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10 000 EXEMPLAIRES éDITION NOVEMBRE – DÉCEMBRE 2016 M.A.D.E. 2017 MDD Expo devient le M.A.D.E. P.4 DOSSIER Marché, magasins, comportements des consommateurs : la filière évolue ! P.16 INTERVIEW Michel Fontaine, Président du CNE « Concevoir un produit, c’est concevoir le contenu et le contenant en même temps » P.11 *Marques Associées Distribution Event NUMéRO 01 CRéEZ VOTRE BADGE VISITEUR WWW.MADEPARIS.COM 28 & 29 MARS 2017 PARIS - PORTE DE VERSAILLES - HALL 7.1

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10 000 exemplairesédition novembre – décembre 2016

m.A.d.e. 2017

MDD Expo devient le M.A.D.E. — P.4

dossier

Marché, magasins, comportements des consommateurs : la filière évolue ! — P.16

interview

Michel Fontaine, Président du CNE« Concevoir un produit, c’est concevoir le contenu et le contenant en même temps » — P.11

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numéro 01

Créez votre badge visiteur

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28 & 29 mars 2017 Paris - Porte de versailles - hall 7.1

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Pourquoi ?

par Sébastien GilletDirecteur du salon

pour garder toute sa pertinence et son rôle de défricheur, un salon doit évoluer avec son marché. c’est ce qu’a fait lors de ses trois dernières éditions mdd expo, fort de ses quinze ans d’expertise, en mettant l’accent sur le savoir-faire des fabricants-exposants, créateurs de valeur ajoutée et de différenciation, en rupture avec les produits « me too ». MDD Expo passe cette année à la vitesse supérieure avec un nouveau concept inédit : M.A.D.E., qui s’ouvre à l’ensemble des circuits de distribution : GMS, GSA, restauration, grossistes, freezer centers, cash and carry, marchés publics, e-commerce… Le nom même de ce nouvel événement, établi au cœur de Paris, capitale mondiale de la gastronomie, en dit long sur son ouverture plus large à l’international.

Marques de distributeurs, marques propres, produits à façon… M.A.D.E. a été conçu comme un laboratoire de co-conception et de co-création où trouver tous les talents et savoir-faire nécessaires à l’élaboration des produits de demain, des ingrédients aux produits finis, en passant par les matières premières et services associés, en phase avec les tendances de consommation.De par sa taille humaine, le salon est propice à la prise de contact, aux échanges, à la mise en place, en toute confidentialité, de partenariats gagnant/gagnant débouchant sur la création de produits sur-mesure inédits.

Dans les pages de la nouvelle formule de ce magazine, le premier numéro de M.A.D.E. for you, vous allez découvrir toutes les nouveautés qui vous attendent à Paris, Porte de Versailles, les 28 et 29 mars 2017. Partenaires et exposants vous expliqueront en quoi M.A.D.E. est bien plus qu’un salon, et vous dévoileront tout ce qui en fait une expérience unique qu’il ne faut rater sous aucun prétexte.

Je les remercie d’ailleurs tous ici ainsi que les fédérations professionnelles qui nous soutiennent dans cette nouvelle aventure. Dans l’attente de vous retrouver en mars prochain, je vous souhaite une bonne lecture !

Som

mai

re PAckAGinG P.11 « Concevoir un produit, c’est concevoir le contenu et le contenant en même temps » Michel Fontaine, Président du Cne

PArolES DE PArtEnAirES P.12 COOP de France : Valoriser les filières de production

P.14 FEEF : « Quand la consommation stagne, il faut se montrer plus malin »

P.36 13 partenariats distribution/PMe récompensés

GL events Exhibitions - BP223 - 47305 Villeneuve-sur-Lot Cedex Tél +33 (0)5 53 36 78 78 Fax +33 (0)5 53 36 78 79

Direction de division des salons BtoB Sébastien Gillet Directrice adjointe du salon Julie Voyer Chargée de communication Laure Mendes

Rédaction Ab3c Création & réalisation CIMAYA Crédits photos iStock

m.a.d.e. a été conçu comme un laboratoire de co-conception et de co-création où trouver tous les talents et savoir-faire nécessaires à l’élaboration des produits de demain.

M.A.D.E. 2017 P.04 MDD Expo devient le M.A.D.E.

P.06 Un événement innovant et performant

P.09 Une offre en adéquation avec les tendances de consommation

P.10 Exposants : comment réussir le M.a.D.e. ?

P.20 M.A.D.E. rendez-vous des marques et des réseaux de distribution

P.24 Mieux que des animations, des expériences inédites !

P.38 La Conciergerie

DoSSiEr P.16 Le marché évolue, M.a.D.e. l’accompagne

P.22 L’indispensable évolution des magasins pour répondre aux attentes clients

P.32 Les nouveaux comportements des consommateurs envers les MDD

PArolES D’ExPoSAntS P.26 Castelli France

P.27 Crêpe de Brocéliande

P.28 Lucien Georgelin

P.29 Segafredo Zanetti France

P.30 Groupe Le Graët

P.31 Bloomup

colloquE M.A.D.E. P.34 Intégrez les nouvelles attentes consommateurs au cœur de votre  savoir-faire

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32 36093

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Édito

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a démarche qui a conduit les organisateurs du salon à faire évoluer le concept de MDD Expo et, par voie de con-séquence son nom, s’appuie

sur une expertise du secteur du produit à façon acquise pendant 15 ans, ainsi que sur une analyse fine des attentes de ses exposants et visiteurs. Il n’était certainement pas question de se contenter de relooker MDD Expo en le dépoussiérant pour lui donner un air branché, mais bel et bien de revoir en profondeur sa philosophie et sa stratégie afin de coller au plus près à la mutation des marchés et des modèles de distribution. « Quand MDD Expo a été créé, en 2001, il s’agissait avant tout de mettre en lumière l’ensemble des fabricants opérant pour les marques de distributeurs de la grande dis-tribution. La plupart des produits présentés sur le salon étaient des copies de marques nationales », se souvient Sébastien Gillet, Directeur du salon. « En 15 ans, le secteur a formidablement évolué. Aujourd’hui, les circuits de distribution se sont multipliés, diversifiés et spécialisés  ; la co-création de produits originaux et sur-mesure l’emporte sur le produit « me too  ». Aujourd’hui, l’innovation n’est plus l’apanage des grandes marques. Les équipes de développement produit des réseaux de distribution souhai-tent développer des offres spécifiques qui répondent le mieux possible aux attentes de leur clientèle et aux tendances de con-sommation qui évoluent sans cesse et se diversifient.

Ainsi, la plupart des professionnels por-teurs de projets qui visitent notre salon recherchent beaucoup plus que des sim-ples fournisseurs de produit. Ils souhaitent entrer en contact avec des partenaires dont le savoir-faire et le talent les aideront à aller plus loin dans la création d’un produit singulier qui fera leur succès et nourrira leur image. Ce sont autant de facteurs d’évolution qui ont poussé nos équipes à se remettre en question et à se réinventer pour mieux répondre aux attentes des exposants et aux exigences des visiteurs du salon ».

aujourd'hui, les circuits de distribution se sont multipliés, diversifiés et spécialisés...

28 mArs & 29 mArs 2017 paris porte de versailles – pavillon 7.1

Les attentes des consommateurs, les marchés et les réseaux de distribution ont considérablement évolué ces dernières années. le terme marque de distributeur (mdd) n’est absolument plus approprié pour qualifier la créativité et le savoir-faire recherchés par les visiteurs du salon qui souhaitent co-créer des produits sur-mesure à leur image de marque.

l

MDD ExPo devientle

85% de décideurs cLés ont visité Le sALon

en 2016

500fAbricAnts

food et non food

*Marques Associées Distribution Event

93% des visiteurs en quête de nouveAuté !

37%de fAbricAnts

internAtionnAux

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M.A.D.E. 2017 M.A.D.E. 2017

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Beaucoup plus qu’un concept et un nouveau nom, le M.A.D.E. est une véritable place de marché où mettre en avant les savoir-faire des exposants et faire du business avec les visiteurs.

Une vitrine opérationnelle des savoir-faire

Ce sont plus de 500 fabricants aux spécia­lités et aux savoir­faire multiples qui se donnent rendez­vous sur le M.A.D.E. Toutes les tendances des marchés y sont représentées : Usage (Snacking, On the go par exemple), Naturalité (Bio, Éthique, Équi-table, Vegan, Éco-conception…), Nutrition (Free From, Healthy, Raw food…), Origine du produit (Régional, Ethnique, Made in France…), Épicurien (Gourmandise, Plaisir…), Design (Premium, Packaging…), Développement durable… Tout a été conçu pour donner à voir le talent et les compétences des produc-teurs, tout en facilitant le parcours de visite. Les organisateurs se sont en effet attachés à ce que les visiteurs porteurs de projets puis-sent trouver rapidement les solutions qu’ils recherchent parmi quatre zones distinctes : produits surgelés, produits frais, produits d’épicerie et produits non alimentaires.

Un événement orienté business

Source d’inspiration, de veille et de décryp ­ tage des tendances, le M.A.D.E. se veut être une plateforme de co­création grâce à laquelle exposants et visiteurs vont booster leur business et créer de la valeur ajoutée. Sur place, ils vont tisser des liens gagnant/gagnant, en initiant un travail de co-création inédit et sur-mesure, pour développer leur

offre produit et leurs marques. L’ambition du M.A.D.E. est de faciliter le passage de l’idée à la collaboration concrète et d’aider les professionnels à franchir le cap. « Au M.A.D.E., tout est fait pour que les portes s’ouvrent plus rapidement. Sur ce salon à taille humaine, organisé au cœur de Paris, tous les acteurs de la conception et de la distribution de pro-duits peuvent se rencontrer et échanger en toute confidentialité. Tout a été pensé pour les accompagner et faciliter la mise en relation de façon à ce que chacun, avec ses propres attentes et spécificités, puis se saisir des opportunités pour aboutir rapidement à un partenariat fructueux et gagner ainsi de nouvelles parts de marché », conclue Sébastien Gillet.

tout a été conçu pour donner à voir le talent et les compétences des producteurs, tout en facilitant le parcours de visite.

Une expérience inédite pour chaque visiteur

Parce que chaque visiteur est unique, que ses besoins et ses projets le sont tout autant, le M.A.D.E. veut faire de chaque visite une expérience personnalisée, ludique et enrichissante. Organisé autour de 4 carrefours d’animation, espaces de vie et de convivialité aménagés au cœur de chaque secteur, le M.A.D.E. rend le visiteur acteur de sa visite. Dès l’entrée, est proposée une sélection des meilleurs produits des exposants. Le visiteur s’y voit proposer un accompagnement person-nalisé pour aller directement vers ce qu’il recherche. Les clés de décryptage des tendances et des innovations lui sont immé-diatement présentées afin qu’il s’y retrouve parmi les offres et les exposants qui lui permettront de créer, en partenariat et en toute confidentialité, des produits différents.

Ainsi concentré sur 2 jours, le M.A.D.E. met l’essentiel à portée de main des prescrip-teurs des réseaux de distribution pour qu’ils puissent s’inspirer, décoder, essayer, goûter, comparer, échanger et se faire conseiller… et développer des produits innovants :

le m.a.d.e., un événement innovAnt et performAnt

M.A.D.E. your Visite : allée des Découvertes : dès son entrée sur le salon, le visiteur est immergé dans un univers Produits et repère en un coup d’œil les exposants qu'ils souhaitent rencontrer mais également les produits qu'il pourra tester aux bancs d'essais ;espace tendances : une zone d’information avec des ordinateurs pour effectuer des recherches complémentaires, parcours de visite, écrans retransmettant en direct les différentes zones d’animations du salon et une zone tendances présentant le marché et des vitrines des produits innovants des exposants ;

M.A.D.E. your Expérience : tout au long des 2 jours du salon, les produits nominés au M.A.D.E Awards sont mis en œuvre par des chefs et proposés en dégustation lors des « Speed Tasting » ;

“Le m.A.d.e. est un

rendez-vous business”

78% de visiteurs sAtisfAits de

Leur visite

L’ambition du M.A.D.E. est de fédérer tous les services acheteurs, prescripteurs, utilisateurs et développeurs de produits en provenance des réseaux de distribution et nouveaux concepts stores (GMS, restauration, magasins spécialisés, épicerie fine, e-commerce, grossistes, exportateurs…) à la fois en France et à l’international.

500 fabricants food et non food dont 25 % d’internationaux

4 secteurs complémentaires Frais / Épicerie / Surgelés / non alimentaire

5 000 visiteurs français et internationaux attendus

Chiffres clés

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M.A.D.E. 2017 M.A.D.E. 2017

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M.A.D.E. 2017

Et parce que le M.A.D.E. ne s’arrête pas à la fermeture de ses portes, un ensemble d’outils permettent de prolonger l’expérience toute l’année : un magazine (M.A.D.E. for you), un site web (www.madeparis.com), des newsletters et une présence sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn) accom-pagnent les professionnels du secteur toute l’année. ¢

m.a.d.e. : une offre en adéquation Avec Les tendAnces de consommAtion

prolongez l’expérience m.a.d.e. sur www.mAdepAris.com

pour Aider Les visiteurs à déceLer pLus fAciLement et pLus rApidement Les cLés de différenciAtion pour créer Les produits sur-mesure qui Leur correspondent, m.A.d.e. effectue un sourcing spécifique et séLectionne Les fAbricAnts dont Les innovAtions et L’originALité des produits répondent à des thémAtiques ou des probLémAtiques pArticuLières.

