 NANTES CEDEX 1 - 08 10 50 03 01

JUIN 13Mensuel


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«EN BREF

TrécobatAnnée positive pour ExtenboisTrécobat, groupe spécialise dans la construction demaisons, a créé, début 2012, Extenbois (extensions demaisons) Après plus d'un an d'activité, le groupe tresprésent en Bretagne affiche son optimisme et revendiqueun exercice 2012-2013 à 3,8 millions d euros Extenbois aenregistré 90 commandes et a créé 11 emplois La sociétéqui sponsorise le skipper Gilles Lamiré, prévoit pour sonexercice 2013-20U un chiffre d'affaires dè huit millions

aC'est le nombre de lauréats du prix ExcellenceBretagne-Chine cette année, remis à la société Jimaxdans la catégorie distributeur (produits Le Gall, Sill,Laita ) , à la société Olmix dans la catégorie filialed'une entreprise bretonne en Chine, quicommercialise des additifs à base d'algues destinés àl'élevage, alternative aux antibiotiques , et à la sociétéiG SolTherm Ltd (catégorie entrepreneur breton enChine) de Philippe Mallejac, producteur et exportateurde panneaux solaires, partenaire du projetEcoSolarBreizh, un véhicule électrique solaire

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People & Products p52

Juin 2013

Show review p43

May-June 2013 Bimonthly

Industry p34-37

May 2013 Monthly

Pontivy p11-12

27 mai 2013 Quotidien

Bretagne p5

21 Mai 2013 Quotidien

www.saint-brieuc.maville.com/actu/actudet_-En-Chine-les-entreprises-bretonnes-font-leur-trou_fil-2341543_actu.Htm

21 mai 2013 Site web

11 RUE DE MILAN75009 PARIS - 01 53 80 74 00

16/29 MAI 13biMensuel


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ANETE

The good ideasI/L'or vert

En Bretagne on n'a imais on a des algues. Et quelquesidées de ce que l'on peut en faire.C'est sans doute ce que s'est ditHervé Baldusson lorsqu'il a créé àBréhan (Morbihan) le groupeOlmix.C'était en 1995 et l'on cherchaitdéjà par quoi remplacer quelquesadditifs agricoles particulièrementnocifs. La réponse n'était pas bienloin de l'endroit où l'entrepreneurbreton s'était posé la question :sur le littoral d'Armorique où fleu-rissent toutes sortes d'algues, descentaines de milliers de tonnesd'algues qui allaient devenir cenouvel or vert capable de concilierécologie et production.Olmix propose des additifs consti-tués à base d'oligo-éléments, d'ar-

giles et d'algues rouges, vertes etbrunes dont la combinaison révo-lutionnaire est le secret de la réus-site de cette PME qui revendiquede produire pour « une vie meil-

leure ». Ainsi Olmix dont le diri-geant accompagnait François Hol-lande en Chine fin avril, a pris uneplace significative sur les marchésde la nutrition/santé animaleet végétale et se développe main-tenant dans l'industrie cosmétiqueet les matériaux pour la construc-tion.« J'ai mis plus de dix ans pourémerger en Chine, rappelle HervéBaldusson. Là-bas, il faut savoir semontrer patient. Les Chinois sontdisposés à travailler avec nous.Encore faut-il ne pas les bous-culer ». Dix-huit ans après sacréation Olmix réalise plus de54 millions de CA dont 80 °/o àl'exportation, (la société est pré-sente dans 60 pays). Et elleemploie 250 collaborateurs.

