Nutrapost 09-2009

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NutraPost Le magazine de votre santé au quotidien Septembre 2009 Mensuel 2,00 € Préparez votre rentrée au mieux ! Santé de votre corps substances naturelles pour amélio- rer et soutenir l’effort. Faites du sport pour prévenir la maladie et vivre plus longtemps P. 9-11 Anti-âge Antioxydants contre Radicaux libres : une lutte quotidienne ! P. 12-13 Spiruline L’algue parfaite ! . P. 14 www.nutrapost.org LE DOSSIER DU MOIS : pages 3 à 8 Prévention du stress par des moyens naturels !

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NutraPost Health Magazine 09-2009

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Page 1: Nutrapost 09-2009

NutraPostLe magazine de votre santé au quotidien

Septembre 2009Mensuel

2,00 €

Préparez votre rentrée au mieux !

Santé de votre corps substances naturelles pour amélio-rer et soutenir l’effort. Faites du sport pour prévenir la maladie et vivre plus longtemps P. 9-11

Anti-âge Antioxydants contre Radicaux libres : une lutte quotidienne !P. 12-13

Spiruline L’algue parfaite ! . P. 14

www.nutrapost.org

LE DOSSIER DU MOIS : pages 3 à 8

Prévention du stress par des moyens naturels !

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C’est la rentrée : NutraPost entre dans l’ère numérique !

Chères lectrices, chers lecteurs,

Internet et les médias numériques ont envahi notre espace. Les ordinateurs font partie inté-grante de l’environnement de nombre d’entre nous. Grâce au web, on peut s’amuser, écrire, écouter de la musique, visionner des films… et surtout, pour ce qui nous intéresse, trans-mettre de l’information à un grand nombre de personnes en un minimum de temps.L’Internet (interconnection network ou réseau d’interconnexion) est un formidable outil pour faire connaître les médecines alternatives et les produits d’origine naturelle.Notre monde est tellement dominé par la mé-decine chimique occidentale qu’il est difficile de se faire une place dans le monde de l’in-formation médicale.

NutraPost a voulu pallier ce manque en ce qui concerne les remèdes d’origine naturelle. Depuis, janvier 2009, nous vous offrons une information variée, pratique et toujours à la pointe des dernières découvertes dans le do-maine des médecines alternatives.Le succès de la version papier nous a poussé à proposer une version en ligne www.nutra-post.org. Vous pouvez consulter votre ma-gazine en ligne si vous avez l’Internet. Autre avantage : depuis juillet, les numéros ne sont plus décalés d’un mois et sont présentés en ligne dans les jours suivants son édition pa-pier. Jusque-là, il y avait un décalage d’un mois entre la sortie du magazine et son édi-tion numérique.Cependant, si vous n’avez pas l’Internet, ne vous inquiétez pas. Nutrapost continuera à sortir dans sa version magazine. Vous comprendrez néanmoins qu’il était im-portant de suivre la révolution numérique et de proposer nos informations en ligne afin que de plus en plus de personnes puissent accéder aux médecines alternatives et à des produits et des compléments alimentaires

d’origine 100% naturelle, fabriqués dans des conditions strictes d’hygiène, sans produits chimiques, et surtout sans les effets secon-daires de la plupart des médicaments.Pour rester encore plus en phase avec l’ac-tualité de la recherche naturelle, nous vous proposons maintenant deux nouveaux sup-ports :1. un blog mis à jour une fois par semaine : http://sante-medecines-douces.over-blog.com/2. Un commentaire quotidien dans le do-maine de la santé naturelle : http://twitter.com/pkerforne

Alors, bonne lecture de votre version papier de Nutrapost. Ensuite, venez consulter nos informations inédites sur notre blog ou discutez avec moi sur Twitter !

Philippe KerforneRédacteur en chef

Mentions de publication

• Nutrapost : mensuel édité par l’association Choix de Vie• Adresse : rue A. Markelbach 781030 Bruxelles

• Abonnement : Bulletin d’abonnement en page 11

• Directeur de Publication : Myriam Schoepen

• Rédacteur en Chef : Philippe Kerforne

• Graphiste et maquettiste PAO : Jean-François Boucher

• Distribution : l’association Choix de Vie

• Impression : TechPrint Luxembourg

• Dépôt légal : à parution

Dossier du mois. Préparez votre rentrée au mieux !Prévention du stress par des moyens naturels !Septembre est toujours une période de stress causé par la rentrée, que vous soyez étudiant, salarié ou en profession libérale ! De votre capacité à réussir ce passage délicat au niveau du stress dépend souvent votre réussite pour tout le reste de l’année. Une bonne gestion du stress et vous arriverez plus facilement à réussir vos études, votre travail, trouver de nouveaux clients ou un emploi !

De même, après la période calme des vacances, l’arrivée brusque d’une grosse charge de travail peut causer un stress qu’il faut apprendre rapidement à vaincre par une supplémentation adéquate. Voici quelques remèdes (Gaba, Same 400, L-tyrosine), tous d’origine naturelle, pour venir à bout du stress, récupérer de l’effort rapidement et s’assurer une année 2009/2010 universitaire ou professionnelle

réussie ! P. 3-8

Santé de votre corps : substances naturelles pour améliorer et soutenir l’effort. Faites du sport pour prévenir la maladie et vivre plus longtempsQuel que soit votre âge, la pratique sportive est un ingrédient essentiel de votre bonne santé et de votre longévité. Le mois de septembre se montre souvent crucial dans ce domaine. Si vous pratiquez déjà un sport, il faut savoir gérer physiquement et mentalement l’effort. Si vous débutez une activité physique, il faut aussi savoir démarrer progressivement !

Dans les deux cas, des substances naturelles (L-carnitine, L-glutamine) vous aideront à soutenir votre effort, améliorer vos performances et récupérer plus facilement de la fatigue physique P. 9-11

Anti-Age : Antioxydants contre Radicaux libres : une lutte quotidienne ! Vous entendez souvent parler des antioxydants qui sont définis comme des substances capables de lutter contre les radicaux libres et freiner le vieillissement. Savez-vous exactement ce que sont les antioxydants, les radicaux libres ? Savez-vous comment les pre-miers viennent à bout des seconds ? Quels sont les meilleurs antioxydants ? Comment ceux-ci ralentissent-ils le vieillissement et rallongent la durée de vie ? Lisez notre enquête qui fait le point sur les dernières décou-vertes en la matière. Présentation de deux antioxydants très efficaces : la myrtille et le glutathion. P. 11-13

Nutrition : Spiruline : l’algue parfaite ! La spiruline est un complément naturel encore trop méconnu. Cette algue est un véritable concentré de propriétés thérapeutiques. Elle contribue à rectifier les effets d’une mauvaise alimentation. Elle nettoie et désintoxique l’organisme. Elle assure un niveau d’énergie psychique et physique maximale. Elle est d’une grande aide dans un grand nombre de maladies : diabète, cholestérol, hépatite, pan-créatite… Elle stimule l’activité du système immunitaire… Cette micro-algue est une petite merveille

tout droit issue de nos océans ! P. 14

Actualités de la recherche médicale naturelle. De l’Aloe Vera contre le psoriasis. Des céréales pour faciliter la récupération physique. Le végétalisme est-il dangereux pour les os ? P. 15P.2

Editorial

Sommaire

NutraPost

Mensuel • Septembre 2009

Mensuel • Septembre 2009

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NutraPostDossier Du Mois

Les mécanismes du stress sont mieux connus surtout grâce aux tra-vaux de l’endocrinologue canadien Hans Selye (1907-1982). Grâce à lui, on a mieux compris les mécanismes biologiques du stress qu’on a d’abord nommé « syndrome général d’adap-tation ». Le stress est à l’origine de la fameuse formule : « fight or flight res-ponse » : combattre ou fuir ! Cette définition résume parfaitement le principe du stress qui consiste pour l’organisme à rassembler ses ressources pour vaincre ou fuir une situation. Le terme « stress » (tiré de l’anglais « tension mécanique » et imposé par Hans Selye en français) indique bien qu’il n’est à l’origine ni bon ni mauvais. Le stress s’avère même in-dispensable à notre survie et à notre évolution ainsi qu’à celle de l’espèce humaine !C’est son excès qui doit être prévenu

et combattu et non son existence elle-même. Le Dr Hans Selye adopta d’ailleurs dès le début une terminologie tenant compte de cette distinction en parlant de « eus-tress » pour le bon stress et de « distress » pour le mauvais. Par une déviation de langage, on en est venu progressive-ment à ne considérer le stress que sous son angle négatif.Deux scientifiques ont, par la suite, dé-veloppé considérablement l’étude et la compréhension du stress. D’abord, l’Américain Richard Lazarus qui a étudié notamment le stress psychologique et les moyens qu’on adopte généralement pour y faire face qu’il a nommé coping ou adaptation. Le fameux biologiste français Henri Laborit est aussi un des grands contributeurs à la connaissance du stress par sa célèbre théorie de « l’inhibition de l’action ». D’après celle-ci, quand une personne ne peut ni domi-ner ni fuir une situation, elle développe

une « paralysie situationnelle » qui conduit à des complications neuro-psycho-immunologiques ! Le Pr Laborit, dans son fameux livre « L’Eloge de la Fuite », démontre que l’homme, quand il se révolte, s’adapte aux situations en se soumettant à des hiérarchies mettant à mal son libre arbitre ou, alors, il pratique l’art de la fuite.

Le stress a du bon ! Apprenez à l’utiliser.

La grande majorité des gens ont une idée fausse du stress. Le stress est non seulement une réaction normale de l’organisme mais, comme nous l’avons déjà souligné, il est utile, voire indispensable à notre existence. Le stress est ainsi fort utile pour donner le meilleur de soi-même en toutes circonstances, pour avoir, par

Préparez votre rentrée au mieux !Prévention du stress par des moyens naturels !

