Numéro 023 Juin 2010

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KAMAL BELHAJ SOULAMI LA PHARMACIE EMPRUNTE LE BON CHEMIN N° 23 - JUIN 2010 Dr Rachid Bekkali, Directeur exécutif de l’ALSC. « LA MISE EN PLACE DU PLAN NATIONAL DE PRéVENTION ET DE CONTRôLE DU CANCER EST UNE FIERTé POUR NOTRE PAYS. » QUELLES EN SONT LES CAUSES SOUS-JACENTES ? ANéMIE AU MAROC SPéCIAL RAPPROCHEMENT HISTORIQUE ENTRE LA FNSPM ET LE MINISTèRE DE LA SANTé YASMINA BADDOU UN DISCOURS COURAGEUX ET RESPONSABLE Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com MAGAZINE PROFESSIONNEL D’INFORMATION MéDICALE

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Numéro 23 Juin 2010

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Kamal Belhaj soulami la PhaRmaCie emPRuNTe le BoN ChemiN

N° 23 - juiN 2010

Dr Rachid Bekkali,Directeur exécutif de l’ALSC.

« La mise en pLace du pLan nationaL

de pRévention et de contRôLe du canceR est une fieRté pouR

notRe pays. »

Quelles eN soNT les Causes sous-jaCeNTes ?

aNémie au maRoC

spécialRappRochement histoRique entRe la Fnspm et le ministèRe de la santé

YasmiNa Baddou uN disCouRs CouRageux eT ResPoNsaBle

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Editorial 03

Au Maroc, la politique de la santé est fondée sur l’exercice du droit à la san-té pour tous. Mais la garantie de ce droit humain reste fortement condi-

tionnée par l’activité et l’apport de certaines organisations non gouvernementales, lesquels remontent déjà à des décennies. Les facteurs contextuels de l’émergence de ce partenariat incontournable tiennent à la réalité même de notre système de santé : manque d’équipements et de moyens, difficultés d’accès aux soins, dis-parités entre rural et urbain, prévention et dé-pistage des maladies… avec, en parallèle, les préoccupations croissantes de notre société en termes de santé. Le mouvement associatif s’est développé et s’est renforcé de manière exponentielle. Grâce à son dynamisme, aux actions de proximité qu’il mène sur le terrain et à l’appui direct qu’il fournit aux populations, il est devenu un puis-sant vecteur d’information, d’éducation et de communication médicales. Toutefois, l’ampleur de ce phénomène ne doit pas occulter l’envers de la médaille, car aujourd’hui coexistent plusieurs catégories d’organisa-tions associatives. C’est ainsi qu’à côté des ONG dont les actions sont reconnues d’utilité publique -nous en reparlerons une autre fois- d’autres évoluent en l’absence de plans d’évaluation et de suivi de leurs activités, et sans aucun mécanisme de coordination et de concertations inter ou intra-sectorielles. Résultat, bien que leurs succès ne soient pas rares, leur mobilisation, en termes d’aide médicale, tourne parfois court. Cette discontinuité, que n’expliquent pas uniquement un manque de moyens financiers et/ou une insuffisance de ressources humaines qualifiées, découle de la non prise en considéra-tion des contextes socio-économique et culturel et des besoins spécifiques des régions où ces ONG activent. En fait, l’œuvre grandiose que peut offrir la société civile à notre population souffre parfois de la multiplication de «fantômes » et «d’opportunistes » qui, sans scrupules et sans légitimité aucune, s’approprient la dénomination d’ONG. Aussi, contre ces intrus parasitaires, une opération d’assainissement ne peut que s’avérer salutaire, surtout si elle s’inscrit dans un cadre ministériel multisectoriel et que l’évaluation des structures existantes devait en être la finalité. Mais avant d’en arriver là, la mise en place d’un guide déontologique s’impose de manière urgente. L’objectif sera certes de définir les critères de base d’une telle évaluation, mais au-delà, il s’agira de moraliser le secteur associatif, symbole de bénévolat, de solidarité et de civisme.

sépaReR le bon gRain de l’ivRaie

ong

Face à l’ampleur du mouvement associatiF au maroc, des opportunistes n’hésitent pas à s’approprier la dénomination d’onG en ne Fournissant quasiment aucune aide médicale !

par ismaïl BeRRada

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Sommaire4

M A g A z i N e P r o f e s s i o N N e l D ’ i N f o r M At i o N M é D i c A l e

directeur de publication et de la rédaction, ismaïl BeRRada - rédactrice en chef, maria moumine secrétaire de rédaction, Rania KadiRi - Journaliste, Khadija BeRRamou - design et infographie, yassir eL HaBBi direction commerciale, a. BeRRada - chef de publicité, Leila BaHaRimpression, impRigema - doctineWs est édité par prestige diffusion, 81, avenue Mers sultan, 5e étage, cP 20100, casablanca.tél.: +212 5 22 27 40 46/69 - fax: +212 5 22 27 40 32 - e-mail: [email protected] - site : www.doctinews.comdossier de presse: 08/22 - dépôt légal: 2008 Pe0049 - issn: 2028 00 92 - doctineWs est tiré à 25.000 exemplaires

Flash saNTé06 luTTe CoNTRe la TuBeRCulose eT les maladies

ResPiRaToiResLes dangers de La cigarette et du narguiLé

uNiveRs PhaRma26 saNoFi-aveNTis PhaRmaCie à l’éCouTe des

PhaRmaCieNs !des formations pour mieux gérer L’équipe officinaLe

glossaiRe36 les aNTihYPeRTeNseuRs

séleCTioN64 RelaTioN malade/médeCiN

dimensions éthiques de L’annonce d’une maLadie chronique

iNTeRvieW54 BeKKali RaChid

L’aLsc,une démarche innovante contre Le cancer

FoNdameNTaux22 le sommeil

« Le comprendre, c’est en faire un véritabLe partenaire de santé »

alTeRNaTive62 maladies ChRoNiQues

Les biomédicaments à La rescousse

iNsTiTuTioNNel58 léa PouR samY

un mouvement croissant contre L’autisme

sPéCial32 CoNgRès iNTeRNaTioNal de la PhaRmaCie

restituer à La profession La pLace qu’eLLe mérite

62 maladies ChRoNiQues

32 CoNgRès iNTeRNaTioNal de la PhaRmaCie

54 iNTeRvieW

aNémieLes facettes cachéesd’un maL siLencieux

46dossieR

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Dans le cadre de la lutte antituberculeuse, l’Association SOS Tuberculose et Maladies Respiratoires (SOS T.B.M.R.), a organisé le 14 mai dernier une journée de sensibilisation sur la tuberculose et les dangers de la cigarette et du narguilé au lycée Fatema El Fihria à Casablanca. « Ceci est un forum d’évaluation et de suivi de ce qui a été réalisé dans le cadre du programme de sensibilisation au niveau de cinq établissements scolaires casablancais », a souligné le Pr Zoubida Bouayad, Présidente

de l’association SOS T.B.M.R. En effet, cin-quante élèves et dix encadrants ont été choisis dans chaque établissement afin de préparer et présenter une activité artistique exprimant ce qu’ils ont retenu après les notions d’éducation dans le domaine des maladies respiratoires qu’ils ont reçues auparavant « Nous sommes parfois étonnés de ce que ces élèves sont capables de faire ! De très jolies peintures, de beaux poèmes, des pièces théâ-trales et des chants reflètent de manière intel-

ligente leur vision de la lutte contre la tubercu-lose ! », a ajouté la présidente de l’association.Ces journées de sensibilisation sont organi-sées en partenariat avec les ministères de la Santé et de l’Éducation nationale et avec le soutien du Fonds mondial, des délégations de la santé et de l’éducation nationale et des collectivités locales des préfectures car « nous estimons que cette lutte est le souci de tout le monde », a conclu le Pr Bouayad.

