Numéro 043 Avril 2012

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N° 43 - AVRIL 2012 MAGAZINE PROFESSIONNEL D’INFORMATION MÉDICALE Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com YASMINE BENGELOUN, Directeur Général des laboratoires MSD Maroc. « Les pays les plus à même d’attirer un groupe pharmaceutique tel que MSD sont ceux qui intègrent le progrès thérapeutique dans le développement de leur pôle santé. » YASMINE BE E BE BE BEN N N N ELOUN YASMIN NE E E B BE B BE BE G NG NG NG NGE EL ELOUN PRÉDISPOSITION GÉNÉTIQUE À LA TUBERCULOSE MIEUX COMPRENDRE POUR ÉLABORER DE NOUVELLES STRATÉGIES CATARACTE FORMULAIRE DE NOTIFICATION DES ÉVÈNEMENTS INDÉSIRABLES PAGE 71 FONDAMENTAUX UNE CHIRURGIE SÛRE POUR RECOUVRER LA VUE

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Numéro 043 Avril 2012

Transcript of Numéro 043 Avril 2012

  • N 43 - AVRIL 2012

    M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D I N F O R M A T I O N M D I C A L ED

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    YASMINE BENGELOUN, Directeur Gnral des

    laboratoires MSD Maroc.

    Les pays les plus mme dattirer un

    groupe pharmaceutique tel que MSD sont ceux

    qui intgrent le progrs thrapeutique dans le

    dveloppement de leur ple sant.

    YASMINE BEEBEBEBENNNN ELOUNYASMINNEEE BBEBBEBE GNGNGNGNGEELELOUN

    PRDISPOSITION GNTIQUE LA TUBERCULOSE MIEUX COMPRENDRE POUR LABORER DE NOUVELLES STRATGIES

    CATARACTEFORMULAIRE DE NOTIFICATION DES VNEMENTS INDSIRABLES

    PAGE 71

    FONDAMENTAUX

    UNE CHIRURGIE SRE POUR RECOUVRER LA VUE

  • Editorial 03

    Par Ismal BERRADA

    TOUTE SITUATION DIFFICILE EST SOURCE DINNOVATION

    INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

    Aujourdhui, rien ne permettra daller lencontre des changements ! Les annes glorieuses de lindustrie pharma-ceutique, grce notamment aux succs de sa re-

    cherche, semblent rvolues. Rglementation, concurrence, crise de confi ance les bouleversements imposs ce secteur sont dsormais profonds et diffi ciles. partir de cette situation dlicate, comment crer des opportunits dvolution pour amliorer limage de cette industrie en se positionnant en tant que partenaire de rfrence des institutions, comme des professionnels de sant favorables une industrie et une sant durables? Comment rconcilier objectifs conomiques et mission de sant ? Comment valoriser les expertises uniques de lindustrie pharmaceutique quelle na pas suffi samment su partager ?Le temps des questions pourrait vite toucher son terme. Innover, dvelopper sa capacit sadapter et conduire le changement deviennent une vidente nces-sit. Les laboratoires pharmaceutiques devraient ainsi opter pour des dcisions stratgiques, tout particulirement en matire de communication, leur grande oublie!Etant un domaine o il y a beaucoup de fl ou , une premire approche dans cette optique consiste-rait en eff et raliser une tude sur la perception de lindustrie pharmaceutique par le grand public au Maroc. Ce sondage viendrait combler une lacune de taille, en matire dinformation, propos dun secteur qui suscite chez nous de plus en plus de dbats et de polmiques : promotion du mar-ch des gnriques, gnralisation de la couverture mdicale, rapport parlementaire sur le prix des mdicaments, rapport sur la concurrentiabilit Indite au Maroc, une telle initiative aurait pour fi nalit de mettre laccent sur la ncessit pour les industriels des produits pharmaceutiques de dire enfi n ce quils sont, ce quils font, et de les confron-ter au regard des citoyens, censs tre au centre de leurs proccupations. Cette vritable photogra-phie de ltat de lindustrie destination de lopinion publique servirait notamment doutil pour orienter la stratgie de communication adopter par les professionnels de ce secteur cl. Elle serait galement la base de toute recommandation mettre en vue de crer une identit collective des entreprises du mdicament et dorganiser des discussions rgulires avec toutes les parties concer-nes pour essayer didentifi er les attentes de la socit marocaine concernant le mdicament.Bien plus que cela, la dmarche pourrait mme dfi nir les grands axes dune politique du mdica-ment effi ciente, tout en donnant plus de visibilit lengagement scientifi que et social des compa-gnies pharmaceutiques et en accroissant leur notorit, autre grande oublie de ces entreprises !

    LA COMMUNICATION EST UNE GRANDE OUBLIE DES LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES AU MOMENT MME O LE SECTEUR SUSCITE POLMIQUES ET DBATS.

  • Sommaire4

    M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D I N F O R M AT I O N M D I C A L E

    Directeur de publication et de la rdaction, Ismal BERRADA - Consultante la Rdaction, Maria MOUMINE - Rdactrice en chef, Corinne LANGEVIN - Journalistes, Elise RODRIGUEZ et Chafi k ETTOUBAJI - Secrtaire de rdaction, Amina LAHRICHI Design et infographie, Yassir EL HABBI - Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicit, Leila BAHARImpression, Idale - DOCTINEWS est dit par Prestige diff usion, 81, avenue Mers Sultan, 5e tage, CP 20100, Casablanca.Tl. : +212 5 22 27 40 46/69 - Fax : +212 5 22 27 40 32 - E-mail : [email protected] - Site : www.doctinews.comDossier de presse : 08/22 - Dpt lgal : 2008 PE0049 - ISSN : 2028 00 92 - DOCTINEWS est tir 25.000 exemplaires

    PHARMACOVIGILANCE70 RISQUE MDICAMENTEUX

    Les facteurs contributifs

    FLASH SANT10 MALADIES LYSOSOMALES

    Cration dun comit marocain

    UNIVERS PHARMA36 CONGRS SMSM

    Au cur des dbats, laccessibilit aux mdicaments

    GLOSSAIRE50 ANTIINFLAMMATOIRES NON STERODIENS PAR

    VOIE LOCALE

    SLECTION72 LIVREMOI.MA

    Premire librairie marocaine en ligne

    INTERVIEW60 YASMINE BENGELOUN,

    Directeur Gnral des laboratoires MSD Maroc

    FONDAMENTAUX28 PRDISPOSITION GNTIQUE LA TUBERCULOSE

    Mieux comprendre pour laborer de nouvelles stratgies

    ALTERNATIVE68 HOMOPATHIE

    Le grand pouvoir des petites doses

    INSTITUTIONNEL64 CERTIFICAT DE COMPLAISANCE ET CORRUPTION

    Les dispositions de la loi

    SPCIAL40 OFFICINE EXPO 2012

    Une dition qui gagne en professionnalisme

    68 HOMOPATHIE

    PRDISPOSITION GNTIQUE LA TUBERCULOSE28

    60 INTERVIEW

    CATARACTEUne chirurgie sre pour recouvrer la vue

    52DOSSIER

  • COMPOSITION: Principe actif : Terbinafine sous forme de chlorhydrate 1g Excipients Ctomacrogol 1000, Propylneglycol, Ethanol 96%, Eau purifie q.s.p 100g FORMES ET PRESENTATIONS : Solution pour pulvrisation cutane.Flacon de 30 ml avec dispositif de pulvrisation. INDICATIONS THERAPEUTIQUES: ONIFINE 1% Solution est indiqu dans le traitement: Dermatophyties cutanes dermatophyties de la peau glabre intertrigos gnitaux et cruraux intertrigos interdigito-plantaires Pityriasis versicolor. POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION: Posologie Une deux applications par jour pendant une semaine selon le champignon en cause :Dans le cas des dermatophytes: 1 application par jour pendant une semaine. Dans le cas du pityriasis versicolor: 2 applications par jour pendant une semaine.Mode dadministration :Voie cutane Appliquer ONIFINE 1% Solution 1 2 fois par jour selon lindication. Aprs avoir nettoy soigneusement et sch la zone concerne, appliquer une quantit suffisante de produit afin que toute la peau lse et la zone priphrique soient recouvertes et traites. DANS TOUS LES CAS SE CONFORMER STRICTEMENT A LORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.CONTREINDICATIONS: Hypersensibilit connue la terbinafine ou l'un des excipients. En labsence de donnes de scurit et d'efficacit suffisantes l'utilisation de ONIFINE 1% Solution n'est pas recommande chez l'enfant. EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER LAVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS DEMPLOI : ONIFINE 1% Solution est limite l'usage externe. ONIFINE 1% Solution doit tre utilise avec prcaution sur les lsions qui pourraient tre irrites par l'alcool. Ce produit peut tre irritant pour les yeux ; en cas de contact accidentel avec les yeux, rincer abondamment les yeux avec l'eau courante. ONIFINE 1% Solution doit tre tenue hors de la porte des enfants. En cas d'inhalation accidentelle, consulter un mdecin si des symptmes se dveloppent et persistent. Ne pas appliquer sur le visage. En raison de la prsence de propylne glycol, ce mdicament peut provoquer un eczma de contact. GROSSESSE ET ALLAITEMENT Grossesse Lutilisation dONIFINE 1% Solution ne doit pas tre envisage pendant la grossesse quen cas de ncessit.Allaitement ONIFINE 1% Solution ne doit pas tre utilise pendant lallaitement. Les nourrissons ne doivent en aucun cas tre mis en contact avec la peau traite incluant les seins.EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER LAVIS DE VOTRE MEDECIN TRAITANT OU DE VOTRE PHARMACIEN. EFFETS INDESIRABLES :Occasionnellement, un rythme, des dmangeaisons ou des sensations de picotement ont t observs au site dapplication : cependant, ces symptmes peu svres ont rarement entran un arrt du traitement. Ces symptmes doivent tre diffrencis des ractions allergiques telles que prurit, ruption cutane, ruption bulleuse et urticarienne qui, bien que rares, imposent larrt du traitement. En raison de la prsence dalcool, risque de ractions allergiques locales.IL EST CONSEILLE DE MENTIONNER TOUT EFFET INDESIRABLE A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN . INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :Afin dviter deventuelles interactions entre plusieurs mdicaments, il faut signaler systmatiquement tout autre traitement en cours votre medecin ou votre pharmacien. SURDOSAGE: Aucun signe de surdosage n'a t observ ce jour avec ONIFINE 1% Solution. Cependant, une ingestion accidentelle de ONIFINE 1% Solution pourrait entraner des effets indsirables similaires ceux observs avec un surdosage de ONIFINE comprim tels que cphales, nauses, douleurs gastriques et vertiges, En cas de surdosage, contacter le Centre Anti-Poison du Maroc (05 37 68 64 64).CONSERVATION: A conserver une temprature ne dpassant pas 25C Ne pas mettre au rfrigrateur. Ne pas congeler. Aprs la premire ouverture, ne pas conserver au-del de 12 semaines. Ne laisser ni la porte ni la vue des enfants. Tableau C (Liste II)Janvier 2011

    ONIFINETerbinafine

    LABORATOIRES PHARMACEUTICAL INSTITUTEBP 4491 12100 Ain El Aouda - MAROCPHARMACIEN RESPONSABLE : Maria SEDRATI

    Fabriqu et distribu par:

