Ollendorff & DesseinsCatalogue Automne 2011

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Le sens figurée sens figuré est une collection d’ouvrages illustrés d’introduction à des philosophes majeurs. L

Rédigés par des spécialistes, ils proposent une vision claire et didactique des pensées étudiées sans prétendre tout dire ou tout simplifier. Nos livres assument d'avoir toujours un angle d'attaque. Une expérience de pensée plutôt qu'une synthèse.

À travers le dessin, le lecteur vit une véritable expérience de la pensée qui se déploie et est confronté à la spéculation, à l'expérimentation propre à la démarche philosophique.

Notre ambition est de soulever de véritables enjeux théoriques et philosophiques tout en permettant à un public non-spécialiste de s'initier et d'ouvrir son champ de réflexion.

Célébrés par la presse (France Culture, Libération, Le Magazine littéraire, Le Monde diplomatique, Art Press, L'Humanité, Technikart, Les Inrockuptibles, Philosophie Magazine, Radio Nova, Mixte…), nos livres ont trouvé leur place dans les rayons des librairies et sont même déjà traduits en coréen (et ça n'est qu'un début…).

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> Il suffit de feuilleter ces élégants volumes pour se rendre compte que le projet [Le sens figuré] est une réussite.

Elie During, Art Press, novembre 2009

> On va véritablement du texte à la figure qui d'une certaine manière soulève une méditation, une pensée, une réflexion et reconduit au texte.

Michel Vignard, Tout arrive, France Culture, 2 décembre 2008

> Clairs et ludiques (…) [les ouvrages] permettront de s’initier dans la bonne humeur.Anne-Claire Norot, Les Inrockuptibles, 15 octobre 2008

> Le voisinage des mots et des formes dessinées confère à cette méditation une profondeur redoublée.

Stéphane Floccari, L'Humanité, 10 novembre 2009

> À chaque fois la plastique et la théorie constituent un ensemble dont les parties s’emboitent.

Maxime Rovère, Le magazine littéraire, septembre 2010

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Nouveauté, Octobre 2011

Les Larmes de Hegel, par Olivia Bianchi et Édouard Baribeaud

Quatrième de couverture :

a mauvaise réputation dont s’encombre Hegel doit beaucoup à lui-même. Elle n'aurait pas ce lustre sinon. C’est que notre égo admet mal de n’être que ce qu’il fait. Encore moins de n’être

que l’instrument dont se sert l’absolu pour jouir de soi. On pourrait s’en prendre à la rugosité toute luthérienne du séminariste de Tübingen, à son sens de l’État, à cette angoisse de tout systématiser, mais ce serait oublier que la grande affaire de Hegel, c’est de célébrer, en véritable dramaturge, l’Esprit, ce héros total en quête d’une réconciliation inédite du théorique et du pratique. L’enjeu de la réconciliation ? La liberté. La liberté concrète par laquelle nous récapitulons en nous l’esprit absolu. Une liberté en acte.

L

Ruse de la raison, conscience malheureuse, travail du négatif ou dialectique du maître et du serviteur sont quelques-unes des grandes figures qui animent ce drame du devenir que nous retrace par touches successives Olivia Bianchi et qu’Édouard Baribeaud nous interprète en images tout à la fois subtiles et ironiques. Qu’il s’agisse des larmes de souffrance du négatif à l’œuvre dans l’histoire ou des larmes de joie d’une réconciliation finale, les larmes de Hegel expriment aussi les émotions portées par l’amour, l’art ou la religion, là où le fini se laisse surprendre par l’infini.

L’indiscutable mélancolie qui sourd des textes de Hegel — cette « philosophie du retard » comme le note subtilement Bianchi —, une mélancolie qui transparaît malgré l’élan vital, conquérant, sûr de lui et dominateur, de l’absolu, nous est également restituée d'une manière inattendue par les dessins de Baribeaud. À mille lieues du portrait de Schlesinger, ces illustrations permettent de démonter l’image d’Épinal du Berliner Professor et d’approcher au plus près, de sentir pourrait-on dire, la matérialité d’une pensée totale, aiguë, peut-être ridicule parfois (gardons-nous cependant des anachronismes), mais si humaine finalement dans ses prétentions comme dans son évidence. Une pensée démiurgique, juvénile, injuste — mais espérante. Sans la moindre trace de poussière !

ISBN : 978-2-918002-08-6 - Format 16x21 cm – 182 pages – 24 euros www.lesensfigure.fr/hegel Ouvrage publié avec le concours du Centre national du livre.

