Objectif La science pour tous - Mairie de Vitry-sur-Seine · L’histoire de la Briqueterie Mensuel...

le mensuelVitryMensuel municipal d’informations locales de la ville de N° 96 – Avril 2013

Objectif La science pour tous

P. 26 Vick PoirierUne villageoisedans la ville

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P. 6 Vitryathlon Pourquoi pas vous ?

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DossierCulture scientifique et techniqueL’Exploradôme et Vitry-sur-science, deux atouts pour favoriserla réussite éducative.

ÉvénementVitryathlon

Itinéraire L’histoire de la Briqueterie

Mensuel municipald'informations locales,édité par la ville de Vitry-sur-Seine, 2, av. Youri-Gagarine94407 Vitry-sur-Seine Cedex01 46 82 80 00 Directeur de la publicationJean-Pierre Moineau

Rédactrice en chefSuzanne Thiry (S. T.)

01 46 82 80 19

Secrétaire de rédactionChristine Le Bras,01 46 82 84 80

RédactionMarjorie Andrès (M. A.)

01 46 82 83 96 ;Paule Herouard (P. H.) 01 46 82 84 66 ;Gwénaël le Morzellec(Gw. M.) 01 46 82 84 66 ;Joëlle Cuvilliez, Hugo Derriennic, Sylvaine Jeminet, Stéphane Laforge, Véronique Petit

PhotographeSylvain Lefeuvre,01 46 82 84 79

Conception graphiqueDirection de la communication

Maquette : Gaëlle Gonnet, François Roué, Valentin Soen

Impression : GrenierPublicité : HSP,01 55 69 31 00

Hôtel de ville01 46 82 80 [email protected]

Sommaire n° 96

Avril 2013

et aussi …14 > Mon œil28 > Bons plans29 > Chroniques31 > Zoom sur le service

Informatique34 > Tribunes41 > État civil42 > Petites annonces

Couverture : Hélène Guimberteau

#96

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PortraitVicky Poirier

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Conseil communautaireDébat d’orientations budgétaires

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4 – Vitry le mensuel N°96 – Avril 2013

ACTUALITÉS 4Thématique de la rubrique


Un projet qui remet en cause l’existence des communes !

Un nouveau projet de loi de décentralisation est exa-miné au parlement. Il est en l’état, notamment pour la région Île-de-France, inacceptable. Il prévoit la création d’une structure nouvelle et supplémen-

taire « Métropole de Paris » qui serait gouvernée par les pré-sidents d’intercommunalités (d’au moins 300 000 habitants) de la zone dense régionale et la ville de Paris. Elle serait dotée de larges compétences en matière de loge-ment, d’aménagement, de cadre de vie, remettant ainsi en cause le rôle de chaque niveau de collectivités territoriales, attribuant aux régions de nombreux pouvoirs, réduisant le nombre des conseillers généraux avec redécoupage des cantons.

Ce projet vide les communes et les départements de leur capacité d’initiative, engage, à terme, après avoir réduit leurs ressources et leurs compétences, leur disparition dans la petite couronne. Dans le même temps, l’État se désengage de ses missions dans les domaines du développement éco-nomique, des actions pour l’emploi, du logement... Tous les transferts sont sans contrepartie mais, pour exemple, les charges imposées aux communes progressent : relèvement du taux de la TVA, réforme des rythmes scolaires, hausse de cotisations...

Il s’agit de tout un ensemble cohérent visant à imposer aux collectivités de participer au remboursement de la dette de l’État dont elles ne sont pas responsables étant, elles, dans l’obligation de voter leur budget en équilibre tout en partici-pant à 70% de l’investissement public !Il faut refuser ce centralisme et la disparition des communes qui sont le creuset historique de la démocratie locale et qui assument toutes les solidarités.

ÉDITO

Alain AudoubertMaire de Vitry sur Seine

g Vernissage des expositions d'Isabel Duperray et de Nicolas Frémiot à la galerie municipale Jean-Collet , le 23 mars

g Commé-moration du Cessez-le-feu en Algérie le 19 mars 1962, le 19 mars.

g Inauguration de la Briqueterie, le 20 mars.

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Pourquoipas vous ?Vitryathlon, 19e ! Le triptyque sportif reprend son souffle à chaque printemps. Pour cette nouvelle édition, prévue les 9 et 10 avril, la règle est inamovible : nager, patiner, courir. Jeunes, adultes, scolaires, enfants des centres de loisirs, ils sont un millier à l’avoir testé l’an der-nier. Et cette année, pourquoi pas vous ?

ÉVÉNEMENT

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Vitry le mensuel - 7 N°96 - Avril 2013

Vitryathlon, de l'émotion et du plaisir ACTUALITÉS7

La recette a plu en 2012, les or-ganisateurs renouvellent donc l’expérience cette année. L’édi-tion 2013 du Vitryathlon se tient une nouvelle fois en semaine,

les mardi 9 et mercredi 10 avril, au com-plexe sportif du 8-Mai-1945. “On sou-haite pérenniser la manifestation en se-maine, assure Daniel Cathala, chargé de l’événementiel au service des Sports. On aimerait avoir davantage d’adultes et de grands ados. Si on compte encore un millier de participants, on sera content.” À l’aube de sa 19e édition, la manifesta-tion est bien identifiée et intégrée. Petit rappel pour les nouveaux ou ceux qui se-raient passés à côté. Le Vitryathlon est une valse sportive. Trois temps, donc : on nage, on patine et on court. Chacun fait en fonction de ses capacités et de sa catégorie d’âge. L’important est de par-ticiper et de s’amuser, comme on dit. “Chacun peut y prendre ce qu’il veut, cha-cun y vit un instant de plaisir, résume Da-niel Cathala. Il peut être une occupation pour les enfants, l’occasion de passer une soirée en famille. Avec le Vitryathlon on est dans le ludique complet même si certains

Quelle est la place du Vitryathlon dans le paysage sportif vitriot ?Le Vitryathlon occupe une place particulière dans le paysage sportif vitriot. Né il y a dix-neuf ans déjà, l’idée était de proposer un moment sportif populaire et intergénérationnel, s’adressant à tous, petits et grands, jeunes et moins jeunes, valides et personnes en situation de handicap. Le concept a tout de suite séduit et, depuis, la participation ne se dément pas. L’enchaînement de trois disciplines aussi différentes procure de l’émotion et du plaisir,

et fait l’attrait de cette manifestation. Le record d’affluence a été battu l’an dernier avec près de mille concurrents dont cent soixante-dix enfants des centres de loisirs. Notre objectif est que chacun puisse participer, quel que soit son niveau de pratique. Le Vitryathlon reste une occasion unique de faire se rencontrer des sportifs issus de disciplines différentes et de permettre aux Vitriots de découvrir les installations sportives de leur ville.

peuvent se piquer au jeu. Chacun peut aller chercher sa performance s’il le souhaite.”

Mathias : « J’ai motivé deux copains pour qu’ils y participent »Le Vitryathlon touche un large public : les scolaires, les enfants et les adoles-cents des centres de loisirs. Il fidélise aussi des participants plus âgés et sou-vent avides de performances. Mathias a quatorze ans, un profil de sportif accom-pli, une âme de compétiteur, et compte déjà une belle expérience de l’événe-ment. “J’ai commencé à y participer à l’âge de six ans. En plus de pratiquer la gymnas-tique, je nage, je cours et je patine régulière-ment ; je fais le Vitryathlon toute l’année ! J’y prends part chaque année, ce qui me per-met de voir mes progrès. Cette année, j’ai motivé deux copains pour qu’ils y parti-cipent. Ça me fera de la concurrence.” Pour Marvin, vingt ans, plutôt habitué aux joutes “rugbystiques” sur le pré, le Vitryathlon est un défi qu’il se plaît à re-lever chaque année. “Je m’inscris par cu-riosité et par envie de pratiquer des disci-plines dont je n’ai pas l’habitude. Je m’y prépare un peu à l’avance : je cours, je nage et je patine. Cette année, mon objectif est d’arriver deuxième de ma catégorie. L’an dernier, j’ai terminé troisième ; j’y vais pe-tit à petit.” Pour Laurent, papa de deux filles de treize et onze ans, la manifestation est l’occasion de partager un moment en famille. “Le Vitryathlon constitue la pos-sibilité d’une pratique sportive en commun, ce qui est une chose rare, remarque-t-il. Le Vitryathtlon a plus d’intérêt, car on le fait ensemble, on s’encourage pendant les épreuves. Il y a aussi un côté sympa : on croise des gens qu’on connaît, on passe un bon moment et on essaie d’avoir les meil-leures performances.” Premier, dernier, roi du chrono ou pas, de toute façon, chaque participant remporte un lot. N’hésitez plus, venez ! Inscription gratuite à la piscine municipale, avenue du 8-Mai-1945, 01 46 82 83 68 ■ S. L.

Je m’inscris par curiosité et par envie de pratiquer des disciplines dont je n’ai pas l’habitude.Je m’y prépare un peu à l’avance : je cours, je nage et je patine. »

Jean-Claude Kennedy | adjoint au maire chargé des Sports

Proposer un moment sportif populaire et intergénérationnel

Questions / réponses

vidéo de l’édition 2012 sur www.vitry94.fr/videos

ACTUALITÉS 8

N°96 – Avril 20138 – Vitry le mensuel

Citoyenneté

Bien qu’inscrites depuis de nombreuses années parmi les cérémonies qui ryth-ment la vie de notre ville, celles du 19 mars 1962 ont pris, ce mardi 19 mars

2013, une dimension singulière. La loi votée le 8 novembre dernier reconnaît enfin la date du cessez-le-feu en Algérie comme Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. Elle rappelle la volonté du peuple français, référendum du 8 avril 1962, pour le cessez-le-feu et la mise en œuvre des accords d’Évian. Pour marquer cette reconnaissance, des associations d’anciens combattants ont invité le maire à prendre la parole. L’occasion pour Alain Audoubert de rappeler l’engagement de nombreux élus pour que cette date anniversaire soit reconnue comme une journée nationale du souvenir. Il a également souligné l’engagement de la ville pour la culture de paix, pour que par-tout la négociation et le dialogue permettent aux peuples d’éviter les conflits et la guerre ■ S . T.

La ville a révisé son plan local d’urbanisme (Plu) pour prendre en compte ses évolu-tions en matière d’urbanisme et réaffirmer ses préoccupations en matière d’emploi (un

emploi pour un actif ), d’habitat (une ville pour tous, solidaire, maintenant une diversité sociale et un taux de 40 % de logements sociaux à l’échelle de la commune), de cadre de vie (faciliter les trans-ports et les déplacements, améliorer la qualité de l’environnement…). Depuis avril 2011 plusieurs moments de concertation ont eu lieu sur cette révision. Avant son adoption définitive, le Plu est soumis à enquête publique. Les Vitriots peuvent consulter dans son intégralité le projet de Plu ré-visé, demander des informations auprès de la di-rection du Développement urbain, présenter des observations et propositions, soit sur le registre d’enquête mis à disposition du public à l’hôtel de ville, soit par écrit à la mairie à l’attention du com-missaire enquêteur M. Pierre Claude, retraité. Dé-signé par le tribunal administratif de Melun, il tien-dra des permanences en mairie le 20 avril de 9 h à 12 h, les 7 et 22 mai de 14 h à 17 h, le 13 mai de 14 h à 19 h. Il rédigera un rapport rendant compte au maire du déroulé de l’enquête et faisant part de ses conclusions, dans un délai de trente jours. Ce rap-port sera consultable en mairie durant un an et sur le site internet de la ville ■ S. T.

UrbanismeEnquête publique

19 mars 1962Enfin une cérémonieofficielle

RENDEz-VOUS

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Commémorations JOURNÉE DE LA DÉPORTATIONMercredi 24 avril• 18H ➞ plaque rue Germain-PinsonHommage aux sept habitants du quartier morts dans la lutte contre les nazis.Dimanche 28 avril • 10H30 ➞ stèle de la Déportation• 11H ➞ carré militaire du cimetière nouveau• 11H30➞ monument aux morts 68e anniversaire de la libération des camps de concentration.

Exposition SIx PROJETS URbAINSDu 16 avril au 12 mai ➞ Pavillon de l’Arse-nal, 21, bd Morland, Paris 4e, pavillon-arsenal.comSix équipes d’archi-tectes-urbanistes ont participé au concours engagé pour l’amé-nagement des deux Zac des Ardoines par l’Épa-Orsa et la ville.L’exposition sera ponctuée de plusieurs événements.Maison des projets01 46 82 81 01

SdrifENQUêTE PUbLIQUEDu 28 mars au 30 avril Le schéma directeur de la région Île-de-France (Sdrif) est un document stratégique d’aménagement du territoire francilien à l’horizon 2030. Vous pouvez le consulter et donner votre avis sur :www.cg94.fr

Du lundi 15 avril au mercredi 22 mai

De 9H à 12H et de 14H à 17H • Direction du Développement urbain, hôtel de ville

documents officiels du Plu en cours sur www.vitry94.fr/plu

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Aménagement ACTUALITÉS

Àleur retour de vacances d’hiver, les deux cent cinquante éco-liers de Victor-Hugo élémen-taire se sont installés dans leur

tout nouveau bâtiment à côté de l’an-cienne école. Selon Daniel, qui a changé plusieurs fois d'école, “ça compte plus comment on travaille, que là où on travaille”. Cependant, ses camarades de CM2 C, bien que tristes de quitter les souvenirs, apprécient la modernité : “l’ascenseur pour ceux qui ont des béquilles, des détec-

teurs de fumée, la lumière qui s’allume seule, la taille de la classe et les couleurs plus gaies”.

