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NUMÉRO 22 - DÉCEMBRE 2015 Bulletin d’information semestriel publié par la section locale du cdH de Wavre - Ed. responsable : Bernard Fierens Gevaert, rue d’Angoussart, 136 - 1301 Bierges L’ORANGER WAVRIEN Les libéraux seraient-ils devenus étatiques ? La majorité refuse la mise en concurrence des fournisseurs de la commune ! La bonne gestion ne se limite pas à de grandes déclarations reprises dans un programme électoral ! C’est avant tout une attitude de chaque instant, une inclinaison permanente à limiter les dépenses ostentatoires et inutiles, et à chercher la meilleure efficacité de l’argent public investi. Force est de constater que cette rigueur dans la gestion de l’argent public, c’est-à-dire de votre argent, ne semble pas être la ligne de conduite du Collège communal. Ce dernier vient encore de refuser la mise en concur- rence d’un des plus importants marchés de service de la législature, à savoir l’assistance technique pour la construction de la piscine et la réalisation d’un parking à étages avenue des Mésanges. Ce ne sont pas moins de 750.000 et de 700.000 €, soit près d’1.500.000 €, que Wavre paiera à l’IBW sans qu’il y ait eu d’appel à la concurrence ! Le problème n’est pas de savoir si la loi autorise ou non une commune à confier, sans appels d’offres préalables, des marchés de services à son inter- communale, mais de savoir si nous trouvons sain et de bonne gestion de dépen- ser autant d’argent sans savoir si le prix n’est pas prohibitif et irraisonnable. La seconde raison pour laquelle notre groupe politique critique cette gestion irresponsable et dispendieuse, est qu’en cas de problème, la commune se prive évidemment de tout recours puisqu’elle a choisi comme fournisseur sa propre intercommunale. Comment va-t-elle se prémunir contre les conflits d’intérêts potentiels, en termes de fixation des prix ou de dépassement des budgets estimatifs ? La rigueur de la gestion passée semble bien loin aujourd’hui ! Il reste 3 ans au collège communal pour se ressaisir. Un peu de sagesse et de raison serait bienvenue. Il s’agit de l’argent des contribuables wavriens ! Bernard Fierens Gevaert Président www.cdhwavre.be Editorial L’équipe des mandataires et le Comité du CDH de Wavre vous souhaitent, ainsi qu’à vos familles, de joyeuses fêtes de Noël et une heureuse année nouvelle. Plus que jamais, dans les circonstances dramatiques que nous traversons, qu’il s’agisse des attentats de Paris, des guerres de par le monde frappant les populations civiles, ou des actes de terrorisme tuant aveuglement des victimes innocentes, nous devons replacer nos valeurs humanistes au cœur de notre action et de nos engagements. Page 1 Editorial Page 2 Liaison cyclable continue et sécurisée de Limal à Basse-Wavre : on avance… Page 3 Sous-traitance? Oui mais…. r Paroles, paroles r Page 4 Des cours de néerlandais pour nos commerçants Réflexion d’un Maca d’Or Clin d'œil du conseil communal

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NUMÉRO 22 - DÉCEMBRE 2015

Bulletin d’information semestriel publié par la section locale du cdH de Wavre - Ed. responsable : Bernard Fierens Gevaert, rue d’Angoussart, 136 - 1301 Bierges

L’ORANGERWAVRIEN

Les libéraux seraient-ils devenus étatiques ? La majorité refuse la mise en concurrence des fournisseurs de la commune !

La bonne gestion ne se limite pas à de grandes déclarations reprises dans un programme électoral ! C’est avant tout une attitude de chaque instant, une inclinaison permanente à limiter les dépenses ostentatoires et inutiles, et à chercher la meilleure efficacité de l’argent public investi.

Force est de constater que cette rigueur dans la gestion de l’argent public, c’est-à-dire de votre argent, ne semble pas être la ligne de conduite du Collège communal. Ce dernier vient encore de refuser la mise en concur-rence d’un des plus importants marchés de service de la législature, à savoir l’assistance technique pour la construction de la piscine et la réalisation d’un parking à étages avenue des Mésanges. Ce ne sont pas moins de 750.000 et de 700.000 €, soit près d’1.500.000 €, que Wavre paiera à l’IBW sans qu’il y ait eu d’appel à la concurrence !

