OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET...
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OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE - MER
Section dlHydrologie
RAPPORT D'ELEVE
(octobre 1975 - décembre 1978)
présenté par Po CHEVALLIER
Centre ORSTOM de Ouagadougou
Décembre 1978
SOMMAIRE:
Introduction
Première parti~: ACTIVITES
loI Ecole Nationale Supérieure d'Electrotechnique,d'Electronique) d'Informatique et d'Hydraulique de Toulouse
I.2 Mission ORSTOM de Bamako (Mali)
I.3 Bureau Central Hydrologique de l'ORSTOM àParis
I04 Centre ORSTOM de OUagadougou (Haute-Volta)
I.S Bilan
Deuxième partie : RAPPORTS
2.1 Calcul..de la diffusion d'un jet turbulentcylindrique dans l'air sous l'hypothèsede' traceur
202 Création d'un Fichier hydrométrique surbande magnétique du type "imagee carte "
203 Prévision des étiages de la Moselle et dela Meurthe
Remerciements
III:
LI
IoII
loIS
L20
2.2
2.4
2 .. 31
IV
VI
II
INTRODUCTION
C'est sur le Canal du Midi près de Toulouse que j'ai eumon premier contact avec l'ORSTOM au printemps 1975. Avec mon ami,Jacques ANGLADE, nous avions bricolé un système de mesure pouressayer de quantifier les efforts d'un rameur en corrélation avecla vitesse de son "deux barré". M. ALDEGHERI avait accepté dese joindre à nous avec son Zodiac et de nous aider pour l'installation du matériel à bord et la résolution de multiples problèmesde navigation •••
Quelques semaines plus tard, sur le conseil de MM. J.ROOIER,M. ROCHE et P. OUBREUIL, le Directeur Général de l'ORSTOM m'admettait comme élève de la section hydrologie.
Ma première année d'élève (d'octobre 1975 à septembre 1976)s'est déroulée dans le cadrede la troisième année d'élève-ingénieuren hydraulique et mécanique des fluides à l'Ecole NationaleSupérieure djElectrotechnique) d'Electronique, d'Informatique etdHydraulique de Toulouse où j'avais commencé mes études è l'automne 73 après deux années à l'Université Louis Pasteur deStrasbourg.
De septembre 1976 à décembre 1977, l'ORSTOM m a offertla possibilité d'effectuer mon Service National dans le cadre dela coopération. Sans être véritablement élève, cette périodes~inscrit dans ma formation d'hydrologue et il me semble utile del'inclure dans ce rapport de fin d études. Affecté à Bamako (Mali),c'est principalement la convention sur la détermination des anomalies des crues du Niger qui a fait l'objet de mon travail pendantce premier séjour outre-mer.
En janvier 1978; je reprenais ma formation au BUreauCentral HYdrologique sous la responsabilité de J. SIRCOULON. Acôté de l'enseignement proprement dit (cours, conférences, exercices et stage pratique)~ j'ai eu l'occasion de travailler sur deuxsujets; le prr~ier à l'initiative de J. CALLEDE concernait essenteillement un problème de traitement informatique; le second,proposé par Y. L'HOTE portait sur les étiages de la Moselle etde la Meurthe.
Début juillet 1978, j'arrivais à Ouagadougou pour l'hivernage. Ma principale activité de cette saison des plu~es a étéde tourner sur la totalité du réseau hydrologique de Haute Voltadans le cadre de conventions diverses et de participer à l'étudemenée sur le ruissellement urbain à Ouagadougou.
Le rapport présente en première partie les activités que~ '~; ~~n~es successivement à Toulouse, Bamako, Paris et Ouagadougou. En deuxième partie, on trouve une introduction succinte aumémoire de fin d'études d'ingénieur, la note sur la création d'unfichier hydrom~trique sur bande magnétique et enfin le textedu rapport sur les étiages de la Moselle et de la Meurthe.
Première partie:
ACTIVITES
1 .. 2
1 .. 1 .. ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D'ELECTROTECHNIQUE, D'ELECTRONIQUE,
INFORMATIQUE ET D'HYDRAULIQUE DE TOULOUSE (octobre 1975 juin 1976 )
----~---
Poursuivant mes études d'ingénieur commencées à l'ENSEEIHT,j'ai suivi normalement les enseignements de la troisième année enfilière Hydraulique et Mécanique des Fuides .. Ils comportaient :un stage pratique, des cours communs à toute la filière et deuxséries de cours optionnels, enfin un "travail pratique longuedurée" jouant le rôle de mémoire de fin d'études ..
1 .. 1 .. 1 .. Stage (15 septembre-10 novembre 1975)
A l'Ecole Polytechnique de Gdansk (Pologne)~ j'ai puétudier avec une équipe de chercheurs polonais le mécanisme depropagation des ondes de pression (coup de bélier) dans les conduites forcées d'une centrale électrique réversible au moment del'inversion turbinage-pompage (et réciproquement) ..
Nous avons eu l'occasion de visiter un certain nombre deréalisations dans la région de Gdansk : centrale électrique réversible en fonctionnement, aménagements portuaires et de protectiondes côtes? laboratoire de modèles réduits d'Oliwa, chantiers deconstruction de centrales hydrauliques réversibles et nucléaires ..Un bref séjour à Cracovie nous a permis de voir le laboratoired'hydraulique et le centre de calcul de l'université ..
1 .. 1 .. 2 .. Enseignement (novembre 1975-mars 1976)
Tronc commun : - asservissements hydrauliques et automatismes àfluides (cours de MM .. DAT et FONADE)
- gestion) langues (Anglais, Allemand)? sport ......
Option "hydrologie" :- hydrologie (cours de MM .. DUBREUIL 1 ALDEGHERI et
GAUDU)- avant-projet d'hydrologie sur l'étude des étiages
de l'Aveyron à Rodez (avec J .. ANGLADE)- hydraulique urbaine (cours de Mo PRAT)
... • .• "1"
- avant-projet d'hydraulique urbaine concernant lecalcul des réseaux d'alimentation en eau et d'assainis:~t d'une ville fictive de 50 000 habitants (avec, J oANGLADE) 0
- conférences de gestion:"des eaux par l'Agence Financièrede Bassin Adour-Garonneo
Option "béton-barrage" : -
- mécanique des sols
- béton-barrage (cours de Mo ESTIENNE)
- avant-projet de barrage poids évidé avec précontraintepartielle et évacuateur d~rue par saut de ski (avecJo ANGLADE)
101030 Travail Pratique Longue Durée (avril-juin 1976)
Sous la direction de MMo CHASSAING et HA MINH, chercheursà l'Institut de Mécanique des Fluides de Toulouse, mon mémoirede fin d'études était constitué par un 'calcul de la diffusiond un jet tu~bul~n~ cylindrique de gaz carbonique dans l'air sousl'hypothèse de traceur"o
Pour permettre de se faire une idée, et bien que lerapport avec l'hydrologie soit très lointain (!), on trouveraen deuxième partie de c~apport l'introduction à ce travailQ
Cette année scolaire à l'ENSEEIHT a été sanctionnée parl'obtention du Diplôme d'Ingénieur en Hydraulique et Mécaniquedes Fluides (classement de sortie: premier sur 19 élèves classés) 0
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DU BASSIN DU NIGER
EN REPUBLIQUE DU MALI
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1 0 20 MISSION ORS~OM D~ BAMAKO <septembre 1976-octobre 1977)
Affecté à Bamako comme Volontaire du Service National~je suis arrivé dans la capitale malienne à 4 heures du matin le10 septembre 19760 A 10 heures, le même jour, Go DUBEE me faisaitjauger à la perche la Faya au Pont de la Fayaooo
Ceci pour dire que mon travail au Mali a été essentiellement un travail de terrcùno Mes connaissances en matière d'hydrométrie se limitaient à un pauvre jaugeage de la Garonne à Toulouse;et il m a fallu acquérir rapidement la maîtrise du moulinet etdu moteur hors-bord !
Adjoint au Chef de Mission au Mali j JoPo LAMAGAT, j'ai,pendant ses périodes d'absence assuré l'intérim adminis~ratifj jouéle rôle de chef de garage avec des connaissances de mécaniquesquasi nulles et surtout fait de nombreuses et longues tournéessur tout le territoire malieno
Mon principal pôle de travail a été la convention pourla détermination des causes des anomalies. des crues du NigeroJ'ai participé également à l'encadrement des brigades hydrologiques de Bamako j Sikasso j Mopti et Tombouctou dans leurs différentes études particulières ou simplement pour la gestion du réseauo
102010 Détermination des causes des anomalies des crues du Nigero
Le Niger fait l'objet de multiples études et quelquesstations hydrométriques sont très anciennes: Koulikoro (1907) ouDiré (1922) par exempleo Le régime du fleuve semblait être bienconnu et le delta central, cette gigantesque plaine d'épandagequi va de Ségou à Tombouctou était bien contrôléo
Or, depuis 1962, le régime d'écoulement s'est modifiéoA Diré, station qui jusqu'alors contrôlait les débits qui s'échappaient du delta, on observe une nette diminution des volumes transités, alors qU'à Tossaye et Niamey, les débits de pointe de crueaugmentent sans modification de~olumeso
L'explication peut être celle-ci : les bras qui sont enrive droite de Diré ont pris une importance croissante au coursdes dernières années et ne restituent les volume&dérivés qu'enaval de Diré et à l'amont de Koryouméo Tous les travaux de terraindes campagnes 76 et 77 ont consisté à chercher des indices pouvantconfirmer cette hypothèseo
I.6
Une aide precleuse a pu être apportée sur le terrainpar l'utilisation de la télédétection. Les photographies des ~telli
tes LANDSAT agrandies au 200 COOème constituent un excellent guidede terrain, souvent bien meilleur que la carte IGN pour se repérerdans le labyrinthe des bras du Niger.
La grande largeur des cours d'eau conduit dans la plupartdes cas à des mesures de débit en bateau par repérage sur desbalises à terre avec un cercle hydrométrique. Les conditions detravail sont rendues difficiles sur le Niger par une houle quasipermanente qui peut atteindre jusqu'à 1 m de creux par grand vent.L'accès à certaines stations comme Salakoïra j Gabongo,), Aka ou Awoyene peut se faire qU'après de longues navigations en Zodiac.
