o p e n° 15 r t e u L - isbw.be · -le 7 novembre, Isabelle FILLIOZAT nous ouvrira la voie du...

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Edito. Cela fait quelques jours que je cherche désespérément un indice favorable. Un léger frémissement annonçant une rentrée différente. Une rentrée pour laquelle on aurait, comme nous le suggèrent les médias, pris la peine de recadrer notre horloge biologique en veillant au respect des horaires et à une alimentation équilibrée. Cette fois, on ne se serait pas fait prendre au piège de la nonchalance estivale, on aurait anticipé les achats scolaires et fait un plan de financement pour tous les autres frais qui nous plombent joyeusement le budget et le moral. Comme toujours, elle est longue la liste de nos bonnes résolutions et, un peu courte, celle de nos réalisations. Faut-il culpabiliser pour autant ? Certainement pas ! Selon une étude menée par le professeur Wiseman de l’université d’Hertfordshire auprès de 3000 volontaires, seule- ment 12% d’entre nous tiennent leurs bonnes résolutions. Ouf, on n’est pas tout seul ! Mais les autres, ces fameux 12%, comment font-ils pour ne pas craquer ? Le meilleur moyen de tenir ses bonnes résolutions serait d’en prendre une seule… Ajoutons que parmi les sondés du professeur Wiseman, un seul groupe a tenu ses bonnes résolutions à plus de 70% : ceux qui avaient décidé de «plus profiter de la vie». Là, je ne sais pas pour vous mais, moi, personnellement, je me sens tout de suite beaucoup mieux. Ce qui ne m’empêchera pas de saluer mes collègues qui font partie des 12% gagnants. Notamment celui que je croisais régulièrement sur le perron, à Chastre, une cigarette à la main et qui, aujourd’hui, sur le même perron se contente désormais d’un bon bol d’air déchargé de nicotine… Le voilà, mon indice de changement favorable. Il ouvre la voie à d’autres bonnes résolutions individuelles ou collectives. Bonne rentrée à toutes et à tous ! Pascale & Pierre L e p e t i t r @ p p o r t e u r n° 15 Le Bulletin des informations qui vous concernent Intercommunale Sociale du Brabant wallon 1 Clair & Net... Quelques idées glanées sur le net, pour tous les âges... Tout le monde connaît Youtube. Mais qui connaît Boootube ? Cœur sensible s'abstenir car LE site compile ce que le premier a de pire. http://www.boootube.com Vous faites partie des adeptes du co-voiturage. Les voitures partagées et les moyens de mobilité alternative vous intéressent ? http://www.taxistop.be Du nouveau dans les formations ISBW de la bro- chure ONE 2013-2014 Jean-Marie CABY, qui était intervenu lors d’une Matinale en 2012 sur le thème «S’attacher pour mieux se détacher», est venu se rajouter dans la brochure 0-3 ans et propose le même thème dans le cadre, cette fois-ci, d’une formation d’une jour- née à Chastre. Notons également que deux nouvelles formatrices, Aurélie MEYS et Geneviève CULOT, proposeront quant à elles 4 journées de formation sur les haltes-ac- cueil. Le Service formation se réjouit de l‘énorme succès des formations de Patricia ZUCCO sur le thème des «Douces violences». C’est le cas également de la journée proposée par Jean-Marie Caby mais aussi d’une belle majorité des formations 0-3 ans ! La rentrée…. Quel boulet ! Matinale du jeudi 27 juin 2013 : Marie Couvert – La place du relationnel dans la construction des premiers liens. Le bébé est une personne dotée d’une aptitude relationnelle. Comment entrer en lien avec lui ? Comment la profes- sionnelle de l’accueil peut-elle prendre une «juste place» dans le triangle enfants-parents-professionnels ? Ce sont les questions qui étaient au centre de la matinale animée par la psychologue Marie Couvert. Elle nous a invités, nous les artisans de la petite enfance, à une valse un peu folle à 3 temps : un temps actif, un temps réflexif et un temps passif. Une danse à 2 (l’enfant et «l’autre primordial» soit le père, la mère ou celui qui le remplace à savoir l’accueillant). Une danse qui s’exécute dans le plaisir relationnel et qui se joue dans 3 registres : l’oral (la bouche), le visuel (le regard) et le vocal (la voix). Mais a-t-on toujours envie de danser, et à fortiori, de danser avec cet enfant-là ? Pour bien ../..