Le stress est devenu un des mots les plus impopulaires de notre vocabulaire. On le considère comme un des fléaux de la société moderne, au même titre que le cancer, le sida, les maladies cardiovasculaires ! Sa mauvaise réputation pour notre santé fait qu’on essaye de s’en débarrasser à tout prix ! Et pourtant il y a un bon et un mauvais stress. Sans le bon, nous serions incapables d’agir, d’évoluer ou de faire face aux défis quotidiens ! Apprenez à reconnaître le bon et à com-battre le mauvais !

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Septembre est toujours une période de stress causée par la rentrée, que vous soyez étudiant, salarié ou en profession libérale ! Même, si vous cherchez à retrouver un emploi, vous avez besoin de dynamisme et de gérer le stress inhérent à votre recherche et aux différentes démarches qui sont toujours… stressantes !De votre capacité à réussir ce passage délicat de septembre dépend souvent votre réussite pour tout le reste de l’année.Une bonne gestion du stress et vous arriverez plus facilement à réussir vos études, votre travail, à trouver de nouveaux clients… ou un emploi !De même, en cas de retour de vacances, l’arrivée brusque d’une grosse charge de travail peut causer un stress qu’il faut rapidement vaincre par une supplémentation adéquate. Voici quelques remèdes, tous d’origine naturelle, pour venir à bout du stress, récupérer de l’effort rapidement et s’assurer une année 2009/2010 universitaire ou profession-nelle réussie !

Bon et mauvais stress : le dilemme permanent !

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exemple, un niveau de performance optimale, que ce soit dans le domaine du travail, de la performance sportive, sexuelle, des études… et de l’adaptabi-lité à nos changements de condition de vie en général !Sans le stress : impossible de s’amélio-rer, de réaliser ses objectifs, de se dé-passer, d’avoir du plaisir… ! Le stress permet de renforcer sa motivation, de se concentrer, d’être vigilant en toutes circonstances, d’avoir un jugement sûr, de se préparer à affronter toutes les si-tuations. A partir de l’état de stress normal et in-dispensable au bon fonctionnement de notre organisme et à notre évolution, il y a d’autres types de stress qui eux corres-pondent à ce que l’on nomme habituelle-ment et abusivement les stress pour dé-signer un état de tension pathologique.

Les drogués du stress

Il y a d’abord ceux que l’on pourrait ap-peler les drogués ou les accros au stress. Ce sont des personnes qui ne peuvent pas vivre sans être continuellement dans un état de stress intense. Ils le recher-chent même. C’est le cas, en particulier, des gros travailleurs, en anglais « wor-kaholics » ou littéralement « drogués du travail ». Ils ont besoin de vivre intensé-ment chaque instant pour se sentir vivant ! Ils travaillent énormément, ont une vie sociale intense. Souvent, ils pratiquent un ou plusieurs sports ou activités de loisir. Ils voyagent beaucoup, se dépla-cent sans arrêt. Ils ont constamment la bougeotte !L’inconvénient de ce stress permanent est, qu’un jour où l’autre, le mauvais stress les rattrape et cause des dégâts considérables aussi bien mentalement que physiquement. C’est dans la caté-

gorie de ces « drogués du travail », qu’on trouve,

entre autres, des cas de dépressions et de

maladies cardiovas-culaires !

Dans la deuxième catégorie des malades du stress, on trouve les personnes qui se trouvent dans des situations de stress psychique et physique sans le vouloir. Elles subis-sent un stress du fait de leur entou-rage privé mais, en général, surtout professionnel qui leur impose des contraintes qu’elles n’arrivent pas ou plus à gérer à partir d’un certain mo-ment. A l’opposé des drogués du travail, ces gens ne recherchent pas le stress mais en sont des victimes. S’ils n’arrivent pas à le gérer, ils finissent par craquer et peuvent souffrir de pa-thologies aussi graves que celles des workaholics !Le mauvais stress n’épargne per-sonne ! Il peut toucher n’importe qui à n’importe quel âge, des enfants aux vieillards ! En effet, il suffit de se re-trouver dans un état de tension aussi bien physique que psychique, quand ce n’est pas les deux, face à une si-tuation qu’on a du mal à gérer, pour qu’il se déclenche.

Le stress : une fusée à trois étages

Les recherches scientifiques ont démontré que le stress, même s’il peut se manifester de façon variée en fonction des individus, aussi bien dans ses causes que ses consé-quences, répond à un mécanisme bien précis en trois étapes.

L’agent du stress : c’est l’élément déclencheur du stress. On l’appelle un stimulus qui peut être d’origine émotionnelle, psychique ou phy-sique. C’est une situation connue ou inconnue à laquelle il faut s’adapter : un danger, une catastrophe naturelle, une guerre, un décès, une surcharge de travail, un défi sportif, une épreuve familiale (divorce, séparation, infi-délité, dispute..), une maladie… Le stress peut aussi être provoqué par un changement de mode de vie, un médicament, une situation politique, sociale…Le stress peut être un stimulus mi-neur ou majeur. Il peut être prévu (un examen à passer) ou imprévu

(un décès). Il peut être aussi posi-tif : une récompense, une

promotion, un gain au jeu, un coup de

foudre, une nais-sance, une vic-

toire sportive, une élection

remportée, une augmentation….. ici le stress est principalement d’ordre psychologique.Dans le cas d’une atteinte à notre in-tégrité physique (accident, agression, blessure, pollution, effets secondaires d’un médicament…), il est alors aussi d’ordre physiologique.Le cas le plus exemplaire est celui des maladies psychosomatiques ou maladies physiques provoquées par des états psychiques négatifs. On y trouve principalement les maladies de la peau, l’asthme, le mal de dos, l’hypertension….

La réaction de stress : c’est la fa-çon dont votre cerveau et votre or-ganisme réagissent à la situation à laquelle il faut s’adapter. Une fois en situation de stress, le cerveau envoie des signaux vers certaines parties de votre organisme pour réa-gir face à l’agent du stress. Ce sont les réactions physiologiques les plus adaptées qui sont, en général, dé-clenchées par votre cerveau. Elles comprennent une accélération du rythme cardiaque, une constriction des vaisseaux sanguins et la produc-tion d’adrénaline. Vous êtes alors en état de résoudre la situation ou… de la fuir (fight or flight the stress) ! Si la situation est surmontée, le fonctionnement du corps reprend son rythme habituel. En revanche, si l’agent du stress persiste, les réactions physiologiques perdurent. Avec le temps, elles peuvent causer des dysfonctionnements physiolo-giques, des malaises physiques ou psychiques, des problèmes psycho-logiques… Ce que l’on nomme les symptômes du stress.

Le comportement face au stress : c’est la façon dont vous réagissez au stress en fonction de votre état d’es-prit, de votre habitude du stress et de votre condition psychique et phy-sique. En fonction des personnes, certains problèmes qui créeront un stress important chez certains ne dé-clencheront qu’une simple gêne chez d’autres. Par exemple, si vous sautez pour la première fois en parachute, votre état émotionnel ne sera pas le même que celui d’un parachutiste chevronné. De même, face à une surcharge de travail, la réaction ne sera pas la même chez un accro du travail que chez une personne inex-périmentée.Physiologiquement, l’intensité de la réaction au stress dépendra de la force du message envoyé par le cerveau aux glandes endocrines. Le comportement face au stress variera en fonction de la perception par l’es-prit du stimulus en question.

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Stress passager, aigu ou chronique ?

Le stress, aussi bien ses facteurs (agents) que la réaction de l’organisme ou votre perception du stress se pré-sentente sous de multiples formes (voir encadré : les principaux symptômes du stress). Le stress est un phénomène inhérent à notre existence et, même, indispensable à notre évolution aussi bien personnelle qu’à celle du genre humain.Si nous passons une épreuve avec suc-cès et que nous avons su nous adapter à la situation, nous nous renforçons et nous devenons plus fort pour affronter le prochain stress.Cependant, si nous n’arrivons pas à sur-monter une situation, les symptômes du stress persistent, voire s’aggravent. Ils peuvent alors gêner voire nuire tempo-rairement ou durablement à votre exis-tence et à vos occupations quotidiennes. Cela se produit face à une situation trau-matisante : un accident, un décès, une séparation, une grosse perte financière, une agression… On parle alors de stress aigu. Ce stress se manifeste par des malaises temporaires physiques ou psychiques à répétition. Ils se reproduisent à chaque fois que la situation se représente et tant qu’elle n’est pas résolue par la personne.

Attention à ne pas laisser dégénérer un stress !

A côté du stress aigu, il existe un stress chronique qui lui est permanent et dom-mageable psychiquement et physique-ment sur le long terme.Il correspond à une incapacité de s’adap-ter ou de réagir à des événements stres-sants durables : mode de vie trop rapide, compétition permanente ( dans le monde des affaires, de la bourse, des opérations financières, du sport…) ; surcharge de travail continue, expérience de situations traumatisantes durables (prison, guerre,

Fatigue passagère, chroniqueMigraines et maux de têtePerte de l’appétitPerte de sommeil, insomniesPerte de connaissanceProblèmes digestifsTensions musculairesVertiges

AgitationAnxiétéBaisse du désir sexuelIndécisionInquiétudeIrritationManque de confiance en soiProblèmes de concentrationTristesse permanente

Absentéisme répétéFuite de la réalité et des contraintesConsommation abusive de café, de tabac, d’alcool, de drogues…Critique permanenteDifficultés relationnellesManque de motivationPassivitéTendance à isolement

exploitation…).Le stress chronique peut avoir aussi une cause intérieure, autrement dit, inhérente à la personne. Les sujets anxieux, angoissés, pessimistes, ti-mides, complexés, irritables… ont du mal à s’adapter même à une situa-tion ou à un mode de vie considérés comme normaux par la grande ma-jorité.Ainsi, certaines personnes souffrent du jugement imaginaire qu’ils pen-sent que les autres portent sur elles. D’autres cherchent à s’appliquer des modes de vie qui ne leur correspon-dent pas, d’autres encore pensent en permanence que tout le monde leur en veut, ne supportent pas la société de consommation, l’opposition poli-tique, la critique…De même, des situations du passé (enfance difficile, maltraitance, empri-sonnement, maladie d’un parent, di-vorce…) peuvent s’avérer difficiles à supporter, même des années après. Ces événements traumatisants créent un post-stress aussi pénible et douloureux qu’un stress vécu en direct.Des personnes se trouvent aussi en situation de stress permanent, non pas à cause des conditions de vie que supportent la plupart des gens mais de par leur perception de la réa-lité qui les entoure. En cas de stress chronique, on peut rapidement aboutir à des pathologies lourdes relevant des névroses et de la psychiatrie !Souvent même, les personnes en état de stress chronique n’ont pas toujours conscience de leur condi-tion, voire peuvent traverser des états de stress aigu.

