DEVENIR OFFICI

ER

The sky is not

the limit

ECOLE ROYALE

MILITAIRE

O F F I C I E R S C O M P E T E N T SN I V E A U U N I V E R S I TA I R EO U V E R T U R E A U M O N D E

R E S P E C T D E S VA L E U R S

Photos: Adjt P. Bogaert P, 1CC R. Krater, 1CC D. VolkaertLayout & Graphic: Adjt B. Mahieu, 1CC P. Potar

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Bienvenue à l’Ecole Royale Militaire

Quelles que soient les raisons qui vous ont conduit à vous intéresser à notre Ecole, nous allons vous accompagner dans la découverte de ce qui se cache derrière ces trois lettres, ERM, et derrière ces murs qui ne ressemblent plus à une caserne issue d’une autre époque.

Si la vocation de l’ERM a toujours été de former des officiers qui pouvaient prendre des responsabilités et commander en s’appuyant sur un bagage de connaissances solide, nos structures et notre mode de fonctionnement évoluent pour rester en phase avec la société dans laquelle nous vivons.

L’ERM, aujourd’hui, est un établissement militaire d’enseignement universitaire qui est habilité à délivrer des titres de bachelier, de master et de docteur, ceci dans le cadre de l’application du processus de Bologne. De plus, la recherche scientifique de pointe dans les domaines d’intérêts de la Défense y est également présente, ainsi que l’expertise au profit de la société civile.

Fidèles néanmoins à notre mission première, nous intégrons à notre programme les formations militaire, physique et caractérielle qui permettent à nos diplômés d’assumer pleinement leur rôle de leader à la tête d’unités militaires et de manager au sein de l’entreprise Défense.

Bonne découverte, Harry VINDEVOGEL, Ir Général-major Commandant de l’Ecole Royale Militaire

“Le leadership ne s’achète pas, i l est le fruit d’un travail continu et quotidien.”

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Le métier d’Officier

La vocation première de l’Ecole Royale Militaire est de former des officiers.

Un officier est avant tout un meneur d’hommes.

Intégré dans une structure locale, nationale ou internationale, il se voit confier une mission et des moyens matériels mais surtout humains pour l’accomplir.

L’officier va se caractériser par sa capacité d’analyse de situations complexes, sa faculté à prendre les bonnes décisions pour atteindre les objectifs qui lui ont été fixés, son autorité qu’il exerce à travers les ordres qu’il donne, l’intérêt qu’il porte au monde qui l’entoure et en particulier à son personnel, et enfin par le respect qu’il impose par sa manière d’être et de faire.

Il est exceptionnel de trouver quelqu’un qui maîtrise de manière naturelle toutes ces compétences.

L’objectif de la formation à l’ERM est donc de développer et d’entraîner ces compétences chez les élèves afin que, au bout de leur parcours d’apprentissage, ils soient aptes à devenir les chefs militaires nécessaires aux forces armées.

L’ERM est fière de former ces jeunes officiers qui, dès la sortie de l’Ecole, sont prêts à commander des hommes et à remplir des missions dans des circonstances variées, complexes et exceptionnelles, au service de la communauté nationale ou internationale.

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Un métier en mutation constante

Croire que la formation de base est suffisante pour affronter toute une carrière conduit certainement à des désillusions. La remise en question permanente de l’état de ses connaissances, l’approfondissement régulier de celles-ci et l’élargissement des domaines de compétences sont une nécessité pour tout cadre, ceci afin de rester en phase avec l’évolution rapide de la société actuelle.

Il n’en va pas autrement en matière de Défense et l’Ecole Royale Militaire dispense donc une formation générale et professionnelle continuée qui permet aux officiers de remplir de façon optimale des fonctions de commandement et d’état-major en milieu national et international.

A coté des différents cursus nécessaires à l’avancement en grade, l’ERM organise des cursus supérieurs qui permettent l’obtention d’un master complémentaire.

Elle dispose également de structures permettant la poursuite d’un troisième cycle d’études et donc l’obtention d’un doctorat.

Enfin, l’ERM dispense de manière régulière des formations spécifiques dans des domaines tels que les marchés publics ou le droit des conflits armés, cours qui peuvent être suivis au moment où, dans la carrière, le besoin s’en fait sentir.

Certains de ces cursus et formations sont non seulement destinés aux officiers et au personnel civil de la Défense mais également à des personnes actives dans le monde civil.

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175 ans au service de la nation

En 2009, l’Ecole Royale Militaire a fêté ses 175 ans d’existence.