53 RUE DU CHEMIN VERT92100 BOULOGNE-BILLANCOURT - 01 46 10 21 21

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mirages de la 2eme puissance économique mondiale

Olmix, le roi de l'engrais à based'algues nourrit la pêche chinoise

C réée en 1995 parHerve Balusson dansle Morbihan Olmix,

avec 15 filiales, 8 usines etune presence dans 60 pays,prouve qu en misant sur unetechnologie pointue unePME tricolore peut reussir enAsie Sur le marche chinois,l'entreprise bretonne, I undes experts mondiaux de lachimie verte, commercialisedes alternatives naturellesaux antibiotiques issuesdes algues et destinéesà l'élevage ens'appuyant sur unreseau de 29distributeursagrees surl'ensembledu territoireCréée en 2007,sa filiale Olmix Chine

réalise un CA en croissanceconstante de 1,3 MC avec

15 collaborateurs En*. 2011, l'entreprise a

f remporte le prixF d'excellence de•S *** la PME en Chine,lf recompensant

sa strategie et sonsucces commercial

Cotée a la Bourse de Paris (le

fondateur détenant 70% ducapital), Olmix emploie 250collaborateurs et réalise unCA de 56 M€, dont 80% aI exportation En collaborationavec le Technopôle BrestIroise et la maine deQuindao (Chine), Olmix estporteuse d'un projet dedeveloppement d'une filierealgues en Chine Ce projets inscrit dans le cadre du plandeconomie Bleue» lancepar le gouvernement chinoisen 2007 pour la valorisationdes ressources maritimesCette valorisation des alguesdoit permettre de remplacerles protéines des produitsde la pêche industrielle,nécessaires a la productionde poissons à élevage pardes protéines alguales, pouralimenter le marche chinois

Seb, leader mondial dupetit électroménager(4Md€ de CA), récolteles fruits d'une politiqueagressive dans le pays de

Mao Tse Toung et cela paye ' Grâce àl'acquisition dès 2007 de Super, lea-der chinois de la distribution d'articlesculinaires - une T" pour une entre-prise étrangère -, SEB s'est offertson implantation en Chine, à traversun réseau de 700 magasins (2 000aujourd'hui) En 2011, le groupebourguignon a réalisé 13% de son CAmondial en Chine, soit 500 millionsd'euros «Le marché chinois regorged'opportunités mats le moindre fau\pas peut être fatal On ne ç 'y implantepas sans une stratégie bien élabo-rée», a commenté Thierry de La Tourd'Artaise, le flamboyant P-DG Uneapproche qui résume les paradoxesde ce marché hors normes, sourcede réussites flamboyantes maîs ausside déceptions retentissantes Plus deI 200 entreprises françaises étaientimplantées en Chine en 2011, pour unCA excédant 30 Md€ (en croissancede 25%)* Un marché entre fantasmesct réalités

Pontivy p11-12

30 Avril 2013 Quotidien

Monde / Europe p2

26 avril 2013 Quotidien

P 5

1 Avril 2013 N°588

p52

April 2013 Mensuel

Matières Premières p32-35

Mars 2013 Mensuel

25 AVENUE MICHELET93400 SAINT OUEN - 01 40 10 30 30

25 FEV 13Hebdomadaire Paris


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ECONOMIE VERTE En partenariat avec www.neoplanete.fr

Olmix réhabilite les algues vertesOn connaît les algues vertes échouées sur les plages bretonnes qui dégagent un gaz toxique... Mais sait-onqu'elles peuvent devenir des produits novateurs pour l'agriculture ?

Olmix, fondé et présidé par Hervé Balusson, s'est associé à 4 PME bretonnes pour créer Divans, un groupementspécialisé dans la transformation des algues du littoral afin de créer des produits innovants dans la nutrition, la santéanimale et végétale, ainsi que la fertilité des sols. (oir™ )




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CB est en misant sur lai chimie verte que la so-

ciété morbihanaiseOlmix, créée en 1995 àBréhan, a bâti son acti-

vité. Sa première idée était de mé-langer des algues, des argiles et deshuiles essentielles pour mettre aupoint un produit destiné à l'hygièneet à l'alimentation animale. De-venue le leader sur le marché fran-çais dans la préparation d'additifs àbase d'oligo-éléments, l'entrepriseest présente dans 60 pays à travers lemonde et fabrique également des

« Tout est à découvrir, noussommes à la préhistoire

de cette filière »produits destinés à la cosmétique età la plasturgie grâce notamment auxnanoparticules.Plus récemment, Olmix s'est as-socié à 4 PME bretonnes, en parte-nariat avec l'université de Breta-

gne-Sud et leCNRS de Mul-house (Haut-Rhin), pour créerUlvans, un grou-pement spécia-