Le simple fait de vivre est un stress

Connaître des situations de stress n’est pas forcément pathologique. Le

fait simplement de vivre est un facteur de stress car il engendre obligatoire-ment des situations stressantes tout à fait normales et indispensables pour s’adapter à notre environnement, notre milieu culturel, nos contraintes familiales, scolaires, universitaires, professionnelles, sociales….

Il faut dédramatiser le stress et le considérer comme normal car inhé-rent à la vie et à notre existence. Il per-met de nous adapter aux différentes situations. L’expérience et le passage des différents âges de la vie permet-tent de nous adapter constamment à de nouvelles situations qui sont la normalité de l’existence.L’évolution des modes de vie, des conditions et des outils de tra-vail, le changement dans les habi-tudes culturelles, la transformation constante des mœurs… sont des va-riables inhérentes et changeantes de l’existence même.Chaque épreuve franchie, chaque victoire gagnée sur nous-même ou sur les autres, chaque événement positif ou négatif de notre existence sont des moyens de s’adapter au stress, de se renforcer et de mieux résister aux stress suivants.

S’armer contre le mauvais stress

Seulement, tout le monde n’a pas la force ou l’expérience nécessaires pour répondre aux stimuli extérieurs ou intérieurs. Fort heureusement, des produits d’origine naturelle et sans effets secondaires permettent de se préparer ou de surmonter les stress de tout type : physiologique ou/et psychologique. Nous vous en présentons trois ci-dessous. A vous de faire votre choix pour sélectionner ceux qui correspondent le mieux à la situation que vous devez vivre bientôt ou que vous traversez déjà.

les symptômes du stress Symptômes physiques Symptômes psychiques Symptômes comportementaux

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Le GABA est un acide aminé se trouvant en grande quantité dans les neurones du cortex et dans environ 40 % des sy-napses du cerveau. C’est en 1950 que les chercheurs J. Awa-para, E. Roberts et S. Frankel ont isolé le GABA dans le système nerveux central. La même équipe de scientifiques identi-fia aussi son enzyme de synthèse, l’AGD ou acide glutamique décarboxylase. On trouve cette enzyme en abondance au niveau des terminaisons nerveuses sy-naptiques. Le mécanisme du métabo-lisme de cet acide aminé a été déterminé au cours d’études successives. Le pré-curseur du GABA est la glutamine syn-thétisée au niveau des cellules gliales à partir du glutamate (acide aminé excita-teur) recapté de la fente synaptique. On sait ainsi que le GABA est le résultat de la décarboxylation ce glutamate. La propagation du GABA dans l’orga-nisme est favorisée par les ions calcium. La stimulation de la perméabilité de la membrane synaptique, en particulier aux ions chlore, lui permet d’agir en dé-clenchant une hyperpolarisation de cette membrane. Ce qui provoque une dimi-nution de l’excitabilité. Le GABA est, en conséquence, un médiateur inhibiteur de la transmission synaptique dans le sys-tème nerveux central.Les différentes étapes de synthèse et de dégradation du GABA s’appelle le shunt GABA. La synthèse du GABA est cyto-plasmique (GAD- fraction cystosolique des terminaisons axonales). Sa dégra-dation, par contre, est mitrochondriale (GABA-T). Ces deux phénomènes ne se déroulent pas dans le même compartiment cellu-laire. Qui plus est, cette dégradation se produit généralement plutôt dans les mi-tochondries des cellules gliales que dans celles des terminaisons présynaptiques.

Le métabolisme du GABA

Le GABA agit grâce à deux types de récepteurs. Les récepteurs canaux GA-BA-A à réponse rapide et les récepteurs GABA-B à réponse lente qui sont liés aux protéines G. Il existe aussi des ré-cepteurs GABA-C dans la rétine.

Les récepteurs GABA-ALe terme de GABA-A désigne en fait un

complexe macromoléculaire, un hé-téro pentamère transmembranaire constitué de cinq sous-unités (deux alpha, un bêta et un gamma ou delta). Celles-ci se situent autour d’un canal central qui est soit ouvert soit fermé. Outre les sites de fixation du GABA, ce complexe macromoléculaire pos-sède aussi des sites de fixation des barbituriques, des benzodiazépines et de plusieurs stéroïdes. C’est un récepteur-canal principalement per-méable aux ions Cl- et à l’occasion aux ions Br-.Le GABA, en tant que médiateur es-sentiel, commande directement l’ou-verture de ce récepteur perméable aux ions Cl-. Il suffit de deux molé-cules de GABA se fixant sur ce ré-cepteur-canal pour qu’il s’ouvre, en-traînant la pénétration des ions Cl- et une hyperpolarisation cellulaire. Un excès de GABA peut, en revanche, provoquer une désensibilisation du récepteur !Le fonctionnement du récepteur peut être modulé par d’autres récepteurs qui favorisent ou inhibent les effets du GABA. Ce sont principalement les récepteurs aux barbituriques, aux benzodiazépines et à certains stéroïdes telles l’alloprégnanolone, métabolite de la progestérone et la tétrahydrodéoxycorticostérone. Ces substances ont la particularité d’être inefficaces en l’absence de GABA mais de potentialiser son action quand il est présent.Au niveau du système nerveux, l’augmentation de la fréquence d’ou-verture du canal chlorure, permettant l’entrée des ions Cl-. provoque un ef-fet inhibiteur. La diminution de cette fréquence déclenche l’effet contraire.

Les récepteurs GABA-BLes récepteurs GABA-B sont de deux types : GABA-B R1 et GABA-B R2. On les trouve sous forme de dimères et ils sont liés aux protéines G. Ils sont présynaptiques ou postsy-naptiques.L’activation des récepteurs GABA-B présynaptiques diminue la libération de GABA ainsi que d’autres média-teurs.L’activation des récepteurs GABA-B

postsynaptiques régule l’ouverture des canaux potassium. Cette action provoque une libération de potas-sium intracellulaire et une hyperpo-larisation membranaire. Cette stimu-lation déclenche un relâchement des muscles squelettiques par inhibition de la transmission réflexe monosy-naptique et polysynaptique au niveau de la moelle épinière. Par exemple, la stimulation des ré-cepteurs GABA-B se trouvant dans les bronches empêche la broncho-constriction. On suppose que ce phé-nomène se produit par inhibition de la production d’acétylcholine et de ta-chykinines telle la substance P. Cette stimulation pourrait aussi posséder un effet antitussif.

Les récepteurs GABA-CMême s’il existe aussi des récepteurs GABA-C, on les décrit comme une sous-classe des récepteurs GABA-A. Ce sont des récepteurs canaux qui permettent l’entrée d’ions chlorure quand ils sont activés. On les trouve principalement au niveau de l’hippo-campe et de la rétine. Les effets positifs de la prise de GABA

Le GABA est un acide aminé non-es-sentiel (car produit par l’organisme) indispensable au bon fonctionnement du cerveau, notamment par son ac-tion inhibitrice. Sa libération dans l’organisme a un effet apaisant et permet de relaxer le corps et l’esprit, notamment de combattre les angoisses et l’anxié-té consécutives à l’apparition d’un stress. L’action du complément ali-mentaire GABA sur la maîtrise des peurs en tous genres liées à des si-tuations imprévues et inconnues est aussi importante.Le GABA peut être un excellent allié en cette rentrée pour vous aider à gérer le stress inhérent à la reprise du travail, au commencement d’une nouvelle année universitaire, à la recherche d’un emploi, à la prise de nouvelles responsabilités….

Le Gaba Une gestion naturelle et rapide du stressLe GABA ou acide gamma-aminobutyrique est un des neurotrans-metteurs les plus importants du système nerveux. Sa particularité principale est d’être un neurotransmetteur inhibiteur : les neurones qui le transportent peuvent en ralentir ou en arrêter l’émission. Il a un effet apaisant sur le système nerveux notamment encéphalique. Il possède, de ce fait, un pouvoir relaxant sur le cerveau. Le GABA s’avère parfait pour la gestion du stress.

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La SAME, aussi appelée adéno-sylméthionine, est le résultat d’une réaction entre un acide aminé, la mé-thionine, et un acide nucléique, l’adé-nosine triphosphate (ATP).On l’appelle en générale SAMe, le « e » désignant l’enrobage « entérique » des comprimés destinés à résister à l’acidité de l’estomac, la SAME étant absorbée dans l’intestin. La SAME joue un rôle fondamental dans le cycle du glutathion, un an-tioxydant très puissant fabriqué aussi par notre corps.

Une substance reconnue officiellement

La SAMe fut découverte en 1952 par des scientifiques italiens. Elle se montra d’abord extrêmement efficace dans le traitement de la dépression. On remarqua dès les premiers essais ses effets positifs sur les articulations des personnes atteintes d’arthrose.Les propriétés thérapeutiques de la SAMe ont été si bien établies qu’elle est prescrite sur ordonnance pour traiter l’arthrose et la dépression. Avant 1995, elle était principalement administrée sous forme d’injection. Depuis, fort heureusement on peut la prendre sous forme de comprimés par voie orale. Ce qui a ouvert la voie depuis 1999 à une distribution sous forme de complément alimentaire.

