NUMERO HORS SERIE Un avion pour la vie · 2011. 7. 26. · NUMERO HORS SERIE . Édito ... À fin...

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Un avion pour la vie ! SPECIAL SALON DU BOURGET 2011 NUMERO HORS SERIE www.asf-fr.org

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  • Un avion pour la vie !

    SPECIAL SALON DU BOURGET 2011

    NUMERO HORS SERIE

    www.asf-fr.org

  • Édito

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    d’Aviation Sans Frontières Bulletin d’information trimestriel Orly Fret 768 – 94398 Orly Aérogare CedexTél. : 01 49 75 74 37 - Fax : 01 49 75 74 33E-mail : [email protected] Site Internet : www.asf-fr.org ISSN 1969-6248 Ce numéro a été tiré à 20 000 exemplaires N° de commission paritaire : 0914H89966

    Directeur de la publication : Hugues GendreComité de rédaction : Arlette Blum, Marie-Astrid Bonnet, Adrien Chazerans, Jean-Claude Gérin, Susanne MaugeinConception et réalisation technique : Imprim PlusPhotos : Ari Rossner - Asf - EADS - J. Garnier - DR

    Imprimé par Imprim Plus – 7, allée de l’Industrie – 91560 Crosne

    est entièrement réalisée par des bénévoles.

    Un 3e avion ...bientôt !

    Nous savons tous que de nombreux pays d’Afrique souffrent d’un cruel déficit d’infrastructures, particulièrement en matière de communication : routes, voies ferrées, aéroports etc. Cette situation est particulièrement critique en Afrique centrale. Non seulement l’enclavement d’immenses zones entrave le développement économique mais, de plus, il rend difficile, parfois même impossible, l’envoi d’aide humanitaire aux populations en détresse. La « voie des airs pour sauver des vies » devient dans ces conditions un recours quasi exclusif. C’est dans ce cadre que se situent les activités aériennes d’Aviation Sans Frontières qui, en utilisant le savoir faire de ses équipages et un appareil remarquablement adapté le Cessna Caravan*, transporte au plus prés des besoins les personnels des ONG : médecins, infirmiers, logisticiens ou les médicaments et appareillages médicaux indispensables. ASF opère déjà deux appareils en République Démocratique du Congo (Congo Kinshasa), mais les populations isolées et démunies des Etats voisins sont si nombreuses que nous devons faire plus encore. Pour cette raison, nous avons lancé, voici quelques mois, l’opération « un avion pour la vie » afin de pouvoir, grâce à votre générosité, acheter un troisième appareil. Depuis le lancement de cet appel, nous avons recueilli plus de 650 000€, ce qui représente les deux tiers du prix d’un avion d’occasion en bon état de vol. Tous les bénévoles d’ASF sont convaincus que nous allons pouvoir réunir les sommes nécessaires avant le terme de cette initiative qui est fixé au 30 novembre prochain. Ils se tiennent prêts à exploiter ce Caravan au plus vite. C’est pourquoi, sans attendre, nous vous invitons à vous engager à nos côtés en souscrivant une ou plusieurs parts de cet « avion pour la vie ».

    D’avance merci. Hugues GENDRE Président d’Aviation Sans Frontières France *Cessna Caravan : appareil pouvant transporter jusqu’à 9 Passagers et 400 kg de fret

    Hors Série

    Spécial Salon du Bourget 2011

    Sommaire

    MISSIONS AVIONS

    Un avionpour la vie ......................3

    Le chemin parcouru .....3

    Au Congo, l’humanitaire vient du ciel ..................4

    Pour voleravec ASF .......................5

    Les chiffres 2010 ..........5

    PARTENAIRE

    Entretien avec Nicole Schareck ........................6

    JEU

    Quizz ASF/EADS/AF ....7

    Bulletin de soutien .......7

    Cela fera un an dans quelques jours que l’opération « Un Avion pour la Vie » a été lancée ...Et pour l’instant cette aventure tient toutes ses promesses.L’objectif d’acquérir avant la fin de cette année un nouvel avion Cessna 208B Caravan apparaît comme étant de plus en plus proche. Il nous a paru utile de faire un point d’étape pour mesurer le chemin parcouru et celui ... restant à faire.

