Observation et Conjoncture Économique

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Observation et Conjoncture Économique Approche de l’économie par les biens et services

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Observation et Conjoncture Économique. Approche de l’économie par les biens et services. Rappel du dernier cours. Les secteurs institutionnels: Sociétés non financières Sociétés financières Administrations publiques Ménages ISBLSM (Institutions sans but lucratif au service des ménages - PowerPoint PPT Presentation

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Observation et Conjoncture Économique

Approche de l’économie par les biens et services

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Rappel du dernier coursLes secteurs institutionnels:

Sociétés non financières Sociétés financières Administrations publiques Ménages ISBLSM (Institutions sans but lucratif au

service des ménages Reste du monde

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LES MENAGES Les ménages comprend les individus ou groupe

d’individus tant dans leurs fonction de consommateur que dans celle de producteur (ménages produisant des biens et services pour usage propre et ménages en tant qu’entrepreneur individuels)

Dans leur fonction de consommateurs : les ménages peuvent se définir comme des groupes de personnes qui partagent le même logement, mettent en commun une partie ou la totalité de leurs revenus et de leur patrimoine et consomment collectivement certains biens et services, essentiellement le logement et l’alimentation.

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LES MENAGES Les ressources principales des

ménages la rémunération du travail les revenus de la propriété : intérêt,

dividendes, loyers transferts effectués par d’autres secteurs

(surtout des administrations publiques : pension, allocation)

la vente de leurs produits

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Les Sociétés non financières (SNF) (S11)

SNF (S11) : regroupe les unités institutionnelles qui sont des producteurs marchands, dont la fonction principale consiste à produire des biens et services non financiers

Ce secteur comporte 2 groupes : Les sociétés et quasi sociétés  privées Les sociétés et quasi-société publique

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Les Sociétés non financières (SNF) (S11)

sociétés de capitaux, société anonyme (SA) société à responsabilité limitée, société de personne….Les grandes entreprises individuelles peut être compté dans les SNF

Les quasi-sociétés privées constituées par des succursales, des bureaux, des chantiers de longue durée…d’entreprise non résidentielle qui ont une activité durable sur le territoire économique français. Ces unités n’ayant pas la personnalité juridique mais ayant une comptabilité complète sont donc considérées comme des quasis –sociétés.

Les organismes privés sans but lucratif : soit aux services des entreprises et donc financés par l’entreprise : syndicats patronaux.

Soit des organismes privés dont la vente ne couvre pas la moitié du coût de production

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Les Sociétés non financières (SNF) (S11) Les sociétés et quasi-société publique :

contrôlé par l’État ou d’autres collectivités publiques qui disposent d’une comptabilité complète.

C’est le cas des grandes entreprises publiques: SNCF, La Poste….

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Les Administrations Publiques (APU) S13

Ce secteur comprend l’ensemble des unités institutionnelles dont la fonction principale est de produire des services non marchands ou d’effectuer des opérations de redistribution du revenu et des richesses nationales. Elles tirent la majeur partie de leurs ressources de contributions obligatoires (impôts et cotisations)

Le contour des ADM est fondé sur la distinction entre production marchande et production non marchande, qui repose à son tour sur le concept de vente à un prix économiquement significatif.

Un prix est dit économiquement significatif s’il couvre au moins 50% du coût de production.

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Les Administrations Publiques (APU) S13

La délimitation de ce secteur est importante car elle détermine le chiffrage du déficit et de la dette publics

Au sein du secteur Administrations publiques centrales APUC constitués

de l’Etat, et d’organismes divers d’administration locale : université, CNRS, CEA, ANPE, musée…

Les administrations publique locales (APUL) les collectivités territoriales, les organismes divers d’administration locale : chambre d’agriculture, chambre de commerce…

Les administrations de sécurité sociale (ASSO) : comprenant les régimes d’assurances sociales ‘maladie, vieillesse, famille et chômage’ …

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Administration publiqueStructure des APUs

Administrations centrales:

Gouvernement

Administration locale

Collectivités territoriales

Sécurité sociale

- Caisse d’Assurance et de Maladie

(4 branches)

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Les Sociétés Financières (SF)S12

Ce secteur regroupe l’ensemble des sociétés et quasi-sociétés sont la fonction principale consiste à fournir des services d’intermédiation financière et/ou à exercer des activités financières auxiliaires

L’activité d’intermédiation financière consiste à collecter du fond auprès d’une unité institutionnelle disposant de moyens financiers excédentaires pour les transférer à une autre à la recherche de fond

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Les Sociétés Financières (SF)S12 Ce secteur contient les institutions

financières, les sociétés d’assurance et fond de pension et les auxiliaires financiers et d’assurance.