Jaugeages au cercle, section très profonde (maximum :16,5m)fleuve,' toujours agi té? largeur d'environ 500 m
le 25011076 H = 5~04 m Q = 2 012 m3/sle 20.01.77 H = 5,07 m Q = 1 875 m3/sle 21.01077 H = 5,06-5,04 m Q = 1 779 m3/sle 1.08077 H = 3,77-3,74 m Q = 764 m3/sle 4.10077 H = 3,98 m Q = 1 313 m3/s
Karey Bosso à Gabongo
jaugeages au cercle '. station difficile a trouver en bateau àpartir de DIRE, vitesses d'écoulement très faibles (0,2 mis)pour une grande largeuro
le 30/II/76 H = 5 j 09 - S,IO m à DIRi: Q = I54 m3/sle 5/IO/77 H = 4,OI ...m a DIRE Q 48;2 m3/s= 1
marigot de Goundam à Goundam
j augeage.- au câble
le I/I2/76 H = 2 j 49 m Q = 7E\-8 m3/sle I9/0I/77 H = 2,96 m Q = II4 m3/sle 22/0I/77 H = 2;92 m Q = III m3/sle 26/02/77 H = 2,05 m Q = 33,I m3/sle 2/03/77 H = I,9I - I,90 m Q = 29,2 m3/sle 30/09/77 H = I,74 m Q = I5,2 m3/sle 6/IO/77 H = I,83 m Q = 22,2 m3/s
m3/sm3/sm3/sm3/~
Q = 20I2Q = I935Q = 1400Q = 1000
H = 3,47 - 3,48 mH = 3 1 67 - 3 1 65 mH = 2~86 - 2,8I mH = 2)41 - 2~40 m
N~~à Koryoumé
jaugeages au cercle) section de plus de 3000 m~de largeur avectrois bras principaux et deux plus petits pouvant se jauger aucâble, deux jours sont nécessaires en hautes eaux pour la mesurede débit accès e, bateau à partir de KABARA; fleuve presquetoujours agité,.
les I8 et I9/II/76les 24 et 25/0I/77les 23 et 24/02/77le 4/03/77
!"Siger à Tossay~
jaugeages au cercle, environ I600 m de large:. en un seul bras
le I/02/77 H = 4,I9 m Q = 2050 m3/sle 7/03/77 H = 3,23 - 3,22 m Q = I205 m3/sle 8/03/77 H = 3,I9 - 3,I8 m Q = II60 m3/s
1.2.1.3 - climatologi~
En janvier 77, G.DUBEE a installé une station météorologiqueà SENDEGUE au bord du lac DEBOo Cette station est destinée àévaluer l'évaporation dans le delta central et à complèter le11 trou Il de cette région. Les stations les plus proches sont eneffet celles de MOPTI AERO et TOMBOUCTOU AERO contrôlées parl'ASECNA, celle de DIRE contrôlée par le Génie Rural (Action
l 08~
BLE-DIRE)et celle de NIAFUNKE contrôlée par l'OICMA (luttecontre les criquets migrateurs)o
A MOPTI et TOMBOUCTOU, l'ORSTOM a rajouté des bacs d'évaporation enterrés type ORSTOM j les lectures sont faites par lesobservateurs de la station météoo Le bac de TOMBOUCTOU a eu desavatars divers (abreuvoir pour les chèvres, manque d'eau auxpuits proches 000) et un contrôle très fréquent a été nécessaireA MOPTI) où il existait un bac classe A, les observations sontrégulièreso
A OIRE, l'Action Blê a mis en place un bac ORSTOM sur nosconseils) mais la station n'a été suivie qu'épisodiquement,l'alimentation en eau necessitant un véhicule qui n'était pastoujours disponibleo
A SENDEGUE, enfin) des problèmes de recrutement d'observateurs se sont posés: et malgrè de fréquents séjours de contrôlede Go DUBEE, No GERMAIN ou-moi même les lectures n'étaienttoujours pas parfaitement satisfaisantes en octobre 770
Un essai de corrélation des bacs ORSTOM et classe A avec laformule d'évaporation PENMAN a conduit à d'assez bons résulatsà MOPTI et GAOo
divers autres travaux~de ter~ain~.
En novembre 1976, j'ai procédé à la mise en place d'unebatterie d'échelles à BINTAGOUNGOU) sur le bras reliant les lacsTélé et Gouber au lac Faguibineo La station de M'BOUNA créée parla MEAN (Mission d'Etude et d'Aménagement du Niger) en 1956 quimesurait le niveau du lac Faguibine est actuellement au milieu dela duneo
A BINTAGOUNGOU j la station contrôle les volumes qui entrentdans le laco En mars 1977, j'ai du la déplacer) les piroguierstrouvant les IPN très commodes comme bites d'amarrageo Et enoctobre, un élément de basses eaux a été rajoutéo
A l'initiative de Jo CRUETTE et du bureau de télédétectiondes points del!véri té sol ,. ont été choisis dans toute la zonelacustre pour pouvoir faire des~omparaisons et avoir des repèressur les clichés de satelliteso Ils doivent être représentatifsd'une grande zone morphologiquement homogène tant sur le plandes sols que de la végétationo Les observateurs remplissent unefiche de description du paysage et prennent une photographie encouleur tous les quinze joursoJ'ai pu contrôler assez régulièrement TOMBOUCTOU KORYOUME, DIRE, NIAFUNKE, SA et SENDECUEo
Enfin, de petites enquêtes auprès des villageois de la régionBOUGOUBER~SALAKOIRA devaient apporter des informations sur l'éventuelle modification des régimes d'écoulement du Bara Issaet des bras de rive droiteo
102 105 - .rë'Sül.tA.t::S
A la fin des deux premières années d'études, aucune conclusionne pouvait être tirée sur la cause des anomalies des crues du NigeroUn détarage certain des stations de DIRE et de TOSSAYE a toutefoisété établi et l'influence des bras de rive droite n'est surementpas déterminanteo
JaC. KLEIN qui a repris la seconde phase de l"etude en 1978envisage l'hypothèse de modifications de type tectonique quiexpliqueraient les anomalies. La dernière campagne 1978 confirmecette idée sans apporter de preuve formelle.
I.2.2 PROGRAMME ONCHOCERCOSE........;..---:;;-~~~..;;.;:.,._-
de jaugeage et d'entretien des
IO/I4/15/17 et 23 Septembre 7625/26 et 27 Octobre 76
15/9/7618/5/7722/12/76
mai 77)
lesleslelele
(en
Baoulé à DioilaKankelaba à KankelaBanifing à M' Piéla
Remise en état de stationS
Par convention avec l'Organisation Mondiale de la Santé ~t
pour son programme de lutte contre l'Onchocercosedans sept paysd Afrique de l'Ouest (Haute-Volta, Mali, Côte d'Ivoire) Ghana,Togo> Bénin, Niger) l'ORSTOM a procédé au tarage d'un certainnombre de rivières infestées.Au Mali j'ai contribué aux opérationsstations -jaugeages :La Faya au Pont de la Faya
MALIEN
Baoulé à BougouniMono·' à BougouniBanifing à KolondiébaBagoé à PankourouBagoé à TienkongoKankelaba à KankelaBanifing à Zantiébougou
I.2.3 - GESTION DU RESEAU GENERAL-~------
Pour aider et assister les brigades hydrologiques de laDirection de l'Hydraulique j'ai fait quelques jaugeages de contrôle et des remises en état de stations.
Jaugeages de contrôle
Niger à Koulikoro le 16/~12/76
Niger à Ansongo le 30/ I/77Niger à Mopti le 04/ 2/77
Remise en état de stations~--~"-~,,.
J'ai fait une tournée de remise en état des stations desbrigades de Mopti et Tombouctou en Juin 77 avec O. DJIGANDE etAoKo TRAORE
Brigade de MOPTI Bani à Beneny KeguyBani à SofaraNiger à NantakaNiger à KonaBara Issa à AwoyeBara Issa à SaBara Issa à SaraferéKoli Koli à KorientzeIssa Ber à AkaIssa Ber à AttareLac Kabara à DiartouLac Tanda à Gatié DjirmaMare Comaga à Gatié Loumo
Brigade de TOMBOUCTOU Issa Ber à NiafunkéIssa Ber à TlnQifa'rma amont et avalIssa Bér à TonkaIssa Ber à TindirmaBara Issa à BougouberiLac Oro à GuindegataLac Fati à TondigameNiger à DiréNiger à KoryouméTassakan à IssafayeMarigot de Goundam à GoudamMarigot de Bourem à Bourem Sidi Amar
contrôlé les stations suivantes à diversesJ'ai égalementoccasions :Niger à Bananboro j Niger à Kanyesoba, Niger à Bamako pompageet Bamako ville, SankaraR!. à Selingué, Niger à Ségou, Niger àKirango aval, Bani à Douna 7 Bani à Mopti j Niger à Bamba; Nigerà Gourma Rharous et Niger à Gao.
Avec J.P. LAMAGAT; nous avons publié en Septembre 77 uncatalogue des stations hydrologiques des bassins du Niger et duSénégal au Mali avec description et caractéristiques des stationsplans desituation et extraits de carte au 200000 ème.
1.2.4 - ETUDE DE PETITS BASSINS DANS LA REGION DE SIKASSO
En vue d'aménagements hydroagricoles dans la région deSIKASSO, la Compagnie Malienne des Textiles a demandé une étudehydrologique de 4 petits bassins dans la région de SIKASSO auservice hydrologique malien sous contrôle de l'ORSTOM : il s'agitdu Dékorobougou à Zaniena du Lotio à Kléla) du Kobi à Bowaraet du Bafini à Loulouni.
J'ai visité et participé aux activités de la bri.ad~a affectéeà cette étude à deux reprises en octobre 76 et Juillet 77.
I.2.S - ACTIVITES DIVERSES
J'ai accompagné le pédologue de l'ORSTOM V. ESCHENBRENNERen mars 77 pour une mission de prospection et de reconnaissancedans la région Tombouctou - Diré Lac Paguibine.
Et enfin j on m'a demandé de faire des travaux pratiquesd'hydrologie pour les étudiants de l'Ecole Nationale d'Ingénieursde Bamako (démonsbation de jaugeages à la perche et au cercle).
IoII
103 - BUREAU CENTRAL HYDROLOGIQUE A PARIS"( Janvter Juin I9Y8)
Libéré de mes obligations nationales le 31 décembre I977 j leBureau Central Hydrologique m'accueillait pour la scolarité normalede la section d'hydrologie. Les autres élèves avaient commencé enOctobre, mais je bénéficiais déjà d'une petite formation théoriqueet surtout d'expérience pratique.