  • Missions avions

    Un avion pour la vie...Chacun reconnaîtra que lever des fonds en période de crise n’est pas chose facile même si le but de l’opération est noble et généreux. D’autant que la barre – deux millions d’euros – avait été placée haut ! Deux millions d’euros, c’est la

    valeur d’un avion neuf, mais c’est aussi un délai d’attente pour la livraison de deux ans.

    Difficile dès lors de répondre rapidement aux sollicitations qui nous sont adressées par nos bailleurs de fonds : être capable de mettre en ligne un avion en quelques semaines seulement dans n’importe quel pays d’Afrique pour assurer les missions humanitaires qui nous seront confiées.

    Nous avons décidé de nous orienter vers le marché de l’occasion pour une bonne raison : le coût. Avec un million cent mille euros on peut acquérir une Caravan récent, qui a encore un bon potentiel moteur et dont les caractéristiques techniques sont proches de celles des avions qui composent notre flotte. Ceci nous assure par ailleurs des économies substantielles au niveau des pièces de

    Nous avonsBESOINde vous

    Pour répondre à de nouveaux besoins humanitaires, ASF doit acquérir un 3e Cessna Caravan.

    SOUSCRIVEZ À L’OPÉRATION “UN AVION POUR LA VIE” ! Une part virtuelle = 50 e (soit 17 e après déduction fiscale).Bulletin de soutien en page 7. Règlement de la souscrip-tion sur www.asf-fr.org

    rechange qui peuvent aussi bien équiper un appareil qu’un autre.C’est donc vers un avion qui va coûter environ 1,5 million de

    dollars (1,1 million d’euros), que notre choix s’oriente désormais.

    Est-il nécessaire de préciser que nous avons encore besoin de vous pour nous servir de relais, pour faire connaître cette opération auprès de vos amis, de vos dirigeants ? Nous allons, pour notre part, nous mobiliser et d’abord au Bourget où nous serons présents pour le Salon de l’Aéronautique. Avec nos amis d’EADS, nous allons lancer une opération commune qui devrait «booster» les souscriptions. Rendez-vous sur le stand de notre partenaire de longue date et sur celui d’ASF. Deux beaux lots sont à gagner. L’un offert par Air France l’autre par EADS. Il suffit de participer !

    Vous pouvez suivre les résultats de la collecte sur notre sitewww.asf-fr.org et sur la page Facebook «Un avion pour la vie».

    Quel chemin a été parcouru ?À fin mai, nous avions collecté 650 000 euros soit près des deux tiers de la somme nécessaire à l’acquisition de notre troisième appareil. Un beau résultat. Incontestablement le fruit de la mobilisation de nos donateurs et du soutien que nous ont apporté nos partenaires. Soyez-en, toutes et tous, vivement remerciés.

    Quel chemin reste à faire ?En six mois il nous faut encore engranger 400 à 450 000 euros supplémentaires.

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  • Il s’appelle Joachim… mais tout le monde l’appelle Jojo. Sorti de l’ENAC (École Nationale de l’Aviation Civile) en 2008, et après avoir été instructeurà Lyon puis en Martinique, il a rejoint ASF il y a bientôt un an, histoire, dit-il, « de faire quelques expériences intéressantes avant d’entrer en compagnie ». Il n’a pas été déçu, manifestement.De passage à Paris, il a racontéà La Lettre plusieurs moments forts et livré quelques impressions de sa vie au Congo (*).

    Le jour de mon arrivée à Kinshasa, première surprise : je suis accueilli par François-Régis, un copain de promo. Si je m’attendais à ça… On s’était connus à l’occasion d’un stage de préparation au concours d’entrée à l’ENAC et on a ensuite fait toute notre formation ensemble. Mais de là à se retrouver sur le même avion, à l’autre bout de la planète… Trop fort !