Effectlf: I250 salariés.Chiffred'affaires(CA):54,9 millionsd'euros.Export : 80 % \du CA.

lise dans la trans-formation desalgues du littoralafin de créer desproduits inno-

vants dans la nutrition, la santé ani-male et végétale, ainsi que la ferti-lité des sols. « Les sucres extraitsdes algues vertes servent à fairedes biomatériaux tandis queles jus tiennent lieu de sti-mulants de plantes. Deplus, on a trouvé par de nou-velles techniques d'hydrolyseenzymatique un marché specta-culaire qui est le remplacementdes farines de poisson », ex-plique Hervé Balusson, fonda-teur et président d'Olmix. Unmarché écologique prometteur

lorsque l'on saitque les alimentspour poissonssont des mar-chés qui ex-plosent dans lemonde avec parexemple ces tonnes

de poissons d'Amérique du Sud quisont broyés pour nourrir... les pois-sons indiens et chinois ! <* Avec30 % de protéines, les algues appa-raissent comme une solution desubstitution très prometteuse, es-time Hervé Balusson. C'est le sojade la mer. »L'objectif premier du projet Ulvans,soutenu par la banque de l'innova-tion Oséo, est de bioraffiner ces al-gues, vertes, rouges ou brunes,avant d'exporter cette filière à l'in-ternational. « I 500 chercheurs tra-vaillent sur les algues depuis des an-nées en Bretagne. C'est avec ellesque nous ferons sûrement les médi-




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caments de demain. Tout est à dé-couvrir, nous sommes à la préhis-toire de ces filières de la chimieverte », souligne Hervé Balussonqui se heurte au lobbying vétérinaireet pharmaceutique. « II faut que lemarché mature. On a eu la chancede trouver des opportunités, notam-ment sur les pays asiatiques. Avec

les Chinois, par exemple, qui utili-sent des algues depuis six mille ansdans la médecine traditionnelle.Une chose est sûre : aujourd'hui,dans la nouvelle vague du sans-anti-biotique et du produire naturel, c'estun vrai sujet ! » D'ici à 2020, leprojet Ulvans compte créer une cen-taine d'emplois, réindustrialiser un

site inutilisé à Plouénan et dégagerun chiffre d'affaires d'environ150 millions d'euros grâce à la com-mercialisation de produits inno-vants. Plus de 60 000 tonnes d'al-gues pourraient chaque annéetrouver une seconde vie tout en dy-namisant l'économie locale.

EMILIE VILLENEUVE

Christine Le lannier a créé la SARL Algues de Bretagne-Globe Export,spécialisée depuis 1986 dans la production et la transformation d'alguesalimentaires et de produits cuisines à base d'algues. (DR i




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Un marché culinaire innovantE xcellentes pour la santé, les al-

gues sont très appréciées enAsie et prennent dans nos as-

siettes des formes et des saveursétonnantes. Déclinées en condi-ments, pâtes ou, plus étonnant, enpetites sphères gélifiées, les laituesde la mer connaissent un importantdéveloppement, surtout grâce à lacuisine moléculaire. Christine LeTennier l'a bien compris. CetteFranco-Canadienne a fondé, à Ros-porden (Finistère), la SARL Alguesde Bretagne-Globe Export, spécia-lisée depuis 1986 dans la produc-tion et la transformation d'alguesalimentaires et de produits cuisinesà base d'algues.L'entreprise se fait d'abordconnaître pour ses algues fraîchesdestinées aux cuisiniers profession-nels et aux industriels. Elle va en-suite les sécher, les mettre en farineet les accommoder pour les incor-porer dans les pâtes, les rillettes depoisson, les tartares...En 2008, nouveau tournant avec lamise en place d'un atelier de cui-sine créative, dite cuisine molécu-laire, qui utilise les algues non plusen tant que légumes, mais commeingrédients fonctionnels. Ainsinaissent les fameuses « perles de

saveurs » qui explosent en bouchepour dévoiler divers parfums. « Lesalgues représentent à la fois un in-térêt d'un point de vue visuel, gus-tatif et nutritionnel. Elles ont aussides vertus fonctionnelles grâce àleurs côtés gélifiant et épaissis-sant », explique Christine p*iLe Tennier.Algues de Bretagne pro-pose aujourd'hui une cen-taine de produits salés ousucrés aux qualités excep-tionnelles car les alguessont 10 à 15 fois plus richesque les légumes terrestresen vitamines, en oligo-élé-ments et sels minéraux. Vé-ritable exhausteur de goût,l'algue rouge non, par exemple, estutilisée pour les makis et sushismais donnera aussi toute sa subtilitéà une mousse au chocolat.