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Edito.

Cela fait quelques jours que je cherche désespérément un indice favorable. Un léger frémissement annonçant une rentrée différente. Une rentrée pour laquelle on aurait, comme nous le suggèrent les médias, pris la peine de recadrer notre horloge biologique en veillant au respect des horaires et à une alimentation équilibrée. Cette fois, on ne se serait pas fait prendre au piège de la nonchalance estivale, on aurait anticipé les achats scolaires et fait un plan de financement pour tous les autres frais qui nous plombent joyeusement le budget et le moral. Comme toujours, elle est longue la liste de nos bonnes résolutions et, un peu courte, celle de nos réalisations. Faut-il culpabiliser pour autant ? Certainement pas ! Selon une étude menée par le professeur Wiseman de l’université d’Hertfordshire auprès de 3000 volontaires, seule-ment 12% d’entre nous tiennent leurs bonnes résolutions. Ouf, on n’est pas tout seul ! Mais les autres, ces fameux 12%, comment font-ils pour ne pas craquer ? Le meilleur moyen de tenir ses bonnes résolutions serait d’en prendre une seule… Ajoutons que parmi les sondés du professeur Wiseman, un seul groupe a tenu ses bonnes résolutions à plus de 70% : ceux qui avaient décidé de «plus profiter de la vie». Là, je ne sais pas pour vous mais, moi, personnellement, je me sens tout de suite beaucoup mieux. Ce qui ne m’empêchera pas de saluer mes collègues qui font partie des 12% gagnants. Notamment celui que je croisais régulièrement sur le perron, à Chastre, une cigarette à la main et qui, aujourd’hui, sur le même perron se contente désormais d’un bon bol d’air déchargé de nicotine… Le voilà, mon indice de changement favorable. Il ouvre la voie à d’autres bonnes résolutions individuelles ou collectives. Bonne rentrée à toutes et à tous !

Pascale & Pierre

Le p

etit r@pporteur

n° 15

Le Bulletin des informations qui vous concernent

I n te r communa le Soc ia led u B r a b a n t w a l l o n

1

Clair &Net...

Quelques idées glanées sur le net, pour tous les âges...

Tout le monde connaît Youtube. Mais qui connaît Boootube ? Cœur sensible s'abstenir car LE site compile ce que le premier a de pire.

http://www.boootube.com

Vous faites partie des adeptes du co-voiturage. Les voitures partagées et les moyens de mobilité alternative vous intéressent ?

http://www.taxistop.be

Du nouveau dans les formations ISBW de la bro-chure ONE 2013-2014

Jean-Marie CABY, qui était intervenu lors d’une Matinale en 2012 sur le thème «S’attacher pour mieux se détacher», est venu se rajouter dans la brochure 0-3 ans

et propose le même thème dans le cadre, cette fois-ci, d’une formation d’une jour-née à Chastre. Notons également que deux nouvelles formatrices, Aurélie MEYS et

Geneviève CULOT, proposeront quant à elles 4 journées de formation sur les haltes-ac-cueil.

Le Service formation se réjouit de l‘énorme succès des formations de Patricia ZUCCO sur le thème des «Douces violences». C’est le cas également de la journée proposée par Jean-Marie Caby mais aussi d’une belle majorité des formations 0-3 ans !

La rentrée…. Quel boulet !

Matinale du jeudi 27 juin 2013 : Marie Couvert – La place du relationnel dans la construction des premiers liens.

Le bébé est une personne dotée d’une aptitude relationnelle. Comment entrer en lien avec lui ? Comment la profes-sionnelle de l’accueil peut-elle prendre une «juste place» dans le triangle enfants-parents-professionnels ? Ce sont les questions qui étaient au centre de la matinale animée par la psychologue Marie Couvert. Elle nous a invités, nous les artisans de la petite enfance, à une valse un peu folle à 3 temps : un temps actif, un temps réflexif et un temps passif. Une danse à 2 (l’enfant et «l’autre primordial» soit le père, la mère ou celui qui le remplace à savoir l’accueillant). Une danse qui s’exécute dans le plaisir relationnel et qui se joue dans 3 registres : l’oral (la bouche), le visuel (le regard) et le vocal (la voix). Mais a-t-on toujours envie de danser, et à fortiori, de danser avec cet enfant-là ? Pour bien ../..

