ob pour chambre glowbl

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Lumière Artificielle Dégustation sans hâte d’une liqueur bon marché Et avec elle l’ambition, d’une vie neuve qui s’échappe Sous les échos plaintifs d’un esprit veule et esseulé On ignore tout de la saveur du vide qui s’exploite Lumière artificielle, Accoutrement bien singulier Leurre, détend, donne des ailes L’environnement est partagé Mirages brouillons, illusions vaines Demain le voilé, dévoilé Tombés à terre, vaille que vaille A l’unisson, les corps doivent frapper L'être s’épanche, il se repend Comblant son mal sans consistance Le cerveau jongle –oui mais pas dupe - entre rêves et idéaux Il s’improvise complice des miroirs friables Laissant choir, dans une plainte muette, son doux bonheur sous le fléau. Lumière artificielle, Accoutrement bien singulier Leurre, détend, donne des ailes L’environnement est partagé Mirages fuyants, illusions vaines Demain le voilé, dévoilé Tombés à terre, vaille que vaille A l’unisson, les cœurs doivent frapper Frapper

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Lumière Artificielle Dégustation sans hâte d’une liqueur bon marché Et avec elle l’ambition, d’une vie neuve qui s’échappe Sous les échos plaintifs d’un esprit veule et esseulé On ignore tout de la saveur du vide qui s’exploite Lumière artificielle, Accoutrement bien singulier Leurre, détend, donne des ailes L’environnement est partagé Mirages brouillons, illusions vaines Demain le voilé, dévoilé Tombés à terre, vaille que vaille A l’unisson, les corps doivent frapper L'être s’épanche, il se repend Comblant son mal sans consistance Le cerveau jongle –oui mais pas dupe - entre rêves et idéaux Il s’improvise complice des miroirs friables Laissant choir, dans une plainte muette, son doux bonheur sous le fléau. Lumière artificielle, Accoutrement bien singulier Leurre, détend, donne des ailes L’environnement est partagé Mirages fuyants, illusions vaines Demain le voilé, dévoilé Tombés à terre, vaille que vaille A l’unisson, les cœurs doivent frapper

Frapper

Golden Place I’ve never been to that place before ---------------But i saw you--------------i saw you Spending my days looking for the taste of the first ones I look around me. everything is rising Fearless and proud, i follow the movement I flee the crowd. I’m a lonely horse Shiny and light, I’m the tiny birds' best friend Waiting for the first shadow of the flesh The wood is thick The wood is wet Dance to keep your mind up I’ve never been to that place before Spending my days - nothing to loose – enjoying the lasts ones I lost the way that brought me to this point and I really care Shameless and strong, to create the movement I give the ton; I’m a naughty horse Shine-less, light less, I’m the ugly birds' best friend Waiting for the first brightness of the flesh The wood is thick The wood is wet Dance to keep your mind up But I’m a liar. I’ve been ___be sure___ to that place before Scratching the floor, spoiling the landscape, even some more Destroy, and build, destroy, and rebuild again Don't you realize, that they made it with my head But I’m a liar. I’ve been ___be sure___ to that place before Scratching the floor, spoiling the landscape, even some more Destroy, and build destroy and rebuild again Don't you realize that what I crashed they made it with my head?

Uneven Dance Admiration and ecstasy Complexity and fantasy No I can’t stand any distance Between my mouth, your cheek your neck No glitter, just an uneven dance Legal drunkenness, give it to me in abundance Comforting mess, that makes sense Breaking the sadness which is everywhere around us But would you come closer, come, come closer, even if you know that it’s the end But would you come closer, please come closer Let’s be curious until the end Oh this is the end Aspiration, Tenacity Common trouble, armed of wishes It’s an abrasive connexion - that - Digs up the strength - free - sensitive No glitter, just an uneven dance Legal drunkenness, give it to me in abundance Comforting mess, that makes sense