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Spinoza par les bêtes, par Ariel Suhamy et Alia Daval

pinoza (1632-1677) aimait les exemples animaliers. Il les utilisait constamment comme illustrations pour préciser sa pensée réputée abstraite et difficile — géométrique, même.S

À travers ce véritable zoo des merveilles — des bêtes donc, mais pas seulement —, Ariel Suhamy et Alia Daval nous introduisent avec humour et érudition aux grands thèmes de la pensée de Spinoza.

ISBN : 978-2-918-00200-0Format 16x21 cm - 150 pages - 24 euros

> De l’araignée au cheval ailé ou au chien, vous saurez tout de Spinoza par le détour des bêtes dans un livre aussi séduisant par la forme que par le fond. Catherine Halpern - Sciences humaines, 211, janvier 2009

> Des illustrations pleines d'éloquence bien servies par le texteJean Hurtin – Le Magazine Littéraire, janvier 2010

> Etrange objet esthétique, aussi érudit que léger, drôle que grave (...)Charles Pépin – Philosophie Magazine, décembre 2008/janvier 2009

> C’est microscopique, irisé, il y a parfois quelque chose de la précision hallucinée d’Escher.Natalie Levisalles - Libération, novembre 2008

Interview des auteurs, extraits, dessins et commentaires sur www.lesensfigure.fr/spinoza

L'Humanisme de Michel Foucault, par Didier Ottaviani et Isabelle Boinot

oucault, humaniste ? C’est la thèse a priori paradoxale de cette introduction au penseur de… la « mort de l’homme » que nous proposent Didier Ottaviani et Isabelle Boinot. F

De façon très didactique, Didier Ottaviani suit ce lent cheminement de la pensée de Foucault, d’un anti-humanisme de façade à un authentique humanisme du « souci de soi ». Et Isabelle Boinot, avec tout le silence de son freak show, sait appuyer là où ça fait mal, là où la pensée de Michel Foucault nous fait rencontrer les structures de contrôle et voir ces « autres » qu’on ne voit jamais : les moches, les fous, les déviants. Mais aussi là où réside la beauté — dans la différence.

ISBN : 978-2-918-00201-7Format 16x21 cm – 157 pages – 24 euros

> Une pure merveille avec sa procession de corps disciplinés, surveillés, soignés, punis. Elie During - Art Press, novembre 2009

> Le texte, qui suit la constitution de l'œuvre de Foucault, est extrêmement clair. Il dépouille les concepts de Foucault de ce style foucaldien qui est souvent extrêmement difficile à suivre. Et la présence des images et des figures est vraiment absolument étonnante et crée un plaisir de lecture tout à fait particulier.Michel Vignard - Tout arrive, France Culture, 2 décembre 2008

Interview des auteurs, extraits, dessins et commentaires sur www.lesensfigure.fr/foucault

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Nietzsche l'Éveillé, par Yannis Constantinidès et Damien MacDonald

ietzsche l'Éveillé est un essai illustré d'introduction à Friedrich Nietzsche via le prisme du bouddhisme zen. Histoire de dépasser les rôles convenus de provocateur atrabilaire ou de poète réactionnaire qu'on lui attribue trop souvent. La

présentation de Yannis Constantinidès révèle une étonnante similarité de pensée, « un étrange air de famille » entre le penseur allemand et le maître Dôgen, moine bouddhiste japonais du XIIIe siècle. Damien MacDonald, dans ses illustrations, sait alors reprendre la balle au bond pour nous donner à voir cette proximité des deux pensées : collisions, fusions, étrangeté et inachèvement — sans oublier l'humour bien sûr, condition première de l'éveil.

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ISBN : 978-2-918-00203-1Format 16x21 cm – 190 pages – 24 euros

> L'esprit du lecteur bondit, d'un aphorisme à l'autre, de la pensée occidentale à la pensée orientale.Cédric Gouverneur, Le Monde diplomatique, novembre 2009

> À travers un montage inventif et des dessins inspirés, les éditions du Sens figuré illustrent, une fois encore, la possibilité d'aborder la pensée et l'art sous une lumière nouvelle.Mixte, juin 2009

> Un Nietzsche que Yannis Constantidinès et Damien MacDonald nous restituent admirablement dans leur très beau Nietzsche l'Éveillé. Philippe Nassif - Technikart, juin 2009 (Nietzsche l'Éveillé fait par ailleurs partie de la sélection des livres de l'année de Technikart de décembre 2009.)

