Off Shoring

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En direct du MICMANE Trophées Réseau de diffusion technologique (RDT) Zoom Aéronautique : Un secteur en plein essor au Maroc On en parle Chauffe-eau à gaz : Attention aux conditions d’installation

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Off ShoringLes salons internationaux ontun impact certain sur leséchanges commerciaux, et,partant, sur les économies des paysqui y participent. Ce sont desopportunités indéniables de relationsd’affaires, qui peuvent à termedonner naissance à des partenariatset des trends continus de business.Les salons et autres expositionscommerciales sont d’abord unemanifestation patente du caractèrelibéral d’une économie qui ne craintpas de « se frotter » à la concurrence,et qui croit en les vertus des échangeset de l’innovation comme vecteurs del’amélioration des produits, auservice du consommateurintermédiaire ou final.Le système national de contrôlede la qualité des produitsindustriels, dont les normessont d’application obligatoire, a pourobjectif de protéger leconsommateur contre les risques quipeuvent découler de l’utilisation desproduits industriels, en veillant aurespect des caractéristiques liées à lasécurité de ces produits et ce, aussibien pour les produits importés quefabriqués localement.

Transcript of Off Shoring

  • En direct du MICMANETrophes Rseau de diffusiontechnologique (RDT)

    ZoomAronautique : Un secteur enplein essor au Maroc

    On en parleChauffe-eau gaz : Attentionaux conditions dinstallation

  • 3Revue Trimestrielle du Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise Niveau de lEconomie

    Le Maroc considre loffshoring comme le fer de lance de sa nouvellepolitique industrielle. Cest lun des huit secteurs sur lesquels mise le PlanEmergence pour acclrer le rythme de la croissance et faire du Maroc uneplate-forme dinvestissement et dexportation attractive et comptitive.

    La stratgie Offshorring-Maroc, dont les principales composantes sontprsentes dans la rubrique Focus ambitionne de positionner le Maroccomme leader dans le secteur au niveau de l'espace euromditerranen.

    Ainsi, plusieurs projets sont prvus pour la promotion et le dveloppement desactivits doffshorring. Le projet le plus avanc est Casashore Park. Ce projet,inscrit dans le cadre du programme Emergence, serait la premire plate-formeoffshoring au Maroc. Son importance est considrable vu le nombredinvestissements trangers quil est appel drainer, en plus des emplois crer, et qui se situeront lhorizon 2010 entre 30.000 et 35.000.

    Autre pilier stratgique du plan Emergence : laronautique. Retenu comme undes mtiers mondiaux du Maroc, le secteur de laronautique connat unvritable dveloppement au Royaume. Dernier vnement en date : lelancement des travaux dextension du ple aronautique de l'aroportinternational Mohammed V. Premire zone industrielle spcialise dans cedomaine au Maroc, ce ple permettra un meilleur positionnementinternational du pays dans le domaine. La rubrique Zoom revient sur lescaractristiques intrinsques de ce projet.

    Enfin les rubriques En direct , On en parle et au service de lEntreprisevous proposent un panorama des projets et ralisations du Ministre delIndustrie, du Commerce et de la Mise niveau de lconomie, dontnotamment le programme new business opportunities (NBO), visantlaccompagnement des exportateurs marocains des secteurs industriels et deservices pour tirer le meilleur profit des possibilits daccs et dedveloppement sur le march amricain.

    Comit de rdaction

    EDITO

  • 5Revue Trimestrielle du Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise Niveau de lEconomie

    SOMMAIRE

    Comit de Rdaction

    Nezha RIDARajaa AKKAR

    Mouna MARRAKCHIAbderrazzak FELISSATE

    Hicham TAGHOUTIAhmed CHERRADI

    CoordinateurNezha RIDA

    Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise

    Niveau de lEconomie

    Service de Documentation

    Avenue Mohammed V, Quartier Administratif - Rabat -

    Chellah Tl. : 037 76 57 43Fax : 037 76 63 73

    E-mail : [email protected] Site Web : www.mcinet.gov.ma

    Conception, ralisation & rgie publicitaire

    ab mdias3, Rue Attabib - Bd Rhandi

    CasablancaTl. : 022 23 87 52 54

    Fax : 022 23 87 55E-mail : [email protected]

    DL : 2004/0080ISSN : 1114-7830

    En direct du MCI

    New Business Opportunities : Ou comment tirer le meilleur profit du march amricain

    Chauffe-eau gaz : attention aux conditions d i n s t a l l a t i o n

    Aronautique: Un secteur en pleinessor au Maroc

    6

    12

    16

    ALE Maroc-USA : Gestion du contingent pour les exportations des produits textiles

    Maroc / Turquie : Drogation sur les rgles dorigine rgissant laccord dassociation Maroc-UE

    37

    Bilan des projets conventionns (industrie et commerce) Evaluation du Climat de lInvestissement

    au Maroc MAROC-ICA Bilan des oprations du contrle de la qualit des produits

    industriels dont les normes marocaines sont dapplication obligatoire

    38

    LOffshoring Maroc : Emergence dune filire Vision stratgique pour loffshoring-Maroc Casashore Park : Premiere zone offshoring du Maroc Un complexe de formation pour accompagner

    le secteur de loffshoring Contours de lOffshoring en Inde

    21

    Salons internationaux : des vecteursdchanges de premier ordre

    Guide pratique

    42

    44

    Le commerce & Iindustrie en chiffres

    Revue du commerce et de l'industrie N6 - 2006

    Zoom

    On en parle

    Focus

    Au service de lentreprise

    International

  • 6 I N T E R F A C E

    EN DIRECT DU MCI

    Le Maroc et lAndalousie signent un accord pour le dveloppement

    des investissements

    M. Salahedine Mezouar, Ministre del Industrie, du Commerce et de la Mi s e niveau de lconomie, a prsent, le 4avril Madrid, au sige de laConfdration Espagnole desO rganisations dEntreprises (CEOE,patronat) et devant les principauxoprateurs conomiques et les plusgrands groupes ibriques, le programmeE m e rgence et a invit les investisseursespagnols participer ce programme.Par la suite, M. Mezouar a prsid lacrmonie de clture de la troisimejourne des achats dans le secteurautomobile, une manifestationinternationale organise tous les deuxans Madrid. Cette rencontre estconsidre comme la plus importanteau niveau europen pour les marchsdu secteur automobile. A cette occasion, M. le Ministre aprsent aux diffrents oprateursmondiaux le potentiel du secteurautomobile marocain et les atouts duMaroc en termes de cots des facteursde production et de proximitlogistique. Selon M. Mezouar, leMaroc est en bonne position pourbnficier des projets actuelsd l a rgissement du rayon de sourcing,engags par les quipementiers etconstructeurs (projets Global Sourcinget Low Cost Sourcing). A ce potentiel,il convient dajouter lassemblage et larechange indpendante, qui reclentaussi dimportantes potentialits.

    M. Mezouar prsente Madrid le planEmergence et le

    potentiel du secteurautomobile marocain

    Le 15 mars Ttouan, leMaroc et le gouvernementautonome de lAndalousieont sign un accord de cooprationtechnique en matire de dveloppe-ment des investissements et unmmorandum dentente relatif lamise en uvre du Rseau decentres dentreprises et innovation .

    Les deux documents ont t signspar Mrs. Salaheddine Mezouar,ministre de lIndustrie, du Commerceet de la Mise niveau de lconomie,et Paulino Plata Canovas, conseillerdu Tourisme, du Commerce et desSports au gouvernement autonomede lAndalousie, en prsence duprsident du gouvernement andalou,M. Manuel Chave et de nombreusespersonnalits marocaines etespagnoles.

    D'une dure d'un an renouvelable,l'accord sur le dveloppement desinvestissements prvoit l'org a n i s a -tion au Maroc de six voyages deprospection sectorielle etl ' o rganisation de deux forumsd'investissement, alternativementau Maroc et en A n d a l o u s i e .

    L'Agence andalouse de promotionextrieure (EXTENDA) se charg e r ade la sensibilisation et de lamobilisation des entreprisesandalouses en vue de participer auxactions de promotion prvues parl'accord, comme elle appuiera leMinistre de l'Industrie, duCommerce et de la Mise niveaude l'conomie pour tout ce quiconcerne les aspects logistiques lis la mise en uvre de ces actions.

    Quant au mmorandum d'entente,qui s'tale sur six ans, il a pourobjectif d'tablir un cadre decoopration entre les deux partiespour la mise en uvre duprogramme "Rseau de centresd'entreprises et innovation" dansles villes situes dans les rgions duNord et de l'Oriental.

    Les centres auront pour principalestches l'identification de projetsd'entreprises, la formation,l'accompagnement des promoteursdurant les premires annes, lesoutien de l'innovation, le transfertde technologie et l'orientation desentreprises sur les marchs.

  • 7Revue Trimestrielle du Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise Niveau de lEconomie

    EN DIRECT DU MCI

    Une importante dlgation dugouvernement autonomede la Communaut deValence a effectu une visite au Marocau mois de mars dernier. Cette visite at couronne par la signature dunprotocole de coopration avec leMinistre de lIndustrie, duCommerce et de la Mise niveau delconomie ( MICMANE).

    Le protocole daccord, sign le 6 mars2006 Rabat par Ms. SalaheddineMezouar et Justo Nieto, conseiller dugouvernement de la communautautonome de Valence, vise jeter lesbases dune meilleure cooprationdans le domaine de l'internationa-lisation des PME, de l'amlioration dela comptitivit et de la crationd'entreprises, ainsi que de la cooprationscientifique et technologique.

    Pour atteindre cet objectif, unbureau de liaison a t cr auMICMANE. Il aura notammentpour mission dtablir un lien stableet continu pour assurer la mise enuvre des actions de coopration.

    Par ailleurs et pour le renforcementde la coopration scientifique ettechnologique, une rencontre a torganise entre les universitairesespagnols et leurs homologuesmarocains.

    Renforcement de la coopration

    entre le MICMANEet la communaut

    de Valence

    Une convention de partenariat a tsigne, le 21 mars dernier entrel'Agence nationale pour la promotion dela petite et moyenne entreprise(ANPME) et l'Association changes etconsultations techniques Maroc(ECTIM), une association de seniorsretraits bnvoles.

    Cet accord, sign lors d'une crmonieprside par M. Salaheddine Mezouar,au sige du MICMANE, s'inscrit dansle cadre de lambition du Ministred'amliorer continuellement lesconditions de croissance des PMEmarocaines. En vertu de cetteconvention, lECTIM sengage mettre la disposition des entreprisesidentifies par lANPME, sonexprience pour les accompagner dans

    leur processus de modernisationcomptitive. LAssociation sengagegalement apporter un appuiinstitutionnel lANPME pour lesvaluations des actions quelle ralise enfaveur des entreprises, ainsi que pour laformation des cadres de lAgence et desmembres du rseau des intervenantsrgionaux pour la modernisationcomptitive des entreprises (RIMANE).

    Pour sa part, lANPME a engag unprogramme de soutien au secteur duconseil et de lingnierie industriellenationale permettant daccder auxservices dune expertise qualifie deproximit, pour identifier etaccompagner les besoins croissants desindustriels en matire de conseil etdassistance technique (C&AT ) .

    ANPME / ECTIM : Un partenariat pour lamodernisation comptitive des entreprises

    Le Ministre de l'Industrie, duCommerce et de la Mise Niveau delEconomie vient de lancer le premiersite web entirement ddi au secteur duconseil et de lingnierie industrielle.Objectif : mettre en exergue le potentielmarocain en la matire et faciliterl'identification des prestataires deservices par les oprateurs conomiques,en particulier la PME.