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Pour les amateurs de fourneaux, voici un site qui vous propose des recettes en fonction des légumes de saison...

http://www.recettes4saisons.be/

Et pour la suite du programme…

Après la matinale du 3 octobre («Et si vous lui disiez autrement ?» d’Anne-Sophie THIRY), le Service formation proposera deux autres rendez-vous pour clôturer l’année :

- le 7 novembre, Isabelle FILLIOZAT nous ouvrira la voie du partenariat édu-catif avec sa conférence rassurante «Il n’y a pas de parent parfait»

- le 5 décembre, Illios KOTSOU nous sortira de notre illet-trisme émotionnel et nous amènera à développer notre potentiel empathique («L’intelligence émotionnelle :

pourquoi ne pas l’apprendre au berceau ?»).

Journée de débriefing des animateurs extrasco…Pour le 2ème été consécutif, la fin des plaines a été organisée de manière à per-mettre aux animateurs extrascolaires de souffler pour… mieux se ressourcer avant la rentrée ! La dernière semaine a démarré par deux journées «OFF» : donc récup’, vacances ou soutien administratif pour tout le monde ; pas d’accueil ni d’enfant au programme en tout cas ! Ce petit break les a ramenés frais et dispos, enthou-siastes pour la traditionnelle journée à la fois conviviale, ludique et de débriefing des plaines qui les a réunis le mercredi 28 août. 2013 s’avère un cru exceptionnel en raison de conditions météo très favorables et d’une excellente ambiance de travail. Tout le monde était donc ravi de se retrouver pour dresser le bilan et goûter au barbecue orchestré par les coordinateurs et le staff administratif. Cerise sur le gâteau, un déli-cieux et rafraîchissant dessert grâce à la présence du renommé glacier Carette. Répartis en différents groupes, les animateurs ont participé à 5 ateliers (débriefing des plaines, land art, top chef, grimage et déguisements) avec un mot d’ordre : la créativité et le plaisir au pouvoir ! Chaque groupe devait ensuite présenter la mise en pratique de ces différents ateliers à la Présidente, Dominique DE TROYER, et Vincent DE LAET qui avaient la lourde responsabilité de départager les équipes.Finalement, pas de perdant mais que des gagnants ! Chaque team a remporté une catégorie (5 prix pour 5 équipes : le prix de

la créativité, le prix de l’originalité, le prix de l’ingéniosi-té, le prix de l’humour ou le prix de l’esthétisme).

Voilà un «perfect day».

2013 :une réussite !

../.. exécuter cette danse, plusieurs outils sont à notre disposition : l’observation, la réflexion en équipe et la créativité. Ils nous permettent de changer notre regard et d’ainsi faire naître en nous le désir d’aller vers l’enfant. Le stade du miroir se réfléchit en équipe. Une matinale qui nous a mis en appétence rela-tionnelle. On repart avec un regard différent, positif et constructif. Une énergie nouvelle pour construire nos relations avec les touts-petits… Une impression qui rejoint le lapsus de Marie COUVERT. «Le bébé porte la mère»… Ainsi soit-il.

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Remise du diplôme des 100 heuresLe 20 juin dernier, les animateurs du Service d’accueil extrasco-laire de l’ISBW qui avaient suivi le cycle des 100 heures de for-mation (25 demi-jours) ont reçu leur diplôme. Pour rappel, dans la perspective du changement de pouvoir subsidiant du SAES, les animateurs qui ne disposaient pas d’un titre reconnu par l’ONE dans le cadre du Décret A.T.L., ont suivi d’octobre 2012 à juin 2013 cent heures de formation spécifique. Ce cycle de formation a reçu l’agrément de l’ONE et offre un accès à la profession. Cette année encore, la clôture de la formation a permis à tous les participants, aux formateurs et aux représentants du Service de vivre un moment exceptionnel…

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Notre rentrée littéraireA l’ISBW, aussi, nous célébrons la rentrée «littéraire». A notre sauce. La bibliothèque a fait de nouvelles acquisitions. Les derniers opus de Rufo, Cyrulnik et Levasseur sont dans nos «bacs»...