Leurs ressources principales consistent en commissions et fonds nets provenant de l’intermédiation ou des activités financières auxiliaires

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Les Sociétés Financières (SF)S12 Institution financière

Fonction principale est de financer , c'est-à-dire de collecter et répartir des moyens de financement et de gérer des produits financiers.

Leurs ressources proviennent des écarts d’intérêts du service d’intermédiation financière - des fonds reçus et placés - ou de la vente de services (gestion de portefeuille ou de patrimoine, services financiers aux entreprises, location de coffres, etc…)

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Les Sociétés Financières (SF)S12

Contenu : Banque centrale Banque commerciale (ou institution financière) D’autres intermédiaires financiers comme les

sociétés financières utilisant des ressources provenant d’emprunts contractés sur le marché ; crédit foncier, sociétés de crédit-bail…

Les organismes de placement collectif (OPC) dont la fonction est de collecter des fonds et d’opérer des placements : SICAV (Sociétés d’investissement à capital variable) FCP (Fonds communs de placement) SCPI (sociétés civiles de placement immobilier)

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Les Sociétés Financières (SF)S12

les sociétés d’assurance

les fonds de pension : peuvent être définis comme des institutions qui couvrent de façon collective les risques et besoins sociaux des assurés. Ils sont souvent assimilés à des caisses de retraite fonctionnant par capitalisation. Ces caisses regroupant le personnel d’une même entreprise ou les salariés d’une même branche…qui ont pour finalité de favoriser la constitution d’une épargne pour la retraite.

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Institutions sans but lucratif au service des ménages

Le secteur des ISBLSM regroupe les institutions sans but lucratif, au service des ménages, dotées de la personnalité juridique, producteurs privés non marchands.

Leurs ressources principales, autres que celles résultant de ventes occasionnelles, proviennent de contributions volontaires, en espèces ou en nature, effectuées par les ménages en leur qualité de consommateurs, de versements provenant des administrations publiques, ainsi que de revenus de la propriété

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Institutions sans but lucratif au service des ménages Le secteur des ISBLSM regroupe cinq

ensembles d’unités.

- (1) les partis politiques

- (2) les syndicats de salariés

- (3) les associations culturelles

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Secteur institutionnel

principale

Fonction Ressources principales

Sociétés non financières (SNF)

Production de biens et services marchands non financières.

La vente des produits

Sociétés financières(SF)

Intermédiation financière et ou activités financières auxiliaires

Fonds provenant des engagements financiers contractés.

Administrations publiques (APU)

Production de services non marchands destinés à la consommation individuelle ou collective

Versement obligatoire effectué par des unités institutionnelles (impôt, cotisation sociale)

Ménages (ME)

Consommation Salaire, produit des ventes

ISBLSM Production de services non marchands au service des ménages

Contribution volontaire, revenu de la propriété

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APPROCHE DE L’ECONOMIE PAR LA PRODUCTION

Page 20: Observation et Conjoncture Économique

Totalité des produits = Totalité des Revenus = Totalité des Dépenses

PRODUCTIONREVENU

DEPENSE

Achats de biens et services Revenus

primaires

redistribution des revenus

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APPROCHE PAR DES PRODUITS Comprendre le processus de la Production

Comprendre la mesure du PIB et d’autres agrégats importants

Comprendre le grand équilibre macro-économique

Page 22: Observation et Conjoncture Économique

LA PRODUCTION L’enjeu de la production n’est pas la même

dans chaque théorie économie, c’est pourquoi on ne peut la définir sans faire référence à une théorie spécifique. De Quesnay aux économistes classiques, néoclassiques, les problématiques de la P sont nombreuses et contradictoires.