    L’ambiance locale, on s’y trouve immédiatement plongé après quelques kilomètres : routes défoncées, des centaines de gens se déplaçant à pied, à vélo, dans des autobus surchargés…

    Là-bas, l’avion n’est vraiment pas un luxe : deux heures de vol représentent au mieux un trajet de dix jours en remontant le fleuve en bateau et en terminant à moto !

    Pour vous donner une idée de cet “enclavement”, je me rappelle notre arrivée dans un petit village, Lisata… Sitôt descendu de l’avion, un passager s’est prosterné pour embrasser le sol, en expliquant : « C’est la terre de mes ancêtres. Je suis né ici et je n’étais pas venu depuis 1954. »

    D’ailleurs, puisqu’il est question d’arrivées, le rituel est pratiquement immuable. On fait un premier passage au-dessus de la piste pour s’assurer de son état. Au début, on n’aperçoit pas grand monde. Mais dès qu’on a atterri, c’est une véritable foule qui sort de la forêt.

    Et toujours beaucoup d’enfants qui crient : « mundélé, mundélé » (les Blancs, les Blancs). Et qui courent de chaque coté de l’avion au moment du départ.

    On a même eu droit, un jour, à un accueil en chansons pour un passager “VIP” !

    Mais il ne faudrait pas croire que nous n’ayons pour seule activité, même si c’est la principale, que le transport de passagers et de fret. En réalité, il faut savoir tout faire. Et surtout se débrouiller et gérer les innombrables situations qui peuvent se présenter – et qui arrivent toujours de façon inattendue.

    Par exemple, se transformer en agent d’opérations avec une bonne dose de diplomatie pour effectuer les formalités souvent longues et compliquées. Et aussi en bagagiste pour charger le fret dans l’avion… Il arrive parfois qu’on ait à transporter une moto, et croyez-moi, pour la monter à bord, ça pèse ! Je suis aussi devenu brancardier, à l’occasion d’une évacuation médicale, voire baby-sitter pour amener chez sa tante une fillette de 5 ans que ses parents n’avaient plus les moyens de garder.

    À part ça, on vole ! Tous les jours (ou presque) ! Et dans des conditions pas toujours faciles, ce qui évite que la routine ne s’installe.

    Un souvenir récent… On a déjà fait quatre heures de vol depuis ce matin et on attaque la deuxième rotation de la journée en direction

    d’une petite localité, Lubutu. Une petite heure au-dessus de la forêt pour amener des malades vers l’hôpital de campagne de Médecins Sans Frontières. Le charme particulier du jour est qu’il va falloir se poser sur une portion de route, en réalité une ancienne piste qui, comme elle était très peu utilisée, a été raccordée au réseau routier local. Pour l’occasion, on coupe la circulation… et la route redevient piste. À ceci près qu’elle est courte, qu’elle est juste assez large pour le Caravan, que si la partie centrale est plate, chacune des extrémités est en pente. Ce qui nécessite quand même un certain savoir-faire !

    Pour le décollage, comme la dernière portion de la route n’est pas assez large pour permettre un demi-tour, il faut d’abord reculer l’avion à la main, le faire tourner sur une partie plus large et le repousser à nouveau.

    Cerise sur le gâteau, quand on met la puissance pour le décollage, en raison de la pente on ne voit que les cent premiers mètres de la piste. Pour éviter les mauvaises surprises, il faut donc une “bonne âme” pour faire en sorte que la voie soit libre.

    Il y a comme ça des journées qui vous marquent !

    Joachim GARNIER(*) Retrouvez Jojo au Congo sur son blog : http://jojo.au.congo.over-blog.com

    Missions avions

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    Au Congo,l’humanitaire vient du ciel

  • Missions avions

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    Missions avions

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    Nous avonsBESOINde vous

    Pour répondre à de nouveaux besoins humanitaires, ASF doit acquérir un 3e Cessna Caravan.