«Frères et sœurs : une maladie d’amour» de Marcel RUFO - Edition Fayard.Marcel Rufo y explore les dangers de la fratrie et bouscule quelques idées reçues. Premier séisme au pays des bisounours, selon lui, l’amour fraternel serait une grande illusion. Seconde secousse, les parents qui optent pour plusieurs enfants prennent le risque de ne pas les aimer de la même façon… malgré tous leurs efforts et leur bonne volonté. Gloups ! Si vous êtes ébranlé précipitez-vous sur ce livre car le pédopsychiatre rattrape la sauce. Sa vision, loin d’être pessimiste, est libératrice. La jalousie et la rivalité font grandir la fratrie. Et voilà, on termine presque le bouquin par le traditionnel «ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants».

«Les enfants d’aujourd’hui» de Boris CYRULNIK, Myriam SZEJER et Bernard GOLSE - Edition Bayard.Le monde évolue, la société change et, forcément, cette mutation a des répercussions sur les petits d’homme. Trois spé-cialistes de la petite enfance proposent un regard croisé sur l’enfance d’aujourd’hui. Myriam Szejer s’intéresse à la manière dont on attend un enfant, la façon dont les premiers liens se tissent et comment on invente cette nouvelle famille. Boris Cyrulnik s’interroge, quant à lui, sur les nouvelles conditions d’apprentissage, les grandes étapes de l’autonomie de l’en-fant et la violence dont il peut être victime. Bernard Golse nous met en garde contre les dangers auxquels s’expose l’enfant de la modernité en évoquant les pathologies nouvelles et les effets médiatiques. Attention à cette société qui distribue trop vite les médicaments, méfions-nous de ceux qui enferment nos enfants dans des catégories ! Evitons la tentation de faire de nos enfants des champions toutes catégories ! Laissons un peu d’enfance à nos enfants !

«Ados, la fin de l’innocence» de Géraldine LEVASSEUR - Edition Max MiloLe temps de la pornographie sous le comptoir est révolu. Aujourd’hui le sexe cru s’expose partout. Du porno chic aux images chocs, les écrans ne sont pas épargnés et, du coup, nos enfants non plus. Comment font-ils pour digérer cette sexualité qui échappe au contrôle parental ? Et surtout qu’est-ce qu’ils en font ? Dérapages violents, passages à l’acte sidérants, la journaliste française Géraldine Levasseur a mené l’enquête à la brigade des mœurs.

Pour rappel, ces livres sont accessibles en prêt gratuitement pour une période de 3 semaines. Il vous suffit de contacter Michaël DE KEYSER le matin de 9h à 12h30 au 081/622743. La bibliothèque est installée au 1er étage dans les locaux de Chastre.

Suivie de deux journées de formation.

Et pour ceux qui n’étaient pas en vacances, cette journée a été suivie par deux journées de formation. 6 ateliers étaient organisés : urgences 112, créer un potager et nourrir ma terre, à la découverte des contes (pour les 3-6 ans et les 6-12 ans), activités corporelles pour les 3-6 ans, initiation au grimage mais aussi Pastels et compagnie pour découvrir un panel de techniques artistiques. Chaque animateur a suivi deux ateliers à raison d’un par jour. L’occasion d’apprendre l’indis-pensable (les premiers secours), de se découvrir un talent caché, de développer une technique («une vraie mine d’or pour créer des animations variées»), de passer au-dessus d’un préjugé («la terre j’aime pas mettre mes mains dedans à cause des vers»), de confirmer un manque d’intérêt («les histoires pour les grands, c’est décidément pas mon truc») ou encore de réinventer ce que l’on pratique déjà («j’ai adoré l’expression corporelle, c’est vivant. Cela aurait pu durer plus longtemps, je ne voyais pas le temps passer»). Quelques remarques constructives sur la durée d’un atelier trop répétitif mais, à part ça, tous les participants semblaient très emballés. Un petit bémol : les animateurs n’ont pas eu le choix des ateliers. Il importait, en effet, que les «petits nouveaux» bénéficient de la formation aux premiers soins et que soient regroupés au sein des mêmes ateliers, les équipes de La Hulpe et de Braine-le-Château que leurs collègues accueil-lantes dans ces communes nous avaient fait le plaisir de rejoindre : une première aussi !