    Ce site web permet ainsi d'effectuer desrecherches sur l'offre nationale en

    matire de conseil et ingnierieindustrielle travers un module derecherche performant, multicritres etrapide. Il permet galement d'oprer lasaisie des donnes on-line et, partant, defaire adhrer le maximum de prestatairesau projet. Ces mmes prestatairespeuvent dposer, le cas chant, deso ffres de partenariat ou d'investissementdans le domaine du C2I (bourse dep a r t e n a r i a t ) .

    La base de donnes au niveau du siteweb C2I, qui regroupe actuellementplus de 400 cabinets C2I, a talimente en informations et donnesrecueillies travers lenqute menepar ce Ministre au cours dudeuxime trimestre de lanne 2005auprs de ces cabinets.

    Lancement du site Web du conseil et delingnierie industrielle www.mcinet.gov.ma/c2i

  • Aloccasion de la 3mejourne nationale sur lascurit au travail, leMinistre de lIndustrie, duCommerce et de la Mise niveau delconomie en partenariat avec leMinistre de lEmploi et de laFormation professionnelle onto rganis le 28 mars Casablanca unsminaire sous le thme : Hommeset fonctions face aux risques . Cettemanifestation fait partie des actionsmenes par le ministre poursensibiliser et ancrer solidement laculture de la scurit au travail ausein de lentreprise marocaine.

    La crmonie douverture destravaux de cette journe a tprside par M. SalaheddineMezouar qui a mis laccent surlimportance de la dimension santet scurit au travail dans le contexteactuel de lconomie mondiale.

    En effet, lincorporation dune telledimension dans lentreprise permetde lutter contre les accidents detravail et les maladiesprofessionnelles tout en augmentantla rentabilit et la comptitivit. Dola ncessitdintgrer lemanagement dela qualit, del e n v i r o n n e m e n tet de la sant etscurit autravail, afin derenforcer lacomptitivit denotre systmeproductif etsuivre le rythmede la croissancede lconomiemondiale. Cette journe a

    t marque par le lancement off i c i e lde la troisime dition du Pr i xnational de la Scurit au travail sousle thme Hommes et fonctions faceaux risques ainsi que la 9medition du Prix national de la Qualitsous le thme : Croire dans lesressources humaines, cest la cl dusuccs .

    En marge de cette journe, desdcorations ont t remises par M.Salaheddine Mezouar M. DrissElghazali, Prsident Directeur Gnraldes Grands Moulins, Sarout Ly s s a s f aet David Tolidano, A d m i n i s t r a t e u rDirecteur Gnral de Porcher, pour leurse fforts en matire dinvestissement etleur contribution au dveloppementconomique du Maroc.

    Par ailleurs, des certificats dans lesdomaines de la sant et la scurit autravail, de la qualit et delenvironnement ont t dcerns auxsocits Akzo Nobel Coating, Sadvel,O x a i r, Sonasid, Maroc Phosphore I etII /OCP/Safi, Maroc Phosphore JorfLasfar El Jadida, Euro MarocPhosphore (Emaphos), Indo MarocPhosphore (IMACID) et Exceldis.

    8 I N T E R F A C E

    EN DIRECT DU MCI

    Normalisation :5800 normesm a r o c a i n e s

    adoptes depuis lacration du

    S N I M A

    La 8me dition de la JourneArabe de la Normalisation a tclbre le 25 mars dernier sousle signe du Rle de lanormalisation dans la prservationde la sant et de la scurit duconsommateur. Cet vnement at loccasion pour le MICMANEdvaluer les ralisationsaccomplies jusquici dans ledomaine de la normalisation. Ainsice sont environ 5.800 normes quiont t adoptes depuis la mise enplace dans les annes 70 du cadrejuridique de cette activit avec lacrat ion du Service denormal isa t ion indust r ie l lemarocaine (SNIMA).

    Les normes marocaines en vigueurconcernent notamment lesindustries mcaniques, lectriques,agroalimentaires, textiles etchimiques, ainsi que les matriauxde construction et les systmes demanagement. 86 dentre elles sontobligatoires.

    Au cours des dernires annes, leSNIMA a tendu son domainedactivit aux services, tantdonn limportance de leur placedans lconomie nationale. Les 86normes obligatoires ont thomologues pour constituer lenoyau du systme marocain decontrle de la qualit des produitsindustriels.

    Journe nationale sur la scurit au travail Appel lintgration de la dimension

    scurit au sein de lentreprise

  • 9Revue Trimestrielle du Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise Niveau de lEconomie

    EN DIRECT DU MCI

    La contrefaonest un flau quin p a rgne plusaucun pays, ni aucunsecteur dactivitmettant en prillconomie nationale,la sant et la scurit

    du consommateur. Le 15 mars, date dela Journe mondiale des droits duc o n s o m m a t e u r, le Ministre delIndustrie, du Commerce et de la Mise niveau de lconomie a organis, encollaboration avec lOffice marocain dela proprit industrielle et commerciale(OMPIC), une confrence Casablanca sous le thme : La contrefaon : une menace

    constante pour la sant et la scurit desconsommateurs .

    Sexprimant lors de louverture de cesminaire, le secrtaire gnral duMinistre, M. Bousselham Hilia, arappel que le MICMANE a mis enplace une politique de consommationet de protection du consommateurconformment aux normesinternationales. Cette politique met ene x e rgue un programme de soutien auxassociations de protection desconsommateurs, engag dans le cadredun partenariat maroco-allemand.

    M. Hilia a, par ailleurs, mis laccent sur lesnouveauts apportes par la loi 31-05,

    modifiant la loi 19-97 sur la protectionde la proprit industrielle entre envigueur le 20 fvrier 2006. C e snouveauts concernent notamment : l esystme dopposition en matire demarques et les mesures de contrle auxfrontires.

    En effet, le nouveau texte permet auxtitulaires dune marque protge deprsenter des oppositions de nouvellesmarques susceptibles de porter atteinte leurs droits. Il a en outre institu desmesures qui autorisent les services de laDouane dintervenir sur demande duconcern et de suspendre la miseen circulation des marchandisesc o n t r e f a i t e s .

    Journe internationale des droits du consommateur Sous le signe de la lutte contre la contrefaon

    Trophes Rseau de diffusion technologique (RDT)Une reconnaissance aux acteurs les plus innovateurs

    La 1re dition des Trophes RDT a to rganise le 20 avril 2006, linstigation du Ministre de lIndustrie,du Commerce et de la Mise niveau delconomie, au titre de laction pour lapromotion et le soutien de linnovationindustrielle dans le Royaume.

    Il s'agit de deux trophes attribus enguise de rcompense aux projets menspar les entreprises industrielles avecl'appui de prestataires privs ou delaboratoires universitaires.

    Ces prix sont attribus enreconnaissance aux efforts des acteursoprant dans la mise en oeuvre deprojets innovants, montrantl'exemplarit de quelques projets etservant d'outils de communication auxpartenaires concerns.

    Le trophe RDT de la premirecatgorie a t remport par la socitHDN industrie avec le concours duprestataire priv Adiasys ; Tandis quecelui de la 2me catgorie est revenu la socit Artco avec l'appui de l'EcoleMohammedia des Ingnieurs

    Au titre des intervenants dont la plupartrelvent du Dpartement du Commerce etde lIndustrie, trois trophes ont t remis Najiba Koussih, Nadia Sadallah etAbdelkbir El Aouami. Trois prixdencouragement sont revenus auxintervenants Amal Matallah,Noureddine Mestour et Kacem Alik.

  • 1 0 I N T E R F A C E

    EN DIRECT DU MCI

    Vers le lancementdun ple industriel

    ddi lan a n o t e c h n o l o g i e

    Le Ministre de lIndustrie, du Commerceet de la Mise niveau de lconomie aamorc, depuis plus dun an, une tudesur lopportunit dimplanter un plede dveloppement ddi lananotechnologie, la micro-technologie etla biotechnologie au Maroc.

    La nanotechnologie qui fait partie destechnologies de lavenir, consiste laborer des mcanismes de la taille dunanomtre, cest--dire proche de celle delatome. Elle concerne llaboration et laproduction de matriaux, dobjets ou demachines mesurant moins de 100nanomtres (un nanomtre = 1milliardime de mtre). Les nano-technologies reprsentent un potentielconomique norme et touchent quasi-ment toutes les branches industrielles.

    Une premire runion de rflexion a eulieu en avril 2006 Rabat. Cette rencontrequi a runi de grands groupes industrielsnationaux et internationaux, chercheurs etuniversitaires, et des bailleurs de fondsinternationaux avait pour objectif dedfinir un plan daction pourlimplantation dun centre industriel dehaute technologie au Technopolis deRabat-Sal. En plus dun ple industrielqui abritera une douzaine dentreprises, cecentre sera galement dot dun pleddi la formation.

    Ce ple sinscrit dans le prolongement duprogramme Emergence qui vise positionner le Maroc sur destechnologies de pointe forte valeurajoute. La russite de ce projet dpendl a rgement de ltablissement dunpartenariat troit entre lindustrie, larecherche et luniversit. L i m p l a n t a t i o ndun ple industriel de nano, micro etbiotechnologie est un pari sur lavenir etsa ralisation est un formidable atout dela comptition industrielle internationalede demain, a indiqu M. Mezouar lors decette rencontre.

    Une importante dlgationdhommes daffaires marocainsreprsentant les diverssecteurs a effectu une visite enMauritanie, du 11 au 14 avril dernier,pour participer aux travaux de lapremire session du Conseil dAffairesMaroco-Mauritanien. Cette missionprside par M. Salaheddine Mezouaravait galement pour objectif deprospecter le march mauritanien envue didentifier les opportunitsdaffaires. A cet effet, des rencontresentre les oprateurs conomiquesmarocains et leurs homologuesmauritaniens ont t programmesainsi que des visites de sites industriels.

    Les travaux de cette premire sessiondu Conseil daffaires maroco-mauritanien, qui ont eu lieu le 13 avril2006 Nouakchott, se sont droulssous la prsidence de M. Mezouar etson homologue mauritanien duCommerce, de l'Artisanat et duTourisme, M. Ba Abderrahmane

    Le point a t mis lors de cette runionsur la situation actuelle des relationsconomiques entre les deux pays et lesmesures susceptibles de donner une

    impulsion nouvelle la cooprationbilatrale.

    Parmi les recommandations adoptespar le conseil lissue de sa premiresession, il y a lieu de citer la crationd'un fonds spcial destin faciliter leschanges commerciaux entre les deuxpays, la mise en place dune banque dedonnes spcifiques aux marchspublics, lapplication immdiate de laconvention douanire et la signaturedune convention de libre changeentre les deux pays.

    Il est signaler que le conseil desaffaires maroco-mauritanien, qui estun organe darbitrage et de conseil auxentreprises marocaines dsirantpntrer le march mauritanien, a tcr en vue de dvelopper les changescommerciaux entre les deux pays.

    Cette mission de prospectionconomique, qui a permis desentrepreneurs marocains de concluredes partenariats daffaires avec leurshomologues mauritaniens, sestclture par la signature dunmmorandum entre les partenairesmauritaniens et marocains.