Les trois autres élèves préparaient le D.E.A. de Sciences del/eau et leur emploi du temps était assez chargé. Cela m'a laissésuffisamment de temps libre pour de petits traitements informatiquesde routine et deux études plus appronfondies avec les chercheurs· dela maison.
}. 3. I. "_Enseignen.l.ent.
1.3.I.I. - Cours do D.E.A. de Sciences de l'Eau
J'ai suivi de janvier à Mars; le cours d'hydrologie du D.E.A.de Scrences de l'Eau à l'Université Pierre et Marie CURIE (PARIS VII)Le cours était donné alternativement par J. SIRCOULON et S. PIEYNSde l'ORSTOM.
A mon programme de travail; figuraient aussi deux options dumême D.E.A.
- Hydrologie de la zone intertropicale par S. PIEYNS-- :5:a~IREoOto~~formatique des données hydrologiques par
1.3.1.2 - Exerc~ces~._-------_.-----
Les cours du D.E.A. étaient co~plétés par des exercices faitsau B.C.H. et corrigés par J. SIRCOULON. Ces exercices sont lesmêmes d 1 une année sur l'autre~ mais nous n'en avons fait que quel-
, " f,ques uns, tous etant tres occupes par ailleurs.
exercice 4 dépouillement de pluviogrammesà l'aide du lecteur decourbe Benson LP 620.
loi#
exercice 7
exercice 8
exèrcice 9 A
tracé du réseau dtisonYGees d'une averse sur un petitbassin.
tracé d' i so.LyètèsaàJ.l·fé~ta~lêedc' ' .. ;n p~yz
: étude de la distribution statistique suivant unenormale diun échantillon de totaux pluviomètriquesannuels.
exercice 9·B : étude complète de la distribution statistique suivantune loi de Pearson III d'un échantillon de totauxpluviomètriques annuels.
exercice IO A: distribution des pluies journalières suivant une loide PEARSON III.
exercice IO B: distribution des pluies journalières suivant une loilog-normale.
I.3~2 - Stage d'hydrométrie à Toulouse (28 Février - I7 Mars I978)
Avec les autres élèves j j'ai participé au stage d'hydrométrieorganisé par le Centre de Formatt~r continue de l'Institut NationalPolytechnique de Toulouse sO~B~la direction de M. ALDEGHERI.
1.12
Jaugeage par dilution. Injection continue ~e bichromate de potassium,au moulinet Neyrflux et au micro-moulinet OTT C1 de la Lèse à Artigat.
Dépouillement de jaugeage.
Cours de M. ALQUIER à l'ENSEEIHT sur les traceurs.Exercice de conduite de Zodiac.
1.3.2.1. - Rapport d'activités
Accueil - formalités
Cours sur la mesure des hauteurs d'eau. Installation d'un limnigrapheOTT X sur le bras supérieur de la GarOlU1C à Banlève.
Cours sur la mesure de débit, présentation ,J.u matériel de jaugeage.
Visite aux limnigraphes de l'Ariège à L~croix-Falgarde
(Télemnip LAG 2) et de la Garonne à Portet. Jaugeage en bateau (câble)de la Garonne à Portet.
Dépouillement de jaugeage
Jaugeage à la perche de la Lèze à Artigat Dvec moulinet Neyrflux etOTT à génératrice de courant. Essais avec perche AGAR. Manipulationsur la station téléphérique du Volp à Sainte Croix.
Dépouillement de jaugeage. Cours sur les jaugeages par dilution.
Lundi 27/2
Mardi 28/2
Merc. 1/3
Jeudi 2/3
Vendre 3/3
Lundi 6/3
Jeudi 9/3
Vendre10/3
l-lardi 7/3
Merc. 8/3
Lundi 13/3 Nivellement, rattachement de l'échelle de la Lèze à Labarthe, à unrepère IGN situé à environ 1 km.Conduite du Zodiac.
Mardi 14/3 Démonstration de l'utilisation d'une cyclopotence sur le pont del'Ariège à Lacroix-Falgarde. Cours sur l'extrapolation des courbesde tarage.
Jeudi 16/3
Mere. 15/3 Cours sur la mesure de débit des très gran~3 cours d'eau, cerclehydrographique, flotteurs.Cours de M. GRUAT (ENSEEIHT) sur les débits solides.
Remise en route du limnigraphe Neyrpic LAG2 ~e Lacroix Falgarde.Visite de Service Régional d'Aménagement des Eaux de la régionMidi-Pyrénées.
Vendre17/3 : Discussion et bilan de stage.
1.3.2.2. - Matériel
L'intérêt de ce stage réside surtout dans la divernité du matériel présenté et,dans la majorité des cas, éprouvé sur le terrain. Certains des appareils encoreà l'~tat de prototype seront sans doute d'utilisation courante dans un procheavelllr.
Récapitulatif du matériel de mesure vu au cours du stage :Moulinets: OTT V (Arkansas), OTT C31 (Universel) Qvec mont~ge sur perche ou
sur tre~il NEVA ~t saumon de 25 kgs, OTT 10300 tgénératrice decourant) OTT C1 tmicro ~oulinet)Dumas-Neyrpic, Neyrpic ~Neyrflux~ sur perche coulissante.
Compteurs OTT F4, OTT F6, CJR 2, CJR 22, CJR 30, et CJR 100
Perche AGAR III pour jaugeage par intégration.
Téléphérique OTT SK 1
Limnigraphes OTT X, OTT XX( à ·flotteur\, Te·la .... ~p La.sl (li. pressiort)
_ matériel pour jaugeage par dilution en injection continue(type EDF).
- cercle hydrographique
-bateau : ZOdiac Mark II avec porte à faux et accrochage(construction ALDEGHERI).
1.3.2.3 - Bilan
Ce stage est Qécessaire dans la scolarité ORSTOM et dans laplus part des cas, il constliue un premier contact avec lesréalités de terrain.Il devrait rentrer aussi dans la formationdes techniciens ou sous forme de recyclage: c'est, en effe~ uneoccasion unique d'utiliser une grande variété d'appareils différentset de pouvoir comparer leurs performances.
Le choix de Toulouse est int~ressant non seulement par l'existence d'un laboratoire spécialisé d'hydraulique mais aussi d'hydrologie: le Service Régional d'Aménagement des Eaux et l'AgenceFinancière de Bassin Adour-Garonne. On pourrait d'ailleurs souhaiter à l'avenir un contact avec cette dernière au cours des stages.Il me parait important que des hydrologues qui vont travaillersur des réseaux hydrologiques étrangers, aient une petite idéede la manière dont cela se passe dans leur pays d'origine.
1.3.3. Petits traitementsinformatigues
Ma formation antérieure avait déjà mis l'accent sur l'utilisation des ordinateurs et j'avais pu acquérir une certaine maitrisedu langage FORTRAN. Pour aider les chercheurs du BCH, on m'ademandé de m'occuper de quelques travaux de routine utilisant desprogrammes courants pour le traitement des données hydrologiques :
calcul des coefficients des courbes d'étalonnage de 28 stationsà Madagascar (pour J. SIRCOULON et R. GOUYET).
- ajustement statistique de débits caractéristiques d'étiages defleuves côtiers au Cameroun (pour J.C. OLIVRY)
- ajustement statistique de débits moyens mensuels et de modulesde stations de la Medjerdah en Tunisie (pour J. RODIER).
1.3.4 - Etudes approfCndies
On trouvera en deuxième partie de ce rapport, les résultatsdes deux études menées à Paris parallèlement à l'enseignement debase.- Création d'un fichier hydromètrique sur bande magnétique du
type flimage carte "- Ce travail de traitement informatique a necessité un apprentissage
grossier du COBOL, ce langage se revélant plus approprié que leFORTRAN pour l'utilisation de très gros fichiers.
- Modèles de prévision des étiages de la Moselle et de la Meurthe.
Cette étude s'inscrit dans le cadre d'une convention passéeavec le service de :a Navigation.
J'ai eu l'occasion, à ce propos, de faire une mission pourrechercher des données de base èü bureau hydrologique de l'ancienneCirconscription Electrique à Dijon.
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I.IS
I.4 CENTRE ORSTOM DE OUAGADOUGOU ( à partir de Juillet I978)
Cette première saison des pluies en Haute-Volta devait êtrel'occasion de connaître le plus9rand nombre possible des stationshydrométriques du réseau de base d'une part et 6e mi far~~ uneidée des différentes ëtudes locales menées par l'ORSTOM d'autrepart.
Le rôle de l'ORSTOM dans la gestion du réseau hydrologique selimitait pou7 la campagne I978 à un complément d'étalonnage desstations interessant le programme de lutte contre l'onchocercoseet à une participation à l'encadrement des stagiaires techniciensvoltaiques de l'école AGRHYMET de Niamey.
La section d'hydrologie de Ouagadougou menait parallèlementtrois études locales sur convention :
- Etude hydrologique de la plaine de Kamadéna- Etude hydrologique de sept bassins versants alimentant la
mare d' Onrsi •- Etude de ruissellement sur la ville de Ouagadougou.
~.4.I- Etudes hydrologiques menées dans le cadre de la lutte contrel'0n.chocercose
Depuis I974 et par des conventions. annuelles successives,l'Organisation Mondiale de la santé confie à la section d'hydrologiedu centre de Ouagadougou, l'étude d'un certain nombre de rivièresen Haute-Volta.
Ces études doivent apporter une bonne connaissance des coursdleau pour améliorer l'efficacité des épandages d'insecticide quidoivent tenter d'éliminer les vecteurs de l'onchocercose.
La campagne I978 prevoyait le complément d'étalonnage d'uncertain nombre de stations déjà suivies les années précédenteso
Un tableau résume les travaux réiisés sur ces stations et leurétat à la fin de la campagne 780
Station
Bassin de laVol taNoi re
Date !Nbre jauginstallation!avant 78
- !
Nbre jaug! Qualité de78 ! l'étalonnage
1-------
Volta Noireà Guéna 1974
Volta Noireà Ténado 1975Plandi àLanviera !avant 1961
Poni à Gaoua 30/3/76
Pouéné à Batié 30/3/76
Bassin de la..Rouge
Volta Rougeà Dakaye avril 75
Volta Rouge àKampala ravant 1955Bassin de laVolta Blanche
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19746/6/75
1970
1976
21/3/75
12/3/76.
9/7/77
13/3/76 .