Breaking the sadness which is everywhere around us

MUSIC It blows my eyes away, Far from the sweet fights And it fixes the delight Much higher than I thought It makes life intense A deep cycle behind Cooking his own existence Delicious and dark It paints the ideas Paints the ideas Using the empty spaces – unstable Using the empty spaces - unstable It paints the ideas Using the empty spaces – unstable And it colours my days, colours my days, colours my days it colours my days, colours my days, colours my days Another me to become, an-other me to be Come

BORED I’d like to talk to you But i’m so afraid of getting bored I’d like to talk to you But i’m so afraid of beiing bored That i prefer – don’t be mad to keep you far from me and read So many friends, And so little time to cross their hearts You’re late, enough for me, No more knocking on my door So many precious friends, And so little time to cross their hearts You’re late, enough for me, No more knocking on my door It’s full. Full. Full What a mess, i talked to you Now you fell in the deep of my heart You were supposed – am i mad? to be late, wait outside And read

Transparence et volumes clos Rassemble tes sens, fuie l’extérieur, Et isole-toi Récolte les plans, arrache les fleurs, Simples prémices, Futures exploits Ingère la sève, laisse la descendre Imprègne-toi Là tu la sens bien la chaleur, Elle te maîtrise, se joue de toi D’abord ça bouche tes artères, te paralyse, tes membres te pèsent Puis ça s’agite, matière informe, se diffuse vite, transcende la norme. Et plus tu cours, plus ca circule Plus tu cours, plus ça stimule Sirupeux jus d’inachevé, à boire craintivement Qu’égare tes sens, t’impose son rythme, provoque un comportement différent Liqueur amère - ne pas remuer - ta matière grise est en émoi Tu la sens vile, vaine et vulgaire la rage monter, tu frôles le faux-pas Mais petit à petit tu apprivoises le pouvoir, T’es plus ankylosé, tu fais de nouveau plaisir à voir T'orientes l’effet, lui donnes un précieux éclat Multi facettes et scintillant, surtout ne te retourne pas Et plus tu cours, plus ca circule Plus tu cours, plus ça stimule Et ce qu’ici bas – hic et nunc- ne pourra pas être accompli Trouve son éveil, vertigineux Dans un avenir bien plus gracieux, Celui qu’ici bas – hic et nunc- frôle du bout des doigts l’envie Trouve fragrance sans amertume Sur un itinéraire posthume Et plus tu cours, plus ca circule

Plus tu cours, plus ça stimule

INDIGESTION Indécente, onde hivernale Libre descente, état gris, bleu pale Plongé au cœur, d’une inaction vile, banale Languissant ton heure, tu alimentes ton éclat Indécente, onde cannibale Brime tes sens, et avale Accumulant les expériences, Murmures, conflits et confidences, Les bruits qui court, amitiés, danses Contrées nouvelles sans consistances Conseils, actions, et expériences, Murmures, conflits et confidences, Les bruits qui court, amitiés, danses Contrées nouvelles…. Que tu mâches, mâches doucement T’avales, lentement Et tu mâches, doucement T’avales, lentement Dans un orgasme mécanique– --- Obstination systématique T’égares ton but, tu te perds T’essouffles ton âme dans une consommation vulgaire Et t’oublies tout, t’oublies tout t’oublies tout Ta drogue à toi c’est l’expérience Faut qu’tu sois là pour tout A faire la nique à l’existence, distordre le temps, faut que’tu saches tout Ta drogue à toi c’est l’éminence Ëtre en hauteur c’est tout A trop vouloir prendre de distance Tu stagnes, t’as peur et pour finir…… tu salies tout X3 Plus l’temps de sourire vrai Plus l’temps de relativiser Plus le temps pour le défaut pour l’autre Pour le silence - Peur du silence Et t’oublies tout