Drink pour Jean-Jacques

Jean-Jacques Mathy (le frère de Thérèse) travaillait au Domaine depuis 1998. Grâce à lui, nombreux d’entre vous ont pu remplir leur panier de délicieux fruits et légumes «maison». Il cultivait l’art de la terre avec passion et son potager le lui rendait bien.

Son savoir-faire, il l’a partagé avec Laurence qu’il a formée à sa succession. Des bons gestes aux petites astuces, il lui a appris l’essentiel du métier et, de cette associa-tion de «savoirs verts», est née une belle amitié. C’est donc avec humour et émotion que «Lolotte» a rendu hommage à son collègue lors de son drink de départ le mercredi 28 août. Gageons que Jean-Jacques aura certainement un peu de temps pour cultiver son jardin secret et profiter du bel été indien qui se profile grâce à son ensemble de meubles en teck offert à cette occasion.

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Renfort de troupe au SAES grâce aux emplois jeunesNous vous l’annoncions dans notre édition de juin dernier, le pacte de solidarité entre les générations a permis l’em-bauche de jeunes âgés de 18 à 26 ans, peu ou pas qualifiés, au sein du Service.

Pascale KONING : ces nouveaux engagements font suite à l’appel à projets «emplois jeunes» confié par la Fédération Wallonie-Bruxelles au fonds Maribel social. Cet appel à projets lancé via l’ONSSAPL visait un public bien précis. Quel est-il ?Kathy LOOZE : le projet s’adressait notamment aux structures d’accueil extra-scolaires reconnues par le FESC en 2007 et aux jeunes de 18 à 30 ans maximum qui ne répondaient pas aux normes décrites dans le décret ATL (à savoir ceux qui ne disposent pas d’un Certificat d’Enseignement Secondaire Supérieur (CESS) ou d’un titre équivalent ; soit, disposent au maximum d’un diplôme ou brevet de l’Enseignement Secondaire Supérieur et sont chômeurs complets indemnisés bénéficiant, sans interruption, d’allocations de chômage depuis au moins deux ans ou alors disposent d’un diplôme de puériculteur/trice ou «d’auxiliaire d’enfance», titre équivalent dans le cadre de la formation de promotion sociale).

Pascale KONING : quel était l’intérêt pour l’ISBW de répondre à cet appel à projets ?Kathy LOOZE : il permettait d’augmenter notre cadre d’animateurs qui est figé par le moratoire du FESC et, cela par le biais d’un financement alternatif. Bien sûr, il y a des exigences à respecter. Ainsi, notamment, le jeune engagé doit participer activement aux formations tandis que l’employeur doit lui permettre de suivre ses formations et est tenu de l’engager prioritairement lorsqu’un poste est ouvert. L’objectif est que les formations (de base, qualifiante et continuée) ainsi que l’expérience acquise par ces jeunes dans le secteur de l’accueil de l’enfance, puissent leur permettre d’intégrer durablement le marché du travail.

Pascale KONING : sur le terrain, ce sont des animateurs comme les autres ?Kathy LOOZE : oui, tout à fait. On attend d’eux la même qualité, le même travail. Leur salaire est pris en charge par cette subvention mais l’ISBW finance leurs frais de déplacement et de formation. A l’instar de leurs collègues de l’ex-trascolaire, ils ont aussi été engagés au terme d’une procédure de recrutement, ils ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. En fonction de leur type de diplôme, certains suivront en plus la formation agréée, d’autres la formation "auxi-liaire de l’enfance" à l’IPFC.

10 personnes de ce profil ont trouvé un emploi à 4/5 temps auprès de nos animateurs extrascolaires où ils renforcent priori-tairement nos équipes de Tubize. Un renfort de troupe bien utile !

Formation accueil des administrateurs

Histoire de les mettre dans le bain, les chefs de département et les chefs de services de l’ISBW ont proposé le 4 sep-tembre dernier aux nouveaux administrateurs une présentation originale de notre intercommunale.Il s’agissait, à quelques détails près, du même exercice que lors de la «formation accueil» de nos nouveaux collègues de travail, à savoir une déclinaison originale de services rendus à nos bénéficiaires mais aussi une présentation de notre phi-losophie de travail. En guise d’hors d’œuvre, notre Directeur a rappelé le fonctionnement d’une intercommunale sociale et a apporté des précisions quant à sa forme juridique, son mode de financement et ses mécanismes de contrôle. Un petit rappel théorique qui a permis à chacun de mesurer ses connaissances ou ses lacunes… Chaque présentation était suivie d’un moment «questions-réponses». Et pour joindre l’agréable à l’utile, tout le monde s’est retrouvé pour un déjeuner. Cette prise de contact a également permis de mettre des visages sur des noms. Une initiative très appréciée par ces nouveaux arrivés dont certains étaient déjà des habitués de la maison.