Dans le SEC 95, la production est définie comme l’activité qui « combine des ressources en main d’œuvre, capital et biens et services intermédiaire » pour fabriquer des biens et des services

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LA PRODUCTION

Définition de l’INSEE: La production est une activité exercée sous le contrôle et la responsabilité d’une unité institutionnelle qui combine des entrées - travail, capital, biens et services - pour fabriquer des biens ou fournir des services

P = F (L, K, P intermédiaire)

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L’équilibre Ressource - Emploi- La quantité disponible d’un produit ne peuvent provenir que de la production et des importations.

- La production et l’importation sont des ressources en produit

- Les utilisations du produits – les emplois – peuvent être très variées. La comptabilité nationale les regroupe en cinq grands types selon la destination économique du produit: La consommation intermédiaire, la consommation finale, investissement, variation de stock, exportation.

Page 25: Observation et Conjoncture Économique

LA PRODUCTIONOn distingue trois types de production

La production marchande (PM)

La production pour emploi (usage) final propre (PPEP)

La production non marchande (PNM)

Page 26: Observation et Conjoncture Économique

PRIX DE BASE La production marchande (PM) est évaluée au prix

de base Nous savons que le prix retenu pour la CN est celui

du marché. Pour la production, il serait possible de retenir le prix

reçu par le producteur au moment de la vente. Mais ce prix là n’est pas assez significatif pour le producteur : il contient des impôts (TVA) que le producteur doit évidemment reverser à l’administration fiscale

Il reflète dans certains cas la recette liée à la production en raison des subventions versées notamment par l’Etat pour soutenir le revenu de certains producteurs (les agriculteurs et PAC)

Page 27: Observation et Conjoncture Économique

PRIX DE BASE Le prix de base est la recette effective du

producteur par unité produite : montant reçu de l’acheteur pour chaque unité – impôts sur les produits+ subventions sur les produits

P de base = P de vente - IP + SP Pour l’importation et l’exportation, le mesure

est encore plus délicat. Pour comprendre le prix de base, il est

nécessaire de comprendre la formation de prix

Page 28: Observation et Conjoncture Économique

La formation de prix

Prix d’entrepôt

Coût de transportation locale

Taxe sur la valeur ajoutée

Coût de transportation internationaleAssuranc

e

Page 29: Observation et Conjoncture Économique

Valorisation du commerce extérieur

Frontière Frontière

FAB

(Franco au bord)

CAF (Coût, Assurance, Fret)

Page 30: Observation et Conjoncture Économique

La formation de prix Le prix de base exclut les frais de transport

facturés séparément par le producteur, mais il inclut les frais de transport non isolés.

Pour les exportations: FAB (Franco Au Bord) (FOB)FAB = Prix de base + coût de transport local

Pour les importations: CAF (Coût, Assurance, Fret) (CIF) CAF = Coût + Assurance + Fret

Page 31: Observation et Conjoncture Économique

Consommation intermédiaire

La consommation intermédiaire est égale à la valeur des biens et des services consommés dans le processus de production.

Par contre, la perte de valeur subie par les actifs fixes au cours de la production est une consommation de capital fixe.

Dans certains cas, la ligne de partage entre la consommation intermédiaire et la formation de capital repose sur des conventions.

C’est ainsi que font partie de la consommation intermédiaire : les travaux d’entretien courants des bâtiments des entreprises, l’achat de petit outillage, les dépenses de recherche et développement, la formation du personnel, etc.

Page 32: Observation et Conjoncture Économique

La consommation finale La dépense de consommation finale est

celle qui permet l’acquisition de produits utilisés pour la satisfaction directe des besoins individuels des ménages.

On suppose toujours que ces produits ne sont pas stockés mais consommés au moment de l’achat, même lorsqu’ils sont durables

Les achats de logements ne sont pas de la DC mais de l’investissement

Page 33: Observation et Conjoncture Économique

Formation brute de capital fixe

La formation brute de capital fixe est le solde entre les acquisitions et les cessions d’actifs fixes réalisées par les producteurs au cours de la période de référence.

Les actifs fixes sont des actifs produits, corporels ou incorporels, utilisés dans un processus de production pendant au moins un an.

Ces actifs peuvent être achetés, produits pour compte propre, reçus à titre de transferts en capital ou acquis dans le cadre d’un contrat de crédit-bail.