    NOUVEL

    LE

    PRESEN

    TATION

  • Flash Sant6

    En marge du 29e Congrs national de la Socit marocaine des sciences m-dicales (SMSM) tenu les 9 et 10 mars derniers Casablanca, le Dr Moulay Sad Afi f, ex-prsident de lAssocia-tion casablancaise des pdiatres pri-vs, sest exprim sur la baisse des prix des vaccins. Le Dr Moulay Sad Afi f salue leff ort colossal du ministre de la Sant car, aujourdhui, le Programme national dimmunisation marocain na rien envier celui des pays dvelopps,

    tout cela pour le bien de lenfant marocain et dans un esprit dqui-t. Le Maroc est un pays en voie de dveloppement qui axe sa politique de sant sur la prvention. Dans ce

    cadre, la vaccination a t l objet de plusieurs actions car elle participe la

    diminution de la mortalit infantile et maternelle et de la morbidit , explique le pdiatre.Alors que lensemble des profession-nels de la sant dbat de questions telles que le juste prix des mdica-ments et laccessibilit de ces der-niers, certaines multinationales, conscientes de la ncessit de sadap-ter au pouvoir dachat de la popula-tion marocaine, ont pris la dcision de revoir la baisse les prix de plusieurs vaccins. Une initiative bnfi que selon le Docteur Moulay Said Afi f. La baisse des prix des vaccins les rend plus accessibles et cest une bonne chose. Nanmoins, la diminution du prix du vaccin doit saccompagner d une aug-

    mentation du taux de remboursement des caisses d assurance. Cette mesure aurait pour objectif daugmenter de 30 000 200 000 le nombre denfants vaccins dans le secteur priv et per-mettrait dallger la charge de lEtat qui continue dlivrer gratuitement les vaccins dans les centres de sant publics toutes les personnes qui se prsentent. Il faut en premier lieu une concertation entre les professionnels de sant, les pharmaciens, les produc-teurs de vaccins et les caisses d assurance pour que les vaccins soient rembourss 100 %. Le deuxime axe concerne la sensibilisation et la communication , ajoute le spcialiste. Car de nombreux patients ne connaissent pas leur droit au remboursement, ni dans quelles mesures ils peuvent le faire valoir. Les informer fait partie de notre travail. Cette pre-mire initiative des laboratoires est donc saluer et accompagner pour amliorer encore le systme de sant et laccs aux soins pour tous.

    BIOTECHNOLOGIE MICROBIENNEBIENTT UN PORTAIL DDI LA RECHERCHEValoriser la production, la transforma-tion, lutilisation des biomolcules et la mise en vidence de leurs appli-cations dans les diff rents domaines socio-conomiques a t lobjectif du 3e Colloque international de biotechnologie microbienne qui sest droul du 15 au 17 mars derniers, Tanger. Plus de 200 chercheurs, venus de diff rents pays, notamment de Tunisie, France, Turquie, Espagne et Angleterre, ont pris part cet vnement organis par lquipe de Recherche en biotechnologie et gnie des biomolcules (ERBGB) de

    la Facult des sciences et techniques de Tanger et lAssociation marocaine de microbiologie, en collaboration avec lAcadmie rgionale de ldu-cation, de formation dans la Rgion Tanger-Ttouan. Ils ont pu consulter prs de 220 communications relatives la valorisation des biomolcules dans le domaine de la sant, de lagroalimentaire, du cosmtique, de lenvironnement et de linnovation technologique, ce qui a contribu enrichir les dbats. Ce congrs a permis aux chercheurs marocains de tisser des liens avec leurs homologues

    trangers dans la perspective dta-blir des partenariats durables dans le domaine de la recherche sur la bio-technologie microbienne , a expliqu le Pr Amin Laglaoui, microbiologiste et coordinateur de ce colloque. Un portail numrique sera dailleurs mis la disposition des participants et des adhrents de lAssociation marocaine de microbiologie pour leur permettre dchanger des informations sur les travaux de recherche en cours ainsi que sur les rsultats les plus rcents en matire de recherche sur les biomol-cules , a-t-il ajout.

    BAISSE DES PRIX DES VACCINSUNE INITIATIVE ACCOMPAGNER

    Dr Moulay Sad AFIF, ex-Prsident de lACPP.

  • 7Flash Sant

  • Flash Sant8

    Tout cancer de la prostate passe par trois phases, une premire phase durant laquelle il est curable, mais indtectable, une deu-xime phase o il est curable et dtectable, et enfi n une phase durant laquelle il devient incurable et, bien sr, dtectable. La deuxime

    phase, appele fentre de curabilit, qui dure en moyenne de 1 3 ans est la plus propice au dpistage. Ces informations, fournies par le Pr Mouaad Nouri, urologue Marrakech, lors de la journe de formation consacre au dpistage du cancer de la prostate le 10 mars dernier, montrent quel point le dpistage prcoce est essentiel. Dautant quau Maroc, ce cancer est le premier cancer de lhomme g de plus de 50 ans et la deuxime cause de mor-talit masculine par cancer aprs celui du poumon. Le mdecin gnraliste joue un rle trs important dans le diagnostic prcoce du cancer de la prostate, dans le suivi post-thrapeutique et la sensibilisation du patient aux risques de ce cancer , a affi rm le Pr Abdennabi Joual, urologue et prsident de lAssociation marocaine durologie, organisatrice de cet vnement destin aux professionnels de la sant. Le dpistage est bas sur le toucher rectal et le dosage du taux de PSA (une protine produite par la prostate). Lobjectif du toucher rectal est de reprer un nodule, une irrgularit ou une zone dure dans la prostate. Il permet de dtecter 15 % des cancers de la prostate alors que le taux de PSA du patient est normal. Do l int-rt dassocier toucher rectal et dosage de PSA au cours du diagnos-tic qui sera confi rm par une biopsie , a indiqu le Dr Hamid Fekkak, urologue Casablanca. Le dpistage est recommand pour les patients ds 50 ans, ge partir duquel le risque de dvelopper ce type de cancer augmente signifi cativement. Il sera ralis plus tt si le patient prsente une prdisposition gntique.

    Pr Abdennabi JOUAL, Urologue et prsident de lAssociation marocaine durologie.

    CANCER DE LA PROSTATESAISIR LA FENTRE DE CURABILIT

    Grce la gnralisation du Ramed (Rgime dAssistance Mdicale), lance le 13 mars dernier, 8,5 millions de personnes vont pouvoir bnfi cier dune couverture mdicale. Le dispositif concerne 28% de la population dont 4 millions de bnfi ciaires estims en situation de pauvret absolue et 4,5 millions estims en situation prcaire. Cent mille personnes, relevant des centres de protection sociale, des tablissements pnitentiaires ou parraines par lEtat sont par ailleurs considres comme bnfi ciaires lgaux. Le ministre de la Sant a appliqu, ds le dpart, le principe de la graduation, ce qui est ncessaire pour fournir des services disponibles en parallle avec les eff orts successifs visant relever le niveau des soins, que ce soit en qualit ou en quantit, assurer une distribution quitable et amliorer la

    qualit des services afi n de rduire la disparit entre les services garantis et ceux existant dj sur le terrain, a expliqu le Pr El Houssaine Louardi, ministre de la Sant, lors de la confrence de presse organise loccasion du lancement du Ramed. Le cot du dispositif est valu 2,7 milliards de dirhams par an. La cotisation annuelle de 120 dirhams par an (sans excder 600 dirhams par famille) acquitte par la catgorie de bnfi ciaires considre comme pauvres relatifs devrait fi nancer environ 19 % du rgime; 75 % seront pris en charge par lEtat et 6 % seront assurs par les communes locales ( raison de 40 dirhams par bnfi ciaire considr comme pauvre absolu ).Le centre de sant de rattachement, inscrit sur une carte dune validit de trois ans, sera le passage oblig pour ouvrir

    droit aux prestations, exception faite des cas urgents directement pris en charge lhpital. Pour obtenir sa carte, dlivre dans un dlai de trois mois, le demandeur doit remplir un formulaire tlchargeable sur le site Internet www.ramed.ma ou auprs des cadats, des pachaliks non dcoups en annexes administratives et des annexes administratives et fournir les documents demands. Au cours de cet intervalle de trois mois, il pourra tout de mme bnfi cier de soins durgence, si ncessaire. Selon le Pr Louardi, ce rgime donnera certainement une nouvelle pulsion dans la prise en charge des bnfi ciaires. Cela dpendra de son effi cacit, de son homognit avec lAssurance maladie obligatoire, et ce dans le cadre du systme de couverture sanitaire.Pour en savoir plus : www.ramed.ma

    LE RGIME DASSISTANCE MDICALE OFFICIELLEMENT GNRALIS LE 13 MARS

    Dr Fouzia KADIRI, Chef du Service ORL et Responsable du Centre du Sommeil au CH Mohammed V de Casablanca.

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  • Flash Sant10

    La population diabtique constitue une cible prioritaire pour notre association car elle prsente un risque lev de dvelopper le glaucome , explique le Dr Mohamed Ezzouhairi, prsident de lAssociation ma-rocaine contre le glaucome (AMG). Cette pathologie oculaire entrane des dommages progressifs du nerf optique et peut abou-tir la ccit lorsquelle nest pas prise en charge. Afi n de sensibiliser les diabtiques sur limportance du dpistage du glaucome et dans le cadre de la semaine mondiale du glaucome (11 au 17 mars 2012), une cara-vane mdicale permanente a t lance le 11

    mars dernier Casablanca. Elle sillonnera toutes les rgions du Maroc et sera dote dap-pareils high-tech qui permettront dexaminer le fond de lil sans dilatation, et donc sans que la prsence eff ective dun ophtalmologiste sur les lieux ne soit ncessaire , explique le Dr Ezzouhairi. Les examens seront raliss par des techniciens forms la manipulation de ce type dappareils. Les rsultats obtenus seront enregistrs sur CD puis transmis aux mdecins via Internet pour le diagnostic. Cette caravane sadresse essentiellement aux patients dmunis qui pourront profi ter gratuitement de ses services. Nous avons

    contact le tissu associatif des diff rentes r-gions du Royaume pour cibler les populations les plus dmunies qui pourront bnfi cier des examens proposs par notre caravane , af-fi rme le Dr Ezzouhairi. LAMG prvoit en outre douvrir dici quelques mois un centre social dophtalmologie Casablanca, fruit dun partenariat avec lInitiative nationale de dveloppement humain (INDH), la Fondation internationale du Lions club, et la Prfecture de Ben Msik. Cette nouvelle structure mdicale sera ddie au traite-ment et au suivi des diabtiques et glauco-mateux ncessiteux.

    Pour faciliter le diagnostic, la prise en charge et aider les malades accder aux traitements, un groupe de professionnels de la sant a cr, en dcembre dernier, le comit des maladies lysosomales. Ces ma-ladies rares et graves sont lies un dfi cit enzymatique secondaire la mutation dun gne. Quatre dentre elles peuvent tre trai-tes au Maroc (7 le sont dans le monde sur les 50 maladies recenses), des traitements certes coteux, mais qui, lorsquils sont administrs de faon prcoce, modifi ent lvolution naturelle de ces maladies et vite des complications graves. Runi le 9 mars dernier, ce comit, prsid par le Pr Habiba Hadj Khalifa et compos de 15 membres, sattache, dans un premier temps, dresser un tat des lieux des maladies lysosomales

    au Maroc, en tablir un registre natio-nal, crer des units spcialises dans leur prise en charge au sein de chaque centre

    hospitalier universitaire du Maroc et consacrer une partie de ses activits la for-mation continue des pdiatres.