De nouvelles accueillantes.Souhaitons la bienvenue à Madame MEGGYES, à Chastres mais aussi au duo de nouvelles accueillantes de Chaumont-

Gistoux Madame DETHY et Madame FLEMAL.

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Carnetrose

Félicitations à Cédric LACROIX, seul homme aide-familial du SAFA. Sa famille s’est agrandie. Depuis le 28 août dernier, il est papa d’un troisième enfant : une petite Flora.

Retour autravail

... autour du co-acceuil à Chaumont-Gistoux

Revenons sur le projet pilote mené en partenariat avec le CPAS, la commune et l’ISBW dont nous vous parlions dans notre édition de juin dernier. Un premier duo s’est consti-tué ; leur projet d’accueil vient de recevoir le feu vert de l’ONE (capacité d’accueil de 2X4 équivalents temps plein). Actuellement, les deux accueillantes prennent possession des lieux afin d’installer concrètement leur projet avant de commencer leur activité. Les inscriptions sont en bonne voie. Un nouveau speed-dating (travail en commun pendant 40 minutes sur des thématiques de l’accueil) a été organisé afin de compléter le deuxième duo. A l’inverse du speed-dating classique, il s’agit de constituer la meilleure équipe sur base d’un bagage théorique commun, de la capacité à échanger des idées intéressantes tout en ayant une complémentarité. Loin d’être un obstacle au travail d’équipe, la différence doit être une source de richesse. A noter que la puéricultrice qui complétera ces deux duos a déjà été désignée. Elle entrera en fonction dès que le premier duo ouvrira son milieu d’ac-cueil.

Souriez ! Formation Photogramme au SAFA Le 10 octobre prochain, les aides familiales du SAFA suivront une formation au Photogramme d’une matinée animée par leur chef de Service. Pour rappel, Virginie BOSMANS avait suivi ce module avec intérêt. Il permet, en effet, de réaliser une «photo» de la situation du bénéficiaire à un moment donné. Le Photogramme dresse un tableau complet, il reprend différents éléments utiles : sa santé, sa vie quotidienne (comment elle se déroule), sa vie affective et relationnelle, sa situation économique, son réseau primaire (les proches qui l’entourent et sur qui il peut compter), son réseau secon-daire (les autres intervenants) ainsi que le projet mis en place avec l’aide familiale. Rassembler toutes ces informations est essentiel pour bien clarifier la situation. Le Photogramme est très utile en cas de remplacement de l’aide familiale. Le SAFA devrait mettre en œuvre progressivement cet outil en 2014. Cela nécessitera du temps dans la mesure où le Service compte une centaine de bénéficiaires récurrents sur les 150.

Déjeuner au milieu des oiseaux… quand le temps le permet Elles étaient annoncées depuis belle lurette, elles sont arrivées cet été. En accord avec le Domaine, trois tables de pique-nique ont été installées sous la pergola. Elles sont à la disposition du personnel qui travaille à Chastre pour y prendre leur repas chaque fois que le temps le permet. Ce nouveau lieu de convivialité a été vite adopté par les autochtones. Chacun y met du sien pour

Concours postural : and the winners are…Un juin dernier, le SIPP lançait un concours destiné à nous sensibiliser à la bonne hygiène posturale. Une photo représentant une collègue dans une situation de travail à l’écran servait de support. Michael DE KEYSER et Jacqueline TRICOT ont décidé d’unir leur force, ils ont décelé les erreurs à ne pas commettre et ont remporté par la même occasion la boîte de 110 biscuits. Bravo à eux !