L’Ecole Royale Militaire a été créée en 1834 afin de former en son sein les futurs cadres de la toute nouvelle armée belge, et plus particulièrement des officiers ingénieurs qui pouvaient répondre aux besoins de l’artillerie et du génie.

Le commandement de l’Ecole fut confié au Lieutenant-colonel français Chapelié qui avait pour mission de baser sa formation et ses structures sur le modèle des Grandes Ecoles françaises et, notamment, sur celui de la célèbre Ecole Polytechnique.

La tradition et le respect de ces origines sont restés vivants et aujourd’hui encore, les jeunes gens et jeunes filles qui suivent leur formation à l’ERM sont appelés élèves-officiers, pour les candidats bacheliers, et officiers-élèves pour les candidats masters.

Depuis sa création, l’Ecole a aussi continuellement évolué afin d’adapter son enseignement aux besoins des Forces armées et afin d’atteindre le niveau universitaire correspondant aux diplômes qu’elle délivre.

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Un campus centenaire et néanmoins moderne

Lors de sa création, l’Ecole Royale Militaire a tout d’abord été installée dans un bâtiment de la Rue de Namur, juste à l’arrière du Palais Royal de Bruxelles.

Très vite à l’étroit, l’ERM a déménagé en 1874 vers l’abbaye de la Cambre où elle a continué à se développer au point de devoir partir à la recherche d’une troisième implantation en 75 années d’existence.

Cette nouvelle localisation a été trouvée dans un quartier vert et paisible de la capitale, le long du Parc du Cinquantenaire. Ce quartier allait, plus tard, également accueillir d’importantes institutions faisant de Bruxelles la capitale de l’Europe.

Les bâtiments, construits et inaugurés dès 1909, répondaient aux critères de l’époque, tant en ce qui concerne la fonctionnalité d’une institution d’enseignement supérieur qu’en ce qui concerne l’architecture des bâtiments, en harmonie avec ce quartier en pleine expansion.

Cependant, l’évolution rapide de la société et l’accès de l’Ecole au rang d’institution de niveau universitaire ont rendu inéluctable un nouveau déménagement ou une rénovation profonde. C’est cette dernière solution qui fut retenue et c’est donc aujourd’hui un campus

centenaire mais entièrement rénové et modernisé qui vous accueille.

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Le processus de Bologne

Donnant suite à la Déclaration de la Sorbonne de 1998, dans laquelle le besoin d’une meilleure collaboration au niveau de l’enseignement supérieur dans l’espace européen fut pour la première fois formellement exprimé, une deuxième conférence visant à donner une tournure plus concrète aux excellentes déclarations d’intention formulées préalablement s’est tenue en 1999 à Bologne.

En quête d’une réponse européenne à certains problèmes communs, 29 états se sont engagés à réformer leurs systèmes d’enseignement supérieur afin d’obtenir une plus grande convergence au niveau européen.

Le processus de Bologne a conduit l’ERM à adapter son organisation au modèle universitaire, à revoir ses curricula des « bachelors » et des « masters », à structurer ses formations doctorales et à intégrer les formations continuées dispensées jusqu’en 2006 par l’ancien Institut Royal Supérieur de Défense.

Les programmes d’enseignement sont répartis en trois cycles. Le premier cycle, de trois ans ou 180 ECTS, donne accès à un diplôme de bachelier, le deuxième cycle permet d’obtenir le diplôme de master. Les doctorats (PhD) constituent le troisième cycle.

Depuis fin 2004, date à laquelle l’ERM a été habilitée à délivrer des doctorats, elle a délivré 18 doctorats en collaboration avec d’autres universités, à savoir 14 en sciences de l’ingénieur et 4 en sciences sociales et militaires.

Début 2010, l’ERM a en chantier 39 thèses en cotutelle, dont 23 en faculté Polytechnique et 16 en faculté des Sciences sociales et militaires.

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Accréditation des formations : un fait !

La réforme de l’enseignement supérieur au sein de l’Union européenne ne va pas sans certaines exigences sur le plan de la qualité de l’enseignement. Celles-ci sont une nécessité absolue pour encourager, dans l’esprit du processus de Bologne, la mobilité des étudiants et du personnel enseignant au travers de projets d’échange entre les institutions.

Il est dès lors important de pouvoir faire valider le respect et la bonne application des principes du Cadre européen de l’Enseignement supérieur. Une reconnaissance formelle permet notamment d’identifier facilement les institutions qui se conforment au cadre de référence et qui peuvent être considérées comme des partenaires fiables dans le cadre d’accords de coopération.