Spleen en bandoulière

Un truc qui rôde depuis l'enfance, qui s’insinue t’impose ses traces Un truc latent, plutôt violent qui t’empêche de trouver ta place T’es plutôt douce, sourire facile, mais tout bonheur en toi s’efface Quand le beau monde part se coucher, la solitude reprend sa place Un truc qui t’plombe depuis longtemps, qui silencieusement t’enlace Un truc brumeux, plutôt vicieux, qui puise sa sève en toi tenace T’es plutôt drôle, sourire facile, mais tu t’en sors pas tu ressasses Et tu rigoles pas tous les jours, diffuses ton stress et puis t’en lasses j’’m’enfonce, j’m’en lasse j’’m’enfonce, j’m’en lasse j’’m’enfonce, j’m’en lasse j’’m’enfonce, j’m’en lasse Mais A trop crier « au Loup » Le p’tit troupeau s’est fatigué Excuses et rendez-vous On s’déplace plus, ça va passer A trop crier « au Loup » Le p’tit troupeau, senti lassé Attendait le jour où Il te verrait dans son gosier Roseau fragile - Illusion créée – « Regarde mon joli masque doré ! » T’as un talent inné pour faire marrer – « Plus d’un s’en est amouraché ! » Pourtant dès lors qu'ils tournent le dos, tu baisses ta garde, fatiguée La fine parure or se craquelle,, révèle l’envers - finis l’effet : Systématiquement maussades, sont tes idées Automatiquement responsables, Les autres sont la clé. Systématiquement blâmables. Mais vous vous acharnez Contre l’automatisme inévitable de mon mode de pensée. j’’m’enfonce, j’m’en lasse j’’m’enfonce, j’m’en lasse j’’m’enfonce, j’m’en lasse j’’m’enfonce, j’m’en lasse

Mais Ah trop crier « Oh Loup » Le p’tit troupeau s’est éloigné Amis et rendez-vous Réalimentent la vérité Au dernier cri « Oh Loup » Le p’tit troupeau, éparpillé Est surpris le jour où Il t’aperçoit dans son gosier Mais rien n'y fait Rien n’y fait La vie et moi, on s’entend pas, son allure tranquille me tourmente J'veux qu'elle déborde, dégueule de joie, que sous l'poids des fous rires, elle gronde La vie en moi ça circule pas, elle m’aguiche d’une drôle de manière Elle donne par-ci reprend par là, j’ai plus confiance, j’ai besoin d’air! Alors butée et volontaire, je retourne tout pour m’rassurer Mais j’porte le spleen en bandoulière et ça m’gêne drôlement pour danser.

Lonely Soldat Et si sous elle, l’herbe ploie Sous le poids plume de ses maux fictifs, Le juste - vidé – doux gentleman Ravale sa nature singulière. Une surface lisse et ennuyeuse Sort de ses trippes, réapparaît Et succède, molle et sans remous, Aux lueurs vives de ses travers Remballe ton soûl gentil soldat Et incline-toi de tout ton corps Devant la reine des reines, la fleur de l’aube, la main qui t’indispose Et ne crie pas --------- Et ne pleure pas ------------- T’es encore là alors souris--------- Et s’il te plaît, n’sois pas ingrat, il m’semble que t’avais bien saisi ? L’hiver s’enraye, il se prolonge Tes beaux mensonges hantent tes nuits Tapis au fond, l’esprit te ronge Le monde s’éloigne, il te défie Mais à fuir la lutte solidaire Pour l’envoûtant renom du « moi » Tu choisis sciemment le désert Clamant que tu n’as d’autres choix Et les idées tournent, dans ta tête Les idées, elles te martèlent. les idées tournent, dans ta tête Mirages brouillons et vaines angoisses Mets donc en veille, pour qui te prends-tu ? Ton ambition, prend bien trop de place Etouffe-là, fais ça pour moi Et incline-là de tout ton corps Devant la reine des reines, la fleur de l’aube, la main pure qui t’impose Ta vraie nature – morte - que de te taire Ta vraie nature – morte - que de te taire