Pour en savoir toujours plus sur les métiers de la Petite Enfance…Edité par la maison d’édition Elsevier-Masson, le magazine «Métiers de la Petite Enfance» paraît 11 fois par an. Autant d’occasions pour les professionnels du secteur de se documenter par des fiches et des dossiers très bien ficelés sur les différents aspects de leur métier. On y parle de tout de manière pratique et pédagogique. Cela va du management à la santé en passant par la psychologie. Ces ressources de premier choix sont accessibles depuis plus d’un an sur notre

serveur interne. Cela vous intéresse mais vous n’avez pas accès au serveur… Une solution : parlez-en à votre supérieur hiérarchique.

Le bénévolat pour aller à la rencontre de l’autre d’ici ou d’ailleursRencontre avec Muriel VAN DER HEYDEN.C’est au cours d’une discussion légère sur le thème des vacances que Muriel a évoqué son expérience de bénévole sur différents chantiers internationaux.Il y a des personnes qui ont la bougeotte, qui ont un besoin vital de repousser leur horizon pour se frotter à d’autres réalités. Muriel est de celles-là. Depuis l’âge de 18 ans, elle roule sa bosse. Une année passée au Canada à la fin de son cursus scolaire lui a donné le goût des voyages. Une expérience prolongée par un stage dans une ONG suisse-roumaine. Elle pousse plus loin cette expérience en s’investissant dans l’asbl les Compagnons Bâtisseurs avec lesquels elle partira au Bénin en soutien de projets développés par des associations locales. Mais les besoins ne sont pas forcément au Sud, ils sont aussi présents chez nous en Belgique. Muriel a donc participé à des week-ends chantier en retapant des locaux d’associations ou en animant des personnes porteuses d’un handicap mental. Longtemps membre de l’AG, elle a aussi

pris part à un groupe de réflexion sur les enjeux Nord-Sud. Mais avec les exigences de la vie professionnelle, le temps commençait à lui manquer. Alors Muriel et ses proches ont opté pour une solution alternative…../..

Après un mois d’août «off», nos «bricomen» sont de retour. En vue de l’hiver, le Service reprend contact avec les partenaires (Agence Immobilère Sociale, communes et CPAS partenaires) pour la reprise des chantiers.

Projet pilote...

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../..PR : En quoi consiste ton bénévolat aujourd’hui ? Comment parvenez-vous toi et tes proches à concilier votre vie profes-sionnelle et familiale avec votre engagement de bénévole ?MVH : Nous avons opté pour une formule de bénévolat limitée dans le temps. Nous partons occasionnellement, en famille, plusieurs semaines durant les vacances pour apporter notre soutien à des projets locaux. Plusieurs asbl pro-posent ce genre de démarches. Nous sommes partis avec Quinoa mais aussi avec le réseau WWOOF (World Wild Opportunities on Organic Farms). Internet permet aussi de trouver des acteurs locaux en demande de bénévoles, nous avons par exemple trouvé une école au Chili.

PR : Ça se passe comment ?MVH : Cela varie en fonction des projets et des partenaires locaux. Pour la formule "chantiers internationaux", en géné-ral, vous devez payer des frais d’inscription, participer à une ou plusieurs journées de formation. Il arrive aussi qu’on vous demande de prendre part à une récolte de fonds voire à une séance d’évaluation. Le bénévole doit prendre en charge financièrement son billet d’avion. En revanche, la plupart du temps, il est logé et nourri. Le Wwoofing est plus libre : on reçoit une liste d'hôtes potentiels dans le pays concerné, il est précisé ceux qui acceptent des enfants, on les contacte, puis, une fois sur place, on travaille dans la ferme, sans conditions préalables ni suivi ultérieur.

PR : Quel est pour toi, l’intérêt de ces formules ?MVH : Personnellement, ce qui m’intéresse dans cette formule, c’est avant tout la philosophie. On s’engage pour aller à la rencontre de l’autre dans sa réalité. L’autre n’est pas un être dépourvu de savoirs et de technicité. Au contraire, on apprend beaucoup. On lui reconnaît des compétences et on vient en renfort, avec humilité et, avant tout, un esprit de bienveillance. Nous sommes «les petites mains» mais pas seulement. Ce qui est aussi important pour moi et mon mari, c’est d’apporter notre soutien moral.