C’est dans le cadre de cette recherche d’amélioration continue et de mise en oeuvre du processus de Bologne que l’ERM a été visitée pour la première fois en 2009 par une commission d’accréditation pour ses formations Bachelor et Master. Le 17 juin 2009, les formations Ba-Ma de l’ERM ont reçu une appréciation positive de la part de la Nederlands Vlaamse Accreditatie Organisatie (NVAO) ainsi que de la Commission des Titres d’Ingénieur (CTI) et se sont vu accorder dans la foulée une accréditation dont la validité court de l’année académique 2009-2010 jusqu’à l’année académique 2014-2015 incluse.

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La formation académique

A l’ERM, la majeure partie du temps de l’élève est bien sûr consacrée à l’enseignement académique. Celui–ci est dispensé par les enseignants des deux facultés de l’Ecole Royale Militaire, la faculté Polytechnique (POL) et la faculté des Sciences sociales et militaires (SSMW).

Nos facultés dépendent du directeur de la formation académique dont le domaine de responsabilité couvre également le centre linguistique de l’ERM, la bibliothèque universitaire de la Défense et le service de gestion de la recherche scientifique de l’ERM.

Une caractéristique importante de notre Ecole est l’aspect multidisciplinaire de la formation dispensée. Pour atteindre ce but et pour préparer au mieux les futurs officiers aux tâches qui les attendent, les élèves, quelle que soit l’orientation d’étude qu’ils ont choisie, recevront des cours dispensés par les deux facultés. Un candidat ingénieur sera donc aussi formé dans certains domaines des sciences du comportement et le titulaire d’un master en Sciences sociales et militaires pourra se targuer d’une solide formation technique.

Enfin, notre Ecole ne dépendant pas des communautés mais du gouvernement fédéral, les programmes de cours dans les deux régimes linguistiques sont rigoureusement identiques et ce sont les mêmes enseignants qui professent en néerlandais et en français. Cette situation est un atout indéniable pour notre Ecole qui est intégrée au sein des communautés académique et scientifique tant au Nord qu’au Centre et au Sud du pays. De plus, les élèves ont la possibilité de suivre une ou plusieurs années de leur formation dans l’autre régime linguistique afin d’atteindre le niveau de connaissance approfondie de l’autre langue nationale.

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Photo: ESA

“The sky is not the limit”

Nous nous sommes entretenus avec le Général de Brigade Aviateur Frank De Winne, un de nos glorieux anciens, de retour de son deuxième séjour dans la station spatiale internationale ISS et lui avons posé quelques questions relatives à son aventure extraordinaire et à ses études d’ingénieur civil à l’Ecole Royale Militaire.

Q : Etes-vous satisfait de votre formation à l’ERM et pourquoi ?

FDW : Je faisais partie de la 134ème promotion Polytechnique et je suis extrêmement satisfait de la formation que j’ai reçue à l’Ecole Royale Militaire. Elle m’a donné une excellente approche des sciences de l’ingénieur et je fais encore régulièrement usage de notions qui m’ont été enseignées à ce moment-là. Je pense notamment aux cours d’aérodynamique, de connaissance des matériaux, de construction et de télécommunication.

Q : Lorsque vous comparez vos études avec celles de votre fils (étudiant dans une université civile), quel est votre constat ?

FDW : Je constate que, de mon temps à l’ERM, les études étaient plus lourdes, certainement en ce qui concerne l’emploi du temps. La combinaison des études d’ingénieur et de la formation militaire et sportive demande beaucoup d’énergie et est source d’une charge importante de travail. Cependant, je récolte encore aujourd’hui les fruits de ce travail et de cette formation spécifique.

Q : Nous vous remercions sincèrement pour cette interview.

FDW : Ce fut un plaisir et merci à vous également!

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La faculté Polytechnique

Lors de la création de l’Ecole, en 1834, le but était de former des officiers ayant une formation d’ingénieur pour les armes « techniques » de l’époque, à savoir l’artillerie et le génie. L’artilleur devait calculer des trajectoires en intégrant de nombreux paramètres comme le terrain ou la météo, calculs qui se font maintenant de manière informatique. L’officier du génie, pour sa part, devait faire des calculs tant dans le cadre de la construction de bâtiments, de routes ou d’ouvrages d’art que dans le cadre de leur destruction.

L’enseignement ainsi dispensé a évolué et a mené à la création de la division Polytechnique tout d’abord et à la faculté Polytechnique ensuite.