“Ce sont des locaux modulaires qui offrent des conditions d’accueil optimales, dans la pers-pective d’une démolition-reconstruction”, explique Stéphane Biechy, directeur des services Socio-éducatifs municipaux.

“Une installation d’envergure réalisée dans un temps record”, ajoute-t-il. En 2012, des études sur le bâtiment qu’il est prévu de restructurer montrent qu’il a mal vieilli. La municipalité prend alors la décision de le démolir pour le reconstruire plus tard. Dans ce délai, un bâtiment modu-laire pérenne prend le relais par cette opération intégralement conduite en in-terne, par la direction Architecture de la ville. Le terrain a été préparé à l’été 2012, les trois niveaux de modulaires installés en trois semaines courant novembre sui-

vis par le travail de second œuvre. Fina-lement, le déménagement s’est déroulé pendant les vacances d’hiver, assuré par le service de l’Éducation et son ate-lier ainsi que par l’équipe de l’école, au prix d’un effort important. L’ensemble coûte 2,7 millions d’euros TTC. La su-perficie totale de mille huit cents mètres carrés reçoit onze classes, trois salles de centre de loisirs, une salle informatique, une bibliothèque centre de documen-tation, une salle des maîtres, un Rased, des bureaux, des sanitaires, des locaux d’entretien et une loge. Ces modulaires innovants, conçus selon la réglementa-tion thermique 2012, sont très bien iso-lés thermiquement et acoustiquement (orientation du bâti optimum pour re-cevoir les apports lumineux maximums, détection de chauffage et de ventilation, double flux) et disposent d’un éclairage graduable en fonction de la luminosité naturelle. Autre avantage, ils deviennent accessibles aux personnes à mobilité ré-duite grâce à une rampe et un ascenseur ■ Gw M.

ÉducationUne école modulaire et confortableLes écoliers de Victor-Hugo ont investi leurs nouveaux locaux modulaires de qualité. Une opé-ration rendue nécessaire à cause d’anciens bâtiments qui avaient mal vieilli, réalisée au prix d’un effort important.

T À leur retour des vacances d'hiver, les élèves de l'élémentaire Victor-Hugo ont découvert les nouveaux locaux de leur école en attente de reconstruction.Sy

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ACTUALITÉS 10Animation

Deux mille participants sont attendus pour cette 28e édition de l’Humarathon où viendront se mesurer aussi une ving-taine de champions africains et d’Eu-

rope de l’est. Cinq cents personnes seront à pied d’œuvre à Vitry et Ivry pour les quatre courses. Cette année, elles se terminent toutes à Ivry, à l’hô-tel de ville. Les plus prestigieuses y démarreront aussi : le 10 km (qualificatif pour les champion-nats de France) à 10 heures et le semi-marathon à 10 h 30. En revanche, Le trail urbain, à 10 heures, et le 5 km des Lapins, à 10 h 15, auront pour point de départ l’hôtel de ville de Vitry. La quatrième édition du trail (10,5 km) promet des surprises techniques, car son parcours sillonne les espaces verts de la ville, sans compter de nombreux pas-sages, escaliers, chemins et rues étroites. Le 5 km des Lapins emprunte plutôt des grands axes. Ou-vert à tous à partir des minimes, quinze ans, il ne nécessite pas de licence, ni de certificat médical. Les plus beaux déguisements seront récompen-sés. L’an passé, parmi les quatre-vingts partici-pants, un couple aux allures de lapins avait gagné un œuf en chocolat géant ! Nouveauté : pour plus de convivialité, les trois premiers des seize caté-gories de l’ensemble des courses seront récom-pensés dès l’arrivée. Dès 10 heures, samedi 20, le village de l’Humarathon sera ouvert à Ivry au parc départemental des Cormailles. Associations, animations gratuites, buvette, courses ludiques et balade sur le thème des jardins dans la ville, à 14 heures, sont au programme ■ Gw M.

CoursesHumarathon

Du 20 avril au 15 juin Renseignement : service Animation et vie

des parcs 01 43 91 60 72

Le printemps est enfin là. Il est temps de sor-tir les outillages de jardins, pots et graines et de réfléchir aux plantations ; de s’inscrire aussi au concours des Maisons et balcons

fleuris organisé par la ville. Avec des fleurs ou des arbustes de couleurs, formes et tailles différentes, terrasses, balcons et jardins donneront des cou-leurs à la ville et participeront au retour de la na-ture et de la biodiversité en ville. Le service muni-cipal des Espaces verts organise tout au long de l’année les Ateliers des mains vertes au parc du Coteau-Marcel-Rosette où il dispense de nom-breux conseils. Celui du 20 avril, jour de lance-ment du concours, sera consacré aux techniques de semis. Pour participer au concours, il suffit de remplir le bulletin d’inscription avant le 15 juin. Une urne est à votre disposition dans le hall de l’hôtel de ville. Tous les participants se verront re-mettre une récompense. À vos graines ■ S. T.

Concoursbalcons et jardins fleuris

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inscriptions au concours sur vitry94.fr/balcons


Dimanche 21 avril ● Inscription jusqu’à la veille sur place • Infos : 01 49 22 74 10

humarathon.fr • Circulation déviée sur les parcours (voir ratp.fr)

vidéo de l’édition 2012 sur vitry94.fr/videos

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Rythmes scolaires RÉUNIONS DE CONCERTATIONMardis, 18hLe 2 et 23 avril à l’Hôtel de villeLe 16 avril, salle Robespierre, 3 allée du Puits FaroucheLa municipalité vous invite à participer aux réunions de concerta-tion sur la réforme de l’école et des rythmes scolaires comme le conseil municipal s’y était engagé.

Exposition SALON DES ARTS ASSOCIÉS20 et 21 avril 14h à 18hMaison de la vie associativeEntrée libreLe Centre culturel de Vitry organise la 5e édition du Salon des arts associés. Expo-sition par les particu-liers et associations : artisanat, bijoux, vêtements, vitrail, mosaïque, art floral, marionnettes…Renseignement et inscription pour les exposants.01 79 61 60 83

ACTUALITÉS11 Vieillissement


Des ateliers animés par des professionnels qui favorisent l’autonomie des plus de soi-xante ans touchés par la mala-

die d’Alzheimer… C’est un vrai accueil de jour, séparé de la maison de retraite, que propose l’Ehpad des Lilas depuis le mois de janvier. Ce mercredi-là, cinq dames âgées, concentrées sur leurs ci-

seaux, découpent des images de mode. “Et qu’est-ce qu’on va faire de ce bazar-là ?” questionne, directe, Simone, soixante-seize ans, en montrant une série de photos de chaussures avant de fredon-ner, amusée, une vieille chanson popu-laire : “Ils sont lourds les godillots dans le sac”. “Et bien, on va les coller”, lui répond, Géraldine, une des aides-soignantes. Au bout de la table, Raymonde, également soixante-seize ans, apprécie plutôt les ateliers danse, mais avoue que l’essen-tiel est “de ne pas être toute seule chez soi, d’avoir de la compagnie”. Ici, on arrive le matin déposé par un bus spécial. Puis, un

petit déjeuner démarre la matinée qui se prolonge par des jeux de mémoire, une revue de presse. Après le déjeuner et une pause devant la télé, l’après-midi est consacrée aux ateliers manuels et close par un goûter. “L’objectif est d’allon-ger l’autonomie des seniors afin qu’ils conti-nuent de vivre chez eux”, explique Anne Gaignebet, directrice adjointe en charge de l’Ehpad depuis septembre. Pour ce faire, deux aides-soignantes ont été re-crutées. D’autre part, un professeur de gymnastique assure des vacations tout comme une psychologue en soutien aux seniors ou aux aidants, parents ou proches, et bientôt un psychomotricien.

“Nous avons aménagé « comme à la maison », un espace qui rassemble salon, salle de re-pos, salle à manger, cuisine où les personnes âgées pourront faire ensemble des gâteaux”, ajoute la directrice adjointe. Aux beaux jours, la terrasse et les arbres fruitiers proches des jardins familiaux seront pro-pices aux barbecues et aux confitures, as-sure-t-on ■ Gw M.

SeniorsAlzheimer : favoriserl'autonomie

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Ehpad des Lilas ● 70, rue des Carrières ● Accueil de jour ouvert aux Vitriots et Ivryens, du lundi au vendredi de 8H45 à 18H30 Renseignement 01 49 60 20 87 ➞ 22 € à 42 €/jour (possibilité Allocation personnalisée d’autonomie)

Depuis le début de l’année, l’Ehpad des Lilas a redynamisé un accueil de jour complet pour une ving-taine de seniors souffrant de la maladie d’Alzheimer.

T L'Ehpad des Lilas propose un accueil de jour pour les personnes âgées touchées par la maladie d'Alzheimer.


ACTUALITÉS 12Culture

RENDEz-VOUS

Jusqu’au samedi 20 avril Briqueterie 01 56 34 09 75, théâtre

Jean-Vilar 01 55 53 10 60, 3 Cinés Robespierre www.alabriqueterie.com

La 17e biennale de danse du Val-de-Marne s’est ouverte avec l’inauguration de la Bri-queterie, un nouvel équipement cultu-rel départemental dédié à la danse, sis sur

le territoire de Vitry. “Deux thèmes traversent cette 17e édition : Bestiaire et fantasmagories, un voyage aux confins de l’imaginaire et Geste et travail en hommage aux nombreux artisans et travailleurs de la briqueterie”, souligne Daniel Favier, le directeur du centre de développement chorégraphique (CDC). Joseph Nadj, chorégraphe hongrois, pré-sentera sa création Ozoon (une commande du CDC) au théâtre Jean-Vilar, (13 avril à 21 h, 14 avril à 16 h). En allant à la rencontre du photographe Charles Fréger, qui a parcouru dix-huit pays d’Eu-rope pour saisir les rites de passage et fêtes mas-quées de villages célébrant le printemps (expo-sition photo Wilder Mann au Mac/Val), Joseph Nadj nous interroge sur nos étonnantes mœurs sociales. Le week-end précédent le théâtre ac-cueille une autre création, Change or Die, de Ro-ser Montlló Guberna et Brigitte Seth, sur le thème du travail. En s’appuyant sur des textes de Ro-bert Walser (auteur suisse 1878-1956), elles ques-tionnent notre rapport au monde du travail, la place faite à l’individu. Enfin, le court-métrage l’Allégorie de la brique, de Pascale Houbin, sera pré-sentée aux 3 Cinés Robespierre (12 avril à 20 h). Cette chorégraphe-vidéaste a filmé comme une véritable danse les gestes nus, sans les outils, des ouvriers du chantier de la Briqueterie. ■ S. T.

Biennale de danseTravail etfantasmagories

Semaine de la danse RENDRE VISIbLE L’INVISIbLEJusqu’au mardi 9 avril➞ Académie de danse de VitrySpectacles, ateliers parents-enfants, bals, jam, événement, films dédiés à la danse.01 55 54 14 90

Semaine de la voixL’ITALIE à L’HONNEURMercredi 10 avril • 19H30, jeudis 18 et 25 avril • 19H ➞ Conservatoire de musique de VitryLe 10, Échos d’Italie : de la chanson sici-lienne à Nino Rota.Le 18, Autour de Verdi et Rossini et… : airs d’opéra.Le 25, Haendel et Vivaldi : de larges extraits d’opéra.01 55 54 14 90

Mardi 23 avril ● À partir de 19H Gare au théâtre, 13, rue Pierre-Sémard 01 55 53 22 22 ● www.gareautheatre.com

Le Festival de l’Oh ! du conseil général, dont le thème est le fleuve Danube, les 25 et 26 mai, sera précédé par un Mardi de l’eau, à Vitry, le 23 avril. Les Roms danubiens dans

l’histoire récente constitueront le thème de la conférence-débat animée par l’historienne Claire Auzias. “J’évoquerai les citoyens Roms dans leurs pays traversé par le Danube, l’Autriche, la Bulgarie, la Rou-manie, la Serbie”, explique l’ancienne enseignante, chercheuse au laboratoire Socius de Lisbonne et auteure de Roms, Tsiganes, voyageurs : l’éternité et après ? “En vingt ans, ils ont dû faire face à la crise éco-nomique et la chute des régimes communistes, se sont confrontés à l’idée du chômage. Certains sont devenus entrepreneurs. Je montre comment leur créativité so-ciale, civique et leur intelligence contribuent à répondre à la problématique de la réunification européenne.” À travers les Mardis de l'eau, le conseil général main-tient une mobilisation constante en faveur de l'eau afin d'assurer sa préservation ■ Gw M.

Conférence-débatRoms du Danube

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plus d'info sur les Mardis de l'eau et le Festival de l'Oh ! sur festival-oh.cg94.fr

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ACTUALITÉS13 Jeunesse

Si vous souhaitez faire partir vos enfants en centre de vacances avec la ville, les préinscriptions se font jusqu’au 5 avril. En partenariat avec l’association VVL,

la ville propose cette année des séjours de sept, dix, quatorze et vingt et un jours, ainsi que de nouvelles destinations. Au total, deux séjours pour les enfants d’âge maternel, sept pour les six-onze ans, huit pour les préados, six pour les ados. Les tarifs prennent en compte les revenus des parents (application du quotient familial) et le nombre d’enfants de la famille inscrits. Une plaquette décrivant l’ensemble de ces séjours est disponible au service Vacances, en mairie, ou consultable sur le site de la ville. Attention les inscriptions se font en deux temps : après les préinscriptions n’oubliez pas, lorsque vous recevrez le courrier vous proposant le séjour, de confirmer celui-ci ■ S. T.