Sur M.A.D.E. se donnent rendez-vous 500 exposants (dont 25 % sont spécialistes de la création de produits sur-mesure pour les marques et réseaux de distribution) afin de proposer un vaste choix, des ingrédients aux produits finis, en passant par les matières premières et services associés, en phase avec les tendances de consommation : Bio, sans gluten, produits régionaux, du terroir, premium, cuisine nomade, vegan, ethnique, snacking, Made in France…

• Épicerie salée • Épicerie sucrée • Liquides

• apéritifs / entrées • Poissons / Crustacés • Viandes / Volailles • Pain / Pâtisserie • Glaces / Desserts

Produits non alimentaires • Bazar • Droguerie • Cosmétique • Parfumerie • Hygiène

Services Associés• agence marketing • Certification • Digital • emballage/ Packaging • Logistique • transports…

Un VIVIEr DE COMPétEnCES Et DE

SAVOIr-FAIrE MULtIPLES rASSEMBLéS AUtOUr DE

4 secteurs !

• Produits laitiers et crémerie • Produits carnés / Charcuteries / Salaisons /

Produits de la mer • Produits traiteur / 4e gamme

Frais

Surgelés

Épicerie

non Alimentaire

M.A.D.E. your Idée : sur des bancs d’essais, les visiteurs ont l’occasion de tester, comparer et créer les produits qu'ils souhaitent avec un chef, dans une ambiance confidentielle ;

M.A.D.E. your Business : le Square des Affaires, ouvert à tous pour des rendez-vous dans un cadre intimiste, et le Carré VIP, réservé aux VIP et exposants, faciliteront la confidentialité des rendez-vous d’affaires initiés dans le cadre des Speed Meeting ou spontanément sur le salon.

Mais, le M.A.D.E. c’est aussi : Des trophées, M.A.D.E. Awards, qui

récompensent les savoir-faire innovants en phase avec les attentes des consommateurs et les exigences des réseaux de distribution. Les lauréats se verront sélectionnés pour le Prix de l’Excellence du M.A.D.E. Ce nouveau prix sera élu sur le salon à l'occasion de bancs d’essai réalisés par des chefs, ouvert à tous, devant un jury de professionnels, Des colloques propices aux échanges,

partages d’expériences et études de cas, Des conférences, Des visites d’enseignes pour obtenir une

vue d’ensemble des différents modes de distribution, des assortiments de produits, du marché français et de ses perspectives d’évolution.

“m.A.d.e. un sALon efficAce

à tAiLLe humAine !”

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M.A.D.E. 2017

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queLs sont Les principAux critères pris en compte Lors du déveLoppement d’un pAckAging ?Dans un livre que j’ai publié récemment, « L’emballage, ce bel inconnu », je distingue 6 fonctionnalités : conservation du produit, logistique, information du consommateur, usage par le consommateur, expression de la marque, et performance économique. En fonction du produit à emballer, les priorités parmi ces fonctionnalités diffèrent. Par exemple en B2C, l’expression de la marque est absolument essentielle, alors qu’en B2B, la logistique et la performance économique sont clés.

Logistique, trAçAbiLité, usAge… LA vALeur Ajoutée du pAckAging est muLtipLe. queLLe est LA pLus recherchée ActueLLement ? Aujourd’hui, l’usage par le consommateur est une valeur montante. Le monde s’accélère et l’utilisation des produits doit être de plus en plus évidente, compréhensible, simple et rapide. Mais, au moment où les contrefaçons de toutes sortes prolifèrent, la traçabilité est aussi un atout plébiscité.

A-t-on déjà vu Le pAckAging infLuer sur LA conception du produit qui Lui est Associé ?

Bien sûr ! Prenez l’exemple, il y a plusieurs décennies de cela, des briques alimentaires qui ont révolutionné à la fois l’emballage (carton imprimé + Alu + PE) et le remplissage (Form Fill Seal). Le produit final a été une vraie rupture par rapport aux bouteilles de verre ou de plastique qui l’avaient précédé.

comment trAvAiLLer Au mieux Avec des spéciAListes Au déveLoppement d’un pAckAging ?

Que l’on soit dans un grand groupe ou dans une PME, l’idéal est de mettre tout le monde autour de la table dès le départ. Concevoir un produit signifie concevoir le contenu et le contenant en même temps. Au CNE, nous parlons toujours du couple produit/emballage; c’est obligatoire si l’on veut obtenir une vraie performance économique. D’ailleurs, dans beaucoup de produits de grande consommation, le triptyque produit/emballage/remplissage est totalement indissociable.En travaillant le packaging dès l’étape de conception, on gagne en vitesse de mise sur le marché, pertinence et qualité de la solution retenue et, surtout, en performance économique.

Les entreprises font eLLes fAciLement AppeL à des spéciAListes ?

Plus les entreprises sont grosses, plus elles ont tendance à internaliser les équipes mais il n’y a pas de règles rigides. Le recours à des forces externes peut être intéressant pour remettre en cause l’existant.

queLLe est LA pLAce de LA frAnce en mAtière d’innovAtion pAckAging ?

La France figure au TOP 4 mondial avec les USA, l’Allemagne et le Japon. Cette très bonne place est attestée par le nombre de brevets déposés dans le domaine de l’emballage chaque année. De plus, dans l’emballage des produits de luxe, le France reste n°1 mondial, ce qui ne doit pas être une surprise car les grandes sociétés opérant dans le luxe (LVMH, KERING, L’OREAL, etc.) sont beaucoup d’inspiration française.

queLLe est LA pArt du pAckAging dAns Le prix du déveLoppement d’un produit ?

Joker ! C’est très variable en fonction du produit mis sur le marché et chaque société garde jalousement la confidentialité sur le montant des coûts engendrés. Pour donner quand même un ordre d’idée, je citerais une étude anglaise (corroborée depuis par une étude française) qui a évalué l’empreinte carbone des emballages du caddie moyen de produits habituels consommés par une famille : l’emballage y pesait 8 à 10 % du total produit. Il ne s’agit que de l’empreinte carbone mais cela reste un bon indicateur. ¢

Aujourd’hui, plus aucun secteur n’échappe au packaging. Dès que la consommation d’un bien physique est déconnectée du moment ou du lieu de sa production, il y a besoin d’emballage. Michel Fontaine, Président du CnE, nous explique comment en tirer le meilleur parti pour se différencier.

ConCevoir un produit, C’ESt COnCEVOIr LE COntEnU Et LE COntEnAnt En MêME tEMPS.”

Michel FOntAInE — Président du Cne

pour en savoir plus : www.conseiL-embALLAge.org

fiche pratique

RÉUSSIR LE M.A.D.E. EN TANT QU’ExPOSANT !

Vous souhaitez vous faire remarquer par les acheteurs et les séduire ? Vous souhaitez déclencher des contacts et initier des collaborations fructueuses ?

affichez votre savoir-faire !

Étonnez les visiteurs !

M.A.D.E. 2017

01 06se faire remarquer DeS aCHeteurS

aFFirMer Sa capacité d'adaptation

02 07faire tester & goûter SeS ProDuitS

CoMMuniQuer Sur ses saVoir-faire

03 08MiSer SurL'originaLité

diVersifier son réseau Pour SaiSir De nouVeLLeS oPPortunitÉS

04 09tiSSer DeS LienS De partenariats gagnant-gagnant

Faire PreuVe de créatiVité

05 10DÉMontrer Sa capacité à innoVer

se démarquer DeS ConCurrentS

M.A.D.E. VOUS LIVRE SES 10 RègLES D’oR

Le Centre National de l’Emballage-CNE est une association loi 1901 qui promeut le « juste emballage ».

Le CNE élabore et met gratuitement à disposition des guides de bonnes pratiques concernant la conception des emballages.

En Bref

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Interview

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Chiffres clés

collectent et transforment pour tous les besoins alimentaires : produits de grande consommation, produits biologiques, ingrédients alimentaires, produits bruts, produits de terroir, produits saisonniers, produits sous signes de qualité etc. Ensemble les coopératives représentent 40 % de l’agroalimentaire français. Détenues par les agriculteurs-coopérateurs qui en sont aussi les fournisseurs et ancrées dans un territoire, les coopératives agricoles maîtrisent toute la chaine de production d’un produit alimentaire : collecte des produits

agricoles, segmentation, transformation, logistique, commercialisation. Grâce à la mutualisation des moyens, les coopératives peuvent mettre à la disposition des agriculteurs coopérateurs des moyens de surveillance, de contrôle et d’amélioration permanente de leur production agricole sur les plans sanitaires, organoleptiques et de protection de l’environnement comme des ressources naturelles.Les coopératives agricoles et agroalimentaires présentent de nombreux atouts distinctifs que COOP de France a choisi de partager avec les consommateurs notamment grâce à sa campagne de communication « Et si on consommait coopératif ? ».

Les coopératives s’engagent volontiers sur les normes et certifications tiers (comme la démarche Agri Confiance® fondée sur la mise en place d’une certification du système de management de la qualité et de l’environnement de la production agricole). Elles sont nombreuses à avoir entrepris une démarche RSE qui participe de la vitalité des territoires ruraux. Rappelons que 74 % des sièges sociaux des coopératives agricoles sont situés en zone rurale. Elles participent ainsi à l’animation du tissu économique local en fixant des emplois durables dans les territoires. Les coopératives font de l’offre alimentaire une approche économique et pas uniquement dogmatique prenant en compte l’ensemble des enjeux impactant chaque étape de production et de transformation menées par les coopératives.

S’EnGAGEr POUr DES AChAtS rESPOnSABLES

— Depuis 3 ans, COOP de France promeut la démarche Achats responsables. Son ambition est d’être un des leaders de la RSE dans l’agroalimentaire, levier de différenciation, démarche de progrès, source de gain en termes d’image, de confiance inter coopérateurs, sans que cela n’affecte pour autant leur compétitivité. Son premier travail, en 2012, a consisté à décliner les principes multisectoriels de la RSE énoncés dans la norme ISO 26000 à son champ d’activité agroalimentaire donnant naissance à l’accord AC x 30-030. Une action largement attendue si l’on en croit le nombre de pays qui, depuis, s’y sont montrés sensibles et souhaitent l’adopter à leur tour.Avec le Guide d’accompagnement au reporting RSE, publié en 2015, COOP de France a souhaité encourager ses adhérents à mettre en place une démarche de RSE au-delà même de l’obligation légale qui concerne certaines

coopératives de grandes tailles. Elle représente en effet un véritable outil de communication différenciant et créateur de valeur... Un de ses bénéfices, notamment, est de fédérer les équipes autour de valeurs et de mettre en avant les entreprises. Là encore, l’action répondait à un réel besoin puisque des entreprises agroalimentaires non coopératives ont depuis adopté ce guide.Enfin, en 2016, a été lancé un Guide sur les achats responsables pour toute la chaîne alimentaire, stratégie d’achats des coopératives adhérentes mais aussi de leurs clients. Outil opérationnel, il démontre tout le sens d’une démarche engagée.

Un rAPPrOChEMEnt nAtUrEL AVEC M.A.D.E.

— Pour COOP de France, les salons sont le média le plus puissant. Le syndicat participe ainsi à des salons de la filière comme le SIAL (Salon International de l’Alimentation) ou le SIA (Salon International de l’Agriculture)… En 2015, il a décidé de participer à MDD Expo puisque ses adhérents approvisionnent les fabricants de marques distributeurs en produits frais ou bruts sur tout type de marché. Une première participation envisagée comme un test, avec un stand de 9 m² seulement. Sur place, le fort taux de coopératives a participé à la bonne visibilité de l’offre (laitiers, surgelés, épicerie, traiteurs…) ce qui a permis de montrer aux visiteurs quelles sont les valeurs coopératives, ce qu’est COOP

de France et les diriger ensuite sur les stands des différentes coopératives présentes. COOP de France a également animé une conférence sur la RSE. Non seulement sa présence sur MDD Expo a permis de sensibiliser les clients des adhérents des coopératives mais aussi les adhérents eux-mêmes car on remarque que l’information ne redescend pas toujours comme on le souhaiterait. Quand MDD Expo a choisi d’évoluer en M.A.D.E., COOP de France a tenu à être partenaire de ce nouvel évènement pour en enrichir le contenu, bien s’intégrer dans l’approche filière de la production, mettre en avant les coopératives, leurs savoir-faire, leurs engagements et les vertus du modèle coopératif. « Le repositionnement de M.A.D.E. s’inscrit parfaitement dans notre stratégie en mettant en valeur la qualité et la diversité des filières de production françaises », souligne Rachel Blumel, Directrice de COOP de France Agroalimentaire. ¢

DIFFérEnCIEr L’OFFrE ALIMEntAIrE COOPérAtIVE

— Syndicat national d’entreprises, COOP de France représente et promeut les intérêts des coopératives agricoles, agroalimentaires et agro industrielles françaises. Au nombre de 2 700, ces entreprises sont réparties sur tout le territoire et dans tous les bassins de production. Elles valorisent 17 filières différentes, reflet de la très grande diversité des productions agricoles françaises qu’elles

Après une première collaboration fructueuse en 2016, COOP de France reconduit et amplifie son partenariat avec M.A.D.E.