    LUTTE CONTRE LE GLAUCOME LA POPULATION DIABTIQUE CIBLE

    MALADIES LYSOSOMALES CRATION DUN COMIT MAROCAIN

    Organis depuis lanne 2004, le Congrs maghrbin a su devenir au fi l des trois ditions prcdentes un espace incontournable de rencontre entre les professionnels de nphrologie de notre rgion et un moment dchanges et de confrontations des expriences de nos quipes respectives , a dclar le Dr Ghislaine Medkouri, secrtaire gnrale de la Socit marocaine de nphrologie, concernant le 4e congrs

    maghrbin et le 10e congrs national de nphrologie, tenus les 15, 16 et 17 mars derniers Marrakech. Organis sous le patronage du ministre de la Sant, lvnement a runi 450 experts autour de plusieurs thmatiques telles que les nouveauts dans la prise en charge de linsuffi sance rnale aigu, les maladies glomrulaires, lapproche qualit en dialyse, le rein et

    lathrosclrose et la transplantation rnale. Cette 4e dition a t marque par linstitutionnalisation dune session de formation mdicale continue, sous forme de trois ateliers consacrs pour cette premire fois la prise en charge des infections urinaires, lindividualisation du bain de dialyse et aux troubles minraux et osseux survenant au cours de la maladie rnale chronique.

    CONGRS DE NPHROLOGIE DBATS ET FORMATION CONTINUE

    Le Pr Habiba HADJ KHALIFA, au centre, prside le comit des maladies lysosomales.

  • 11Flash Sant

  • Flash Sant12

    Plus de 65 % de nos patientes atteintes dun cancer du col ne bnfi cient plus que dun traitement palliatif , a indiqu le Pr Mustafa Benhessou, gyncologue obsttricien, lors dune campagne de sensibilisation organise le 8 mars dernier loccasion de la Journe de la femme. Un chiff re inquitant qui rappelle la gravit de ce cancer dit silencieux. Les symptmes (mtrorragies, leucorrhes, douleurs et signes de compression) napparaissent en eff et qu un stade avanc et rares sont les femmes qui consultent dans les 6 mois aprs lapparition des premiers symptmes , a expliqu le Pr Mahjoub Ghazli. Pourtant, ce cancer a une histoire naturelle lente, codifi e et prcise, qui permet de dpister des lsions prcancreuses, chose impossible pour le cancer du sein, par exemple , a soulign le gyncologue obsttricien. La maladie peut donc tre vite 100 %, grce au frottis cervico-vaginal qui propose un dpistage simple,

    non douloureux et peu coteux. Toute femme, quel que soit son ge, son statut ou sa parit, ds quelle a des rapports sexuels, doit faire cet examen rgulirement , tel a t le message lanc au cours de cette manifestation organise par lAssociation des tudiants et des mdecins de la facult de mdecine de Casablanca, en partenariat avec lAssociation plante maman bb.Dautre part, parmi les facteurs de risque de ce cancer (multiparit, ge prcoce du premier rapport ou de la premire grossesse, contraception orale long terme et tabac), les chercheurs se sont intresss la prsence systmatique de virus HPV (human papillomarivus) sous diff rentes formes, plus ou moins hauts risques. Un vaccin, dsormais disponible et recommand aux jeunes fi lles, afi n de les protger des infections papillomavirus humain et de rduire la transmission du HPV , pourrait sinscrire dans la politique nationale de prvention.

    La beaut par la nutrition est une philosophie de vie, une nouvelle approche qui permet de changer progressivement sa faon de salimenter, dacheter et dutiliser les produits cosmtiques , a affi rm Galle Berbineau, directrice de lactivit Consumer Healthcare (CHC) au sein de Sanofi -Aventis Maroc, lors dune confrence de presse consacre la prsentation de la gamme Oenobiol minceur, le 20 mars dernier. Lance en mai 2011 au Maroc, la marque, leader en complments alimentaires en France, dveloppe aujourdhui une gamme destine la minceur globale et cible (Oenobiol Topslim, Remodelant et Aquadrainant), afi n dasseoir son rfrencement dans les pharmacies et parapharmacies marocaines, et de recruter un nouveau public de consommatrices. Les micronutriments sont des lments naturels qui sont normalement prsents dans notre alimentation, et qui aident les aliments tre assimils, transforms et rutiliss correctement par notre corps. Ils doivent systmatiquement tre prescrits pendant un rgime, pour viter les carences , a expliqu le Dr Asmaa Bennis, mdecin nutritionniste, avant de dcrire les bienfaits du th vert, des extraits de ppin de raisin, du guarana, de la cafine ou du chrome. Dans une approche globale, la micronutrition supplmente et contribue, en parallle la macronutrition et un environnement quilibr, prendre en charge correctement la sant, le bien-tre et l apparence.

    COL DE LUTRUSPRVENIR UN CANCER SILENCIEUX

    MICRO-NUTRITION RLE DES COMPLMENTS ALIMENTAIRES

    INTERVENANT : DR JEAN BECCHIOPrsident fondateur de lAssociation Franaise dHypnose Mdicale

    INTERVENANTS: DR JEAN BECCHIO & DR PIERRE LELONG

    Le 1er cycle dhypnose mdicale comprend 42 heures de cours thoriques et pratiques qui permettent dacqurir et dutiliser la technique hypnotique dans la plupart de ses indications : ( douleur aige ou chronique, anxit et dpression, phobies, addictions, prparation mentale des sportifs, troubles fonctionnels digestifs, nursie, acouphnes .)

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  • 13Flash Sant

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  • Flash Sant14

    Les 600 pensionnaires du Centre social de Tit Mellil ont accueilli le 10 mars dernier les membres de la Fondation Omar Tazi des Oeuvres sociales et humanitaires et le personnel des labo-ratoires Sothema. Cette visite, mar-que par la prsence de Lamia Tazi, directrice gnrale de Sothema et pr-sidente de la Fondation Omar Tazi, a permis de dcouvrir le quotidien des pensionnaires de ce centre qui ac-cueille aussi bien les personnes ges que les enfants en dtresse. Un djeu-ner collectif a t organis, off rant aux participants lopportunit de partager

    des moments dune rare intensit avec les pensionnaires. Au cours de cette visite, le personnel de Sothema a dis-tribu des dons en nature, notamment des vtements, fruits dune collecte organise au sein des laboratoires Sothema. Lassociation Bayti, contac-te par le personnel du laboratoire au terme de cette journe, a par ailleurs accept de prendre en charge 4 des 11 enfants du centre de Tit Mellil, gs entre 6 et 14 ans et les participants se sont engags aider les 7 autres en-fants trouver dautres tablissements daccueil.

    La recherche clinique est un ple important avec une volution tout fait remarquable, mais une volution qui reste insuffi sante compte tenu du potentiel, comparativement aux Etats-Unis, aux pays europens et certains pays dAfrique comme la Tunisie, lEgypte et lAfrique du Sud , a dclar le professeur Chakib Nejjari, responsable du laboratoire dpidmiologie et de recherche clinique de Fs, le 16 mars dernier, loccasion dune rencontre de rfl exion intitule Recherche clinique. Etat des lieux et perspectives au Maroc . Un secteur qui, selon le professeur de biolo-gie clinique, doit tre valoris pour le bn-

    fi ce direct quil apporte aux patients. Il faut insister sur la formation initiale et continue des mdecins et chercheurs. Il faut que les recom-mandations internationales continuent dtre appliques dans le Royaume. Et il faut un cadre lgislatif propre au Maroc. Un travail de fond a dj t eff ectu par des experts ma-rocains pour la cration dune loi, pas encore ratifi e, qui va permettre de rglementer le secteur et de protger le patient. Ce nest quune question de temps , assure le profes-seur Nejjari, mais sans cette loi, la recherche ne fonctionne pas, elle ne peut pas sorganiser, se dvelopper comme elle le devrait. Il faut lui donner les moyens dvoluer .

    LEcole suprieure de Nutrition SupSant organise la 4e dition de sa journe scienti-fi que de nutrition sous le thme des micro-nutriments. Les dbats porteront notamment sur limplication des micronutriments dans certaines pathologies avec une mise jour des connaissances dans ce domaine. Trois sessions sont programmes pour la journe du 5 mai. La premire traitera des micronutriments et pathologie, la deuxime sera axe sur les com-plments alimentaires. Enfi n, la troisime ses-sion, sous forme datelier, portera sur la prise en charge dittique des pathologies diges-tives de lenfant. Pour en savoir plus, www.supsante.ma.

    MICRONUTRIMENTSTHME DUNE JOURNE SCIENTIFIQUE EN MAI

    FONDATION OMAR TAZI VISITE DE SOLIDARIT AU CENTRE SOCIAL DE TIT MELLIL

    LA RECHERCHE CLINIQUE DANS LATTENTE DUNE LOI

    En France, le titre de grande cause natio-nale 2012 a t attribu lautisme et lassociation Vaincre lautisme a baptis lanne 2012 anne de lautisme . Elle a dploy, en consquence, un calendrier dactions fourni qui concerne galement son antenne marocaine. partir du 2 avril, date de la journe mondiale de lautisme, Vaincre lautisme Maroc lance en eff et une campagne mdiatique travers le Royaume, ponctue dactions de sensibilisation, de rencontres entre

    parents et psychiatres et de journes de rfl exion. Le Collectif Autisme Maroc, qui regroupe aujourdhui 23 associations marocaines, consacrera galement deux journes de sensibilisation pour aborder certains thmes tels que le dpistage prcoce -notamment grce la formation des professionnels pour un diagnostic rapide-, la prise en charge adapte avec les traitements ducatifs et linsertion des enfants en milieu scolaire, et le dve-

    loppement de la recherche pour trouver des traitements curatifs. De nombreuses associations locales clbreront par ail-leurs, leur chelle, lvnement, comme lassociation Idmaj Autiste (Casablanca) qui organisera des manifestions internes ou lassociation Reda pour lintgration de lenfant autiste et de lhandicap mental qui prvoit de mettre en place des actions de sensibilisation dans la province de Fkih Ben Selah les 31 mars, 1er et 2 avril.

    VAINCRE LAUTISMELES ASSOCIATIONS EN CAMPAGNE

    Pr Chakib NEJJARI, Responsable du laboratoire dpidmiologie et de recherche clinique de Fs.

  • 15Flash Sant

    labri des infectionsAngines, bronchites...