Plusieurs classes des collèges Chérioux et Rabelais ont participé au concours inter-national Mix’Art à l’école. Matin de fé-vrier, comme quatre autres classes de

l’établissement, la 3e 2 du collège Rabelais est en-gagée dans cette opération socioculturelle qui s’appuie sur les arts urbains et la bande dessinée pour faire témoigner les jeunes sur les notions de diversité culturelle et de citoyenneté. Pour l’édi-tion 2013 de ce concours artistique, organisé en France et en Allemagne, les élèves devaient créer une œuvre à partir d’une thématique au choix : l’amitié franco-allemande, l’égalité, la lutte contre les discriminations, l’engagement dans la vie de la cité, l’insertion dans le monde du travail, etc. Dans la salle de cours, les collégiens se concentrent par groupe sur leur projet. Ils bénéficient ce matin des conseils du graffeur Skerzo, l’un des artistes partenaires de l’opération. Plusieurs supports et techniques sont explorés : peinture, gravure, des-sin, photo, argile… “J’ai cherché à donner un cadre aux élèves et à les aiguiller pour leur éviter d’être trop conventionnels dans leur travail”, indique Lise Gros-perrin, professeur d’arts plastiques. Quelques jours plus tard, les vacances ont commencé, mais nos jeunes artistes font des heures supplémen-taires pour boucler leur projet. Une dernière re-touche de colle, et c’est fini pour Achraf, Christ et Abdelhamid. Leur fresque illustrant un superhé-ros qui “change les terroristes en des gens normaux, pacifiques, qui aiment la paix” est terminée. Il faut maintenant patienter quelques semaines pour connaître les lauréats du concours au niveau aca-démique ■ S. L.

Concours artistiqueŒuvresoriginales

VacancesInscriptions ouvertes

RENDEz-VOUS

Grand Paris Express

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plus d’info sur www.mixart.me/mixart

formulaires à télécharger sur vitry94.fr/vacances

SubventionCAP VACANCESDépôt des dossiers du 2 au 26 avril ➞ Service municipal de la Jeunesse 2, place Saint-JustVous avez entre 18 et 25 ans, habitez Vitry, et souhaitez réaliser un projet de vacances, découvrez le dispositif Cap vacances. 01 55 53 21 40

SolidaritéMALI SUR SCèNESamedi 20 avril à partir de 15h➞ Gare au théâtre 13, rue Pierre-SémardConcert de solidarité avec Pedro Kouyaté & band, Yannick Delaunay et Jean Dubois. Par l’associa-tion Coopération Vitry-Mali avec le soutien de la ville.Participation : 10 €.

Jusqu’au vendredi 5 avril Service municipales des Vacances

01 46 82 81 49, Service municipal de la Jeunesse 01 55 53 21 40

Le 6 mars le gouvernement confirmait sa réalisation


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6 1Hommage des chorégraphes à la Briqueterie au cours de l’inauguration du nouveau centre de développement chorégraphique, Jigsaw aka Twin, Crow Boy Tiger, Big Trap, Kellias Aka Bijuu, Émilie Ouedraogo, Spencer et Nach pour Heddy Maalem, le 20 mars.

2Vernissage de l’exposition Émoi & Moi au Mac/Val, le 22 février.

3Concert des Ramoneurs de menhirs au Sub, le 22 mars.

4Cérémonie commémorative du 19 mars 1962, date du cessez-le-feu en Algérie, le 19 mars.

5Spectacle au foyer des personnes âgées Lucien-Français, le 7 mars.

6Les Témoins, spectacle de Julien Bouffier au théâtre Jean-Vilar, le 24 mars.

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16CONSEIL COMMUNAUTAIRE

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“afin que l’ensemble de la diversité politique de la communauté d’agglomération soit pré-sent et la réflexion élargie”. Chantal Du-chêne (4e vice-présidente, groupe Europe écologie-les Verts) a insisté sur les modali-tés de lancement de la communauté d’ag-glomération “dotée d’un budget léger à son démarrage, elle doit s’appuyer sur le travail des élus, des services des villes et des commis-sions où tous les conseillers communautaires pourront s’impliquer” ■ Gw M.L

e deuxième conseil de la com-munauté d’agglomération Seine-Amont a été essentiellement oc-cupé par le débat d’orientations

budgétaires, le 18 février, à l’hôtel de ville d’Ivry. Après la délibération de la délé-gation de pouvoir au président Daniel Davisse (maire de Choisy, groupe Com-muniste partenaire et citoyen, CPC), Jean-Claude Kennedy (5e vice-président chargé des Finances, groupe CPC) a qua-lifié le contexte de difficile dû à “une crois-sance de 0,8 % annoncée par le gouvernement et une reprise économique incertaine à cause de la politique d’austérité”.La totalité des recettes du budget est estimée à 92 747 752 euros. Elles com-prennent les impôts, les dotations et compensations liées à l’activité écono-mique. Aucunes dépenses n’étant pré-vues, puisque les compétences ne sont pas encore transférées, un montant de ces recettes liées à l’activité écono-mique est reversé à chaque commune sous forme d’attributions de compen-sation provisoires, soit 9 161 403 euros pour Choisy-le-Roi, 43 581 994 euros pour Ivry-sur-Seine et 39 404 155 euros pour Vitry-sur-Seine. L’unique recette supplémentaire, la dotation d’inter-communalité versée par l’État, d’envi-ron 5,4 millions d’euros, financera les frais de fonctionnement, les indemnités des élus et les frais d’études ainsi que le Fonds de péréquation des ressources in-tercommunales et communales estimé à 1 180 000 euros. Un solde positif se déga-

IntercommunalitéPremier débat d’orientations budgétairesLe conseil communautaire ras-semblé le 18 février à Ivry a débat-tu des orientations budgétaires. Dans le cadre d’une montée en charge progressive de l’intercom-munalité et d’une administration réduite, trois postes sont créés ainsi que quatre commissions.

gera, reversé aux communes, au prorata de leur population, sous forme de dota-tion de solidarité communautaire.

Pas de taxes supplémentairesLors du débat, Alain Audoubert (1er vice-président, groupe CPC, maire de Vitry) a rappelé “qu’au cours des deux premières années, je ne souhaite pas qu’il y ait de taxes supplémentaires”. Tonino Panetta (Choisy-le-Roi, groupe Union de la droite et du centre) a reproché que “les mots écono-mie et mutualisation des dépenses n’aient pas été prononcés”. Jean-Marc Bourjac (3e vice-président, groupe Socialiste) a émis la volonté “d’être au grand rendez-vous de Seine-Amont, en priorité sur le déve-loppement économique pour lequel des études fondamentales sont à prévoir, tel le Scot”. Pierre Gosnat (2e vice-président, groupe CPC, maire d’Ivry) a, pour sa part, sou-haité agrandir l’accès à commission de contrôle des transferts de compétences

On aussi été voté

iAutorisation des dépenses préalables de 14 788 000 € ;

iindemnités aux élus : 2 750 € pour le président (indemnité plancher), 2 200 € pour les vice-prési-dents et 140 € pour les élus communautaires ;

iCréation de trois postes et quatre commissions ouvertes à tous les conseil-lers sur l’aménagement, les finances et le personnel, l’action sociale, le dévelop-pement économique.

Prochain conseil, le 4 avril, 19 h, à Choisy : vote du budget.


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consEiL MuniciPAL

Alain AudoubertMaireSur rendez-vouscompétence générale,développement urbain, prospective, intercommunalité.

Jean-Claude Kennedy1er adjointfinances et budget ; politique des ressourceshumaines et personnel communal ; affaires civiles, réglementaires et juridiques ; sports ; anciens combattants.

Dominique Étave2e adjointeéducation, affaires familiales ; enfance, activités post et périscolaires, ludothèques, restauration ; personnes handicapées.

Jean-Marc bourjac3e adjointsanté, prévention, centremunicipal de santé ; centremédico-psycho-pédago-gique ; hygiène publique.

Cécile Veyrunes-Legrain4e adjointeenvironnement, propreté de la ville, gestion des déchets et tri sélectif ; travaux de voirie, eau et assainissement ; moyens logistiques, parc automobile ; patrimoine communal, architecture et travaux dans les bâtiments publics ; relations publiques, fêtes et cérémonies.

Michel Leprêtre5e adjointaménagement, urbanismeréglementaire et opérationnel ; développement économique et emploi ; habitat et logement ; commission départementale de l’équipement commercial.

Michelle Viguié6e adjointepetite enfance, crèches, pro-tection maternelle et infantile (PMI), relais d’assistantes

maternelles ; commissions de sécurité.

bertrand Potier7e adjointenseignements secondaires, professionnels et supérieurs ; recherche scientifique et technique (Matériaupôle, Explor@dôme…), et leurs liens avec les besoins d’em-plois et le développement économique.

Fabienne Le Corre8e adjointeaffaires sociales, commission de défense des familles, relations avec le CCAS ; soli-darité, personnes retraitées et personnes âgées ; office municipal de l’immigration (OMI) ; vacances pour tous les âges.

Isabelle Agier9e adjointequalité de l’espace public(esthétique urbaine et pay-sagère) ; parcs urbains et espaces verts ; préservation de la biodiversité.

Sophie Germa10e adjointeculture, bibliothèque, ciné-mas, galerie, théâtre munici-pal, Écoles municipales artis-tiques ; relations avecle Centre culturel de Vitry ; jeunesse.

Jean-Pierre Moineau11e adjointinformation, communication, nouvelles technologies ; vie de quartier, gestion urbaine de proximité ; vie associative, Maison de la vie associative ; sécurité publique, contrat local de sécurité et de pré-vention de la délinquance ; relations avec les conseillers municipaux.

Rémi Chicot12e adjointcirculation, stationnement ; pistes cyclables et circulations douces ; sécurité routière ;

police municipale.

Sonia Guénine13e adjointerelations, solidarité et coo-pérations internationales, jumelage ; culture de paix.

Maurice Tzinmann14e adjointélaboration et suivi des dispositifs “politique de la ville” (État, région, départe-ment) ; développement du commerce de proximité et de l’artisanat ; marchés aux comestibles.

Jean Couthuresconseiller municipal délégué économie sociale et solidaire ; commerce équitable.

bernadette Ebode Ondoboconseillère municipal déléguée protection maternelle et infantile.

Philippe beyssiconseiller municipal délégué organismes paritaires du personnel ; devoir de mémoire et liaison avec les associations d’anciens combattants.

Sylvie Vassaloconseillère municipal déléguée la promotion de l’écrit, du livre et de lalecture ; la démocratisation de l’accès à Internet et aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Saïd Omouriconseiller municipal délégué les centres de loisirs (mater-nels, primaires, préadolescents).

Luc Ladireconseiller municipal délégué l’action municipale en faveur des étudiants, l’accompagne-ment de leurs études, l’accès à l’information, aux droits, aux bourses… ; leur intégra-tion dans la ville, l’accès au logement, aux loisirs et aux activités culturelles et spor-

tives locales, leur participation à la vie associative ; la mise en place d’initiatives de concer-tation à leur intention.

Djamel Hamaniconseiller municipal délégué la mission locale Ivry-Vitry et le Plie.

consEiLLERs GÉnÉRAuX

Pierre bell-Llochsur rendez-vous au 01 46 82 84 56• salle Jean-Bécot rue dela Fraternité : 1er samedi du mois de 10 h à 12 h• salle Auber 18, rue Auber :2e jeudi du mois de 18 h à 20 h• salle du Château, rue Montebello : 3e jeudi du mois de 17 h à 20 h• centre de quartier du Port-à l’Anglais : 4e mercredi du mois de 18 h à 20 h

Évelyne Rabardelsur rendez-vous au 01 46 82 84 56• salle de Chanzy 1er mardi du mois de 16 h à 18 h ;• salle Raymond-Jeannot : 2e mardi du mois de 17 h à 19 h ;• école Anatole-France : 3e mardi du mois de 17 h à 19 h ;• salle du Château : 4e mardi du mois de 17 h à 19 h.

Jacques Perreux• mairie : 1er jeudi du moisà partir de 17 h ;• centre de quartier Colonel-Fabien : 2e jeudi du mois à partir de 18 h ;• galerie commerciale Simply Market : 3e jeudi du mois à partir de 18 h ;• réfectoire école Paul-Langevin : 4e jeudi du mois à partir de 18 h.

consEiLLER RÉGionAL

Jacques Perreux

DÉPuTÉs

René Rouquet (9e circons-cription) 01 58 73 29 00Jean-Luc Laurent (10e cir-conscription) 01 45 15 55 55

VOS ÉLUS


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Quelles sont les missions de l’Exploradôme ?

son implantation à Vitry est-elle une réussite ?

La sciencepour tousA

vec l’initiative municipale Vitry-sur-science et l’arrivée de l’Exploradôme en 2009, la ville présente la particularité de disposer d’une offre de culture scientifique et tech-nique sur son territoire. Un atout pour favoriser la réus-

site éducative, les vocations scientifiques, aider à la compréhension des enjeux de notre époque, à l’émergence de citoyens critiques et sensibles au monde qui les entoure.

Objectif

Dossier réalisé par Marjorie Andrès

Quelles perspectives offre le partenariat construit avec la ville ?

Que réserve Vitry-sur-science cette année aux enfants vitriots ?