En favorisant la recherche de sens, la rSE peut être une excellente opportunité pour les coopératives. »Laurent Legand Responsable sécurité de la coopérative EMC2

La RSE constitue la moelle épinière de notre projet d’entreprise qui est réellement mobilisateur pour les salariés et dont ils sont fiers. »Pierre Philippe – Directeur Général des Vignerons de Buzet

Nous sommes en train d’objectiver la contribution économique et sociale du groupe Limagrain sur son territoire grâce à la méthode du local footprint.* »Claire Planche – Directrice des affaires institutionnelles et RSE de Limagrain

www.rseagro.com/accueil

* Outil de mesure et de valorisation de l’empreinte territoriale

cooP de franceValoriser les filières de production

rencontre

Les adhérents COOP de FranCe s’engagent POur La rse

2 700 entreprises coopératives, unions et sica

dans le secteur agricole, agroalimentaire et agro-industriel

11 545 cuMa Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole

85,1 Mds€ de chiffre d’affaires global coopératives + filiales, estimation, hors unions de commercialisation

¾ du ca réalisés par 10 % des coopératives

plus de 50 entreprises avec un ca > à 300 M€

40% du chiffre d’affaires de

l’agroaliMentaire français

1 marque alimentaire sur 3 est issue d’une coopérative

de 165 000 salariés

450 000 agriculteurs coopérateurs,

propriétaires de leurs entreprises

3/4 des agriculteurs adhèrent au moins à une cooPérative

74 % des sièges sociaux en zone rurale

550 coopératives engagées dans le bio

qui représentent, entre autres, 40 % de la ColleCte laitière bio 70 % de la ColleCte bio en grandes Cultures

Les entreprises coopératives sont composées de 15 grands groupes, 152 ETI et plus de 90 % de PME ou TPE.

Source : www.lacooperationagricole.coop

rachel BLumeL Directrice de COOP de France Agroalimentaire.

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Paroles de PartenairesParoles de Partenaires

Page 8: numéro 01 édition novembre – décembre 2016 10 000 exemplaires · attendent à Paris, Porte de Versailles, les 28 et 29 mars 2017. Partenaires et exposants vous expliqueront en

"quand la consommation stagne, il faut savoir se montrer plus malin ! ”

COMMEnt ExPLIqUEZ-VOUS LA PArt CrOISSAntE DES MArqUES PME DAnS LES EnSEIGnES ?

— Ce n’est pas par hasard si on note une augmentation constante de la part des marques PME dans les assortiments des distributeurs. Ceux-ci ont, en effet, bien compris que la croissance des marques PME est saine car « tirée » par la demande du consommateur, ce qui la différencie des grandes marques, « poussées » par la guerre des prix et des promotions. Non seulement elles expliquent l’essentiel de la croissance (75 % depuis le début de 2016 bien qu’elles ne représentent que 20 % du marché !), chaque nouvelle référence PME

générant 74 % de CA additionnel dans les trois quarts des catégories, mais aussi, elles leur permettent de se différencier par rapport aux marques de groupes qu’on retrouve partout, et donc d’élargir le choix des consommateurs. Ainsi, les marques PME améliorent la valorisation de leurs ventes et leur rentabilité.D’une certaine manière, les distributeurs sont dans une position qu’on pourrait qualifier de « schizophrène ». Ils sont tiraillés entre leur besoin de gagner, à court terme, des parts de marché dans une guerre de position avec les grandes marques aux dépens de leur rentabilité, et leur besoin de se différencier et de créer de la valeur avec les PME pour améliorer durablement leur rentabilité.Du fait de leur puissance financière, de leur forte rentabilité, de leur pression publicitaire et de leurs forces de vente sur le terrain, les grandes marques ont les moyens de financer et de « se battre sur le front » des prix et des promotions pour entretenir la guerre entre enseignes et le trafic dans les points de vente.Cette guerre à gros moyens se fait au détriment de la rentabilité des enseignes, mais elle ne développe pas véritablement la consommation de masse qui n’a jamais été aussi faible. C’est certainement la preuve que ce type de guerre n’est plus adapté à la situation d’un marché sur lequel le consommateur semble rassasié. En revanche, le consommateur est plus exigeant qu’auparavant, il veut consommer autrement et de façon plus responsable, avec de nouvelles attentes

plus sociétales (plus bio, plus santé, plus locales, plus respectueuses de l’environnement et des emplois nationaux) auxquelles cette surenchère des marques ne répond plus. Tirer les prix toujours plus bas n’est sans doute plus une stratégie viable sur le long terme. C’est pourquoi les PME semblent mieux répondre à ces nouvelles tendances.Par ailleurs, le marché est en pleine mutation non seulement du fait de ces nouvelles tendances de consommation, mais aussi du fait de l’émergence de nouveaux modèles de distribution plus réactifs et proactifs comme Lidl, Grand frais, Bio Coop, bientôt Costco ainsi que le commerce en ligne (Amazon ou autres).

qUELLE PLACE tIEnt L’InnOVAtIOn DAnS LES StrAtéGIES DES PME ?

— L’innovation est centrale pour les PME car vitale ! Elles n’ont pas les moyens d’aller sur le terrain des coûts et de la guerre des prix et des promotions pour se démarquer des marques nationales. Alors, elles jouent la carte de l’agilité et de la différenciation par l’innovation, tant sur les produits que sur les services associés ou sur les engagements sociétaux pour répondre aux attentes consommateurs. Elles jouent cette carte par le biais des marques PME, mais aussi des MDD produites essentiellement par les PME pour leurs partenaires distributeurs.

Partageant plus que jamais des valeurs communes en matière de soutien aux entreprises, du juste commerce et d’enjeux sociétaux, la FEEF et M.A.D.E. amplifient leur collaboration et multiplient les actions communes.

Pour rester compétitive sur le marché, une entreprise a le choix entre 2 options : soit suivre la tendance à la guerre des prix sans issue pour les PME, soit s’adapter aux nouvelles tendances consommateurs, voire les impulser, par les innovations et, ainsi, contribuer au renouveau du marché. Cette 2ème

option est la seule possible pour assurer leur « survie compétitive ». Du fait de leurs savoir-faire, mais aussi de leur souplesse, les PME s’adaptent de façon « darwinienne » à leurs marchés, à leurs clients. Face la puissance et l’agressivité des grands groupes, les PME n’ont pas d’autres choix que de se montrer plus malignes, plus rusées, plus collaboratives et de mener une guérilla de terrain. C’est pourquoi, les entrepreneurs PME de la FEEF ne sont pas en conflit avec leurs clients, mais dans la collaboration pour trouver avec eux des solutions pour créer de la valeur dans une relation « gagnant / gagnant ».

COMMEnt SE DérOULE LA COLLABOrAtIOn EntrEPrEnEUrS PME / DIStrIBUtEUrS AUjOUrD’hUI ?

— La collaboration se construit dans la confiance, donc dans la durée depuis plusieurs années.Les 2 ingrédients de cette stratégie commune sont, d’une part, la différenciation et le discernement PME qui fait qu’un distributeur ne traite pas de la même façon un « poids plume » et un « poids lourd » car, tout simplement, « ils ne boxent pas dans la même catégorie » ! Et, d’autre part, la relation collaborative et responsable qui permet de créer de

la valeur ensemble. C’est pourquoi la FEEF n’a de cesse de développer la coopération et la concertation entre entrepreneurs PME et distributeurs. À titre d’exemples, les Grés d’Or ou le label « Entrepreneurs + Engagés » (E+) sont de puissants outils de valorisation et de différenciation pour les PME. Depuis 1999, les Grés d’Or

récompensent les partenariats actifs, novateurs et exemplaires entre une PME et une enseigne de la GMS ou de la RHF ou une enseigne spécialisée bio. Depuis fin 2014, la marque-label « Entrepreneurs + Engagés » vise à valoriser les entrepreneurs responsables au quotidien qui respectent une démarche éco-citoyenne contribuant au développement de l’emploi français en région et s’inscrivant dans un processus vertueux d’amélioration continue. « E+ » est une démarche entrepreneuriale et sociétale de progrès. Les « E+ » sont les « échappés » qui tirent le peloton vers le haut, donc vers l’excellence pour répondre à la confiance que leur accorde les consommateurs. « E+ » est désormais l’étendard des Entrepreneurs PME Indépendants (EPI) de la FEEF.

FEEF & M.A.D.E., UnE COLLABOrAtIOn nAtUrELLE Et hIStOrIqUE.

— MDD Expo a toujours été un salon à dimension humaine et business qui a vraiment pris sa place sur le marché, s’appuyant sur l’esprit de collaboration PME et distributeurs, et tout particulièrement pour les MDD. Mais, depuis 15 ans, comme nous l’avons vu, la consommation a changé, mais aussi les modes de distribution. Compte tenu des nouvelles attentes des exposants et des visiteurs, il était temps de repenser le salon de la même manière que la FEEF a dû changer, ce qui explique d’ailleurs son développement actuel. Aussi, il était naturel de nous rapprocher et de collaborer dans le cadre de cette nouvelle évolution.

À ce titre, M.A.D.E. a été partenaire de l’édition 2016 des Grés d’Or, de même que la FEEF est partenaire de M.A.D.E. et organise des réunions business avec les enseignes pendant le salon.De nombreuses valeurs rapprochent M.A.D.E. et la FEEF : bien entendu la dimension humaine et le business, mais aussi les valeurs d’authenticité, de proximité… C’est pourquoi nous avons confiance en la réussite de cette belle initiative dont nous sommes heureux d'être les co-acteurs. Le nom de ce salon est, en outre, extraordinaire car il renvoie à la notion de Made in France qui résonne très fort pour nous. Le concept qui consiste à faire de la visite un parcours / expérience est une approche très intéressante, avec au cœur le client. Parfait ! ¢

pour plus d’info, rendez-vous sur www.feef.org ou

www.entrepreneursengAges.org

dominique amirauLtPrésident de la Fédération des Entrepreneurs et Entreprises de France (FEEF).

rencontre

Créée en 1995, la FEEF, Fédération des Entrepreneurs et Entreprises de France, regroupe plus de 800 entreprises indépendantes ou familiales, fournisseurs, notamment du Grand Commerce ou de la Restauration Hors Foyer…

Sa vocation est d’être un facilitateur et un accélérateur relationnel de business pour développer le courant d’affaires entre les entrepreneurs PME et leurs clients.

Sur le plan institutionnel, la  FEEF entend faire valoir le rôle des entrepreneurs PME (98  % des entreprises françaises) dans la sphère économique et politique et la  nécessité de les soutenir par des mesures différenciées afin d’accélérer leur développement via l’innovation et l’export.

En Bref

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Différenciation, référencement, innovation, communication : la MDD multiplie les initiatives pour se démarquer, tandis que dans le même temps elle conquiert l’ensemble de réseaux de distribution. Le paysage se transforme, ses acteurs évoluent, leurs besoins et ceux de leurs clients également. À tous les professionnels, M.A.D.E. propose une offre élargie de savoir-faire grâce auxquels ils seront à même de co-créer des produits sur-mesure répondant parfaitement aux attentes de leurs consommateurs.

En Europe, où elle pèse 36 % en valeur, la MDD est en recul de 0,11 point en moyenne en 2015. Une situation qui con-naît toutefois des différences notables selon les pays : la MDD continue en effet d’occuper une forte position en Allemagne (42,6 % du total PGC+FLS), aux Pays-Bas (48,3 %) ou encore en Espagne (43,4 %), où elle soutient la consommation

dans un contexte de crise financière. En revanche, elle fléchit au Royaume-Uni (37,6 %) et en France (33 %, soit -2,3 points en 4 ans) où sa croissance est toutefois tirée par les produits haut de gamme, terroir et bio. En France, les plus fortes baisses touchent les surgelés salés, le papier d’hygiène ou le frais non laitier et la crèmerie.

france : un contexte de guerre des Prix menée Par Les marques natiOnaLes

Dans l’Hexagone, la MDD jouit d’une forte notoriété : 100 % des Français en consomment au moins une fois par an, 84 % des caddies en contiennent, et 76 % des consommateurs pensent qu’elle offre le meilleur rapport qualité/prix (critère d’achat cité en premier par 52 % d’entre eux). La perte de part de marché des MDD depuis quelques années s’explique principalement par la baisse de prix des produits des marques nationales qui se positionnent ainsi sur le terrain de bataille originel des MDD : les prix. En trois ans, l’écart entre eux a diminué de 38 % à 20 %, voire davantage par le jeu des promotions répétées consenties par les marques nationales (taux moyen de discount : 35 %). Une démarche soutenue par les enseignes à grand renfort de campagnes de prospectus dont sont exclues les MDD (alors qu’en 2015, les ventes de produits sur prospectus ont progressé de 7,5 %).

le Premium, le bio et le terroir, Leviers de CrOissanCe

Mais le recul de la MDD en France ne touche pas uniformément tous les types de produits. Alors que la MDD standard (85 % de la MDD) chute de 2 % et que la MDD premier prix est quasiment abandonnée par les distributeurs, la MDD premium, bio, cœur de gamme, d’origine contrôlée est un vrai levier de croissance (+ 4,7 % pour le bio, + 2,3 % pour le pre-mium en 2015). Cette catégorie répond en effet à une attente de plus en forte des consommateurs dans le monde en faveur de produits bons et beaux. De même, les avantages en termes de santé et de bien-être d’un produit ainsi que la qualité des ingrédients entrant dans sa composi-tion (frais, naturels ou biologiques) sont de venus des critères d’achat majeurs pour une majorité de personnes. Les catégories les plus incrémentales sont le jambon cuit, le lait UHT et les céréales pour le bio ; les saucissons secs, les conserves de poisson et les fromages à pâte molle, pour le premium.