    SouSCrivez à l’opérAtion “un Avion pour lA vie” ! Une part virtuelle = 50 e (soit 17 e après déduction fiscale).Bulletin de soutien en page 11. Règlement de la souscrip-tion sur www.asf-fr.org

    S’il porte, lui aussi, quatre galons à l’épaulette, un pilote ASF peut difficilement se comparer à l’image d’Épinal du pilote de ligne. La qualité des hôtels, les escales enchanteresses avec mer turquoise, cocotiers et vahinés, tout cela n’est pas pour lui. Il doit se lever tôt tous les jours et voler aussi souvent que la réglementation l’y autorise. Laszlo Sandrin, chef pilote adjoint, détaille pour la lettre une journée ordinaire au Congo.

    La journée ordinaire d’un pilote

    En Afrique, le soleil se lève et se couche à la même heure toute l’année, et il ne fait jour que durant douze heures.

    Tout commence donc à 6 heures du matin, l’heure à laquelle le réveil sonne. Douche, petit déjeuner… une heure plus tard, on est rendus au terrain.

    Il faut préparer l’avion, vérifier

    Le coup de chapeau d’un “ancien”Jean Daguet, qui est commandant de bord à Air France, compte quelques milliers d’heures de vol à son actif. Il vole également pour ASF pendant ses congés. Il nous a adressé ce mail. Nous le reproduisons tel quel.Chapeau à l’équipe de jeunes, avec Laszlo en tête... Pour avoir volé avec eux, je suis fier d’avoir de jeunes collègues aussi engagés et aussi professionnels. La profession a encore de beaux jours devant elle…Pour moi, ces pilotes méritent d’être recrutés par les grandes compagnies. Ils n’ont rien à envier en termes d’esprit de décision et de conscience professionnelle à leurs aînés. J’ajouterai que les conditions difficiles dans lesquelles ils exercent leurs vols humanitaires correspondent à une exigence supérieure à ce qui est demandé en ligne traditionnelle. La meilleure sélection qui soit, c’est de voler en RDC comme ils le font en respectant leur tout nouveau manuel “gen ops”(*). Une gageure dans le contexte RDC. Peut-être qu’un jour cela sera reconnu.Amitiés

    J.D.(*) “gen ops” : abréviation(anglaise) qui désigne lemanuel d’exploitation.

    les pleins – l’appareil est gardé durant la nuit mais on n’est ja mais à l’abri d’un siphonnage de carburant –, déposer le plan de vol… Il faut savoir qu’on ne prati que ici que le vol à vue, les moyens radio élec triques de navi gation étant pra tiquement inexis tants.

    Ensuite, il faut charger le fret… après l’avoir pesé (bagages y compris). On trans porte principa

    le ment des médi caments, des produits alimentaires et du “plumpy nut”, une pâte à base d’arachide qui sert à lutter contre la malnutrition, des semences, mais aussi parfois des vélos, des motos…

    Pour cela, le Caravan est certai nement l’avion le plus pra tique, avec sa porte cargo. En plus, c’est aussi un vrai “camion” qui passe pratiquement partout et qui

    Les chiffresde 2010

    ASF a volé pour 240 partenaires environ et desservi une trentaine de terrains.Ce qui a représenté 1 971 heures de vols (1 027 heures pour l’avion basé à Mbandaka et 944 heures pour celui basé à Kisangani).4 133 passagers ont été transportés (2 275 par l’avion basé à Mbandaka et 1 858 par celui basé à Kisangani).113,5 tonnes de fret ont été acheminées (40 par l’avion basé à Mbandaka et 73,5 par celui basé à Kisangani).

    La visite pré-vol. Le pesage des bagages.

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    Nous avonsBESOINde vous

    Pour répondre à de nouveaux besoins humanitaires, ASF doit acquérir un 3e Cessna Caravan.