Des résultas avérés contre la dépression

De nombreuses synthèses d’essais cliniques publiées dans la presse scientifique ont démontré que la SAMe s’avérait plus efficace qu’un placebo et aussi performante que les antidépresseurs tricycliques pour ve-nir à bout de la dépression1,2-4. Autre avantage de la SAMe, elle n’a pas les effets secondaires des médicaments chimiques ! La plupart des essais ont été effec-tués avec de la SAMe injectable. De

même, bien que les études la comparant aux antidépresseurs tricycliques aient été menées pendant des périodes ne dépassant pas trois semaines, elles ont suffi pour donner des résultats notables. Les seuls deux essais comparatifs ayant duré six semaines ont démontré une efficacité aussi grande de la SAMe que de l’imipramine5, un antidépresseur tri-cyclique. Et comme nous l’avons déjà souligné, sans les effets secondaires afférents (voir encadré : Attention aux antidépresseurs trycliques !).Jusqu’à récemment, on n’avait pas com-paré la Same aux antidépresseurs de dernière génération tels les ISRS ou inhibiteurs sélectifs de recaptage de la sérotonine. C’est chose faite depuis une étude récente qui a duré six semaines et a compté 30 patients. Elle a prouvé que les malades ne connaissant pas ou peu d’amélioration suite à un traitement à la venlafaxine, un ISRS, réagissaient posi-tivement à la SAMe6.De même, durant un autre essai, la SAMe a démontré son efficacité pour combattre les états dépressifs chez des patients atteints du Sida7. Au bout d’une semaine déjà, l’humeur des malades s’était considérablement améliorée.

La SAMe se présente donc comme une solution naturelle, et sans risque d’effets secondaires pour gérer le stress, préve-nir la dépression, la baisse de motiva-tion et le manque de dynamisme, et ce, quelles que soient votre charge de travail ou vos occupations..

Références1. Agency for Healthcare Research and Quality - Sum-mary. Evidence Report/Technology Assessment: Number 64.S-Adenosyl-L-Methionine for Treatment of Depression, Osteoarthritis, and Liver Disease. Août 2002. [Consulté le 24 février 2003] www.ahrq.gov2.Bressa, G. M. S-adenosyl-l-methionine (SAMe) as an-tidepressant: meta-analysis of clinical studies. Acta Neurol Scand Suppl 1994;154:7-14. 3. Mischoulon D, Fava M. Role of S-adenosyl-L-methio-nine in the treatment of depression: a review of the evi-dence.Am J Clin Nutr 2002 Nov;76(5):1158S-61S. Texte integral : www.ajcn.org4. Williams AL, Girard C, et al. S-adenosylmethionine (SAMe) as treatment for depression: a systematic review. Clin Invest Med 2005;28(3):132-139. 5. Delle Chiaie R, Pancheri P, Scapicchio P. Efficacy and tolerability of oral and intramuscular S-adenosyl-L-methio-

nine 1,4-butanedisulfonate (SAMe) in the treatment of major depression: comparison with imipramine in 2 multicenter studies.Am J Clin Nutr 2002Nov;76(5):1172S-6S. 6. Alpert JE, Papakostas G, et al. S-adenosyl-L-methionine (SAMe) as an adjunct for resistant major depressive disorder: an open trial following partial or nonresponse to selective serotonin reuptake inhibi-tors or venlafaxine. J Clin Psychopharmacol. 2004 Dec;24(6):661-4.7. Shippy RA, Mendez D, et al. S-adenosylmethionine (SAM-e) for the treatment of depression in people living with HIV/AIDS. BMC Psychiatry. 2004 Nov 11;4:38. Texte intégral : www.biomedcentral.com

Attention aux antidé-presseurs tricycliques !Effets secondaires :Effets anticholinergiques périphé-riques: sécheresse buccale, consti-pation, rétention urinaire, mydriase, vision trouble et tachycardie.Effets anticholinergiques centraux: confusion mentale, tremblements des extrémités, risques épileptogènes.Blocage adrénergique périphérique: risque d’hypotension orthostatique, de tachycardie réactionnelle.Effets anti H1 (histamine) central: sé-dation, prise de poids car inhibition du centre de la satiété..Avitaminose BTous ces effets secondaires sont ob-servés à des doses thérapeutiques.

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Le Gaba Une gestion naturelle et rapide du stress

La SAMeLA solution pour retrouver le moral et prévenir la dépressionLa SAME (S-Adenosyl-L-Methionine) est une molécule produite natu-rellement par l’organisme. La SAME est un précurseur de beaucoup d’acides aminés essentiels. Elle participe à la synthèse, à l activation et au métabolisme des hormones, des protéines et de nombreux neuro-transmetteurs. A ce dernier titre, la SAME a une influence importante sur le système nerveux central. C’est un excellent régulateur de l’humeur, notamment pour prévenir ou combattre les angoisses, les états dépres-sifs, les baisses de moral et renforcer la motivation. Idéal en cette période habituellement stressante de rentrée.

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La L-Tyrosine est un acide aminé précur-seur de la dopa (substance aidant à la synthèse des catécholamines) et de la dopamine (neurotransmetteur apparte-nant aux catécholamines), de l’adréna-line et de la noradrénaline (autres ca-técholamines). La L-Tyrosine est aussi le précurseur de la thyronine et de la thyroxine (hormones thyroïdiennes). Le surmenage intellectuel et le stress peu-vent provoquer une diminution du taux de tyrosine dans les neurones et entraî-ner une réduction de l’attention et de la concentration.

Une substance indispensable à la production hormonale

La L-Tyrosine sert à la glande thyroïde pour produire la thyroxine. Cette hor-mone contribue au bon fonctionnement d’un grand nombre de fonctions de crois-sance et du métabolisme. La L-Tyrosine est donc prescrite en cas d’hypothyroï-die. Une insuffisance en thyroxine en-traîne un certain nombre de symptômes dont :

• froideurs des extrémités (mains et pieds)• fatigue• diminution du métabolisme• prise de poids excessive

Utile contre la dépression

La N-acétyl-L-Tyrosine est employée en particulier pour traiter un type particulier de dépression : le ralentissement catéco-laminergique ou déficience en catécho-lamines. Dans cette forme particulière de dépression, on observe les symptômes suivants :• diminution de la concentration• perte de motivation, de l’appétit• diminution de la mémoire, notamment immédiate• hypersomnie idiopathique : sommeil très profond de durée excessive • anhédonie ou insensibilité au plaisir• réduction de l’intensité pulsionnelle, no-tamment sexuelle• baisse de la perception des contrastes visuels• ralentissement psychomoteur• asthénie psychique ou diminution de la créativité, de l’initiative

Un rôle important contre le stress

La L-Tyrosine joue un rôle important pour combattre le stress. Quand vous êtes confronté à une situation stressante, les neurones noradré-nergiques (synthétisant, stockant et utilisant la noradrénaline comme neurotransmetteur) sont sollicités de manière trop importante. Cette sti-mulation anormalement importante entraîne une diminution rapide des réserves de noradrénaline, neuro-transmetteur de la vigilance, de la performance et du désir. La reproduction de ces situations de stress, notamment à intervalles ra-pides, peut entraîner un déficit conti-nu de noradrénaline. Cette réduction est la principale cause des dépres-sions !De plus, d’après certains scienti-fiques, l’épuisement de la noradré-naline consécutif à la première phase du stress aggraverait ce dernier en provoquant une augmentation de la production d’une autre hormone, le cortisol, typique de stress plus impor-tants dits de phase 2 ! Cette consé-quence est d’autant plus grave que ce type de stress est celui où nous sommes le plus fragile physiquement et psychiquement.

Indispensable à la reconstitution de la noradrénaline

Pour combattre efficacement les dif-férents types de stress et éviter qu’ils ne dégénèrent en formes plus graves pour l’organisme et le psychisme, il faut trouver un moyen d’empêcher l’épuisement des réserves de nora-drénaline dans le cerveau. Une sup-plémentation en acide aminé tyrosine semble la meilleure solution dans la mesure où elle est justement le pré-curseur permettant la production de noradrénaline.Des expériences ont ainsi été me-nées sur des animaux soumis à un stress continu (chocs électriques). Elles ont démontré que l’administra-tion de tyrosine empêchait l’épuise-ment des réserves de noradrénaline dans plusieurs régions du cerveau

et réduisait l’afflux de coritsol1. Deux autres études ont prouvé que des mécanismes identiques prévalaient aussi chez l’homme2,3. On a constaté aussi qu’une supplémentation en ty-rosine diminuait les symptômes ha-bituellement associés à l’exposition à des froids extrêmes et à un manque d’oxygène : tension, fatigue, baisse de la vigilance, de la mémorisation, du temps de réaction, des maux de tête….Durant une autre étude contre pla-cebo, la prise de tyrosine a augmenté les fonctions cognitives chez des volontaires soumis à des batteries de tests très stressants et à un bruit continu de 90 décibels4 !

Renforcez votre dynamise général

La L-Tyrosine prise en supplément ali-mentaire améliore la résistance à l’ef-fort et à retrouver ou renforcer le dy-namisme physique et psychique. La L-Tyrosine s’avère remarquable pour venir à bout du stress et retrouver une bonne humeur. Elle peut seconder une glande thyroïde un peu lente. Elle aurait une action satiétogène et coupe-faim notable. Sa prise en cure ou régulièrement aurait aussi un effet bénéfique sur la mémoire en associa-tion avec des vitamines B et C.

Références:1 Research in Experimental Medicine, 189 : 289-293, 1989.2 Brain Research Bulletin, 22 : 759-762, 1989.3 Pharmacology Biochemistry and Behavior, 47 : 935-941, 1994.

4 Brain Research Bulletin, 33 : 319-324, 1994.

L-TyrosineL’acide aminé générateur du bien-êtreLa L-Tyrosine est un acide aminé essentiel, donc non produit par l’organisme qui possède des vertus de gestion du stress, d’amélioration de l’humeur et de renforcement du bien-être reconnues. La L-Tyrosine facilite et améliore aussi la mémorisation et la concentration. Elle a un effet stimulant général sur le système nerveux central.

Principaux effets bénéfiques de la L-Tyrosine

• Amélioration de la concentration et de la vivacité d’esprit• Augmentation du dynamisme et de la vitalité• Action sur le métabolisme et effet amaigrissant• Prévention des états dépressifs• Aide à traiter le syndrome de fatigue chronique• Lutte contre le stress et l’anxiété

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L-TyrosineL’acide aminé générateur du bien-être Faites du sport pour prévenir

la maladie et vivre plus longtemps.