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Thématique de la rubrique

À l’école Anatole-France, un drôle de sac s’est invité cette année dans la classe de CE2 de Mélissa Catheaux. “Il a des ailes, il est arrivé en volant.” “Il

vient d’Afrique, on le voit à son tissu.” “C’est une boîte aux lettres qui transporte le courrier échangé avec DD”, explique l’institutrice*. À chacune de ses escales, DD le voyageur enverra des lettres aux élèves pour solli-citer leur aide sur des problématiques de développement durable : à Fonduville, les déchets débordent, quelles solutions imaginer pour mieux les gérer ? À Gri-maceville, que faire pour augmenter le bien-être des habitants ?Au lycée Adolphe-Chérioux, Régis Le-sage, chef d’équipe à la centrale EDF de Vitry, est venu présenter son métier et son entreprise aux élèves en seconde année de BTS électrotechnique dans le cadre du dispositif Caravane. “Je perçois mieux l’environnement des agents EDF, ce qu’ils font, les métiers qu’ils exercent, déclare Daniel. Ça me fait réfléchir à ce que je pourrais faire après le BTS.”À la bibliothèque municipale Nelson-

Mandela, Anne-Marie Girard a suivi un cycle de conférences débats sur le thème : l’Argent et le développement durable dans le cadre de l’opération francilienne Question de sciences, enjeux citoyens (Qsec) (voir page 24). “Il me semble naturel de s’intéresser au développement durable et à ses ressorts économiques, à l’avenir de la pla-nète, confie-t-elle. On ne peut pas tout lire, c’est bien de pouvoir échanger avec des spé-cialistes qui synthétisent les informations et transmettent une bibliographie.”

Un musée intéractifQu’ont en commun le sac à DD, le dispo-sitif Caravane et l’opération Qsec ? Tous trois sont proposés ou mis en œuvre par l’Exploradôme. Le musée interactif des sciences, du multimédia et du dévelop-pement durable, géré par l’association Sa-voir apprendre, a pour mission de contri-buer au développement de l’éducation, de la formation et de la culture dans les domaines scientifiques et techniques. Son implantation à Vitry, en octobre 2009, est venue conforter les objectifs de la ville engagée, avec l’initiative municipale

uSusciter l'envie d'apprendre par une approche ludique et intéractive.

Du soleil sur Chérioux… pour un futur rayonnant »Samedi 18 mai, Vitry-sur-science accueillera les enfants avec leur famille au parc du Coteau-Marcel-Rosette. Sur le Plateau, le lycée Chérioux attendra aussi son public. Les classes de seconde, première et terminale bac pro électrotechnique ainsi que la prépa pro participent cette année aux Journées européennes du solaire et préparent l’événement depuis des mois. Le mardi 14 mai, à 17 heures, elles invitent le public vitriot à une confé-rence sur l’avenir du photo-voltaïque, et le samedi 18 mai, de 11 heures à 16 heures, à une journée portes ouvertes avec jeux, animations, ateliers scientifiques, expositions et démonstrations réalisées par les élèves.

Synergies


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Trois ans et demi après l’instal-lation de l’Exploradôme à Vitry, quel bilan tirez-vous ?La fréquentation de l’Explora-dôme est un grand succès. Son implantation est pleinement réalisée, son rayonnement dans le département et en Île-de-France se consolide. Cette présence est un atout pour favoriser l’accès à la culture scientifique dans notre ville et bien au-delà. Le partenariat

développé avec le musée se traduit, notamment, par la possibilité offerte aux enfants et aux jeunes Vitriots d’accéder aux sciences au travers de l’expérimentation et de la démarche scientifique. C’est un plus en faveur de la réussite scolaire et de l’émergence de citoyens éclairés qui pourront user de leur esprit critique sur les sujets qui préoccupent notre société. L’Exploradôme est un véritable pôle de ressources à disposition des citoyens afin d’éclairer leurs choix et leurs décisions.

à quel public cet équipement s’adresse-t-il ?L’Exploradôme est un lieu bien repéré pour l’accueil des enfants, mais il s’adresse d’abord à toute la famille. Des activités passionnantes sont proposées aux adolescents, les adultes viennent comprendre les enjeux sociétaux, débattre de thèmes divers, s’initier ou se former à l’utilisation de l’informatique. L’Explora-dôme est aussi un centre de ressources et de forma-tion pour les enseignants, d’innovations pédagogiques et de médiation.

Quelles perspectives s’offrent à l’Exploradôme ? Son rayonnement se construit avec les acteurs locaux de l’éducation, des sciences et des techniques. Les relations avec les collèges et les lycées se développent, au-delà avec l’université Paris-est Créteil dans le cadre de dé-marches encouragées par l’Europe. L’Exploradôme est un pôle majeur de l’attractivité de notre ville et, au-delà, de la communauté d’agglomération qui lie les communes de Choisy, Ivry et Vitry. Déjà, le département et la région s’y intéressent de manière croissante. Il importera que l’État s’investisse plus largement et de manière pérenne dans cet équipement exceptionnel.

– Objectif, la science pour tous –

Vitry-sur-science (voir page 22), dans la promotion de la culture scientifique et technique. “Cet

engagement a pour objectif de favoriser la réussite scolaire et l’émergence de citoyens sen-sibles et critiques du monde qui les entoure, souligne Stéphane Biechy, directeur des services Socio-éducatifs de la ville. Avec plus de soixante mille bénéficiaires par an, l’installation de l’Exploradôme à Vitry est un vrai succès au niveau local, mais aussi dépar-temental et régional.”

Des expériences surprenantesLe partenariat construit entre la ville et l’Exploradôme permet de faciliter l’ac-cueil des enfants des écoles élémentaires et des centres de loisirs de la commune et prévoit l’accès à tarif préférentiel pour tous les Vitriots. L’occasion pour chacun de vivre des expériences surprenantes. “À l’Exploradôme, il est interdit de ne pas toucher, rappelle Vida Konikovic, sa di-rectrice. Notre espace permanent propose une soixantaine d’expériences pédagogiques qui invite à manipuler, observer, s’interro-ger et comprendre les phénomènes scienti-fiques. Il y a toujours des médiateurs dans la salle pour répondre aux questions, trans-mettre leur passion des sciences.” Se rendre à l’Exploradôme, c’est aussi, le long du “parcours vert”, appréhender les

Pour des citoyens éclairés

Le sac à DD, un outil pour la mise en place d'une démarche de développement durable dans la vie quotidienne des classes de l'école élémentaire. ▼

bertrand Potier adjoint au maire chargé de la Recherche scienti-fique et technique

Questions / réponses


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enjeux du développement du-rable. C’est encore, à travers les expositions temporaires, appro-

fondir des thématiques : après Anim’Ac-tion ! qui invite actuellement à découvrir les techniques de cinéma et à créer son propre film d’animation en stop-motion, Bougez vert (titre provisoire) présentera les enjeux des transports en ville à partir du 25 septembre. C’est en outre mani-puler, créer des objets ou s’initier aux outils numériques avec les ateliers scien-tifiques et multimédias qui s’adressent au public scolaire comme aux particuliers. “Les animateurs s’adaptent en temps réel à l’expérience, au parcours, aux difficultés de chacun, précise Fabien Boyer, responsable des animations. Nous avons, par exemple, construit un film d’animation sur plusieurs séances avec les enfants de l’Institut thérapeu-tique, éducatif et pédagogique du Coteau.”

À l’Exploradôme, on apprend beaucoup de choses, on peut faire des expériences qui sont faciles à refaire. »

En 2013, proclamée Année internatio-nale de la coopération dans le domaine de l’eau, les centres de loisirs primaires de la ville travaillent sur le thème… de l’eau. “Si on en met dans un grand tube percé de trois trous à des hauteurs différentes, l’eau ne sort pas à la même vitesse de chacun des trous ! C’est à cause de la différence de pres-sion, racontent les enfants du centre de loisirs de quartier Germain-Defresne. À l’Exploradôme, on apprend beaucoup de choses, on peut faire des expériences qui sont faciles à refaire.” “L’Exploradôme est un for-midable outil à notre disposition, poursuit Laetitia, la directrice du centre. Au début, on venait « consommer ». Puis on s’est rendu compte de ce qu’il pouvait nous appor-

Vitry-sur-sciencebeau et aérien Du 13 au 18 mai, Vitry-sur-science invitera, pour sa 8e édition, les petits Vitriots et leur famille à relever des défis sur le thème de l’équilibre.

Cette année, à Vitry-sur-science, les petits Vitriots seront invités à réfléchir autour de la notion d'équilibre. Cette initiative

municipale accueille chaque année plus de mille enfants des écoles, des centres de loisirs et des centres sociaux de la ville, ainsi que de l’Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique du Coteau. Et se dote, cette année, de deux nouveaux coordinateurs scientifiques, médiateurs sur l’initiative depuis 2007.

Des défits à relever« Vitry-sur-science, souligne Alexandra Baeza, l’une des deux, c’est une manière ludique d’aborder les sciences, une approche différente de celle offerte par les livres ou l’école, l’occasion de réunir différents publics qui ne se rencontrent pas souvent. » « C’est même un enjeu d’égalité des chances, poursuit Florian Gouthière, l’autre coordinateur. Tous les enfants ont l’opportunité de manipuler des objets utilisés sous un angle ludique ; ils oublient qu’ils font des sciences et

laissent leur potentiel s’exprimer. » Du 13 au 18 mai, au parc du Coteau-Mar-cel-Rosette, l’occasion de se confronter à la notion d’équilibre leur sera proposée à travers deux ateliers interactifs. « Ce thème permet de faire le lien avec le quotidien, le corps et même l’art », ex-plique Florian Gouthière. « Nous souhai-tions quelque chose de beau et aérien, complète Alexandra Baeza. Et placer l’enfant dans une démarche scientifique un peu différente : ils auront des défis à relever pour lesquels une infinité de so-lutions existe. Chaque groupe sera invité à trouver sa propre solution, en mettant à profit ses erreurs afin qu’elles ne soient plus source d’échec, mais d’améliora-tion. Puis à mutualiser les idées, à déve-lopper l’entraide pour améliorer encore le résultat. » Autre ambition : ouvrir sur d’autres univers. Outre la présence de l’Exploradôme, un parcours au Mac/Val sur le thème de l’équilibre sera proposé, l’artiste Gilles Charrot réalisera des to-tems impressionnants en superposant des pierres sur leurs angles les plus pointus et l’atelier cirque de l’Entente sportive de Vitry réalisera des performances liées à l’équilibre. » ■



vidéo édition 2011 sur vitry94.fr/vidéos

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ter. Il y a un véritable échange avec l’équipe : on vient avec nos idées, ils nous proposent des ateliers adaptés.

C’est un musée dédié aux sciences, mais ils peuvent aussi, grâce au multimédia, nous accompagner dans nos projets artistiques.”

Susciter la curiositéLe soir, après l’école ou le collège, les clubs gratuits proposent de réunir des jeunes Vi-triots autour d’un projet commun : créer un robot ou un film d’animation. “Mon fils s’est inscrit au club BD-sciences, atteste Karin Degouve, vitriote. Cette nouvelle acti-vité suivie sur l’année se pratique comme une activité sportive ou artistique, elle complète l’offre proposée par la ville.”Contribuer au développement de l’éduca-tion scientifique passe aussi par l’accom-pagnement des enseignants dans leur

pratique pédagogique. L’Exploradôme leur propose des animations et déve-loppe des outils éducatifs innovants. “Le développement durable est un thème du pro-gramme difficile à mettre en œuvre, car très large, témoigne Mélissa Catheaux, ensei-gnante qui a collaboré à l’élaboration du sac à DD. Créé l’année dernière pour les écoles élémentaires, ce sac est un moyen ludique et plus vivant d’entrer dans le sujet, de l’intégrer aux différents aspects de la vie de la classe, de susciter l’intérêt et l’imaginaire des élèves.” Et c’est bien là que réside la singularité de l’Exploradôme : susciter la curiosité et l’envie d’apprendre par une approche des sciences ludique et interactive. “Favoriser les vocations scientifiques et techniques, aider à mieux comprendre l’actualité et les enjeux de notre époque, complète Vida Konikovic. Le contenu de notre structure est pensé

uParcours croisés entre le Mac/Val et l'Exporadôme.