    OREXCefalexine

    FORMES ET PRESENTATIONS :Orex 500 mg : Glules : Boite de 12. Orex 250 mg : Poudre pour suspension buvable : Flacon pour 60 ml (12 cuillres-mesure de 5ml). Orex 125 mg : Poudre pour suspension buvable : Flacon pour 60 ml (12 cuillres-mesure de 5ml). INDICATIONS : Elles procdent de l'activit antibactrienne et des caractristiques pharmacocintiques de la cfalexine. Elles tiennent compte la fois des tudes cliniques auxquelles a donn lieu ce mdicamment et de sa place dans l'ventail de produits antibactriens actuellement disponibles. Elles sont limites aux infections dues aux germes sensibles, lorsque ces infections autorisent une antibiothrapie orale et l'exclusion des localisations mninges, notamment : - Infections des voies respiratoires (ORL et broncho-pulmonaires), - Infections des voies gnito-urinaires, - Infections cutanes, - Infections osto-articulaires. CONTRE-INDICATION : Allergies aux antibiotiques du groupe des cphalosporines. MISE EN GARDE : La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrt du traitement. La prescription de cphalosprines ncessite un interrogatoire pralable. L'allergie aux pnicillines tant croise avec celle aux cphalosporines dans 5 10% des cas : - L'utilisation des cphalosporines doit tre extrmement prudente chez les patients pnicillinorsistants ds la premire administration. L'emploi des cphalosporines est proscrire formellement chez les sujets ayant des antcdents d'allergie de type immdiat aux cphalosporines. En cas de doute, la prsence du mdecin auprs du patient est indispensable la premire administration afin de traiter l'accident anaphylactique possible. Les ractions d'hypersensibilit (anaphylaxie) observes avec ces deux types de substances peuvent tre graves et parfois fatales. PRECAUTIONS D'EMPLOI : - En cas d'insuffisance rnale, adapter la posologie en fonction de la clairance de la cratinine ou de la cratinimie (cf. Mode d'emploi et posologie). - Il est prudent de surveiller la fonction rnale en cours de traitement en cas de traitement en cas d'association de la cfalexine avec des antibiotiques potentiellement nphrotoxiques (aminosides en particulier) ou des diurtiques type furosmide ou acide tacrynique. Grossesse : Chez la femme enceinte, l'innocuit de la cfalexine n'a pas t tablie; cependant les tudes effectues sur plusieures espces animales n'ont pas montr d'action tratogne ou foetotxique. Allaitement : Le passage de la cfalexine dans le lait est faible mais il est recommand d'viter le traitement lors de l'allaitement si celui-ci doit tre poursuivi. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Examens paracliniques : - Une positivation du test de Coombs a t obtenue en cours de traitement par des cphalosporines. Ceci pourrait galement survenir chez des sujets traits par la cfalexine. - Il peut se produire une raction faussement positive lors de la recherche de glucose dans les urines avec des substances, mais non lorsqu'on utilise des mthodes spcifiques la glucose oxydase. EFFETS INDESIRABLES : Manifestations allergiques : - Eruptions cutanes, fivre, choc anaphylactique, prurit anognital avec ou sans candidose. - Manifestations hmatologique : osinophilie, trombocytopenie, leucopnie. - Manifestations digestives : diarrhes, nauses, vomissements. - Elvation transitoire des transaminases ASAT et ALAT. - Nphrotoxicit et altrations de la fonction rnale ont t observes avec des antibiotiques du mme groupe, surtout en cas de traitement associ avec les diurtiques puissants. MODE D'EMPLOI ET POSOLOGIE : - Chez l'adulte, la posologie est de 1 2 g par jour en prises fractionnes. -Chez l'enfant et le nourisson, la dose recommande est de 25 50 mg/kg/24 heures en doses fractionnes ; Enfants : 500 mg 1 g, soit 1 ou 2 cuillres-mesure de suspension 250 mg 2 fois par jour. - Nourrisson : 250 500 mg, soit 1 ou 2 cuillres-mesure de suspension 125 mg 2 fois par jour. - Insuffisants rnaux : En cas d'insuffisance rnale, la posologie est adapte en fonction de la clairance de la cratinine ou de la crtininmie. PHARMACODYNAMIE : La cfalexine est un antibiotique de la famille des bta-lactamines, du groupe des cphalosporines, dites de premire gnration. Elle est bactricide in vitro par inhibition de la synthse de la paroi cellulaire. Activit antibactrienne : le spectre antibactrien naturel de la cfalexine est le suivant : - Espces habituellement sensibles : staphylocoques y compris les souches productrices de pnicillinase et non mti-R ; streptocoques l'exclusion des streptocoques du groupe D ; pneumocoques ; bacille diphtrique clostridies ; klebsielles ; proteus mirabilis ; gonocoques ; mningocoques ; salmonellesshigelles ; - Espces inconstamment sensibles : Haemophilus influenzae ; - Espces rsistantes : staphylocoques mti-R ; entorobacter ; proteus indole positif ; pseudomonas ; acinetobacter ; serratia ; providencia ; citobacter ; pour une espce donne ; la notation d'une sensibilit constante des souches n'a pas t tablie, seule une tude in vitro de la souche en cause permetde confirmer si elle est sensible, rsistante ou intermdiaire. PHARMACOCINTIQUE : Absorption : - Prise par voie orale, la cfalexine est rapidement et presque totalement absorbe au niveau du duodnum. - L'absorption est retarde, mais non diminue par la prsence d'aliments dans l'estomac. Elle n'est pas modifie par : maladie coeliaque, gastrectomie partielle, achlorhydie, ictre, diverticulose duodnojjunale. Distrubition : aprs administration orale chez l'adulte de 250 mg, 500 mg et 1 g, le pic srique moyen est respective-ment de 8 10 g/ml, 18 20 g/ml et 32 40 g/ml est atteint environ une heure aprs l'ingestion. - La demi-vie d'limination est de l'ordre de 50 70 min. - Peu li aux protines, cet antibiotique prsente une bonne diffusion et une distribution tissulaire tendue : poumons, foie, rate, cerveau, coeur, et surtout rein. - Il passe dans le placenta. - Il ne diffuse que faiblement dans le liquide cphalorachidien. - Liaison aux protines : 6 10%. Biotransformation : cet antibiotique n'est pas mtabolis dans l'organisme. Excrtion : - la cfalexine est excrte en majeure partie par le rein (filtration glomrulaire et secrtion tubulaire) sous forme active (80-100% en 24 heures) ; aprs administration de 250 mg et 1 g, des concentrations urinaires de 1000 g/ml et 4000 g/ml sont atteintes. - L'limination biliaire est trs faible.

    Pour toute information complmentaireDirection Marketing : Casa-Plaisance, Rue 3, N25, Val d'anfa. Casablanca.

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  • Flash Sant16

    LES DONNES PIDMIOLOGIQUES 2011EN PARTENARIAT AVEC LES LABORATOIRES TECNIMEDE MAROC, LASSOCIATION TOUS AVEC LE CUR A ORGANIS

    SES DEUXIMES JOURNES DE PRVENTION CARDIOVASCULAIRE LE SAMEDI 3 MARS. LE PR MOHAMED ALAMI, CARDIOLOGUE ET PRSIDENT DE LASSOCIATION, A PRSENT LES RSULTATS DUNE TUDE PORTANT SUR LE

    DPISTAGE DES FACTEURS DE RISQUE CARDIOVASCULAIRES AUPRS DE 7 239 PERSONNES AU MAROC.

    PRVENTION CARDIOVASCULAIRE

    Doctinews. Dans quel cadre sest droul le dpistage

    des facteurs de risque cardiovasculaire ?

    Pr Mohamed Alami. Le d-pistage des facteurs de risque cardiovasculaire et lducation des populations risque font partie des missions premires

    de lAssociation Tous avec le Cur , dans le cadre de son acti-

    vit de prvention. Il a t ralis gratuitement sur une priode de deux

    ans au sein des trois centres dploys par lassociation Ben Msik, Sidi Othmane et

    Berrechid, et a cibl la mesure de la pression artrielle et les taux de glycmie, de cholestrol (HDL et LDL) et de triglycrides (valuation au doigt). Nous avons galement pris en considration dautres para-mtres comme le calcul de lIMC (Indice de masse corporelle), le tour de taille et la sdentarit. Les personnes dpistes taient toutes volon-taires avec une grande majorit de femmes puisquelles ont reprsent 80 % de notre panel. Les rsultats de cette tude sont trs importants car ils nous permettent davoir une vision sur lavenir dautant que jamais une tude navait intgr un si grand nombre de personnes.

    Quel constat pouvez-vous dresser lissue de cette tude ?Parmi les personnes qui ont particip au dpistage et qui navaient jamais valu leur glycmie, 15 % prsentent un diabte de type 2 avec un taux suprieur 1,26 g/l. Les dernires statistiques nationales, qui datent de 2000, valuaient ce taux entre 6 et 8 %. Mais un autre indica-teur a retenu tout particulirement notre attention, il sagit du taux de prdiabte qui concerne 25 % des personnes dpistes (glycmie entre 1,00 et 1,25g/l) et qui sont susceptibles de devenir rapidement diab-tiques si aucune mesure nest prise. Nous avons galement constat une lvation des triglycrides ou du cholestrol ou des deux facteurs chez 55 % des personnes dpistes, et la mesure de la pression artrielle a rvl des valeurs leves chez 35 % dentre elles. Par ailleurs, prs de la moiti des candidats prsente une obsit et plus des trois quarts sont en surcharge pondrale ou obses. Ces indicateurs sont essentiels puisque lobsit est un facteur de risque dhypertension artrielle, de diabte et donc de maladies cardiovascu-laires. Mais nous savons aujourdhui que quel que soit le degr dobsi-t, ladiposit centrale est corrle au risque cardiaque. Or, nous avons

    constat que prs de 3 femmes sur 4 ont un tour de taille de plus de 88 cm, soit un seuil de risque considr comme lev (il est modr partir de 80 cm) et un homme sur trois a un tour de taille suprieur 102 cm (risque modr entre 94 et 102 cm, et lev au-del). Enfi n, 60% des personnes dpistes ne pratiquent aucune activit physique alors que lOMS (Organisation mondiale de la sant) indique clairement que linactivit physique double le risque dobsit, de maladies cardio-vasculaires et de diabte, et quelle augmente les risques dhypertension et de dsquilibre des lipides sanguins. Les recommandations portent sur 30 minutes de marche quotidienne, soit 10 000 pas par jour.

    Que prconisez-vous pour minimiser ces risques ?Certains indicateurs, notamment le taux de personnes dpistes en situation de pr-diabte sont particulirement alarmants. Pourtant, des mesures simples permettent de rduire de moiti lincidence des maladies cardiovasculaires qui sont la premire cause de mortalit. Je cite nouveau lOMS qui affi rme que ces mesures simples passent par linformation et la sensibilisation. notre niveau, nous convoquons toutes les personnes qui ont t dpistes diabtiques ou hypertendues des sances dducation. La collaboration avec un centre de prise en charge pourrait nous permettre dorienter ces patients. Nous allons galement intgrer les personnes souff rant dobsit dans un pro-gramme spcifi que qui allie activit physique et ducation nutrition-nelle pour combattre cette obsit sous un angle social.

    Lors de ces journes ddies la prvention cardiovasculaire, vous avez galement consacr une large place au rle du sel dans lhypertension artrielle. Les Marocains consomment-ils trop de sel ?Nous savons quen rduisant la quantit de sel consomme quotidien-nement, nous rduisons lincidence de lhypertension artrielle. La ration de sel quotidienne recommande slve 5 g. Nous avons men une tude avec le dpartement nutrition de la facult des Sciences de Ben MSick auprs de 80 boulangeries situes dans diff rents quartiers de Casablanca. Lanalyse de la teneur en sel du pain a rvl un taux de 2,7 g par baguette en moyenne. Avec une consommation moyenne de 2 baguettes par jour et par personne, lapport en sel est dj suprieur aux recommandations. En rduisant de 10 % chaque anne le taux de sel dune baguette, nous pourrions le rduire de moiti en cinq ans. Le prsident des Syndicats des boulangers, prsent lors de ces deuximes journes, est dailleurs sensible nos arguments. La maladie cardiaque tant la premire cause de mortalit, nous devons donc tous unir nos forces pour la combattre.

    Dr Mohamed ALAMI, cardiologue Casablanca.