    SouSCrivez à l’opérAtion “un Avion pour lA vie” ! Une part virtuelle = 50 e (soit 17 e après déduction fiscale).Bulletin de soutien en page 11. Règlement de la souscrip-tion sur www.asf-fr.org

    S’il porte, lui aussi, quatre galons à l’épaulette, un pilote ASF peut difficilement se comparer à l’image d’Épinal du pilote de ligne. La qualité des hôtels, les escales enchanteresses avec mer turquoise, cocotiers et vahinés, tout cela n’est pas pour lui. Il doit se lever tôt tous les jours et voler aussi souvent que la réglementation l’y autorise. Laszlo Sandrin, chef pilote adjoint, détaille pour la lettre une journée ordinaire au Congo.

    La journée ordinaire d’un pilote

    En Afrique, le soleil se lève et se couche à la même heure toute l’année, et il ne fait jour que durant douze heures.

    Tout commence donc à 6 heures du matin, l’heure à laquelle le réveil sonne. Douche, petit déjeuner… une heure plus tard, on est rendus au terrain.

    Il faut préparer l’avion, vérifier

    Le coup de chapeau d’un “ancien”Jean Daguet, qui est commandant de bord à Air France, compte quelques milliers d’heures de vol à son actif. Il vole également pour ASF pendant ses congés. Il nous a adressé ce mail. Nous le reproduisons tel quel.Chapeau à l’équipe de jeunes, avec Laszlo en tête... Pour avoir volé avec eux, je suis fier d’avoir de jeunes collègues aussi engagés et aussi professionnels. La profession a encore de beaux jours devant elle…Pour moi, ces pilotes méritent d’être recrutés par les grandes compagnies. Ils n’ont rien à envier en termes d’esprit de décision et de conscience professionnelle à leurs aînés. J’ajouterai que les conditions difficiles dans lesquelles ils exercent leurs vols humanitaires correspondent à une exigence supérieure à ce qui est demandé en ligne traditionnelle. La meilleure sélection qui soit, c’est de voler en RDC comme ils le font en respectant leur tout nouveau manuel “gen ops”(*). Une gageure dans le contexte RDC. Peut-être qu’un jour cela sera reconnu.Amitiés

    J.D.(*) “gen ops” : abréviation(anglaise) qui désigne lemanuel d’exploitation.

    les pleins – l’appareil est gardé durant la nuit mais on n’est ja mais à l’abri d’un siphonnage de carburant –, déposer le plan de vol… Il faut savoir qu’on ne prati que ici que le vol à vue, les moyens radio élec triques de navi gation étant pra tiquement inexis tants.

    Ensuite, il faut charger le fret… après l’avoir pesé (bagages y compris). On trans porte principa

    le ment des médi caments, des produits alimentaires et du “plumpy nut”, une pâte à base d’arachide qui sert à lutter contre la malnutrition, des semences, mais aussi parfois des vélos, des motos…

    Pour cela, le Caravan est certai nement l’avion le plus pra tique, avec sa porte cargo. En plus, c’est aussi un vrai “camion” qui passe pratiquement partout et qui

    Les chiffresde 2010

    ASF a volé pour 240 partenaires environ et desservi une trentaine de terrains.Ce qui a représenté 1 971 heures de vols (1 027 heures pour l’avion basé à Mbandaka et 944 heures pour celui basé à Kisangani).4 133 passagers ont été transportés (2 275 par l’avion basé à Mbandaka et 1 858 par celui basé à Kisangani).113,5 tonnes de fret ont été acheminées (40 par l’avion basé à Mbandaka et 73,5 par celui basé à Kisangani).

    La visite pré-vol. Le pesage des bagages.