« Pour nous, Occidentaux,c'est un monde à découvrir »Algues de Bretagne réalise 30 % deson chiffre d'affaires à l'export. Eu-rope, Amérique du Nord, Australie,Afrique du Sud... La société, qui aouvert un bureau d'achat-vente àShanghai (Chine), démarre cetteannée en Russie.

Les algues bretonnes étant diffi-ciles à récolter — alors que le terri-toire en recense près de 800 va-riétés : 400 macroalgues et 400microalgues — Christine Le Ten-nier n'a pas d'autre choix que d'enimporter d'Asie, d'Israël, d'Amé-

• BV rique latine, faute de ma-Effectif : I tière première. « Des pro-20 salariés. I grammes de culture ontChiffre p bien été mis en place pard'affaires f notre région depuis plus de(CA) : tj deux ans. Mais ils ne cor-2 millions \ respondent pas aux pro-d'euros. J duits que nous réclamentExport: J nos clients : la laitue de40 % du CA. i mer, la non ou l'algue

—«J rouge Palmaria. Et noussommes malheureusement

contraints de refuser des com-mandes. »La solution ? Développer une véri-table filière algues en Bretagne.« Pour nous, Occidentaux, c'est unmonde à découvrir. Un monde qui,s'il est bien exploité et bien géré,peut apporter demain une solution àla planète en termes de nutrition. »

E.V.

REUSSIR GRANDES CULTURES2 AVENUE DU PAYS DE CAEN14902 CAEN CEDEX 9 - 02 31 35 77 00

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Ulvans, une nouvelle filièrede valorisation des algues

Cinq PME bretonnes viennent de créer un groupement baptiséUlvans destiné à bâtir une filière complète de valorisation des algues.

Recolte dans le filet d'eau

Ulvans devrait permettre d'extraire un grand nombre demolécules issues des algues vertes collectées en plein mer.

Doté d 'un budget de22,7 millions d'euros,l'objectif de ce projet

collaboratif est de développerdes « produits algosourcés »innovants en nutrition etsanté végétales et animales,ainsi qu'en fertilisation dessols. Les cinq sociétés, Olmix(nutrition animale et végétaleà base d'algues), PKP techno-

logies (fertilisants naturels),Melspring (éliciteurs naturels),Amadéite (santé animale) etAgrival (valorisation descoproduits végétaux) s'asso-cient avec l'université de Bre-tagne Sud et le CNRS de Mul-house.Une usine de productiondevrait voir le jour sur un siteindustriel inutilisé à Plouénan

dans le Finistère. Cette nou-velle filière devrait générer,d'ici 2020, 150 millions dechiffre d'affaires et créer unecentaine d'emplois. La col-lecte de l'algue verte aura lieuau large de Caen jusqu'auxSables d'Olonne.

DÉMARRAGE EN 2016« Ce n'est pas un projet start-up, précise Philippe Moreau,directeur général de PKPTechnologies. Il s'appuie surdes savoir-faire déjà existantset une attente sur le marchédéjà identifiée. Le projet a étéinitié en 2012, grâce ausoutien financier d'Oséo,l'organisme dè financementdes PME. La phase pilotedevrait ètre validée en 2015et la production devraitdémarrer en 2016. »Dans le secteur végétal, PKPcompte commercialiser desbiostimulants des micro-organismes du sol. •

Nicole Ouvra rd

International p38

Février 2013 Mensuel

Feature Article p 30-31

Janvier - février2013 Bimestriel

Running a profi table modern

pig operation requires training

Macroalgae may improve pig performance

Digital edition: www.piginternational-digital.com

JANUARY/FEBRUARY 2013www.WATTAgNet.com

The leading anim

al agric

ulture

resource

Reduce your farm’s energy costs

www.WATTAgNet.com | January/February 2013

Macroalgae in pig nutrition and health are not well-known animal feed ingredients. Yet, algae can be valuable in piglet rearing on three different aspects: nutritional value, the functional value of its active principles and technological value.