  • 17Flash Sant 17Rembours par lAMO

    NP4 :

    MA/

    120 2

    027 5

    24/2

    0120

    3

  • Flash Sant18

    La Journe mondiale du rein a t clbre par lassociation Reins pour sensibiliser lopinion, les pouvoirs publics et les pro-fessionnels de sant sur limpact des maladies rnales pour la sant publique, limportance de la prvention de linsuffi sance rnale chronique et son traitement par la dialyse et la greff e. Pour encourager la prise de conscience limportance de la greff e de rein, thme choisi cette anne pour la Journe mondiale du rein 2012, Reins a organis une campagne de sensibilisation au don, avec des affi ches et des fl yers sur ce thme, destination de la population et des professionnels de sant. La sortie dis-tractive des enfants dialyss et ceux atteints de maladies rnales chroniques, au Morocco Mall, a permis galement de distribuer des fl yers et den parler au public. La soire du 8 mars, qui a connu la participation de nombreux artistes, a t galement loccasion de discuter des problmes que rencontrent ces malades, en particulier sur la base de nom-breux tmoignages. La projection du fi lm : La greff e, un bon-heur retrouv , a t un moment fort de cette soire permettant

    lassistance de se rapprocher des aspects de la maladie rnale et de ses traitements, en particulier la transplantation.

    Actuellement, nombreux sont les pa-tients et les citoyens qui cherchent comprendre lart de la mdecine. Les mentalits voluent et, dsormais, le mdecin, qui doit mieux se faire com-prendre, engage sa responsabilit dans les pratiques quil exerce sur autrui. Il doit donc tre conscient de son devoir de responsabilit au regard de la demande croissante dinformation des patients. Etre responsable, cest dabord rpondre lattente du patient ; non seulement

    sa demande de soins, mais aussi sa de-mande dcoute, sa demande dinfor-mation. De plus en plus de Marocains consultent aujourdhui Internet pour obtenir des in-formations en matire de sant. Devant lessor de cette pratique, lAssociation Reins a senti limportance de dbattre de lvolution de linformation sant en ligne et de son incidence dans la relation des patients avec leurs praticiens. Reins, qui soutient une meilleure int-

    gration dInternet la relation mde-cin/patient, vient de lancer le premier site consacr aux maladies rnales : www.reins.ma, un site empreint dune attitude accompagnatrice, pdagogique et anticipatrice. Dans ce sens, il propose de dvelopper le conseil mdical sur ces maladies, dtre un outil au service de la relation mdecin/patient et une pla-teforme dchanges entre patients pour renforcer laccompagnement et le sou-tien psychologique.

    JOURNE MONDIALE DU REIN 2012LA GREFFE RNALE POUR UNE VIE MEILLEURE

    WWW.REINS.MAUN SITE DDI AUX MALADIES RNALES

    La 6e dition du Printemps de cardiologie a t loccasion pour les cardiologues et les mdecins gnralistes de dcouvrir certains concepts cls dans la prise en charge des maladies cardiovasculaires, notamment celui de la variabilit ten-sionnelle. Il sagit dun concept ancien en cardiologie, mais qui est de retour pour expliquer le risque rsiduel qui persiste chez les hypertendus traits et apparem-ment contrls , a expliqu le Dr Ali Khatouri, professeur de cardiologie

    lHpital militaire de Marrakech, lors de cet vnement organis du 23 au 24 mars derniers dans la ville ocre. Cette variabi-lit tensionnelle tient compte dune part des mesures en intra-visite et, dautre part, de la mesure ambulatoire des 24 heures (profi l dipper non dipper, hypo-tension et hypertension orthostatique en rapport avec une perte de la sensibilit du barorefl exe). Elle serait, selon les der-nires donnes scientifi ques, un puissant prdicateur du risque daccident vascu-

    laire et dvnements coronaires. Etant donn que cette variabilit augmente avec lge, le diabte et les maladies vasculaires, nous pouvons tablir un lien avec la rigidit artrielle responsable de laugmentation de la pression artrielle centrale, et qui serait lorigine de ce sur-risque. Un dbat est par ailleurs toujours en cours sur leff et classe des divers types dantihypertenseurs sur la variabilit tensionnelle, vritable cible thrapeutique davenir , a affi rm le Dr Khatouri.

    CARDIOLOGIEVARIABILIT TENSIONNELLE, UNE CIBLE THRAPEUTIQUE DAVENIR

    Une sortie rcrative au Morocco Mall.

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  • Flash Sant20

    La Facult de mdecine de Casablanca a abrit, pour la deuxime anne conscutive, la crmonie de remise des diplmes aux laurats. Cette crmonie, tenue le 10 mars dernier, a t co-organise par lasso-ciation des mdecins et tudiants de la Facult de mdecine et de phar-macie de Casablanca (AEMC) et les laboratoires Laprophan.Plac sous le thme La mdecine vous flicite, la mdecine vous remer-cie , lvnement a dpass le simple cadre dune crmonie de remise de diplmes pour devenir un vritable moment de retrouvailles entre an-ciennes et nouvelles gnrations de mdecins. Ainsi, plus de 1500 invits ont partag, le temps dune soire, des moments inoubliables ponctus de musique, convivialit, rire et motions.La crmonie a t marque par la prsence du ministre de la Justice et des liberts, Mr Mustapha Ramid, qui a prononc en sa qualit de mi-nistre mais aussi comme heureux pre de lune des laurates, une allocu-tion lensemble des prsents dans laquelle il a rappel le rle de lthique dans la pratique mdicale. Le doyen par intrim de la Facult de mdecine et de pharmacie de Casablanca, Pr Houcine Barrou a salu, de son ct, le dynamisme de lAEMC qui a su veiller sur lorganisation logistique de lvnement. Le fait que votre facult soit accrdite, aujourdhui par l OMS (Organisa-tion mondiale de la sant), est, pour nous, le tmoignage de la qualit de l en-seignement qui y est dispens et du rle quelle occupe dans la promotion des sciences mdicales au Maroc. signale Mr Hassan Bennis, vice prsident et directeur gnral des laboratoires Laprophan, dans un mot adress lensemble des laurats. Vos matres vous ont transmis les sciences mdicales mais ils nont jamais omis l essentiel : l thique et la dontologie. Nous tenons leur rendre hom-mage aujourdhui , lit-on dans le mme mot.Dr Mohammed Karim Joua, Prsident de lAEMC a tenu, dans son allocution, rendre un hommage particulier lensemble de lquipe dorganisation, aux parents des laurats et aux laboratoires Laprophan, parrain de lvnement. Des prix dexcellence ont t remis aux plus mritants des laurats.Un hommage particulier a t rendu deux professeurs de mdecine, Pr Ouafae Mkinsi, chef de service de Rhumatologie au CHU Ibn Rochd et Pr Habiba Hadj Khalifa, professeur de pdiatrie.

    LAPROPHAN PARRAIN DES DOCTORANTS

    Photo Souvenir de lensemble des laurats 2011/2012

    Dr Mohammed TAZI, Directeur mdical et scientifi que des laboratoires LAPROPHAN remettant un prix dexcellence au Pr Ouafae MKINSI.

    Pr Houcine BARROU, prononant une allocution loccasion de la crmonie.

    Dr Mohammed Karim JOUA, Prsident de lAEMC remettant un prix au Dr Mohammed CHIBANE Pharmacien

    Responsable par interim des Laboratoires LAPROPHAN.

  • 21Flash Sant

  • Flash Sant22

    Selon le registre rgional pidmiologique des cancers de Casablanca, 30 000 40 000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqus chaque anne au Maroc , a expliqu le Pr Hassan Errihani, prsident de lAssociation marocaine de formation et de recherche en oncologie mdicale (AMFROM) lors dune confrence de presse tenue le 27 mars dernier Casablanca. Grce ce registre, nous savons maintenant que le cancer du sein est le premier type de cancer chez la femme, suivi de celui de l utrus. Chez l homme, ce sont les cancers du poumon et de la prostate qui occupent respectivement la premire et la deuxime place. Il sagit l dun pas important dans la lutte contre le cancer au Maroc , a-t-il ajout. La prise en charge des malades a connu une amlioration notable ces dernires annes. En eff et, le Maroc dispose aujourdhui dune logistique qui permet aux patients daccder plus facilement aux traitements. Aujourdhui, nous disposons de 30 acclrateurs linaires au Maroc. Nous remplissons donc les critres de l Organisation mondiale de la sant relatifs au traitement des cancers dans les pays en voie de dveloppement qui sont de un acclrateur linaire pour un million dhabitants , a indiqu le Pr Errihani. Toutefois, certaines problmatiques, parfois lies au contexte socio-culturel, entravent toujours une meilleure prise en charge des cancreux au Maroc. Des tudes ont montr que 20 40% des patients suivent des traitements base de plantes et dherbes qui peuvent parfois se rvler dangereux pour la sant et aggraver leur tat. En outre, 17 18 % le font sans

    avertir leur mdecin. Bon nombre dentre eux prsentent par la suite des eff ets indsirables qui ne sont pas lis aux traitements prescrits par le mdecin, mais la consommation de ces plantes , a regrett le Pr Errihani. Il a par ailleurs insist sur limportance de la sensibilisation contre les dangers de ces traitements pour venir bout de ces pratiques.

    CANCERATTENTION AUX TRAITEMENTS BASE DE PLANTES

    Prs de 2 % de tuberculeux dcdent chaque anne au Maroc, et ce malgr les efforts considrables entrepris par le ministre de la Sant et les ONG dans la lutte contre cette pathologie et la disponibilit et la gratuit des mdicaments , a not le Pr Bouayad Zoubida, prsidente de lassociation SOS Tuberculose et maladies respiratoires lors de la journe de sensibilisation organise le 22 mars dernier au centre de sant Sidi El Khadir Casablanca. Cette anne, notre association a choisi de clbrer la journe mondiale de la tuberculose dans la prfecture de Hay Hassani, Casablanca, car lincidence de cette pathologie y est parmi les plus leves de Casablanca , a expliqu le Pr Bouayad. Selon les chiffres de 2011, lincidence de la tuberculose

    dans cette prfecture est de 141 cas pour 100 000 habitants, alors que la moyenne nationale est de 82 cas pour 100 000 habitants , a-t-elle soulign. Pauvret, promiscuit et abandon de traitement sont les principaux facteurs qui expliquent cette situation. Pour baisser ce taux dincidence, nous devons redoubler defforts et tenter de prvenir les formes rsistantes de la tuberculose travers la sensibilisation aux dangers dabandon du traitement chez les personnes souffrant de cette pathologie, a-t-elle ajout. Les chiffres relatifs la tuberculose qui viennent dtre communiqus par le ministre de la Sant montrent bien lampleur de la tche qui reste accomplir pour radiquer cette affection. En effet, 27 000

    nouveaux cas ont t dtects en 2011, soit un taux dincidence de 82 cas de tuberculose pour 100000 habitants. Afin de lutter plus efficacement contre ce flau, le budget allou au programme de lutte antituberculeuse, assur essentiellement par le ministre de la sant, est pass de 20 millions en 2011 30 millions de DH en 2012. Il devrait ainsi assurer aux malades un accs total et gratuit aux prestations de la lutte antituberculeuse, y compris sa forme multi-rsistante. Une enveloppe supplmentaire denviron 10 millions de dollars USD a pu en outre tre mobilise dans le cadre de la subvention du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour la priode 2012-2016.

    LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE DES CHIFFRES TOUJOURS PARLANTS

    Pr Hassan ERRIHANI, prsident de lAMFROM.

  • 23Flash Sant

  • Flash Sant24

    Vieillesse et sant , tel est le thme choisi par lOrganisation Mondiale de la Sant (OMS) pour clbrer la Journe mondiale de la Sant, le 7 avril prochain. Elle sera loccasion pour lOMS de montrer que grce une bonne sant, les personnes ges peuvent spanouir, mener une vie productive et jouer un rle actif au sein

    de leur famille et de leur communaut . Selon lorganisation, la plante comp-tera dici 2050 prs de 395 millions de personnes ges de 80 ans, soit quatre fois plus quaujourdhui. La majorit des personnes ges habitent dans les pays revenu faible ou intermdiaire, do lurgence dlaborer des politiques de sant mme dassurer cette

    population de meilleures conditions de vie dans ces pays o laccs aux soins de sant nest pas toujours garanti. La clbration de la journe mondiale de la Sant vise, cette anne, attirer lattention des gouvernements et des organismes oeuvrant dans le domaine de la sant au problme majeur de la prise en charge des personnes ges.