Page 34: Observation et Conjoncture Économique

Formation brute de capital fixe

La FBCF comprend également les acquisitions d’actifs fixes incorporels. Le champ de ces actifs inclut les logiciels, les oeuvres littéraires et artistiques originales, les dépenses de prospection minière ou pétrolière.

La FBCF comprend amusement les actifs cultivés : animaux utilisés dans un processus de production (les vaches laitières, par exemple), végétaux à production permanente (vigne, arbres fruitiers)

Page 35: Observation et Conjoncture Économique

Formation brute de capital fixe

La notion de FBCF est plus restreinte que celle « d’investissement » utilisée en économie ou dans le langage courant. Le terme « d’investissement » désigne le plus souvent l’investissement productif, correspondant en majeure partie de la FBCF (en machines et bâtiments), mais son contenu est parfois étendu à des actifs non produits, tels que les terrains d’assise des bâtiments industriels ou des logements, par exemple

Une FBCF est un investissement mais…Un investissement n’est pas forcement une FBCF

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Formation nette de capital fixe La FBCF est brute parce qu’elle correspond

au flux total de l’investissement, que celui-ci remplace du capital fixe ou qu’il augmente le stock de capital fixe disponible

La valeur annuelle de la perte de valeur du capital fixe en raison de l’usure physique est appelée la Consommation de capitale fixe (CCF)

FNCF = FBCF - CCF

Page 37: Observation et Conjoncture Économique

Les stocks Les stocks comprennent des matières

premières et fournitures destinées à être utilisées dans le processus de production, les travaux en cours, les biens finis et les biens destinés à être revendus.

Les variations de stocks sont mesurées par la valeur des entrées en stocks diminuée de la valeur des sorties de stocks.

Cette mesure est cohérente avec la mesure de la production qui est aussi en flux

Page 38: Observation et Conjoncture Économique

Flux et Stock n-1 n n+1 2005 2006 2007 Patrimoine Patrimoine Patrimoine

1000 1100 1210

100

Flux: 10%

110

Flux: 10%

Variation de stock n = Flux n = Stock n – Stock n-1

Page 39: Observation et Conjoncture Économique

Commerce Extérieur De façon générale, les importations et exportations

représentent les échanges de biens et de services entre unités résidentes et non résidentes.

Les importations/exportations de biens correspondent au changement de propriété des biens entre résidents et non résidents : leur mesure est correctement approchée lors du franchissement physique des frontières douanières.

Par ailleurs, il existe des cas de mouvements de biens

figurant dans le commerce international sans que les biens franchissent la frontière (ventes de produits pétroliers depuis une installation située dans les eaux internationales)

Page 40: Observation et Conjoncture Économique

L’équilibre de l’Économie Nationale

P + IM + IP – SP = CI + CF + FBCF + VS + EX

L’équilibre Ressource Emploi vue globale:P + IM = CI + CF + FBCF + VS + EX

P = (CI + CF) + (FBCF + VS) + (EX – IM)

Consommation

Formation du capital

Solde du Commerce extérieur

Page 41: Observation et Conjoncture Économique

Produit Intérieur BrutP + IM + IP – SP = CI + CF + FBCF + VS + EX(P – CI) + IP – SP = CF + FBCF + VS + EX - IMVA + (IP – SP) = CF + (FBCF + VS) + (EX – IM)

La VA est mesurée au prix de base. La somme des VA + (IP – SP) donne la VA au prix d’acquisition égale au PIB par définition

PIB = VA + (IP – SP)

Production totale

Production nette

Solde du budget d’État

Page 42: Observation et Conjoncture Économique

Résumé La production est évaluée au prix de base

P de base = P de vente – (IP – SP)

L’équilibre mesuré par le prix de base

P + IM + IP – SP = CI + CF + FBCF + VS + EX

Page 43: Observation et Conjoncture Économique

Résumé Le PIB, produit intérieur brut représente le

flux de la création de richesse grâce à la production dans une année.

Le PIB est exactement la totalité des valeurs ajoutées crées dans les processus de production.