    Mission de prospectionconomique en Mauritanie

  • 1 1Revue Trimestrielle du Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise Niveau de lEconomie

    ZOOM

    Le fort dynamisme du secteuraronautique au Maroc nestplus dmontrer. Les chiffresen tmoignent. En deux ans, lenombre des firmes internationalesoprant dans ce domaine est pass dedeux quarante et un, dont la moitisous-traitent pour le compte de 20entreprises ddies exclusivement ausecteur de laronautique. Des nomsprestigieux sont associs cetteperce : Creuzet , Aircelle, EadsSogerma, Snecma, Daher, Matis,Teuchos, Labinal. Il suffit de signalerque le groupe SAFRAN, avec 5 sitesau Maroc et un effectif de 800ingnieurs et techniciens, ralise auMaroc le plus grand dploiement endehors de lEurope et des USA.

    Par ailleurs, les deux dernires dcenniesont connu une hausse sans prcdent au

    niveau du chiffre d'affaires de l'industriearonautique. Ainsi, les entreprises dusecteur ont, au titre de lexercice 2005,ralis un chiffre daffaires estim, par leGroupement des industriels marocainsaronautique et spatial (GIMAS)*, 2milliards de DH. Les investissementscumuls depuis 2002 dpassent les 900MDH et les emplois crs sont de 4300.Les prvisions pour 2006 tablent sur unc h i ffre daffaires de lordre de 2.5milliards de DH.

    Une zone industrielle ddie ausecteurLe secteur aronautique revtactuellement un caractre stratgiquedans la politique industrielle. Il estretenu comme un des mtiers mondiauxdu Maroc.Dans ce contexte, et en vue de favoriser

    l ' m e rgence de cette industrie et dedrainer davantage dinvestissementstrangers au Maroc, le Gouvernement alanc rcemment, dans le cadre duprogramme Emergence les travauxdextension du ple aronautique del'aroport international Mohammed V.Ce ple constitue la premire zoneindustrielle spcialise dans ce domaineau Maroc. Stalant sur une superficied'environ 70 hectares, il regroupe 41units industrielles et emploie 3206cadres et employs dans diversesspcialits. Plusieurs lots de terrains,quips cet effet, ont t mis ladisposition des investisseurs des tarifsprfrentiels et incitatifs.

    Atout conomique et socialindiscutable, ce ple permettra depromouvoir le secteur de l'industriearonautique, en permettant un meilleurpositionnement international duRoyaume dans ce secteur.

    Premier en son genre en Afrique, ce pledevra rpondre aux besoins qualitatifsde laronautique en lui permettant dedrainer davantage d'entreprisesinternationales pionnires.

    De par sa position au cur de l'aroportinternational Mohammed V, le plearonautique permet une clrit recorddans le transport en temps requis desmarchandises et des produits vers les

    Le secteur de laronautique au

    M a roc est en plein dveloppement. L e

    n o m b re dimplantations sest forte-

    ment accru ces dernires annes : 7 0 %

    des entreprises du secteur ont moins

    de 5 ans dexistence.

    Aronautique: Un secteur en plein essor au Maroc

  • pays de la rive nord de la Mditerrane,ainsi que vers les autres capitalesinternationales.

    Les atouts incitatifs de cette structureexpliquent l'afflux des investisseurs.L'unit industrielle "Creuzetaronautique Maroc", spcialise dansle dveloppement des technologiesaronautiques, est appele assurerl'emploi de 250 cadres de pointe, dontdes techniciens et des ingnieurs.Cest aussi le cas de l'unitindustrielle Aircelle Maroc ,spcialise dans la fabrication desnacelles pour moteurs d'avions.

    Par ces dernires implantations, lesecteur soriente vers le dveloppementdes mtiers valeur ajoute de plus enplus forte, tel le cas dAircelle qui utilisedes composites dans son process defabrication, ce qui permet au Maroc

    dtre en phase avec les dernirestechnologies dans ce domaine.

    Mais aussi des ressourceshumaines qualifiesPour rpondre au besoin du secteur entermes de ressources humainesqualifies, un ple de formation destechniciens, contrleurs et ingnieursaronautiques, est mis en place dans lamme technopole. La formation estassure par lAcadmie Internationalede lAviation Civile Mohammed VI,cre cette fin.

    Ce ple sera complt par un centre deformation dans des mtiersspcifiques (soudage, tlerie fine,etc), et ce en vue de mieux rpondre ce besoin fondamental de la branchearonautique.

    1 2

    ZOOM

    I N T E R F A C E

    Pr i n c i p a l e sentreprises du

    secteur delaronautique au

    M a r o c

    A A A M A R O C

    AERONAUTIQUE SEFCAM

    ASSYSTEM MAROC

    EADS MAROC AV I AT I O N

    D.L. A E R O T E C H N O L O G I E

    L A B I N A L M A R O C

    S E R M P

    SMES - SNECMA M A R O C C O

    ENGINE SERV I C E S

    S O U R I A U

    RAM

    GACHES CHIMIE

    LT +

    M I C R O S P I R E

    OB ELECTRONIQUE

    A I R C E L

    M AT I S

    TEUCHOS MAROC

    ATLAS PRODUCTION

    MS COMPOSITE

    C R E U Z E T

    I N D R A E R O

    D I O N

    B O U D E T

    * Le Groupement des industrielsmarocains aronautique et spatialregroupe un consortium de 16 entreprises,spcialises dans la fabrication etlassemblage de pices dtaches pourlaronautique (cblages, arostructuresmtalliques et composites, amnagementsintrieurs etc.), la maintenancedquipements (avionique, hydraulique etradio), le traitement de surface et tlerieainsi que ltude et la conception pourlaronautique et le spatial.

  • 1 3Revue Trimestrielle du Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise Niveau de lEconomie

    ON EN PARLE

    L e gouvernement du Maroc etles Etats-Unis dAmrique,agissant par lintermdiairede lAgence Amricaine pour leDveloppement International(USAID), ont sign un accord dedon ayant pour objectif stratgiquela promotion de la croissanceconomique et de la cration delemploi.

    Aux fins de la ralisation de cetobjectif stratgique, les deuxpartenaires amricain et marocainont convenu de travaillerconjointement pour obtenir lesrsultats intermdiaires suivants :

    Lamlioration de la productivitdans lagriculture et lagro-industrie ;

    Le dveloppement des entrepriseset des industries hors delagriculture et de lagro-alimentaire( N B O ) ;

    Lamlioration de lenvironnementdes aff a i r e s .

    Lenveloppe consacre laralisation dudit objectif stratgiqueslverait 38,4 millions $.

    Les trois programmes relatifs auxrsultats intermdiaires suscits ontt lancs suite des appels doff r e ssur la base de termes de rfrencelabors conjointement par lUSAID

    et les dpartements techniquesrespectifs concerns. Le dernier, endate du 13 octobre 2005, tant leprogramme des nouvellesopportunits daffaires (NBO : newbusiness opportunities).

    New Business Opportunities Ou comment tirer le meilleur profit du

    march amricain

    Le programme newbusiness opportunities (NBO), lanc en octobre2005, a pour objectiflaccompagnement dessecteurs industriels et deservices exportateursmarocains pour tirer lemeil leur prof i t despossibilits daccs et dedveloppement sur lemarch amricain. Pilotpar le Ministre delIndustrie, du Commerce etde la Mise niveau delconomie et lUSAID, ceprogramme est mis enplace pour une dure de 4annes avec un budgetallou de 9 millions $.

  • 1 4 I N T E R F A C E

    ON EN PARLE

    Le programme NBO, qui sera misen place pour une dure de 4 annesavec un budget allou de 9 millions $,a pour objectif laccompagnementdes exportateurs marocains dessecteurs industriels et de servicespour tirer le meilleur profit despossibilits daccs et dedveloppement sur le marchamricain, cres par la mise enplace de laccord de libre-changeavec les Etats-Unis. En mmetemps, il doit permettre dlaborerdes stratgies en vue daccrotre lesinvestissements nationaux etdattirer des investissements directstrangers. De mme, le NBOdevrait permettre le renforcementdes institutions intermdiairespubliques et prives ayant pourvocation llaboration et la mise enplace des politiques pourlaccompagnement des secteursproductifs.

    En dautres termes, le programmeest tir par la demande du marchamricain. Il identifie lesopportunits pour les exportateursmarocains et les aide sadapterpour y rpondre avec succs. Pourcela une quipe dexperts sectorielsinternationaux -SIME- (SeniorInternational Market Experts) baseaux USA, collecte linformation sur

    les marchs, suggre les orientationset dmarches prendre en fonctionde la demande.

    Pour le suivi et le pilotage de ceprogramme, un comit de suivitechnique (CST) compos desresponsables du MICMANE(Prsident), de lANPME , de laDirection des InvestissementsExtrieurs, du CMPE, du CommerceE x t e r i e u r, de l'ASMEX et delUSAID est charg de coordonner

    et de suivre la ralisation des actionslances par le programme.

    Le CST, qui a tenu des runionscadences depuis le 13 octobre2005, pour la prparation du planoprationnel, est appel tenir desrunions mensuelles et toutes lesfois quil en sera jug ncessaire parson Prsident et sur sa convocation.

    Un comit dorientation stratgique(COS), prsid par Monsieur leMinistre de lIndustrie, duCommerce et de la Mise niveau delconomie et regroupant les acteursconomiques du secteur priv, estc h a rg de superviser et de valider lesd i ffrentes tapes de mise en uvredu programme (Stratgie dinter-vention du Programme, priorits,modalits, plans dactions etrapports dactivits). Le COStiendra des runions annuelles ettoutes les fois quil en sera jugncessaire par son Prsident et sur sac o n v o c a t i o n .

  • 1 5Revue Trimestrielle du Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise Niveau de lEconomie

    ON EN PARLE

    Suite aux incidents dramatiquescauss par lutilisation de chauff e -eau gaz, survenus dans certainesvilles du Royaume, le Ministre del'Industrie, du Commerce et de laMise niveau de lconomie a menune srie d'investigations pourdterminer les conditions desincidents et renforcer le contrle deces appareils. Ces recherches ontrvl que les causes principales deces accidents sont dues unemauvaise installation et l'utilisation de chauffe-eau gazu s a g s .

    Afin d'viter d'autres vnementstragiques, le Ministre a lanc durantles mois de mars et avril unecampagne de sensibilisation traversla presse, pour expliquer les causesrelles de ces incidents.

    Le Ministre conseille ainsi de neplus utiliser des chauffe-eau usags,de confier linstallation de cesappareils des professionnelsqualifis, de sassurer de la qualitdes accessoires et de suivreimprativement certaines consignesd i n s t a l l a t i o n .

    Des consignes suivre la lettre Ces instructions portent notamment surle choix minutieux de lemplacementdu chauffe-eau gaz. En eff e t ,l'alimentation en air est extrmementimportante et une mauvaise installationpeut entraner des accidents mortelscauss par le manque dair,lintoxication au monoxyde de carbone,le propane ou le butane utilis.

    Aussi, l'endroit o est install lec h a u ffe-eau doit tre suff i s a m m e n tventil (la surface du local doit tresuprieure ou gale 8 m2). Il nefaut surtout pas installer lec h a u ffe-eau dans une salle de bain,les toilettes, la cave, ou tout autreendroit ou pice que l'on gardenormalement ferme. Il ne faut pasnon plus placer le chauffe-eau ct de matriaux inflammables.

    Autres conseils, il faut utiliser undtenteur gaz rglage fixeconformment aux prescriptionsdu fabricant, prvoir unecanalisation pour vacuer les gazbrls vers lextrieur et ne pasutiliser un flexible prsentant unvieillissement ou des fissures.