14/4/76
II/3/76
...aDiamongouBotou
Petit Arly àSabo-a~ga
Doudodo à Arly
Pantiani àMa.d.joari
Singou àSamboali
Volta Blancheà Bissiga
Volta Blanche ,à Bagre ;Massili à~èJ!
Dougoula Mondi !à Kontoega !
. ,~asSln de l'O~I;
Pendjari ,!Pendjari à Arly!
!!
Kompienga àTagou
Bassin du
Tapoa àDiaoaqa
I.I7
Avec la visite de toutes les stations citées et des jaugeagesà la plupart d'entre elles, j'ai assuré la rédaction du rapportde campagne, actuellement à l'impression.
1~4.2 - Encadrement des stagiaires de l'école AGRHYMET
Dans les 12 semaines de stage qui leur était imparties,chacun des stagiaires a passé :
6 semaines avec les brigades hydrologiques de Ouagadougou3 semaines à l'ORSTOM3 semaines avec la brigade hydrologique de Bobo-Dioulasso
Outre leur séjour à l'ORSTOM où ils devaient s'intégrer auxtravaux de la section (essentiellement ruissellement urbain etprogramme onchocercose) un agent de l'ORSTOM devait suivre chacund'entre eux au long d'une tournée avec une brigade nationale.
J'ai accompagné trois des stagiaires et la brigade de BOBODiou1asso au cours de tournées dans le Sud et le Sud Ouest du pays
- tourn~e du 25 au 28 juillet 78 (avec S. TRAORE)jaugeages de la Bougouriba à Dan et Diebougou, de la VoltaNoire à Ouessa, Dapola et Noumbiel, du Bambassou à Batiéde la Pouéné à Batié et du Poni à Gaoua.
- tournée du 7 au 12 Août 78 (avec R. BICABA)jaugeages de la Comoé à Korfi~ue1a radier et Diarabakoko,de la Léraba à Douna j Fourkoura et Yendere, visite de laComoé à Folenzo.
- tournée du 6 au 8 septembre 78 (avec J.P. MIHIN)jaugeages de la Bougouriba à Dan et Diébougou, de la VoltaNoire à Ouessa et Noumbiel, du Bambassou à Batié et de laPouéné à Batié.
I.4.3 - Etude de ruissellement sur la ville de Ouagadougou
Le Comité Interafricain ,d'Etudes Hydrauliques a décidéd~entreprendre l'étude du ruissellement urbain à Abidjan, Bamako,Bouaké, Libreville, Lomé Gt Ouagadougou pour essayer de trouverdes formules du type CAQUOT (valable en Europe) permettant ledimens±onnement·. des ouvrages d'assainissement.
A Ouagadougou, deux bassins ont été retenus en zone urbainedense. L'un des deux a été recoupé par un petit sous bassin(voir plan).
éguiEement et mesures hydrométriques: les trois stations de l'Avenuede la liberté (B.V. de 5,I Km2~, de l'Avenue Destenave (BoV. de2,6 Km2) et de Saint Julien (SV de moins d'I km2) sont équipéesd'une passerelle de jaugeage et d'un 1imnigraphe OTT X à rotationjournalière.
A Saint Julien les mesures sont effectuées par la méthodeclassique au moulinet.
Aux deux autres stations où les vitesses sont importanteset les transports solides aussi divers qu'insalubres, une méthodede jaugeage par dilution de bichromate de potassium en injectioninstantanée (intégration) a été retenue.
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La campagne 78, où tous les agents étaient impliqués a permisd'étalonner de façon satisfaisante les stations de Saint Julienet de l'avenue de la Liberté. Le terage de la rue Destenave a étéplus sommaire.
pluviométrie 1es bàSsr~~équipés depuis 1974 de 5 pluviographes journaliers aux quelS il faut rajouter les deux appareils gérés parl'Asecna. Pour la saison 1978, il a paru utile de rajouter 3 pluviomètres Association.
~articipation Rerso~nelle à:l~deude
Pendant la période pluvieuse nous avons effectué à tour de rôleles jaugeages-chimiques. Il fallait se tenir constamment sur labrèche, les temps de réponse des bassins étant de liordre de lademi heure.
J'ai supervisé le dépou:i llement de tousr'les pluv1ogrames"d~puis
1974 et la constitution de hyétQg~emM~cohérents. Parallèlementj'essaie d'évaluer l'abattement des pluies journalières et des pluiesd'une heure (les temps d~oncentration sont d'environ 50 mn et l h15sur les bassins du centre). Les travaux sont en cours.
Le problème de la délimitation des bassins est assez délicat.Les conduites d'évacuation en général à ciel ouvert sont presquetoujours bouchées et les écoulements se font en nappes sur leschaussées, La pente étant quasi nulle) il existe des fluctuationsdes rrontler.des bassins suivant l'intensité et le volume de ~apluie. On s'est attaché lors des dernières pluies de septembre etd'octobre à observer les modes d'écoulement sans pouvoir en déduirede règle absolue pour l'instant.1.4.4. KAMADENA et OURSI
J'ai eu l'occasion de visiter les bassins versants intéressantles études hydrologiques~~laplaine de Kamadéna et de la Mared'Oursi.
A Kanadena, il s'agit d'une étude de factibilité pour un aménagement rizicole dans une plaine de bas fond. Le bassin versant de la: ~
plaine couvre environ 800 Km2. L'étude est menée de façon trèsclassique: trois stations de jaugeages, une couverture pluviomètriqueassez dense et une station climatologique installée au village deToni. Une tournée en voiture avec L. BARBE m'a permis d'avoir uneidée générale sur l'étude comp16tée par une reconnaissance aériennepour essayer d'observer les écoulements en nappe à travers la plaine.
A Oursi, j'ai pris contact également avec un~tude de septbassins versants en milieu sahélien morphologiquement très différents.Malheureusement je n'y suis allé qU'en fin de campagne et n'ai puassister à aucun écoulement. J'ai du me contenter des relevés depluviomètres totalisateurs et du contrôle de fin de campagne de tous.les appareils. Là aussi l'étude est menée classiquement. La stationclimatologique de Djalafanka est particulièrement bien suivie.
I. 5 BILAN
Peut-on tirer un bilan après trois années de formation àl 'ORSTOM1 . . ..': r.-:-,~ '-r." .•
Il fautrdiff~rencierdeux choses : le terrain et le " bureau"Le travail de terrain. fait essentiellement appel à un sens
pratique~~organisation; à une connaissance des appareils etvéhicules utilisés et à une rapide faculté d'adaptation. Pendantces trois années: cela a constitué ma principale activit'. L'apprentissage s'est fait sur le"vif" et la plus part du temps avecbeaucoup d'improvisation. Il me semble l'avoir assez bien surmonté.
Le travail de bureau~ outre le dépouillement des mesures deterrain; comporte des méthodes d'études classiques et une recherchepersonnelle. Le fait de ne pas avoir eu de "scolarité" normalem'a sans doute laissé échapper quelques principes, mais l'assimilation dur des cas précis m'a semblé le plus efficace, par exemplele calcul de l'abattement à propos du ruissellement à Ouagadougou~
la formulation de l'évaporation (climatologie à Mopti et Tombouctou)ou la méthodologie pour l'étude des bassins versants (Oursi,Kamadena). Un aperçu de la recherche en hydrologie m'a été donné lorsde mon passage au Bureau Central de Paris et la participation quej'ai pu avoir aux travaux de la maison. Mais pour le moment, jen'ai guère eu l'occasion d'y être vraiment confronté et je penseque c'est sur ce point que ma formation pêche le plus - mais il nefaut pas exagérer (!).
Maintenant) est-il besoin d~ajouter à ce bilan la somme dejoies et de peines~ toutes enrichissantes, qU'ont été la découvertedes horizons ~fricains surtout! et aussi d'une vie professionnelleau sortir de la période universitaire?
Deuxième Partie :
RAPPORTS
202
2010 CALCUL DE LA DIFFUSION D, UN JET TURBULENT CYLINDRIQUE DE GAZ,CARBONIQUE DANS L ,AIR SOUS L.HYPOTHESE DE TRACEUR.
On trouvera ici l'introduction de ce Travail PratiqueLongue Durée réalisé à l'E.N.SoEoEoLHo Toulouse au titre de mémoirede fin d'études d'ingénieur. Il a été soutenu publiquement le14 juin 1976, Messieurs Patrick CHASSAING, Hieu HA MINH et ChristianFONADE étant membres du Jury.
La recherche des profils de jet est depuis quelques annéesun des sujets de la recherche fondamentale en mécanique des fluides.Il est non seulement difficile de les approcher expérimentalement,mais les solutions théoriques apportées sont presqu'aussi diversesqu'il y a de chercheurs et ce domaine reste encore bien mal connu.Des techniques nouvelles comme la mesure par anémomètre à fil chaudont permis de faire des progrès dans la partie expérimentale. Deson côté, la partie théorique a bénéficié de méthodes numériques adaptées aux ordinateurs modernes.
Notre propos sera l'étude et la résolution des équationsd'un jet cylindrique de gaz carbonique dans l'air. En fait, le gazsera utilisé comme "traceur" du jet. C'est-à-dire qu'il sera mélangéà de l'air dans des proportions telles qu'il n'en modifie pas la masse volumique. Celle-ci sera supposée constante et égale à celle del'air.
Les équations générales du jet peuvent s'aborder de deuxfaçons différentes. Dans les deux cas l'écoulement sera supposé detype "couche limite" turbulente.
L'approche, maintenant conventionnelle, est une résolutionanalytique des équations. Elles ne sont pas solubles mathématiquement au départ. Par des hypothèses simplificatrices dites d'''affinité", il est possible de ramener ces équations aux dérivées partiellesà de simples équa~ons différentielles. L'expérience montre que cessolutions théoriques coincident avec celles du jet réel loin de lasource.
Une seconde approche a été possible avec l'utilisation depuissances de calcul importantes. Une méthode numérique originaleproposée par S.V.Patankar et DoB.Spalding, de l'Imperial Collegede Londres, donne une solution directe des équations aux dérivéespartielles. La reprise de cette méthode a permis à P. Chassaing etH. Ha Minh de mettre au point un programme donnant des profils devitesse en utilisant le concept de viscosité turbulente de Boussinesqet l'hypothèse de longueur de mélange de Prandtl.
En reprenant ce travail, il s'agit ici de le compléter pourtrouver une solution des profils de vitesse et de concentration dujet turbulent cylindrique depuis l'origine jusqu'à l'infini.