53 000 visiteurs ont été accueillis à l’Exploradôme en 2012

19 000 ont participé aux ateliers et stages

40 %des visiteurs sont des Vitriots

10 000 personnes ont bénéficié d’activités hors-les-murs sur tout le territoire francilien

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interactive, les films et documentaires, les conférences débats. Les lieux plébiscités pour accueillir des actions sont le lycée, le laboratoire, le musée et le collège. Les sciences sont estimées positives d’abord pour la réussite éducative, l’insertion pro-fessionnelle et sociale des jeunes, le dé-veloppement de l’esprit critique. “C’est en prenant en compte ces résultats que nous avons construit les axes de développement de nos actions vers le plus grand nombre, précise Stéphane Biechy. Accroître les perspectives d’insertion sociale et professionnelle des jeunes et des personnes en situation de handicap ; dé-velopper les potentiels de réussite scolaire des enfants dès le plus jeune âge grâce à l’éduca-tion scientifique ; utiliser la culture scientifique et technique comme vecteur de cohésion sociale pour nourrir le dialogue intergénérationnel, l’engagement démocratique et le soutien à la parentalité.” Un beau programme ! ■

* Propos recueillis par Anne Lautrou, animatrice scientifique à l’Exploradôme

pour tous les âges, tous les publics.” C’est pourquoi l’Exploradôme s’engage dans la lutte contre les

fractures numériques et sociales. Il pro-pose, au sein de son espace multimédia, des formations et des ateliers. Dans le cadre d’Ordival, l’opération menée par le conseil général pour doter tous les élèves de 6e d’un ordinateur portable, l’Explora-dôme forme les parents qui le souhaitent aux usages informatiques. “Par ailleurs, nous allons former des jeunes des quartiers sensibles pour qu’ils soient en mesure d’initier des personnes en situation de fracture numé-rique aux outils et usages multimédias, ajoute Claire Le Moine, directrice adjointe de l’Exploradôme. Ce projet permettrait d’offrir aux jeunes une première expérience profession-nelle à faire valoir sur leur CV.” Autre objec-tif de l’Exploradôme : démocratiser l’ac-cès à la culture scientifique et technique. Ainsi, des activités hors-les-murs ont été développées pour toucher des publics éloignés. Le dispositif Caravane permet de déplacer des manipulations de l’exposi-tion permanente dans les collèges, lycées, hôpitaux et maisons de retraite, et de pro-poser des animations, des rencontres avec des chercheurs et scientifiques. Parcours croisés avec le Mac/Val, résidence d’ar-tiste, projet en partenariat avec la galerie municipale Jean-Collet… l’Exploradôme développe également des activités qui permettent d’attirer vers les sciences et

à consulter

exploradome.frPour préparer sa visite, retrouver

le calendrier des ateliers et les activités de l’espace multimédia ou se tenir informé de l’actualité du musée.

www.exploradome.frRubrique « Professionnels » : retrouvez les résultats de l’enquête Places.

www.sac-a-dd.frPour télécharger le dossier de présentation et le mode d’emploi, retrouver les partenaires du projet.

www.qsec.frPour tout savoir sur cette opération qui permet de mettre en œuvre le dialogue entre les sciences et la société.

www.openplaces.euLe site du projet européen Places qui regroupe 69 « couples » centres de sciences-autorités locales répartis dans 27 pays d’Europe pour promouvoir le concept de « ville européenne de culture scientifique ».

techniques un public sensible aux arts. Enfin, il s’inscrit dans une dynamique de réseaux locaux, nationaux et européens pour développer des synergies avec les acteurs territoriaux. “En intégrant le projet européen Places, nous nous sommes engagés, avec la ville, à construire un plan d’action local répondant aux enjeux du territoire, rappelle Claire Le Moine. Nous avons adressé un questionnaire aux Vitriots en mars 2012 pour

En savoir

Favoriser les vocations scientifiques et tech-niques, aider à mieux comprendre l’actualité et les enjeux de notre époque. »

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LES ATELIERSJOBS D’ÉTÉDU SERVICE MUNICIPAL DE LA JEUNESSE

MARDI 30 AVRIL /// JEUDI 2 MAIDE 14H À 17H AU SMJ

ATELIERS SUR INSCRIPTION d’aide à la rédaction de Curriculum Vitae (CV) et de lettre de motivationRéunion d'information sur l'entretien d'embauche : lundi 29 avril à 14h30 au SMJRéunion d'information sur le droit du travail : mercredi 15 mai à 14h30 au SMJ

Infos au 01.55.53.21.40 ou [email protected] municipal de la Jeunesse2, place Saint-Just94400 Vitry-sur-Seine

Pour les lycéens et étudiants vitriots âgés de 18 à 25 ans

mieux cerner leurs attentes. Cent sept per-sonnes ont répondu.” Soixante-deux pour cent d’entre elles souhaiteraient avoir plus d’occasions d’entendre parler des sciences dans leur quotidien, les thématiques ju-gées les plus intéressantes étant les sujets de société, arts et sciences arrivant en quatrième position ; 64 % pensent que la culture scientifique peut les aider dans leur quotidien. Parmi les formes de com-munication les plus pertinentes, arrivent en tête l’atelier pédagogique, l’exposition

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Pour les lycéens et étudiants vitriots âgés de 18 à 25 ans


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1968Naissance le 10 juin dans la Vienne.

1991Installation dans la région parisienne.

1997Arrivée à Vitry.

2005Adhésion à l’Associa-tion de quartierdu Port-à-l’Anglais.

2012Secrétaire de l’Association Vitry livres échanges.


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27 Une villageoise dans la ville

Vick Poirier La culture solidaire du quartier

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Le passage de témoin se prépare à l’Association de quartier du Port-à-l’Anglais. Vick Poirier, coprésidente, reprend les rênes en cultivant les valeurs de convivialité et d’engage-ment chères aux adhérents et nombreux sympathisants de l’association.

Jeudi dernier, dans la gare, Vick Poi-rier distribuait des livres aux voya-geurs du RER C avec l’association Vitry livres échanges. La veille, elle animait l’atelier créatif hebdoma-

daire des enfants de l’association du Port-à-l’Anglais. Ce lundi matin, retour à la salle de quartier pour y accueillir un public adulte cette fois. Couture, peinture, informatique et échanges d’astuces…, le tout cimenté par une bonne dose de convivialité. À la manière d’un Archimède, qui réclamait un point d’appui et un levier pour soulever le monde, Vick Poirier a trouvé son levier pour faire bouger le quar-tier du Port-à-l’Anglais : la vie associative. Et c’est dans l’enfance rurale qu’il faut aller cher-cher le point d’appui : la culture de l’altérité. Une campagne proche de Châtellerault “où l’on savait frapper à la porte du voisin pour emprun-ter un bouquet d’origan ou l’inviter à un barbecue”, et où elle développe, dès l’adolescence, la fibre associative au sein d’un groupe de théâtre, du foyer des jeunes ou de la Jeune Chambre éco-nomique française.Avec Marienne Rosenwald, qui s’apprête à lui transmettre la présidence de l’Association de quartier du Port-à-l’Anglais, elle a commencé par distribuer le bulletin dans le quartier ; une rencontre bienfaisante dans cette ville dont elle peine à percer l’anonymat. Adhérente de l’association en 2005, elle devient bientôt res-ponsable de la Convivialité. Derrière le titre, une multitude de rendez-vous dont les pho-tos accrochées dans la salle de quartier livrent

un aperçu bigarré : longues tablées d’habitants rassemblés pour les fêtes de quartier, carnaval, réveillon, enfants concentrés sur de petits mé-tiers à tisser pendant un atelier… En filigrane de tous ces événements organisés à l’échelle du quartier, le même credo est à l’œuvre. “Ce n’est pas chacun chez soi, on fait les choses ensemble, comme dans un village. Il est essentiel d’avoir cette collaboration avec les associations du quartier comme avec l’équipe de Gare au théâtre, les commer-çants, le foyer des retraités ou l’école.”Au-delà des temps festifs, l’association se re-connaît volontiers un rôle de vigie citoyenne, attentive au devenir du quartier et de ses habi-tants. Mobilisation et pétition ont ainsi sauvé in extremis la présence de la protection ma-ternelle et infantile (PMI) au Port-à-l’Anglais. Elle est également engagée au côté des associa-tions de parents d’élèves ou du Réseau éduca-tion sans frontières. L’évolution urbaine est un autre sujet important, suivi par une commis-sion spécifique. Le patrimoine tient lui aussi une place particulière, y compris sous sa forme la plus immatérielle, la mémoire. En 2010, l’as-sociation a publié le livre Port d’attache, narra-tion de l’histoire du quartier autour de témoi-gnages et d’archives personnelles d’habitants. Un second ouvrage, consacré au passé ouvrier, commence à mobiliser l’association décidée à ne rien laisser évaporer de l’identité de ce quar-tier que Vick Poirier se plaît à appeler “un vil-lage dans la ville” ■

Portrait réalisé par Véronique Petit

2013Devient présidente de l'Association de quartier du Port-à-l'Anglais.



Le trio ChemiraniMusique iranienne Arrivé en France en 1961, le percussionniste Djamchid Chemirani est l’héritier d’une tradition multimillénaire de musique persane basée sur l’improvisation et la mémoire. Mais il a su faire évoluer la tradition en initiant ses deux fils (Keyvan et Bijane) et en formant avec eux le trio Chemirani. Sous les doigts des Chemirani, les percussions sortent de leur strict rôle d’accompagnement de la voix et deviennent des instruments solistes. Ainsi, une grande variété d’émotions, intimes et exubérantes, s’exprime dans le langage universel du rythme. Un concert de musique iranienne (Nader Aghakhani, Keyvan Chemirani) aura lieu le samedi 4 mai à la bibliothèque municipale, entrée libre sur réservation au 01 47 18 58 90.

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Nouveaux sites webEnvie d’écouter de la bonne musique tendance ou nova-trice et de danser ? Envie de porter un autre regard sur l’art contemporain et son expression picturale et technolo-gique ? Le Sub (scène municipale de musiques actuelles) et la galerie municipale Jean-Collet vous accueillent dé-sormais sur leur site web dédié, deux adresses incontour-nables. N’hésitez pas à venir les découvrir. Pour le Sub, cli-quez, découvrez le programme, choisissez, appelez, réser-vez… Et c’est parti pour une soirée musicale décoiffante à souhait. Pour la Galerie, cliquez, découvrez l’exposition en cours et rendez-vous sur place pour vous laisser emporter et interroger par l’art, sous toutes ses formes ■

Vêtements usagésSeconde vie pour les textiles : en les donnant aux asso-ciations caritatives locales ou en les déposant dans l’une des onze bornes de collecte frappées du logo de Vitry, dont le prestataire retenu par la ville est la société Écotextile. Ils vont ensuite dans un centre de tri dans l’Oise : 60 % sont réemployés pour le marché d’occasion, 15 % sont valo-risés en chiffons d’essuyage industriel, 15 % transformés en feutrine isolante, 10 % sont incinérés. Peuvent y être déposés vêtements, linge de maison, chaussures attachées par paires, peluches, sacs à main et autres articles de maro-quinerie secs, propres et emballés dans des sacs plastique. Sont exclus : matelas, sommiers, moquettes, toiles cirées, chutes de textiles de confection, chiffons usagés en pro-venance des entreprises, vêtements sales ou humides. ■

Sites web galerie municipale Jean-Collet et le sub • galerie.vitry94.fr et sub.vitry94.fr

Implantation des bornes sur vitry94.fr/bornes • Dons : Secours populaire le premier samedi matin de chaque mois • Croix-Rouge, dans le box situé devant le local ou le lundi entre 19h et 21h.

Clic culture

RecyclageCOUP DE CŒUR DE LA bIbLIOTHèQUE

Quand ils ont suMalika DorayQuelques traits géométriques à l’encre noire, quelques touches de couleurs, quelques mots en ritournelle, vous voilà dans l’univers de Malika Doray. Toujours, avec simplicité et tendresse, l’auteur aborde les grands thèmes de la vie : amour, séparation, rivalité… Pour ce livre objet sur le thème universel de la naissance, Malika Doray s’est souvenue de l’atmosphère joyeuse et légère autour d’elle au moment où elle allait devenir maman. Quand ils ont su raconte donc la joie que l’on ressent à l’annonce d’une naissance. Lapins, éléphants, ours, mulots arrivent pour fêter l’arrivée du nouveau-né. Un livre à découvrir en famille !Pour en savoir plus sur Malika Doray, rendez-vous sur son site : www.la-charte.fr/sites/malika-doray

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CHRONIQUES29

Dans le cadre des séjours solidaires proposés par le service municipal de la Jeunesse (SMJ), dix jeunes Vitriots, âgés de dix-huit à vingt-cinq ans, sont par-tis au Vietnam pendant les vacances de Noël. En-

cadrés par trois accompagnateurs, ils se sont rendus dans un orphelinat au centre du pays. « Nous étions déjà partis au Vietnam l’année dernière avec un autre groupe », raconte Mickaël Pradith, conseiller du SMJ, ayant pris part au voyage. « Nous étions venus visiter et nous sommes tombés par hasard sur cet orphelinat. Cela avait été un moment fort et émouvant et nous avons décidé de revenir pour lui pro-curer une aide. » Avant de partir, les participants se fixent un objectif : ils souhaitent construire une ludothèque pour l’orphelinat. Ils organisent alors une brocante, avec l’aide de l’association Fair Paix, pour disposer du maximum de fonds possibles. « Malheureusement, une fois sur place, nous nous sommes rendus compte que la réalisation de la ludothèque était impossible et loin d’être prioritaire, ex-plique Mamadou Bah, vingt-cinq ans, dont c’était le premier voyage humanitaire. Comme certains d’entre nous travail-laient dans le bâtiment, nous avons décidé de restaurer le hall d’entrée et de refaire la peinture. » Les Vitriots profitent de leur séjour pour partager des moments avec les pen-sionnaires de l’orphelinat. Ils les initient aux jeux de société et organisent même une partie de football. Après quatre jours d’échanges et de rencontres, les jeunes aventuriers reprennent la route pour une visite express du pays. Ils gar-deront néanmoins toujours en mémoire les visages de ces enfants vietnamiens. $ H. D.