    Les conclusions de lenqute mene par le Ministre de lIndustrie, du Commerce et de laMise niveau de lconomie sur les incidents, causs par les chauffe-eau gaz, font leconstat suivant : les conditions dinstallation de ces appareils constituent les principalescauses des dits incidents. Cest pourquoi le MCIMANE a dcid de lancer une vastec a m p a g n e de communication visant sensibiliser les citoyens au risque que prsente len o n - respect des conditions d'installation de ces appareils et adopter une srie dem e s u res pour re n f o rcer la scurit des usagers .

    Chauffe-eau gaz : attention auxconditions dinstallation

  • 1 6 I N T E R F A C E

    ON EN PARLE

    Par ailleurs, la longueur duraccordement entre lappareil et labouteille gaz ne doit pas dpasser1,5 mtre.

    Enfin, en cas dune fuite de gaz, ilest recommand de ne pas allumerun appareil lectromnager, toucher linterrupteur lectrique ou utiliserle tlphone.

    Renforcement du contrle Depuis le dbut de lanne 2006, ledpartement de l'Industrie et duCommerce a accentu les oprationsde contrle de la qualit des chauff e -eau gaz. Ainsi, 31 prlvementsont t oprs sur des appareilsimports. Les rsultats des essaise ffectus sur ces prlvements ontrvl la non conformit dune seulemarque de chauffe-eau gaz, dontl'importation a t interdite.

    D'autre part, durant lanne encours, 1494 tablissements ont tcontrls au niveau du march localet 91 prlvements ont t eff e c t u set transmis au laboratoire agr poursubir les essais de conformit. Lesrsultats de ces essais ont dmontrla non-conformit de 7 marques dec h a u ffe-eau aux exigences desnormes marocaines obligatoires.

    Des instructions ont t donnespour interdire la commercialisationde ces marques et entamer despoursuites judiciaires lencontrede leurs vendeurs.

    Il convient de signaler que certainscas d'asphyxie par des marques dec h a u ffe-eau gaz ont t analyssdans le laboratoire spcialis et lesrsultats ont dmontr leurconformit aux normes de scurit.Ce qui confirme le problmed'installation de ces appareils et lancessit dune campagne desensibilisation auprs du grandpublic sur le respect des rglesdinstallation et dutilisation.

    Lancement dune campagne desensibilisation Pour remdier cette situation, leMinistre a dcid de lancer unel a rge campagne d'information et decommunication multi-supports afinde crer chez les citoyens unevritable prise de conscience desdangers que prsente le non-respectdes conditions dinstallation de cesappareils. Cette campagne constituela premire composante d'un plandaction national labor par ledpartement visant prvenir ce

    genre d'incidents et renforcer lecontrle de ces appareils. Dans le cadre de cette campagne desensibilisation et pour sinformerpersonnellement des procduressuivies pour contrler la conformitdes chauffe-eau gaz aux normes dequalit et de scurit, M.Salaheddine Mezouar a effectu, le23 Mai 2006 Casablanca, unevisite lun des centres de contrle,Labomtal. A cette occasion, leMinistre a annonc que ledpartement envisage la mise enplace de nouvelles normes pour lesc h a u ffe-eau gaz.

    Rvision des exigences enmatire des normes En effet, pour combattre lephnomne des incidents lis lutilisation des chauffe-eau gaz,le Ministre est rsolu relever leniveau des exigences quant auxnormes de qualit et de scurit. Leplan daction mis en place par leMICMANE prvoit lapromulgation dune nouvelle normerelative au marquage et auxexigences d'installation etd'utilisation des chauffe-eau gaz.

    Ce programme est en cours definalisation ainsi que celui del'homologation et la certificationdes personnes qualifies pourlinstallation de ces appareils. Enoutre, linstallation dun nouveaudispositif de scurit dans lesc h a u ffe-eau gaz sera exige auMaroc afin de renforcer la scuritdes usagers et dviter de nouveauxaccidents. Ainsi, la prochainegnration des chauffe-eau gazsera dote dun mcanisme decoupe gaz automatique pourradiquer compltement les risqueslis lmission du monoxyde dec a r b o n e .

  • FocusFocus

    Consacr comme pilier du plan Emerg e n c e,le secteur de lOffshoring au Maroc disposea u j o u rdhui dune exprience acquise, d u n evision stratgique de dveloppement, d u n

    plan daction volontariste et de moyens pour assurer son dveloppement

    et contribuer au dveloppement dessecteurs qui lui sont lis.

    L O f f s h o r i n g - M a r o c

  • 1 8 I N T E R F A C E

    Le Maroc entre de plain-pieddans lre de lOffshoringLe Maroc est considr aujourdhuicomme une plateforme attractive,pour accueillir les activits deservices dlocaliss, par lesentreprises europennes, pour tout cequi concerne la conception et letraitement de linformation(conception des logiciels, centresdappels, traitement de linformationfinancire et comptable, travauxddition,).

    Plusieurs entreprises ont pu dvelopperdes activits lies au ple de

    l o ffshoring et pour lesquelles le Marocest bien positionn lchelleinternationale notamment dans lespacefrancophone et hispanophone.

    Selon la Fdration des technologies delinformation, des tlcommunicationset de loffshoring, le chiffe daffaires duple offshoring au Maroc, sest tablifin 2004, plus de 26 milliards de Dh etavoisine les 31 milliards en 2005. Lesecteur emploie actuellement plus de45.000 personnes (Casablanca, Ta n g e r,Rabat, Marrakech, A g a d i r ) .

    Certes, la branche la plus dveloppeen matire doffshoring sont les

    centres dappels. En effet, au coursdes trois dernires annes, le Maroca connu le taux le plus important, enmatire de localisation de ce type deservice dans la rgion.

    Selon lAssociation marocaine descentres dappels, plus de 10.000personnes travaillent actuellementdans les centres dappels et leurnombre peut atteindre 150.000 si lesmesures adquates sont prises pouramliorer la qualification desressources humaines.

    Casablanca, la plus grande ville duRoyaume, est devenue la principaledestination offshore des centresdappels francophones, et bientt dessites multilingues.

    Consolide par lamnagement de lazone destine accueillir lesactivits offshoring, loff r eCasablanca gagne en sophistication.Cest ce qui permettra la mtropolede faire face une concurrencetrangre trs forte notamment de lapart de la Tunisie, du Sngal, desIles Maurice, de la Roumanie etsurtout de la France.

    Outre les centres dappels, certainesactivits de service dlocalises parles entreprises europennes,sorientent vers la destinationMaroc. A ce jour, une trentaine degrandes entreprises franaises cotesau CAC40, sont dj prsentes auMaroc. Dautres niches sontoccupes par certaines entreprisesmarocaines. Il sagit principalementdes travaux comptables et de gestionet du traitement de linformation.

    LOffshoring fait son chemin au Maro c . Depuis 2001, c e

    secteur a connu une croissance re m a rq u a b l e. L e s

    opportunits et les atouts dont il dispose ainsi que la

    dynamique qui se met dj en place laissent prsager que

    le meilleur est venir.

    L O f f s h o r i n g - M a r o cEmergence dune filire

    FOCUS

  • 1 9Revue Trimestrielle du Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise Niveau de lEconomie

    FOCUS

    Par ailleurs, une industrie delogiciels et de gnie informatiquecommence se dvelopper.

    Des atouts incontournables

    Ces activits se sont dveloppesgrce un environnement propicecaractris par une nette avancedans la matrise des technologies delinformation et des tlcommuni-cations, mais aussi par rapport uncontexte national et internationale n c o u r a g e a n t .

    Dabord , le Maroc de par sa proximitpolitique et culturelle disposed a rguments convaincants pour sepositionner comme une destinationnearshore privilgie des activitsfrancophones et hispanophones.

    Le Maroc dispose galement dunvivier important de ressourceshumaines notamment de jeunesbacheliers et de jeunes diplms, quipeuvent constituer une baseessentielle. Grce aux formationsddies de courte dure, les lauratsdes universits licencis en scienceset mathmatiques, en conomie et endroit peuvent se reconvertir auxactivits de loff s h o r e .

    Le Maroc dispose aussi dautrescapacits quil faut capitaliser pourdvelopper le ple offshoring. Ilsagit notamment de lexistencedune politique volontaristea ffiche, puisque loff s h o r i n gconstitue lun des piliers de lastratgie Emergence, jumele lexistence d'infrastructures detlcommunication conformes auxstandards internationaux et la miseen place dune zone ddie l o ffshoring (Casablanca NearshoreP a r k . . ) .

    Sans oublier lincontournablestabilit politique du Royaume quia entam plusieurs rformes

    structurelles lui permettant desengager sur la voie de lam o d e r n i t .

    Des Potentialits saisir

    Le march mondial de loffshoringBPO (Business Process Offshoring)qui a dj rvolutionn lconomie de

    plusieurs pays mergents reprsenteun volume daffaire trs important etcontinue crotre de manireexplosive.

    En effet, le BPO est suppos crotre un taux annuel de 30% passant 346 milliards de dollars en 2008.

    Croissance de loffshore dans le monde

    L o ffshore dans le monde ( M d $ )

    Dveloppement informatique o ffshore, T M A , dition de logicielRessources humainesPaie, traitement CVs, volution de carrire, licenciements Centres de relation clientleCentres dappel, administration des ventes Management des connaissancesArchivage, documentation Services financiers - Rapprochements bancaires, comptabilit, suivi crdits ducation distanceDesign et IngnierieA d m i n i s t r a t i o nTo t a l

    2 0 0 1

    3 0

    1

    11

    3

    3

    1 , 51

    1 , 55 2

    2 0 0 8

    2 0 4

    4 4

    3 3

    2 8

    1 5

    1 552

    3 4 6

    C r o i s s a n c ea n n u e l l e

    3 1 , 5 %

    7 1 , 7 %

    1 7 , 0 %

    3 7 , 6 %

    2 5 , 8 %

    3 8 , 9 %2 5 , 8 %4 , 2 %3 1 , 1 %

  • 2 0 I N T E R F A C E

    FOCUS

    Daprs le rapport de la CNUCED surlinvestissement dans le Monde(publi en septembre 2004), le chiffredaffaires des seuls servicesinformatiques dlocaliss passera de1.3 milliards de dollars en 2004 24milliards en 2007.

    Avant, le BPO visait les pays anglo-saxons, actuellement, la tendancesest tourne vers les paysfrancophones et hispanophones. Cequi reprsente de rellesopportunits pour le Maroc.

    Des obstacles releverLe Maroc a encore de nombreuxobstacles lever pour devenir unedestination offshoring tablienotamment :

    Infrastructures de base :Le monopole dIttisalat al Maghribsur les services de donnes constitueun frein la comptitivit del'infrastructure Tlcoms :- Une ligne internationale 2MB(vers lEurope) cote entre 30% et50 % plus chre que ceux desprincipaux concurrents.- Le temps de mise en route d'une LSest de 12-14 semaines (Casablancaet Rabat).

    Pool de ressources :- Le pool de ressources a une tailles u ffisante pour lancer des activitso ffshoring de masse mais nest pasencore prt l'emploi.- Forts investissements en formationpour tre aux standards culturels(service) et technologiques.- L'expertise pour les processus valeur ajoute est faible.- Le march de lemploi est encorei n s u ffisamment flexible pour lesactivits BPO.