Conçu comme un projet de fin d'études (travail pratique longuedurée>, nous lui avons fixé au départ trois objectifs:
- la recherche des équations èt l'exposé de la solution,analytique ;
- la compréhension de la méthode de Patankar et Spalding etla mise au point du programme ;
- l'exploitation de ce programme.
Remarquons que nous nous sommes fixés comme paramètre uneconcentration. Cela nous permet une meilleure compréhension physique,mais il pourrait s'agir de n'importe quelle grandeur scalairè transportée par le jet.
2 .. 4
2.2. CREATION D'UN FICHIER HYDROMETRIQUE
SUR BANDE DU TYPE "IMAGE - CARTE"
Cette note est le résultat d'un travail commencé à l'initiative de J.CALLEDE au Bureau Central hydrologique de Paris. MessieursJ.SIRCOUtON, H.DOSSEUR, Y. BRUNET-MORET , Y.L'HOTE et Madame J.DELeROIXm'ont beaucoup aidé tant pour la programmation que pour la manipulation des bandes, des lourds fichiers de cartes et surtout du terminal.
Création d'un fichier
hydrométrique sur bande
Les hauteurs d'eau des stations hydrométriques contrôléespar l'ORSTOM sont perforées sur cartes pour leur traitement parordinateur. La masse de données accumulées et la lenteur du supportcarte pour le traitement de très gros fichiers ont conduit à transférer l'information sur bande magnétique du type "image-carte".
A titre d'exemple, on notera que les relevés bruts duCameroun tiennent actuellement sur près de 60 000 cartes (deuxarmoires). Sur support magnétique, ils occupent environ 80 mètresde bande.
Cette note expose une méthode pour créer ce fichier hydrométrique sur bande. Il doit être parfaitement sain. Car s'il est faciled'accéder à une carte dans un tiroir pour la modifier, c'est beaucoup plus délicat sur une bande.
La manipulation décrite se déroule sur le terminal SFENAORDOPROCESSEUR 400 du Service Hydrologique de l'ORSTOM et ses périphériques (lecteur de cartes, dérouleur de bande, imprimante) encommunication avec le Centre Inter Régional de Calcul Electronique(CIRCE) du CNRS.
1. Orgorugromme de la proc~durC' de cr~otion du fichier hydrom~'rique sur bande
Programme
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2.2.2. Changement des données.
Rappelons que la saisie des données de hauteurs d'eau sefait sur deux types de cartes: COH 301 (fig.1) et COH 311 (fig.2).Les relevés sont parfaitement repérés dans le temps et dans l'espacepar un numéro de station, l'année, le mois, dans le cas de la carte301, un système de cas et de groupe (Cf. cahiers d'~ydrologie :Roche (M) - Traitement automatique des données hydrométriques etdes données pluviométriques de l'ORSTOM - Vol. V n03 - 1968 pp. 33-39)dans le cas de la carte 311, on trouve le jour, l'heure et la minutede chaque relevé. Les deux types de cartes vont constituer deux fichiers différents.
Les tiroirs de données contiennent également des cartesd'identification (302), d'étalonnage (306 et 307), de débits (308,309, 310 et 312) et des cartes blanches. On peut éventuellementtrouver des cartes aberrantes ou à l'envers. Il faudra éliminertous ces parasites.
1ère J?hase : constitution d'une "copie" des tiroirs sur bande.
Les cartes, après un premier tri grossier, passent sur lelecteur de cartes. Par l'intermédiaire de la tâche PEPE, l'unitécentrale du terminal les transfère à un dérouleur de bande enconstituant des blocs de 4 000 octets (50 cartes de 80 octets). Lescartes sont alors chargées les unes derrière les autres, stationpar station. On réalise ainsi plusieurs fichiers par pays, séparéspar des "TAPE-MARKS".
mode opératoire : • préparer une bande sur le dérouleur 1 ou 2 enla prémarquant à l'aide de la tâche UTBM. Fairesur la console (après avoir vérifié que la tâcheUTBM est bien chargée) :
ORDO :-UTBM :
UTBM
UTBM :
UTBM
UTBM :ORDO
A UTBM 0-
PM MT2·"t,). (on suppose la bande sur le dérouleur 2)NOM VOLUME : HAUT 0
NOM PROPRIETAIRE : ORSTOM ~
FIN REMARQUAGE~./.)
T UTBM ~,
• charger les cartes sur le lecteur
• copier les cartes sur la bande par l'intermédiaire de latâche PEPE
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Pl 7 11117 1117 7 11111117 7117777177771777 l 7777177177777771117117117177777177177 i 7 7 i 7\,1 .I~ 5 S 8 85 ~ a8 sa ~ &asa 8 8 88 8 88 =aas 888 aaaas 8 8 S8 s'a 8 8 3 sa 8 8 a8 8 8888 B88 8 8 88 as s 88 86 8 88888 a88 ~ ~.
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.QB.!?Q A PEPE 0
PEPE : LEC~MT2 G4000CAMOt <fichier Cameroun 01)
2.9
.On notera CAMOt, CAM02, CAM03 ••• pour le Cameroun,CGOot, CGO 02 pour le Congo, etc •••
Lancer la copie par la touche RESET du lecteur. Pourerminer un fichier, on tape :
On repartira avec un nouveau fichier.
• le contenu de la bande peut être analysé par la tâcheUTBM
ORDO
UTBM :
ou~ :
A UTBM4
DI MT2;lt= IMP
DI MT2,~=EVS~ .()(pour sortie sur imprimante)(pour sortie sur la console)
2ème phase: constitution d'une première bande de traitement.
La bande de données tlsorties des tiroirs comporte unesucession de fichiers, plusieurs par pays. Pour faciliter le traitement et l'accès à l'information, ces fichiers vont être liés enun seul par pays. L'opération se fait sur les deux dérouleurs etl'unité centrale du terminal ORDOPROCESSEUR. La bande brute estcopiée sur une autre en modifiant les "tape-marks" et les labels.Par exemple :
fichierbande brute
fichierbande de traitement
CAM 01CAM 02CAM 03CAM 04RCA 01RCA 02RCA 03CGO 01CGO 02CGO 03CGO 04CGO 05ZAI 01ZAI 02
etc.
CAM
RCA
CGO
ZAI
etc.
(Cameroun)
(Centrafrique)
(Congo)
(Zaire)
Les labels du terminal ne sont pas compatibles avec ceuxdu CIRCE (Standard Label IBM). Le traitement ultérieur nécessitel'utilisation de programmes FORTRAN et COBOL compilés et exécutéspar le CIReE. La bande résultante du terminal est donc, à nouveau,recopiée sur une bande du CIRCE (serie des 100 000) avec les labelsstandards IBM. ~e blooagc_Qst porté à 12 800 octets (160 cartasparblocs).
2.2.3. Le programme THYDRO (en COBOL)
Un tri très grossier a été fait lors du changement descartes. Mais il reste encore une quantité de parasites à éliminerpour ne conserver que les COH 301 et 311, seuls enregistrements del'information hauteur d'eau. Le programme THYDRO se propose dedéceler toutes les cartes parasites et de séparer les COH 301 et 311en deux fichiers différents. Il ne peut s'utiliser que pour un seulétat à la fois.
La figure 3 expose la quasi-totalité des cas de cartes quipeuvent exister dans les tiroirs en y ajoutant la carte nanche.Quelles caractéristiques vont parvenir à distinguer les cartes 301et 311 des autres et entre elles ?
La colonne 79 représente le "cas" sur la carte 301. Ellecontient toujours un chiffre compris entre 1 et 9. Un premier testsur cette colonne élimine tout de suite les COH 306, 307, 308, 309,les cartes blanches et une très grande partie des cartes 302. Dessondages sur l'existence de caractères alphabétiques entre lescolonnes 10 à 14 ou entre les colonnes 53 à 58 mettent de côtécelles qui auraient pu échapper.
Le nombre 19 en colonnes 9 et 10 et un nombre superleur à12 en colonnes 11 et 12 dissocient les cartes 311 des cartes 301.Cela suppose que tous les relevés limnigraphiques intégraux sontpostérieurs à 1912, une hypothèse qui ne semble pas très hardie •••
On note qu'il est impossible de distinguer la carte 312 et311 l'une de l'autre. La carte 310 de même ne peut pas être séparée.Mais les classemenœdans les armoires sont tels que le tri aura puêtre fait lors du chargement. Ces cartes sont en effet assez rareset bien démarquées des autres.
", La source de données du programme est consi tuée par labande(À\. En sortie sur l'imprimante, toutes les cartes rejetéessont rècopiées. On trouve aussi le nombre de cartes lues, le nombrede cartes rejetées, le nombre de COH 301 et le nombre de COH 311.
2.12
Par exemple pour le Cameroun :
058925 CARTES LUES044185 CARTES COH301012608 CARTES COH311002132 CARTES REJETEES
Les enregistrements 301 et 311 sont portés. dans deuxfichiers différents sur une même bande. Auparavant, ils sont triéspar ordre croissant de numéro de station et chronologiquement grâceà la procédure cataloguée SORT mise au point par IBM. Cela constituela bande@.
L'organigramme de THYDRO et le listing du programme COBOLavec les cartes de commandes utilisées se trouvent dans l'annexe2.2~~
2.2.4. Le programme COHINV (en FORTRAN)
L'opération suivante consiste à déterminer ce qui estréellement enregistré sur la bande magnétiquet~. Il s'y trouve deuxtypes de fichiers, l'un constitué par les cartes COH 301, l'autrepar les cartes COH 311. Le dernier ne présente aucune ambiguIté, leshauteurs d'eau étant parfaitement repérées par le numéro de station,l'année, le mois, le jour, l'heure et la minute du relevé. Les cartes301 sont plus difficiles à analyser et à vérifier. Toutes les opérations ultérieures pour la création du fichier hydrométrique sur bandeleur sont destinées.
La description de ces cartes est donnée par M. ROCHE dansson article concernant le traitement des données hydrométriques(cah. ORSTOM. Sér. Hydrol.,Vol.V, n03, 1968). Nous rappellerons seulement que le repérage des relevés dans le temps à l'intérieur d'unmême mois se fait par un système de "cas" et de "groupe". Le "cas"représente le nombre de relevés par jour; s'il y a plus de 8 relevés(jusqu'à 16), le "cas" est égal à 9. Le "groupe" permet à partir du"cas", de situer les relevés à l'intérieur du mois. La figure 4rappelle les diverses possibilités.