L-carnitine Les performances physiques du haut niveau à la portée de tous !La carnitine est souvent proposée sous forme de L-carnitine (tartrate) et d’acétyl-L-carnitine. Cet acide aminé est principalement utilisé pour augmenter les performances sportives et augmenter l’endurance pendant l’exercice.

La carnitine a été isolée dans la viande rouge pour la première fois en 1905 et synthétisée en laboratoire en 1927. On n’a cependant déterminé sa fonction physiologique exacte que dans la deuxième moitié du XXème siècle quand on s’est aperçu qu’elle servait de transporteur de lipides dans les cellules.

Une vitamine ou un acide aminé ?

On s’est longtemps interrogé sur sa véritable nature. Dès 1973, quand les premiers cas de carence ont été documentés dans les revues médi-cales, certains scientifiques en ont déduit que la carnitine pouvait être considérée comme une vitamine essentielle dans la mesure où les personnes carencées devaient se supplémenter par l’alimentation pour conserver leur état de bonne santé. D’autres chercheurs ont défendu un avis opposé en disant que la carnitine ne pouvait être une vitamine dans la mesure où elle était synthétisée par l’organisme. Ce qui ne peut pas arri-ver à une vitamine. Même si le débat n’est pas encore tranché, on consi-dère en général la carnitine comme un acide aminé.

Une synthèse complexe

L’organisme synthétise la carnitine à par-tir de la lysine et de la méthionine, deux acides aminés normalement fournis par l’alimentation. Pour que cette synthèse s’opère, l’organisme a aussi besoin de fer, des vitamines B6, C et B3 ou niacine. De même, la participation de plusieurs enzymes est requise, rendant ce proces-sus complexe extrêmement difficile. Outre la production de la carnitine par l’organisme, on en trouve dans un cer-tain nombre d’aliments, mais toujours en faible quantité. Dans l’alimentation, on trouve surtout la carnitine dans la viande, principalement rouge, et, dans une moindre mesure, dans les produits laitiers, l’avocat et le tempeh (aliment à base de soja fermenté).

Essentielle au transport des acides gras et pour le cœur

La carnitine est essentielle pour trans-porter les acides gras à longue chaîne au cœur du noyaux des cellules. Cette action permet la production d’énergie sur la forme d’adénosine triphosphate (ATP). La carnitine joue donc un rôle important pour assurer le bon fonction-nement des muscles et, notamment, du plus utilisé d’entre eux : le cœur !

La carnitine est principalement syn-thétisée dans le foie et les reins. En supplémentation, on la trouve sous sa forme L-carnitine et acétyl-L-car-nitine. La L-carnitine hydrosoluble agit surtout sur le métabolisme de l’activité physique. L’acétyl-L-carni-tine liposoluble cible plus spécifique-ment le système nerveux central.

Le point sur la recherche scienti-fique

Dans le domaine des performances physiques, la carnitine a d’abord prouvé qu’elle pouvait les améliorer chez des sujets souffrant d’insuffi-sance respiratoire ou cardiaque, de troubles cardiaques ou de carence en carnitine. Pour les personnes en bonne santé, un certain nombre d’études ont aussi été menées. Ainsi, des essais pré-liminaires avec placebo effectués en 1990 ont démontré qu’un apport en carnitine augmentait les perfor-mances physiques1-2. Une autre étude plus controversée, menée auprès de 12 volontaires, a conclu que la carnitine fournissait une plus grande énergie pendant l’effort chez les hommes… mais pas chez les femmes3 !

Santé de votre corps NutraPostwww.nutrapost.org

Quel que soit votre âge, la pratique sportive est un ingrédient essentiel de votre bonne santé et de votre longévité. Le mois de septembre se montre souvent crucial dans ce domaine. Si vous pratiquez déjà un sport, il faut savoir gérer physiquement et mentalement l’effort. Si vous profitez de la rentrée pour débuter une activité physique, il faut aussi savoir démarrer progressivement ! Dans les deux cas, des substances naturelles peuvent vous aider à soutenir votre effort, améliorer vos performances et récupérer plus facilement de la fatigue physique.

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Les résultats d’une autre étude croisée incluant dix personnes pratiquant ré-gulièrement un sport ont montré que la prise de 2 g de tartrate de L-carnitine durant trois semaines avait diminué le temps de récupération musculaire pen-dant les jours suivant l’effort4.

Les conséquences d’une carence

Chez les personnes souffrant de carence en carnitine, elle est surtout provoquée par l’emploi de certains médicaments comme les inhibiteurs de la transcrip-tase inverse comme l’AZT ou l’acide valproïque, un anti-épilpeptique. De même, la carence peut être provoquée par certaines maladies génétiques ou un dysfonctionnement métabolique gênant la synthèse normale de cette substance. Les traitements de dialyse peuvent aussi

causer des insuffisances de produc-tion de carnitine dans l’organisme.Il arrive que les nouveau-nés préma-turés soient affectés par un manque de carnitine quand ils sont intubés. Cette carence apparaît sous forme de fatigabilité accrue, d’arythmie car-diaque et de faiblesse musculaire.

Des propriétés spectaculaires à la portée de tous !

La carnitine est très populaire chez les culturistes et les sportifs de haut niveau. Elle permet une réduction de la masse graisseuse, une amé-lioration du temps de récupération et des performances. Elle a prouvé son efficacité et est très recherchée par les athlètes ayant une pratique

intensive. La carnitine est donc par-faitement indiquée pour tous, quels que soient votre niveau physique et le sport pratiqué, pour bénéficier des mêmes propriétés que les athlètes de haut niveau.

Références1. Siliprandi N, Di Lisa F, et al. Metabolic changes induced by maximal exercise in human subjects following L-carnitine administration.Biochim Bio-phys Acta. 1990 Apr23;1034(1):17-21.2. Vecchiet L, Di Lisa F, et al. Influence of L-carni-tine administration on maximal physicalexercise.Eur J Appl Physiol Occup Physiol. 1990;61(5-6):486-90.3. Abramowicz WN, Galloway SD.Effects of acute versus chronic L-carnitine L-tartratesupplementation on metabolic responses to steady state exercise in males and females. Int J Sport Nutr Exerc Metab. 2005 Aug;15(4):386-400. 4. Volek JS, Kraemer WJ, et al. L-Carnitine L-tar-trate supplementation favorably affects markers of recovery from exercise stress. Am J Physiol Endo-crinol Metab. 2002 Feb;282(2):E474-82.

La L-glutamine est l’acide aminé le plus présent dans les muscles et dans le sang. Son rôle est primordial dans l’équilibre acido-basique de l’or-ganisme, le renforcement du système immuni-taire, le maintien de l’intégrité de la paroi intesti-nale et la synthèse des protéines.En ce qui concerne l’impact de la glutamine sur la protection immunitaire, un certain nombre d’études a démontré que la prise de doses de 5 à 10 g de glutamine par jour avait des effets positifs sur le renforcement des défenses immu-nitaires si elle était ingérée juste avant ou après un effort intense.

Une synthèse par l’organisme insuffisante

La glutamine n’est pas considérée comme un acide aminé essentiel car le corps peut la syn-thétiser suivant ses besoins. Cependant, en cas de stress physiologique important, il arrive que le corps soit incapable de la fabriquer, s’expo-sant à de nombreuses infections. Les principaux cas de stress physiologiques graves dans lesquels ce dysfonctionnement peut se produire sont principalement les opéra-tions chirurgicales, les brûlures profondes et les traumatismes physiques importants… Cette insuffisance de production naturelle a aussi été constatée dans le domaine de la per-formance sportive, notamment dans le cas du syndrome de surentraînement.

Le syndrome de surentraînement :

le fléau du sportif

Le syndrome de surentraînement se manifeste par un épuisement et un affaiblissement des dé-fenses immunitaires consécutifs à un effort phy-sique d’endurance intense comme un marathon par exemple. Après un effort continu et poussé, les réserves musculaires de glutamine se rédui-sent. Si le temps de récupération est trop court

pour les renouveler, l’organisme se retrouve en état de carence, ouvrant la porte aux in-fections. Le syndrome du surentraînement ne touche pas que les athlètes de haut ni-veau ou professionnels mais peut affecter la plupart des sportifs soumis à des condi-tions d’endurance physique prolongée !

Suite au dépassement des capacités de l’organisme à se régénérer et à résister au stress, le surentraînement peut provoquer une atteinte immunologique. Au cours d’un exercice intense ou d’un entraînement poussé, la production de radicaux libres augmente. Ce qui déclenche un épuisement prématuré des antioxydants produits par l’organisme comme le glutathion. Il importe donc de bien connaître vos limites quand vous faites du sport.

Bien respecter les conditions

d’entraînement

Dans vos conditions normales d’entraîne-ment, ou cadre de la progression adaptée à vos capacités physiques et à votre état de santé, les stocks d’enzymes antioxydants ont le temps de se renouveler grâce au repos et aux apports alimentaires. Parallè-lement, un programme d’exercice régulier permet de renforcer votre protection immu-nitaireCependant, si vous dépassez d’une façon inhabituelle vos conditions normales d’en-traînement, vos réserves d’antioxydants n’ont plus le temps de se reconstituer suf-fisamment pour combattre les radicaux libres produits par l’effort et notamment les processus aérobies. Il s’ensuit un affaiblis-sement de vos défenses immunitaire. Vous passez alors en état de surentraînement qui peut aboutir à un épuisement prématuré

ayant parfois des conséquences graves !

Soyez attentif aux symptômes du stress !

Chaque individu réagit différemment au surentraînement en fonction de son état de santé, de son mental, mais surtout des stress auxquels il est soumis dans la vie quotidienne. Ainsi, le syndrome de suren-traînement peut se déclencher chez un indi-vidu suivant un programme d’entraînement léger mais très stressé par ses conditions extra-sportives : surcharge de travail, pro-blèmes familiaux, séparation, perte d’un être cher…Le syndrome de surentraînement se ma-nifeste principalement par les symptômes suivants : problèmes de sommeil, rhumes à répétition, fatigue sans cause extérieure apparente… Bien que non spécifiques, ces syndromes doivent vous alarmer en cas d’apparition car ils sont opposés aux bénéfices qu’on peut espérer de la pratique d’un sport : meilleur sommeil, résistance accrue contre la mala-die, meilleure forme physique et psychique !