    Fournisseurs IT & BPO :- Peu d'acteurs IT & BPO locauxayant la taille critique (> 500 p) etl'exprience pour grer des processusc o m p l e t s .- Aucun acteur majeur des servicesI T nest install au Maroc.- Mortalit leve des fournisseurslocaux (ex : call centers).

    Promotion de la destination :- Absence d'une autorit centrale decoordination des activits BPO & IT.- Absence d'un plan national dedveloppement des activits BPOavec des objectifs clairs etq u a n t i f i s .

  • 2 2 I N T E R F A C E

    FOCUS

    Vision stratgique pour lOffshoring-Maroc

    Les activits lies lOff s h o r i n gse dveloppent un rythmeexponentiel travers le monde;ce qui fait de ce secteur un pledattraction et une locomotive pourtoutes les activits lies aux NouvellesTechnologies de lInformation et de laCommunication.

    Conscient de limpact de loffshoringsur lconomie du pays, legouvernement affiche une politiquevolontariste pour dvelopper cesecteur. Le programme Emergence,initi par le Ministre de lIndustrie,du Commerce et de la Mise niveaude lconomie, en fait un pilierstratgique.La stratgie Emergence ambitionne de

    positionner le Maroc dans ce secteurcomme un leader au niveau del ' e space euromdi te r ranen ,particulirement au niveau del'offshor ing f rancophone e thispanophone.

    Grce cette filire, Emergence tablesur une augmentation du PIB de 15,2milliards de dirhams l'horizon 2013et la cration de 91.000 nouveauxemplois directs.

    Il est vrai que les objectifs sont talssur 10 ans (2003-2013), il n'endemeure pas moins que, selon lesrecommandations de ltude, les cinqpremires annes sont critiques.Pendant cette priode, il faut crer

    des zones intelligentes, former lesressources humaines et mettre enplace un package capable d'attirer lesdonneurs d'ordre et investisseurs.

    Constat, diagnostic et fondementsde la stratgieLe travail danalyse et debenchmarking labor dans le cadredu programme Emergence ont rvlque les facteurs de comptitivitintrinsques du Maroc en matired o ffshoring sont plutt bons, avecun potentiel latent ncessitant untravail de fond et que le Royaumedispose de potentiels massifs et trsstructurants pour l'conomie ded e m a i n .

    Ce potentiel est bas sur la croissanceprvisionnelle explosive de lademande offshoring des paysdEurope Continentale sur les 10prochaines annes (~30 Mds ) etdune combinaison de matrise deslangues (franais, espagnol) etfacteurs de cots avantageuxfavorables pour le Maroc.

    Ltude qui place le Maroc parmi lespays les plus attractifs pourl ' o ffshoring francophone, a mis ene x e rgue 12 filires cls doff s h o r i n gparmi 44 analyses off r a n tdimportantes perspectives ded v e l o p p e m e n t .

    Les fondements de la stratgieEmergence se rsument en trois pointsessentiels :

    1-Stratgie de dveloppementclairement tablie sur la dure : Ciblage sur 10-15 filires adaptes Lancement de 4 chantiers de fond

    Consacr comme pilier du plan Emerg e n c e, le secteur de

    lOffshoring au Maroc dispose aujourdhui dune

    exprience acquise, dune vision stratgique de

    d v e l o p p e m e n t , dun plan daction volontariste et

    de moyens pour assurer son dveloppement et contribuer

    au dveloppement des secteurs qui lui sont lis.

  • 2 3Revue Trimestrielle du Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise Niveau de lEconomie

    FOCUS

    fortement aligns sur les filires(formation, cadre sectoriel ,infrastructure). Impulsion par l'mergence denouveaux acteurs (notamment dansl'espace SSII). Opportunits pour le capitalmarocain terme.

    2- Focalisation sur une stratgied'mergence (horizon : 3 ans)autour de : 3 5 transactions de rfrence. "Produits phares" adapts autour deZones Industrielles Spcialises ( ZIS). Traitement cibl et rapide des gapsde comptitivit.

    3- Ncessit d'une ApprocheTaskforce timing serr : Volontarisme affich. Ancrage institutionnel clair. Moyens financiers et humainsadapts.

    Le Maroc comme destinationprivilgie dans loffshoringfrancophone et hispanophoneLa stratgie offshoring Maroc doitarticuler des chantiers fondamentauxafin de positionner le Maroc commedestination privilgie dans loff s h o r i n gfrancophone et hispanophone sur 10 15 filires cls. Pour ce faire, lastratgie prconise le lancement desix principaux chantiers :

    1/-Cration dun espace SSIIcomptitif aux normes internationales.2/Espace BPO dynamique cibl sur 3types doprateurs :Captives de rfrence (sectoriellesou fonctionnelles)Acteurs BPO gnralistes.Acteurs BPO spcialiss (off s h o r i n gcenters fonctionnelles).

    3/ Participation active dacteursnationaux (ou JV) : E m e rgence de 1-3 championsnationaux (SSII, BPO).

    Opportunit de sous-traitanceimportante terme pour le tissun a t i o n a l .

    4/ Politique de promotion proactiveet cible (gographie, typesdacteurs, filires).

    5/ Mise en place de conditionscadres comptitives : Volet formation : Filires dexcellencecibles sur les potentiels cls.

    Volet cadre sectoriel : Cadrejuridique et fiscal aux meilleuresnormes dattractivit. Volet infrastructure Tlcoms :Libralisation focalise sur ledveloppement dinfrastructuresalternatives Data.

    6/ Approche task force adapte pourune orchestration densemble.

  • 2 4 I N T E R F A C E

    FOCUS

    Des transactions cibles etconcrtes

    La stratgie dEmergence recommandegalement de se focaliser sur destransactions cibles et concrtes defaon faire du Maroc une destinationoffshoring crdible court terme surle cur de cible . Lapproche retenueest de procder par tape tout enreprenant chacun des piliers de lastratgie de dveloppement sur desaxes grables court terme.

    Les axes de la stratgie sont alorsdclins de la faon suivante :

    a- Conclusion rapide et cible despremires transactions de rfrencemondiale SSII et captives:1.Ciblage fin des acteurs dmarcherprioritairement (8 SSII, 18 acteursidentifis pour la ralisation detransactions captives).2.Proposition de valeur ad-hoc sipossible en forte corrlation avec les ZIS.3.Approche commerciale trsagressive. Dmarchage au plus hautniveau du gouvernement.

    b- Cration rapide et pragmatique de1 2 ZIS en support des transactions

    de rfrence : Ncessit de raliserdes amnagements amliorant lesfacteurs dans des zonesgographiquement limites, face lampleur de tels chantiers lchelle dun pays. Dfinitionpragmatique du concept sur 3dimensions cls (proposition dev a l e u r, structure de gestion, s t r u c t u r ede promotion).

    c- Cration rapide et visible defilires de formation de cycle court(chance : 6 mois)1.Recalibration des objectifs deformation ncessaires au secteur del o ffshoring aux chances de lastratgie dmergence ( 2-3 ans). 2.Dfinition dun plan durg e n c eO F P P T- Slection, parmi les actions deformation long terme, de celles quiont un impact sensible sur unhorizon de 2-3 ans.

    d- Approche task force adapte :comptences, moyens, profils, etc.(chance 3 mois).

    12 filires cls pour le MarocLes principaux critres de ciblagedes filires rsident dans

    limportance de la langue franaiseou espagnole, la faible complexitdes processus, la forte intensit demain d'uvre, la faible intensit IT( court terme) et enfin la proximitg o g r a p h i q u e .

    Sur cette base, le programmeE m e rgence cible en matired o ffshoring 12 filires naturellespour le Maroc :

    3 filires sectorielles (essentiellementdans la banque et lassurance) :Banque : Gestion des moyens depaiement bancaire.Assurance : Gestion des contrats,Gestion des sinistres de masse.6 filires fonctionnelles :Comptabilit et Finances :Traitements comptables de masseServices clientles : Informationsavec voix, Ventes en moderception, Ventes en mode appelss o r t a n t s .Ressources humaines : Gestion dela paie, Administration dup e r s o n n e l .3 filires IT : Help desk, Gestiondapplications, Gestion dinfrastructures.

    Casablanca Near Shore Parkouvre le balLa stratgie du Ministre delIndustrie, du Commerce et de lamise niveau de lconomie,prvoit conformment au planE m e rgence, la cration de plusieurszones pour le dveloppement desactivits lies loffshoring. Dansun premier temps, deux sites sontprvus : le ple Casablanca Nearshore Park et le techno Park deRabat. Des projets sont notammenten cours dtudes. Il sagit des plesTanger / Ttouan pour loff s h o r i n ghispanique et du ple de Marrakech.

  • 2 5Revue Trimestrielle du Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise Niveau de lEconomie

    FOCUS$ Milliards

    $ Milliards

    $ Milliards$ Milliards

    $ Milliards

  • 2 6 I N T E R F A C E

    FOCUS

    Casashore ParkPremire zone offshoring du Maroc

    Loffshoring ou dlocalisationde services et processusadministratifs a t prsentpar le programme Emergence commelun des secteurs prometteurs pourlconomie nationale.

    Or, pour ce type dactivit, le Marocpossde des atouts qui le placentparmi les pays les plus attractifs et enfont une destination comptitivesurtout pour loffshoring francophoneet hispanophone.

    Pour concrtiser rapidement cepotentiel , le gouvernement a dcidde doter le pays des structures

    daccueil ncessaires aux activits deloffshoring, offrant des avantagescomparatifs clairs aux investisseursinternationaux de ce secteur.

    Casashore premire zone ddie lOffshoringCasablanca, de part sa vocation dedestination rgionale privilgie desservices, sest affirme comme tantle site appropri pour abriter lapremire zone offshoring du pays. Ene ffet, les performances ralises dansle domaine des centres dappels oudans des niches de Busines ProcessOutsourcing (BPO) dmontrent que largion est une destination de choixpour lexternalisation. Lescomptences ncessaires dont elledispose, une meilleure connexion linternational, lattractivit de lamtropole et sa dimension

    internationale, tous ses facteurs ontcontribu llection de Casablancapour accueillir cette infrastructurevisant le dveloppement des activitsdu secteur des services.

    Le coup denvoi de la

    p re m i re zone offshoring

    du Maro c , b a p t i s e

    C a s a s h o re Pa r k , a t

    d o n n , le 22 dcembre 2005

    Casablanca par S. M . le Roi

    Mohammed V I .

    Le Casashore Pa r k ,

    p re m i re dune srie de

    zones inscrites dans le

    c a d re du pro g ra m m e

    E m e rg e n c e, reprsente la

    pice matresse de la

    s t ratgie nationale en

    m a t i re doffshoring.

  • 2 7Revue Trimestrielle du Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise Niveau de lEconomie

    FOCUS

    Les travaux de construction de lapremire zone ddie loff s h o r i n g ,ont t lancs au mois de dcembre2005. Cette zone Offshoring estralise dans le cadre du programmeE m e rgeance, en partenariat entre leMinistre de lIndustrie, duCommerce et de la Mise niveau delconomie, la Wilaya de la ville deCasablanca et la Caisse de Dpt etde Gestion travers sa filiale MHV.

    Ce projet qui a ncessit uninvestissement de 1,7 milliard dedirhams est difi sur un terrain de 53ha situ sur la route reliant Casablanca laroport Mohammed V. I lcomporte une banque, une poste, desinstallations de sport, un centrecommercial, un centre daffaires, desinfrastructures technologiques et unConseil de recrutement.