AlleMAgne

42,6 %

37,6 %

33 %

pAys-BAs

royAuMe-uniFrAnCe

43,4 %

espAgne

48,3 %

la consommation des mdd en 2015

Développer le premium et le bio n’impli-que pas pour autant d’abandonner la MDD standard, qui représente 87 % de la MDD et est deux fois plus incrémentale tout en étant génératrice de volume et de rota-tions. Ni la MDD 1er prix, même si sa part de marché est passée de 15 % à 7 % en 2015, car elle reste incrémentale et sus-cite un taux de fidélité de 50 % chez les consommateurs. Un important travail de référencement reste à faire sur ces deux catégories de MDD.

le marché évolue, M.a.d.e. l’aCCoMpagne

36 % AChétent un sAndwiCh Au Moins une Fois pAr An

24 % AChétent une sAlAde AveC FourChette Au Moins une Fois pAr An

achat Par foyer en 2015 en france

Dossier

l’innovation au Cœur

Pour répondre aux attentes des con­sommateurs en quête de plaisir et de nouveaux produits, la MDD a su mener une politique soutenue d’innovation, en particulier, pour satisfaire la forte demande en matière de snacking. Dans toute l’Europe, celui-ci connaît un engouement certain et en France, 36 % des foyers achètent au moins un sandwich par an en grande distribution et 24 % une salade avec fourchette. La catégorie des aliments consommables en dehors des repas connaît une croissance spectacu-laire en Europe, où elle génère 50 % de la croissance, et en France où elle connaît une hausse + 2 % (contre 1 % pour le total PGC + FLS), les salades et les sandwichs arrivant en tête avec respectivement + 9 % et + 5 %. En 2015, 2,8 % des ventes des marques fabricants ont ainsi été générées par de nouveaux produits.

84 % des CAddies Contiennent des Mdd

76 % des ConsoMMAteurs pensent qu’elles oFFrent un Meilleur rApport quAlité-prix

euroPe : situatiOn COntrastée seLOn Les Pays

en france

À l’origine, le terme de MDD, acronyme de marque de distributeur, désignait les gammes de produits vendus par les enseignes de la grande distribution. or, aujourd’hui, au-delà de la seule grande distribution, la MDD concerne et séduit l’ensemble des réseaux de distribution : grossistes, cash & carry, freezer center, home service, magasins spécialisés, nouveaux concept stores, restauration, hôtellerie, boulangerie/pâtisserie… Chacun s’emploie à se différencier de son concurrent et à fidéliser sa clientèle par des offres spécifiques. il serait donc plus juste de parler dorénavant de « produits à façon », « produits sur-mesure », « marques propres ».

Peut-on encore Parler de mdd ?

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MarchéMarché

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un engagement resPonsable PLébisCité

Les jeunes générations (73 % des 21­ 34 ans) se montrent particulièrement sensibles aux démarches des entreprises engagées dans le développement durable. Résultat : le bio croît de 10 % par an en France, où 44  % des consommateurs n’hésitent pas à dépenser davantage pour des produits responsables et écologiques. De fait, les marques qui mettent en avant cet aspect dans leur communication voient leur chiffre d’affaires croître de 4 % contre 1 % pour les autres. De même, 65 % des ventes de biens de consomma-tion dans le monde ont été générés en 2014 par les marques qui font de leur engagement responsable un argument marketing. Ce qui n’a rien d’étonnant sachant que, pour 34 % de consomma-teurs interrogés dans le monde, l’acte d’achat est influencé par les publicités télévisées qui mettent cette caractéris-tique en évidence.

produits de grande consommation devrait atteindre 8,9 % en 2016 contre 7,3  % en mars 2015. Pour autant, cette croissance exponentielle est surtout due aux mouvements du parc, près de 40 % des magasins ayant vu leur chif-fre d’affaires baisser de plus de 2  % en 2015. D’où la nécessité à terme de faire progresser la rentabilité du magasin et développer le panier moyen des consom-mateurs en affinant l’offre en fonction de la demande locale. Une opportunité pour la MDD de faire valoir ses atouts, en particulier sur le bio et le premium dans les zones urbaines.

La supérette est elle­même concur­rencée dans ses environnements par une autre forme de point de vente, de type multiservice, qui comble les quelque 37 % de Français hostiles aux courses et désireux de leur consacrer le moins de temps possible. Leur rêve  : combiner plusieurs achats dans un même lieu, de préférence celui qu’ils utilisent le plus. En l’occurrence, la station-service, en tête des points de vente les plus fréquentés (54 %), suivie d’autres commerces dont nos concitoyens attendent davantage de services comme les banques, les pharma-cies, les services postaux et les sites de restauration rapide ou encore les dispen-saires et pôles de santé. Le nec plus ultra susceptible de répondre à cette attente  : un pôle multiservice combinant un drive « pain et sandwichs », un espace snacking, un petit supermarché axé sur le frais, une station de lavage et une station-service, sans oublier une zone click & collect pour prendre en compte la croissance continue du e-commerce.Bien qu’il ne représente que 3 % de l’alimentaire, le bio est un segment en plein essor (+20 % au premier semestre 2016, 6,9 Mds d’€ de chiffre d’affaires prévus à la fin 2016*). Les enseignes spécialistes se multiplient : Biocoop, Bio  C  Bon, Bio Étique, Bionor, Biomonde, La Vie Claire, L’Eau Vive, Naturalia, NaturéO, Satoriz… Seuls en course il y a encore quelques années, les spécia-listes (+25 % de vente*) sont désormais

À La COnquête de nouveaux circuits de distribution

La MDD trouve aussi des relais de croissance dans de nouveaux circuits eux­mêmes vecteurs de croissance où elle se doit au minimum d’être présente. En tête de ceux-ci, le Drive, où la MDD est déjà bien représentée avec 42,3 % de part de marché (40,1 % en valeur) et où elle a tout intérêt à renforcer sa position. En hausse de +17,2 % en 2015, le Drive a en effet contribué à hauteur de 30 % à la croissance du chiffre d’affaires des produits de grande consommation. Un ménage sur 4 fréquente au moins une fois par an l’un de ses 4 000 points de retrait et 9 % des consommateurs y réalisent 40 % de leurs achats alimen-taires (soit une dépense moyenne de 67 €, contre 41 € en hypermarché). En tête des produits les plus vendus en Drive : les produits pour bébés, des petits pots et lait infantile aux couches et aux lingettes, mais aussi les pâtes à tarte et les viennoiseries surgelées ou encore les

légumes et les herbes surgelés, la viande fraîche et les petits suisses. L’avenir s’annonce sous les meilleurs auspices avec une progression régulière attendue du Drive jusqu’à 5,5 % jusqu’en 2018, voire 7 % en cas de fort élargissement de sa clientèle, en particulier grâce à son implantation dans les supermarchés de moins de 1 200 m², dont seuls 11 % sont équipés actuellement. Mais aussi dans les zones très urbanisées, via de nou-veaux concepts de casiers, drive piétons ou drives entreprises.

de pArt de MArChé de lA CroissAnCe du C.A. des produits de grAnde

ConsoMMAtion

des ConsoMMAteurs y réAlisent 40 % de leurs

AChAts AliMentAires

42,3 % 30 % 9 %

le drive en quelques chiffres

talonnés par les généralistes (+18 % de vente*). Ceux-ci, leaders sur le bio en part de marché, laissent de plus en plus de place au bio dans leurs linéaires et dével-oppent le nombre de leurs références. Certains ouvrent même des concepts de magasins spécifiques (Cœur de Nature par Auchan, Bio et Italien, par E. Leclerc, Carrefour Bio, par Carrefour…). Les spécialistes ripostent en ouvrant des magasins dans des agglomérations de taille plus modeste et misent beaucoup sur le service (offre valorisée mais acces-sible, espaces restaurant, snacking…). Naturalia, La Vie Claire et NaturéO parient sur la livraison à domicile et le « click & collect ». Biocoop et La Vie Claire s’intégrent dans la création de filières (viande, fruits et légumes). ¢

s’adaPter aux nouveaux besoins des COnsOmmateurs

Autre circuit où la MDD est déjà bien implantée : les magasins de proximité de 100 à 1 000 m² (38 % de l’offre et 33,6  % en valeur). Ces points de vente, dont le nombre a augmenté en moyenne de 39 % en France au cours des dix ans écoulés, connaissent eux aussi une forte croissance. Avec un chiffre d’affaires en hausse de 6, 3 % par an, les quelque 10  000 supérettes participent aujourd’hui à près d’un tiers de la valeur du marché de la distribution alimentaire et leur contribution au total des ventes des

*de 100 à 1 000m2

croissance des magasins de Proximité *

+ 39 % de points de vente

en 10 ans

6,3 % de C.a. en plus Chaque année

33 % de la valeur du MarChé

de la distribution aliMentaire

* Au 1er semestre 2016 vs 2015. Sources : Kantar Worldpanel et Agence Bio

SOURCE : nieLsen

De l’ingrédient au produit fini, en passant par le packaging, M.a.D.e. est l’événement dédié à la conception sur-mesure de tous les produits de grande consommation. L’occasion de rencontrer des acheteurs et porteurs de projets en recherche de partenaires fabricants, alliant qualité de matière première et capacité à innover et à produire.Vous aussi, participez au salon des savoir­faire dédiés à la création de produits sur­mesure !

COntACtEZ-nOUS : [email protected] ou 05 53 36 78 78

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MarchéMarché

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• AGENOR• AHOLD• ALBERT HEIJN• ALDI• ALPHAPRIM• AMS Sourcing• AUCHAN• ATAC SUPERMARCHÉ• AxFOOD• BENNET S.P.A. • BIDVEST DELI xL• BLOC BVBA• CARREFOUR

(France, cash and carry et international)

• CASINO/EMC (France et International)

• COLRUYT• CORA PROVERA• COSTCO FRANCE

• ALIMENTATION FINE DE FRANCE

• AMATO SCHREIBER • ANIMALIS• BIOCOOP• BIOTRIO GMBH• BIO C BON• BIO ÉTHIQUE• BIONOR• BRICORAMA• CHOCOLINE• COPPENRATH• CONFRERIE

DES GOURMETS• DALLOYAU• DIETE SPORT

FRANCE• DIETPLUS

• DELHAIZE• DIA• EDEKA• FRANCAP• GEPROCOR• INTERMARCHÉ• SCA P.R. POLSKA

SP Z O.O.• E.LECLERC• LIDL• MERCADONA• MODELO

CONTINENTE HIPERMERCADOS SA

• MONOPRIx• NATURALIA• SCAMARK• SONAE• SYSTÈME U• REWE…

InDUStrIELS En rEChErChE DE SOUS-trAItAnCE• COCA-COLA

ENTREPRISES• DANONE• DELIFRANCE• FERRERO France• FINDUS• FLEURY MICHON• GROUPE BEL• L’OREAL...

FrEEZEr CEntEr & hOME SErVICE• ARGEL• BOFROST• DAVIGEL• EISMAN• GLACES THIRIET SAS • PICARD• RELAIS D’OR• TOUPARGEL…

• EUROPEAN FOOD CORNER

• ExCELLENT FOODS• FAUCHON• FOODISTRIBUTION• FOODEx INTERNATIONAL • GAMM VERT• GÜNTHER

HELLRIEGEL GMBH• HEDIARD• INVIVO• JARDILAND• LÉA NATURE• MEDELYS• NATUREO• NUTRITION & SANTÉ• PARASHOP • VITAFRAIS…

concevoir des produits à leurs propres marques pour séduire, gagner la confiance et la fidélité de leurs clientèles, tel est le lot de tous les circuits de distribution alimentaires, non alimentaires, spécialisés, grossistes, restaurateurs, e-commerces… tous recherchent des savoir-faire susceptibles de les aider à innover et à fabriquer les futurs produits à succès, à leurs noms ou à la marque propre de leur enseigne.

m.a.d.e. les accompagne et leur fait rencontrer en un lieu unique et sur 2 jours un large panel de clients potentiels d’europe.

m.a.d.e., rendez-vous des marques et des réseAux de distributions

une dimension internationale : 57 pAys Au rendez-vous

des services en quÊte de nouveAutés

des visiteurs décisionnAires & prescripteurs

01 Pdg / dg / gérant

02 direction / responsable de service

03 Chef de produit

04 Category manager

05 employé

06 ingénieur Cadre

07 Chef de département

08 Chef de rayon / Chef de secteur

09 Consultant

achats direction / gérance

marketing / Communication

qualité / hygiène

r&d

développement durable

acheteur industriel /

sous-traitance

sourcing

achats ingrédients /

Pai

achats marques nationales

import / export innovation

achats mdd

01

0203

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25 %

25 %

18 %

12 %

5 %

4 %4 %

4 % 3 %

100 % des circuits de distributions réunis en un seul lieu

*Restauration commerciale + collective + Hôtellerie + Home Service & Restauration de loisirs / Parcs d’attractions** GMS : Grande et moyenne surface + Hard Discount

importateur / exportateur

15%

épicerie Fine & magasin bio

8%

restauration commerciale*

14%

e-commerce & drive

5%

Partenaire sourcing

6%

Freezer Center

2%

grande surface spécialisée

non alimentaire

3%

Parapharmacie & institut de

beauté

5%

8%

4 % 4 %

5 %

3 %

11%

1%

états-unis Canadaquébec algérie

tunisie

allemagneautrichebelgiquebulgarie

danemark espagneFinlande grèce

irlande italieluxembourg Monaco

norvège pays-baspologneportugal

rép. tchèqueroumanie royaume-uni suède

suisseukraine…

ChineindeJaponthaïlandepakistan

GMS – hyPEr & SUPErMArChé

MAGASInS SPéCIALISéS FOOD & nOn FOOD (aniMaLerie, CoSMÉtiQue, ÉPiCerie Fine, jarDinerie…)