Macroalgae’s nutritional benefits Its use as a source of nutrients came

from farmers living close to the sea who found that adding seaweeds to a pig’s diet could improve performance. Currently, it is recognized by a number of feed experts that the supply of minerals in algae’s organic form ensures a better assimilation. Algae such as Ulva sp (also known as green lettuce) are rich in key minerals such as iron, manganese, copper, iodin and zinc.

Algae also contain many trace elements that no feed formulation takes into consideration, because science has not yet determined their properties and necessary levels in the pig diet. Often referred as

“unknown growth factors,” these trace elements balance the pig diet from gaps feed experts cannot currently identify.

When algae was introduced to animal husbandry on a large scale 10 years ago, it was not for its nutritional value, but for its technological properties. Ulva lactuca polysaccharides were used to intercalate layers of a smectite clay, montmorillonite, giving birth to a new hybrid material Amadéite.

Beside its potential uses in various industries such as plastics, ceramics or cosmetics, this material has a high capacity to bind deoxynivalenol (DON) and fumonisins (FUM) in pigs. It has been found to be more efficient than active charcoal without impairing the bioavailability of nutrients in the small intestine (Avantagiatto et al., 2003, 2004, 2007; Döll et al., 2004; Havenaar et al., 2006).

Macroalgae in pig feed may improve performancePig feed research is showing that macroalgae

promotes piglet nutrition, health and growth.

22 Nutrition |

By Dr. Virgil Meallet Dr. Virgil Meallet, Olmix — “Supporting a piglet’s digestive tract from the beginning of life will ensure good development and prevent digestive troubles during critical periods, such as weaning.”

To read more about raising healthy piglets, see “Getting

piglets to eat more feed,” at www.WATTAgNet.com/151288.html.

C2201_R19991_1301PIGalgaefeed_1.indd 22 2/4/2013 3:08:56 PM

24 |

(Tests & Trials, 2011) and on 5,000 piglets in Germany (integrated farm, 2012), with Ecopiglet. All results are coming together: decreased sow digestive troubles in maternity, improved growth and lower use of antibiotics, for a better financial performance (see Table 1 and Table 2). Stimulating mucin secretion or pillarising Montmorillonite is not all of it: marine sulfated polysaccharides have more than one string to their bow.

Biological activities “MSP have been

shown to have antiviral, anti-inflammatory, antioxidant, anticoagulant and antithrombotic activities,” says Salmon. “Algal sulfated polysaccharides are a new source of numerous biological activities that may find in human and animal health many prophylactic and therapeutic benefits.”

Literature widely describes the antibacterial activities and immune modulation properties of macroalgae, raising the interest of animal husbandry stakeholders to understand their mode of action and use them as natural additives in pig feed. The next challenge for companies promoting the use of algae is to isolate the different active principles of macroalgae (green, brown and red) by enzymatic extraction, to provide more natural and specific products for animal and plant nutrition and health. PIGI

❱❱ mAcroAlgAe in pig feed ▼ TABLE 1: Cumulative incidence of piglet diarrheaTable 1: Cumulative incidence of piglet diarrhea

1009080706050403020100

6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19

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cted

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Study day

Control - T1Ecopiglet® - T2

Dr. Virgil Meallet graduated from Bruxelles veterinary college

and is a specialist advisor for OLMIX.

In the study, 833 piglets part of 72 litters (from July 2011 to August 2011) in a 1,192 sow farrowing unit were given Ecopiglet and were 50 percent less affected by E. coil and Cl. Perfringens.

Control T1 Ecopiglet® T2 P-value

Number of piglets 400 393

Number of treated piglets 199 87

49.8% 22.1% <0.0001

▼ TABLE 2: Piglet concomitant treatments.