Àl’occasion de la Journée interna-tionale du droit des femmes, invi-tation au théâtre Jean-Vilar. Une

femme se tient sur scène, seule devant un pupitre. “Je ne comprends pas”, répète-t-elle, incrédule. “Comment un tel carnage est-il possible aujourd’hui”, s’interroge Annick Bergeron, la lectrice du texte Chaîne de montage, de Suzanne Lebeau. “Cinq mille femmes, toutes jeunes, avec les cheveux longs, et pauvres, ont disparu à Jua-rez, au Mexique. Aucune enquête sérieuse n’a été menée. Rendons-nous dans cette ville frontière avec les États-Unis”, nous demande l’auteur. Imaginons les ca-dences infernales et les humiliations qui règnent dans les usines des gros groupes industriels venus exploiter une main-d’œuvre à bas prix. Des femmes, uni-quement des femmes, parmi lesquelles des milliers sont assassinées, de la chair à capitaliste. Derrière leurs bourreaux, indique Suzanne Lebeau, il y a le Nord qui dévore le Sud, il y a la mondialisation qui ne s’embarrasse pas d’humanité, les riches qui exploitent les pauvres, et il y a nous, sourds et muets pour préserver notre confort. Si l’auteur a mis en mots ce que nous ignorions, à nous désormais d’agir avec responsabilité face à ce que nous ne pouvons plus ignorer $ S. J.

Jeunesse Solidarité sansfrontière Dix jeunes Vitriots sont partis au Vietnam, grâce aux séjours solidaires du service municipal de la Jeunesse, pour venir en aide à un orphelinat.

Journée du 8 mars Devoir de parole

▲ Dans son texte, Suzanne Lebeau dénonce la mondialisation qui ne s'embarrasse pas d'humanité.

uLes enfants de l'orphelinat.

dispositifs vacances et projets expliqués sur vitry94.fr/smj

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ACTUALITÉS31 Service public zOOM

Devinette : quel est le point commun entre les bornes wifi ou le prêt d’un livre à la bibliothèque, la délivrance d’un passeport, un prélève-

ment au laboratoire du centre munici-pal de santé et la pratique de l’aïkido ? Réponse : le service Informatique. En veillant au bon fonctionnement du parc informatique des services administratifs et des équipements publics, il permet aux employés municipaux d’assurer au mieux les services qu’ils doivent rendre aux Vitriots. C’est ainsi que les services équipés de logiciels-métier, assurent – entre autres ! – la gestion des cars muni-cipaux, celle des salles pour les associa-tions ou des salles de sport, la gestion de la “patientèle” du centre municipal de santé, la billetterie et le numérique des 3 Cinés Robespierre, la billetterie du théâtre Jean-Vilar, la réalisation des plans de bâtiments pour les nouvelles constructions, les plannings de rendez-vous des Vitriots via le site internet pour l’obtention des passeports et des cartes d’identité, le télépaiement des prestations des centres de loisirs, can-tines, Écoles municipales artistiques et crèches. “En dehors du parc informatique de l’hôtel de ville, le service Informatique in-tervient sur une multiplicité de sites, le centre technique municipal, la bibliothèque Nelson-Mandela, les Écoles municipales artistiques, la Maison de la vie associative, la police mu-nicipale, les foyers-logements, les crèches, les écoles…”, explique son chef, Christophe Provot. Depuis 2008, la ville a beaucoup investi financièrement dans l’informati-sation des groupes scolaires maternels et élémentaires afin que les écoliers vitriots soient équipés de ce qui se fait de plus récent et de plus performant en

termes de nouvelles technologies. “Des programmes d’équipement qui se font en lien avec l’Éducation nationale”, précise Chris-tophe Provost. La ville pense aux jeunes, mais aussi aux seniors. Tout récemment, le service Informatique a installé au foyer-club Ambroise-Croizat dix ordinateurs pour que les aînés puissent expérimenter les joies de l’informatique, apprendre à communiquer par mail, surfer sur le Net. Pour ce qui concerne la gestion du per-sonnel communal, les finances de la com-mune ou les élections, Vitry s’appuie sur le Syndicat intercommunal de l’informa-tique mutualisée (Siim) dont elle fait par-tie avec Villejuif, Ivry, Arcueil et Gentilly : un partenariat fort pour aider le service Informatique dans ses indispensables mis-sions ■ Joëlle Cuvilliez

Installation de réseau et de matériel informatique ; maintenance, dépannage, entretien des ordina-

teurs et des imprimantes ; gestion de la téléphonie mo-bile : telles sont les missions du service Informatique.

High tech

▲ Au foyer-club Ambroise-Croizat, les retraités goûtent aux joies de l'informatique.

L'informatique Au service des Vitriots

Informatique à l'écoleDepuis 2010, les classes de la commune sont équipées, les unes après les autres, de deux postes informatiques. L’heure est également à l’installation de tableaux numériques interactifs en élémentaires : descendants ultramodernes des tableaux noirs, ils permettent de diffuser tout type de média et d’interagir directement à partir du tableau. Deux « classes mobiles » ont vu le jour, à l’élémentaire Joliot-Curie et à la maternelle Éva-Salmon (une « classe mobile » est constituée d’une vingtaine d’ordinateurs portables et d’un vidéoprojecteur, faciles à déplacer de classe en classe). Enfin, depuis quelques semaines, les écoles disposent du tout dernier outil high-tech, une mallette « balado-diffusion » pour travailler sur des contenus audio. Très utile pour les cours de langue, par exemple !

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La briqueterie créée par M. Borie s’implante en 1868. Celui-ci loue d’abord une parcelle du parc du château de Gournay, situé à Ville-

juif, où existe, comme à Arcueil, une glai-serie, activité d’extraction de glaise utile à la fabrication des briques. La briquete-rie est prise en main cinq ans plus tard par Jean-Émile Bouchon, un ingénieur normalien dont les héritiers resteront aux rênes jusqu’à sa fermeture, en 1966. Elle répond, comme les soixante-dix-huit briqueteries parisiennes, aux besoins de l’explosion démographique et des tra-

ITINÉRAIRE

L’ex briqueterie de Gournay retrouve de l’emploi rue Robert-Degert. Ses locaux transfigurés et inaugurés à partir du 20 mars accueillent le centre de déve-loppement chorégraphique du Val-de-Marne. Elle vit le jour au xIxe siècle et fonctionna pendant un cent ans. Un dur travail selon des ouvriers Vitriots.

ITINÉRAIRE

creuses et les poteries de bâtiments. Un second four avec séchoirs est installé en 1920. En 1930, les camions remplacent les chevaux pour livrer la production, du matériel plus moderne est acheté et, en 1949, des systèmes nouveaux améliorent la puissance.Si la production décline pendant la Deu-xième Guerre mondiale, elle se méca-nise dans les années cinquante et l’usine passe de quatre-vingts salariés en 1926, à trente chauffeurs, tourneurs, cuiseurs, potiers, mécaniciens, enfosseurs, brique-tiers, enfourneurs… Beaucoup venus

vaux haussmanniens. En 1909, neuf mil-lions de briques sortent des séchoirs de la briqueterie de Gournay et de son four Hoffmann à fonctionnement continu qui atteint plus de mille degrés centigrades (le feu se déplace dans les chambres de cuisson).

Des fours qui fonction-nent en continu

On y fabriquait la brique Vaugirard, dite de Gournay, de couleur brune, utilisée en gros œuvre pour sa résistance, mais également en parement, puis les briques

1985 – 175, boulevard de StalingradLa briqueterie de Gournay. Entrée de l’usine.

Patrimoine briques à gogo

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14 octobre 2010 – Pose de la première pierreChristian Favier, président du conseil général du Val-de-Marne, et Michel Caserta, initiateur du centre de déve-loppement chorégraphique du Val-de-Marne, posent la première pierre de la Briqueterie.

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ITINÉRAIRE

des régions pauvres françaises puis du Portugal, d’Espagne, de Belgique, de Po-logne… et d’Italie comme Pascal D’An-gela, quatre-vingt-six ans, et Luigi Meta, soixante-seize ans, tous deux Vitriots.

Témoins de l’histoire industrielle

“Il y avait aussi des Algériens”, dit le pre-mier, embauché en 1955 à tous les postes, sauf au four. “Quand j’étais à la coupe, je coupais les briques avec un fil de fer, se souvient Pascal. On faisait une fosse le matin de 7 h 30 à 12 heures. Avec la pelle, on mettait la matière dans une machine qui faisait le moule. Cela tombait en paquet sur un tapis. On devait tout faire à la pelle. Cette glaise restée collée aux fosses était très lourde, c’était dur de la soulever à la pelle. Quand les

fosses étaient pleines, il fallait les vider.”“On en sortait des briques qu’on mettait sur la brouette, elles allaient au deuxième étage pour sécher, complète Luigi. Quand elles étaient sèches, on les mettait au four à cuire. On devait les charger avec des gants en caoutchouc qui, avec la chaleur, faisaient des trous. On retirait les chaudes pour mettre les neuves à chauffer. Le feu ne s’arrêtait jamais, toujours allumé. Quelqu’un la nuit mettait du charbon pour le maintenir.”En 1966, la briqueterie met la clé sous la porte et la société Mecalix s’installe sur une partie du site pour fabriquer et monter des machines, des prototypes d’usinage, jusqu’en 1995. Puis, la Semise achète sept mille mètres carrés de terrain afin de réaliser une partie de l’opération Stalingrad, quatre-vingt-trois logements

sociaux livrés en 2000. Le bâtiment prin-cipal conservé par la ville comme témoin de l’histoire industrielle est vendu à la Sadev en 1998 et utilisé de temps à autre pour des tournages de film. En 2004, le conseil général l’acquiert pour le rénover et en faire le creuset de la création cho-régraphique ■ Gw M.

25 juin 2011 – Visite de chantierVisite du chantier de la Briqueterie organisée par le conseil général pour les habitants du quartier.

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Sources : Archives départementales, la Briqueterie, Semise, conseil général du Val-de-Marne, Marc Bou-chon

Mars 2013 – Studio de répétitionLes studios de répétition, larges et très hauts, bénéficient du volume imposant de l’étage supérieur.

vidéos de l'inauguration sur www.tval.cg94.fr

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34TRIbUNES DES GROUPES Espace de libre expression réservé aux groupes politiques constitués au sein du conseil municipal. Les auteurs assument les propos tenus dans ces tribunes. Le directeur de la publication est personnellement responsable de leur contenu.

l’entretien des bâtiments. Si cette pers-pective est de nature à rassurer pour la production de logements sociaux loca-tifs et le confort thermique, une TVA à 10 % sur les travaux d’entretien, d’amé-lioration, de réhabilitation pèsera lourd

sur les organismes et les collectivités ter-ritoriales qui les accompagnent et sur-tout sur les locataires dont les charges augmenteront. Pour aussi positive qu’elle soit cette mesure d’un taux ré-duit de TVA suffira-t-elle pour que la mobilisation du monde HLM se traduise

Notre ville a mené à son terme avec succès son programme local de l’habi-tat (PLH) 2005-2011 puis a adopté son PLH pour les années 2012 à 2017 (objec-tif : 4 500 logements dont 40 % de loge-ments sociaux), prenant de fait sa part de l’objectif « proclamé » du gouverne-ment de construire cent cinquante mille logements sociaux par an. Devant l’am-pleur de la mobilisation des acteurs du logement social le président de la Ré-publique vient d’annoncer le renonce-ment, pour partie, à la hausse prévue en 2014 de la TVA de 7 à 10 %. Deux taux de TVA s’appliqueront donc au secteur du logement social : 5 % pour les construc-tions neuves de logements locatifs (l’ac-cession sociale à la propriété n’est pas concernée !) et les rénovations ther-miques ; 10 % pour les réhabilitations et

EN 2008 LA DOTATION MOyENNE DE L’ÉTAT ÉTAIT,

POUR UN LOGEMENT SOCIAL « PLUS » DE 2 700 € ELLE N’EST

PLUS QUE DE 400 € EN 2013

Groupe Communiste républicain et citoyen

Un taux réduit de TVA suffira-t-il ?

Jean-Pierre Moineau Groupe Communisterépublicain et citoyenHôtel de ville01 46 82 84 56www.groupecrc-vitry.com

dans la concrétisation de l’objectif na-tional annuel de cent cinquante mille lo-gements sociaux ? On peut en douter, tant il est vrai que le niveau des « aides à la pierre » consenties par l’État reste in-suffisant. En 2008 la dotation moyenne pour un logement social « Plus » était de 2 700 € elle n’est plus que de 400 € en 2013 ! Et trop d’incertitudes demeurent sur les conditions de prêts de la Caisse des dépôts ou en provenance du 1 % des entreprises. Par contre il semble mal-heureusement acquis que les exonéra-tions fiscales continueront au profit des multipropriétaires : de l’argent public pour nourrir une rente ne bénéficiant qu’à quelques privilégiés, dommage ! On est encore trop loin du droit au loge-ment pour tous, partout !

poser quelques questions polies comme ce fut le cas. À partir de principes d’or-ganisation exigés par les présents – à l’ordre du jour mais le maire a estimé que « cela n’intéressait personne » ! – il devra être une instance de réflexion

et propositions, autonome en amont du conseil municipal quitte à bousculer nos propres « codes ». Oui, nous avons des choses à entendre d’eux ! Si des théma-tiques générales comme le logement, l’emploi, la formation sont essentielles dans le parcours des jeunes Vitriots mais limités par nos moyens municipaux, des

Vitry hebdo a narré idylliquement le se-cond Conseil consultatif de la jeunesse de fin février… ce fut un rendez-vous manqué de la part de la municipalité ! Saluons l’opiniâtreté de notre collègue Luc Ladire (trop peu soutenu !) pour ten-ter de donner une réalité (tardive, juste avant 2014 !) à cette structure promise en 2008 ! Mais, face à de vieux réflexes condescendants, le ressenti de nombre de présents a été une forme d’autisme compromettant la suite ! Il faut en lien avec l‘OMJ, conjurer cet échec et re-lancer l’initiative à partir d’interlocu-teurs municipaux maitrisant mieux les « codes » du dialogue avec la jeunesse, si diverse tant par l’expérience que les attentes. Ce Conseil des jeunes ne doit pas être une instance passive assistant à une réunion d`information, admise à

Groupe socialiste

Conseil de la jeunesse, vieux réflexes !

questions qui nous sont adressées nous impliquent beaucoup plus… Ainsi l’ac-cueil de nouvelles pratiques culturelles liées à des groupes vitriots en quête de reconnaissance dans un équipement comme Jean-Vilar où elles sont perçues comme « interdites de séjour », l’ouver-ture tardive toute l’année de la biblio-thèque pour les scolaires (au-delà du moment du bac), le soutien aux élèves décrocheurs, la place plus large à ac-corder aux stagiaires en formation dans nos services et aux « emplois d'avenir » (15 en 3 ans, c’est peu !), la promotion de nos talents sportifs s'expatriant trop vite hors nos murs ou l’impulsion à un lieu festif de convivialité le soir, etc. Que de chantiers où nous serons boostés par leur verbe exigeant !... Ensemble, au travail !