PIB = VA = P – CI Si on mesure la P au prix de base PIB = VA + (IP – SP) = P + (IP – SP) - CI

Page 44: Observation et Conjoncture Économique

Résumé

(P – CI) = (CF + FBCF + VS) + (EX – IM)

Le PIB est nécessairement la somme de la demande intérieur (DC + FBCF + VS) et du solde extérieur (EX – IM)

La somme DC + FBCF + VS est aussi appelée les emplois finals intérieurs de la production.

Page 45: Observation et Conjoncture Économique

Le produit intérieur mesure la richesse créée par la production au cours d’une année. On l’obtient par trois calculs différents:

c’est la somme des valeurs ajoutées, augmentée des impôts sur les produits (TVA comprise) et diminuée des subventions sur les produits ;

le PIB est la somme des emplois finals intérieurs augmentée des exportations et diminuée des importations;

le PIB s’exprime comme la somme des revenus primaires engendrés directement par la production: rémunération des salariés, excédent d’exploitation et revenu mixte, impôts sur la production et les importations nets des subventions

Page 46: Observation et Conjoncture Économique

TABLEAU ENTREES - SORTIES Le tableau des entrées-sorties ou TES décrit

et synthétise les opérations sur biens et services, qu'on appelle aussi les équilibres Ressources - Emplois (ERE) des biens et services. On y visualise les ressources (production et importations) et leurs emplois (consommations intermédiaires et finales)

Page 47: Observation et Conjoncture Économique

Le TES est une synthèse des opérations sur biens et services, une représentation du système productif.

La structure de TES est constituée de 5 tableaux, fondée sur la nomenclature d’Activités Françaises NAF.

Page 48: Observation et Conjoncture Économique

Tableau des Ressources en produits

(1)

Tableau des entrées intermédiaires

(2)

Tableau des emplois finals (3)

Compte de production et d’exploitation des

branches (4)

Passage de la P des branches à la P des

produits (5)

Structure du

Tableau des Entrées - Sorties

Page 49: Observation et Conjoncture Économique

Tableau des Ressources en Produits (1)

Branches

Produits P Imp MC MT IP SP Total

1. Agriculture 47 6 9 1 1 -5 59

2. Industrie 591 233 110 16 73 -1 1022

3. Construction 111       10   121

4. Services P.M 772 21 -119 -17 37 -6 688

5. Services adm 239         -1 238

Corr.terr   13         13

TOTAL 1760 273 0 0 121 -13 2141

Page 50: Observation et Conjoncture Économique

La correction territoriale Du fait des méthodes d’estimation utilisées

dans les comptes nationaux, les dépenses de consommation ventilées par produits, ne comprennent pas les dépenses des résidents à l’étranger, mais elles comprennent les dépenses des non résidents sur le territoire.

La « correction territoriale » est une estimation pour combler le biais dans les dépenses de consommation.

Page 51: Observation et Conjoncture Économique

Pour un produit donné, on a l’équation comptable Production + importations + marges de commerce et de transport + impôts (nets des subventions) sur les produits = CI + emplois finals

P+IM+MC+MT+(IP-SP) = CI + EF

Emplois Finals (EF) = CF + FBCF + VS + EX

P base + MC + MT + (IP – SP) = P vente

P + IM = CI + EF

Page 52: Observation et Conjoncture Économique

Tableau des emplois finals (3)

Branches

Produits

1. Agriculture

2. Industrie

3. Construction

4. Services P.M

5. Services adm

Corr.terr

TOTAL

DC DC DC FBCF VS EX

ménage APU ISBLSM  

17     1 0,5 7

265 12   72 8 226

6     89    

240 14 5 36 0,5 30

25 120 87      

-11         23

542 146 92 198 9 286

Page 53: Observation et Conjoncture Économique

Formation de capital La formation de capital recouvre trois

composantes : la formation de capital fixe : la formation de

capital fixe est dite brute lorsque aucune déduction n’y est apportée pour tenir compte de la perte de valeur du capital mesurée par la consommation de capital fixe

les variations de stocks les acquisitions, moins les cessions, d’objets de

valeur Capital = FBCF + VS

Page 54: Observation et Conjoncture Économique

TABLEAU DES ENTREES INTERMEDIAIRES (TEI) (2)