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    Pour voler avec ASF…Sous contrat avec les Nations Unies, Aviation Sans Frontières exploite en République Démocratique du Congo deux Cessna Caravan – peut-être trois, bientôt(*) –, l’un basé à Mbandaka, dans la province de l’Équateur, l’autre à Kisangani, dans la province Orientale, et vole pour des ONG locales et internationales, ainsi que pour les différentes agences onusiennes (Unicef, OMS, FAO, PAM…).Mais avec une météo compliquée, et des atterrissages et des décollages délicats, souvent sur des pistes de brousse, voler en Afrique ne souffre pas l’amateurisme d’autant que notre règle première est de maintenir la sécurité à son plus haut niveau.Pour pouvoir vous asseoir aux commandes, il vous faudra donc :– avoir moins de 65 ans ;– être titulaire d’une licence française de pilote professionnel (PP) ou européenne (CPL) ;– être qualifié pour le vol aux instruments (IR) ;– avoir un minimum de 450 heures de vol ;– posséder le certificat MCC (multi crew cockpit) pour le travail en équipage.

    En effet, si le Caravan est un avion certifié “monopilote”, à ASF il se pilote à deux, toujours pour des questions de sécurité.Pour devenir commandant de bord, il vous faudra attendre d’avoir 250 heures de vol sur la machine. Enfin, il faut savoir qu’un pilote ne reste jamais plus de deux mois sur place (généralement six semaines suivies de quinze jours de vacances).Et si les conditions ne sont pas toujours faciles (oubliez les hôtels de luxe !), on en revient avec un carnet de vol “joufflu”, un avantage certain pour la suite d’une carrière aéronautique.Alors engagez-vous, rengagez-vous !

    (*) Suivez sur notre site Internet et sur notre page Facebook l’opération “Un avion pour la vie”.

  • Partenaire

    La Lettre : Voici déjà plusieurs années qu’EADS et ASF travaillent ensemble. Racontez-nous, comment cela a commencé...Nicole Schareck : C’est une longue histoire, initiée par Airbus. Il y quelques années, alors que nous recherchions un engagement humanitaire qui ait un lien avec notre groupe, nous avons pensé que le choix d’Aviation Sans Frontières serait une excellente idée dans la mesure où cette association avait réussi le mariage du monde de l’aéronautique avec celui de l’humanitaire.

    La Lettre : De quand date exactement ce partenariat ?N.S. : De 2002, année au cours de laquelle nous avons pris contact avec Jean-Claude Gérin, président à l’époque d’ASF France.

    La Lettre : Concrètement, comment le groupe EADS s’implique-t-il dans les actions humanitaires ?N.S. : Pour vous donner quelques exemples, la coopération avec ASF a été très fructueuse lors du tsunami, en 2004, ou plus récemment à la suite du séisme qui a touché Haiti en 2010. Nous avons à ces occasions fourni des hélicoptères pour faciliter le travail des secours, et avons même acheminé un hôpital transportable sur place. Nous avons également soutenu la mission de Tambacounda, au Sénégal. Une équipe de télévision que nous avions envoyée sur place a réalisé un petit film qui a été diffusé en France. Nous nous sommes également impliqués lorsque le cyclone Katrina a touché la Nouvelle-Orléans il y a six ans. Airbus organise également avec l’accord de ses compagnies clientes des transports de fret humanitaires à bord d’avions neufs livrés de Toulouse à Hambourg vers différentes destinations. Plusieurs vols ont notamment été effectués vers la Colombie, le Brésil et le Salvador depuis le lancement de cette activité en 2008.

    La Lettre : Quels autres événements vous ont récemment particulièrement émue ou marquée ?N.S. : Nous avons été très heureux de célébrer les 30 ans d’ASF en 2010. Cela a été l’occasion de se rendre compte de tout ce qui a déjà été accompli, et de dresser un bilan très positif sur notre coopération. Nous sommes particulièrement fiers d’avoir financé en octobre dernier l’accompagnement de Christevie, petite congolaise de six ans souffrant de malformations. Christevie fut le 15 000e à avoir été guérie en Europe depuis le début des accompagnements en 1982. Nous gardons toujours à l’esprit qu’ASF a besoin d’argent, donc qu’il faut faire le maximum pour lever des fonds. De cette manière, nous essayons petit à petit d’étendre notre coopération et notre engagement pour Aviation Sans Frontières en Europe.