Un substance négligée pendant

des années

Les principaux essais cliniques concernant la glutamine ont prouvé son impact positif sur l’amélioration des performances phy-siques et la prévention du syndrome de su-rentraînement… mais ces conclusions n’ont pas été faites dans les premières années de l’étude de la glutamine ! Son étude a même failli être abandonnée suite à des premiers résultats peu encou-rageants ou obtenus dans des domaines n’ayant que peu de choses à voir avec l’ef-

L-glutamineune protection contre le surentraînement et les excès sportifsLa L-glutamine, ou glutamate ou acide glutamique, est un acide aminé très recherché par les sportifs sous forme de complément alimentaire, car elle contribue grandement à améliorer les performances sportives. Cet acide aminé possède, de plus, un rôle important de prévention chez les sportifs en luttant contre le fameux syndrome de surentraînement.

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fort sportif !Dès les premiers essais, on faillit même abandonner l’étude de la glutamine et pas-ser à côté de ses extraordinaires propriétés dans le domaine des performances phy-siques ! Ainsi, les résultats de deux essais sur les animaux et d’un essai clinique dans les an-nées 1950 démontrèrent que la glutamine pouvait aider les alcooliques à cesser de boire mais les recherches et surtout l’appli-cation pratique ne furent jamais entreprises ! L’étude de la glutamine fut négligée pendant près de trente ans jusque dans les années 1980 où des chercheurs démontrèrent que la glutamine pouvait avoir un rôle préventif dans le cas de troubles neurovégétatifs et même réguler l’humeur. Assez curieuse-ment, bien que la glutamine soit le précur-seur de neurotransmetteurs du nom de glu-tamates, les recherches n’allèrent pas plus loin !Il fallut attendre les années 1990 pour que les études sur la glutamine soient prises plus au sérieux et qu’elles débouchent sur des applications pratiques… bien que ne touchant pas encore à son domaine de pré-dilection : l’amélioration de la performance physique.On s’aperçut qu’un apport extérieur en glu-tamine s’avérait d’une grande aide dans la convalescence des patients ayant subi des traumatismes importants ou des opérations chirurgicales lourdes. Ceci afin de diminuer le risque d’infection consécutif à une ca-rence en glutamine1-4. C’est à cette époque que son usage s’est généralisé dans les hôpitaux. On l’ajouta alors en médecine classique aux préparations destinées à l’alimentation entérale et parentérale des patients, en particulier dans les services de soins intensifs.

Enfin, on découvre les vertus

ergogéniques de la glutamine

La décennie 1990-2000 correspond à la dé-couverte des vertus ergogéniques de la glu-tamine, autrement dit son rôle dans l’amélio-ration des performances physiques. Ce fut le début de sa grande popularité parmi les sportifs de haut niveau, notamment dans le domaine de la musculation et du culturisme. Une substance est dite ergogénique quand elle contribue à améliorer le travail muscu-laire et, par conséquent, les performances physiques.En ce qui concerne le syndrome de suren-traînement, l’essai le plus notable avec pla-cebo a inclus 151 athlètes soumis à un ef-fort intense et soutenu. Les chercheurs ont constaté que la prise de 5 g de glutamine juste après l’effort puis deux heures plus tard diminuait le risque d’infection dans les jours suivants5. Dans le domaine de l’amélioration des per-formances physiques, l’essai le plus inté-ressant ayant donné des résultats probants comportait un mélange de créatine (aussi réputé pour ses vertus ergogéniques) et de la glutamine6.

Contre-indications à la prise de gluta-

mine

Il n’y a aucune contre-indication connue à l’ingestion de glutamine. Il est cependant conseillé de consulter un médecin dans les cas suivants : allaitement, grossesse, insuf-fisance hépatique ou rénale, trouble affectif

bipolaire.De même, les interactions médicamenteuses sont rares et uniquement théoriques. La prise de glutamine diminuerait l’effet éliminatoire du lactulose, un médicament utilisé pour pré-venir et traiter la constipation chronique et l’encéphalopathie hépatique. De même, théori-quement, un apport extérieur de glutamine est censé gêner l’action des antiépileptiques ou an-ticonvulsivants.

La glutamine : Le supplément des athlètes et

des culturistes

De par ses propriétés de prévention du suren-traînement et de renforcement des défenses immunitaires, la glutamine s’avère une subs-tance indispensable et sans danger indispen-sable pour faire de l’exercice physique dans des conditions maximales de préservation de l’orga-nisme et de récupération après un effort.La glutamine augmente aussi le niveau d’éner-gie en cours d’entraînement. Enfin, elle prévient contre un trop grand affaiblissement du système immunitaire après l’effort, processus qui est le principal ennemi aussi bien du sportif de haut niveau que de la personne faisant de l’exercice régulièrement.

Comment maximiser l’efficacité

de la glutamine

Pour renforcer l’action de la glutamine, il est conseillé de consommer suffisamment de pro-téines. La recommandation habituelle de pro-téine pour un individu normal est de 0,86 g par kilo de poids corporel et par jour. En fonction de votre niveau et des efforts à fournir, cette consommation peut aller jusqu’à 2 g par jour.Il est aussi recommandé d’accompagner la prise de glutamine de micronutriments (ma-gnésium, manganèse, sélénium….) ainsi que d’antioxydants comme de la vitamine E, de la vitamine C, des carotènes…

Un apport extérieur indispensable

On trouve la glutamine principalement dans les produits laitiers, la viande, le poisson, les légumineuses et les céréales. Dans une moindre mesure, le miso ainsi que les épi-nards et le persil cru en contiennent.Cependant, un apport alimentaire de glu-tamine s’avère en général moins efficace qu’une supplémentation extérieure. Il est en général conseillé de prendre 5 à 10 g de glutamine juste avant ou immédiatement après un effort intense pour bénéficier plei-nement de son efficacité. Notamment, en ce qui concerne la prévention de la diminution des protections immunitaires.

Références1. Novak F, Heyland DK, et al. Glutamine supple-mentation in serious illness: a systematic review of the evidence. Crit Care Med. 2002 Sep;30(9):2022-9. Review. 2. Kelly D, Wischmeyer PE. Role of L-glutamine in critical illness: new insights. CurrOpin Clin Nutr Metab Care. 2003 Mar;6(2):217-22. Review. 3. Garcia-de-Lorenzo A, Zarazaga A, et al. Clinical evidence for enteral nutritional supportwith glutamine: a systematic review. Nutrition. 2003 Sep;19(9):805-11. Review. 4. Melis GC, ter Wengel N, et al. Glutamine: recent developments in research on the clinicalsignificance of glutamine. Curr Opin Clin Nutr Metab Care. 2004 Jan;7(1):59-70. Review. 5. Castell LM, Poortmans JR, Newsholme EA. Does glutamine have a role in reducinginfections in athletes?Eur J Appl Physiol Occup Phy-siol. 1996;73(5):488-906. Lehmkuhl M, Malone M, et al. The effects of 8 weeks of creatine monohydrate and glutamine sup-plementation on body composition and performance measures.J Strength Cond Res. 2003 Aug;17(3):425-38.

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Antioxydants contre Radicaux libres : une lutte quotidienne !Vous entendez souvent parler des antioxydants qui sont définis comme des substances qui luttent contre les radicaux libres et freinent le vieillissement. Au-delà de cette généralité, savez-vous exactement ce que sont les antioxydants, les radicaux libres ? Savez-vous comme les premiers viennent à bout des seconds ? Quels sont les meilleurs antioxydants ? Comment ceux-ci ralentissent-ils le vieillissement et ral-longent la durée de vie ? Notre enquête fait le point sur les dernières découvertes en la matière.

Anti-Âge NutraPostwww.nutrapost.org

Mécanisme de la lutte antioxydants-ra-dicaux libres

La vie est ainsi faite que nous sommes des êtres aérobies. Nous avons besoin d’air et notamment d’oxygène pour respirer. Ce processus respiratoire produit aussi des « déchets » dont les radicaux libres !Au niveau cellulaire, la vie en aérobiose né-cessite une chaîne respiratoire mitochon-driale. Celle-ci permet de stocker l’éner-gie sous forme d’adénosine triphosphate (ATP). La chaîne respiratoire est constituée d’une succession de phénomènes d’oxydo-réduction pendant lesquels se produisent des transferts d’électrons. Un radical libre est le résultat de l’interaction de ces élec-trons avec une molécule se trouvant dans les parages ! Un radical libre est un élément chimique incluant un ou plusieurs électrons non appariés sur son orbite la plus périphé-rique.

De nombreux processus organiques à l’origine des radicaux libres

De nombreux processus se déroulant dans l’organisme peuvent être à l’origine de la production de radicaux libres. Ainsi, on peut citer la respiration mitochondriale. Outre le processus respiratoire, l’autre grand créa-teur de radicaux libres est la maladie, no-tamment un certain nombre de processus pathologiques comme les infections, les inflammations, les maladies dégénératives et le vieillissement !La pollution est aussi une source considé-rable de prolifération des radicaux libres. C’est que qui se passe par exemple dans les intoxications aux métaux lourds, à l’ozone,

aux xénobiotiques ou substances pos-sédant des propriétés toxiques….L’athérosclérose reste l’exemple type d’une pathologie créatrice de stress oxydant car elle est à la fois une affec-tion infectieuse, inflammatoire et dégé-nérative.

Une machine infernale souvent uniquement interrompue par les antioxydants !