Le Gamma Knife Perfexion fait partie de la dernière génération d’appareils de radio-chirurgie et c’est le Centre National de Ré-habilitation et de Neurosciences à l’hôpital des spécialités du CHU Rabat-Salé qui est le seul en Afrique à en disposer ! Cet appareil de pointe a été acquis grâce au soutien de la Fondation Hassan II pour la prévention et la lutte contre les maladies du système nerveux.Indiquée pour le traitement des patholo-gies du système nerveux et oto-neuro-oph-talmologique, la radiochirurgie permet en une opération unique, à crâne fermé, de traiter efficacement diverses lésions intra-crâniennes (tumeurs bénignes et malignes, métastases cérébrales, malformations vas-culaires…). L’outil neurochirurgical Gam-

ma Knife (combinant innocuité, sécurité et haute précision submillimétrique) a évolué pour donner naissance au Gamma Knife Perfexion, un appareil révolutionnaire du fait du haut niveau de robotisation qu’il intègre et l’automatisation des systèmes de collimation secondaire permettant ainsi un traitement optimal en un minimum de temps avec un maximum de confort pour le patient.Il est à noter que le traitement par Gamma Knife nécessite une hospitalisation de 24 à 48 heures et se déroule en six étapes : en premier la pose du cadre stéréotaxique sous anesthésie locale, l’acquisition de l’imagerie de repérage, le planning dosimétrique, le traitement proprement dit, puis la dépose du cadre stéréotaxique. Le retour au domi-

cile se fait après une brève surveillance cli-nique et le retour aux activités quotidiennes peut se faire dès le lendemain. Un suivi médical à long terme est instauré et permet d’évaluer les résultats.

lutte contRe la tubeRculose et les maladies RespiRatoiRes

RadiochiRuRgie

les dangeRs de la cigaRette et du naRguilé

l’hôpital des spécialités ono de Rabat doté d’une technologie de pointe

A

traitement radiochirurgical de métastases cérébrales multiples.

le contrôle à 6 mois montre une quasi disparition des lésions (A)

le Pr Zoubida Bouayad, Présidente de l’association sos t.B.M.r, sensibilisant les élèves du lycée fatema el fihria sur la tuberculose et les dangers de la cigarette et du narguilé.

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L’Association de Gérontologie Espoir AGE, a organisé le 15 mai dernier, à Casablanca, ses 3e rencontres natio-nales de gérontologie sous l’égide du ministère du Développement Social de la Famille et de la Solidarité. C’est Mme la ministre, Nouzha Skalli, qui a inau-guré cette journée qui avait pour thème: « Pour une meilleure connaissance des syndromes gériatriques ». Plus fré-quents chez la personne âgée que chez le sujet jeune, les syndromes géria-triques sont très divers. L’incontinence urinaire, la douleur, la dénutrition, la dépression, les troubles du sommeil, les troubles de la mémoire … sont toutes des situations qui touchent souvent la personne âgée et nécessitent sa prise en charge par une équipe multidisciplinaire spécialisée dans le domaine de la géron-tologie. « Le problème de la personne âgée n’est pas seulement un problème médical ou une maladie, il s’agit d’un

profil particulier nécessitant l’interven-tion d’une équipe gériatrique multidis-ciplinaire. Cette journée est un vrai lieu de rencontre entre médecins gériatres, internistes, généralistes, cardiologues, néphrologues et bien d’autres spécia-lités médicales et paramédicales pour discuter et échanger les différentes ex-périences dans la prise en charge de la personne âgée », ajoute le Dr Mustapha Oudrhiri, interniste, gériatre et Prési-dent de l’AGE. Cette rencontre a réuni médecins, infirmiers, pharmaciens, so-ciologues, psychologues, directeurs de centres sociaux pour personnes âgées, soit plus de deux cents cinquante par-ticipants, tous au RDV pour parler de ce sujet d’intérêt commun qu’est la personne âgée. Cette diversification du profil de l’audience fait la distinction et la richesse de cette rencontre, devenue un moment fort dans la promotion de la gérontologie au Maroc.

association de géRontologie « espoiR »RencontRe autouR des pRoblèmes sanitaiRes de la peRsonne âgée

l’association nassim et l’indh ensemble contRe la dRogue !Pour lutter contre la consomma-tion des différentes drogues en milieu scolaire, là où les ravages sont les plus importants, l’asso-ciation nassiM, présidée par le dr soumia Berrada, Professeur agrégé en psychiatrie et responsable du service d’addictologie au cHU ibnou rochd de casablanca, en collaboration avec l’indH (initiative nationale pour le développement Humain), a lancé, le mois dernier, le projet « tous contre la drogue ». il s’agit d’une action de sensibili-sation régionale visant, dans une première phase, quelques collèges et lycées de la région de casa anfa, pour toucher par la suite d’autres établissements scolaires d’autres quartiers de la capitale économique. « outre la sensibilisation contre les méfaits de la drogue, notre objectif est d’amener les sujets addicts à consulter. avoir une addiction n’est pas une fatalité, on peut en guérir !», souligne le Pr Berrada.cette campagne comporte égale-ment des séances de formation pour les enseignants, notamment sur la définition des différentes drogues, les méfaits des drogues à court et à long terme, la gravité de la prise des drogues, le lien entre les drogues et les infections sexuellement trans-missibles, l’adolescence et la dro-gue… car, selon le Pr Berrada, « for-mer et sensibiliser les enseignants à ce fléau leur permettra à leur tour de conseiller les élèves et les étudiants accros à la drogue, qu’ils rencontrent à longueur d’année scolaire. »

De g. à d., le Pr mohamed adnaoui, le Dr mustapha oudRHiRi, Mme la ministre nouzha sKaLLi et le Dr Rachid mouLKi.

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un obseRvatoiRe maRocain des maladies de l’appaReil digestiF voit le jouR

jouRnée de pRintemps de la smmad

dans le cadre de la formation médicale continue des hépato-gastro-entérolo-gues marocains, la société marocaine des maladies de l’appareil digestif (sMMad) a organisé sa Journée de Printemps, le 15 mai dernier, à rabat. Plus de 200 participants ont bénéficié du riche programme mis en place et dont le thème principal, « les hémorra-gies digestives hautes », comprenait la présentation des résultats préliminaires d’une étude épidémiologique nationale multicentrique sur les modalités de leur prise en charge dans la pratique des gastro-entérologues marocains.

des sessions plénières, symposiums, ateliers ainsi que des communications étaient également à l’ordre du jour. autre point fort de cette manifestation, la présentation de l’observatoire maro-cain des maladies de l’appareil digestif (oMMad) qui démarrera en juin 2010. il s’agit d’une plate-forme technologique de pointe de travail collaboratif qui a pour objectif principal l’élaboration d’études épidémiologiques et cliniques dans le domaine de la gastro-entéro-logie et émanant de la pratique des gastro-entérologues adhérents. cet observatoire, dont l’accès est facilité grâce à internet, peut traiter plusieurs thèmes à la fois sous la coordination d’une commission scientifique. Plusieurs spécialités médicales peuvent être concernées selon la nature du thème choisi. l’oMMad offre égale-ment d’autres services pour les investi-gateurs adhérents, totalement intégrés

dans la même plate-forme, notamment la gestion du dossier médical des patients avec toutes les statistiques per-sonnelles, la gestion des rendez-vous, du portefeuille, etc. « J’appelle tous les gastro-entérologues à adhérer à ce projet ambitieux et à grande valeur ajoutée à l’échelle natio-nale et internationale qu’est l’oMMad, car il permettra de disposer de chiffres et de statistiques reflétant la réalité marocaine. sachant que nous aurons besoin d’un maximum de données, une charte d’adhésion est établie pour tous les affiliés, qui bénéficieront d’une formation pour une utilisation optimale de l’oMMad. sur le plan technique, cet outil garantit la sécurité et la confiden-tialité absolues de toutes les données, celles liées aux médecins ou aux patients en premier lieu », a souligné le dr Kamal Benhayoun, vice-Président de la sMMad.