PR : Pour que cette expérience «familiale» soit réussie, à quoi faut-il être vigilant ?MVH : Ce n’est pas parce que nous choisissons, nous, en tant qu’adultes, cette formule que cela doit être un poids pour nos enfants. Il convient donc de faire en sorte que l’un d’entre nous (à tour de rôle) soit toujours disponible pour nos enfants. Nous faisons également très attention au choix de notre pays d’accueil : sa situation politique (éviter les zones de conflit), la situation sanitaire (présence de la malaria, proximité avec des hôpitaux...). Il est important de rester plu-sieurs semaines sur un même chantier afin que nous et les enfants puissions prendre nos marques et nous approprier les lieux. Enfin, quel que soit le pays dans lequel vous vous rendez, il y a toujours des règles de sécurité qu’il faut res-pecter. Je terminerais en recommandant de se réserver une semaine de repos sur place après l’exécution du chantier.

PR : Quelle est votre dernière expérience de «voyage-bénévole» ?MVH : Nous sommes partis en Indonésie l’année dernière avec le WWOOF. Nous avons déjà été au Chili et en Equateur.

PR : Qu’est-ce que tu retiens de ces expériences ?MVH : Il faut arrêter de croire que les occidentaux détiennent le savoir en exclusivité et que les pays du Sud sont dépourvus de compétences. Ce qui leur manque avant tout c’est le financement de projets, une reconnaissance et un système macro-économique plus équitable. Y aller comme bénévole c’est être de leur côté, vivre un peu de leur réalité pour comprendre leurs besoins et apprendre d'eux. La rencontre avec ces hommes et ces femmes d’ailleurs ouvre l’esprit et est bien plus enrichissante qu’un parcours touristique classique.

Au fil des rencontres avec nos collègues bénévoles, on découvre des engagements variés en fonction des «bénéfi-ciaires» mais aussi une constante bienveillance. Après tout, bénévolat vient du latin «benevolus» à savoir la bonne volonté. En faisant vivre cette expérience à leurs enfants, Muriel et son mari parient sur l’avenir pour changer notre vision sur le monde. On est très loin du colonialisme de «grand-papa». Si, vous aussi, vous avez l’envie et l’énergie de vous engager dans un chantier international, Muriel vous conseille 4 associations : www.wwoof.org ( World Wild Opportunties On Organic Farms) www.scibelgium.be (Service Civil Internationnal) www.lebij.be/index.php/service-volontaire-europeen : le Service Volontaire Européen www.compagnonsbatisseurs.be

Journée desaccueillantes.

Du neuf àMont-Saint-Guibert.

A l’instar de la journée du 18 mai 2012, les accueillant(e)s se sont réuni(e)s le 30 mai dernier pour débattre des valeurs isbwiennes. La journée était un copier-coller de celle organi-sée l’année dernière. Enfin presque. Si la structure était très similaire (atelier sur les valeurs, buffet et jeux), le contenu était adapté. On a veillé à rendre ce moment de rencontre encore plus pragmatique en l’adaptant au maximum au métier d’accueillante. Et la formule a séduit. De l’avis géné-ral, tout le monde s’est retrouvé dans les valeurs isbwiennes. Pour reprendre une accueillante : «C’est tout nous ça ; c’est vraiment notre quotidien». Et une autre de préciser que s’il n’y a pas de divergence entre elles, il y a toutefois des nuances dans la priorité de certaines valeurs. Cela fait réflé-chir. Après cette matinée cérébrale, un délicieux buffet italien attendait les participantes histoire de les préparer au grand jeu de l’après-midi (quizz musical, test de tous genres axés sur les sens,…). Au final, il fallait reconstituer une phrase qui concluait la journée : l’ISBW c’est nous ! Pour immortaliser ce 30 mai, une photo de famille s’imposait. Seul homme de la bande, notre Directeur l’a joué champêtre en posant couché dans l’herbe humide au pied de ces dames.

Le projet d’ouverture d’un milieu d’accueil collectif dans l’Axis Parc a connu un coup d’accélérateur ces derniers mois. La commune a sollicité l’ISBW pour l’accompagnement du pro-jet. La nouvelle crèche devrait offrir 40 places d’accueil équi-valents temps plein. Elles seront accessibles aux guibertains et aux travailleurs des entreprises d’Axis Parc. Pour rappel, il s’agit d’un partenariat entre la commune de Mont-St-Guibert, Axis Parc et les entreprises du site.

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Vincent De Laet, rue de Gembloux 2, 1450 Chastre.