• ARYZTA FOOD SOLUTIONS

• BAMAPPRO• BUR DISTRIBUTION• CDS (Catering

Distribution Services) • CONTINENTAL

COMMODITIES• DAYMON WORLDWIDE• DELL CAFE• DEMARNE• DGF• DIRECT OCEAN• DISTRAM• DISTRIBOISSONS• DISTRIBORG GROUPE• DISTRIHAL• DORLY GOURMETS• EAT HAPPY FRANCE• ELEGANT HOUSEWARE

FRANCE• ELMA PROMOTION• EVIA - FOOD• FONTESTAD• FRESH FOOD VILLAGE• GIRAUDI GROUP• GROUPE BERTRAND

• LIGHTBODY EUROPE• METRO• ORBIS FP• OSMOSIS NETWORK• POMONA• PRO-A-PRO• PROxIDELICE• REILHE MARTIN • ROCHEFONTAINE• SEPA• SHS SALES

& MARKETING• SDP RUNGIS• SOGENAVE• TASTEFUL FOODS• THE FINE

FOOD HUB• TRANSGOURMET• TRADIFOOD• UNITED BAKERIES

NORWAY AS• VALIMAAN

KAUPPAKARTANO OY RAJAMARKET

• VESTEY FOOD• VITAL SA• VIVALYA…

GrOSSIStES – CASh & CArry – PArtEnAIrES SOUrCInG – IMPOrt/ExPOrt

• ACCOR HOTELS• AGAPES (FLUNCH)• AIR FRANCE• AL ANDALUS GOURMET• ARCADY’S • AVENIR

RESTAURATION• BUFFALO GRILL • BURGER KING QUICK• COMPASS GROUP• DELICATERIA• DOMINO PIZZA• DS RESTAURATION• DELITRAITEUR• ÉCONOMAT

DES ARMÉES• ELIOR• FOREZIA• GROUPE BARRIÈRE• GROUPE LAGARDERE• GROUPE LE DUFF• HÔPITAUx DE PARIS

LA PITIÉ

• KFC FRANCE• K-SANTÉ• LA CROISSANTERIE• LA GRANDE

ÉPICERIE• LA VIE CLAIRE• LA TRIADE• LES DÉLICES

DU PETIT BOIS• MAIRIE DE PARIS• MC FOODS• MERCURE• POMME DE PAIN• POULAILLON• QUADRATURE

RESTAURATION• RELAY• RÉGIME DUKAN• SERVAIR• SNCF• SODExO• WEIGHT WATCHERS• TEA BY THÉ…

FOOD SErVICE (reStaurationS CoLLeCtiVe, CoMMerCiaLe et SantÉ)

gms**

25%

grossiste / Commerce de gros &

Cash & Carry

17%

E-COMMErCE• AU PANIER GOURMAND• BIENMANGER.COM• DOREBA.COM• EASY RETAIL• FINE FLEUR DE FRANCE• VENTE PRIVÉE…

M.A.D.E. 2017

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54 % 58 % 54 % 58 %66 %

45 % 41 %50 %

44 %51 %

l’indisPensable évolution des Magasins pour répondre aux nouvelles attentes des Clients

Dossier

faire les courses : un état d’esPrit et des mOtivatiOns divers seLOn Les POPuLatiOns Où qu’il vive sur le globe, le shopper

ne fait pas ses courses par plaisir : 46  % de la population mondiale con-sidère même cela comme une corvée ! Avec 38 %, les Européens se montrent les moins critiques à ce sujet. Au sein de l’Europe, les Italiens sont ceux qui renâclent le moins (26 %), devant les Allemands (30 %), les Espagnols et les Français (37 %) et loin devant les Britan-niques (40 %).

Les motifs qui nous poussent à faire nos achats (nos « missions de courses ») dépendent encore beaucoup de la région du globe où l’on habite.

Les distributeurs réPOndent-iLs aux attentes de leur clientèle ? Seulement 39 % de la population mon­

diale considère que la communication des distributeurs est pertinente et répond à leurs attentes. En Europe, les Espagnols sont 46 % à se déclarer satisfaits. Ils sont 43 % au Royaume-Uni, 42 % en Italie, 37 % en Allemagne et 34 % en France.

En termes d’assortiment, 53 % de la population mondiale estime que les dis­tributeurs ont compris ses préférences produits (vs. 48 % de la population europé-enne), 49 % (vs. 42 %) qu’ils communiquent avec pertinence, et 48 % (vs. 40 %) qu’ils lui procurent des informations intéressantes. La France se montre plus critique : seule-ment 43 % de la population s’estime comprise, 37 % juge pertinente la communi-cation des distributeurs et 39 % est satisfaite des informations qui lui sont données.Au niveau de l’offre, les clients se montrent plus satisfaits : au niveau mondial, 64 % de la population déclare trouver tous les produits dont elle a besoin. La proportion est identique en Europe et en France. 52 % de la population mondiale juge intéressantes les offres propo-sées par les distributeurs, une proportion quasi identique au niveau européen (53 %). À 58 %, les Français se montrent plus satis-faits que la moyenne mondiale.

Les COnsOmmateurs À La recherche de la Praticité Dans un quotidien où tout va tou­

jours plus vite, les consommateurs recherchent la praticité avant tout. Cette exigence n’est pas sans incidence sur les modes de consommation et sur la distribution alimentaire. ¢

Les grands PiLiers de la croissance de demain Différenciation, focus consommateurs,

transformation du magasin physique et management de la data sont et seront incontournables.Pour s’adapter, les magasins physiques devront donc passer d’une stratégie de l’offre à une philosophie de la demande clients : le choix des produits à disposition sera tributaire de la clientèle et des besoins exprimés.Pour cela, les distributeurs devront notam-ment réfléchir à la meilleure façon d’évoluer dans un univers hyper-local, de créer une plus grande connexion avec les consommateurs via des services et nouvelles expériences, d’optimiser leur espace de vente… Dans ce nouveau monde omnicanal, ils devront également se comparer en tous points aux magasins en ligne, et gérer la transparence totale des prix facilitée par les nouveaux moyens de comparaison digitaux…

Du fait de la très forte concurrence de la distribution et des outils technologiques à sa disposition, le consommateur jouit d’un éventail de choix sans précédent. Si les magasins physiques des distributeurs ne sont pas appelés à disparaître, ils devront connaître des changements majeurs pour répondre aux nouveaux besoins de la clientèle.

raPidité et services*

évolution

disPonibilité des Produits désirés*

FaCilité et rapidité d’aCCès

proxiMité du Magasin

organisation des rayons

personnel agréable et qualiFié

passage en Caisse rapide

qualité des produits Frais

possibilité de tout aCheter dans le MêMe Magasin

disponibilité de tous les artiCles reCherChés

seul Magasin qui répond à tous Mes besoins

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amérique latine

Faire le plein (stock) de produits essentiels

petite course de réappro d’un produit qui me manque

Acheter un produit spécifique en promo

Acheter quelques produits essentiels

Acheter pour le repas d’aujourd’hui

Achat de produit non alimentaire

Autre

Amérique latine

Amérique du nord

Afrique-Moyen orient

Asie - pacifique

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44 %49 %

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51 % 56 % 51 %62 %59 %

SOURCE : nieLsen gLoBaL surVey, Juin 2016

39 % 33 % 39 % 44 %34 %

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Chaque valeur dans les graphiques est arrondie à l'unité la plus proche, leur somme peut donc être légèrement différente de 100 %.

0 %

quel que soit le continent considéré, plus de la moitié des consommateurs recherche activement des produits dont les ingrédients sont bons pour la santé : 71 % en asie Pacifique, 70 % en amérique latine et afrique / Moyen-orient, 65 % en amérique du nord et 55 % en europe. ils sont seulement 53 % en France.

65 % de la population d’Asie-Pacifique déclare lire attentivement les labels et sigles. La proportion est sensiblement la même en amérique latine (62 %), amérique du nord, afrique et Moyen-orient (61 %). Les européens ne sont que 54 % dans ce cas, et les Français 43 %.

Les continents en voie de développement sont les plus demandeurs de produits « sains » : 50 % des africains et de la population du Moyen-orient déplorent un manque en la matière. ils sont 47 % en asie-Pacifique et en amérique latine ; 43 % en europe et 42 % en amérique du nord. 46 % des Français réclament plus de produits sains dans les rayons.

une offre significative en Produits santé n’est Plus une oPtion

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MarchéMarché

Page 13: numéro 01 édition novembre – décembre 2016 10 000 exemplaires · attendent à Paris, Porte de Versailles, les 28 et 29 mars 2017. Partenaires et exposants vous expliqueront en

Mieux que Des aniMations, DES ExPérIEnCES InéDItES !Faire de M.A.D.E. une expérience unique, ludique et personnalisée tant pour les exposants que les visiteurs : voilà l’objectif des nouvelles animations mises en place par le salon.Les 4 carrefours d’animation, espaces de vie et de convivialité aménagés au cœur de chaque secteur du M.a.D.e. ont été pensés pour apporter autant d’avantages aux exposants qu’aux visiteurs.

Le sAvoir-fAire des exposAnts Au cœur de L’événement !

industrieLs, DéMARqUEz­VOUS

Et MONtREz AUx ACHEtEURS qUE VOUS êtES ACtEUR DE LA CO­CRéAtiON Et DE LA FABRiCAtiON DE PRODUitS ADAPtéS AUx NOUVEAUx BESOiNS DES CONSOMMAtEURS !"

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Exp

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découverte des innovAtions & décryptAge des tendAnces

Propulser votre savoir­faire, votre innovation ou votre produit phare sur le devant de la scène avec la garantie d’être vu par 100 % des visiteurs.

Vous démarquer de vos concurrents dès l’entrée du salon.

your visite

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Révéler votre créativité en confiant votre produit phare aux mains d’un grand chef.

Proposer aux visiteurs de goûter votre produit nominé aux M.A.D.E. Awards, en continu chaque jour du salon.

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Vous faire remarquer des acheteurs par une approche différente.

Offrir aux différents acteurs des services R&D, Marketing, Innovation, Sourcing, Qualité, Achats… la possibilité de tester, essayer, goûter, comparer les produits qui les intéressent.

bAncs d’essAis

your expérience

ZoneépicerieZone frais

Entrée

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1Zone surgeLés

Zonenon aLimentaire

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cArré vip & squAre des AffAires

Disposer d’un lieu qui favorise les échanges, qui permet d’engager des collaborations ou conclure des affaires en toute exclusivité.

Rencontrer des acheteurs européens intéressés par vos savoir-faire,

Multiplier les occasions de construire et concrétiser des collaborations pérennes avec des porteurs de projets et développeurs de marques français et internationaux (GMS, restauration, grossistes, import/export, magasins spécialisés…), lors de Speed Meeting organisés en amont ou directement sur le salon.

your business

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porteurs de proJets, RENCONtREz DES FABRiCANtS, PRODUCtEURS OU

FOURNiSSEURS ALLiANt qUALité DE LA MAtièRE 1èRE Et CAPACité à iNNOVER Et à PRODUiRE."V

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urs une expérience inédite où Le visiteur

est Acteur de son pArcours !

découverte des innovAtions & décryptAge des tendAnces

S’immerger dès l’entrée dans l’univers produits des exposants, par l’Allée des Découvertes

Découvrir les dernières tendances et innovations dans les différents marchés et réseaux de distribution.

Organiser votre visite selon ses projets, grâce à une table d’orientation

your visite

speed tAsting

tester, goûter les produits innovants dans un contexte découverte et une ambiance conviviale.

Décrypter les innovations phares et dégager de nouvelles pistes et idées.

your idée

Disposer d’un espace dédié pour des rendez-vous ciblés entre acheteurs de tous les réseaux de distribution français et internationaux, exposants et experts dans un contexte confidentiel et convivial.

Rencontrer des fabricants, producteurs ou fournisseurs capables de répondre à vos besoins et cahiers des charges grâce au service sur-mesure de Speed Meeting.

cArré vip & squAre des AffAires

your business

Disposer d’un laboratoire expérimental pour tester, comparer, associer les produits afin de créer des recettes et développer de nouvelles idées en toute confidentialité.

Explorer et expérimenter des concepts inédits, de nouvelles idées avec des chefs et des experts.

bAncs d’essAis

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Créez votre badge visiteur

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M.A.D.E. 2017 M.A.D.E. 2017

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Page 14: numéro 01 édition novembre – décembre 2016 10 000 exemplaires · attendent à Paris, Porte de Versailles, les 28 et 29 mars 2017. Partenaires et exposants vous expliqueront en

que pensez-vous de LA créAtion du m.A.d.e. ?