Le 31e Congrès Maghrébin de Pédiatrie, qui s’est tenu à Nouakchott (Mauritanie) du 15 au 17 avril derniers, a réuni des professeurs de pédiatrie venus des pays du Maghreb, de France, du Mali, du Sénégal et de Guinée pour débattre des sujets inté-ressant la santé des enfants dans les pays maghrébins. Au pro-gramme, des tables rondes et des conférences sur la pédiatrie, la santé du nouveau-né, l’asthme, le diabète chez l’enfant ainsi que la nutrition.Pour encourager la recherche au Maghreb et le développement de la pédiatrie maghrébine, le Prix Maghrébin de Pédiatrie ins-titué par les Sociétés Maghrébines de Pédiatrie et les Labora-toires BIOCODEX, déjà à sa vingtième édition, a été décerné, lors de ce congrès, à deux ouvrages classés ex-aequo qui se le sont partagés: « Prise en charge de l’enfant hémophile », par le Professeur Habiba Hadj Khalifa (Hôpital d’Enfants, Casa-blanca, Maroc) et « Nomogrammes de prédictions des para-mètres ventilatoires de l’enfant algérois », par le Docteur Leila

Smati-Bourtel (Établissement public hospitalier de Bologhine Ibn Ziri, Alger, Algérie). D’une valeur de six mille euros, le Prix Maghrébin de Pédiatrie est sponsorisé par les Laboratoires BIOCODEX qui confirment, une fois de plus, leur présence aux côtés des pédiatres maghrébins par leur soutien scientifique et technique.

le 31e congRès maghRébin de pédiatRie tenu en mauRitanie

santé des enFants maghRébins

Dr Kamal BenHayoun, vice-Président de la sMMAD.

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L’Association « Moroccan Society for Pri-mary Immunodeficiency», en partenariat avec l’Association Hajar de Soutien aux Déficits Immunitaires Primitifs tiendra son 2e congrès national sur les DIP à Ca-sablanca le 26 juin 2010. Cet événement, organisé en collaboration avec l’équipe de recherche sur les DIP du Laboratoire d’Etude et de Recherche en Santé de l’En-fant du Pôle de compétence Santé et So-ciété (Faculté de Médecine et de Pharma-cie de Casablanca), propose un programme scientifique riche traitant, entre autres, des thèmes tels que « la nutrition et DIP », « la préservation de la flore intestinale », « l’im-munité anti-infectieuse », «la neutropénie congénitale », « l’allogreffe pour DIP », « la vaccination anti-pneumocoque » et « l’an-tibiothérapie des DIP ». Il y aura aussi des symposiums animés par des laboratoires pharmaceutiques de renom ainsi que des posters à découvrir.

allogReFFe et déFicits immunitaiRes pRimitiFs dipétat des lieux au maRoc

tRoisième jouRnée inteRnationale de caRdiologie ibn Rochd

c’est à l’hôtel sofitel de Marrakech que s’est tenue la 3e Journée internationale de cardiologie ibn rochd. organisée par le dépar-tement des maladies cardio-vas-culaires du cHU ibn rochd de casablanca, cette journée a été marquée par la présentation des différentes innovations en cardio-logie notamment en rythmologie, insuffisance cardiaque, cardiologie interventionnelle et imagerie. Plus de 300 participants ont répondu présents à cette manifestation scientifique dont des cardiologues, des médecins généralistes, des diabétologues, des urgentistes et des anesthésistes, qui ont assisté aux conférences d’experts interna-tionaux comme le Pr J. ninet, du cHU de lyon, le Pr Metras, du cHU de Bordeaux, le Pr J.M lablanche, du cHU de lilles, le Pr g. grolier, du cHU de caen, les Pr H. lebreton et H. corbinau, du cHU de rennes et le Pr P. nataf, de l’hôpital Bichat, à Paris.cette journée a été l’occasion de présenter les différents travaux du département de cardiologie du cHU ibn rochd, en particulier les progrès en termes de cardio-logie interventionnelle, puisque ce service dispose d’une salle de cathétérisme cardiaque où plus de 1000 procédures ont été effectuées en 2009, en particulier en coro-narographie, en angioplastie, en dilatation mitrale et en cardiologie pédiatrique. « l’unité thérapeu-tique d’insuffisance cardiaque du département des maladies car-

dio-vasculaires du cHU ibn rochd de casablanca, la seule du genre en afrique, a pu diagnostiquer et traiter 1200 personnes qui sont régulièrement suivies. nous avons des protocoles de recherche sur l’insuffisance cardiaque et de nou-veaux protocoles verront bientôt le jour », ajoute le dr ahmed Bennis, Professeur de cardiologie et chef du service de cardiologie au cHU ibn rochd de casablanca lors de son intervention, avant d’évoquer l’expérience de son service dans le domaine de la chirurgie de la valve mitrale et de la plastie mitrale. cette rencontre, qui a reflété l’ambi-tion du département de cardiologie du cHU ibn rochd, a également été l’occasion de tisser des liens avec les cHU français dans le cadre des transferts des connaissances pour permettre aux jeunes diplô-més d’acquérir une expérience à l’étranger pour mettre ensuite en pratique dans leur pays ce qu’ils ont appris. « Je tiens à remercier les organisa-teurs, les industries pharmaceu-tiques ainsi que tous les partici-pants qui ont fait de cette journée un véritable succès. notre ambition est d’en faire un congrès institution-nel à l’avenir. les thèmes de l’année prochaine sont déjà fixés, ils seront axés sur la cardiologie du présent et du futur avec des discussions sur l’imagerie, les cardiopathies pédiatriques et congénitales, la rythmologie, le syndrome coronaire aigu, l’insuffisance cardiaque et la chirurgie cardiaque », a conclu le

le point des avancées dans le domaine

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le nouveau yaouRt activia avec biFidobacteRium dn-173 010

activia® est un yaourt qui associe les souches tradition-nelles du yaourt (lactobacillus bulgaricus et streptococ-cus thermophilus) à un ferment spécifique, le Bifidobac-terium animalis (lactis) dn 173 010.de nombreuses études cliniques publiées au niveau international ont démontré l’efficacité d’activia -seul yaourt au Maroc contenant le ferment probiotique Bifi-dus acti-regularis®-, sur le transit intestinal lent.en effet, les études ont démontré qu’après consomma-tion d’activia, le Bifidobacterium animalis (connu sous le nom de Bifidus acti regularis) survivait en quantité suffisante lors de son passage dans l’estomac (Berrada, 1991), l’intestin grêle (Pochard, 1992) et était retrouvé en quantité importante dans les selles (duez, 2000).les résultats des nombreuses études internationales ont montré une réduction du temps de transit allant de 19 h à 25 h (Méance 2001) selon les doses consommées, les effets sont plus marqués avec une consommation plus élevée (Méance 2003). les bénéfices, scientifiquement démontrés, permettent de recommander la consommation régulière et quoti-dienne d’activia® par tous, à raison de 1 à 3 pots par jour.activia® est bien plus qu’un yaourt classique, c’est un véri-table traitement naturel et efficace pour aider à réguler le transit intestinal irrégulier !Pour plus d’informations contacter : [email protected]

une pRise en chaRge complète s’impose !