    JOURNE MONDIALE DE LA SANTDDIE AUX PERSONNES GES

    Le dpartement de pdiatrie du CHU Ibn Rochd a rendu un mouvant hommage au Pr Habiba Hadj Khalifa le 17 mars der-nier. Nous avons souhait vous rendre cet hommage qui mane du

    fond du cur , a exprim le Pr Fatima Dehbi, pdiatre, chef du service P 2 de lhpital denfants Abderrahim Harouchi et vice-doyenne de la Facult de mdecine et de pharmacie de Casablanca, au nom de toute les quipes. Un hommage rendu au Pr Hadj Khalifa pour son pluralisme puisquelle a su tre la fois mdecin pdiatre, enseignante talentueuse, chercheur, femme citoyenne et mre responsable. La richesse de vos connaissances scientifi ques reste un sujet d admiration et tous vos collaborateurs sont fi ers de l hritage que vous leur avez lgu a tmoign le Pr Dehbi. Cette crmonie empreinte dmotion a prcd louverture de la 1re journe scientifi que de lHpital denfants Abderrahim Harouchi organise par le dpartement pdiatrie qui a rencontr un vif succs auprs des participants. Un riche programme scientifi que a marqu la volont de len-semble des professionnels prsents denrichir ou de transmettre leurs connaissances, limage du Pr Hadj Khalifa qui a pris sa retraite le 30 mars 2011, et du Pr Abderrahim Harouchi, dont lhpital porte le nom.

    Consacre la grossesse, plus prcisment aux grossesses risque en mdecine gnrale, la journe de printemps organise par le Collectif national des mdecins gnralistes du Maroc (MG Maroc), a remport un franc succs auprs de 160 mdecins venus de tout le Royaume, le 18 mars dernier, Rabat. Notre objectif tant la formation continue, nous avons essay dimpliquer le mdecin gnraliste, dorganiser nous-mmes et de participer, non seulement en tant que public, mais aussi comme animateur , explique le Dr Fatima Zohra Mchich Alami, prsidente de MG Maroc.Les intervenants ont abord divers aspects tels que la thyrode, lchographie ou lhypertension, ainsi que le suivi de grossesse de

    manire globale, en insistant sur lvaluation prcoce des facteurs de risque. La morbidit et la mortalit maternelles et infantiles sont toujours un problme de sant publique. Certes, cela sest amlio-r ces dernires annes, et la mdecine gnrale joue un rle dans cette amlioration. Un rle poursuivre par une prvention maximale , dclare la prsidente. Parmi les recommandations, est conseill un bilan srologique complet faire avant la grossesse, de mme quest prconise une vigilance aigu au niveau des pathologies associes et des antcdents familiaux. Enfi n, une communica-tion fi nale, consacre aux mdicaments, a t loccasion de faire le point sur les produits dangereux ou inoff ensifs pour la femme enceinte, au regard des dernires avances dans le domaine.

    HPITAL DENFANTS ABDERRAHIM HAROUCHI UN HOMMAGE AU CUR DUNE JOURNE SCIENTIFIQUE

    JOURNE DE MDECINE GNRALE PRVENTION DES GROSSESSES RISQUE

    Le Pr Habiba Hadj Khalifa honore par ses pairs.

  • 25Flash Sant

  • Flash Sant26

  • Actu produits 27

    AZILIDEAZILIDE

    HIBOR Laboratoires : IBERMA et ROVI S.A. Indications :- Prvention de la maladie

    thromboembolique chez les patients soumis une chirurgie gnrale et orthopdique.

    - Prvention de la maladie thromboembolique chez les patients

    non soumis une chirurgie, prsentant un risque lev ou modr.

    - Prvention secondaire de la rcurrence du thromboembolisme veineux chez les patients avec TVP et facteurs de risque transitoires.

    - Prvention de la coagulation dans le circuit extracorporel chez les patients hmodialyss.

    - Traitement curatif des TVP constitues avec ou sans embolie pulmonaire. Prsentations :Bote de 2500 U.I Anti-Xa/0.2 ml / 2 seringues pr-remplies PPM 57,00 dhsBote de 3500 U.I Anti-Xa/0.2 ml / 2 seringues pr-remplies PPM 111,00 dhsBote de 5000 U.I Anti-Xa/0.2 ml / 2 seringues pr-remplies PPM 236,00 dhsBote de 7500 U.I Anti-Xa/0.2 ml / 2 seringues pr-remplies PPM 326,00 dhsBote de 10000 U.I Anti-Xa/0.2 ml / 2 seringues pr-remplies PPM 412,00 dhs

    GYNOPHILUS Laboratoires : COOPER PHARMA et les LABORATOIRES LYOCENTRE Indications :Restauration et maintien de lcosystme vaginal.Rduction des rcidives.Soulagement et suppression des symptmes. Prsentations :Bote de 14 capsules intra-vaginales PPC 69,00 dhs

    BIPROL Laboratoires : POLYMEDIC Indications :Traitement de lhypertension artrielle, prophylaxie des crises dangor deffort. Prsentations :Bote de 30 comprimsPPM 76,40dhs

    ESTRAPATCH Laboratoires : PIERRE FABRE Indications :Traitement hormonal substitutif (THS) des symptmes lis un dficit en estrognes chez les femmes mnopauses. Prsentations :Bote de 4 patchs de 40 g/24 heures PPM 95,50 dhsBote de 4 patchs de 60 g/24 heures PPM 95,50 dhs.

    Les laboratoires Sothema viennent de mettre sur le march un nouveau systme dadministration pour la spcialit AZILDE, poudre pour suspension buvable.Une pipette doseuse par unit de poids remplace dsormais la cuillre mesure afi n de permettre un dosage plus prcis du produit et de faciliter la prise.

    AZILIDE, dont le principe actif est lazithromycine, est un antibiotique indiqu dans le traitement des : Angines documentes streptocoque A bta-hmolytique, en alternative au

    traitement par bta-lactamines, particulirement lorsque celui-ci ne peut tre utilis, chez lenfant partir de 3 ans ;

    Surinfections des bronchites aiges ; Exacerbations des bronchites chroniques ; Urtrites et cervicite non gonococcique dues Chlamydiae trachomatis

    La posologie chez lenfant est de 20 mg/kg/jour en une prise pendant 3 jours. La pipette est gradue en kg de poids. Ainsi, le poids indiqu correspond la dose pour une prise.

    UN DOSAGE PLUS PRCIS GRCE LUNIT DE POIDS

  • FONDAMENTAUX28

    D ans son plan mondial Halte la tuberculose 2011-2015, lOrga-nisation mondiale de la sant (OMS) estime 9 millions le

    nombre annuel de nouveaux cas de tuber-culose et 2 millions le nombre de dcs. Lorganisation considre par ailleurs quun tiers de la population mondiale est infec-te par le Mycobacterium tuberculosis, mais que 5 10 % seulement des sujets infects dveloppent la tuberculose et deviennent contagieux. Pour parvenir radiquer la tuberculose, considre comme un problme de sant publique, les chercheurs ont mis au point des traitements et des vaccins, et en

    dveloppent de nouveaux. Actuellement, indique lOMS, les essais sur les

    nouveaux mdicaments ont nettement progress. Deux mdicaments reconvertis font l objet dessais de phase III, analysant linnocuit et l effi cacit dun schma thrapeutique plus court (4 mois) pour la tuberculose sensible aux mdicaments. Il existe galement

    six composs qui font l objet dessais de phase II, dont deux

    nouveaux mdicaments proposs pour le traitement de la tuberculose multi-rsistante. Neuf nouveaux vaccins antituberculeux sont au stade des essais cliniques dont cinq vaccins candidats faisant l objet dessais de phase I et quatre l objet dessais de phase II. Parmi ces derniers, deux vaccins candidats font l objet dessais de phase IIb de validation de principe .

    Etude des facteurs prdisposantsEn parallle, les chercheurs orientent leurs recherches pour parvenir expliquer pourquoi seules 5 10 % des personnes infectes dveloppent la maladie. ce

    stade, ltude de facteurs prdisposants prend tout son sens. La prvalence du Sida dans certaines rgions du monde et les souches de Mycobacterium tuberculosis impliques sont considrer dans lexpression de la maladie. Les conditions socio-conomiques ont par ailleurs souvent t mises en vidence. Les chiff res 2005 issus de la Direction de la planifi cation et des ressources

    fi nancires, par exemple, montrent dimportantes disparits de lincidence de la tuberculose en fonction des prfectures de rsidence. Sur 100000 habitants, 88 nouveaux cas ont t recenss cette anne-l dans la prfecture dAnfa, contre 399 dans la prfecture de Ben MSick Sidi Othmane. Les donnes diff uses

    par lOMS rvlent que 85 % des cas mondiaux de tuberculose sont concentrs entre lAsie (55 % dont 35 % en Chine et en Inde) et lAfrique (30 %) et lAfrique subsaharienne (30 %). Lhistoire a prouv quune amlioration des conditions sociales et conomiques contribue grandement faciliter la lutte contre la tuberculose, alors

    PRDISPOSITION GNTIQUE LA TUBERCULOSE

    MIEUX COMPRENDRE POUR LABORER DE NOUVELLES

    STRATGIESPARMI LES FACTEURS QUI EXPLIQUENT LA GRANDE VARIABILIT INDIVIDUELLE DE RPONSE LINFECTION LA TUBERCULOSE, LE RLE DES FACTEURS GNTIQUES DE LHTE EST LOBJET

    DE NOMBREUSES TUDES DASSOCIATION. DES PUBLICATIONS RCENTES CONFIRMENT LHYPOTHSE DUNE INTERACTION HTE/GERME PATHOGNE.

    Avec la collaboration du Pr Aziz BOUSFIHA, Unit dimmunologie clinique, service des maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd, Casablanca.

    5 10 % seulement des sujets infects dveloppent la tuberculose et deviennent contagieux.

  • FONDAMENTAUX 29

  • FONDAMENTAUX30

    que les crises conomiques, au contraire, peuvent rapidement causer une dgradation de la situation, commente encore lOMS. Cependant, ces facteurs nexpliquent pas tout car, exposition comparable, la rponse M. tuberculosis varie selon lindividu. La recherche fondamentale soriente depuis plusieurs annes vers lidentifi cation des caractristiques molculaires principales des interactions hte/germe pathogne. En 1930, dj, des tudes conduites sur des jumeaux ont permis dvoquer une susceptibilit gntique la tuberculose.