Le problème n’est pas de savoir si la loi autorise ou non une commune à confier, sans appels d’offres préalables, des marchés de services à son inter-communale, mais de savoir si nous trouvons sain et de bonne gestion de dépen-ser autant d’argent sans savoir si le prix n’est pas prohibitif et irraisonnable.

La seconde raison pour laquelle notre groupe politique critique cette gestion irresponsable et dispendieuse, est qu’en cas de problème, la commune se prive évidemment de tout recours puisqu’elle a choisi comme fournisseur sa propre intercommunale. Comment va-t-elle se prémunir contre les conflits d’intérêts potentiels, en termes de fixation des prix ou de dépassement des budgets estimatifs ?

La rigueur de la gestion passée semble bien loin aujourd’hui ! Il reste 3 ans au collège communal pour se ressaisir. Un peu de sagesse et de raison serait bienvenue. Il s’agit de l’argent des contribuables wavriens !

Bernard Fierens GevaertPrésident

www.cdhwavre.beEditorial

L’équipe des mandataires et le Comité du CDH de Wavre vous souhaitent, ainsi qu’à vos familles,

de joyeuses fêtes de Noël et une heureuse année nouvelle.

Plus que jamais, dans les circonstances dramatiques que nous traversons, qu’il s’agisse des attentats de Paris, des guerres de par le monde frappant

les populations civiles, ou des actes de terrorisme tuant aveuglement des victimes innocentes, nous devons replacer nos valeurs humanistes

au cœur de notre action et de nos engagements.

Page 1Editorial

Page 2Liaison cyclable continue et sécurisée de Limal à Basse-Wavre : on avance…

Page 3Sous-traitance? Oui mais….

r Paroles, paroles r

Page 4Des cours de néerlandais pour nos commerçants

Réflexion d’un Maca d’Or

Clin d'œil du conseil communal

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02 | L’ORANGERWAVRIEN

Souvenez-vous, au mois de mars de cette année, le cdH avait déposé au Conseil communal un pro-jet de création d’un chemi-nement cyclable continu et sécurisé de Limal à Basse-Wavre. Preuve que l’opposition vient souvent

avec de bonnes idées, notre proposition n’est pas restée sans suite : la piste cyclable le long de la route provinciale a été remise en état, les automobilistes n’y stationnent plus leurs véhi-cules, les traversées de carrefour sont signalées à la peinture rouge, bref, les cyclistes com-mencent à s’y sentir en sécurité. Ils sont d’ail-leurs de plus en plus nombreux à la fréquenter.

Certes, quelques points doivent encore être améliorés : par exemple, aménager certaines traversées pour les piétons et les vélos à la rue de la Wastinne, ainsi qu’à hauteur du Sentier de la Rive Gauche, pour joindre l’arrêt SNCB de Bierges et le parc Walibi… Mais, ne boudons pas notre plaisir. Nous remercions le Collège communal d’avoir pris en compte notre proposition en remettant cette piste cyclable en état.

… mais un gros travail reste à faire

Cependant, il reste encore du pain sur la planche pour sécuriser de manière conti-nue la circulation à vélo entre Limal et Basse-Wavre : en particulier, il faut revoir la dangereuse traversée cyclable sur la Route provinciale au passage à niveau à l’entrée de Wavre (voir photo), la circulation en centre ville doit être limitée à 30 km/h, les rues doivent être aménagées de manière à ce que le cycliste s’y sente aussi bien à l’aise que les autres usagers, un peu comme en Flandre où l’on voit autant de cyclistes que d’automobilistes.