Some piglets needed concomitant injectable treatments during lactation mainly due to diarrhea, such as amoxicillin trihydrate (O.15g per 10kg BW) plus colistine sulphate (0.25 MUI per 10kg BW) for three consecutive days or enrofloxacin (50mg per 10kg).

Printed with permission from Pig International - Watt 2013

C2201_R19991_1301PIGalgaefeed_1.indd 24 2/4/2013 3:00:59 PM

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JANVIER 13Mensuel

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Des résultats d'édosion fortement améliorésOlmix traque les mycotoxines au Nigeria...

Parmi les nombreux visiteursétrangers qu'elle a accueillis ré-cemment, la firme Olmix a reçuune délégation de profession-nels de la filière avicole du Nige-ria. Elle comportait des diri-geants et vétérinaires de plu-sieurs entités nigérianes dontOrkila Chemicals Ltd, Fol-HopeLtd, Bnot Harel Nig. Ltd, O. Ba-sanjo Farms...

Pour sa part, la société O. Ba-sanjo Farms, créée par l'ancienprésident du Nigeria OlesegunBasanjo, comprend une intégra-tion complète qui va de la sélec-tion des pedigrees (en partena-riat avec l'indien Marshallbreeders) aux abattoirs en pas-sant par les couvoirs (3), les éle-vages d'engraissement et lesabattoirs. Chaque semaine, ellemet sur le marché quelque2,5 millions de poulets de 2,2

* Alain Réocreux [2e à droite), directeur export de la firme Olmix, en compagnied'une délégation de professionnels avicoles du Nigeria, représentant entre autres,l'important groupe O. Basanjo Farms.

à 2,4 kg pour un IC de 1.9 à 2.Mais, cet important groupe avi-

cole est confronté comme ses

collègues nigérians à des diffi-cultés croissantes résultant deconditions climatiques souvent

extrêmes, du développementd'antibiorésistances, de non-prises vaccinales..., auxquelss'ajoutent, note Alain Réocreux,directeur export Olmix, de fortescontaminations des aliments enmycotoxines. Or, le recours aucapteur de mycotoxines MT.X+ d'Olmix a permis à cettefirme d'améliorer sensiblementles résultats d'éclosion consta-tés dans ses trois couvoirs. Enl'espace d'une année, ils sontpassés de seulement 72 % à92 % ! Une amélioration dont sefélicitent les responsables nigé-rians et qu'ils imputent au rôlepositif joué par cet additif contreles mycotoxines qui peuvent in-directement - via l'aliment desrepros -fortement compromet-tre la survie de l'embryon dansles oeufs à couver, et par consé-quent les taux d'éclosion. GLE

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I N T E R N A T I O N A L

ASIE DU SUD-EST

UNE DESTINATION À RESingapour

excepté, cetterégion du globe

demeuredélaissée des

entreprisesfrançaises.

Pourtant,les « petits

émergents »tels que leVietnam et

les Philippinesmais aussila Birmanie

présentent desopportunités

considérablespour les PME

tricolores.

Par Valérie Marcellin

CB est le mot d'ordre/ à Bercy : l'Asie

du Sud-Est doitêtre une prio-rité pour lesexportateurs

français. « L'Asean a enregis-tré 5 % de croissance en 2012.

Notre part de marché se situeà 1,5 %, contre 2,5 % pour l'Al-lemagne », a fait valoir NicoleBrick, la ministre du Commerceextérieur, aux chefs d'entre-prise réunis au Sénat, le 25octobre dernier, pour un sé-minaire. « Nous sommes très

optimistes. Cette région de-vrait voir son PIB doubler surles cinq prochaines années etnos exportations y sont en fortecroissance », a ajouté AntoineChery, sous-directeur des rela-tions économiques bilatérales àla Direction générale du Trésor.

Hanoi'. Une base idéalepour prospecter

les marchés alentours.