> C'est à voir, à lire, tous sens en éveil.Mediapart, 29 juin 2009

Interview des auteurs, extraits, dessins et commentaires sur www.lesensfigure.fr/nietzsche

Deleuze & Guattari, à vitesse infinie (vol. 1), par Jérôme Rosanvallon et Benoît Preteseille

e but de cet essai ? Tenter de démêler la pelote conceptuelle deleuzo-guattarienne et restituer dans une forme intelligible leur complexe et révolutionnaire pensée du nouveau. Passer en revue les conséquences de leur théorie de l'être, de la venue des

choses au monde, sur les plans politique, artistique, scientifique, littéraire… Benoît Preteseille a eu la difficile tâche de faire naître toutes ces abstractions sur le plan graphique, de transmettre l'expression et le contenu, le mouvant, le chaotique, la variation permanente et infinie sur des pages par nature figées.

L

ISBN : 978-2-918-00202-4 Format 16x21 cm – 159 pages – 24 euros

Ouvrage publié avec le concours de la région Île-de-France.

> L'exposé, accessible et rigoureux, s'accompagne des dessins minimalistes de Benoît Preteseille dont le caractère non figuratif et proliférant fait évidemment penser… au rhizome (…) concept clé de Deleuze et Guattari dont on découvrira ici toute la richesse.M. D. – Philosophie Magazine, juin 2009

> L'essai novateur de Jérôme Rosanvallon est servi par l'abstraction ryhtmique de Benoît Preteseille.Elie During – Art Press, novembre 2009

Interview des auteurs, extraits, dessins et commentaires sur www.lesensfigure.fr/deleuze-guattari

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L'Odyssée d'Adorno et Horkheimer, par Claudie Hamel et Fred Coché

electure de l’Odyssée d’Homère et introduction à La dialectique de la Raison d’Adorno et Horkheimer, ce livre illustré en eaux-fortes avec un anachronisme assumé nous dévoile la geste sanglante de la naissance de la rationalité européenne.

La façon rationnelle « raisonnable » de penser qui s’est imposée au moment des Lumières, la voie de sortie de la pensée magique, traditionnelle, religieuse, que nous avons empruntée en Occident — dont Ulysse est le premier passeur — contient en son sein une violence ineffable, irrationnelle : la raison contient son contraire, elle est d'essence « dialectique ». Adorno et Horkheimer ont creusé cette idée jusqu’en des profondeurs insoupçonnables dont ce livre montre les points saillants, de manière espérons-nous didactique sans être simpliste.

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ISBN : 978-2-918-00205-5Format 16x21 cm – 174 pages – 24 euros

> Les gravures de Frédéric Coché dialoguent admirablement avec les maîtres de l’École de Francfort. Maxime Rovère, Le Magazine Littéraire

Extraits, dessins et commentaires sur www.lesensfigure.fr/adorno-horkheimer

À paraître, 1er semestre 2012

Deleuze & Guattari, à vitesse infinie (vol. 2), par Jérôme Rosanvallon et Benoît Preteseille

omment l’histoire des hommes s’inscrit-elle dans l’histoire de la Terre ? Deleuze et Guattari ont défini une nouvelle histoire universelle qui n’a ni nécessité ni finalité. Une histoire constituée uniquement par les flux (désir, populations, matériaux,

capitaux) et les territoires qu’ils dessinent. Une histoire relue du point de vue du capitalisme et de ce qui varie en fonction et en dépit de lui — notamment la pensée philosophique. Comment la pensée s’inscrit-elle dans la nature des choses ? Les deux auteurs déploient une nouvelle image de la pensée qu'ils considèrent comme un mouvement de l’être. Un mouvement qui conserve (l’art), ralentit (la science) ou survole à vitesse infinie (la philosophie) ce qui fait être les choses. Un mouvement de création de la Nature par elle-même — à travers nous.

C

ISBN : 978-2-918002-04-8 Format 16x21 cm – 190 pages – 24 euros

> L'exposé, accessible et rigoureux, s'accompagne des dessins minimalistes de Benoît Preteseille dont le caractère non figuratif et proliférant fait évidemment penser... au rhizome (...) concept clé de Deleuze et Guattari dont on découvrira ici toute la richesse.M. D. – Philosophie Magazine, juin 2009

> L'essai novateur de Jérôme Rosanvallon est servi par l'abstraction ryhtmique de Benoît Preteseille.Elie During – Art Press, novembre 2009

Interview des auteurs, extraits, dessins et commentaires sur www.lesensfigure.fr/deleuze-guattari

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SamplerBERLIN SAMPLERThéo Lessour

Sélection commentée de plus d’une centaine d’œuvres musicales produites à Berlin au cours du XXe siècle, Berlin Sampler peut faire office de guide, au sens touristique et culturel du terme : que faut-il entendre de Berlin pour mieux le comprendre ?