l’allié idéal pouR un tRansit intestinal RégulieR

séquelles des tRaumatismes cRâniens

C’est à Casablanca, le 17 avril 2010, que la Société Marocaine de Mé-decine Physique et de Réadaptation (SOMAREF) a organisé son XIe congrès. Le thème de cette année portait sur « le traumatisme crânien: actualités en médecine physique et de réadaptation », un choix judicieux car le traumatisme crânien est fréquent dans notre pays comme partout dans le monde. L’étiologie principale est représentée par les accidents survenant sur la voie publique. Cette affection touche surtout une po-pulation jeune, en pleine activité, et engendre des séquelles dans la plu-part des cas sources de handicaps. En effet, quelle que soit la gravité du traumatisme crânien, on se retrouve souvent face à un handicap moteur, cognitif et psychologique, retentissant sur la qualité de vie des patients, mais aussi sur leur famille. « Cette affection représente un véritable fléau médical, économique et social nécessitant une prise en charge médicale et sociale multidisciplinaire, ce qui nous incite aujourd’hui à parler de la prise en charge du traumatisé crânien », déduit le Dr Fayçal Aziz, membre de la SOMAREF. En effet, cette prise en charge ne doit en au-cun cas s’arrêter à la réanimation au traitement neurochirurgical, car les vrais problèmes commencent après la phase aiguë, problèmes nécessitant une prise en charge dans une structure de médecine physique et de réa-daptation (MPR) dirigée par un médecin spécialiste en MPR, en col-laboration avec d’autres intervenants (kinésithérapeute, orthophoniste, ergothérapeute, psychologue, assistante sociale…) et qui coordonne la filière des soins avec d’autres spécialistes dans un cadre de concertation multidisciplinaire. La réadaptation essayera de diminuer le retentisse-ment des différentes déficiences pour une meilleure réinsertion sociale.

nouveau buReau et nouveau pRésident à mg maRocaprès les dr Benabou, puis Merimi, c’est le dr fatima-zohra Mchich alami qui préside désormais aux destinées de Mg Maroc, le bureau qui gère le collectif national des médecins généralistes du Maroc. les autres membres du bureau national sont le dr fatima azizi, de rabat, vice-Présidente, le dr Hamid darnouni, de témara, secrétaire général, le dr el ouafi, de témara, vice-secrétaire général, et le dr allal el Yacoubi, de témara également, trésorier.avec une charte accordant à la médecine générale sa juste valeur, les axes stratégiques de l’association Mg Maroc consistent à initier l’approche communautaire dans le secteur privé des soins primaires, participer à la concrétisation du partenariat public/privé en soins primaires, participer à la mise en place d’un système de formation, développer une stratégie de plaidoyer et de construction de partenariats et optimiser les ressources humaines de Mg Maroc.

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La Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca (Univer-sité Hassan II, Aïn Chock) organise une formation pour l’obtention d’un Certificat d’expertise médicale et de réparation du dommage corporel qui débutera en septembre 2010 pour prendre fin en juin 2011. Les cours se dérouleront à la FMPC et ce, un à deux week-ends par mois, de 9h à 15h30. Les inscriptions pour l’année 2010-2011 sont ouvertes depuis le mois d’avril dernier et le nombre de candidats est limité à 40 per-

sonnes. Pour plus de renseignements et/ou pour les inscriptions, il faut contacter M. Erradi au service du 3e cycle, numéro de téléphone: 0522 27 16 30, poste 273 ou bien visiter le site Web interactif du cer-tificat : http://www.fmpc.ac.ma/medlegPour les renseignements pédagogiques, il faut contacter le secrétariat du Pr H. Benyaich (qui est le responsable du certificat) à l’Institut médico-légal du CHU Ibn Rochd de Casablanca.Courriel : [email protected] - Tél/Fax : 0522 22 79 70

état des connaissances scientiFiques suR l’autisme et les tsapRemièRes conFéRences nationales de l’autisme à Fèsles conférences nationales de l’autisme auront lieu à la faculté de médecine de fès les 4 et 5 juin 2010, sur le thème «dépistage précoce de l’autisme-état des connaissances». ce concept a été mis en place par l’association léa pour samy -mouvement pour vaincre l’autisme, en partenariat avec le cHU Hassan ii, la faculté de médecine et de pharmacie de fès et le comité scientifique pluridisciplinaire du centre de référence pour l’autisme. au programme, des exposés et des tables rondes, qui seront animés par des experts marocains et étrangers sur l’autisme, ses causes et sa prévalence, les outils de dépistage et de diagnostic et l’annonce du diagnostic.À la clôture de ces conférences, un document de référence sur l’état des connaissances scientifiques pour le dépistage précoce de l’autisme au Maroc, qui servira de référence aux professionnels de la santé et à la formation sur l’autisme, sera remis à Mme la ministre de la santé.notons qu’au Maroc, 338 000 personnes au minimum sont atteintes d’un syndrome autistique, dont 108 000 enfants. ces chiffres sont susceptibles d’augmenter dans les années à venir, du fait de l’élargissement du spectre et de l’amélioration des outils de dépistage et de diagnostic. 

la 8e pRomotion du ceRtiFicat d’expeRtise médicale et de RépaRation du dommage coRpoRelbientôt à la Faculté de médecine et de phaRmacie de casablanca

l’asthénie sexuelle se traduit par la manifestation d’une certaine difficulté à vivre pleinement sa vie sexuelle et conduit généralement à des troubles de l’érection, une perte de tonus ou une diminution du désir. l’augmen-tation de cette fameuse asthénie sexuelle provient très probablement du fait que les hommes en parlent plus à leurs médecins, contrairement à il y a quelques années. touchant essentiellement les hommes de plus de qua-rante ans, cette fatigue a des causes physiologiques (par exemple, l’affectation des organes génitaux ou du sys-tème urinaire) ou psychologiques (craintes, angoisses ou perte de confiance). Mais l’ennemi numéro 1 reste le stress ! c’est pour cette raison qu’une bonne hygiène

de vie est très conseillée : pas d’excès d’alcool et de tabac, alimentation équilibrée… l’asthénie sexuelle n’est pas propre à la gent masculine. chez la femme, elle peut revêtir la forme d’une perte de libido, d’une perte de plaisir, voire même d’éventuelles douleurs lors de l’acte sexuel.toutefois, une bonne hygiène de vie et un quotidien équilibré, entre travail et repos, sont des conditions généra-lement suffisantes pour prévenir l’asthénie sexuelle, même s’il n’est pas toujours aisé de les respecter.

l’asthénie sexuellece mal-êtRe des années 2000

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Actu produits18

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Actu produits 19

Les laboratoires SVR ont le plaisir de vous présenter leur nouvelle gamme de protections solaires 2 en 1, destinée à différents types de peau :

Ces produits conformes aux recommandations européennes sont disponibles dès aujourd’hui dans les pharmacies et parapharmacies.

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glime WinglimépiRide n Laboratoires : MaPHarn indication thérapeutique :indiqué dans le diabète non insulinodépendant de type 2 chez l’adulte.n présentations :Boîte de 30 comprimés dosés à 1 mg PPM 40,00 dHBoîte de 30 comprimés dosés à 2 mg PPM 57,00 dHBoîte de 30 comprimés dosés à 3 mg PPM 77,00 dHBoîte de 30 comprimés dosés à 4 mg PPM 99,00 dH

pRednisolone WinpRednisolone n Laboratoires : MaPHarn indication thérapeutique :indiqué dans le traitement de courte durée en orl et en pneumologie.n présentations :Boîte de 20 comprimés effervescents dosés à 20 mg PPM 38,00 dH

RamipRil WinRamipRiln Laboratoires : MaPHarn indication thérapeutique :indiqué dans le traitement de l’hypertension artérielle, l’insuffisance cardiaque, la maladie cardio vasculaire avec athérosclérose, les néphropathies glomérulaires et en début de néphropathie diabétique.n présentations :Boîte de 15 comprimés sécables dosés à 5 mg PPM 28,00 dHBoîte de 30 comprimés sécables dosés à 5 mg PPM 54,00 dHBoîte de 15 comprimés sécables dosés à 10 mg PPM 56,00 dHBoîte de 30 comprimés sécables dosés à 10mg PPM 108,00 dH

LYSALPHA SPF50 pour les peaux mixtes à grasses : une crème haute protection à l’extrait de Tephrosia Purpurea et au Zinc PCA sébo-régulateur.

RUBIALINE SPF50 contre les rougeurs : une crème haute protection au Biflavonoïde d’origine naturelle et au Rhizobian Gum qui agissent sur l’intensité des rougeurs et les sensations d’échauffements.

CLAIRIAL SPF50+ contre les taches brunes : une crème très haute protection, au Lumiwhite 4%, qui a une action dépigmentante.