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DECOUVRIRTroisième économie mon-

diale en termes de richesse parhabitant, Singapour séduit lesentreprises françaises qui n'ontpas attendu les sollicitations gou-vernementales pour prendre pieddans la ville-État. Moins riches,moins stables politiquement et

souvent méconnus, ses voisinssont moins convoités. Pourtant,ils ne manquent pas d'attraits. Àcommencer par le Vietnam, le Vdes CIVETS. Cet acronyme dé-signe les économies émergentes« poids moyen » comparées auxBRIC, qui devraient connaître,grâce à une population jeuneet nombreuse, une croissanceannuelle de 4,5 % au cours desdeux prochaines décennies.« C'est le dragon de la zone. 300filiales françaises et 1 200 PMEexportatrices sont présentessur ce marché », résume MarcCagnard, qui dirige les bureauxd'Ubifrance à Hô-Chi-Minh-Ville.2013, année de la France au Viet-nam, créera sans doute une ému-lation. Ce devrait être l'occasionde signer un partenariat straté-gique entre les deux pays. Du7 au 11 avril prochain, le forumd'affaires à Hô-Chi-Minh-Ville etHanoï marquera le coup d'envoidu volet économique. Avec 7 %de croissance en moyenne aucours des dernières années, unepopulation de 92 millions d'habi-tants qui s'accroît d'un million paran et s'urbanise, ce pays à revenuintermédiaire est devenu un el-dorado pour certains. « L'italienPiaggio y écoule plus de scoo-ters qu'en Italie ! », indique MarcCagnard. Les produits français enprofitent également puisque noséchanges ont bondi de 20 % en2011 hors aéronautique. Experten télégestion et télécontrôle desréseaux d'eau, Lacroix Sofrely vend son savoir-faire depuisdeux ans. « Les autorités déve-loppent un programme importantde soutien à six grandes villespour réduire les fuites d'eau de33 % à 15 % en 2025. Un groschallenge... », se réjouit RolandCram bert, le directeur marketingde la PMI bretonne. Grâce à uneindustrialisation à marche forcée,

le Vietnam espère devenir unpays industriel à l'horizon 2020.Outre l'aide publique au déve-loppement en provenance duJapon mais aussi de l'Hexagone,le pays a attiré 11 milliards dedollars d'investissements directsétrangers en 2011. Quinzièmeinvestisseur mondial, la Francese hisse à la première place entermes de stock et à la deuxièmeen termes de flux parmi les Euro-péens. Mais pas de méprise ! Lebusiness n'y est pas facile pourles PME tricolores. On ne parlepas ou plutôt on ne parle plus lefrançais dans la rue. <• L'accès aumarché prend du temps. Ce n'estpas la même approche qu'à Sin-gapour ou en Malaisie », avertitMarc Cagnard. Dans cette Ré-publique socialiste, la machineétatique peine à suivre le déve-loppement économique. « Le plus

Rue cfe Rangoun.Ubifrance a ouvertdes bureaux en septembredernier dans la capitalebirmane.


JANV 13Mensuel


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Manille Les Philippinesoffrent à la Franceson 42e excédentcommercial, enhausse de 5%.

complexe est l'emballage admi-nistratif et l'enregistrement desproduits. Le pays étant neuf, lalégislation évolue sans cesse »,témoigne Thierry Rocaboy, le di-recteur Asie Pacifique d'Olmix.Spécialisée dans la chimie verteet en particulier la valorisationdes algues pour la nutrition etla santé animale, cette PME duMorbihan (55 millions d'euros dechiffre d'affaires, 250 salariés) estimplantée à Hô-Chi-Minh-Villedepuis 2005. C'est Trinh QuangThanh, un Français d'origine viet-namienne, qui en toute logiquea quitté le siège de Bréhan pourdéfricher le terrain avant d'ouvrirle bureau de représentation quiemploie aujourd'hui une vingtainede commerciaux locaux. Booméconomique oblige, il doit faireface à un turnover important.« Nous avons la chance d'avoirsur place un master de l'univer-sité de Tours formant des spé-cialistes de l'alimentation ani-male. Malheureusement, mêmeces diplômés très spécifiquesn'hésitent pas à quitter /'entre-prise au bout de six mois pourgagner 50 dollars de plus », relateThierry Rocaboy. Plus générale-ment, la formation professionnelleconstitue l'un des défis majeursdu gouvernement pour les pro-chaines années. Pour autant,Olmix ne regrette pas l'investis-sement. L'Asie est devenue son