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous accueillons la naissance du M.A.D.E. dont l’appellation, qui dépasse les frontières et souligne son ouverture à l’international, est une façon habile d’exprimer en un seul mot toutes les notions de « savoir-faire », « qualité », « conception », « création » qui nous tiennent à cœur. La barre du « A » qui symbolise le trait d’union entre les Marques et la Distribution est un détail pertinent qui a du sens pour nous.Le marché des MDD a évolué, les réseaux demandeurs se sont élargis. Restauration, grossistes, freezer centers, Cash and carry, marchés publics, e-commerce… cherchent à créer des offres différenciantes pour fidéliser leur clientèle. MDD Expo avait besoin d’un renouveau pour attirer plus largement les réseaux de commercialisation et s’ouvrir à l’international. Aujourd’hui, M.A.D.E. nous offre de nouvelles clés pour séduire de nouvelles cibles. Nous avons la capacité de répondre à l’ensemble de leurs demandes en matière de formats, produits spécifiques, thématiques particulières et M.A.D.E. nous donne l’occasion de les rencontrer en un lieu.

que pensez-vous de LA créAtion du m.A.d.e. ?

Nous sommes très heureux de l’arrivée du M.A.D.E. C’est pour nous un rendez-vous annuel incontournable pour rencontrer nos clients et prospects dans un environnement plus convivial et détendu.Le concept qui consiste à rendre le visiteur acteur de son parcours est intéressant en ce qu’il choisit pleinement les personnes qu’il souhaite rencontrer sur le salon. C’est un excellent moyen pour aider nos clients à cibler, organiser et optimiser leur journée.

que pensez-vous de son positionnement ?

L’élargissement de l’offre a cela de positif que cela permet d’élargir le champ de vision. Toutefois, sur ce salon, notre priorité numéro 1 reste nos clients. Il ne faudrait pas que des sollicitations répétées de fournisseurs, que nous pouvons rencontrer sur d’autres salons plus spécifiquement dédiés, nous empêchent d’être disponibles à 100 % pour eux.L’ouverture aux différents réseaux de commercialisation est également un point très positif. Ce sont autant d’occasions supplémentaires pour nous de montrer ce que nous faisons aux autres circuits de distribution qui peuvent alors prendre la mesure de tout le potentiel des marques dédiées.

queLLes opportunités vous ouvre Le m.A.d.e. ?

Pour nous, M.A.D.E. est d’abord l’occasion de rencontrer des clients actifs et des prospects que nous n’avons pas l’occasion de rencontrer autrement, mais aussi de partager avec des industriels de différents marchés.

Au-delà des acheteurs, tous les porteurs de projets, chefs de produits, services marketing, innovation doivent venir chercher l’inspiration sur le salon, profiter des bancs d’essai et tester, comparer, goûter les produits des exposants.

que pensez-vous de son positionnement ?

Placer l’acheteur au centre du concept est une idée fabuleuse pour le pousser à découvrir nos savoir­faire ! En proposant aux visiteurs une expérience inédite, une immersion dans un univers de produits et de savoir-faire, et dans les tendances de consommation phares, M.A.D.E. promet d’être un salon vivant, une place de marché animée. La présence de bancs d’essai et de chefs disponibles est un véritable atout pour les visiteurs qui pourront bénéficier et s’accompagner de leurs expérience et conseils pour créer, tester et goûter les produits qu’ils souhaitent.Concept inédit et ultra-novateur, M.A.D.E. a vocation à devenir pour les producteurs, fournisseurs, fabricants, transformateurs… une boîte à outils complète, garantie de choix et d’exhaustivité, pour la création de produits sur-mesure de A à Z. M.A.D.E. est un « labo expérimental » qui intéresse

tous les acteurs contribuant à la réflexion, l’imagination et la conception de nouveaux produits. Centré sur les tendances, il valorise nos savoir-faire et notre capacité d’adaptation aux différents besoins des distributeurs.

queLLes opportunités vous ouvre Le m.A.d.e. ?

M.A.D.E. est une vitrine où il nous faut être présent. C’est un terrain neutre où nous pouvons discuter produits, passion du métier, savoir-faire… Non seulement le salon nous aide à renforcer la fidélisation de nos clients et la pérennisation de notre réseau mais il nous offre une ouverture à de nouveaux contacts, à l’imprévu.M.A.D.E. est différent des autres événements. C’est un concept unique, une expérience inédite. C’est un laboratoire de création de nouveaux produits. Il nous permet de nouer des partenariats gagnants en initiant et en développant un travail collaboratif inédit et sur-mesure de création de marques de distributeurs, de marques propres, de produits à façon…

M.A.D.E. A VOCAtiON à DEVENiR UNE BOîtE à OUtiLS COMPLètE pour la création De proDuits sur-Mesure De a à Z."

L’éLARGiSSEMENt DE L’OFFRE M.A.D.E. élargit le chaMp De vision."

stePhan eneman – direCtiOn CasteLLi FranCeroParz tilly – Président La CrêPe de brOCéLiande

CASTELLI FRAnCE

Castelli France est une filiale de Castelli fondée en 1892. À l'origine, Castelli est un producteur de Gorgonzola implanté à novara. Le développement du groupe est marqué par la construction du site de reggio Emilia qui produit et exporte toutes les déclinaisons du Parmigiano reggiano et du Grana Padano.aujourd'hui Castelli est le principal exportateur de Parmesan en italie avec une part de marché d'environ 40 % et grâce à ses 11 sites de production et partenaires spécialisés dans la fabrication de mozzarella, ricotta et mascarpone, Castelli offre une gamme complète de fromages italiens.Castelli France, implantée depuis 1996 dans l'est lyonnais, commercialise toutes ces gammes et gère la distribution à la GMS, rHF ou industries sur l'ensemble des territoires France et Benelux.

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LA CRêpE DE BRoCÉLIAnDE

La Crêpe de Brocéliande est une PME familiale bretonne située dans le pays de Brocéliande, spécialisée dans la confection de crêpes de froment et de galettes de blé noir fraîches. Elle allie tout le savoir-faire traditionnel de nos ancêtres bretons et la modernité des recettes et du process.La Crêpe de Brocéliande sélectionne ses ingrédients avec rigueur : œufs frais, farine de blé noir de qualité, lait entier cru, sel de Guérande… toutes les crêpes et galettes sont sans additifs, ni colorants, ni conservateurs.

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Paroles d'ExposantsParoles d'Exposants

Page 15: numéro 01 édition novembre – décembre 2016 10 000 exemplaires · attendent à Paris, Porte de Versailles, les 28 et 29 mars 2017. Partenaires et exposants vous expliqueront en

comment AccueiLLez-vous Le m.A.d.e. ?

Comme son prédécesseur depuis 15 ans, pour nous M.A.D.E. est le salon incontournable de la marque de distributeur chaque année en France. Son nom lui confère une signature internationale qui, en même temps, valorise les fabricants français et leurs savoir-faire. Ce qui est une bonne chose car nous croyons en la qualité de nos entreprises françaises, tant à l’export que sur notre marché local. La proximité, la RHF, le e-commerce sont des réseaux où la qualité et le service sont primordiaux. Qu’ils soient désormais intégrés à part entière au salon crée de la valeur supplémentaire.

que pensez-vous de ce nouveAu concept ?

L’approche qui consiste à donner au visiteur la possibilité de personnaliser son parcours apporte une touche inédite et sur­mesure.En ce qui nous concerne, la présence de la RHF et de l’international va nous permettre de développer nos objectifs et notre réseau, et de générer de nouveaux clients. Le salon représente un lieu privilégié de découvertes et d’échanges, où se retrouver dans un cadre autre que l’habituel. Le M.A.D.E. nous offre l’opportunité de coupler l’échange avec de nouveaux acteurs, la mise en avant de notre savoir industriel et le développement de notre chiffre d’affaires.

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Joël curcio – direCteur marques de distributeurs & exPOrt segaFredO Zanetti FranCe

SEgAFREDo zAnETTI FRAnCE

Filiale française du Groupe Massimo Zanetti Beverage leader mondial de l’espresso, et acteur majeur dans la fabrication des Marques de Distributeurs, Segafredo est certifiée ISO 9001 – IFS v6 niveau supérieur – hACCP – rainforest – Max havelaar – SqMS- Bio et adhérent trace One. Ses atouts : un outil industriel performant permettant de fabriquer jusqu’à 100 tonnes/jour de café Grains ou Moulu avec un large éventail de formats et d'emballages ; un process de fabrication piloté par un laboratoire intégré pour une traçabilité constante des produits.

VALORiSER LES FABRiCANtS FRANçAiS et leurs savoir-faire est une bonne chose."

que vous inspire LA créAtion du m.A.d.e. ?

Dans un premier temps, le nom du salon mérite qu’on en explique clairement la signification pour insister sur ce qu’on va y trouver. Ensuite, il entrera dans la tête des gens qui se l’approprieront facilement.La création de ce salon est une bonne chose pour la profession. La nécessité d’évoluer était palpable et il fallait apporter du nouveau. C’est chose faite avec M.A.D.E. qui s’ouvre désormais à l’ensemble des circuits de distribution, ce qui va multiplier les opportunités qui se présenteront sur le salon. Cette ouverture est un aspect important à nos yeux car au-delà de la GMS, nous avons travaillé à notre diversification vers d’autres circuits comme la restauration, l’hôtellerie, les sports...

que pensez-vous du concept inédit où Le visiteur est Acteur de son pArcours ?

Immerger le visiteur au cœur des produits et innovations présentés sur le salon dès son entrée est un concept véritablement novateur. Bien souvent,

l’acheteur arrive sur un salon en sachant ce qu’il veut, mais rapidement il est perdu parmi toute l’offre disséminée sur les stands. Là, dès le départ, il sera en mesure de choisir clairement les produits qu’il veut voir et les sociétés qu’il veut rencontrer. Sa sélection sera d’autant plus rapide que les produits sont regroupés par catégories, ce qui lui facilitera la vie et lui fera gagner un temps précieux en ciblant plus précisément ce qui l’intéresse. En général, l’acheteur ne se déplace qu’une journée sur un salon, ce qui ne lui permet pas de tout voir ; il n’en a pas le temps. Il faut donc tout mettre en œuvre pour optimiser sa présence. L’intérêt d’un client qui aura ciblé ses visites sera plus concret, les échanges sur les stands avec les exposants plus constructifs, plus efficaces.Dans cet espace d’exposition, chaque exposant aura la possibilité de présenter un produit, logiquement une de ses dernières innovations. Les entreprises prouvent ainsi au visiteur qu’il ne s’est pas déplacé pour rien et lui permettent dès l’entrée de mieux percevoir l’étendue de l’offre et des innovations proposées sur le salon.

Pour montrer toute la variété de nos savoir-faire, j’envisage de placer une plaquette à l’arrière-plan. Ainsi, notre nouveauté se détachera sur le fond de toutes nos gammes (confitures, pâtés…).

queLLes opportunités vous ouvre Le m.A.d.e. ?

Sur un salon, notre objectif est de voir un maximum de clients et de prospects. Nous espérons rencontrer de nombreux responsables de la grande distribution, des importateurs, de la restauration … Nous aimons beaucoup participer aux différents concours organisés sur les salons. Cela nous encourage à innover, à créer de nouveaux produits. Et cela intéresse aussi grandement les distributeurs qui sont constamment en recherche de nouveaux produits. L’an dernier, sur MDD Expo, nous avons reçu le Trophée Développement Durable/RSE pour notre Confiture du Célibataire. Ces récompenses nous permettent de créer un relationnel privilégié avec les clients. Elles créent du trafic sur le stand le temps du salon mais leur impact se fait encore ressentir après. C’est comme une publicité qui n’aura peut-être pas d’effet au moment où on la voit, mais qui marque quand même l’esprit des gens qui peuvent faire appel à vous des mois plus tard.Nous serons également heureux de proposer aux visiteurs de tester nos produits en compagnie de chefs sur les bancs d’essais et même de les y accompagner s’ils le souhaitent.Si le lancement de cette nouvelle formule est bien orchestré, le bouche à oreille fonctionnera et assurera la notoriété du salon pour les prochaines années. Cette première édition est essentielle et je fais confiance aux équipes d’organisation qui nous ont déjà montré par le passé de quoi elles étaient capables !

iMMERGER LE ViSitEUR AU CœUR DES iNNOVAtiONS Dès son entrée est novateur."lucien georgelin – Pdg de LuCien geOrgeLin

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Paroles d'ExposantsParoles d'Exposants

Page 16: numéro 01 édition novembre – décembre 2016 10 000 exemplaires · attendent à Paris, Porte de Versailles, les 28 et 29 mars 2017. Partenaires et exposants vous expliqueront en

Pour la première fois cette année, lors de la dernière édition des Grés d’Or de la FEEF, M.A.D.E. a parrainé deux collaborations PME/enseigne novatrices et exemplaires. Lauréate du trophée Espoir pour son partenariat avec Monoprix, Bloomup sera présente sur M.A.D.E.