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Actu produits20

Les laboratoires URGO ont le plaisir de vous annoncer le retour des compléments alimentaires Alvityl, une marque de qualité qui a déjà fait ses preuves en 50 ans d’existence. Bénéficiant de la confiance des professionnels de la santé depuis trois générations, Alvityl apportera une réponse adaptée à vos patients en cas de déficit en vitamines et minéraux.Alvityl s’adresse à toute la famille avec deux formules dosées et complètes à 100% des AJR (Apports Journaliers Recommandés) en vitamines : n Alvityl sirop pour les jeunes enfants et les personnes âgées (11 vitamines), 150 ml, PPM : 98,00 DH.n Alvityl Plus en comprimés pour les adolescents et les adultes (12 vitamines et 7 minéraux), une boîte de 40 comprimés, PPM : 98,00 DH.Ainsi, quel que soit leur âge, vos patients retrouveront forme, équilibre et vitalité.Le conditionnement unique du sirop Alvityl (flacon pressurisé) et le procédé de fabrication particulier des comprimés Alvityl garantissent la conservation optimale des vitamines, en qualité et en quantité. En plus, Alvityl offre une posologie simple et un goût très apprécié qui facilitent l’observance chez vos patients, notamment les enfants.N’hésitez pas à contacter votre représentant URGO pour recevoir un échantillon ou des informations supplémentaires.

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SPASFON® a été transféré chez Zenith pharma qui en assure dorénavant la distribution.IdexPharme continue d’assurer la promotion de SPASFON® à travers le Maroc.

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enFin de RetouR

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Actu produits 21

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Fondamentaux22

S aviez-vous qu’on passe plus d’un tiers de notre vie dans les bras de Morphée ? Pourtant, nombreux sont ceux qui ont des problèmes

pour dormir. « Des études suggèrent que les personnes qui manquent de sommeil ou celles qui ont un sommeil de mau-vaise qualité, courent plus de risques

d’être sujettes à l’hypertension artérielle, d’obésité, le diabète et autres maladies chroniques », relève l’OMS lors de la Journée Mondiale du Sommeil célé-brée le 19 mars dernier. C’est dire la nécessité de conscientiser le public sur les troubles du sommeil et de ne plus les considérer comme une fatalité.

Un grand inconnuNotre vie quotidienne est rythmée par les états de veille et de sommeil. Du-rant ces deux états physiolo-giques fondamentaux, deux processus participent à leur régulation. Le premier est l’horloge circadienne. Si-tuée au niveau des noyaux supra chiasmatiques, près de l’hypothalamus, elle est sous l’influence du rythme jour/nuit et son marqueur principal est la mélato-

nine. Le deuxième est l’homéostasie. Correspondant à la pression du sommeil sur l’organisme, elle est étroitement liée au rythme activité/repos, et son messa-ger biologique est l’adénosine. La capa-cité de rester éveillé ou de s’endormir va résulter de l’action combinée de ces deux forces. Le sommeil survient la nuit à l’heure biologique, qui est à l’horloge cir-cadienne et au moment où la pression du

sommeil est au maximum. L’éveil, quant à lui, obéit à la règle inverse. Ces deux processus de régulation sont eux-mêmes sous la dépendance de nombreux paramètres comme l’âge, le sexe, l’environnement et les facteurs génétiques. Il existe donc de nombreuses variations physiologiques

interindividuelles ; les matinaux qui dor-ment tôt et se réveillent tôt, les vespéraux

Fondamentaux22

le sommeil

« le compRendRe, c’est en FaiRe un véRitable

paRtenaiRe de santé »Pour la fonction Physiologique et Psychique comme Pour l’ajustement

de nombreuses sécrétions hormonales et le maintien de la temPérature interne, le sommeil est troP Précieux Pour être négligé ou maltraité.

la Preuve en est que la moindre réduction du temPs de ce besoin fondamental et/ou l’altération de sa qualité Peuvent faire fonctionner

l’ensemble de l’organisme à l’envers.

Chaque individu a son « profil de sommeil » qu’il doit connaître et respecter.

Avec la collaboration du Dr fouzia KadiRi, Hôpital Mohammed V, casablanca, spécialiste en oto-rhino-laryngologie et chirurgie maxillo-faciale et spécialiste du

sommeil et des maladies du sommeil (Diu Paris V).

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Fondamentaux 23

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Fondamentaux24

qui dorment tard, les courts dormeurs et les longs dormeurs. Grâce au développement numérique et informatique, la polysomnographie (combinaison de sept tracés électro-physiologiques) permet aujourd’hui de mieux maîtriser l’analyse convention-nelle du sommeil. Résultat, une meilleure compréhension de l’architecture du som-meil à travers l’hypnogramme qui met en évidence les cycles de sommeil et leurs stades durant une même nuit. C’est ainsi que l’on sait actuellement que le sommeil n’est pas continu ; il est constitué de dif-férents stades qui s’organisent de façon identique, mais restent d’une durée

différente au cours de la nuit. En fonc-tion de l’âge, il existe des modifications notables de la durée du sommeil et de la répartition des divers stades de sommeil. Que ce soit chez l’enfant, l’adolescent ou l’adulte, on rencontre les mêmes stades de sommeil. Une nuit de sommeil nor-mal se compose de quatre à six cycles de 90 minutes entre l’endormissement et l’éveil définitif. Ces stades sont répartis entre sommeil lent (ou sommeil calme chez le nouveau-né) et sommeil para-doxal. Le stade N1 correspond au stade d’endormissement, le stade N2 au som-meil lent léger, et le stade N3 au sommeil lent profond. Le sommeil paradoxal (ap-

pelé aussi sommeil à mouvements ocu-laires rapides, « Rapid eye movements » ou REM ) est également nommé som-meil agité chez le nouveau-né.

Sommeil, où es-tu ? Insomnie tenace, sommeil non récupé-rateur, ronflement, apnée du sommeil ou encore d’irrésistibles envies de dormir dans la journée, depuis quelques années, les différentes pathologies du sommeil sont mieux diagnostiquées et leurs trai-tements mieux adaptés.Selon leur forme, leur durée ou leurs

le sommeil joue un Rôle impoRtant et les conséquences d’un mauvais sommeil ont un impact suR :n le maintien de la vigilance à l’état

de veille (risque de somnolence diurne et de troubles de l’attention),

n le maintien de la température corporelle tout au long des 24 heures,

n la reconstitution des stocks énergétiques des cellules musculaires et nerveuses,

n la production d’hormones, en particulier l’hormone de croissance et la mélatonine,

n la régulation de fonctions telle que la glycémie (perturbation du métabolisme du sucre, favorisant surpoids et risque de diabète),

n la régulation de fonctions végétatives tel que le système cardio-vasculaire (perturbation de la tension artérielle et du rythme cardiaque),

n l’élimination des toxines,n la stimulation des défenses

immunitaires,n la régulation de l’humeur et de

l’activation du stress,n les mécanismes d’apprentissage

et de mémorisation.