premier marché à l'export de-vant l'Europe, et le Vietnam sondeuxième marché après la Chinedans la région. « Nous avonsconnu d'excellentes annéesavec des croissances de plusde 25 %. L'activité s'est ralentieavec la crise maîs nous devrionsfaire mieux en 2012 qu'en 2011et conserver un rythme à deuxchiffres », se félicite le direc-teur. Forte de ses résultats, laPME va d'ailleurs ouvrir un deu-xième bureau de représenta-tion à Hanoï et ne cache pas sesambitions. « Nous voulons fairedu Vietnam notre hub régional.Cela se concrétisera sans doutepar le rachat d'un fabricant localspécialisé dans l'alimentation oula pharmacie animale », glisseThierry Rocaboy.

À partir du Vietnam ou di-rectement sur place, il y a eneffet beaucoup à faire pour lesPME françaises dans la zone.« Les Philippines sont une de nospriorités. Nous y avons ouvert unbureau en janvier 2012 » a rap-pelé la ministre du Commerceextérieur. Avec le plus fort tauxde croissance de l'Asie (6,1 % en2011 et 5,5 % attendus en 2012),une population de 96 millionsd'habitants, jeune, anglophoneet éduquée au mode occidental,l'archipel présente de réels dé-bouchés. Dynamique, la consom-mation est en outre soutenue par

les transferts de~ fonds des 10 mil-

lions de travail-leurs philippins àl'étranger. En 2011,la diaspora a injec-té 20 milliards dedollars dans l'éco-nomie. Les Philip-pines offrent à laFrance son 42° ex-cédent commer-cial, en hausse de5 %,à166 millionsd'euros en 2011.« On dénombreune soixantained'implantationsfrançaises et1 430 exporta-teurs dont la moi-tié de PME », pré-cise Marie-José

Connan, directrice des bureauxUbifrance à Manille. Olmix y vendses produits depuis 2006, via ledistributeur Agri-bio Philippines,avec des résultats supérieurs ases prévisions. Comme au Viet-nam, Lacroix Sofrel profite dudéveloppement et de la moder-nisation des infrastructures. « ll ya aux Philippines une appétencepour l'Europe et en particulierpour la France. Les États-Unis etla Chine sont présents. Hermès etRoche Bobois s'y sont implantés.Ce serait une faute de ne pas yaller ' », a martelé Nicole Brick.La ministre du Commerce exté-rieur s'y rendra au cours du pre-mier trimestre 2013 Ce déplace-ment ministériel sera l'occasionégalement de souligner l'intérêtde la France pour la Birmanie,autre cible privilégiée en Asiedu Sud-Est. On ne trouve à cejour que très peu de PME hexa-gonales et d'implantations endehors de Total et de quèlquessociétés dans le secteur de lasanté dans ce pays en cours dedémocratisation. Mais les chosespourraient changer. Après l'ou-verture d'un service économiqueen septembre à Rangoun, Ubi-france ouvrira des bureaux dansla capitale économique en janvier2013. « Nous sommes extrême-ment sollicités par les PME del'énergie mais aussi des biens deconsommation tels que les vinset spiritueux. Tout est à faire ici.Le pays est extrêmement richeen hydrocarbures, en charbon,en plomb, en argent, en pierresprécieuses. Dans le tourisme, ily a d'énormes besoins en infras-tructures. Les hôtels à Rangounsont pleins », témoigne ClaireCamdessus, qui dirigera les nou-veaux bureaux d'Ubifrance enplus de ceux de Bangkok. Ol-mix a commencé à prospecterle marché. Pour la Républiquede l'Union du Myanmar, nou-veau nom du pays depuis octobre2010, la présidence tournante del'Asean, en 2014, sera l'occasionde redorer son blason. Pour les60 millions de Birmans, les élec-tions générales de 2015 consti-tueront l'autre événement majeur,celui de la garantie de l'irréversi-bilité du processus politique. •

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