Liaison cyclable continue et sécurisée de Limal à Basse-Wavre : on avance…

L’intérêt du projet : créer une dorsale cyclable

Rappelons l’intérêt de cette liaison cyclable : le relief est plat, le parcours touche la plu-part des écoles de la commune, les centres sportifs de Limal et Basse-Wavre, ainsi que les quatre arrêts SNCB. Il s’agit donc d’une liaison majeure, véritable dorsale cyclable à travers la commune, sur laquelle pourront se raccorder plusieurs parcours cyclables actuels ou à venir, comme le WaWa menant au Villagexpo, le Chemin de la Sucrerie vers le haut de Bierges, la liaison vers Chérémont et les 4 Sapins, la N4 vers le Zoning Nord et Louvain-la-Neuve, etc.

Continuons donc à entretenir le cercle ver-tueux : plus d’infrastructures cyclables aug-mente la sécurité des cyclistes et donc leur nombre. Et plus il y aura des cyclistes sur la route, plus ils seront visibles et plus ils seront en sécurité.

Benoît Thoreau Conseiller communal et cycliste quotidien

Clin d'œil du conseil communal

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L’ORANGERWAVRIEN | 03

Lorsqu’il est « bien utilisé », le recours à de l’exper-tise externe au person-nel communal constitue un formidable outil pour répondre de façon adé-quate aux nombreux défis auxquels la commune doit faire face.

Quelles sont selon nous ces règles de bon usage ?

1) Une étude est un moyen et non une fin en soi.

Ceci implique : • avant l’étude, de déterminer de façon pré-

cise les objectifs de celle-ci et de cadrer ainsi au mieux le travail des sous-traitants;

• pendant l’étude, de suivre régulièrement son exécution afin d’éviter de se retrouver in fine avec une étude qui ne répond pas à la demande initiale;

• après l’étude, grâce au suivi régulier qui garantit la maîtrise totale des conclusions,

d’amorcer immédiatement les étapes sui-vantes et passer ainsi rapidement des réflexions à l’action.

Sans cela, le risque est important de s’enliser dans une succession d’études qui ne visent finalement qu’à actualiser ou préciser les conclusions précédentes.

2) Faire ou faire faire ? Garder la maîtrise avant tout !

La commune dispose d’un personnel com-pétent à même d’assurer une variété impor-tante d’activités. Ce personnel constitue le moteur du développement de la commune. Un recours intelligent à de la consultance externe renforcera le personnel communal dans ce rôle de moteur plutôt que de se substituer à lui.

Un tel usage permet de préserver la cohé-sion, l’engagement et l’enthousiasme du per-sonnel communal tout en gardant la pleine maîtrise sur ce qui constitue le core business de la commune.

3) Ne surtout pas oublier les habitants de la commune.

Lorsqu’il s’agit de dessiner le futur de notre commune ou d’apporter des éléments de solution à des situations problématiques, personne n’est mieux placé que les habi-tants eux-mêmes. D’autres communes sont parvenues à mettre en place une réelle consultation des habitants pour générer des solutions plus équilibrées, plus abouties et au final davantage soutenues par la population. Pourquoi pas Wavre ?

Pour le fameux plan communal de mobilité par exemple, il n’aura de réel intérêt qu’à ces conditions. Un bon plan sera donc un plan maitrisé et supporté par le personnel com-munal, qui tient compte de l’opinion avisée de la population et qui se traduit en des actions concrètes dès son approbation. Soyez sûrs que notre groupe sera particulièrement vigilant quant à ces aspects.

Bertrand VosseConseiller communal

Sous-traiter ? Oui mais…

r Paroles, paroles r

Veille des élections communales d'octobre 2012, la majorité libérale affirmait que la construction du hall culturel n'était plus qu'une question de formalités. Dans un tract électoral, le bourgmestre allait même jusqu'à prétendre que « les travaux débuteront en fin 2012 – début 2013 ». Non sans une certaine fierté, il ajoutait « Ca, c'est fait ! ».