Aujourd’hui, la faculté Polytechnique mène, au terme d’une formation de cinq années, à l’obtention d’un Master en sciences de l’Ingénieur.

En fonction des choix de carrière qui auront été posés au cours des premières années et en fonction des intérêts des élèves, ceux-ci se spécialisent lors de la quatrième année dans un des domaines suivants : Systèmes d’armes, Construction, Mécanique ou Télécommunication.

Au terme de leur parcours, les ingénieurs de l’ERM reçoivent le diplôme de Master en sciences de l’ingénieur.

En ce qui concerne le détail des formations et les cours dispensés par les différents départements de la faculté (Communications, Systèmes d’information et senseurs; Systèmes d’armes et balistique; Construction et connaissance des matériaux; Mathématiques; Physique; Chimie et Mécanique), on se référera utilement au programme des cours disponible sur le site internet de l’Ecole.

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La faculté des Sciences sociales et militaires

A côté de la formation spécifique aux officiers de la section artillerie-génie, l’ERM a également formé, dès 1849, les officiers destinés aux autres armes.

D’essentiellement pratique au départ, cette formation a évolué en même temps qu’évoluait l’art de commander. En effet, commander est actuellement beaucoup plus que donner des ordres et l’exercice du commandement implique une ouverture d’esprit permanente pour s’adapter aux évolutions de l’environnement ainsi qu’une attention et une disponibilité constantes pour ceux qui en ont la charge.

Ainsi, cette formation, qui s’est appelée à partir de 1949 la formation « Toutes Armes », est devenue une formation de niveau universitaire dispensée par la faculté des Sciences sociales et militaires. L’enseignement au sein de la faculté des Sciences sociales et militaires permet, au bout d’une formation de cinq années, d’obtenir un Master ès arts en sciences sociales et militaires.

Outre l’étude des sciences du comportement (droit, philosophie, psychologie ou sociologie), l’élève est également formé dans des domaines plus spécifiquement militaires tels que la technologie militaire, l’histoire militaire, le leadership et les problèmes de défense. Le tout est complété par des matières telles que les mathématiques, les statistiques, l’informatique mais aussi l’économie et bien sûr le management.

Ainsi, l’officier formé sera capable d’utiliser et de gérer de manière efficace et efficiente des systèmes d’armes de haute technologie ou sera rapidement engageable dans un contexte international complexe.

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La Division spéciale

La Division spéciale assure la gestion administrative des élèves qui se forment pour des métiers qui, bien que nécessaires au fonctionnement des forces armées, ne peuvent, économiquement et qualitativement, pas être enseignés en interne.

Dans ce cas, l’enseignement académique est assuré au sein d’universités ou de hautes écoles civiles et les périodes de vacances sont partiellement mises à profit pour assurer la formation militaire, physique et caractérielle des futurs officiers et les préparer aux examens linguistiques légaux.

Les officiers formés par cette voie ont la possibilité d’obtenir, à l’issue de leur formation, les titres de master en Sciences de l’ingénieur industriel (études à l’ISIB - Bruxelles), de master en Médecine, Médecine vétérinaire, Sciences dentaires ou Sciences pharmaceutiques (études à l’ULB ou l’UCL) ou de master en Sciences nautiques (études à l’ESNA - Anvers).

Chaque année, la Défense évalue ses besoins futurs dans les différentes spécialités et ouvre le nombre de places correspondant lors de sa session de recrutement annuelle. Les candidats officiers entrant à l’ERM par cette voie étudieront donc dans un établissement civil tout en étant militaires.

Enfin, la Division spéciale gère également les candidats - officiers pilotes et contrôleurs aériens du cadre auxiliaire de la force aérienne. Ces candidats - officiers reçoivent une formation académique spécifique à leur fonction future au sein de l’ERM. La durée de cette formation est d’une année académique.

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Le Centre linguistique

L’étude des langues fait partie intégrante de la formation académique à l’ERM.

Les élèves effectuent leurs études dans leur langue maternelle, dont la connaissance est vérifiée lors de l’examen d’entrée à l’Ecole. Cependant, pour pouvoir être commissionné au grade de base de la catégorie des officiers, à savoir le grade de sous-lieutenant ou d’enseigne de vaisseau de deuxième classe (pour la Marine), les élèves doivent aussi réussir un examen légal sur la connaissance effective de la deuxième langue. Ils sont dès lors préparés à cet examen pendant leur formation de bachelier où les cours de langue sont intégrés au programme d’études.