Rémi Chicot Groupe socialisteHôtel de ville 01 46 82 84 83www.vitryps94.fr

LE RESSENTI A ÉTÉ UNE FORME D'AUTISME

COMPROMETTANT LA SUITE


35 TRIbUNES DES GROUPESEspace de libre expression réservé aux groupes politiques constitués au sein du conseil municipal. Les auteurs assument les propos tenus dans ces tribunes. Le directeur de la publication est personnellement responsable de leur contenu.

tro en 2020. En assurant le financement de ce projet comme un calendrier réa-liste, en intégrant dans un projet unique l’amélioration des RER, les prolonga-tions de certaines lignes et la création des nouvelles lignes pour relier les mul-

tiples pôles métropolitains le gouverne-ment a pris la mesure de l’urgence so-ciale que constituent les transports du quotidien pour les Franciliens. Autre su-jet, autre domaine de notre quotidien : des nouvelles des ondes électromagné-tiques sur le Plateau. La ville a entendu la mobilisation du collectif de riverains

Bonne nouvelle pour celles et ceux qui prennent le RER tous les jours, un ar-rêt supplémentaire aura lieu sur la ligne C aux heures de pointe à Ivry et à Vitry. Même si cela ne règle pas totalement le problème douloureux des transports, s’il reste encore beaucoup à faire pour moderniser le RER C, c’est une amélio-ration très conséquente pour des mil-liers d’usagers des gares du RER C de nos villes prise par le conseil du Syndicat des transports de l’Île-de-France (Stif). Une bonne façon, comme le souligne Pierre Serne, le président du Stif de dire son at-tention à l’égalité entre territoires et sa détermination à faire prévaloir l’intérêt général plutôt que d’opposer les Fran-ciliens entre eux. Autre bonne nouvelle, la priorité donnée par le gouvernement à Orbival qui devient la ligne 15 du mé-

Groupe Vagues

Une amélioration pour des milliers d’usagers du RER C

Sylvie VassaloGroupe VaguesHôtel de ville – 01 46 82 81 30www.vitry-vagues.org

qui s’inquiètent depuis de longues se-maines de l’installation d’une antenne-relais par Free sans aucune concertation. Des mesures de puissance des ondes ont donc eu lieu lundi 11 mars. « On est à moitié satisfait de ces mesures, confie au Parisien, Michel Vernay, du collectif de riverains de l’antenne-relais. Le fait qu’elles se tiennent montre que notre action commence à porter ses fruits… Mais on regrette que ces mesures soient faites par un laboratoire payé par les opérateurs et on voudrait qu’il y ait une contre-expertise. » Ce processus ne ga-rantie pas l’indépendance totale des me-sures vis-à-vis des opérateurs et devrait être modifié dans peu de temps par un paiement directement par l’État comme prévu initialement.

LES TRANSPORTS DU QUOTIDIEN :

UNE URGENCE SOCIALE

aider les jeunes décrocheurs de l’Édu-cation nationale pour les faire revenir à la formation ? Comment mieux infor-mer, accompagner et orienter ceux-ci dans une mission de service public qui relèvera bientôt de la région ? Dès à

présent, la « garantie jeunes » du pro-jet de F. Hollande permettra de propo-ser une formation ou un emploi adapté, en échange d’une allocation du mon-tant du RSA, soit 483 euros. Cepen-dant cette mesure est expérimentale à l’échelle des trop nombreuses zones ur-

Le comité interministériel de la Jeu-nesse vient de décider en février d’une série de mesures en faveur des jeunes que nous soutenons, après une trop longue période d’abandon des jeunes à leur triste sort social, indigne d’une dé-mocratie. En effet « plus d’un million de jeunes sont confrontés à une situa-tion de grande précarité ». Parmi ceux-ci, la priorité absolue concerne 15 % de laissés pour compte qui ne sont ni en emploi ni en formation. Mais le besoin d’une aide pour un véritable parcours d’autonomie couvre également les do-maines du logement, de la santé, des loi-sirs ou de la mobilité. À Vitry, cette vo-lonté d’appréhender la jeunesse dans sa globalité est déjà prise en charge par la mission locale, sans critère d’exclusion des bénéficiaires. Mais comment mieux

LE MUP AURAIT SOUHAITÉ UN ACCèS AU RSA DE TOUS LES 18-

25 ANS SANS RESSOURCES, VERS UN DROIT COMMUN VÉRITAbLE

Groupe Mouvement unitaire progressiste

Le Mup veut en finir avec la grande précarité des 18-25 ans…

baines sensibles du pays et ne concer-nera que 100 000 jeunes à partir de 2014. Le Mup aurait souhaité un accès au RSA de tous les 18-25 ans sans res-sources, vers un droit commun véritable, car en réalité 350 000 jeunes sont ins-crits à pôle emploi et ne touchent ni al-location chômage ni RSA. L’OCDE, pour-tant libérale dans ses préconisations de « rigueur » budgétaire et de réduction des services publics, partage ce constat pour la France, dont la population est vieillissante. En attendant, la ville de Vitry s’engage aussi dès à présent pour quinze contrats d’avenir, avec à la clé une véri-table formation professionnelle. Ce n’est pas une ambition modeste, si l’on consi-dère qu’en aucun cas il ne s’agira d’em-plois jetables… mais d’un premier pas.

Jean CouthuresGroupe Mouvement unitaire progressisteHôtel de ville – 01 46 82 81 40 [email protected]



termes de gestion, puisque les collec-tivités peuvent ainsi mieux contrôler le service, éviter les gaspillages, entrete-nir les réseaux au plus près du terrain. C’est aussi la possibilité d’instaurer un ta-rif social et de mener des campagnes de

sensibilisation des usagers à un meilleur usage de l’eau.C’est pour cet ensemble de raisons que les élus du groupe Seine-Amont Écolo-gie à la communauté d’agglomération demandent, avec d’autres groupes po-litiques, que soit engagée sans délai une réflexion sur la mise en place d’une ré-

Au cours des dernières années, de nom-breuses collectivités – communes ou communautés d’agglomération – ont fait le choix d’une gestion en régie de l’eau potable. Ces collectivités, de toutes tailles, sont dirigées par des majori-tés de toutes appartenances politiques, bien que les collectivités de gauche et écologistes soient les plus nombreuses. Cela prouve que cette question dépasse la querelle idéologique dans laquelle certains voudraient cantonner les par-tisans de ce mode de gestion. Certes, l’eau est un bien public, et pour cette rai-son, il peut être légitimement souhaité que le service public de l’eau soit géré par les collectivités publiques. Mais il ne faut pas oublier que ce choix, qui a été notamment fait par la ville de Paris, pré-sente également bien des avantages en

LA POSSIbILITÉ D’INSTAURER UN TARIF SOCIAL

Groupe Vert

Pourquoi vouloir instaurer une gestion directe de l’eau par les collectivités ?

Isabelle AgierGroupe VertsHôtel de ville01 46 82 81 [email protected]

gie de l’eau à l’échelle de l’aggloméra-tion. Bien sûr, ce passage, qui suppose que soient réglées des questions finan-cières et juridiques complexes, doit être précédé d’études permettant d’avan-cer des solutions pragmatiques. À cet égard, Seine-Amont Écologie demande à ce que la communauté d’agglomé-ration puisse participer de l’étude in-dépendante décidée par la région Île-de-France, afin d’aider les collectivités à franchir ce pas. Mais nous souhaitons aussi que les citoyens de nos trois villes soient associés à cette décision qui les concerne au premier chef. En ce sens, la mise en place d’une instance de véri-table concertation citoyenne au niveau de la communauté d’agglomération nous paraît indispensable et urgente.

entreprises ou à l’emploi, aux salaires et aux retraites ?Il y a dix mois, la majorité des travail-leurs a voté pour Hollande pensant que « cela ne pouvait pas être pire qu’avec Sarkozy ». Eh ! bien si, c’est pire ! Cela ne

tient pas à la personnalité de Hollande, mais à la crise qui rend le patronat de plus en plus agressif contre les travail-leurs. Le grand patronat veut profiter de la pression du chômage pour revenir sur les conditions de travail, les salaires, la durée de travail, les effectifs… Au nom de la compétitivité, il ne veut plus payer

Le gouvernement Hollande-Ayrault prépare une réforme des retraites qui va aggraver celle imposée par Sarkozy en 2010. Rien n’est officiel mais il s’ap-prête à allonger la durée de cotisation ou à augmenter les cotisations des sala-riés ou à reporter l’âge de départ à la re-traite. Et comme il ne veut pas aller cher-cher l’argent dans les coffres-forts de la bourgeoisie, il pourrait bien faire les trois à la fois.On n’a pas fini d’entendre parler du « gouffre des retraites ». Mais vingt mil-liards de déficit de la caisse de retraite prévus en 2020, c’est autant que les vingt milliards que le gouvernement offre en cadeau au patronat au nom de la compétitivité. La question n’est pas le montant des déficits, mais de choisir à qui on donne la priorité : aux profits des

NON AUx ATTAQUES CONTRE

LE POUVOIR D’ACHAT DES RETRAITÉS

Groupe Lutte ouvrière

Retraites, austérité : Hollande ou Sarkozy, c’est du pareil au même

pour les caisses du chômage, de l’assu-rance maladie ou des retraites. Il exige exonération sur exonération et le gou-vernement s’exécute.Les dirigeants socialistes veulent mon-trer à la bourgeoisie que, pour faire ava-ler des couleuvres au monde du tra-vail, rien ne vaut un gouvernement « de gauche ». Eh bien, ce n’est pas parce que le gouvernement se dit de gauche que les travailleurs sont prêts à tout accep-ter. Hollande finira par soulever la colère, comme Sarkozy avait fini par la soulever lors de sa réforme des retraites ! Et cette fois, il faudra créer le rapport de forces pour faire reculer le grand patronat et le gouvernement.

bernard benyacarGroupe Lutte ouvrièreHôtel de ville 01 46 82 82 [email protected]


37 TRIbUNES DES GROUPESEspace de libre expression réservé aux groupes politiques constitués au sein du conseil municipal. Les auteurs assument les propos tenus dans ces tribunes. Le directeur de la publication est personnellement responsable de leur contenu.

tation (+1,8% en 2013), certes votée par le Parlement, est bien versée en recette du budget communal. Simultanément, à Vitry, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (Teom) continue d’augmen-ter de 5 % par an. Régulièrement il est dit que Vitry a une Teom particulièrement

faible au regard des taux appliqués dans les autres communes.Il faut clairement évoquer le caractère particulièrement injuste, socialement, de la taxe d’enlèvement des ordures mé-nagères. Certes, la taxe d’habitation, ne se distingue pas comme un impôt juste. Toutefois elle prévoit des plafon-

Avec le vote du budget de la commune, intervient dans un contexte où l’État dif-fère les réformes fiscales espérées et sombre dans l’idéologie de la réduc-tion des « déficits », au risque de plon-ger dans la récession et de ne pas re-mettre en cause réellement le dépe-çage des services publics mené au cours des quinquennats précédents. La baisse annoncée des concours financiers aux collectivités est un autre élément de contexte préoccupant. De même, au-delà de la nécessaire résistance à l’égard des politiques d’austérité et de remise en cause du droit social par des accords « dictés par le Medef » (Accord national interprofessionnel), je me dois, de don-ner un éclairage municipal.« Il est répété » que les impôts locaux n’augmentent pas à Vitry. Or, l’augmen-tation annuelle des bases de taxe d’habi-

Groupe Parti de gauche

Arrêter la hausse de la Teom ?

bertrand PotierGroupe Parti de gaucheHôtel de ville – 01 46 82 81 35http://[email protected]

nements, et des dégrèvements pour les personnes ayant de faibles revenus.Quant à la taxe d’enlèvement des or-dures ménagères, à ma connaissance, elle n’offre pas de telles possibilités et elle est totalement récupérable par le propriétaire auprès du locataire ! Il faut clairement se poser la question de faire cesser cette politique de hausse de la taxe d’enlèvement des ordures ména-gères au motif qu’il s’agit d’un impôt par-ticulièrement injuste et qui ne tient pas compte de la situation sociale des ha-bitants. Le débat doit avoir lieu. Notez le rendez-vous du 22 avril, salle du Châ-teau 6, rue Montebello.