Branches 1 2 3 4 5 TOT

Produits            

1. Agriculture 8 23 1 1 1 34

2. Industrie 16 287 33 74 31 441

3. Construction 0,5 4 14 4 3 25,5

4. Services P.M 2 80 20 205 55 362

5. Services adm   2   2 1 5

Corr.terr           0

TOTAL CI 26,5 396 68 286 91 867,5

Page 55: Observation et Conjoncture Économique

TABLEAU DES ENTREES INTERMEDIAIRES (TEI)

Le TEI constitue le cœur du tableau des entrées-sorties (TES)Le TEI est tout d’abord une pièce indispensable à la construction et à la validation des comptes nationaux: il assure la cohérence des trois approches permettant de reconstituer la richesse produite

l’approche demande (somme des emplois finaux hors importations),

l’approche production (solde entre la production et la CI d’une branche)

et l’approche revenu (calcul du PIB à partir des comptes des secteurs institutionnels ; mesure « directe » de leur valeur ajoutée)

Page 56: Observation et Conjoncture Économique

TABLEAU DES ENTREES INTERMEDIAIRES (TEI)

Le TEI, au croisement des comptes de produits et de branches, fournit :

en ligne, une ventilation de la CI totale d’un produit par les différentes branches utilisatrices.

en colonne, une décomposition de la CI totale d’une branche selon les différents produits.

Page 57: Observation et Conjoncture Économique

TABLEAU DES ENTREES INTERMEDIAIRES (TEI) Par ailleurs, le TEI est un outil de synthèse

précieux pour analyser le processus productif national et ses évolutions. Pour suivre ces évolutions, les TEI (ainsi que les TES) sont élaborés en valeur, volume et prix chaînés (c’est-à-dire aux prix de l’année précédente, chaînés, base 2000)

Page 58: Observation et Conjoncture Économique

Le TEI est élaboré au niveau Nomenclature Économique de Synthèse (NES) 118, dérivé de la nomenclature d’activités française (NAF) (version française de la NACE révision 1) et de la Classification des Produits Français (CPF)

Page 59: Observation et Conjoncture Économique

Pour aller plus loin L’INSEE utilise 3 systèmes de nomenclature pour

répertorier les activités économiques nationales(1)La nomenclature des secteurs institutionnels

Les multitudes d'agents économiques (ménages, entreprises, administrations, …)

(2)La nomenclature d’opérationscouvre toutes les transactions entre agents économiques (production, consommation, impôts, transferts, …) ainsi que les soldes traditionnels de la comptabilité nationale (valeur ajoutée, revenu disponible, épargne, …).

(3)La nomenclature de produit, ou Nomenclature d’activités françaises - NAF

Page 60: Observation et Conjoncture Économique

NAF – 17 postes A. Agriculture, chasse, sylviculture B. Pêche, aquaculture, services annexes C. Industries extractives D. Industrie manufacturière E. Production et distribution d'électricité, de gaz et d'eau F. Construction G. Commerce ; réparations automobile et d'articles

domestiques H. Hôtels et restaurants I. Transports et communications J. Activités financières K. Immobilier, location et services aux entreprises L. Administration publique M. Éducation N. Santé et action sociale O. Services collectifs, sociaux et personnels P. Activités des ménages Q. Activités extra-territoriales

Page 61: Observation et Conjoncture Économique
Page 62: Observation et Conjoncture Économique

Les Coefficients Techniques Dans le tableau des entrées intermédiaires TEI,

l’intersection de la ligne 2 et de la colonne 1 indique que la branche agriculture absorbe 16 de produits industriels comme CI (Consommation intermédiaire). Le quotient de cette CI par la production de la branche « agriculture » (47, Case P Agriculture Tableau 1) est appelé le coefficient d’entrée des produits industriels dans la branche « agriculture ».

Le coefficient technique d’entrée est donc 16/47 = 0,34 indique que l’agriculture a consommé en moyenne 34 centimes de produits industriels pour créer une valeur 1 euro de richesse en produit agricole.

Page 63: Observation et Conjoncture Économique

Les Coefficients Techniques Des coefficients analogues peuvent être

calculés pour chacune des cases du tableau des entrées intermédiaires. L’ensemble de ces coefficients constitue la matrice structurelle de l’économie ou matrice des coefficients techniques.