    Les locaux amnags sur unesuperficie de 290 000 m2 pourrontaccueillir diffrentes activitsdlocalises dans plusieursdomaines : Traitement de back-o ffice bancaires, Comptabilit etFinances, Gestion de la relationclient et facturation, Gestion decentres de donnes,etc..

    Le lancement du projet Casashore,sinscrit dans le cadre de laterritorialisation de la nouvellestratgie industrielle nationale( E m e rgence) initie par legouvernement et visant asseoir unmeilleur positionnement du Marocsur lchiquier international en tantque terre daccueil des investisseurs

    Dot dune taille importante etdune situation gographiqueavantageuse, le projet Casashorepark va assurer une visibilitinternationale et devenir ladestination privilgie pour touteentreprise oprant dans le domainede lOffshoring. Il devra positionnerla ville de Casablanca comme une

    mtropole des services aprs avoirt, pendant 50 ans, la capitale delindustrie du Maroc.

    Impact de Casashore su rCasab lanca Compte tenu de sa vocation et de sesmissions, Casashore aura un impacttrs important sur le dveloppementconomique et social de la ville deCasablanca.

    Sur le plan conomique, ce projetpeut contribuer la cration de 30.000 emplois directs et lagnration de 5 milliards de dirhamsde contribution au PIB lhorizon2014. Il insufflera une dynamique dautre secteurs en lien direct ouindirect avec les missions qui lui ontt assignes. Ce projet permettra la ville, dune part, de renouer avecla spirale positive de la crationdentreprises et de linvestissement,de lautre, daccder un nouveaus a v o i r-faire et au dveloppement denouveaux mtiers dont les standardsse situent une chelle mondiale.

    En outre, lamnagement de cettezone verra merger desinfrastructures daccompagnement

    nouvelles et minutieusement misesen uvre. Cette opration feracertainement cas dcole pourdautres projets.

    Au niveau sociologique, Casashoreverra merger et se dvelopper denouvelles gnrations high tech ,symbole de modernit et dancragede la ville dans le village plantaire.

    Enfin, sur le plan du marketinginternational, ce projet confre Casablanca un positionnement clairet assum en matire dedveloppement informatique et debusiness processus outsourcingB P O .

    Ainsi, la capitale conomiquepourra dmontrer ses capacits innover et se hisser aux meilleursstandards mondiaux en matire det e c h n o l o g i e s .

  • 2 8 I N T E R F A C E

    FOCUS

    Ce grand tablissement deformation a t inaugur, le22 dcembre 2005 Casablanca, par S.M. le RoiMohamed VI. Il sagit dun centreddi la formation, lingnierie etau dveloppement des comptencesdans le secteur des nouvellestechnologies de linformation et de lacommunication (NTIC) et des mtiersrecherchs par lmergence del o ff s h o r i n g .

    Ce complxe qui relve de lacomptence de lOffice de formationprofessionnelle et de la promotion dutravail (OFPPT) est rig sur unesuperficie de 12.000 m2. Son cotglobal est de 47 millions de dirhamset sa capacit daccueil est de 3.000tudiants, dont 700 sont dj enformation. Il compte trois ples : lesNTIC, loffshoring et le dve-

    loppement des comptences et de laformation continue.

    Le ple NTIC permettra la forma-tion de techniciens spcialisssuprieurs dans des spcialits depointe : dveloppement informatique,rseautique et gestion des systmesinformatiques.

    Le ple Offshoring sera charg deformer des jeunes sur des mtiersmergents avec lobjectif derequalifier et de perfectionner desdiplms dsireux de complter leursavoir-faire professionnel. Il assureragalement des formations dans desmtiers requis par lmergence delOffshoring. 2.000 jeunes serontforms par an partir de fvrier 2006dans les Relat ions Client(Tlconseillers), la Comptabilit, laFinance et lAssurance.

    Quant au ple de dveloppement desComptences et de formation, uncentre de dveloppement des com-ptences et de formation continueddi au secteur des NTIC sera crpour assurer la veille technologique,le perfectionnement des formateurset le dveloppement des comptencesdes salaris des entreprises.

    Cet accompagnement de lOFPPT a usecteur de loffshoring en matire deformation sera renforc par lacration, partir de lanneprochaine, de quatre nouveauxtablissements Casablanca, Rabat,Tanger et Marrakech. Ce quipermettra de porter la capacit deformation de lOffice dans cesmtiers de 11.480 plus de 17.000stagiaires par an.

    Un complexe de formation pouraccompagner le secteur de loffshoring

    Pour accompagner le

    secteur de loffshoring en

    m a t i re de formation et

    m e t t re sa disposition les

    comptences re q u i s e s, u n

    c o m p l e xe de formation

    aux mtiers de loffshoring

    et des technologies de

    linformation sera im-

    plant au sein de la

    p re m i re zone offshoring

    du Maroc Casashore Pa r k .

  • 2 9Revue Trimestrielle du Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise Niveau de lEconomie

    FOCUS

    Disposant d'infrastructures dveloppes,d'une croissance conomi-que rgulire,et d'un volontarisme affich dugouvernement, le pays est jusqu'prsent parvenu convaincre nombre demultinationales du secteur informatiqueet des nouvelles technologiesd'implanter un ou plusieurs de leurscentres oprationnels sur son sol.

    Contrairement aux ides reues, ce nesont pas les prix bas ; mais trois autresmotifs essentiels qui font de lInde uncentre international doffshoring:lanciennet, la qualit et le volume.Concernant lanciennet, il est souligner que les ples technologiquesindiens, tel que Bangalore, existentdepuis 25 ans et offrent la fois un lieu,une structure et une infrastructure

    adapts la sous-traitance. En outre, lInde regorg edingnieurs en TIC hautementqualifis, alliant rigueur et qualitde travail (2 millions d ' i n g n i e u r sannuellement "produits" en Inde).Par exemple, trouver 5.000 dveloppeursJava en une semaine est la chose la plusaise dans le pays de Gandhi.

    Quant au facteur volume, il faut savoirque la sous-traitance est une industriede masse, cest--dire qui ncessitedimportants volumes, de gros moyenset des milliers de comptences.

    Par ailleurs, il semble pertinent deciter dautres points forts de l'Inde etqui ont contribu l'essor de cesecteur afin que l'expriencemarocaine puisse s'en inspirer.Il y a tout d'abord l'avantage de la langue,anglaise en l'occurrence. En effet, desmilliers d'ingnieurs "anglophones"inondent le march du travail indien, cequi s'est rvl tre un atout majeur dansune conomie mondiale de plus en plusglobalise et reposant essentielle-ment

    sur une langue dsormaisuniverselle qui estl'anglais.

    Ensuite, l'image deBangalore, la "SiliconValley" indienne, l'Indea, juste titre, saisil'importance stratgiquede constituer des plesde comptitivit o,entreprises, universitset monde de la recherchetravaillent en troitecollaboration.

    Enfin, il ne faut pasngliger le rle significatifquont jou les diff r e n t sr e g r o u p e m e n t s

    (associations, corporations, collectivits)dans la ralisation d'un tel succs ;Chercheurs, professeurs, mais aussibeaucoup d'hommes d'affaires indiensont contribu, soit par leurscomptences, soit par leur argent, promouvoir le secteur de loff s h o r i n gdans leur pays d'origine.

    LOffshoring a rvolutionnlconomie indienne

    Emploi (de 0.8 millions en 2001 4millions de personnes en 2008) ; Transfert technologique (mtiers forte valeur ajoute) ; Croissance du PNB (1.4% part deloffshore en 2001 dans le PNB 7%en 2008) ; Amlioration de limage du pays.

    Impact de loffshore surlconomie indienne

    LOffshoring, implantationmassive et croissante des firmesinternationales

    $1.5 Milliards de recettes BPO etplus de 100.000 emplois (Mars 2002). Plus de 50 nouveaux deals annoncsou lancs sur les 18 derniers mois. Les services financiers sont leprincipal moteur de la croissance :L'Inde a reprsent environ 70 %-75 %du march de BPO mondial pour lesservices financiers mi 2002.

    Contours de lOffshoring en IndeConsidre comme lenumro deux mondial duBPO et des services IT,lInde dispose de srieuxatouts pour rivaliser avecles plus grands.

  • 3 0 I N T E R F A C E

    AU SERVICE DE LENTREPRISE

    Ce contingent reste stablependant les 4 premiresannes aprs l'entre envigueur de l'Accord et sera rduitensuite de manire linaire durant les6 annes suivantes. Pour optimiserson utilisation , il sera affect enpriorit aux produits qui bnficientde l'accs en exonration des droitsd'importation au march amricainds l'entre en vigueur de l'Accord, etce dans le cadre de contingentst a r i f a i r e s .

    L'Accord prvoit galement uncontingent en quivalent de 1.000tonnes de fils et tissus obtenus partirde fibres de coton originaires des paysafricains subsahariens les moins

    avancs (PMA) mentionns dansl'article 6 du bulletin officiel N4861bis-6 Chaoual 1421 (1er janvier2 0 0 1 ) .

    Ces contingents sont rpartis par leMinistre charg de l'Industrie, aprsavis d'un Comit consultatif auprsdu Ministre charg de l'Industrie,compos des reprsentants duMinistre charg du CommerceE x t r i e u r, du Ministre charg desA ffaires Etrangres et de laCoopration, de l'Administration desDouanes et Impts Indirects , et del'Association Marocaine desIndustries du Textile et del'Habillement et de l'ANPME.

    Le contingent est rparti pour unepriode de 4 mois . Le reliquat est nonprorogeable et definitivement perdupar l'Entreprise qui devrait refaire unenouvelle demande.

    L'entreprise doit s'acquitter des fraisde gestion du contingent qui s'lvent 0.50 % de la valeur l'export desproduits sujets de la demande dequota verser dans un compteparticulier auprs de l'ANPME.

    Procdure de gestion duc o n t i n g e n t La rpartition du contingent se faitpar un appel manifestation d'intrt.

    L'entreprise doit dposer auprs duMinistre charg de l'Industrie:

    - Une demande de quota en

    quivalent de mtres carrs (ou enKg) avec la dsignation du produitfini exporter;

    - Tout document justifiant lestransactions programmes (lettres decrdit, bons de commandes, facturespro-format, contrats ...).

    Les demandes sont examines sur labase du contingent disponible.

    La dcision de rpartition ducontingent est prise par le Ministrec h a rg de l'Industrie, aprs avis duComit consultatif.

    Cette dcision de rpartition esttransmise l'Administration desDouanes et Impts Indirects.

    Le Dpartement charg del'Industrie notifie l'entreprise ladcision d'octroi du quota et invitel'entreprise s'acquiter des frais deg e s t i o n .

    Lors de l'opration d'exportation,l'entreprise doit se prsenter aubureau de Douane d'exportationmunie de la dcision d'octroi duquota, et du certificat d'ligibilit,ncessaire pour bnficier de laflexibilit des rgles d'origine l'entre du march amricain quiseront viss par la Douane.

    L'Accord de Libre change

    entre le Maroc et les USA

    prvoit un contingent en

    quivalent de 30 millions

    de mtres carrs de

    produits texti les

    exporter en drogation

    la rgle d'origine .