Les radicaux libres présents dans les cellules aérobies sont principalement des radicaux oxygénés. Ceux-ci sont responsables de la dégradation des constituants cellulaires de type peroxy-dation touchant les lipides, les glucides, les protéines et l’ADN. Il en résulte des substances instables provoquant des réactions en chaîne à l’origine de nou-veaux radicaux libres. Ce processus de dégradation se poursuit indéfiniment jusqu’à ce que deux radicaux finissent par former un produit stable ou, plus souvent, jusqu’à ce que des substances particulières appelées antioxydants in-terrompent ce processus. On appelle aussi ces derniers des piégeurs de ra-dicaux libres.

Il existe en fait trois types d’agents ca-pables d’arrêter la machine infernale à produire des radicaux libres dits oxygé-nés. • Les protéines non enzymatiques (al-bumine, haptoglobine et transferrine) qui agissent par chélation des ions3. • Les enzymes comme les glutathion-peroxydases et les superoxyde-dismu-

tases qui neutralisent les radicaux les plus oxydants.• Les antioxydants, d’origine alimentaire ou sous forme de complément comme l’acide ascorbique (vitamine C), les ca-roténoïdes, les tocophérols ayant l’ac-tivité vitaminique de la vitamine E, les polyphénols (anthocyanes, flavonoïdes, tanins…)…

L’alimentation moderne trop pauvre en antioxydants Alors que l’alimentation devrait nous apporter des antioxydants en quantités importantes et suffisantes, il se trouve que ce n’est pas le cas à cause de la pauvreté des aliments issus de l’agricul-ture intensive et industrielle. La teneur de la plupart de ceux-ci est trop faible aussi bien en nutriments qu’en antioxy-dants et nécessite une supplémentation par un apport extérieur d’antioxydants. La pollution des aliments par l’utilisation de produits chimiques dans une grande partie du processus de culture est une autre cause de la pauvreté en antioxy-dants d’une grande partie de nos repas quotidiens !Enfin, les conditions de vie moderne génératrices de stress, de surcharge de travail, de repas pris trop hâtivement, de tabagisme passif et de pollution en tous genres, rendent encore plus urgente la prise d’une supplémentation en antioxy-dants.Les deux autres avantages de la lutte contre les radicaux libres le plus tôt pos-sible sont de lutter contre les maladies et de ralentir le vieillissement !Beaucoup de chercheurs et de méde-

Les secrets d’un combat incessantLe terme « antioxydants » comprend globalement un ensemble de subs-tances d’origine alimentaire et de vitamines que le corps ne peut pas synthé-tiser et qui éliminent les radicaux libres produits par l’organisme. Cependant, l’apport alimentaire ne suffit pas à fournir à l’organisme la quanti-té importante d’antioxydants dont il a besoin quotidiennement. Cette carence accélère le processus du vieillissement. Aussi, pour contrer la dégénéres-cence cellulaire, il importe de se supplémenter régulièrement par un apport extérieur d’antioxydants.

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Antioxydants contre Radicaux libres : une lutte quotidienne !

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cins en recommandent l’utilisation prioritaire et régulière à tout âge pour lutter contre les radicaux libres, suivant en cela les conseils du Pr Ronald Prior, biochimiste de l’université Tufts à Boston (USA) qui fut à l’origine de la découverte des propriétés antioxydantes de cette baie dont la couleur bleu foncé vient de sa forte teneur en anthocyanosides.

Elles permettent de rajeunir

Les myrtilles possèdent d’autres effets consécutifs à leur fort pouvoir antioxydant. Ainsi, elles permettent de retrouver la mé-moire à court terme dont la disparition est une des principales conséquences de la vieillesse. Un autre professeur de la même université de Tufts à Boston et chercheur au Département d’agriculture des Etats-Unis, James Joseph, a mené une expérience à ce sujet. Il a donné des extraits de myrtille à des rats âgés pendant deux mois. Non seulement ceux-ci se souvenaient mieux du chemin pour tra-verser le labyrinthe mais ils retrouvèrent aussi leur vélocité et leur sens de l’équilibre.Une autre recherche a démontré aussi que l’ingestion de myr-tilles par des animaux non seulement ralentissait le vieillisse-ment mais améliorait aussi les fonctions métaboliques.Celle-ci a aussi été menée au Human Nutrition Reseach Cen-ter on Aging du Département américain de l’agriculture à l’uni-versité Tufts.

Des résultats étonnants sur le vieillissement

Le ralentissement du vieillissement, et de la dégénérescence afférente, est dû à la capacité des antioxydants de neutraliser les radicaux libres à l’origine de ces processus de dégradation. De même, la présence d’autres composés dans la myrtille comme les flavonoïdes, le bêta-carotène en particulier, aux propriétés inflammatoires bien connues, pourrait aider à traiter des maladies dégénératives aussi graves que les maladies de Parkinson et d’Alzheimer.

Avec l’âge le taux de glutathion diminue considérablement dans l’organisme. Cette carence peut entraîner des maladies dégénératives assez graves incluant, entre autres, l’artério-sclérose, la cataracte, les maladies d’Alzheimer et de Parkin-son, le cancer et surtout le vieillissement !

Un rôle important dans la réponse immunitaire

De même, on a découvert récemment l’importance du gluta-thion dans la réponse du système immunitaire. Ainsi, la concen-tration intracellulaire de glutathion (GSH forme réduite) est dépendant de l’existence de glutathion extracellulaire (GSSG, oxydé).La présence d’une concentration suffisante de glutathion ex-tracellulaire permet de lutter contre l’apoptose (ou mort pro-grammée des cellules).

Une synthèse en baisse avec l’âge

Pendant de nombreuses années, notre corps est capable de synthétiser suffisamment d’antioxydants. Avec l’âge, cette fonction s’affaiblit, d’où l’importance d’une supplémentation ex-térieure.Dans le cas du glutathion, les taux les plus élevés de gluta-thion ou GSH intracellulaire se trouvent dans le foie et les reins. Ceux-ci étant les principaux organes de détoxication et d’ éli-mination, un apport supplémentaire de glutathion permettra au foie et aux reins de continuer à évacuer convenablement nos toxines.

Une carence entraîne un affaiblissement immunitaire

La croissance et le fonctionnement de cellules immunitaires sont très dépendants de la présence de GSH dans notre orga-nisme. La diminution provoquée du glutathion en laboratoire a démontré que le système immunitaire avait plus de difficultés à combattre les agents pathogènes.De même, dans le cas de nombreuses maladies autoimmunes tels le lupus et l’arthrite rhumatoïde, voire la dégénérescence normale des cellules, on a constaté que les lymphocytes T avaient plus de mal à combattre les antigènes.Il existe aussi une corrélation entre de faibles niveaux de GSH dans le sérum sanguin et dans les hématies et l’apparition de maladies inflammatoires chroniques. Un taux suffisant de glu-tathion dans l’organisme permet aussi de lutter contre les infec-tions bactériennes et virales. Pour le célèbre docteur Earl Mindell, auteur de « What you should know about the super-antioxidant miracle » : “ Il est im-possible de survivre sans ce miraculeux antioxydant!”

Deux antioxydants aux capacités exceptionnelles

La myrtille : un anti-oxydant au dessert

Le glutathion : un des meilleurs antioxydants

Il existe un certain nombre d’antioxydants d’origine naturelle : l’acide ascorbique (vitamine C), les caroté-noïdes, les tocophérols, les polyphénols (anthocyanes, flavonoïdes, tanins…)… Comme ceux-ci sont insuffi-samment fournis par l’alimentation moderne, il nous faut un apport extérieur sous forme de supplémentation. Présentation de deux substances antioxydantes aux propriétés exceptionnelles : la myrtille et le glutathion !

La myrtille (Vaccinium myrtillus), ou bleuet (bild-berry), est en passe de devenir un des antioxydants les plus populaires. Dans la plupart des tests éva-luant la capacité antioxydante des aliments, la myr-tille arrive souvent en tête, bien loin devant la plupart des fruits et des légumes les plus antioxydants. La myrtille possède 50% d’antioxydants de plus que la fraise, 125% de plus que l’orange et 250% de plus que les épinards !

Le glutathion (GSH) est un tripeptide composé de glycine, de cystéine et d’acide glutamique. Il se com-porte comme un coenzyme à l’intérieur des cellules. Il joue un rôle important dans le transport des acides aminés et dans les réactions d’oxydoréduction. Il intervient principalement comme antioxydant dans l’organisme pour neutraliser les radicaux libres, prévenant ainsi la dégénérescence cellulaire et le vieillissement.

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La Spiruline : l’algue parfaiteLa spiruline est une algue contenant de l’acide gamma-lino-léique, un acide gras essentiel, donc non produit par le corps humain, de la famille des acides gras oméga-6. La spiruline fait partie des cyanobactéries. Parmi ses nombreuses propriétés, deux des plus importantes sont sa fonction d’adaptogène et de stimulateur du système immunitaire. Une prise régulière de spiruline protège contre un grand nombre de maladies, pro-cure une énergie physique et psychique considérable et ralen-tit considérablement le processus du vieillissement cellulaire

La Spiruline NutraPostwww.nutrapost.org

La spiruline est une micro-algue qui existe depuis près de trois milliards d’années. Elle doit son nom à sa forme spiralée. Parmi les 1500 espèces d’algues bleues et les 36 espèces de spiruline comestibles, l’espèce de spiruline la plus largement cultivée est le Spirulina platensis. La spiruline est com-mercialisée sous la forme d’une poudre bleu-vert déshydratée vendue soit en pots soit en gélules.

Un contenu extrêmement riche en nutriments

La spiruline est un véritable concentré de nutriments dans un volume très réduit. Sa faible teneur en calories en fait un complé-ment alimentaire apprécié et un antioxydant idéal.La spiruline contient de 55 % à 70 % de pro-téines à haute valeur nutritive (taux impor-tant d’acides aminés et grande digestibilité). Dans une proportion de 2,5 g à 3,5 gr sur une dose habituelle de 5 g ! La spiruline est aussi une excellente source de caroténoïdes (surtout du bêta-carotène, mais aussi de la lutéine, de la zéaxanthine, de la cryptoxanthine…).C’est une mine d’acide gamma-linoléique (40 mg à 50 mg/5 g), de la famille des oméga-6 et de phycocyanine possédant de grandes capacités antioxydantes.Elle possède un taux de fer important, entre 3 mg et 8 mg pour 5g, de la chlorophylle et plusieurs minéraux. Elle aurait des proprié-tés immunomodulatrices, substances ayant une influence sur le système immunitaire.