L’histoire de Bloomup, c’est avant tout l’histoire d’une amitié de longue date entre deux jeunes femmes, qui se sont rencontrées sur les bancs d’une école de commerce et dont l’ambition était de créer des marques de cosmétique à partir de produits d’origine 100 % française. Après avoir cumulé à elles deux plus de 20 ans d’expérience commerciale et marketing au sein de grands groupes de la GMS, Sophie Blin et Carol-Ann Lovera, entrepreneuses dans l’âme, concrétisent leur rêve et créent Bloomup en 2010.

LA gms comme cAdre d’expertise

Dans un premier temps, les deux co-fondatrices se constituent une trésorerie en sourçant à l’étranger, trois ans durant, des marques de cosmétique qu’elles distribuent en France. Puis, en 2013, après avoir réfléchi aux raisons qui faisaient qu’elles-mêmes n’achetaient pas leurs produits cosmétiques en GMS, les deux jeunes femmes créent leur propre marque de cosmétique, Énergie Fruits. « La GMS draine un important flux de consommatrices dans les rayons alimentaires dont seulement 30 % achètent des produits de beauté. Le pari consistait à leur proposer un choix de produits qui

soPhia véron delaisse – direCtriCe COmmerCiaLe & trade marketing bLOOmuP

les incite à changer leurs habitudes de consommation », explique Sophia Véron-Delaisse, Directrice Commerciale & Trade Marketing chez Bloomup. « L’objectif était d’apporter à la GMS une offre que l’on trouve dans le « sélectif » (de type Body Shop, Yves Rocher, Sephora…), des produits de qualité, à prix abordable, au packaging innovant et attractif, qu’on est fier d’afficher dans sa salle de bains ».Dès le départ, Bloomup fait le pari du partenariat avec une enseigne, en proposant, à son lancement, sa marque Énergie Fruits en exclusivité chez Carrefour (dont la gamme est depuis distribuée par d’autres enseignes). L’année suivante, Bloomup réitère l’opération avec sa nouvelle marque, Mon Petit Paradis, et un nouveau partenaire : Monoprix. « Outre notre expérience, le choix de la GMS s’est imposé à nous par ce que nous étions en mesure d’apporter en termes de valeur, de différenciation et de choix aux enseignes ; de qualité et de réassurance aux consommatrices », poursuit Sophia Véron-Delaisse.

une jeune tpe qui rencontre Le succès

Membre de la FEEF depuis plusieurs années, Bloomup a décidé de participer cette année aux Grés d’Or (voir page 36) : « La FEEF nous a ouvert de nombreuses portes et nous a mis en relation avec des marques, des distributeurs », souligne Sophia Véron-Delaisse. « Participer aux Grés d’Or était pour nous une manière de témoigner publiquement de notre partenariat avec Monoprix et de les en remercier ». D’autant qu’en novembre 2016, Bloomup lancera avec l’enseigne un concept inédit et innovant de « bar à parfum » composé de produits au format nomade.Première participation aux Grés d’Or, première récompense pour Bloomup : la jeune TPE s’est vu attribuer le Trophée Espoir 2017 (attribué à Michel Et Augustin en 2009). Une belle reconnaissance pour cette entreprise multi catégorielle (gel douche, lait pour le corps, parfum, capillaire) qui doit lutter

avec énergie contre les Goliath du secteur aux moyens de communication, de publicité et de négociation autrement plus musclés. « Pour une PME comme la nôtre, ce Trophée assure, dans la presse notamment, une visibilité appréciable », se félicite Sophia Véron-Delaisse. « Nous prouvons ainsi qu’une petite marque aussi peut connaître une belle réussite. Même si le combat est de chaque jour, nous invitons tous ceux qui en ont envie à créer de nouvelles marques en cosmétique qui, à leur tour, vont créer de la valeur, de l’émulation, des emplois… ».

expertise, sAvoir-fAire, quALité : des vALeurs pArtAgées Avec m.A.d.e.

Parrainé pour la première fois cette année par M.A.D.E., le Trophée Espoir était doté d’un package permettant au lauréat de participer au salon, les 28 et 29 mars prochains. Une belle surprise pour Bloomup que ce bonus totalement inattendu : « Nous sommes ravies d’être invitées sur le salon », se réjouit Sophia Véron-Delaisse. « Ses valeurs d’expertise, de savoir-faire, de qualité nous parlent. Son ouverture à tous les circuits de distribution et aux produits sur-mesure cadre parfaitement avec nos attentes ».Déjà fortement investie dans les problématiques Bio, Premium, Free from ou Made in France, la jeune équipe se montre impatiente d’aller s’inspirer des tendances décryptées par le salon. L’aspect business du salon M.A.D.E. suscite également de grands espoirs : « Nous avons l’intention de rencontrer des responsables d’autres circuits de distribution, comme l’hôtellerie, d’initier des contacts avec de futurs partenaires à l’international. Nous sommes intéressées également à l’idée de rencontrer tout type de fabricants français, des experts beauté qui pourront, qui sait, nous ouvrir de nouveaux horizons ».

par ophie et Carol-Ann

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NOtRE OBjECtiF : APPORtER à LA GMS UNE OFFRE CRéAtRiCE De valeur, De Différenciation, De choix et De qualité."

www.bLoomup.fr

j’iNVitE tOUS LES PROFESSiONNELS à VENiR ; le salon Devrait les étonner ! "Pierre tremel – grOuPe Le graËt

comment AccueiLLez-vous Le m.A.d.e. ?

Nous sommes fébriles à la perspective que le salon se renouvelle. MDD Expo était trop orienté MDD pures. Si c’est un positionnement qui avait toute sa raison d’être et qui nous convenait à une époque, il nécessitait d’être renouvelé. La nouvelle ouverture et l’orientation à l’export sont des points importants pour nous.

justement, que pensez-vous de son positionnement ?

Le développement de l’export est, selon moi, une obligation au bon développement du salon. L’évolution vers les produits à marques propres est aussi une bonne chose. Si je vois arriver avec bienveillance le packaging, je suis en revanche moins convaincu par les ingrédients. En effet, nos acheteurs qui viennent naturellement sur le salon sont surtout des acheteurs de produits finis, pas des acheteurs de matières premières. Mais cette nouvelle orientation devrait décider les services R&D, marketing, innovation… à visiter le salon !L’ouverture plus large aux différents réseaux de distribution, si elle est souhaitable, ne doit pas brouiller la « lecture » du salon par le visiteur. Et le M.A.D.E. se doit d’accompagner ses visiteurs pour leur expliquer les évolutions du salon et l’intérêt qu’ils peuvent tirer des différents ateliers de création proposés.

queL intérêt voyez-vous Au nouveAu concept du m.A.d.e. ?

L’allée des Découvertes mettant en scène les produits phares ou emblématiques des exposants à l’entrée du salon est une bonne idée qu’il faut absolument veiller à rendre la plus claire possible. Les visiteurs seront immergés dans une offre produit dès leur arrivée, l’occasion pour eux de repérer des exposants et, pour nous fabricants, d’être vus de tous les visiteurs, puisque cette allée est le seul point d’entrée sur place. En général, le visiteur passe une seule journée sur le salon. De fait, il va à la rencontre de sociétés qu’il connaît déjà. Il n’est donc pas rare qu’il passe à côté de sociétés qui pourraient être intéressantes pour lui. Il est important que l’organisation du M.A.D.E. s’assure que l’offre représentée par les 500 exposants soit suffisamment lisible pour guider et inspirer les visiteurs à travers les allées. Pour distinguer les vraies innovations des simples renouvellements, le M.A.D.E. propose également les M.A.D.E. Awards, décernés par un jury de professionnels. Si je suis partisan du libre choix du visiteur, j’aime l’idée qu’on puisse prendre le visiteur étranger par la main et le guider dans sa recherche.

pourquoi recommAnderiez-vous Le m.A.d.e. ?

J’ai hâte de voir ce que cette première édition va donner et ce que vont apporter les nouvelles orientations du M.A.D.E. Et, j’invite tous les professionnels à venir voir ce salon qui devrait les étonner !

gRoUpE LE gRAëT

Depuis sa création, le Groupe Le Graët n'a cessé d'étendre son savoir-faire en matière d'agroalimentaire, passant d'une unique usine de surgelés dans les Côtes-d'Armor en 1986 à actuellement trois pôles industriels aux métiers complémentaires : transformation de produits de la mer, métiers de la conserve et pôle surgelés.Dès son origine, notre groupe a affiché sa stratégie d'accompagnement auprès des distributeurs dans le développement de leurs marques : la plupart des produits du groupe sont distribués via des marques de distributeurs ou des marques propres.C'est à sa volonté toujours affichée de préserver un caractère familial et indépendant que le Groupe agroalimentaire Le Graët doit son développement. Faire grandir les entreprises en toute intelligence, développer l'emploi local de façon pérenne, soutenir la filière pêche et l'économie durable en Bretagne, telles sont les valeurs du Groupe Le Graët. Grâce à une politique d'investissements continue, tous nos outils industriels sont modernes, performants et certifiés.Un succès que le fondateur noël Le Graët partage avec ses filles et l'ensemble des salariés, en cultivant le capital humain. Ici la fierté d'appartenance n'est pas un vain mot, c'est une évidence, un état d'esprit. "Notre dimension locale et familiale est notre matière première, notre richesse, le fondement même de notre développement. Et cette réussite n'a de valeur que si elle est partagée en équipe, avec nos collaborateurs comme avec tous nos clients de l'industrie agroalimentaire".noël Le Graët, PDG fondateur du Groupe Le Graët

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Paroles d'ExposantsParoles d'Exposants

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les mdd séduisent tOujOurs Les COnsOmmateurs Le terrain des marques de distribu­

teurs en Europe ne cesse de s’étendre.En 2014, la part des marques de distribu-teurs (en volume) en GMS, dépassait les 50 % dans la plupart des pays d’Europe. Les plus fortes pénétrations sont enre-gistrées en Suisse et en Espagne (avec plus de 50 %), suivent le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Portugal, la Belgique et l’Autriche (de 40 à 45 %). La France arrive ensuite avec la Pologne (35 %). La Turquie, la Grèce et l’Italie enregistrent les plus petits scores (près de 25 %). (Source Nielsen)

Néanmoins, l’innovation en marques de distributeurs a atteint un plateau.Alors qu’ils étaient jusque-là en crois-sance constante, les lancements de nouveaux produits (alimentation + bois-son) stagnent à près de 30 % depuis les 4 dernières années. Ceci tendrait à prouver que le marché a atteint un haut degré de maturité et que, de fait, les possibilités d’innover sont moins nombreuses.

Les MDD bien implantées dans les habitudes des consommateurs.Au 4e trimestre 2015, les achats MDD étaient largement supérieurs aux achats de marques nationales. En France, la part d’achats MDD s’élève à 78 % (vs. 53  % marques nationales). En Allemagne, à 86 % (vs. 52 %). Elle est de 68 % en Italie (vs. 66 %) et de 85 % en Espagne (vs. 72 %). Seule exception : la Pologne, où les marques nationales passent devant les MDD (68 % vs. 64 %).

une bonne PercePtion des mdd Les frontières entre marques et MDD

s’estompent.Environ un tiers des Européens esti-ment qu’il n’y a plus de différence de qualité entre les marques et les MDD. Cette appréciation est la plus forte en Allemagne (46 %).

Pour autant, les consommateurs esti­ment à 40 % en moyenne qu’il y a peu de différence de qualité entre les MDD des distributeurs.Cette uniformité porte préjudice aux MDD  : pas suffisamment distinctes les unes des autres, elles deviennent sub-stituables. La parade pour contrer ce phénomène réside dans la mise en place de gammes Premium, par exemple.

Les préférences en matière de MDD varient selon les pays.La part des différentes gammes (Premium, Standard, Premier Prix) varient selon les pays. En Europe, la part d’achat de produits Premium tourne autour des 30 % en moyenne. Elle atteint près de 40  % en France. En Allemagne, pays du hard discount, la part des Premiers Prix atteint près de 70 %, un niveau équivalent à celui des produits standards en Espagne.

Des consommateurs polonais encore très sceptiques.62 % des consommateurs polonais privi-légient les marques aux MDD quand ils veulent se faire plaisir. 39 % estiment que les produits de marques répondent à des standards plus exigeants que ceux de la MDD. 18 % n’aimeraient pas être vus en

les nouveaux comPortements des ConsoMMateurs envers les Marques de distributeurs

Le paysage européen des marques de distributeurs est le plus développé au monde. Les marchés d’Europe de l’ouest enregistrent le plus fort niveau de pénétration des MDD. Les distributeurs doivent à présent relever le défi de poursuivre la croissance tout en répondant à l’évolution des besoins des consommateurs. Ceux-ci sont de plus en plus sensibles aux prix mais de plus en plus exigeants en termes de qualité et de valeurs.

MéthODOLOGIE Échantillon de 1 000 internautes âgés de plus de 16 ans, ayant acheté des produits de marques ou à marques de distributeurs dans les trois derniers mois au moment de l’enquête. (France : 862 personnes, Allemagne : 918, italie : 883, Pologne : 872, Espagne : 966)

train de manger/boire un produit de MDD. 55 % ne seraient pas à l’aise en offrant un produit MDD.

Les consommateurs n’hésitent pas à comparer les marques et les MDD.Plus de la moitié des consommateurs européens comparent les ingrédients des produits à marques et MDD : ils sont 71 % en Italie ; 69 % en Pologne ; 63 % en Espagne ; 56 % en France et 54 % en Allemagne. De la même façon, ils sont plus de 80 % à comparer les prix.