Il faut vérifier que les couples "cas"-"groupe" des cartesformant un mois complet so~cohérents y c'est-à-dire qu'ils couvrenttous les jours du mois sans en omettre et sans représenter deux foisle même jour.
Le programme COHINV fait cette vérification et permet enmême temps d'avoir un inventaire du contenu de la bande. La sortiese fait sur imprimante, station par station. La figure 5 donne unexemple. Les années complètes de relevés sont écrites avec, pourchacune, la cohérence (repérée par la lettre C) ou la non-cohérence(lettre M) de chacun des mois. En fin de ligne, le bilan se soldepar année "mauvaise"ou année'tohérente".
cas 2
V'Cu
6,
7
41
....._~--It •7
L...-J ~ l9: 10 11
...'. ..J.... ~
6••
5
4
6L-.-;~J L.......J ~
'7; . ,8';
Hf,.....J~~.......,W~L.J,18: ; 9 10' '11 ;1213;14 i1~; 1(',i; i 1
" •• 'à*"""II"15 16 17 16 " 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
14 1S 16 17 1a 19 2021 22 2~ 24 2S 26 2728 2? 30 31
1 l'! 1 1 'I! , 1. "'t-i~j-~,:-+-!-+--+-i--~--""""""""j 2 ~ j
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:
1 i
11 12 139
2
7
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~ ~ ,..-....! 4: 1 5
UWwU4 '5 : 6! ! 7:
• ~ • • * • • •7 8 9 10 11 12 13 14
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H~: 1 i 1 2 i, ~ ~ .1 2 :3 4
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CO'i 1
1
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4 Coh~,..ence CAS~ GROUPE
STAtIO" NIII\(.I\O : .,'70106
O~GU4~~~.~~~3~.~~~U~~~OO~~A~~~.*~~Q·flOq~Q~~WO~Q~O.~~6~~~o~~~~-o~~~~~oo*
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2.I5
On notera que cet inventaire ne présume pas de la qualitédes relevés qui ne sont jamais pris en compte : seul le couple "cas""groupe" est analysé.
L'organigramme de COHINV et le listing du programme FORTRANse trouvent dans l'annexe 2 .. 2..7
2.2.5. Le programme EXTeOH
COHINV a discerné dans la masse des données un certainnombre d' incohérenc~"cas"-"groupe": pour pouvoir les corriger, lepetit programme EXTCOH extrait de la bande l'année mauvaise ou mêmela station complète.
Outre la bande :8:., on fournit sur cartes perforées lenuméro de la station et i'année que l'on désire extraire. EXTCOH1l1iste" tous les enregistrements correspondants.
Pour avoir les "images-cartes" d'une station complète,il suffit de ne pas perforer de chiffres à la place de l'année.
L'organigramme d'EXTCOH et le listing du programme COBOLse trouvent dans l'annexe 2.2.7
2.2.6. Le programme CORCOH
CORCOH, dernier maillon de la chaine, va corriger leserreurs décelées grâce à EXTCOH et copier les fichiers résultant surla bande (C\. Pour ,vérifier la correction, on resoumet alors id àCOHINV··et'"on' corrige à nouveau, le cas échéant, avec EXTCOH et CORCOH.
Pour le fonctionnement de CORCOH, on fournit au programmela bandeŒ) et les cartes des mois complets à modifier. Il faut veillerà ce que les cartes se présentent dans l'ordre croissant <station,année, mois) et qu'à l'intérieur du mois elles soient à leur place.Les cartes se substituent aux mauvaises et tous les enregistrementssont copiés sur la bande (Ç;. A titre de vérification, les cartesmodifiées sont imprimées sur le listing de contrôle.
CORCOH permet également de compléter les données manquantesou de mettre'àjour le fichier. On procède de la même manière enajoutant les cartes nouvelles à leur place avec les cartes de correction.
L'organigramme de CORCOH et le listing du programme COBOLse trouvent dans l'annexe 2.2.7
20207 Annexes
IoIo Organigramme de THYDRO
I020 Listing de THYDRO
20Io Or;anigramme de COHINV
2020 Listing de COHINV
30Io Organigramme de EXTCOH
3020 Listing de EXTCOH
40Io Organigramme de CORCOH
4020 Listing de CORCOH
20I6
Ecr CARO
don~ Fleo 1
OUI
OUI
OUI
OUI
OUI Ecr CARO
rejetée
NON
Ecr CARD
do"~ FIC 11
10 10 Organigramme de THYDRO
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-1* •
Il
2.31
2.3. PREVISIONS DES ETIAGES DE LA MOSELLE ET DE LA MEURTHE.
Par convention du 16 janvier 1976 J le Service de la Navigation de Nancy a demandé à l'ORSTOM l'établissement d1un modèle mathématique destiné à la prévision des débits et hauteurs de la Moselleet de la Meurthe aussi bien en période de crue Qu'en étiage.
Monsieur Y. L'HOTE J chargé de cette étude, m'a confié lapartie concernant la prévision des étiages. J'ai cru bon de reproduire ici la partie concernée du rapport final dont llintitulé compl p
est: r· .Prévisions des crues et des étiages de la Moselle et de la
Meurthe, ORSTOM - Service Hydrologique~ Ministère des Transports Direction des ports Maritimes et voies Fluviales. Service de lauavigation de Nancy, par Y. L'HOTE avec la collaboration de P.CHEVALLIER; Paris, Juin 1978.
2.32
2.3.1. METHODE DE TRAVAIL.
2.3.1.1. ~éthode de prévision retenue.
Nous nous intéressons ici à une prévision à long terme dudébit moyen journalier aux cinq stations limnigraphiques t avec uneune ant~riorite qui pourra être de l'ordre de 2 à 15 jours y ou plus?en absence totale de pluie.
Quelle que soit la station prise en compte~ il apparaîtque cette prévision d'étiage peut porter valablement sur les débitsinférieurs au module interannuel. De telles valeurs peuvent intervenir aussi bien en hiver qu~en été~ cependant, comme on le verraplus loin, ciest principalement entre les mois de mars et octobreinclus que les étiages sont les plus sévères et surtout les pluslongs. Ce sont sur ces pér~odes d'étiage; à tarissement Erolo~qé~que nous faisons porter l'etude.
En période d'étiage, si l;on s'éloigne suffisamment d'unépisode pluvieux) 8 à 15 jours par exemple sur la Moselle~ on peutconsidérer que le débit est entretenu en majeure partie par larestitution des eaux souterraines.
Les crues d 1 été qui interviennent sont considérées commeun supplément de débit avant retour sur la courbe de tarissement.
Ainsi sur lihydrogramme de l'année 1976 à HAUCONCOURT parexemple (fig. 3.1.), tracé sur papier semi-logarithmique (moyennemobile de 5 jours; cf. paragraphe 3.1.2.), on peut définir deuxpentes de décrue :
- La première (1) assez facile à discerner 5 correspond auxcourbes de décrue de chaque crue individualisée survenuependant la période.
- La deuxième courbe, de tarissement pur j est assez difficile à déterminer avec précision du fait de l'apparition despetites crues fréquentes ; nous proposons néanmoins lapente (2) pour cette courbe de tarissement.
Nous pensons, avec ces courbes, proposer un moyen deprévision assez simple que l'on peut résumer ainsi:A partir d'un couple date-débit" d'apparition du tarisse
ment prolongé le débit est limité vers le bas par la courbe de taris~
sement (2) qui représente un débit minimal garanti.
Au cours de ce tarissement~ et en cas de pluie, on ne peutprévoir que la décrue en utilisant la pente (1). Cette courbe estsuivie jusqu'à son intersection avec (2) qui servira alors pour laprévision.
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1 Iii . :, . 11 1 ,~l { l!. 1;; j ,i
i1
. 111
On notera que la courbe (2) doit parfois être translatée~
pour tenir compte, de la recharge de la nappe par une crue à volumeimportant (crue de juillet à Hauconcourt 1 fig. 3.1.).
2. 3.1.2. Rappel_de définitions.
L'hydrogramme classique d'une crue est représenté sur lafigure 3.2. (en haut). Les différents éléments du débit observé(ruissellement superficiel et vidange des nappes souterraines) semanifestent à l'exutoire avec un décalage dans le temps qui permetsouvent de les différencier assez nettement.
En première approximation~ chaque élément de la décrue(ruissellement et tarissement) est assimilable à une vidange deréservoir qui peut être représentée par une fonction de la forme :
o + 0 e- ot(t-to)o
décimaux
où Q est le débit à l'instant t,Oo~ le débit à un instant antérieur toe, la base des logarithmes népériens~~? le coefficient de décrue, caractéristique du bassin.
Cette expression peut s'écrire aussi, en logarithmes
log 0 = log 00 -ot;(t-to) log e
ou encore, en remplaçant log e par sa valeur (0,43429)
log 0 = log 00 - a (t-to)
avec a = 0,43429 ~
1 est appelé vitesse de tarissement et correspond aua temps en jours mis pour que le débit soit diminué
d'un module (60 m3/s, à 6::: ril3;}(â,··, ·2<Tà, 2' m3/S, etc •••• )
En coordonnées semi-logarithmiques, les composantes dela décrue apparaissent sous forme de segments de droites départageant en général nettement les écoulements (fig. 3.2 en bas). Ilest alors facile de déterminer graphiquement les coefficients. ,
. Les prévisions de la décrue et du tarissement paBentdonc """.r' 1a. dé-termina-t'tpt'l des ~ffieiertt.· e't· .1QZ p€>si tionnementen débit et en temps des droites représentatives.
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(lI ~ {' fI 1f' j! ELI . i: U d il U.
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rt;S écouleme-nts de déGrllc en coordonnées semi-Iogarithmiques
Par ailleurs 'sur les hydrogrammes de crues de la Moselleet de la Meurthe 1 on note que la décrue (courbe I) ne s'observenettement qU'à partir de l à 4 jours après le maximum~ En prévisionon aura intérêt à se ménaaer ce laps de temps avant de tracer unefranche courbe dedécrue. ~
• •
•
Enfin pour absorber au maximum les variations artificiellesde débit provoquées par la manoeuvre des ouvrages (écluses, barr~n~~
mobiles etcoe.) les hydrogrammes sont tracés à partir de débitsjournaliers constitués par des moyennes mobiles de cinq jourso
Qj .(Qj ~2 + Qj - l + Qj + l + Qj+2)/5
L~ figure 3.3 net en évidence le' lissage de lthydrogrammeopéré par cette méthode (dessi~s obtenus au traceur de courbesBENSON).