    Une susceptibilit gntique mendlienneBeaucoup plus rcemment, en 2006, une mise au point sur la prdisposition gntique la tuberculose publie par A.A. Bousfi ha (1), F. Ailal (1), J. Baghdadi (2), J. Najib (1), A. Abid (1) L. Abel (3)et JL Casanova (3) concluait qu il existe probablement un spectre continu de prdisposition gntique la tuberculose, allant dun contrle monognique simple (TB grave de lenfant) une hrdit polygnique complexe (TB pulmonaire de l adulte) en passant par des eff ets intermdiaires de gne majeur. Le syndrome de susceptibilit mendlienne la tuberculose (SMT) se trouverait alors situ entre les deux types de prdisposition. En eff et, des auteurs ont aussi voqu lexistence dun gne (de gnes) impliqu dans les diff rents niveaux de prdisposition, avec des mutations rares responsables dune prdisposition monognique pour les formes graves de tuberculose de l enfant, et des polymorphismes plus frquents ayant un eff et plus modr sur le risque de tuberculose de l adulte. Aujourdhui, ceci est dpass. Les gnes actuellement impliqus sont ceux de laxe IL12-IFN, notamment celui de la chane du recepteur de l IL12 (IL12R1).Sur ce terrain gntique prdispos, les conditions sociales et le niveau de lpidmie dans la rgion dtermineraient le nombre de cas de tuberculose maladie et le nombre de formes graves et mortelles. Ces tudes gntiques ont aussi apport une solution thrapeutique, en plus des anti-bacillaires, pour les tuberculoses qui surviendraient chez

    des patients prsentant des dfi cits touchant laxe IL12-IFN : greff e de cellules souches hmatopotiques dans les exceptionnels cas de dfi cits complets en rcepteurs de l INF et, surtout, l injection sous-cutane dIFN recombinant pour les dfi cits en rcepteurs de l IL-12 et les dfauts partiels de signalisation de la voie IFN. Une rduction de la mortalit par tuberculose peut ainsi tre apporte par ces nouvelles voies thrapeutiques, notamment par lIFN recombinant, chez des enfants ayant une tuberculose grave, aprs tests immunologiques ou gntiques de laxe IL12-IFN, si une utilisation rpandue est motive par de larges tudes soutenues par lOMS .

    Un premier gne majeur identifi Une communication prsente en juin 2010, lors dune sance consacre la prdisposition et rsistance gnriques aux maladies infectieuses , par le Dr Laurent Abel et le Pr Jean-Laurent Casanova, publie dans le bulletin de lAcadmie nationale de mdecine*, affi rme son tour quil existe maintenant de trs nombreux arguments montrant que la variabilit individuelle dpend pour une large part de la susceptibilit/rsistance gntiquement dtermine de lhte infect. De trs nombreuses tudes dassociation avec de multiples gnes

    candidats ont t ralises, mais trs peu ont t clairement reproduites ou confi rmes, et les rsultats les plus convaincants ont t obtenus avec certains allles HLA de classe II et certains variants du gne NRAMP1 (Natural Resistance-Associated Macrophage Protein 1). Plus rcemment, un premier gne majeur de prdisposition la tuberculose a t identifi dans la rgion du chromosome 8q12-q13 par analyse de liaison gntique sur lensemble du gnome. Alors que lidentifi cation prcise de ce gne est en cours, l autre observation fascinante de ces dernires annes a t la dcouverte que la tuberculose pouvait galement relever dune prdisposition mendlienne. Plusieurs enfants porteurs de dfi cits gntiques dans la voie de l IL-12/23-IFNg, en particulier ceux avec un dfaut complet dun des rcepteurs de l IL-12, IL12R1, ont prsent comme seul phnotype clinique une tuberculose. Au total, l ensemble de ces tudes fournit la preuve du concept dun spectre continu de prdisposition gntique la tuberculose, allant dun contrle monognique simple une hrdit polygnique complexe en passant par des eff ets intermdiaires de gne majeur. Lidentifi cation des facteurs gntiques prdisposant la tuberculose est fondamentale pour comprendre la physiopathologie de cette maladie et permettre ainsi le dveloppement de nouvelles stratgies vaccinales et thrapeutiques .

    (1) Unit dImmunologie Clinique, Service des Maladies Infectieuses Pdiatriques. CHU Ibn Rochd, Casablanca ;(2) Hpital Mohammed V dInstruction Militaire, Rabat ;(3) Laboratoire de Gntique Humaine des Maladies Infectieuses. Facult Necker, INSERM U 550, Paris.

    PdjeAIPuren-TgtrHpsaeEtoqaeddp

  • FONDAMENTAUX 31PROGASTOmprazole 20 mg

    ..

    PHARMALaboratoires pharmaceutiquesKM 4, ANCIENNE ROUTE DE LAVIATION, TANGER, MAROC.

    bote de7glules

    bote de14 glules

    bote de28 glules

    - sophagite par RGO.

    - Ulcre duodnal.

    - Ulcre gastrique.

    - Prvention et traitement des lsions gastroduodnales induites par les AINS.

    PROGAST 20mg glules, Omprazole composition : chaque glule contient : Omprazole (DCI).. 20 mg. Excipient : saccharose, amidon de mas, mannitol, carboxymthylamidon de sodium, laurylsulfate de sodium, povidone, hypromellose, phtalate dhypromellose, huile de soja partiellement hydrogne, talc q.s .p. La glule est constitue de : glatine, oxyde de fer rouge/ jeune /noir (E-172), dioxyde de titane (E- 171). FORMES PHARMACEUTIQUES ET PRESENTATIONS : microgranules en glule, chaque tui contient un flacon de 7, 14 ou 28 glules. Activits : Omprazole agit par inhibition de la pompe protons de la cellule parital gastrique, rduisant ainsi la quantit dacide produite par lestomac. TITULAIRE : laboratoires IPHARMA, km 4, ancienne route de laviation Tanger, Maroc. INDICATIONS : adulte : - En association une bithrapie antibiotique, radication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcreuse gastroduodnale. - Ulcre duodnal volutif. - Ulcre gastrique volutif, - sophagite rosive, ou ulcrative symptomatique par reflux gastro-sophagien. traitement symptomatique du reflux gastro-sophagien associ ou non une sophagite, en cas de rsistance la posologie de 10 mg domprazole par jour.- Traitement dentretien des ulcres duodnaux chez les patients non infects par Helicobacter pylori ou chez qui lradication na pas t possible. traitement dentretien des sophagites par reflux gastro-sophagien.- Syndrome de Zollinger-Ellison. -Traitement des lsions gastroduodnales induites par les anti-inflammatoires non strodiens lorsque la poursuite des anti-inflammatoires est indispensable. traitement prventif des lsions gastroduodnales induites par les anti-inflammatoires non strodiens chez les patients risque (notamment ge suprieur 65 ans, antcdents d'ulcre gastroduodnal) pour lesquels un traitement anti-inflammatoire est indispensable. Enfants partir dun an: - sophagite rosive ou ulcrative symptomatique par reflux gastro-sophagien. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilit lomprazole ou tout autre composant du mdicament. PRECAUTIONS DEMPLOI : ce mdicament vous a t prescrit pour un traitement prcis. Il ne faut pas ni le prendre pour un autre traitement sans avis mdical, ni le conseiller dautres personnes mme en cas de symptmes similaires. LISTE DES EXCIPIENTS A EFFET NOTOIRE : saccharose, mannitol, huile de soja partiellement hydrogne. MISE EN GARDE : grossesse et allaitement : Lusage de ce mdicament chez la femme enceinte ou allaitante ne doit tre envisag que si son administration est juge indispensable et aprs avis de votre mdecin. Sujets gs : Les indications et les posologies sont les mmes que celles recommandes chez ladulte. Enfants : les donnes sur lexprience de lusage de ce mdicament chez lenfant sont trs reduites. INTERACTIONS : Avant de commencer le traitement, signaler votre mdecin la prise de tout autre mdicament. - Ladministration de lomprazole peut influencer leffet de certains mdicaments tels que Diazpam, Warfarine, ou phnytoine, raison pour laquelle il peut savrer ncessaire que votre mdecin rduise la posologie. la prise danti-acides est possible pendant le traitement. - Le traitement nest pas affect par ladministration conjointe avec des anti-inflammatoires, des aliments ou dautres mdicaments. POSOLOGIES USUELLES, VOIE ET MODE DADMINISTRATION : Ce mdicament doit se prendre de prfrence le matin en avalant les glules en entier ou avec un peu de liquide. Toutefois, les patients qui prsentent des difficults de dglutition peuvent ingrer le contenu des glules ou le mettre en suspension dans un liquide tel que jus de fruits, yaourt, ou lait caill (la suspension devra tre prise avant 30 min). - Ulcre duodnal, ulcre gastrique, sophagite par reflux : en fonction de la gravit de lulcre ou de linflammation, la dose recommande est de 20- 40 mg (1-2 glules) par jour pendant 2 8 semaines. En traitement dentretien de lulcre duodnal ou de lsophagite par reflux, la dose est de 20 mg par jour pendant 6 12 mois. - Reflux gastro-sophagien symptomatique : la dose conseille est de 20 mg (1 glule) une fois par jour. - Ulcres gastriques, duodnaux ou lsions gastro- duodnales

    associes un traitement anti-inflammatoires non strodien (AINS) : la dose recommande est de 20 mg ( 1 glule) 1 fois par jour, pendant 4 - 8 semaines. syndrome de Zollinger-Ellison : la dose initiale recommande est de 60 mg (3 glules) par jour. Le mdecin adaptera la dose selon les besoins et tablira la dure du traitement. Ladministration dune dose dpassant 80 mg (4 glules) doit se faire en 2 prises par jour. - Ulcre duodnal et/ou gastrique associ Helicobacter pylori : la dose habituelle est de 40 mg (2 glules) une fois par jour, ou de 20 mg ( 1 glule) 2 fois par jour prendre en mme temps que les antibiotiques suivants : Omprazole plus 2 antibiotiques : Omprazole plus amoxicilline et clarithromycine, les deux, 2 fois par jour pendant une semaine, ou bien, omprazole plus clarithromycine et mtronidazole ( ou tinidazole) les deux 2 fois par jour pendant une semaine, ou bien, omprazole plus amoxicilline et mtronidazole, les deux, 3 fois par jour, pendant une semaine. Omprazole plus 1 antibiotiques : 40-80 mg dOmprazole (2-4 glules) par jour plus amoxicilline deux fois par jour, durant deux semaines. Ou bien, 40 mg dOmprazole (2 glules) par jour, plus clarithromycine 3 fois par jour pendant deux semaines. Dans le cas o les symptmes persistent aprs la fin du traitement, le mdecin devra valuer la ncessit de rpter ou de changer celui-ci. Enfants : 1 mg/kg/jour. Sujets gs : Lajustement de la dose nest pas ncessaire. Altration de la fonction rnale : Lajustement de la posologie en cas daltration de la fonction rnale nest pas ncessaire. Altration de la fonction hpatique : Une dose de 10 20 mg par jour est gnralement suffisante du fait de laugmentation de la bio-disponibilit et de la demi-vie plasmatique de lomprazole. Effets indsirables : LOmprazole est gnralement bien tolr. Les effets indsirables sont gnralement bnins et disparaissent larrt du traitement. Les effets indsirables suivants ont t enregistrs bien quaucune relation de cause effet nait t tablie : Maux de tte, diarrhe, constipation, douleur abdominale, nauses/vomissements et flatulence. Rarement ont t observs les cas suivants : Eruptions cutanes, dmangeaisons, urticaire, sensation dtouffement/fourmillement/engourdissement, malaises, insomnie, somnolence, vertige et malaise gnral. Des cas isols de photosensibilit, alopcie, faiblesse musculaire, douleur des articulations, confusion, agitation, dpression et hallucinations (principalement chez les patients gravement malades), scheresse buccale, inflammation buccale, infections fongiques gastro-intestinales, difficult dorientation/confusion/chute de conscience chez les patients souffrant de maladies hpatiques prexistantes, inflammation hpatique avec ou sans ictre, insuffisance hpatique, gyncomastie, troubles hmatologiques (leucopnie, thrombocytopnie, agranulocytose et pancytopnie), gonflement, fivre, sensation de malaise gnrale, oppression thoracique, inflammation rnale, augmentation de la sudation, trouble de la vision, altration du got. SIGNALEZ A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN LAPPARITION DE TOUT EFFET NON SOUHAITE ET GENANT QUI NE FIGURE PAS SUR CETTE LISTE. CONSERVATION : Maintenir le produit dans son flacon dorigine soigneusement ferm. Ne pas dpasser la date limite dutilisation indique en clair sur ltui.Les mdicaments doivent tre maintenus hors de porte des enfants.