Afin de préparer nos officiers au travail dans un environnement international, des cours d’anglais sont inscrits au programme et certains cours dispensés dans les facultés Polytechnique et des Sciences sociales et militaires sont professés uniquement en langue anglaise.

C’est par la présence au sein de la direction de l’enseignement académique, d’un centre linguistique performant que les élèves acquièrent les compétences linguistiques nécessaires pour mener à bien leurs études, réussir les examens statutaires et surtout pour aborder la carrière qui s’ouvre à eux.

Le centre linguistique intervient également dans le cadre de la formation continuée des officiers. Il organise des cours de préparation aux examens de connaissance de la deuxième langue préalable à l’accession au grade de major ou de capitaine de corvette (pour la Marine) ainsi que des cours préparant à la connaissance approfondie de la deuxième langue.

Enfin, pour les élèves possédant déjà la connaissance approfondie de l’anglais, le Centre dispense des cours d’allemand.

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La recherche scientifique

L’Institut Royal Supérieur de Défense, situé sur le même site que l’ERM, est en charge de la confection d’un programme de recherche, notamment en appui du processus de prise de décisions stratégiques.

La Défense a choisi de développer un nombre limité de centres de recherche. Ces centres mènent de la recherche dans un nombre restreint de domaines technologiques où la Défense veut devenir une référence internationalement reconnue. Il existe également un nombre de noyaux de recherche plus réduits dans lesquels des études spécifiques sont conduites sur des problèmes d’importance pour la Défense.

La concentration d’un grand nombre de centres de recherche au sein de l’Ecole Royale Militaire témoigne de la relation étroite entre la formation académique et la recherche scientifique. Par le canal de l’ERM, la Défense participe à des programmes de recherche internationaux prestigieux et concrétise les synergies nécessaires avec universités et partenaires européens.

Pour la faculté Polytechnique, on peut citer les exemples du Centre européen pour l’énergie par fusion thermonucléaire, mieux connu sous le nom de « laboratoire de physique des plasmas », du Centre d’étude de la dynamique des matériaux de sécurité ou du Centre d’étude de la mobilité des systèmes (terre, air et mer).

La faculté des Sciences sociales et militaires se profile de son côté en tant que Centre de recherche en « éthique et déontologie » et Centre d’étude en « sécurité européenne ». Elle participe également au pôle de recherche « Risk, Crisis & Disaster Management ».

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La coopération internationale

L’ERM a, tant comme Ecole Militaire que comme institution universitaire, tissé un large réseau de coopération internationale.

Du point de vue militaire, la formation Bachelor / Master est suivie par des candidats officiers issus du Grand-Duché du Luxembourg et d’une dizaine de pays africains. Ainsi, à peu près 20% des élèves sont d’origine étrangère.

En ce qui concerne la formation continuée, les stagiaires internationaux représentent plus de quinze pays différents, issus de tous les continents.

D’un point de vue plus académique, l’ERM inscrit son action dans un contexte international orienté prioritairement vers l’Europe, l’OTAN et l’Afrique centrale et a conclu des partenariats et accords de coopération avec, entre autres, les Ecoles de Saint Cyr Coëtquidan, l’Ecole Navale de Brest, les Ecoles de l’Air de Salon de Provence, la Nederlandse Defensieacademie, l’Université Aix-Marseille II, l’Ecole nationale supérieure des ingénieurs des études et techniques d’armement (ENSIETA) de Brest, l’Université d’Avignon et des Pays du Vaucluse, la Fachhochschule Aachen, l’Université technique Gheorge ISACHI de Iasi en Roumanie et l’Académie militaire de Tunisie.

L’ERM adhère également depuis août 2007 à la Charte Universitaire Standard Erasmus. Elle s’est donc engagée dans le cadre de la mobilité entrante et sortante des élèves. L’action en ce domaine a également été étendue aux échanges d’enseignants.

L’initiative européenne inspirée par Erasmus et relative à l’échange de jeunes officiers est également devenue réalité.

Enfin, tous les doctorats de l’ERM sont conjoints et les facultés accueillent également de nombreux doctorants internationaux, essentiellement européens.

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La formation de base au sein de l’ERM

Au sein de l’Ecole Royale Militaire, la formation de base des officiers offre aux candidats officiers un système de formation efficient selon les principes «Just in time» et «Just as needed».

La formation est intégrée car elle combine et alterne les matières académiques, militaires et sportives et vise au développement de la personnalité.

Elle est progressive car elle adapte ses techniques aux besoins de l’évolution de l’apprentissage des candidats. Elle cherche à motiver le candidat officier afin qu’il ait envie de servir l’organisation.