Il est évident qu'en prévision, il sera nécessaire des'affranchir au maximum des variations artificielles de débitpar . ~ P~~~~~~~~re~~gueo
li jdpOgll(l III mefi ju tirs
annuel pap la 1ll0Yl;Li1?
( tl'a Gi~ ~ fi eIl st) [l )
mobile de
3.2 - ANALYSE DES ETIAGES DE LA MOSELLE A HAUCONCOURT 2.38NobS~[ipo50ns pour la station d'Hauconcourt de 14 anné~s
d'observations (I962' à I974 et I976) dont nous avons tracé leshydrogrammes de moyennes mobiles de cinq jours en coordonnées semilogarithmiques. Ces hydrogrammes constituent la base de travailpour l'analyse des étiages.
2 .3 • 2•1. Décrue.
Un échantillon de 69 décrues de type (1) (cf. § 3.1.1.)a été sélectionné sur les hydrogrammes ; la vitesse de décrue iesbéomprise entre 16 et 39 jours :
!!Année Vitesse de décrue en jours!,;1962 22 24 26 28 33. 63 19 21 25 31 37
64 27 31 33 33 3665 19 21 22 29 3966 20 21 24 28 3267 20 24 31 31 36 3968 16 28 32 33 36
!69 21 21 23 2670 21 28 30 33 35 !
! 71 24 25 30 31 39 1! 72 18 25 30 35! 73 23 23 26 27 29
74 28 33 37 3!'76 17 20 29 34 35 36
le coefficient de décrue r:J... est donc compris entre 0';059 et0,144. Sa moyenne arithmétique est de 0,085 ce qui correspond àune vitesse de 27 jours environ.
2.3.2.2. Tarissement.- -Le tarissement est plus difficile à observer de façon nette
et il peut se produire à plusieurs reprises chaque année.
Nous avons choisi de nous attacher au premier tarissementobservable de l'année qui définit grossièrement le début de lapériode d'étiage.
Les figures 3.4. montrent quatre exemples de tarissement.Le début du tàrissement prolongé est marqué d;une flèche; ilpermet de caler les coefficients débit et temps (Qo et to> de1 équation de vidange.
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, 100
'''86
. ,201114
. '12
10
2.41
Les résultats obtenus sont rassemblés dans le tableausuivant
23296}6
16622685,0
12418815912880,397,775,4
176145
en m3/S, 00"en m3/s!!
mai 68avril 56avril 67mai 111juin 46avril .! 74avril 114juin 117juillet 69avril 45mars ! 47juin ! 34février! 93mars 60
!! 5!24!21!25! 6!30!18!15! 15! 20! 1111128!12!
1°,021!0;01510,016!0,015!O,015!O,013!0;015!0;01910,017!0,015!0,015!O,017!O,020!0,015!
111155143149157174157120132153155139113149
6263646566676869707172737476
, ,;Année; vitesse ,i i l / a en jours;
~---~---_.---:-----!
t o et 0 0 sont les dates et débits d'apparition du premiertarissement annuel.
Oml est la moyenne des débits journaliers du mois qui précède
a. coefficient de décrue •.....__........
La vitesse de tarissement observée se situe entre 111 et174 jours, ce qui donne un coefficient compris entre 0,013 et0,021. Le coefficient de décrue moyen est égal à 0,015 'correspondant à une vitesse d~environ 157 jours.
b. débit d'appar!tion du tarissement.
Le couple date-débit d:apparition du tarissement permet dedéfinir complètement ce tarissement une fois le coefficient dedécrue connu. Ce couple est fonction de l'état des nappes souterraines.
Une étude précédente des étiages de la Moselle ~1 admet quele niveau des réservoirs se mesure pratiquement par Pécoulementdu mois antérieur.
Nous avons comparé le débit d'apparition du tarissement 00au débit Oml représentant l'écoulement du mois antérieur <fig. 3.5.).On peut admettre la relation
00 = <0,5 ± 0,1) Oml
La f~l0SEL LE à Il AU G0NGO URT00 Correlation entre le débit d'apparition du "tarissement 00
et le débit moyen journûlier du mois antérieur,-..vSO-1-r-------r-----:......,.-:...----~-----_r'-----_.,
, "
f
i11 ;1
1 ,1
1
,
•-
Fréquence au non dépass~m,nt !_. .0.8 0.7 0.6 0.5 0.4 0.3 0.2 0.1 0.05 0,02
-Distribution de GAUSS de la date d'apparition
. du tarissement à HAUCONCOURT
0.95 0.9
CQI
0-0.99 0,98
(/')1....: ~~200-... !'
<li ~
190- ..; l''~
180 '"
~",150..J--JL--4--+-j'"-+--+----f~,,~-+-+-+--+--f--+---i--t-t-~r---t---
140- 'i\; - ~+'130-:! '"120, +,*-+--+--+---+--+++-+--+---
110 ~ ~~+ +
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30 ;:'-'-"4+.f--+---+--+---jf--+-~f---+---t---f---jr++--t~~,d-----
170 c:J160 ..,
c. date d'apparitio~ d~ tarissement
La distribution des dates t o correspond assez bien à uneloi normale (fig. 3.6.).
Classement des valeurs par ordre croissant
Numérodu jour
dan sI' annéedate
!---..:;----.---;;..~---,---------_r
ordre-fréquencen .0-11.2,
N
596071
107109110113119125145157162166196
28.021.03
12.0318.0420.0421..0424.0430.045.05
25.056.06
11.0615.0615.07
!-~-----~---------
1 0~036
2 O~ 1073 0) 1794 9,2505 0)3216 0) 3937 0,4648 0,5369 0~607
10 0)67911 0~750
1.2 0)821.13 0,89314 0,964
Le calcul des paramètres donne :
moyenne =écart-type =
valeurs décennales :valeurs quinquennales
1214110-28
(1erjoursmars etmars et
mai)
22 juin6 juin.
Pour vérifier l'intérêt en prévision de la corrélationétablie ci-dessus entre le débit 00 d'apparition du tarissementet le débit moyen amI du mois précédent, nous avons écrit un programme donnant systématiquement le rapport Oo/Oml pour tous lesjours des 14 années retenues à Hauconcourt.
L'exploitation des résultats montre que ce rapport esten général compris entre 0,4 et 0,6 en début de tarissement, maisque ce cas peut se produire aussi à n'importè quelle période de
2.44
décrue, comme le montre la figure 3.7. où l'on note les exemplesdéfaillants suivants :
- décrue du 4 au 25 avril 1974- décrue du 11 au 18 août 1976.
Au total) bien que cette relation simple (ao/aml) puisseservir d'indicateur de début de tarissement 1 nous ne pouvons pasla retenir comme un signal infaillible d'entrée en tarissement.Aussi n'avons nous pas poussé l'étude de telles relations pourles autres stations de prévision d'étiage.
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Fig - 3-7
,J Qo/Qm1 compns entre 0,4 et 0,6
-'_-00/Qm1 inférieur à 0,4
'.Etude de la c01'I'élation 00- Qml à HAUCONCOURT1974 cf 19ï6 (traces Bonson) ,
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200180160140120100
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2. 3.3. - ANALYSE DES ETIAGES AUX AUTRES STATIONS --L'étude des hydrogrammes sera moins détaillée pour les
autres stations et nous ne ferons qu'exposer les résultats obtenusavec éventuellement des commentaires.
2. 3.3.1. La Meurthe à Malzéville.
Nous disposons des mêmes 14 années d'observations qu'àHauconcourt.
a. Décrue~--
Nous avons retenu 39 décrues rapides
,Ànn~e Vitesses de d~crue en jours! !-
1962 37 38 38 !63 25 41 36 !64 28 35 3565 26 31 3266 36 23 3067 40 33 2968 36 24 2269 4070 34 39 3871 35 3272 29 35 3273 29 29 3374 38 40 41 !76 39 34 37 !
!
La vitesse est comprise entre 22 et 41 jours ce qui donneun coefficient de décrue compris entre 0,105 et 0,056. La valeurmoyenne de 0)071 correspond à une vitesse approximative de 32 jours.
On note cependant qu'il peut exister une décrue plus rapidecorrespondant sans doute à un ruissellement immédiat. Le coefficientcalculé que nous fournissons serait celui diun ruissellement retardébeaucoup mieux et plus souvent discernable.
b. Tarissement
La comparaison des hydrogrammes de Damelevières et deMalzéville <fig. 3.8.) met en évidence des anomalies entre lesdeux stations en basses eaux. On peut, par exemple, noter en 1970une différence de 2 m3/s environ entre les deux stations ; le même
..- 200 1180 1160 • CIl
1140 .~E120
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100. 0>-,..80
..- ..: ..
la MEURTHE à DMi1ElEVIERES nt MAlZ EVILlE ~
Années 1970 et 1976 ; anomalies en basses eaux
20 .1816141210 -8
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~ 1970.. 4
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12 -\..n1J\~I\/u'~_""V""IE""":R~:S..--f'l-\:",\4-~r-\"""I\-iTt!-,.--+---t-- MAlZEv .LI.: .- r,,'. ,:10... /" ," ".,. \1'\\ ~ ir\ : ,. 1'1 ,
2.48
écart se retrouve bien en 1976, mais dans l'autre sens. Il fautdonc admettre avec des précautions les résultats que nous fournissons pour le tarissement.
L'évàluation d'un coefficient de tarissement n'est paspossible toutes les années : nous avons néanmoins pu repérer lescas suivants :.
Année Vitessel/a.en jours
+- -&--
1962 258 0,008963 336 0,00686465 185 0,012466 250 0,00926768 371 0,006269·70 336 0,006871 349 0,0066727374 330 0)0070
!76 186 Oj0122
On trouve
185 <1. <~~".1 joursa :: ! .'-
et 0 j 0062 <. ~ < O~. 0124
La moyenne du coefficient de tarissement est de 0;0086.
2.3.3.2. La Moselle à Saint-Mard et Toul.
A Toul llétude porte sur 14 années d'observation.A Saint Mard, les relevés n'existent qu'à partir de 1970.
Nous les avons complétés de 1962 à 1967 avec les débits auxstations de Velle (*)
.. ,-
ao Décrue
39 décrues ont été prises en compte à Saint Mard et40 à Toul
! VELLE - SAINT MARD!