Les Wavriens constatent

Trois ans plus tard, la première pierre n'est toujours pas posée. Le coût du pro-jet a explosé puisqu'on est passé de dix à plus de trente millions (soit 1,2 milliard d'anciens francs). Par contre, le subside provincial reste plafonné à six millions. La Ville n'ayant pas les moyens humains

pour suivre les travaux, on a engagé, à prix d'or, un bureau privé pour effectuer cette tâche. La convention qui devait lier la Ville au Théâtre Jean Vilar de Louvain-la-Neuve pour l'occupation du hall culturel n'est tou-jours pas signée... la promesse électorale de Charles Michel s'apparente de plus en plus à des z paroles, paroles z

Le cdH de Wavre propose

Sans remettre nullement en question le projet, nous réclamons depuis longtemps la réalisation d'un plan de financement et d’exploitation pour la gestion du complexe. L’absence de réponse nous fait craindre que la Ville n'ait pas suffisamment estimé ce que va lui (nous) coûter le hall culturel au

quotidien. L'exploitation de ce genre d'infras-tructure peut très vite déraper et être un gouffre financier. Il faut aussi clarifier d'ur-gence la collaboration avec le théâtre Jean Vilar. En fonction de cela, il faudra peut-être adapter le projet, sans quoi Charles Michel et le Collège communal devront constater que « Ca, c'est TOUJOURS PAS fait » !

Clin d'œil du conseil communal

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En consultant l’étude récente du dévelop-pement commercial de Wavre, nous avions été interpellés par le petit nombre d’habi-tants d’Overijse et Huldenberg fréquentant les commerces de notre commune. C’est pourquoi, le cdH de Wavre avait proposé, dans l’édition du « Bonjour Wavre » de sep-tembre, d’organiser des cours de néerlan-dais à l’intention des commerçants. Notre appel fut entendu par les responsables de

l’association des commerçants, qui ont pris contact avec l’IFOSUP pour que ces cours se mettent en place. Ceux-ci débuteront proba-blement en février 2016 et seront spécia-lement conçus pour nos commerçants, afin qu’ils puissent accueillir nos voisins du nord dans leur langue.

Benoît Thoreau Conseiller communal

Réflexions d’un Maca d’Or

Des cours de néerlandais pour nos commerçants

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Avec la mention « ORANGER WAVRIEN »

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Guy Meurisse Résidence de l’Aisne, 3 - 1300 Wavre Email : [email protected]

Clin d'œil du conseil communal

Par la remise des Macas d’Or, la ville de Wavre met à l’honneur les entreprises et les commerces locaux. J’ai eu le bonheur de concourir dans la catégorie des « commerces d’avant » et de me voir attribuer le Maca d’Or.

A la tête depuis 35 ans d’un commerce qui fête bientôt 55 ans d’existence, je porte un regard admiratif sur l’évolution de notre centre commerçant.

Les commerces spécialisés, implantés depuis de longues années, où la qualité des produits rime avec l’accueil, le service et les conseils à la clientèle, assurent un réseau de référence en centre ville. Les commerçants, indépendants en général, qui les dirigent ont pu garder l‘originalité de collections peu banales. Les produits « made in Belgium » ou le « made in Europe » sont souvent pré-sents et appréciés de notre clientèle.

De grandes chaines ont au cours du temps envahi le paysage commercial et drainent une clientèle nombreuse, jeune, appréciant la variété des articles à prix démocratique.

Aucun centre commercial ne peut vivre sans ce type de commerce qui assurent aussi un certain maillage du centre ville.

Et puis, il y a tous les nouveaux commerces qui apparaissent. De nouveaux indépendants tentent leur chance, apportent l’actualisation

des produits, le rajeunissement des marques, de nouveaux types de présentation ou de concept de vente. C’est la grille d’avenir du centre ville.

Ce joyeux mélange de genre fait le charme et la richesse de la vie commerciale de Wavre !

Cotés critiques ?

Mobilité ? Circule-t-on mieux à Namur ? À Leuven ?

Prix des parkings ? Très abordables par rap-port à une certaine ville voisine !

Niveau des loyers ? Serait acceptable si les propriétaires rénovaient leur bâtiment et que la ville suscitait la création d’habitat aux étages !

Nombre de surfaces vides ? Elles se rem-plissent chaque jour !

Type de produits manquant dans l’acha-landage urbain ? Appel du pied à de jeunes entrepreneurs !

Je suis très fière d’appartenir à ce centre commerçant urbain et lui souhaite un ave-nir de qualité !

Bernadette Pierre