    ALE Maroc-USA Gestion du contingent pour

    les exportations des produits textiles

  • 3 1Revue Trimestrielle du Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise Niveau de lEconomie

    AU SERVICE DE LENTREPRISE

    APPEL A MANIFESTATION DINTERET

    ACCORD DE LIBRE ECHANGE ENTRE LE MAROC ET LES ETATS UNIS DAMERIQUECONTINGENT RELATIF A LA FLEXIBILITE DES REGLES DORIGINE

    PREVUE POUR LES PRODUITS TEXTILES

    LAccord de libre change entre le Maroc et les Etats Unis, prvoit pour lanne 2006 une flexibilit en matire desrgles dorigine qui permet dexporter vers le march amricain en drogation la rgle dorigine prvue par lAccorddans la limite dun contingent en quivalent de 30 000 000 de mtres carrs de produits finis exports et un contingenten quivalent de1000 tonnes de fils et tissus obtenus partir de fibres de coton originaires des pays africainssubsahariens les moins dvelopps mentionns dans larticle 6 du bulletin officiel (N4861 bis-6 Chaoual 1421 /1erjanvier 2001).

    Le Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise Niveau de lEconomie lance un appel ouvert manifestationdintrt, pour 20 millions de mtres carrs en produits finis exports et les 1000 tonnes de fils et tissus mentionnesci-dessus, et pour toutes les entreprises dsirant exporter des produits textiles et vtements vers le march amricaindans ce cadre prfrentiel des rgles dorigine (cf. www.mcinet.gov.ma ).

    Les entreprises intresses par ce contingent doivent tablir et dposer leurs demandes auprs du Ministre ladressementionne ci-dessous. A chaque fin de mois, les quotas seront octroys par un Comit constitu cet effet. Lesentreprises doivent, alors, raliser les oprations dexportation relativement ces quotas dans les quatre mois quisuivent.

    Il est prciser que les entreprises requrantes doivent sacquitter dun montant de 0.50% de la valeur dpart usinesdes produits du quota octroy pour les frais de gestion de ce contingent.

    Pour plus dinformations, veuillez contacter :

    Mme Lamyea EL Ismaili Monsieur Mohammed TAZIDivision des Industries Textile et Cuir Directeur Gnral de lAMITHDirection de la Production Industrielle 92, Boulevard Moulay RachidMinistre de lIndustrie, du Commerce et Casablancade la Mise Niveau de lEconomie Tl. : 022942084/86Chellah, Rabat. Fax : 022940587tl. :037760543 E-mail : [email protected] : 037763537 E-mail : [email protected]

    ou consulter le Site du Ministre : www.mcinet.gov.ma

  • 3 2 I N T E R F A C E

    C O N S E I LDECISION No 1/2005 DU CONSEIL DA S S O C I ATION UE-MAROC

    du 4 aot 2005

    Le conseil dassociation UE-MAROC,

    Vu laccord euro-mditerranen tablissant une associationentre les Communauts europennes et leurs tatsmembres, dune part, et le Royaume du Maroc, dautre part(1), sign Bruxelles le 26 fvrier 1996 et ci-aprsdnomm laccord UE-Maroc, et notamment larticle 39du protocole 4 de laccord, relatif la dfinition de produitsoriginaires et aux mthodes de coopration administrative,

    considrant ce qui suit:(1) La dclaration commune relative larticle 39 du protocole4 de laccord indique que la Communaut est dispose e x a m i n e r, aprs la signature de laccord, toute demande dedrogation aux rgles dorigine formule par le Maroc.

    (2) Le 19 avril 2005, le Maroc a prsent une demande dedrogation aux rgles dorigine pour les vtements. Le 7juin 2005, le Maroc a complt sa demande en transmettantla liste des produits et les quantits concernes, pour unvolume total de 10.890 tonnes de vtements relevant deschapitres 61 et 62 du systme harmonis de dsignation etcodification des marchandises.

    (3) Dans lattente de lentre en vigueur de laccord de librechange Maroc-Turquie, sign le 7 avril 2004, et de lamodification du protocole UE-Maroc relatif aux rglesdorigine, cette drogation permettrait la fabrication, auMaroc, de vtements ayant le caractre originaire partir detissus originaires de Turquie, en vue de leur exportationvers la Communaut.

    Portant drogation au protocole 4 relatif la dfinition de produits originaire set aux mthodes de coopration administrative de laccord euro - m d i t e r ra n e ntablissant une association entre les Communauts europennes et leurs tats

    m e m b re s, dune part, et le Royaume du Maro c , d a u t re part (2005/602/CE)

    Laccord de libre change entrele Maroc et la Turquie, entr envigueur en janvier 2006,prvoit le cumul de lorigine au profitdes produits industriels destins aumarch de lUnion Europenne.

    Ce cumul de lorigine est conditionnpar ladoption de rgles dorigineidentiques dans les accords bilatrauxreliant les trois parties (Maroc-UE,Maroc-Turquie et Turquie-UE). Ilsagit des rgles dorigine pan euro

    mditerranennes qui viennent dtreadoptes et mises en uvre par lUEet le Maroc.

    Par ailleurs, tant donn que lesmodalits doctroi de lorigineprvues par lUnion douanire quilient lUE et la Turquie ne sont pasles mmes que celles du protocolepan euro mditerranen, il nest paspossible actuellement dappliquer lecumul de lorigine entre le Maroc etla Tu r q u i e .

    A ce sujet, le Maroc a ngoci unedrogation sur les rgles doriginergissant son accord dassociationavec lUE pour pouvoir utiliser desmatires textiles turques pour sesexportations vers lEurope.

    Cette drogation est mise en uvredepuis le 1er janvier 2006, et ce enattendant la dcision de la CommissionEuropenne concernant lamendementdu texte juridique rgissant lUniondouanire avec la Tu r q u i e .

    Maroc / Tu r q u i eDrogation sur les rgles dorigine r g i s s a n t

    laccord dassociation Maroc-UE

    AU SERVICE DE LENTREPRISE

  • 3 3Revue Trimestrielle du Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise Niveau de lEconomie

    (4) Cette drogation sapplique aussi aux tissus originairesde Turquie et exports au Maroc partir de la Communaut.

    (5) Cette drogation anticipe les effets dun degr suprieurde cumul par rapport celui que prvoit lactuel protocolerelatif lorigine, contribuant ainsi au dveloppement delconomie marocaine, et notamment de son secteur textile.

    (6) En consquence, cette drogation devrait tre accorde, condition que laccord de libre-change entre le Maroc etla Turquie, y compris son protocole relatif aux rglesdorigine, soit entr en vigueur.

    (7) La drogation devrait tre accorde jusqu lentre envigueur du nouveau protocole relatif aux rgles dorigineentre les trois parties concernes, savoir le Maroc, laTurquie et la Communaut, mais en tout tat de cause pourune dure qui ne peut excder une anne,

    D c i d e:

    A rticle pre m i e rEn drogation lannexe II du protocole 4 de laccord UE-Maroc, les vtements numrs dans lannexe de laprsente dcision et obtenus au Maroc partir de tissusoriginaires de Turquie sont considrs comme originaires duM a r o c .

    Article 2La drogation prvue larticle 1er ne sapplique que si desrgles dorigine prfrentielles identiques aux rglesdorigine dfinies dans le protocole de laccord UE-Marocsont en vigueur entre la Turquie et le Maroc pour dterminerle caractre originaire des tissus provenant de Tu r q u i e .

    Article 3Aux fins de la prsente dcision et en drogation larticle18 paragraphes 4 et 5, du protocole 4 de laccord UE-Maroc, les autorits douanires dun tat membre de laCommunaut europenne peuvent dlivrer des certificatsde circulation EUR.1 pour des tissus originaires de Turquiedestins tre exports au Maroc.

    Article 4Les quantits indiques dans lannexe sont gres par laCommission, qui peut prendre toute mesure administrativequelle juge utile en vue den assurer une gestion efficace.Les articles 308 bis, 308 ter et 308 quater du rglement(CEE) no 2454/93 de la Commission du 2 juillet 1993fixant certaines dispositions dapplication du rglement(CEE) no 2913/92 du Conseil tablissant le code desdouanes communautaires (1) sappliquent mutatis mutandis la gestion des quantits vises dans lannexe.

    Article 5Les autorits douanires du Maroc prennent les mesuresncessaires pour assurer les contrles quantitatifs applicablesaux exportations des produits viss larticle 1er. cet eff e t ,tous les certificats mis en vertu de la prsente dcisiondoivent comporter une rfrence celle-ci. Les autoritscomptentes du Maroc communiquent la Commission, tousles trois mois, un relev des quantits pour lesquelles descertificats de circulation EUR.1 ont t dlivrs en vertu dela prsente dcision et le numro de srie de ces certificats.

    Article 6La case no 7 des certificats de circulation EUR.1 dlivrs envertu de la prsente dcision contient lindication suivante,dans lune des langues de laccord UE-Maroc, cest--diretoutes les langues de la Communaut et la langue arabe: Drogation dcision no 1/2005

    Article 7Le Maroc et les tats membres de la Communauteuropenne sont tenus, pour ce qui les concerne, de prendreles mesures ncessaires lexcution de la prsentedcision.

    Article 8La prsente dcision entre en vigueur le jour de sonadoption. La prsente dcision sapplique jusqu lentreen vigueur du nouveau protocole relatif la dfinition deproduits originaires et aux mthodes de cooprationadministrative entre le Maroc, la T urquie et laCommunaut, mais en tout tat de cause pour une dure quine peut excder une anne.

    Fait Bruxelles, le 4 aot 2005.Par le Conseil dassociation

    Le prsidentM. BENASSA

    AU SERVICE DE LENTREPRISE

  • 3 4 I N T E R F A C E

    AU SERVICE DE LENTREPRISE

    09.1251 6203 42 et 6 4 0 0

    6204 62

    6204 63 et

    6204 69

    09.1253 6207 8 6 0

    6 2 11

    6212

    09.1254 6203 41 7 0 0

    6203 43

    6203 49

    09.1255 6205 et 8 0 0

    6206

    09.1256 de 6204 51 8 0 06204 59

    09.1257 6109 90 4 5 0

    09.1258 de 6204 31 4 3 06204 39

    09.1259 6 111 30 3 5 0

    09.1260 6204 42 1 0 0

    To t a l 10 890

    Pantalons, salopettes bretelles, culottes et shorts, en coton,pour hommes ou garonnets

    Pantalons, salopettes bretelles, culottes et shorts, en coton,pour femmes ou fillettes

    Pantalons, salopettes bretelles, culottes et shorts, de fibressynthtiques, pour femmes ou fillettes

    Pantalons, salopettes bretelles, culottes et shorts, dautresmatires textiles, pour femmes ou fillettes

    Gilets de corps, slips, caleons, chemises de nuit,pyjamas,peignoirs de bain, robes de chambre et articlessimilaires, pour hommes ou garonnets

    Survtements de sport (trainings), combinaisons etensembles de ski, maillots, culottes et slips de bain; autresv t e m e n t s

    S o u t i e n s - g o rge, gaines, corsets, bretelles, jarretelles,jarretires et articles similaires et leurs parties, mme enb o n n e t e r i e

    Pantalons, salopettes bretelles, culottes et shorts, de laineou de poils fins, pour hommes ou garonnets

    Pantalons, salopettes bretelles, culottes et shorts, de fibressynthtiques, pour hommes ou garonnets

    Pantalons, salopettes bretelles, culottes et shorts, dautresmatires textiles, pour hommes ou garonnets

    Chemises et chemisettes, pour hommes ou garonnets

    Chemisiers, blouses, blouses-chemisiers et chemisettes,pour femmes ou fillettes

    Jupes, y compris jupes-culottes, pour femmes ou fillettes

    T-shirts et gilets de corps dautres matires textiles, enb o n n e t e r i e

    Vestes, en tissu, pour femmes ou fillettes

    Vtements et accessoires du vtement de fibressynthtiques, en bonneterie, pour bbs

    Robes, de coton, pour femmes ou fillettes

    Numro dordre Position SH no D e s c r i p t i o n Quantits (tonnes)

    Journal officiel de lUnion euro p e n n eListe vise larticle 1er

    ( p roduits bnficiant de la dro g a t i o n )

  • 3 6 I N T E R F A C E

    LE COMMERE & LINDUSTRIE EN CHIFFRES

    Bilan des projets conventionns-Industrie et commerce-

    Le bilan des conventions dinvestissement signesavec lEtat dans les secteurs de lindustrie et ducommerce sest lev fin 2005 62 projets, avec unmontant dinvestissement de plus de 43 Milliards DH devantcrer prs de 24.000 postes demploi directs et stables.