Elle s’adapte aux besoins de chaque composante de la Défense, que ce soit la composante terre, la composante air, la composante maritime ou la composante médicale.

Elle permet le développement des compétences de fonctionnement nécessaires à tout officier et des compétences professionnelles nécessaires à l’exercice de leur première fonction dans la composante en respectant les valeurs de base de notre organisation à savoir la discipline personnelle, l’engagement, le courage et le respect.

A l’issue de la formation de base à l’ERM, les officiers seront détenteurs d’un «master». Ils auront développé les compétences de comportement et professionnelles requises pour l’exercice de leur première fonction au sein de leur composante et ils seront prêts à commencer leur formation spécialisée.

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La formation militaire au sein de l’ERM

Le but essentiel de la formation militaire au sein de l’ERM est de former les candidats afin qu’ils puissent développer les compétences de comportement et professionnelles nécessaires aux jeunes officiers et ainsi devenir les leaders dont la Défense a besoin.

La première année à l’ERM débute au mois d’août par un camp de cinq semaines qui a pour but d’une part l’intégration militaire du candidat et d’autre part le développement des qualités minimales indispensables pour servir comme militaire.

La formation militaire, bien que constante puisque les élèves vivent en permanence en régime et en milieu militaire, se concentre essentiellement sur deux périodes de camps par année académique. Ces périodes de camps, dont au moins un a lieu à l’étranger, sont planifiées dans le programme des cours chaque fois après une session d’examens académiques.

Pendant les camps, toutes les matières nécessaires au développement des compétences mais aussi à l’aguerrissement individuel sont abordées et évaluées, comme par exemple les techniques de commandement, les techniques de franchissement, les techniques de tir, les techniques de saut en parachute, les techniques de survie. Les évaluations obtenues sont déterminantes pour la réussite de l’année en cours.

En fin de formation, après l’obtention du diplôme de Master, un camp de juillet est consacré à l’encadrement des autres élèves en formation afin de procurer une expérience de commandement à chaque candidat avant le grand pas vers la vie professionnelle.

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La formation physique et sportive au sein de l’ERM

La formation sportive au sein de l’ERM est certainement un pilier essentiel pour développer les compétences de comportement nécessaires aux futurs officiers. En effet, au rythme de cinq heures de sport par semaine, elle permet d’apprécier au mieux si le candidat est discipliné dans son entraînement, s’il est capable de s’engager pour atteindre un objectif concret, s’il est suffisamment courageux pour franchir les obstacles.

Dans ce domaine, le but essentiel est aussi de former chaque officier et de lui faire atteindre le niveau requis. Une équipe d’une vingtaine de moniteurs chevronnés encadre les candidats pendant les séances de sport et fournit aux plus faibles le soutien et les programmes nécessaires à leur développement. Les plus forts quant à eux, dès qu’ils ont prouvé leurs capacités, pourront se spécialiser et ainsi se développer dans la direction qu’ils auront choisie.

La participation à de nombreuses compétitions internes et externes à l’ERM vise aussi à développer la cohésion au sein des promotions et l’engagement individuel au profit de la renommée de la promotion, de la formation et finalement de l’ERM.

En sport, comme en tout, il n’y a pas de secret: il faut s’investir personnellement et vouloir réussir.

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Guidance et accompagnement

Non seulement, chaque élève peut à tout moment faire appel à son commandant de promotion, mais une cellule d’accompagnement est également à sa disposition afin de lui apporter soit une aide socio-émotionnelle, soit une aide méthodologique. Ce service sert avant tout de point de contact et de coordination. Tout élève peut s’y présenter sans passer par les échelons hiérarchiques, que son problème touche ou non au domaine des études. Si c’est le cas, l’aide méthodologique permet à l’élève de prendre conscience de sa méthode de travail et, au besoin, de la parfaire. Une analyse et une réflexion sur la prise de notes, la structuration de la matière, la gestion du temps, la préparation des examens... permettent dans la plupart des cas de découvrir les faiblesses et de formuler des propositions visant à y remédier.

L’accompagnement se fera alors jusqu’à l’acquisition par l’élève des techniques qui l’aideront à surmonter les moments de doute ou de découragement. Les contacts privilégiés de la cellule d’accompagnement avec le corps professoral permettent de mettre sur pied un monitorat efficace et actif. Chaque élève qui éprouve des difficultés à comprendre ou à apprendre les matières enseignées trouvera les éléments de réponse avec l’aide des répétiteurs.