Un juste équilibre entre marques et MDD est nécessaire.45 % des consommateurs français choi-sissent leur enseigne de distribution en fonction des MDD qu’ils aiment y retrou-ver. Plus de la moitié changeraient de supermarché si leur marque préférée n’y était plus référencée.

Les « me too » ont encore un pouvoir d’attraction.La part des consommateurs affirmant aimer les MDD leur rappelant leur marque préférée reste très élevée en Europe : 86 % en Espagne, 80 % en France, 73 % en Italie, 72 % en Allemagne et 70 % en Pologne.

les attentes des COnsOmmateurs Le prix et la qualité sont des critères

déterminants pour passer aux MDD.Le prix reste un argument fort qui encou-ragerait les consommateurs à acheter des MDD. Toutefois, le seul argument d’un prix bas n’est généralement pas suffisant. Le facteur Qualité entre également en compte.

Le Premium en MDD, un potentiel sous­exploité.Environ un tiers des consommateurs européens estiment que les gammes MDD Premium ne valent pas qu’ils paient plus cher. Ils sont pratiquement autant à penser qu’il n’y a pas de différence de qualité entre les produits MDD standards et Premium. Pour renverser la tendance, les fabricants de MDD doivent miser sur l’innovation et redoubler d’efforts en ce domaine.

Bien­être, snacking et frais : leviers de croissance pour les MDD.La santé/ bien-être, le « sans », le snacking, « on the go » et le frais sont des segments de marché attendus par les consomma-teurs en général et les consommateurs de MDD en particulier.

traçabilité et co­conception : deux autres cartes à jouer.Contribuer à aider les petits producteurs et connaître l’origine des produits sont deux arguments qui pèsent lourdement en faveur de l’achat de MDD pour une moyenne de près de 70 % des consom-mateurs européens. Les distributeurs s’emploient donc à bâtir la confiance en racontant l’histoire du produit. ¢

Dossier

étude minteL du 04/05/2016

comPortement des consommateurs euroPéens en 2015

Part d'achat mdd vs marques nationales

italiepologneFranCe

espagnealleMagne

part des mdd part des produits à marques nationales

86 % 85 %

78 %

68 % 64 %

52 %

72 %

53 %

66 % 68 %

30 % Choisissent des Mdd

de type preMiuM

65 % Choisissent leur enseigne

de distribution en FonCtion des Mdd qu’ils aiMent

60 % CoMparent les

ingrédients des produits à Marques et Mdd

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MarchéMarché

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en quoi La thématique du coLLoque répond-eLLe aux préoccupations actueLLes des professionneLs du secteur ?

Sophie de reynal, nutriMarketing (Sder) : Depuis quelques années, le monde alimentaire vit d’importantes mutations. L'une des principales est l’évolution des comportements des consommateurs qui expriment désormais des exigences en termes de praticité, plaisir, naturalité, santé, développement durable, prix… La seconde réside dans la reconfiguration des circuits de distribution, avec une nouvelle redistribution des cartes, l’apparition de nouveaux modèles…

Olivier Bitoun, journaliste (OB) :Notre société va vers toujours plus d’individualisme. Les Français veulent que leurs goûts soient pris en compte, que les produits, les magasins et les services exaucent leurs attentes. Et comme les demandes sont de plus en plus variées (bio, terroir, local, produits sans, éthique, vegan…) sous l’effet de leurs besoins mais aussi de ce que les sources d’information leur suggèrent, producteurs, industriels et distributeurs ont besoin de réponses. Voilà pourquoi a été organisé ce colloque : tenter d’apporter des réponses.

Sder : Effectivement, les consommateurs ont repris les commandes et les industriels n’ont pas d’autre choix que de les remettre impérativement au cœur de leur processus d'innovation. Il faut les écouter, les comprendre et les satisfaire. C'est la demande qui guide le marché et non plus l'offre comme c'était le cas il y a encore dix ans.

OB : Ces goûts et attentes influent sur les décisions d’achat des consommateurs d’aujourd’hui. Ce qui ne facilite pas les choses, c’est qu’ils sont assujettis à de plus en plus de paramètres et, donc, varient très rapidement.

Fabrice Peltier, Designer (FP) : Il faut également prendre en compte que le produit n’est plus une chose, et que l’important n’est plus la nature ou la technique de ce produit mais l’expérience qui lui est associée. Les temps ont changé : il ne suffit plus de vendre un produit au consommateur, il faut aussi lui vendre une expérience. Les tendances de consommation, les attentes clients, les réseaux de distribution ne sont plus les mêmes et se sont multipliés. Ce sont donc autant d’expériences différentes qu’il faut proposer au consommateur.

OB : Les tendances se traduisent différemment selon les circuits de distribution, le phénomène s’exprime autrement en hyper qu’en proxi ou en drive, ou même qu’en restauration qui est généralement en avance sur les tendances. Désormais, certains grossistes pour la restauration ont développé des marques propres, tout comme des groupements de distribution pour les boulangers/pâtissiers qui créent des marques propres en snacking et élaborent des formules petit-déjeuner et déjeuner. Du côté des industriels, certains ouvrent leurs propres magasins de façon éphémère (Danone, Charal…) ou dans la durée (M&M’s, Nespresso, La Belle Iloise…).

queL oBJectif ce coLLoque Vise-t-iL ?

OB : L’objectif principal est de proposer aux professionnels un point le plus exhaustif possible sur les différents facteurs qui déclenchent l’acte d’achat. Pour ce faire, on va leur présenter, avec des chiffres à l’appui, les tendances, confirmées ou émergentes, porteuses et dynamiques ; leur donner des pistes de réflexion à travers des exemples

mis en place par des distributeurs et des industriels en France, mais aussi en Europe et leur permettre d’analyser en quoi cela répond aux attentes du consommateur.On parlera, par exemple, des nouveaux concepts mis en place dans la distribution ; des initiatives filières (produits de la mer, lait…) assurant à la fois un revenu décent aux producteurs et un gage de qualité aux industriels et, par ricochet, à leurs clients distributeurs. Sans oublier le numérique bien sûr, avec toutes ses déclinaisons telles que la réalité augmentée ou les applications développées pour donner envie au consommateur, le fidéliser et simplifier son acte d’achat. Mais ce n’est là qu’un rapide aperçu de tous les sujets qui seront abordés.

Sder : Notre ambition est de faire comprendre cette nouvelle réalité aux industriels qui ont souvent trop "la tête dans le guidon" et n'ont pas forcément

conscience que l'innovation "interne" (un nouveau parfum de crème dessert, par exemple) ne suffit plus… Il faut a minima que ce soit les consommateurs qui choisissent ce nouveau parfum (ce que fait une entreprise comme Danone).

afin de conVaincre ceux qui hésiteraient encore à y assister, qu’est-ce qui fait, seLon Vous, La force de ce coLLoque ?

FP : Même s’il vient sans attente particulière, l’auditeur repartira avec plein d’idées dont il pourra ensuite s’inspirer pour développer son offre !

Sder et OB : La force du colloque réside dans la pluralité des intervenants et leur degré d’expertise. On aura à la fois des panelistes (études, chiffres), des sociologues, des cabinets d’étude et d’analyse, le Centre Culinaire de Rennes, des responsables design / packaging, nouvelles technologies / numérique, des distributeurs, des industriels, des blogueurs, et même des responsables de chaîne TV. ¢

Quels facteurs influencent le consommateur dans son acte d’achat ? Quelles sont les nouvelles expériences shopping ? Quelles opportunités les producteurs, les fabricants et les différents segments de distribution peuvent-ils en tirer ? autant de questions centrales dans l’activité quotidienne des professionnels de la distribution auxquelles répondront les experts qui se succèderont lors de cette journée de colloque en échangeant leurs retours d’expériences et en partageant leurs bonnes pratiques.

trois intervenants, Sophie de reynal, Directrice marketing chez nutriMarketing, Olivier Bitoun, journaliste et modérateur de débats, et Fabrice Peltier, Designer et consultant chez Fabrice Peltier Création, nous en disent plus sur ce rendez-vous à ne pas manquer.

“ intégrez les nouvelles attentes consommateurs au cœur de votre savoir-faire ”: m.a.d.e. au cœur de la tendance

Le nouveau colloque M.A.D.E. lancera le salon avant sa tenue effective, les 28 et 29 mars 2017.

en savoir plus sur le colloquesur www.mAdepAris.com

Jeudi 24 novembre au PaLais brOngniart, À Paris

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les temps ont changé : il ne suffit plus de vendre un produit au consommateur, il faut aussi lui vendre une expérience.

EN PARtENARiAt AVEC

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créés en 1999, les grés d’or valorisent des exemples concrets de partenariats exemplaires entre une enseigne de la distribution et une pme française. La 18e édition qui s’est tenue le 13 septembre dernier aux Folies Bergères, a couronné 13 lauréats.

Les Grés d’Or Distribution, Bio et RHF de la FEEF célèbrent tout cela, à leur manière. Toutes les réussites mises en valeur, tous les partenariats exemplaires célébrés entre enseignes et PME participent à une régénération du tissu économique français. Ils sont la preuve que tout est possible dans un commerce sain, pacifié et gagnant/gagnant ».

M.A.D.E. réCOMPEnSE DEUx PME PASSIOnnéES

Au travers des Grés d’Or de la FEEF, M.A.D.E. poursuit sa mission en récompensant les savoir-faire et en valorisant la collaboration et les partenariats gagnant/gagnant. Nous sommes fiers de vous présenter les deux démarches que nous avons parrainées, deux collaborations riches en confiance et co-création à retrouver sur le salon en 2017 !

trophée déVeLoppement régionaL

PÂtISSErIE DES FLAnDrES Pour Son PArtEnAriAt AVEc cArrEFour

Entreprise située dans le Nord, spécialiste de la gaufre fourrée depuis 1997, la Pâtisserie des Flandres s’est diversifiée en 2002 dans la galette fine pur beurre et, en 2004, dans les gaufrettes apéritives. Carrefour est un client historique de l’entreprise depuis 20 ans, grâce à la fabrication des produits en MDD pour l’enseigne et à la commercialisation d’une quinzaine de références en marque propre. En 2015, suite à une dégustation organisée par Carrefour avec Joël Robuchon, les gaufres fines de la Pâtisserie des Flandres ont été référencées pour la marque prestige « Reflets de France ».

trophée espoir

BLOOMUP Pour Son PArtEnAriAt AVEc MonoPrix

Créée en 2010, Bloomup est née du rêve commun de deux jeunes parisiennes de s’installer à Cassis pour créer des produits de beauté innovants, sains et design, produits localement. Bloomup propose 50 références au total, (gels douche, produits capillaires, eaux de toilette, soins du corps) sous deux marques complémentaires, Énergie Fruit et Mon Petit Paradis.Monoprix a été la première enseigne à faire confiance à Bloomup, en lançant de nombreux produits en exclusivité, innovations de rupture générant une offre premium en GMS, qui attire de nouvelles consommatrices. Un nouveau concept très innovant sera lancé en novembre 2016, en partenariat direct avec l’enseigne un « bar à parfum » composé de 34 produits Mon Petit Paradis (douche, corps, parfum) en format nomade et aux formules uniques (lancement en exclusivité chez Monoprix de la première gamme concrète de parfum à base d’huile sèche solide). retrouvez Bloomup en page 31.

Après l’arrivée de la RHF en 2015, pour la première fois cette année, les Grés d’Or comptaient un trophée Bio.« Le thème de cette 18e cérémonie des Grés d’Or, « Gardons le rythme », avait pour ambition de débrider l’initiative », explique Dominique Amirault, Président de la FEEF. « La France a besoin de se libérer, de retrouver envie et espoir, de se projeter à nouveau dans le mouvement en avant avec un esprit de conquête renouvelé.

trophée Bio

Les Coteaux nantais pour son partenariat avec Naturalia

trophée rhf

Bretzel Burgard pour son partenariat avec Flunch

trophée démarche catégorieLLe

La Brosse & Dupont pour son partenariat avec E. LECLERC

Briochin pour son partenariat avec Système U

Euro Media Diffusion pour son partenariat avec Provera

trophée fiLière

Alpina Savoie pour son partenariat avec Carrefour

trophée déVeLoppement duraBLe / rse

Les P’tits Amoureux pour son partenariat avec Intermarché

Flamino pour son partenariat avec Système U

trophée innoVation

herby Industrie pour son partenariat avec Carrefour

Les truffières de rabasse pour son partenariat avec Monoprix

trophée coup de cœur du Jury

Lobodis pour son partenariat avec Franprix

Ret

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6ces 2 LAuréAts des grès d’or seront au m.a.d.e., et vous ?

vec des valeurs et des objectifs communs, les actions de la FEEF et du M.A.D.E. s’inscrivent toutes dans une logique

d’accompagnement du commerce, de la société et du consommateur. M.A.D.E. est fier d’être partenaire des Grés d’Or, événement qui récompense des cas concrets de partenariats exemplaires entre PME et enseignes. Ancrage territorial, Humain, Innovation, RSE… autant de valeurs fortes partagées !

Édition des Grés d’Or FEEF

13 PArtEnArIAtS DIStrIBUtIOn /PME réCOMPEnSéS

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Paroles de Partenaires

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Paroles de Partenaires

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