    Ces projets bnficieront dexonrations douaniresconformment larticle 7.1 de la loi des finances 12-98et/ou de lappui du Fonds de promotion de linvestissement

    conformment larticle 17 de la charte de linvestissement.82% de ces projets relvent du secteur de lindustrie,reprsent essentiellement par les branches de la chimie-parachimie, la mcanique-mtallurgique, llectrique-lectronique, lagroalimentaire, le textile et laronautique.

    Ainsi, plus de 39 milliards de DH dinvestissement serontraliss dans le secteur industriel avec la cration de plus de17.000 emplois.

    Le secteur du commerce, notamment la grande distribution, lafranchise et les centres commerciaux, connatra pour sa part laralisation de 11 projets, dont linvestissement global est delordre de 4 milliards de DH et le nombre demplois crer deprs de 6700 personnes.

    INDUSTRIE COMMERCE

    IndustrieCommerce

    Total

    nbr deprojets

    511162

    Secteur

    Indicateur Investissement en Millions de DH

    39.0534.262

    43.315

    Emploi cres

    17.0646.67823.742

  • 3 7Revue Trimestrielle du Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise Niveau de lEconomie

    Evaluation du Climat de lInvestissementau Maroc MAROC-ICA

    Le rapport danalyse des donnesde lenqute ICA M a r o c(Investment climate assessment),fruit dune collaboration fructueuse entrele Ministre et les experts de la BanqueMondiale ainsi que ceux de lUniversitdOxford, jette une lumire crue sur lasituation relle de lenvironnementmacro et micro-conomique delentreprise industrielle et analyse endtail les principales entraves linvestissement, la croissance desentreprises et au dveloppement de leurscapacits comptitives.

    Caractristiques du secteurindustriel (tendances 1999-2004)Localisation :Forte concentration des entreprisesindustrielles Casablanca et sesenvirons : 37% des tablissementsindustriels implants dans la rgion duGrand Casablanca ralisent 48% de laproduction industrielle, 36% desexportations et 51% du PIB industriel,et y emploient 43% de leff e c t i findustriel total.

    Secteurs : Contribution au PIB industriel. Unepart de 68% est ralise par 5 branches.industrielles : Industries alimentaires(22%), Industrie chimique (13%),Industrie de lhabillement et desfourrures (12%), Fabrication deproduits minraux non mtalliques( 11%), et Industrie du tabac (9%). Contribution importante la production

    industrielle : Industries alimentaires(31%), Industrie chimique (12%),Industrie dhabillement et des fourrures(8%), Fabrication dautres produitsminraux non mtalliques (7%).

    Taille de lentreprise :Les PMI reprsentent 93% du tissuindustriel et ralisent 40% de laproduction industrielle, dgagent prsdun tiers du PIB industriel, participent hauteur de 30% aux exportationsindustrielles et emploient plus de 45%de leffectif global.

    Forme juridique :Changement considrable au niveau dela forme juridique des entreprises entre1999 et 2004 suite au changement dansla loi fiscale : - Epoque de lenqute FACS : 199957% des entreprises de lchantillon sont des SARL.

    36% des entreprises de lchantillon sont des SA.- Epoque de lenqute ICA : 80% des entreprises de lchantillon sont des SARL.- 15% des entreprises de lchantillon sont des SA

    Investissement des entreprises : Fin 2003 : 17% des capitaux investisdans le secteur industriel proviennentdinvestissements trangers (dont prsdes 2/3 des pays de lUnionEuropenne). Investissement de la grande majoritdes entreprises industrielles (enmoyenne, 60 75) au cours des troisdernires annes (annes qui ontprcd lenqute ICA %) En 2003, seulement 50% de lapopulation de lenqute a pu investirla moiti de linvestissement industrieltotal ralis.

    Le Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise niveau de lconomie a men aucours de lanne 2004 la deuxime dition de lenqute FAC S - M a roc sous un nouvel intitul : Lvaluation du Climat de lInvestissement au Maroc- ICA-MAROC , en collaboration avecla Banque Mondiale, lUniversit dOxford et la SFI. Les principaux rsultats.

    LE COMMERE & LINDUSTRIE EN CHIFFRES

  • 3 8 I N T E R F A C E

    LE COMMERE & LINDUSTRIE EN CHIFFRES

    Amlioration de leffort dinvestisse-ment notable pour la modernisation desquipements par les industrielsmarocains: Plus de la moiti desentreprises ICA utilise des machinesautomatises et 27 pour cent desmachines commande numrique :niveau lgrement plus lev que danslenqute FACS. Les petites entreprises et surtout lesmoyennes entreprises sont celles quiont fait le plus gros effort demodernisation de leur quipementselon lanalyse approfondie desrsultats des enqutes FACS et ICApar taille et par secteur.

    R e c h e rche, innovation etdveloppement : Trs peu dentreprises marocainessont explicitement engages dans larecherche et le dveloppement (R&D). De nombreuses entreprises innoventdans le dveloppement de produits:1/4 des entreprises ont introduit denouveaux produits dans les cinq annesqui ont prcd lenqute.

    Les exportations et leurs dterminants : En 2004, les entreprises marocainesexportent davantage quen 2000: Laproportion de production exporte estpasse de 45% lors de lenqute FACS 51% lors de lenqute ICA. Augmentation de la concentrationsur lEurope en tant que destinationprincipale des exportations. Leur part

    est pass de 83% 89% entre 1999 et2004. Le laps de temps moyen entre lelancement dun nouveau produit etson exportation est de deux ans.Toutefois, dans 76% des cas, lesexportations commencent la mmeanne. La familiarit avec les marchsdexportation sacquiert essentiellementpar une exprience antrieure dans uneentreprise exportatrice ou dans uneentreprise trangre du mme secteur.

    Productivit de l industriemarocaine : Augmentation de la productivittotale des industries marocaines,prises dans leur ensemble, denviron35% sur 4 ans (Cette augmentation seretrouve lorsque les secteurs de laconfection et du textile sont analysssparment). La productivit industriellemarocaine reste infrieure celle de laChine, de la Malaisie et delIndonsie, ainsi qu celle du Brsildans le textile. Dans la confection, mme si elle apresque doubl entre 2000 et 2004,lintensit en capital des industriesmarocaines reste infrieure celle deses concurrents. Le cot unitaire du travail quisemble tre plus lev au Maroc quedans les pays concurrents ( part laMalaisie) est lune des explications de

    ces carences en productivit. Malgr cela, la productivit dutravailleur marocain (dans laconfection), mesure par la valeurajoute par employ, est bonne etnest surpasse que par la Malaisiedont lintensit en capital desindustries de lhabillement est biensuprieure.

    Principaux obstacles linvestissement, la croissancedes entreprises et leurc o m p t i t i o n

    Faiblesse de la structurecapitalistique et de la gouvernance desentreprises, qui limitent leurproductivit et leur capacit investir. Problmes spcifiques comme lefinancement des petites et moyennesentreprises et le problme desgaranties, les retards et dfauts depaiement entre oprateurs, laccs aufoncier, la fiscalit, la logistique, etc. Faiblesse des investissements dans laformation continue, combins unsvre dficit dducation de base dela population et de formation destravailleurs Faible productivit des entreprises,relativement des pays concurrents etcomparables, rsultant entre autres dimportantes lacunes en matire derecherche, dinnovation et deproduction de valeur ajoute. Une administration publique peufavorable au monde des affaires,malgr les progrs raliss parcertaines dentre elles comme lesdouanes ou les CRI. Dficiences en matire deladministration de la justice etdexcution de ses dcisions.

    Principales recommandationsLe rapport de lenqute ICA-Marocidentifie les actions court et moyenterme susceptibles dacclrer leprocessus damlioration delenvironnement des aff a i r e s .

  • 3 9Revue Trimestrielle du Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise Niveau de lEconomie

    LE COMMERE & LINDUSTRIE EN CHIFFRES

    Rle de lEtat : Le rle de lEtat est avant tout demettre en place des institutions demarch de qualit, dassurer son rle dergulateur garant dune concurrencesaine entre oprateurs conomiques, def i n a n c i e r, et parfois dacteur dans lesmarchs de facteurs : et de garantir unenvironnement macroconomiques t a b l e .

    Stratgie damlioration du climatdes aff a i res : Une stratgie damlioration duclimat des affaires doit porterinvitablement sur des horizons demoyen-terme. Cette stratgie doitdonc tre vue comme complmentaireet en support dventuelles stratgiessectorielles, censes dynamiserlinvestissement dans des secteursspcifiques.

    Champs de rforme prioritaires : Les champs prioritaires de rformesdu climat des affaires portent sur lebon fonctionnement des marchs desfacteurs : financement, foncier ete m p l o i .

    Principales rformes du climat desa ff a i re s Un plan dactions pour amliorer lefinancement des entreprises et lafacilitation des paiements entre

    entreprises, notamment par :- Lintensification des chantiers encours, sur la rforme du cadrejuridique et du systme judiciaire,afin que lapplication des dcisionsde justice relevant des contrats soita m l i o r e .- Le dveloppement du systmedinformation de crdit, et la mise enplace dun identifiant unique pourchaque entreprise. - La refonte du droit des srets et delapplication rapide des ralisationsde garanties. La rforme du foncier industriel,notamment par :- Lacclration du programmegouvernemental de rhabilitation etde mise disposition dassiettes.- La rduction, autant que faire sepeut, du nombre de statuts etd o rganismes de tutelle.- Le recensement et la mise disposition des terrains disponiblespour la rserve foncire, et desterrains appropris aux plate formesl o g i s t i q u e s .- La dconcentration des dcisionsdamnagement et de commer-cialisation des terrains publics auniveau des gouvernorats. Lacclration de la refonte dusystme de la formation continue etde la formation professionnelle,notamment par :

    - Lamlioration du fonctionnementdes dispositifs existants de lOFPPT( C S F, GIAC).- Lincitation des PME dvelopperla formation de leur personnel etfaciliter laccs la formation, enparticulier par des actions auprs desassociations professionnellessectorielles et celles des zonesindustrielles, ainsi que par lasimplification des formationssectorielles existantes en dlguantdavantage la dfinition de leurcontenu, leur valuation et leurgestion aux associations etfdrations sectorielles concernes.- Le renforcement et lacrdibilisation de loffre de formationprive. Il faut accrotre laconcurrence entre les prestataires etamliorer la qualit des formateursexistants. Pour cela, il est ncessairede mettre en place un systmedaccrdita