Pour surmonter un problème d’une autre nature (intégration, discipline...), la cellule maintient des contacts étroits avec les commandants de promotion. Elle peut aussi faire appel à d’autres membres du personnel de l’Ecole (personnes de confiance, cadre médical, psychologues...) ou à une aide extérieure. La cellule d’accompagnement aux études se veut donc à l’écoute de tous les étudiants qui, au cours de leurs études, doutent de leurs capacités, de leur motivation ou qui rencontrent des difficultés d’ordre personnel.

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La Formation continuée

Le Collège de Défense est chargé d’assurer la formation continuée des officiers de la Défense tout au long de leur carrière. Le Collège de Défense dispense des formations académiques et professionnelles continuées qui permettent aux officiers de remplir de façon optimale des fonctions de commandement et d’état-major en milieu national et international.

En assurant de façon efficace et efficiente une formation postuniversitaire comprenant un apport multinational et multidisciplinaire, le Collège de Défense veut fournir à la Défense des officiers compétents, futurs commandants et managers.

Les formations continuées suivantes sont organisées :

• Le cours de « formation de base d’état-major » dure six semaines et vise à procurer aux officiers les compétences nécessaires pour exercer des fonctions d’officier subalterne au sein d’un état-major. • La « formation de candidat officier supérieur » dure huit mois et a pour but de procurer aux officiers les compétences nécessaires pour exercer des fonctions de commandement et d’état-major. Cette formation est également une préparation aux épreuves professionnelles pour l’avancement au grade de major ou de capitaine de corvette (pour la Marine).

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Cursus supérieurs et Masters complémentaires

• Le « cursus supérieur d’état-major » prépare les officiers à l’exercice de fonctions supérieures de commandement et d’état-major dans un cadre national ou international et développe les compétences requises dans les domaines «opérations», «management et leadership» et «sécurité et défense». Le Roi délivre le brevet supérieur d’état-major (BEM) aux officiers belges qui ont suivi le cursus avec fruit. Le cursus supérieur d’état-major est également reconnu en tant qu’étude universitaire de deuxième cycle et peut être couronné par le diplôme de « master ès arts en sciences politiques et militaires ».

• Le « cursus supérieur d’administrateur militaire » prépare des officiers supérieurs à l’exercice de fonctions supérieures d’état-major et de commandement dans un cadre national et international et développe les compétences requises dans les domaines «budget et finances - marchés publics» et «droit & statuts». Le brevet supérieur d’administrateur militaire (BAM) est délivré par le Roi aux officiers ayant suivi le cours avec fruit. Le cursus supérieur d’administrateur militaire est également reconnu en tant qu’étude universitaire de deuxième cycle et peut être couronné par le grade « master ès arts en administration publique et militaire ».

Les formations suivantes sont également dispensées : la formation continuée des officiers de réserve, le cours « Marchés publics », des séminaires pour les futurs chefs de corps et le cours « Conseiller en droit des conflits armés ».

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La vie à l’Ecole Royale Militaire

L’ERM est organisée sur le modèle de l’internat. Les élèves des deux premières années de formation de base sont logés dans des chambres pour deux personnes. A partir de la troisième année, le logement est en chambre individuelle. Ils ne reçoivent pas seulement un lit et une armoire mais également un bureau spacieux et une connexion internet gratuite. Ce changement reflète la volonté de L’ERM de vivre avec son temps et représente pour les élèves une nouvelle avancée en matière de libertés individuelles. Tous les élèves ne logent pas une semaine complète à l’ERM. Les élèves mariés ou vivant en couple peuvent rejoindre leur foyer. Cette possibilité de «

living out » est toutefois liée aux résultats académiques.

Internat n’est toutefois pas synonyme de «prison». L’ERM permet à ses élèves de mener une vie sociale et affective normale. En dehors des périodes de camp (deux semaines en janvier et tout le mois de juillet) ou des six semaines de formation initiale, les élèves de première année sont autorisés à sortir une soirée par semaine. Ils rentrent chez eux le vendredi et sont attendus à l’Ecole le lundi matin. Faire le mur n’en vaut donc plus vraiment la peine...

Dès la deuxième année, le régime s’assouplit et à partir de la quatrième année, les officiers-élèves gèrent eux-mêmes leur temps libre. Bien sûr, ces faveurs sont liées aux résultats. En cas d’échec ou de comportement inadéquat, des mesures restrictives peuvent être imposées.