Page 64: Observation et Conjoncture Économique

Matrice des Coefficients Techniques

Branches 1 2 3 4 5

Produits          

1. Agriculture 0,17 0,039 0,01 0 0

2. Industrie 0,34 0,486 0,3 0,1 0,13

3. Construction 0,01 0,007 0,13 0,01 0,01

4. Services P.M 0,04 0,135 0,18 0,27 0,13

5. Services adm 0 0,003 0 0,01 0

Page 65: Observation et Conjoncture Économique

Les Coefficients Techniques L’évolution d’un coefficient technique ne

dépend pas seulement de celle des techniques utilisées par la branche et de la déformation des prix relatifs, mais aussi des rendements d’échelle et des changements dans la structure de la branche.

La matrice coefficients technico-économiques permet en premier lieu une description de l’interdépendance entre les branches.

Page 66: Observation et Conjoncture Économique

Équilibre du TES Théoriquement, le P total des branches X

doit être égal à P total des produits X puisqu'une branche est l'ensemble de toutes les unités qui produisent le même produit.

Page 67: Observation et Conjoncture Économique
Page 68: Observation et Conjoncture Économique

Équilibre du TES En réalité, cette égalité n'est pas toujours vraie

en raison des transferts de produits fatals et des ventes résiduelles

Un produit fatal: est celui dont la P est techniquement complètement lié à celle d'un autre produit

La production du coke donne en même temps des gaz de cokerie qui est un produit consommable. On ne peut pas donc isoler le coût de production du coke de celui de gaz de cokerieP de la branche coke

= P du produit coke + P du produit gaz de cokerie

Page 69: Observation et Conjoncture Économique

Équilibre du TES Les ventes résiduelles sont justiciables

d’un raisonnement voisin. Il s’agit de certains biens ou services produits et vendus par les administrations dans des conditions telles qu’on ne peut isoler leurs coûts de ceux d’autres produits.

Ex: les polycopiés vendus par une université aux étudiants font partie de la branche éducation mais sont un produit de l’édition.

Page 70: Observation et Conjoncture Économique

Branches 1 2 3 4 5 TOTAL

Produits            

1. Agriculture 8 23 1 1 1 34

2. Industrie 16 287 33 74 31 441

3. Construction 0,5 4 14 4 3 25,5

4. Services P.M 2 80 20 205 30 362

5. Services adm   2   2 1 5

Corr.terr           0

TOTAL CI 26,5 396 68 286 66 867,5

CI 26,5 396 68 286 66 867,5

VA prix de base 26 191 42 473 185 892

P des branches 52,5 587 110 759 251 1759,5

TPF + VR -6 5 1 12 -13 -1

P des produits 46,5 592 111 771 238 1758,5

Page 71: Observation et Conjoncture Économique

Récapitulation Approche par les produits représente

l’économie via l’équilibre ressource-emploi P + IM = CI + CF + FBCF + VS + EX

P – CI = CF + (FBCF + VS) + (EX – IM)

Valeurs ajoutées = Consommation + Formation du capital + solde extérieur.

Page 72: Observation et Conjoncture Économique

Passage de Produit à Revenu Le PIB est la somme de revenus versés par

toutes unités résidentes de la France. On peut s’intéresser plus aux revenus reçus

par ces unités. Pour passer des premiers aux seconds, il

suffit de retirer tous les revenus primaires versés à des non-résidents, et d’ajouter touts les revenus primaires reçus de ceux-ci.

On obtient alors le RNB, revenu national brut.

Page 73: Observation et Conjoncture Économique

En ajoutant au produit intérieur le montant des salaires et des revenus de la propriété reçus du Reste du monde, et en enlevant de ce total les montants correspondants versés au Reste du monde, ainsi que le solde des subventions et des impôts sur la production et les importations, reçus du - ou versés au - Reste du monde, on obtient le Revenu National Brut.

RNB = PIB + Revenus des facteurs reçus du RDM – Revenus des facteurs versés au RDM + Subvention reçues du RDM – Impôts sur la production

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Passage de Produit à Revenu La différence entre PIB et RNB de la France

est relativement faible. Pour un pays qui accueille de très

nombreuses entreprises étrangères sur son sol alors que lui-même exporte peu de capitaux, l’écart entre PIB et RNB (PNB) est important et il est évident qu’il faut utiliser le RNB pour avoir une image satisfaisante de sa richesse.