368p. - 14 euros – ISBN 978-2-918-00206-2

www.berlin-sampler.fr

Ce livre donne à découvrir des œuvres souvent oubliées, d’incroyables spécialités locales comme la poésie sonore dada de 1918, le cabaret-revue des grandes heures de Weimar, la musique électronique de 1930, le swing sous le nazisme et les bombardements, les hippies communautaires radicaux bruitistes de 1968, le punk sous la RDA, la musique dite « dilettante » des années 80 et la techno « minimale ».

Berlin Sampler est en cours de traduction en anglais.

Le site www.berlin-sampler.fr permet de manière expérimentale d'écouter en streaming certaines des œuvres dont le livre parle.

> Une introduction solide à la ville via ses musiquesSophian Fanen – Libération, décembre 2010

> Un vrai plaisir de lectureChristophe Kihm – Artpress, mai 2010 (Livre du mois)

> On peut lire l'ouvrage en écoutant une centaines d'œuvres commentées une à une. Ce n'est pas seulement confortable, c'est généreux.Maxime Rovere – Le magazine littéraire, septembre 2010

> Un livre très pluriel, très érudit qui témoigne du Berlin actuelHubert Artus – Rolling Stone, novembre 2009

> Loin de se cantonner au passé le plus récent et le plus médiatisé, Berlin Sampler retrace plus d'un siècle d'aventures musicales en tous genres Jérôme Provençal – Mouvement, décembre 2009

> Un guide original des oeuvres musicales produites à Berlin au cours du XXe siècleLa vie des idées, décembre 2009

> Plongée dans une cité alternative, creuset des musiques du XXe siècleTrax, mars 2010 (interview de Théo Lessour)

www.berlin-sampler.fr

Hors collectionTout et plus encore, une histoire compacte de ∞

par David Foster WallaceTraduction Thomas Chaumont

Sorti en 2003, Everything and more est une tentative d’« écriture technique pop », c’est-à-dire de vulgarisation populaire des mathématiques les plus abstraites. Wallace s’essaie, avec sa logorrhée habituelle, son brio et son humour, à une plongée au cœur de la rationalité mathématique, à la fois pour la présenter au plus grand nombre et pour s’y confronter en tant qu’auteur – pour au fond l’explorer métaphysiquement et même, osons le mot, poétiquement.

Tout et plus encore, sous-titré « Une histoire compacte de ∞ », est la folle expérience d’un auteur de littérature qui se sacrifie pour ses lecteurs en se plongeant dans le formalisme hyper-ardu des « maths pures ». Cantor, Russell, Aristote, Fourier, Gödel et de nombreux autres mathématiciens et philosophes de renom sont convoqués par Wallace et ses notes de bas de page débordantes, ses commentaires acides et lucides, et parfois un semblant de mauvaise foi. Si l’ouvrage a été critiqué çà et là par les spécialistes pour quelques petites (et mineures) failles techniques, il a surtout reçu un accueil critique extrêmement favorable (New York Times, Boston Globe, Village Voice, Newsday, etc.). Publié par la maison Norton en 2003, il fut réédité dès 2004.

David Foster Wallace (1962 – 2008) est à n’en pas douter l’un des plus importants auteurs américains des trois dernières décennies. Son œuvre assez rare est composée de recueils de nouvelles, de deux gros romans (Infinite Jest et The Broom of the System, traduit en français par La Fonction du balai), et de nombreux essais courts sur des sujets aussi variés que le massacre des homards dans l’État du Maine, David Lynch, la dimension métaphysique du tennis ou les croisières en paquebot. Il commence à être traduit en français depuis quatre ans (par les éditions du Diable Vauvert).

La presse littéraire française (mais aussi allemande, par exemple), à l’occasion de la sortie de La Fonction du balai, a salué en lui un géant de la littérature contemporaine américaine. Première page du cahier Livres de Libération et du Monde, articles dithyrambiques dans un très large spectre de la presse intellectuelle, David Foster Wallace est en train de se faire une place dans le panthéon de la nouvelle littérature américaine. Il est d’ailleurs l’un des trois auteurs anglophones (avec Pynchon et Ballard) les plus commentés sur les forums littéraires américains (source : La République des livres, 15 juillet 2009).

Tout et plus encore, Une histoire compacte de ∞ 286 pages – 24 euros – ISBN 978-2-9180-0207-9

www.toutetplusencore.fr

Ouvrage publié avec le concours de la région Île-de-France.

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Éditions Ollendorff & Desseins9, rue Notre-Dame de Lorette, 75009 Paris

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