Année Vitesses de décrue observées
1962 25 20 20 2063 30 27 21 236465 22 21 20 2066 23 27 21 2167 25 24 3070 29 29 25 2772 22 24 35 2873 22 25 20 1874 27 21 2876 22 29 23 25 24
En résumé1 .
18 <a <.31 jours
d'où0.;074 ~ f'lI( <0; 128
(.) L'année 1964 à Velle~ comparée à Epinal et à Toul (figo 3090)montre une anomalie flagrante en basses eauxo Nous l'avons rejetée
Gompul'aison dc~ lIJuf'ùgia,liifl1e5 de la MOSELLE
TOUL et VE~lE en 1964 (tracés Benson)
à EPINAL,
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.. ,
2.51
A Saint Mard j le coeffficient de tarissement"'-est comprisentre 0,0202 et 0,0281 ce qui correspond à une vitesse de 82 à114 jours. La valeur moyenne de~ est de 0,024 (97 jours).
A Toul, le coefficient de tarissement est compris entre0,0253 et 0,0311, ce qui correspond à une vitesse de 74 à 91jours. La valeur moyenne de~ est de 0,027 (86 jours).
2.3.3.3. La Moselle à Custines.
La station de Custines étant relativement récente, on y ajoint les observations d~lénot et Pont-à-Mousson.
Les hydrogrammes de travail sont constitués par les relevésdes années 1964 à 1970, 1973,1974 et 1976. Il existe malheureusement des lacunes en avril, mai et juin 1968 au milieu de la décrue,qui rendent impossible la détermination du tarissement.
a. Décrues
34 décrues sont analysées
!Année Vitesse de décrue en jours
1964 17 30 2265 21 25 2266 26 27 19 22 2467 27 26 2369 20 21 21 2470 26 25 28 2673 22 26 20 2174 22 25 25 2776 23 25 26 28
En résumé 17<1 <'30 joursad'où 0,0822<:' ex < 0,1354
00( moyen ::r 0,077
2052
bo Tarissement
Nous pouvons discerner quelques tarissements
Année
19646566676970737475
l/a en jours
95124132
89105105115
0,02420,01860,01740,0259",02190,02190,0200
Le coefficient de tarissement ~ varie entre 0,0174 ét0,0242 (95 à 132 jours). On adopte une valeur moyenne de ~,021•
•203.304. Synthèse et commentaires.
Les résultats moyens pour les coefficients de décrue(1~1) et de tarissement (~2) sont rassemblés dans le tableausuivant :
surface!Rivière - Station du BoV. module décrue tarissement!! en km2 en m3/s cx.1 ~ 2 !
=t!LA MOSELLE
,SAINT-MARD 1947 44,4 0,097 0,024a
,TOUL 3337 58,0 0,079 0,027a
ta MEURTHE"
! ~ MALZEVILLE 2914 32,7 0,071 0,0086
,ra MOSELLE
,CUSTINES 6829 0,099 0,021a
à,
9387 0,015HAUCONCOURT; 117 0,085
•
Si l'on compare aux différentes stations les coefficients~ 1 (décrue» on remarque qu'ils sont assez voisins d'un siteà l'autre. Si) par ailleurs~ on a présent à l'esprit qu'il s'agitde valeurs moyennes et que la dispersion autour de cette valeurest importante) il semble que l'on puisse admettre pour l'ensembledes cinq stations une valeur générale comprise entre 0,07 et 0,1pour le coefficient ~ 1.
La comparaison des coefficients «2 (tarissement) auxstations montre des valeurs plus nettement distinctes entre elles.Ici~ la dispersion autour des valeurs moyennes est relativementfaible, et les différences entre stations correspondent donc bienà des différences. de réaction hydrogéologique des bassinsétudiés.
Dans le cadre de cette étude y il ne nous appartient pasde préciser l'influence de telle ou telle nappe sur le tarissement à une station donnée 1 mais nous avons pu observer qu'ilexiste une correspondance assez intéressante entre les valeurstrouvées et l'extension en surface de la nappe alluviale ausite étudié (d'après les cartes [11 et [3,hors texte]).
- Coefficient de tarissement relativement faible àMalzéville (0,0086) - nappe alluviale de grande étendue(Vezouze et Meurthe à l'aval de Lunéville).
- Coefficients plus forts à Saint Mard et Toul (0)024et 0)027) nappe alluviale plus réduite que sur laMeurthe.
A Custines la valeur (0,021) est comprise entre lesvaleurs de la Meurthe et de la Moselle-amont - phéno
mène de superposition possible.
- A Hauconcourt j valeur plus faible qU'à Custines (0,015)extension importante de la nappe alluviale (région deMetz).
2J.4. APPLICATION A LA PREVISION -
2.54
Si l'on revient sur la méthode proposée pour la prévisiondes étiages (paragraphe 3.1.1.), on remarque que cette prévisiondoit être scindée en deux temps :
a) La prévision lors d'une phase de décrue
Elle est applicable de 1 à 4 jours après la pointeobservée et se fera avec le coefficient de décrue ~1 que l'on agénéralisé à l'ensemble du bassin à une valeur comprise entre0,07 et 0,1.
b) La prévision du tarissement :
Théoriquement cette partie de la prévision doit être possible connaissant le coefficient de tarissement ~ 2 à la stationet le couple date-débit d'apparition du tarissemernt. Si la connaissance d'~2 peut être considérée comme correcte, l'étude détailléefaite sur Hauconcourt nous a montré que non seulement le débitd'apparition du tarissement est très souvent subjectif <superposition de nombreuses petites crues), mais encore que la corrélation établie entre ce débit et le débit du mois antérieur estassez peu utilisable en pratique. Pour donner un signal précis dudébut du tarissement, il faudrait vraisemblablement entrer plus endétail dans la connaissance des stockages des nappes du bassin.
En tout état de cause, dans cette région de l'Est de laFrance, où les plues d'été sont relativement fréquentes et masquentnotablement l'observation du tarissement des rivières, il noussemble qU'il serait malhonnête de notre part de proposer l'étudeétablie comme étant un modèle formel de prévision des tarissements.La mise en oeuvre de ce modèle entraînerait, en effet 1 des investissements importants en moyens de terrain et de calcul qui ne correspondent pas aux résultats que l'on pourrait escompter. Il faudraitprévoir en particulier la tenue au jour le jour des débits du moisprécédent~ ce qui entraînerait naturellement une très bonne connaissance des débits de basses eaux par des j~ugeages fréquents.
Les coefficients de tarissement lJ( 2 établis pourront néanmoins être utilisés assez fréquemment :
Ils sont applicables par exemple lorsque l'on constateêtre en phase nette de tarissement (bonne connaissance du réseau).
Ces valeurs permettront en particulier de prévoir suffisamment à l'avance le débit minimal garanti lors d'étiage sévèretel que celui observé en 1976.
IV
~EFERENCES BI8~]OGRAPHIQUES
On trouvera ici la nomenclature des rapports et publicationsconcernant les différents travaux mentionnés dans le présent rapport
l - E.N.S.E.E.I.H.T
P. CHEVALLIER: Calcul de la diffusion d'un jet turbulent cylindrique de gaz carbonique dans l'air sous l'hypothès,de traceurTravail ~'atique Longue Durée 1 ENSEEIHT ,Toulouse I976'
F. MONIOD :
J.P. LAMAGAT
J.P. LAMAGA T.
2 - BAMAKOJ. CRUETTE
Anonyme :
Anonyme
3 - PARIS~ ...._---Y. L'HOTE :
.. Détermination des causes des anomalies des cruesdu Niger - Première année d'étude.ORSTOM~ PARIS) I976
Détermination des causes des anomalies des cruesdu Niger. Remisa en état du réseau hydromètriqueau Mali.ORSTOM~ Bamako, I976
Détermination des causes des anomalies des cruesdu Niger.Rapport de synthèse I975 - I977ORSTOM~ Paris, I977
Programme de lutte contre l'Onchocercose; étudeshydrologiques au Mali - I976 -ORSTOM, Bamako
Stations hydrologiques du bassin du NigerDirection de l'Hydraulique et r'Energie~
Bamawko j I977.
Stations hydrologiques du bassin du SénégalDirection de l'Hydraulique et de l'Energie,Bamako, I977
(avec la collaboration de P. CHEVALLIER) :Prévisions des crues et des étiages de laMoselle et de la Meurthe.Service de la navigation de Nancy, ORSTOM 1
Paris, I978
pi
v
4 - OUAGADOUGOU
Etudes Hydrologiques menées dans le cadre du programme delutte contre l'Onchocercose. installation et étalonnage destations hydrométriques en Haute-Volta;5 publications :
Po SECHET :B. POUYAUDB. POUYAUD :J. CLAUDE :Po CHEVALLIER ··R. DUMAS ·,L. LE BARBE ··Lo LE BARBE
J. CLAUDEA. BERNARD ···No ~AADOUN :
campagne I974campagne I975campagne I976campagne I977campagne I978 Cà paraitre)ORSTOM Ouagado~gou
Etude du ruissellement sur la ville de Ouagadougorappor~d'installationet campagne I977.ORSTO~, Ouagadougou; I978Etude hydrologiqu~ de la plaine de Kamadenarapport d'installation et campagne I977
Etude hydrologique d. 'sept bassins versantsalimentant la Mare d'Oursi, Rapport descampagnes I976 et I977ORSTOM i Ouagadougou, I978
VI
REMERCIEMENTS
Je voudrais remercier ici tous ceux qui m'ont aid~ dansma formation d'hydrologue. Tous m:ont apport~ beaucoup tant surle plan humain que professionnel. Je les cite tous sans mentionparticulière mais qU'ils sachent qU'ils m'ont ~t~ de bon conseilet restent souvent de bons amis :
M. ALDEGHERI J.Co KLEINAo BERNARD Ao LAFFORGUEY. BRUNET-MORET JDP. LAMAGATJo CALLEDE L. LE BARBEP. CHASSAING Yo L'HOTEJo CLAUDE Po MAILHACJ. DAT S. PIEYNSH. DOSSEUR M. ROCHEG. DUBEE J. RODIERP. DUBREUIL No SAADOUNRo DUMAS J. SIRCOULONN. GERMAIN J.P. THIEBAUXHo HA MINH
les chercheurs et le personnel du Bureau Central Hydrologique dePari s 1 les chercheurs, le personnel et les familles du CentreORSTOM de Ouagadougou et mon ~pouse 00000 0