    Principales indications :

    PROGAST (omprazole) est un inhibiteur spcifique de la pompe protons H+ K+ ATPase de la cellule paritale gastrique. Grce a son mcanisme daction (action au niveau de la phase terminale de scrtion):

    PROGAST diminue la scrtion dacide, quelleque soit la nature de la stimulation.

    La prise quotidienne unique de 20 mg de PROGAST provoque une inhibition rapide et efficace de la scrtion acide gastrique.

    PROGAST procure une diminution maintenue moyenne denviron 80% ds les premires 24 heures.

    PROGAST

  • UNIVERS PHARMA32

    Le portail mdical Univadis, cr en 2011 par MSD (Merck Sharp & Dohme), est dsormais disponible et accessible gratuitement au corps mdical et pharmaceutique marocain. Prsent dans 36 pays et dclin en 17 langues, ce site web off re un ensemble de conte-nus utiles la pratique quotidienne des professionnels de sant, tels que lessentiel de lactualit mdicale et socioprofessionnelle, ainsi quun espace ddi la formation mdicale continue, avec plus de 1000 modules de formation en ligne. Le portail propose galement un certain nombre de services comme laccs gratuit et illimit au Vidal, au Manuel Merck, une diapothque de plus de 3500 images tlcharger et une bibliothque danatomie 2D et 3D. Pour profi ter de cet outil novateur et de son application pour iPhone, il suffi t de se rendre sur le site internet www.univadis.fr/medical, muni de son numro dordre, et de slectionner dans la rubrique pays: APO/FPO .

    UNIVADIS LE PORTAIL DES PROFESSIONNELS DE SANT

    Comment optimiser la gestion de stock de votre offi cine ? , telle est la question laquelle ont tent de rpondre les participants la troisime caravane Sanofi , organise du 20 au 24 fvrier 2012 Oujda, Rabat, Tanger, Casablanca et Agadir. Prs de 600 pharmaciens doffi cine ont bnfi ci dune formation propose dans le cadre de cet vnement, anime par Alexis Chevtzoff . Ce consultant manager chez Chtochine Consulting

    Group, cabinet franais spcialis dans la formation mdicale continue, a prsent les techniques qui permettent de reprer et dviter les piges de la gestion de stock des offi cines. Le but de cette formation a t doff rir aux pharmaciens des outils pratiques et concrets, issus du management, leur permettant damliorer lexercice de leur activit au quotidien et de dvelopper leur offi cine , prcise Amine Kadiri, responsable trade marketing chez

    Sanofi Maroc. Lance en 2010, la caravane Sanofi formation mtiers est devenue au fi l des ditions un rendez-vous immanquable pour les pharmaciens doffi cine partenaires de Sanofi . Ce programme de formation continue met laccent sur limportance du management global et situationnel dans la gestion des offi cines, en insistant sur des notions cls, notamment le marchandising et la motivation des quipes.

    PHARMACIENS DOFFICINEEVITER LES PIGES DE LA GESTION DES STOCKS

    Les pharmaciens maghrbins se donnent rendez-vous Rabat les 18 et 19 mai loccasion du Congrs des pharmaciens du grand Maghreb Expopharma pour dbattre de plusieurs thmatiques

    ayant trait lavenir de leur pro-fession. Les impacts conomiques de la politique de sant sur le m-dicament et le pharmacien, la po-litique commune du mdicament et le rle du pharmacien dans le systme de sant lhorizon 2020 sont les principaux thmes rete-nus pour cette dition qui vise galement mettre en valeur lin-dustrie pharmaceutique maghr-bine et les acquis du Maroc dans le domaine.

    EXPOPHARMA LES DFIS DE LA PHARMACIE AU MAGHREB DBATTUS

    La troisime dition du salon professionnel de la Sant en Afrique, Dawafric , aura lieu du 18 au 19 mai 2012 Casablanca. Prs de cinq mille pro-fessionnels de la sant et soixante laboratoires issus de plusieurs pays africains sont attendus pour par-ticiper cet vnement qui souvre, cette anne, aux pharmaciens biologistes, mdecins et dentistes. LAlgrie, dont la volont, exprime travers le slo-gan Ensemble Btissons la Sant de lAfrique , associe celle de participer lexpansion linter-national du savoir-faire marocain dans le domaine de la sant, sera linvite dhonneur de cette mani-festation. Pour en savoir plus : www.dawafric.ma

    DAWAFRIC PRS DE CINQ MILLE VISITEURS ATTENDUS

  • UNIVERS PHARMA 33

  • UNIVERS PHARMA34

    Nous devons nous couter plus, partager, afi n de mettre sur pied une vritable politique du mdicament, de placer bien sr le citoyen au centre de cette politique, mais en tenant compte des intrts des pharmaciens . Tel a t le message le plus marquant de lallocution prononce par le ministre de la Sant, le professeur El Houssaine Louardi lors de la sance de clture du salon Offi cine Expo 2012. Aprs avoir rappel les diffi cults auxquelles sont confrontes les pharmaciens (fi nancires, accs la couverture mdicale, retraite) dans lexercice de leur profession, le ministre a voqu certaines anomalies de la loi 17-04 portant code de la pharmacie et du mdicament, qui exige entre autre la prsence dassistants prparateurs au sein des pharmacies alors quils ne sont pas disponibles sur le march, et la concurrence dloyale mene par certaines pharmacies (Cnops, cliniques prives) lencontre des offi cines. Il a ensuite insist sur la ncessit de mettre en place une stratgie base sur le principe gagnant-gagnant qui permettrait aux industriels, aux fabricants, aux grossistes et aux pharmaciens de proposer des mdicaments un tarif juste, et surtout au citoyen de profi ter des meilleurs prix. Le ministre de la Sant a tenu inscrire cette dmarche dans une approche plus globale, visant amliorer laccs la sant. Notre approche est base sur larticle 31 de la Constitution qui garantit le droit la sant et la couverture mdicale tous les citoyens , a-t-il prcis. Elle sappuie galement sur les droits de lhomme universels, surtout en matire de dterminants de la sant et doit tre complte par des stratgies visant impliquer davantage les citoyens dans la gestion des problmatiques de la sant. Nous comptons instaurer une dmocratie sanitaire grce une approche participative. Nous allons impliquer davantage la communaut dans la gestion du secteur de la sant , a-t-il expliqu. Le professeur Louardi a soulign, en outre, limportance dune approche purement mdicale, conforme aux objectifs de lOrganisation mondiale de la sant en matire de gestion des ressources humaines, daccs la technologie, au mdicament et aux fi nancements avant de mettre en exergue les trois dfi s que le ministre de la Sant et les diff rents intervenants du secteur sont appels relever. Le premier consiste dterminer la politique du mdicament au Maroc et mettre en place les moyens de sa mise en application. Le deuxime dfi vise convaincre les diff rents interlocuteurs et intervenants du secteur de limportance de cette politique. Le troisime est relatif la qualit . Le ministre de la Sant a conclu son allocution en ritrant son soutien inconditionnel tous les pharmaciens. Je ferai tout pour bien vous reprsenter au sein du conseil du gouvernement et faire aboutir vos dolances. Je vous tend la main pour faire des hpitaux, des cliniques, des pharmacies, un espace de droit et daccs la sant pour tous nos concitoyens , a-t-il affi rm.

    SALON OFFICINE EXPO 2012LE MINISTRE DE LA SANT LCOUTE DES PHARMACIENS

    Le 1er Congrs de Pharmacologie, organis par la Socit marocaine de pharmacologie les 3 et 4 mai prochains, sera loccasion de dbattre de plusieurs thmatiques relatives cette discipline mdicale, notamment, Mdicaments gnriques et bioquivalence , et Les mdicaments issus de la biotech-nologie . Les participants cet vnement pourront par ail-leurs assister aux communications orales des jeunes doctorants et rsidents de la facult de mdecine de Rabat sur des thmes de pharmacologie.

    Zenith Pharma souffl e cette anne sa sixime bougie. Pour c-lbrer cet vnement, le laboratoire a dcid de se doter dune nouvelle identit visuelle qui refl te davantage son dynamisme et sa modernit. Le nouveau logo symbolise ainsi lesprit dou-verture, laudace et lambition des jeunes quipes de Zenith Pharma, et reprsente les trois axes autour desquels sarticule lactivit du laboratoire, savoir la production, la distribution et la promotion de produits pharmaceutiques.

    ZENITH PHARMA UNE NOUVELLE IDENTIT VISUELLE

    PHARMACOLOGIE UN PREMIER CONGRS RABAT

  • UNIVERS PHARMA 35

    Dans la continuit d un rendez-vous scientifi que, organis par le Laboratoire national de contrle des mdicaments (LNCM), en janvier dernier, sur les impurets et qui avait soulev de nom-breuses questions, nous avons conclu que ce sujet d importance majeure mritait une journe entire de rfl exion en prsence d experts nationaux et internationaux , a introduit le Dr Rachid Lamrini, pr-sident du Conseil de lordre des pharma-ciens fabricants et rpartiteurs, lors dun sminaire consacr aux impurets dans les spcialits pharmaceutiques, le 27 mars dernier. Le besoin de verrouiller les aspects rgle-mentaires relatifs aux impurets se justifi e par la volont de scurit et de qualit, en vi-tant les risques de toxicit et dinteractions, a expliqu le Dr Mohamed Azougagh, chef du service Physico-chimie, avant de pr-

    senter toute la complexit du problme. Les impurets peuvent tre classes en organiques, non organiques et solvants r-siduels. Pour ces deux dernires catgories, les impurets, qui procdent des mthodes de fabrication, sont connues, identifi es et traites avec des mthodes harmonises. Le problme est au niveau des impurets orga-niques, qui peuvent tre connues ou non, survenir plusieurs tapes du processus, et subir des mcanismes de dgradation et de synthse compliqus , a-t-il prcis. Les exigences rglementaires varient en fonc-tion du type d impurets et de leur toxicit, mais les pharmacopes ne sont pas toujours d accord quant la prise en compte des impurets du principe actif et du produit fi ni ou sur le contrle des anciens comme des nouveaux mdicaments. La participation des experts internatio-naux ainsi que celle des autorits gou-

    vernementales en la matire, avec les Dr Andrea Lodi et Margareth Marques, (respectivement experts en pharmaco-pes europenne et amricaine), le Pr Alain Nicolas, directeur des laboratoires de contrle des mdicaments de lAfs-saps (Agence franaise de scurit sani-taire des produits de sant), ainsi que le Dr Abdelmoumen Mahly, chef de divi-sion du LNCM, a permis de mieux com-prendre et de faire dbat sur ces ajuste-ments rglementaires concernant les positions des pharmacopes europenne et amricaine sur le sujet des impurets.Le sminaire du 27 mars, qui a runi plus de 160 personnes issues du secteur industriel, des reprsentants de la direc-tion du Mdicament et de la Pharmacie ainsi que de luniversit, a t une rus-site sur le plan scientifi que et trs riche en dbats constructifs.

    LES IMPURETS DANS LES MDICAMENTS UN SUJET COMPLEXE

    les 18 et 19 Mai 2012 au SOFITEL Jardin des Roses

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