Ceux qui logent à l’ERM disposent de nombreuses possibilités de détente. Le sport figure en bonne place : piscine, hall omnisports, salle de musculation ultramoderne... sont accessibles sans le moindre frais. Le Music Band, le Sailing Team et les deux cercles d’élèves (Oméga et Polytechnique) veillent également à maintenir la cohésion voulue.

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Un élève mais aussi un militaire

Contrairement à la majorité des universités, où les élèves sont livrés à eux-mêmes et où il n’est pas rare que la présence aux cours soit facultative, l’ERM adopte une politique de suivi constant de ses élèves. Leur présence est requise à chaque cours ou activité.

De plus, les progrès sont régulièrement contrôlés. De cette manière, d’éventuels problèmes peuvent être rapidement dépistés. L’élève peut alors compter sur l’appui du personnel académique ou militaire de l’ERM pour des explications ou des exercices supplémentaires. A l’ERM, la proportion de membres du cadre par rapport au nombre d’élèves est d’ailleurs exceptionnellement favorable.

Dans ces conditions, l’Ecole offre un environnement particulièrement propice à la réussite des études… et à la formation d’officiers de haut niveau.

Enfin, et pour être tout à fait complet, il faut mentionner une dernière particularité de l’Ecole Royale Militaire. Les études y sont gratuites et les élèves sont rémunérés pendant leurs études. Cependant, ceci a des implications en termes de droits et de devoirs.

Il se peut que, conformément à la législation en vigueur, l’élève qui quitte la Défense prématurément et pour des raisons autres que médicales soit redevable d’une partie des rémunérations reçues durant sa formation.

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Je veux devenir officier

Le premier pas pour devenir officier par la voie de l’Ecole Royale Militaire est de réussir l’examen d’entrée à l’ERM et d’être classé en ordre utile car les places sont limitées aux besoins annuels de la Défense.

L’inscription se fait en se rendant dans un des Centres d’information de la Défense qui fournit les renseignements utiles et règle avec les postulants les formalités administratives. Des tests psychotechniques et un examen médical approfondi sont l’étape suivante par laquelle passe chacun. Ces tests se déroulent à Neder – Over – Heembeek dans les installations du Service d’Accueil et d’Orientation et de l’Hôpital Militaire.

Le candidat qui réussit les épreuves générales de sélection est ensuite invité à participer aux épreuves de langues et de mathématiques à l’ERM. En principe, celles-ci ont lieu fin juin ou début juillet, juste après les examens de fin d’humanités que la plupart des candidats ont encore, au préalable, à réussir.

La matière à connaître est décrite in extenso dans la documentation disponible dans les Centres d’information. De plus, il est possible d’obtenir sur le site Internet de l’ERM (www.rma.ac.be) ou sur celui de la Défense (www.mil.be) les questions posées les années précédentes.

Au terme des différents examens, les classements sont établis en tenant compte des résultats et des choix des candidats (par régime linguistique, par discipline, par force ou groupe d’orientation). Depuis quelque temps, il est possible de passer les épreuves du concours en allemand. Les cours en revanche sont uniquement donnés en néerlandais ou en français.

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Conditions d’admission

Peuvent s’inscrire tous les jeunes de nationalité belge ou citoyens d’un pays membre de l’Union européenne, n’ayant pas atteint l’âge de 34 ans le 31 décembre de l’année de recrutement et satisfaisant aux conditions de scolarité. Une date limite d’inscription est fixée (pour obtenir cette information, adressez-vous à un Centre d’information).

Le dossier complet d’inscription reprend la fiche d’inscription que vous présentera le conseiller d’un Centre d’information, une copie de l’attestation scolaire ou du diplôme, d’un certificat de bonnes vie et moeurs datant de moins de six mois décerné par votre administration communale ou bureau de police, une attestation de milice pour les candidats étrangers et une attestation de candidat mineur décernée par votre administration communale si vous êtes mineur célibataire non émancipé.

En outre, pour être retenu, il faut satisfaire à toutes les épreuves de sélection (examen médical, tests sportifs et psychotechniques, épreuves de première et de deuxième langue et examen de mathématiques) et être classé en ordre utile au terme de celles-ci.

La Défense vous offre également la possibilité de suivre une formation (d’une année) préparatoire à l’ERM. Cette formation est organisée par la Division Préparatoire à l’ERM au Campus Saffraanberg.

Ecole Royale Militaire, Avenue de la Renaissance 30, 1000 Bruxelleshttp://www.rma.ac.be

e-mail : info_rma@rma.ac.beEditeur responsable : Général-major H. Vindevogel, Ir

Print : Print House Defence