    La Lettre : Donc EADS continue avec ASF ?N.S. : Notre projet actuel aura lieu au Salon du Bourget pour soutenir l’opération « Un Avion Pour La Vie ». Durant toute la semaine, un stand tenu par nos employés bénévoles sera installé dans l’espace d’EADS pour récolter des dons, et un jeu quizz y sera organisé pour promouvoir l’opération, avec de beaux lots à la clé ! Nous espérons recueillir une belle somme, car celle-ci sera doublée et reversée à ASF pour financer l’achat de leur nouvel avion, et ainsi développer encore davantage leurs activités.

    La Lettre : En conclusion ?N.S. : EADS est fier de cet engagement qui consiste à aider les pays en voie de développement et ceux qui souffrent à travers le monde, et en même temps nous avons ce “lien aéronautique” qui justifie pleinement notre engagement.

    Parmi nos partenaires, il est l’un des plus importants. Le groupe européen EADS, englobant Airbus, Astrium, Cassidian et Eurocopter, est toujours prêt à répondre présent quand on fait appel à lui. Mais pour quelles raisons une entreprise de cette envergure a-t-elle choisi de soutenir ASF ? Nous sommes allés le demander à Nicole Schareck, qui est “Vice President Corporate Brand Communications”.

    6

  • 7

    Jeu

    OUI"

    BULLETIN DE SOUTIEN à découper et à déposer dans l’une des urnes mises à votre disposition (sur le static EADS - devant le hall 2A ou au stand ASF -Village D10)

    q Je tiens à participer à la souscription exceptionnelle “Un avion pour la vie” pour l’achat du futur Cessna Caravan. Je décide d’acquérir : q une part virtuelle du nouvel avion et je joins un don de 50 eurosq deux parts virtuelles du nouvel avion et je joins un don de 100 eurosq ou je fais un don de ......................................................................... euros

    Je règleq par chèque bancaire ou postal à l’ordre d’Aviation sans Frontièresq par carte bancaire q q q q

    No : Expire fin :

    Cryptogramme (3 chiffres au verso ou 4 chiffres au recto pour l’Amex) :

    Date : .......... / .......... / .......... Signature (obligatoire) : .....................................................

    Nom : ...................................................................................................................................................

    Prénom : ..............................................................................................................................................

    Adresse : ..............................................................................................................................................

    Code Postal : ...................... Ville : .......................................................................................................

    Téléphone : ........................................... E-mail : .................................................................................

    Association reconnue d’utilité publique

    AVIATION SANS FRONTIÈRESOrly Fret 768 - 94398 Orly Aérogare Cedex

    Aviation Sans Frontières s’engage à ne pas utiliser vos données pour d’autres usages que les siens.Conformément à la loi Informatique et Liberté du 6.1.1978, un droit de consultation et de rectification peut être exercé auprès d’ASF.

    AS

    F LB

    G 2

    011

    Pour tout don égal ou supérieur à 10 e, vous

    recevrez un reçu fiscal et vous bénéficierez d’une

    réduction d’impôt de 66% de votre don dans la limite

    de 20% de votre revenu imposable.

    « Un avion pour la vie »

    A gagner : 2 billets Air France vers la destination de votre choix !Un vol de découverte sur un avion (MS 317)

    de la collection AJBS offert par EADSTentez votre chance en participant au jeu-concours EADS / ASF / Air France. Ce jeu-Quizz est sans obligation de don. Pour cela, rien de plus simple, il vous suffit de vous munir du dépliant-jeu que vous trouverez soit sur le stand d’EADS, soit sur celui d’ASF (vous pouvez aussi l’imprimer à partir de notre site internet www.asf-fr.org) et de répondre aux 10 questions. Toutes les réponses peuvent être trouvées sur nos stands et dans ce numéro spécial Salon du Bourget. Une fois rempli, déposez-le dans l’une des deux urnes présentes sur les stands en espérant qu’il soit tiré au sort !

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