RENDEz-VOUS LE LUNDI 22 AVRIL à 20 H 15

SALLE DU CHâTEAU

et constamment renouvelée.Toutefois, il serait anormal et injuste que les classes moyennes et le monde du travail soient les seuls à payer alors qu’ils participent déjà à l’effort et qu’ils contri-buent pour l’essentiel à l’équilibre bud-gétaire de notre commune. Il faut ces-

ser de culpabiliser ceux qui ont encore quelques moyens financiers et qui ont largement mérité la considération que leur reconnaît le monde du travail au tra-vers de leurs revenus ou de leurs salaires. Ce sont eux qui permettent l’investis-sement et la croissance qui, même ré-duite est nécessaire au fonctionnement

Le budget municipal sera bientôt voté. Comme l’exige la loi, il est équilibré entre les recettes et les dépenses et par déci-sion du conseil il n’y aura pas d’augmen-tation de l’impôt des particuliers et des entreprises. À la veille des élections mu-nicipales de 2014, il eut été dangereux et donc inopportun de matraquer fiscale-ment les classes moyennes, déjà si lar-gement ponctionnées par l’État.Le conseil municipal ne se prononcera pas non plus pour une diminution des services rendus et notamment des ser-vices sociaux parce que, bien naturel-lement, dans cette ville façonnée de-puis plus de quatre-vingts ans par le Parti communiste, les populations en diffi-cultés sociales importantes sont nom-breuses et les formations de gauche savent que, dans ce contexte, une né-cessaire solidarité doit être mise en place

LES CLASSES MOyENNES PERMETTENT L’INVESTISSEMENT

ET LA CROISSANCE

Groupe Parti radical de gauche

La réussite n’est pas scandaleusede notre société. En réduisant aussi drastiquement les revenus des classes moyennes sans discuter des réels be-soins sociaux et productifs de notre so-ciété, les responsables politiques, a tous les niveaux, provoquent un nivellement par le bas et cela est inacceptable. Oui une autre politique est possible, soli-daire, généreuse et respectueuse des valeurs du travail, de la responsabilité et des obligations de chacun. L’économie et l’emploi doivent y avoir une place pré-pondérante. C’est le sens de l’engage-ment du PRG à Vitry (à relire sur face-book, rubrique PRG Vitry).

Maurice TzinmannGroupe Parto radical de gaucheHôtel de ville 01 46 82 81 40


Restons en contactL'information municipale, tous les mois, toutes les semaines et tous les jours : Vitry le mensuel, Vitry hebdo, Newsletter et www.vitry94.fr


contourné la loi en introduisant du prêt locatif social (PLS) inaccessible aux mé-nages modestes. On s’aperçoit que le coût de sortie de ces logements reste encore trop élevé au regard des capa-cités contributives des locataires. La so-lution serait d’augmenter les subven-

tions de l’État dans la construction de logements sociaux, revenir en somme à l’aide à la pierre. Plus les subventions (État, région, département et ville) seront importantes moins le bailleur social de-vra emprunter, ainsi on va réduire la cou-verture d’emprunt, et plus on pèsera sur les loyers. La politique du logement so-

Quarante ans de politiques de la ville… et il reste beaucoup à faire. Jean-Marc Ayrault a présenté les mesures que son gouvernement compte mettre en œuvre pour les quartiers en diffi-culté. Budget serré oblige, les vingt-sept mesures adoptées devront être mises en place avec une dotation équi-valente. Avec la loi Borloo (2003) nous étions dans une politique de rénova-tion des grands ensembles. L’Anru a permis la transformation de la physio-nomie de la ville de Vitry dans une pers-pective de mixité et diversité. Rappelons que la ville s’est engagée à favoriser la construction, sur toute la commune, de deux logements pour un logement dé-moli, avec le financement conjoint de l’Anru, de l’État et de la ville. Certaines communes ont profité du dispositif Anru pour détruire du logement social,

L’ÉTAT DOIT REPRENDRE DE TOUTE URGENCE

SES RESPONSAbILITÉS

Non inscrit

Le bâti et l’humain…

Hocine TmimiNon inscritHôtel de ville01 46 82 81 35

cial est une prérogative de l’État. Il doit reprendre de toute urgence ses respon-sabilités. Dans nos cités, il n’y a pas que du bâti. Face à l’exclusion, à la discrimi-nation, à la solitude, au sentiment d’in-justice, de révolte ou de colère, la vie associative offre des espaces de frater-nité. À Vitry, les quartiers des grands en-sembles ouest (Commune-de-Paris) et est (Balzac/8-Mai-1945) sont des quar-tiers zone franche urbaine priorité 1. Les crédits de la politique de la ville (État, ré-gion, département et ville) doivent être consacrés aux interventions en faveur des associations issues de cette géogra-phie prioritaire pour qu’elles continuent à créer un lien social plus fort.


41 ÉTAT CIVIL

NaissancesJanvierANDRIAMAHENINA Fitiavana, AUBRY Jayden, BAITECHE Adème, BENCHIROUF Samir, BENDJEMAI Nahila,

BENGHALEM Harone-Abdeldjalil, BENKACI Hanna, BEZEHAF Marwan Abdelkader, CABRAL DIMUNITU LANDU Neylla, DIAKHO Habibata, DIAKITE Eliana, GNANGBA Néomie, KANTE Mohamed, LANNOIS Zahra, SIMONARD Henri, SMAIL Enzo, MEDIOUNI Noujoud.

FévrierAKOUELLE Nina, de BORMAN Noémie, ZHENG Alex, WANGNI DJILLA Jayson, SURY Alexis, TARAKI Samy, TECZA Emilia, TRAORE Abdoulaye, VALANTIN Mike, VIGREUX Simon, LAZAAR Imad, MADJO ELENGA FENECH Isaac, MANITA Alicia, MAURER NGUEBDOB Edgar, OZYURT Pelin, PINTO PEREIRA DE FREITAS Louane, SAID Salim, GONÇALVES FIDALGO Joel, GRASSET-MEHLOUB Ismael, JODLOWSKA Amelia, KAHUNGU MAYANGA Thessy, DYMYD AUGER Alexia, EL ANSARI EL KHAZRAJI Myriam, FOSSE Kyan, FOSSE Raphael, GHANI Ibrahim, CARDON Nolan, DA SILVA Yann, DEPRESLES Arthur, BOUDRAA Solene, AÏDOUDI Mohamed, BEHAR Mohamed, BIENDINÉ Noa, DADEBAT Léonie, DAHAN Lana, DANSOGO Mahamadou, DEMMA Loucas, DEMMA Mahé, DIABIRA Jade, DIALLO Salma, DIBANZA Océane, DUFAUD Anny, FENOUH Nesrine, FERNANDES, MAGALHAES Chloé, FRATICELLI Elisa, GHELBER SIRBU Luca, LAHOUSSINE Manelle, LATASSE Margot, LEDUCQ Toine, LORMILUS Joshua,

MATELOT Lilou, MILAD Ikrame, MULLER Joah, NATAZI Isaac, PESTANA DOS RAMOS Andreia, RAHMOUNE Chérine, SADASIVAM Neya, SAHEB Liam, SARES Chloé, SERVIEN TO Amaya, SIMON Maria-Cristina, SISSOKO SENAT Issa, SOUKOUNA Fatoumata, TEA JOSSE Mei Lan, TOURMENTE ALEXANDRE Tiyana, TOURRAINE Kaëlan, VALLEJO MABIT Nino, XIE Léo, ÇELEBI Nadir.

MariagesFévrierBEN YESSEF Souade-BENSOLTANE Malik Christian Moussa, CHEN Shuhua-CHEN Shuchong, NAN Mu-QI Bing, SRIWANGPOL Saranya-NGUYEN Thanh Giung, ZAKI Siti Soifia-MOUZAOIR Haykal, GARDES Sandrine – ZERBIB Jean-Jacques, NGUYEN Thi Thu Trang-DANG Van Huan, LÉONCE Marie -MORISOT Nicolas, RECHRACH Sanaa-LOUAAZIZI Dris.

DécèsNovembre 2012CARMARANS Odette ép. DELENNE 78 ans.

DécembreDJENANE Messaoud 80 ans.

JanvierANG Tho ép. CHANG 94 ans, BIBAUD Mireille ép. DRONNEAU 94 ans, CHÉPIED Ginette ép. MAÎTRE 86 ans, CÔTE Aimé 93 ans, DEBORD Jeannine ép. JALICON 87 ans, FANJAUX Pierre

80 ans, GABET Jean 88 ans, HALIN Christiane ép. DE LUCA 73 ans, LACASSAGNE Léopold 73 ans, LEROY Lucien 91 ans, MERLO Louise 88 ans, OUAHRANI Akli 76 ans, PERROLLE Arlette ép. CLÉMENT 66 ans, VUONG Nuong 99 ans, LUFFARELLI Raphaël 89 ans, MOCH Paulette 97 ans.FévrierAMOURY Rabiâ ép. OUÂBOUN 45 ans, AUGRAS Abel 92 ans, AUPART André 85 ans, BARRIER Jacqueline ép. TURBAN 85 ans, BARTHÉLEMY Alfred 81 ans, DE AZEVEDO Madeleine 80 ans, DIPO Christian 27 ans, EDO y REIG Amalia 91 ans, FAVRAUD Jean 60 ans, GISOTTI Pierre 64 ans, LABAT Geneviève 76 ans, LECLERCQ Marie-Hélène 65 ans, MARCA Ginette ép. SAUTEREL 82 ans, RAHEM Roger 79 ans, RELAV Lucette ép. GARÇON 91 ans, VENNETTILLI Giancarlo 63 ans, VINCENT Robert 84 ans, DOS SANTOS Delfina ép. MARTINS BARBOSA 86 ans, CHAIX Jacques 89 ans, PONDARD Françis 88 ans, MARCEROU Marie ép. RADENAC 98 ans, MAILLARD Dominique 62 ans, CROATTO Licia ép. COBESSI 87 ans, PERSON Eric 51 ans, CHARPENTIER Charles 75 ans, POTIER Lucien 97 ans, GUIBAUD Gilbert 90 ans, LATTAB Mohammed 89 ans, FLOURIOT Zénaïde ép. PROVINS 97 ans, SENOUSSAOUI Messaouda ép. BENBETKA 92 ans, CAPOCCI Pietro 75 ans.

Réactualisation Quotient familialPour permettre à tous de bénéficier de ses services, la ville a adopté le principe du quotient familial en appliquant un barème de tarifs en rapport avec les ressources des familles. À partir du 20 avril et avant fin mai, c’est le moment pour tous ceux dont les enfants participent à une activité des services municipaux (restauration scolaire, EMA, centre de loisirs, classes d’environnement, bourse communale…) de faire ou refaire calculer leur quotient familial, valable pour l'année scolaire 2013-2014. Cette révision n’est pas automatique. Sans une demande de renouvellement le tarif maximum sera systématiquement appliqué.Renvoyez avant le 31 mai les documents nécessaires dont la liste vous a été adressée par courrier ou présentez-vous au service des Affaires familiales, en mairie, ou dans les relais-mairie avec ces documents.

Renseignements01 46 82 84 18

Formalités


À VEnDRE$ Poussette cane + filet 10€, chaise haute Vert Baudet 20€, lit parapluie 10€, ensemble baignoire BB + pot 5€, bac stérilisation biberons à froid 10€ – 06 63 60 89 10

$ Poussette jumelle deux places avec protège-pluie TBE 100€ – 01 46 77 62 68

$ Vélo appart. Care 100€, banc musculation avec barre poids + rameur 100€ – 01 46 72 13 54

$ Meubles, lit, bureau enfant, armoire de chambre, lit 2 places métallique baldaquin, gazinière bonne état petit prix – 06 38 16 57 11

$ Rotatif stepper David-Douillet état neuf 70€ – 09 82 30 25 24

$ Lit parapluie avec matelas, housse de couette et taie 25€ – 06 32 06 22 14

$ Meuble télé 10€, télés 55 et 36cm 70€ les 2, vase en verre pour poisson 5€, tableau de puzzle encadré en bois 100x150cm 10€, chaise bureau 5€, porte-CD 5€ – 06 65 15 05 89

$ Collections diverses et variées en excellent état – 06 43 02 48 93

$ Histoire de la France contemporaine en 8 volumes 40€, costume homme T52, veste T44, pantalon noire neuf type soirée 50€, duo congas LP + pied 450€ – 06 09 05 14 61

$ Cosy de 0 à 6 mois marque Bébé confort TBE 45€ à débattre, vêtements BB – 01 46 81 33 12 ou 06 49 59 88 05 ou 01 46 81 33 12

$ Toit ouvrant Twingo Electric 80€, porte appart. blindée 120€ – 06 17 76 73 40

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Médecin de garde : Sami (Service d’accueil médical initial) 15

Pompiers 18

Police secours 17

Commissariat 01 47 18 35 00

Police municipale 01 55 53 17 36

Centre antipoison

01 40 05 48 48

EDF 0972 67 50 94

GDF 0800 47 33 33

Centre hospitalier intercommunal Créteil 01 45 17 50 00

Urgences obstétricales (Clinique des Noriets) 01 45 59 55 00

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Hôpital Henri-Mondor, Créteil 01 49 81 21 11

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Violences conjugales 39 19

Enfance maltraitée 119

Pharmacie de garde 39 15

Sécurité sociale 36 46

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Centre municipal de santé 01 55 53 50 80

Pôle emploi 39 49

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Aides 01 46 81 44 44

Drogues info service 0 800 23 13 13

SOS vétérinaire 08 92 68 99 33

Taxis 01 46 80 00 00

La Poste 36 31

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