Neurobiologie des états de vigilances.

réf.

j. Pa

quer

eau

( Poi

tiers

)

sommeil normal d’un adulte jeune.

acétylcholineadénosinedopaminehistaminehypocrétinenoradrénalinesérotoninegABA

corteX cereBrAl

tHAlAMuscerVelet

noyau caudé

noyau de Meynert (télencéphale basal)

réf.

j. Ad

rien

ins

erm

/uPM

c (P

aris

)

Hl NtM hypothalamus

postérieur

APohypothalamus

antérieur

Hl : hypothalamus latéral NtM : noyau tubéro-Mammillaire

adrénaline

Aire tegmentale ventrale raphé

dorsal

locus coeruleus

formation réticulée

substance noire

Page 25: Numéro 023 Juin 2010

Fondamentaux 25

cRitèRes de choix du médicament

caRactéRistiques de la substance phaRmacologique

1- durée d’action pharmacocinétique,2- effet secondaire souhaité sur

la symptomatique diurne (exemple, la peur),

3- Profil d’effets secondaires – effets secondaires

psychiatriques, cognitivité, – Motricité, – respiration,

caRactéRistiques du patient

4- Âge,5- risque d’abus,6- risque suicidaire.

réf.

i. Po

irot

cHru

( li

lle)

les variations interindividuelles physiologiques du sommeil.

typologie circadienne :

temps de sommeil nécessaire :prtit / moyen / gros dormeur

causes, les pathologies sont classées selonl’ICSD (International Classification of Sleep Disorders 2005) en troubles res-piratoires liés au sommeil (ronflement et syndrome d’apnée du sommeil), en troubles mécaniques liés au sommeil (syndrome de jambe sans repos et mou-vements des jambes périodiques), en troubles du rythme circadien (syndrome de retard de phase de sommeil, syndrome d’avance de phase de sommeil, jet-lag et travail posté), en insomnie (psychia-trique, organique, médicamenteuse, comportementale), en hypersomnies (hypersomnie idiopathique, narcolepsie, secondaire à une dette de sommeil, mé-dicamenteuse) et en parasomnies (ter-reurs nocturnes, somnambulisme, cau-chemars).En termes de prévalence, parmi toutes ces pathologies, l’insomnie est la plus importante. Elle touche 30% de la po-pulation dont 9% sous des formes sé-vères avec risque d’accidentologie, de troubles psychiatriques et organiques et des conséquences socioprofessionnelles. La prise en charge d’un trouble du som-meil implique une démarche diagnos-tique et thérapeutique rigoureuse.Les troubles du sommeil sont en effet une plainte subjective nécessitant une écoute attentive et un examen clinique minu-tieux. Celui-ci doit notamment recher-cher les antécédents, les caractéristiques des troubles (circonstances d’apparition, ancienneté, forme, durée… en recher-

chant un trouble spécifique), l’existence d’une pathologie psychiatrique ou orga-nique, ainsi que les signes d’accompa-gnement (phénomènes hypnagogiques, rites, ronflements), et les répercussions diurnes (céphalées, lombalgies, fatigue, somnolence diurne, troubles cognitifs, irritabilité, troubles du comportement, de l’humeur, cataplexie…).Nous disposons actuellement de plu-sieurs moyens de diagnostic tels que des échelles et des questionnaires d’éva-luation, l’actimétrie, l’agenda du som-meil, mais c’est surtout l’enregistre-ment polysomnographique nocturne qui aide à objectiver le trouble du som-meil à travers l’analyse des tracés phy-siologiques, les paramètres du sommeil (l’électroencéphalogramme, l’électro-myogramme du menton et les activités oculaires) et les paramètres végétatifs associés (cardio-respiratoires et mouve-ments des membres inférieures)Après une recherche minutieuse du trouble du sommeil en cause, place donc au traitement. Ce dernier repose en premier lieu sur des stratégies non pharmacologiques axées principalement sur le respect de l’hygiène du sommeil (se coucher et se lever à heure régu-lière, dormir dans une chambre fraîche, sombre, calme, éviter les excitants en fin d’après-midi, se relaxer avant l’heure du coucher…). D’autre part, nous disposons actuellement de moyens thérapeutiques adaptés aux différentes causes de troubles

de sommeil : la luminothérapie, la chro-nothérapie, l’hormonothérapie (mélato-nine), les méthodes de relaxation, la thé-rapie cognitive et comportementale, les phytomédicaments, les hypnotiques, les benzodiazépines et les antidépresseurs.Vu le rôle déterminant du sommeil dans la croissance, la maturation cérébrale, le développement et la préservation des capacités cognitives, l’équilibre des fonc-tions métaboliques et cardio-vasculaires, il importe de le considérer comme un élément d’éducation et de prévention in-dispensable au même titre que d’autres préoccupations de santé. Une dette chro-nique de sommeil et/ou un sommeil de mauvaise qualité ont des conséquences néfastes sur la vie active : manque d’at-tention, troubles de l’humeur, troubles de concentration, diminution de la libi-do, problèmes socioprofessionnels, fati-gue chronique et, plus grave encore, une somnolence diurne excessive pouvant entraîner un accident du travail ou de la route. De ce fait, les troubles du som-meil doivent impérativement être pris en charge pour prévenir leurs conséquences désastreuses.

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univeRs phaRma26

Sanofi-aventis pharmacie à l’écoute des pharmaciens !des FoRmations pouR mieux géReR l’équipe oFFicinale

suite à l’excellent accueil de la conférence «le Management de votre équipe officinale» de

Mme chetochine qui a eu lieu à officine expo, le 20

février dernier à Marrakech, sanofi-aventis Pharmacie, en partenariat avec chetochine consulting group france, a mis en place un programme de formation continue pour le pharmacien.

cette forma-tion a pour but

de mettre en relief la dimension managé-

riale du pharmacien -qui est aussi un chef d’entreprise. ainsi, chaque pharmacien participant découvrira d’une manière claire et simplifiée les clés indispensables pour diriger ses équipes et apprendra, en tant que manager, l’organisation, la planification des tâches, le pilotage et l’animation de son personnel dans un contexte évolutif afin de développer une stratégie gagnante pour l’avenir. le pharmacien doit définir des objectifs pour chacun de ses collaborateurs, et pour que le message « passe », il faut user et abuser des vertus d’une bonne commu-nication : le regard, l’intonation de la voix, la gestuelle sont autant de paramètres qu’il faut soigner pour obtenir une écoute active.différents styles de management de l’équipe officinale seront présentés lors de ces formations, avec leurs forces et leurs faiblesses respectives, afin d’orienter chacun sur le style à adopter pour gérer au mieux son personnel. en effet, se connaître

et connaître son équipe est le premier point à définir pour avoir de bons résultats. les pharmaciens pourront aussi apprendre les meilleures façons de communiquer et de motiver leurs collaborateurs. il sera également question de connaître l’intérêt des entretiens individuels, que ce soit pour le recadrage, après un comportement inadapté du collaborateur, pour l’évaluation professionnelle, afin de rappeler les objec-tifs déjà définis et en fixer de nouveaux, ou pour la négociation. sollicité le plus souvent par le salarié, ce dernier entretien nécessite une écoute active de la part du pharmacien qui doit se préparer à l’avance à cette rencontre en se fixant un objectif clair et en apprenant à anticiper différentes situations.afin d’accompagner tous les pharmaciens, sanofi-aventis Pharmacie propose ces formations à travers toutes les régions du Maroc, d’oujda à agadir.

Le programme de 2010 s’articule autour de 3 modules dont voici le planning résumé dans le tableau ci-dessous :

En résumé, tous les ingrédients seront réunis pour que le pharmacien soit le meilleur manager possible, en parfaite symbiose avec son équipe, afin d’améliorer la rentabilité de l’officine et offrir un bon service à ses patients-clients.Cette initiative s’inscrit dans la continuité de la démarche de Sanofi-aventis Pharmacie comme partenaire qui ne cesse de déployer ses efforts pour le bien-être de cet acteur majeur de la santé au Maroc qu’est le pharmacien.