Une utilisation très récente

La spiruline fut découverte lors de la Conquête espagnole au XVIème siècle. Les Aztèques extrayaient du lac Texcoco près de Mexico une « boue » bleu-vert très nutritive, le tecuitatl ou spiruline. Il fallut attendre les années 1970 pour que la spiruline connaisse une grande ferveur populaire en tant que supplément alimen-

taire comme adaptogène, ou stimulant général de l’organisme. La spiruline est cultivée dans des lieux très sur-veillés d’un point de vue sanitaire. Les intrants (produits destinés à la culture d’une plante : semences, sols, engrais, produits phytosanitaires…) y sont stric-tement contrôlés afin de produire de grandes quantités dans des espaces réduits afin de réduire les risques de contamination.

Les principales propriétés attestées de la spiruline

Contrôle de la glycémie : une étude préliminaire sur l’homme et des essais sur des animaux ont démontré que l’in-gestion de spiruline aidait au contrôle de la glycémie chez les personnes diabé-tiques.

Diminution du taux de lipides sanguins : une étude a été menée sur 23 volon-taires souffrant d’hyperlipidémie consé-cutive à un syndrome néphrotique (dysfonction du rein) ainsi qu’un certain nombre d’essais cliniques moins im-portants1-3. Ils prouvent que la spiruline pourrait aider à diminuer les taux de li-pides sanguins.

Prévention du cancer : dès les années 1980, des études menées sur des hamsters affectés d’un cancer de la ca-vité buccale ont abouti à une diminution des tumeurs4. Dans une autre étude en Inde en 1995, on a observé une réduc-tion des lésions chez des personnes souffrant de leucoplasie (lésions de la muqueuse buccale). Pour 45% des personnes ayant pris de la spiruline, la régression des lésions fut totale contre 7% dans le groupe placebo5 ! Selon une étude effectuée par les mêmes chercheurs en 1997 sur 160 sujets souffrant aussi de leucoplasie, la régression des lésions serait due à la présence importante de bêta-carotène dans la spiruline6.En 1998, une étude japonaise a montré qu’un polysaccharide soufré se trouvant dans la spiruline pouvait empêcher la formation des métastases d’un type

de cancer du poumon7. En 2002, une équipe japonaise observait chez des humaines un renforcement des dé-fenses immunitaires suite à la prise de spiruline8.

Une substance protectrice recom-mandée à tout âge

Toutes ces études confirment les pro-priétés remarquables de la spiruline pour protéger le corps contre toutes les agressions extérieures : affections virales, bactériennes, méfaits de la pol-lution… notamment par le renforcement du système immunitaire. La spiruline se présente dans ces conditions comme un remarquable adaptogène à même de contribuer à une amélioration de notre santé et à un ralentissement important de la dégéné-rescence cellulaire liée à l’âge.

Références1. Mani UV, Desai S, Iyer U. Studies on the long-term effect of spirulina supplementation on serum lipid profile and glycated proteins in NIDDM patients. J Nutraceut 2000;2(3):25-32. Étude mentionnée dans: Natural Standard (Ed). Herbs & Supplements - Spiru-lina, Nature Medicine Quality Standard. [Consulté le 26 mai 2006].2. Nakaya N, Homma Y, Goto Y. Cholesterol lowering effect of spirulina. Nutrit ReporInternat 1988;37(6):1329-1337. Étude mentionnée dans Natural Standard (Ed). Herbs & Supplements - Spirulina, Nature Medicine Quality Standard. 3. Parikh P, Mani U, Iyer U. Role of Spirulina in the Control of Glycemia and Lipidemia in Type 2 Diabetes Mellitus. J Med Food. 2001 Winter;4(4):193-199.4. Shklar G, Schwartz J. Tumor necrosis factor in ex-perimental cancer regression with alphatocopherol, beta-carotene, canthaxanthin and algae extract.Eur J Cancer Clin Oncol 1988 May;24(5):839-50.5. Mathew B, Sankaranarayanan R, et al. Evaluation of chemoprevention of oral cancer with Spirulina fusi-formis.Nutr Cancer 1995;24(2):197-202.6. Sankaranarayanan R, Mathew B, et al. Chemo-prevention of oral leukoplakia with vitamin A and beta carotene: an assessment.Oral Oncol 1997 Jul;33(4):231-6.7.Mishima T, Murata J, et al. Inhibition of tumor inva-sion and metastasis by calcium spirulan (Ca-SP), a novel sulfated polysaccharide derived from a blue-green alga, Spirulinaplatensis.Clin Exp Metastasis 1998 Aug;16(6):541-50.8. Hirahashi T, Matsumoto M, et al. Activation of the human innate immune system by Spirulina: augmen-tation of interferon production and NK cytotoxicity by oral administration of hot water extract of Spirulina pla-

tensis.Int Immunopharmacol 2002 Mar;2(4):423-34.

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Actualités de la recherche médicale naturelle

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De l’Aloe Vera contre le psoriasis

L’aloès ou Aloe vera serait plus ef-ficace que les crèmes stéroïdes topiques dans la réduction du pso-riasis, cette maladie de la peau au-to-immune se manifestant princi-palement par des lésions cutanées érythémato-squameuses.C’est ce qui ressort d’une étude pré-sentée devant le Congrès interna-tional de dermatologie en mai 2009. D’après les conclusions de celle-ci, l’aloès peut-être considéré comme un traitement alternatif efficace contre les plaques de psoriasis chronique, la forme la plus courante de cette ma-ladie dont les véritables causes sont encore largement inconnues. On lui suppose, entre autres, une origine génétique.Cette étude a inclus des volontaires avaient un indice 11 suivant le score PASI (Psoriasis Area and Severity In-dex). Cette échelle est la plus utilisée pour mesurer le degré de gravité du psoriasis. Le score PASI tient compte de la surface corporelle atteinte, du degré de rougeur, du niveau de des-quamation et de l’épaississement. Le score va de 0 à 72. Plus ce score est élevée, plus le psoriasis est grave.Dans cette étude, on a formé aléatoi-rement deux groupes de 40 patients. Un premier groupe fut traité avec une crème contenant 70% d’Aloe vera tan-dis que le deuxième l’était avec une crème stéroïde topique (contenant 0,1% d’acétonide triamcinolone). Au bout de huit semaines, le score PASI du groupe « aloe vera » avait diminué en moyenne de 7,7points contre uni-quement 6,6 points pour le groupe « crème stéroïde topique » !

* Topique : substance agissant uniquement à l’en-droit où elle est appliquée

Des céréales pour faciliter la récupération physique

D’après un essai clinique récent, un bol de céréales avec du lait permettrait de récupérer d’un effort physique même in-tense aussi bien que les boissons éner-gétiques habituellement recommandées.Cet essai clinique a inclus 12 cyclistes qui ont accompli des séances de vélo stationnaire. On leur a donné une por-tion de 80 g de glucides après deux heures d’exercice modéré. Un premier groupe l’a ingérée sous forme d’un bol de céréales entières sucrées dans du lait écrémé tandis que les participants du deuxième groupe buvaient deux bou-teilles de boissons de récupération dites sportives.Les chercheurs de l’université du Texas menant cette étude ont ensuite effectué des biopsies et des prises de sang. Ils se sont aperçus que les tissus musculaires reconstituaient leurs réserves éner-gétiques aussi bien avec les céréales qu’avec des boissons sportives ! Mieux encore, la synthèse des céréales était améliorée avec les céréales.

Référence : Kammer L, Ding Z, Cereal and nonfat milk support muscle recovery following exercise, J Int Soc

Sports Nutr. 2009 May 14;6:11

Le végétalisme est-il dangereux pour les os ?

Le fait de ne pratiquer le végétalisme se-rait-il nuisible pour la santé des os ?C’est la question que de nombreux scientifiques se posent depuis un cer-tain temps. En effet, les végétaliens ne consomment ni viande, ni volaille, ni poissons ou produits de la mer, pas de lait ou de produits laitiers. Ils ont un ap-port en calcium et en protéines moins important que les omnivores. Une étude vient d’être menée au Vietnam sur des femmes végétaliennes afin de déterminer la nuisance et les carences consécutives à ce régime alimentaire. Ils ont cherché à savoir notamment si le végétalisme pouvait augmenter les

risques de provoquer ou d’accentuer l’ostéoporose.Cette grave affection osseuse se manifeste par une perte de densité osseuse. Ce qui entraîne une aug-mentation du risque des fractures, en particulier des bassins, notam-ment chez les femmes qui souffrent souvent d’ostéoporose (20% de la population féminine), surtout après la ménopause.L’étude a porté sur 210 femmes vo-lontaires de la même tranche d’âge. Un groupe comprenait 105 nonnes bouddhistes ménopausées prati-quant le végétalisme depuis environ trente ans. L’autre groupe se com-posait de 105 femmes laïques omni-voresBien que les nonnes végétaliennes consommaient deux fois moins de calcium que celles de l’autre groupe, il s’est avéré que les deux groupes présentaient suivant les tests biolo-giques la même densité osseuse !Un régime végétalien, même s’il ap-porte une quantité moins importante de calcium et de protéines, ne consti-tue pas une menace pour la bonne santé du système osseux.Cette étude confirme que le calcium n’est pas le seul élément important pour conserver une bonne densité osseuse. De nombreux autres nutri-ments peuvent y contribuer, de même qu’un exercice régulier. A contrario, l’alcool, le café et le tabac ont des ef-fets désastreux sur le squelette. Ces substances peuvent même annihiler les conséquences bénéfiques d’une alimentation équilibrée et de la pra-tique sportive !

Référence : Ho-Pham LT, Nguyen PL, Le TT, et al. Veganism, bone mineral density, and body compo-sition: a study in Buddhist nuns. Osteoporos Int. 2009 Apr 7

La Spiruline : l’algue parfaite

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