Module n°1 Module n°2 Module n°3Le management de votre équipe officinale L’entretien d’évaluation et de motivation Les leviers de motivation de votre équipe officinale

Oujda lundi 24 Mai Atlas Orient 20 h lundi 20 septembre Atlas Orient 20 h lundi 29 novembre Atlas Orient 20 hFès mardi 25 Mai Les Mérinides 20 h mardi 21 septembre Les Mérinides 20 h mardi 30 novembre Les Mérinides 20 hTanger mercredi 26 Mai Movenpick 20 h mercredi 22 septembre Movenpick 20 h mercredi 1er décembre Movenpick 20 hRabat samedi 22 Mai Congrès FNsPM 11 h jeudi 23 septembre sofitel Diwan 20 h jeudi 2 décembre sofitel Diwan 20 hCasablanca jeudi 27 Mai Golden Tulip Farah 20 h vendredi 24 septembre Golden Tulip Farah 20 h vendredi 3 décembre Golden Tulip Farah 20 hMarrakech vendredi 28 Mai sofitel 20 h samedi 25 septembre sofitel 17 h samedi 4 décembre sofitel 17 hAgadir samedi 29 Mai sofitel 17 h lundi 27 septembre sofitel 20 h lundi 6 décembre sofitel 20 h

c’est avec une grande émotion que nous avons appris le décès, le 11 mai dernier, de M. noureddine

tazi, premier pharmacien marocain à avoir ouvert une officine à Mohammedia, « la pharmacie du Ma-

ghreb ». M. noureddine tazi, diplômé de la faculté de nancy (france), s’est installé dans la ville de Mohammedia en 1963.nous exprimons nos condoléances attristées à la famille du défunt, à ses proches et amis ainsi qu’à ses collaborateurs.

Noureddine TazipRemieR phaRmacien de mohammedia, Rappelé à dieu

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univeRs phaRma 27

élections de nouveaux membRes dans le cadre des élections biennales du conseil régional des Pharmaciens d’officine du sud (c.r.P.o.s), l’assemblée générale ap-pelée à élire et à procéder au remplacement de la moitié des membres du c.r.P.o.s dont le mandat arrive à expiration, se tiendra au siège du conseil, à casablanca, le dimanche

27 juin 2010, de 10h à 12h. tous les phar-maciens relevant du tableau du c.r.P.o.s qui souhaitent se porter candidats à ces élections doivent adresser leur candidature par lettre recommandée au Président du c.r.P.o.s ou se présenter au conseil munis de la lettre de candidature obligatoirement

avant le vendredi 11 juin 2010 à 17h, dernier délai pour le dépôt des candidatures. avoir la nationalité marocaine, avoir exercé depuis quatre ans au moins et être à jour de ses cotisations sont les conditions requises pour se porter candidats.Bonne chance à toutes et à tous !

Appel à candidatures du c.R.p.o.s

Master marketing et management de la santéune FoRmation pouR une double compétence

En partenariat avec le groupe d’étude et de recherche marketing Santé-Société Paris-France, la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca propose un master marketing et management de la santé qui se déroulera sur une année avec huit mois de cours (chaque vendredi et samedi) et un stage en entreprise. Cette formation s’adresse aux médecins, phar-maciens, chirurgiens-dentistes, vétérinaires, biologistes ainsi qu’aux diplômés Bac+4 d’uni-versités, des écoles d’ingénieurs et des écoles de commerce désireux de coiffer une casquette supplémentaire pour intégrer les industries de la santé. Les cadres des entreprises de santé, dont les industries pharmaceutiques, peuvent également bénéficier de cette formation pour progresser dans leur carrière en interne ou en externe, de façon verticale ou transversale.Sachant que des compétences doubles sont souvent nécessaires pour intégrer les entre-prises de santé ou pour progresser dans les

carrières, ce master se propose de former des cadres de haut niveau, spécialisés en marketing et management de la santé grâce à une équipe pédagogique composée d’intervenants alliant expérience professionnelle et compétences pé-dagogiques. Parmi les fonctions pouvant être exercées par les lauréats, citons celles de médecin médico-marketing, médecin produit, médecin régio-nal, médecin formateur, médecin de recherche clinique, chef de produit, chef de projet, res-ponsable des affaires pharmaceutiques, chargé d’études, visiteur médical, directeur d’hôpital public et/ou privé, directeur de société d’étude, directeur de CRO…Les cours commenceront le 8 octobre 2010 et les candidatures peuvent être adressées dès à présent, les entretiens de sélection se déroulant en juin et septembre.Pour plus d’information, visitez le site Web du Master :

www.mastermarketingsante-maroc.com ou bien appelez le 05 22 47 12 89, e-mail: [email protected]

Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca19 Rue IBNOU ZIAD Casablanca

Tel/Fax : 05 22 47 12 89e-mail : [email protected]

Site : www.mastermarketingsante-maroc.com

MASTER MARKETING ET MANAGEMENT DE LA SANTE

1 an de formation en alternancepar des professionnels du monde de la santé

à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca8 mois de cours 2 jours/semaine

Stage en entreprise

Destinée aux :• Médecins - Pharmaciens - Chirurgiens dentistes - Vétérinaires - Biologistes• Diplômés des Universités niveau Bac + 4• Des écoles d’Ingénieurs et des écoles de Commerce• Cadres justifiant d’une expérience professionnelle

En partenariat avec le Groupe d’Etude et deRecherche Marketing Santé-SociétéParis-France

L’Association Transparency Maroc a tenu, mar-di 11 mai dernier, à Casablanca, une table ronde sous le thème «La gouvernance du secteur du médicament». Un débat enflammé entre industriels, parle-mentaires, professionnels et députés au cours duquel le président de l’AMIP, M. Ali Sedrati, maintenant ses reproches vis-à-vis des conclu-sions de la mission parlementaire concernant la cherté du médicament au Maroc, a rappelé la contribution des industries pharmaceutiques au développement du secteur du médicament na-tional. M. Rahal Mekkaoui, secrétaire général du ministère de la Santé, a souligné qu’une nou-

velle formule basée sur un benchmarking inter-national fait actuellement l’objet de discussions entre le ministère et les industriels. Il a égale-ment rappelé qu’une agence du médicament est en cours de création tout en évoquant les actions entreprises par le ministère de la Santé pour fa-ciliter l’accès du médicament aux patients (baisse du prix de 200 spécialités pharmaceutiques utili-sées dans le traitement du cancer, de l’hépatite, des maladies cardio-vasculaires…)En fait, c’est l’appel à la révision de la marge des pharmaciens qui a ravivé la colère de ces derniers qui étaient présents dans la salle, d’autant plus qu’ils ont été qualifiés de « simples commer-

çants» ! Notons tout de même que, selon Walid Amri, Président du syndicat des pharmaciens de Casablanca, les pharmaciens sont prêts à adop-ter le prix hospitalier pour les médicaments très coûteux.Les industriels, quant à eux, ont insisté sur le fait que la mise en place d’une politique du mé-dicament doit se faire dans le cadre d’une stra-tégie globale prenant en considération plusieurs éléments et pas seulement les prix. Cependant, en dépit d’avis divergents et de la défense des intérêts de chacun, tout le monde reconnaît que le médicament est souvent peu accessible au ci-toyen marocain.

la polémique peRduReCherté des médicaments

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univeRs phaRma28

Les vie journées pharmaceutiques d’Agadirun vRai succès !Le Syndicat des pharmaciens d’officines de la wilaya d’Agadir a organisé ses VIe journées pharmaceutiques les 30 avril et 1er mai 2010, à Agadir. Sous le thème «Pour un acte phar-maceutique citoyen», cette manifestation a été inaugurée par M. Mohamed Boussaid, wali de la préfecture d’Agadir Ida-Outanane ainsi que par les présidents de la fédération, des syn-dicats, du Conseil régional des pharmaciens d’officines du Sud (C.R.P.O.S) et du Conseil régional des pharmaciens d’officines du Nord (C.R.P.O.N). Venus de différentes régions du Royaume, les pharmaciens ont pu assister à des conférences de haut niveau, notamment sur la visibilité à long terme pour l’officine et la santé du citoyen et le monopole pharmaceu-tique, deux thèmes phares de cette rencontre. Plusieurs intervenants ont participé au dé-bat, dont le Professeur Cherrah, vice-Doyen de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, qui a éclairé l’assistance sur le pro-jet de réforme de la faculté de médecine et de pharmacie ou le Docteur Kamel Belhaj, Président de la Fédération nationale des syn-dicats des pharmaciens du Maroc, qui a évo-qué la situation actuelle de l’officine. « à mon avis, la pharmacie de la CNOPS n’a plus lieu d’exister du moment que tous les pharmaciens sont prêts à faire un effort sans précédent sur la marge, allant jusqu’à 5% pour les produits hospitaliers! Nous sommes disposés à suivre toute politique émanant du ministère de la Santé pour faciliter l’accès au médicament. Les pharmacies doivent prendre l’exemple

du cœur sur l’Association Lalla Salma et ap-pliquer aux antiviraux hospitaliers et antican-céreux hospitaliers la marge hospitalière », a déclaré le Dr Belhaj, lors de l’une de ses inter-ventions. M. Ilias Kabbaj, Président du C.R.P.O.S, a insisté sur le respect de la déontologie pour pouvoir s’atteler aux autres problèmes qui se-couent la profession, quant au président du C.R.P.O.N, M. Mohamed Laghdaf Rhaouti, il a proposé de créer un observatoire national: « Cet observatoire doit être piloté par toute personne s’intéressant à la préservation de la santé du citoyen et protégera aussi la profes-sion de toutes les dérives en défendant le mo-nopôle du pharmacien.» L’idée de l’observa-toire a été présentée à l’occasion de la journée

pharmaceutique du syndicat d’Agadir, sous forme d’un projet en bonne et due forme, avec un état des lieux des problèmes qui justifient sa création, le détail de ses missions, de sa com-position et de son fonctionnement. Cet obser-vatoire prévoit et insiste sur l’implication ef-fective de toutes les instances professionnelles pharmaceutiques et médicales, mais aussi celle des ONG et des associations qui œuvrent dans le domaine de la santé en général et celui de la protection des consommateurs.Le programme scientifique de cette édition a également compté des conférences, tenues dans des salles combles, et qui ont traité diffé-rents thèmes tels que la dépression, le cancer, le merchandising en officine ainsi qu’un atelier sur l’œil rouge en officine.

Cooper Maroc voulait désigner la filiale marocaine de Cooper Melun. Aujourd’hui, Cooper est une entreprise 100% marocaine qui n’a plus rien à voir avec Cooper France. C’est ainsi que ses activités se sont di-versifiées à travers la fabrication et l’exportation de spécialités pharma-ceutiques venues s’ajouter à la distribution, d’où le choix de l’appellation « Cooper Pharma ». Cette nouvelle identité visuelle vient donc accom-pagner le changement tout en préservant les acquis. Le logo, novateur, a tout de même gardé la couleur bleu marine, symbole d’expertise de la société, et trois carrés imbriqués y représentent les trois activités de Cooper Pharma (production, distribution et exportation de spécialités pharmaceutiques).

Avec plus de 75 années d’histoire au service de la santé au Maroc, Coo-per Pharma choisit cette nouvelle dénomination pour adapter son nom à l’évolution de ses activités et de son business model ainsi que pour être en adéquation avec un environnement en perpétuelle mutation.Afin de conférer à son engagement tout son sens, Cooper Pharma inaugure cette nouvelle ère avec la promesse : « Votre santé avant tout ».

Cooper Maroc devient Cooper PharmapouR évolueR tout en pRéseRvant les acquis

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spécial 32

S ous le thème “La pharmacie à la croi-sée des chemins”, au programme de la première journée, une formation continue destinée aux pharmaciens

sous forme de conseils pour le bon usage des médicaments ainsi que pour la valorisation de l’espace de vente… « l’œil rouge : conseils en officine », « esthétique du visage : indica-tions des différentes méthodes », « contro-verses en photoprotection ». Vu l’actualité et la pertinence des sujets choisis, les sessions ont affiché complet : le rôle du pharmacien dans la sauvegarde de l’environnement, les vi-sions politiques sur la question de la cherté du médicament, la place du pharmacien dans la politique de la santé, la prise en charge du mé-dicament par l’AMO et le projet de mutuelle pour les pharmaciens. Tout comme il a égale-ment été question de définir les différentes fa-milles de médicaments anticancéreux et leur circuit de distribution, l’évolution du traite-ment, le suivi et l’accompagnement pharma-ceutique du malade sans oublier la probléma-tique de l’offre et de la rentabilité de l’officine

(fiscalité, TVA, produits chers, dispositifs mé-dicaux, produits stériles, parapharmacie). En somme, l’occasion pour officinaux, médecins, parlementaires et représentants ministériels « d’avoir des discussions ap-profondies sur les meilleures dispositions à adopter pour revaloriser la place de la pro-fession au sein du système de santé dans notre pays », selon M. Kamal Belhaj Soulami, Président de la FNSPM.La manifestation a été re-haussée par la présence de Mme Yasmina Baddou, ministre de la Santé, qui a inauguré cette huitième édition du congrès. La ministre, qui n’a pas manqué de rendre hommage aux pharmaciens, a estimé que l’officine est le lieu dédié au conseil du citoyen par excellence car aujourd’hui, le rôle du pharmacien n’est plus seulement centré sur le produit, mais aussi sur le patient. Elle a rappelé l’objectif primordial du Plan d’action 2008-2012 du ministère de

la Santé qui est de réconcilier le citoyen avec son système de santé ainsi que le rôle primor-dial du pharmacien d’officine dans la réus-site de la politique du ministère, laquelle vise

une meilleure accessibilité au médicament et soutient l’utilisation des génériques, la mise en place de procé-dures claires et adéquates pour fixer les prix, le taux de remboursement de certains médicaments ainsi que le droit de substitution par les pharmaciens. Soulignant que la diversité

des intervenants à propos du produit phar-maceutique (ministère de la Santé, industries pharmaceutiques, grossistes, pharmaciens, médecins, assurances et élus) nécessite une adhésion collective pour offrir un médica-ment de qualité et à moindre prix, elle a rap-pelé les actions entreprises dans ce sens, dont un budget de un milliard trois cents millions de dirhams en 2010 pour l’acquisition des

RestitueR à la pRoFession la place qu’elle méRitecongRès inteRnational de la phaRmacie

Le ministère de la Santé a œuvré pour la suppression de la TVA pour certains produits vitaux

M. tareq rAQui, M. Abdelhamid Nacer, Mme Yasmina BADDou, M. Kamal BelHAj soulAMi, M. Med Mounir tADlAoui et M. Kahlid cHArKi

durant le week-end du 22 mai dernier, rabat était en effervescence Pour cause de festival mawazine, mais du côté de l’hôtel sofitel jardin des roses, se déroulait un festival d’un autre genre, tout en

ébullition aussi, le congrès international de la Pharmacie, tenu les 21 et 22 mai. c’est la fédération nationale des syndicats des Pharmaciens du maroc (fnsPm) qui a Pris l’initiative d’organiser ce

congrès, afin de Permettre aux Pharmaciens d’examiner de Près les différents dossiers de la Profession et de se Pencher sur le Problème délicat du Prix du médicament au maroc.

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33spécial

médicaments nécessaires dans les struc-tures de soins, la promotion du générique et l’encouragement des médecins et phar-maciens à les prescrire. Outre les mesures mises en oeuvre afin d’encadrer juridique-ment -pour la première fois- le médicament générique et mettre en place une législation sur la bioéquivalence, permettant ainsi au prescripteur d’agir en toute confiance, d’autres mesures ont été citées par Ma-dame Baddou, pour la mise en place d’un processus de correction immédiate comme la création de la Commission d’autorisa-tion de mise sur le marché et celle des prix des médicaments, dont la représentativité a été élargie à d’autres intervenants ainsi que des mesures entrant dans le respect du monopôle du pharmacien et ayant pour objectif de rendre disponible tous les mé-dicaments sans exception dans les pharma-cies d’officine. Concernant la régulation de la répartition des pharmacies, les textes du « Numérus Clausus » seront appliqués très prochainement, en concer-tation avec les pharmaciens. La ministre de la Santé n’a pas omis d’évoquer que son ministère avait œuvré pour la suppression de la TVA pour certains produits vi-taux (traitement de l’hépa-tite B et C, anticancéreux, produits de dialyse et d’in-suline) et que plusieurs mé-dicaments du même genre ont subi des baisses de prix allant jusqu’à 72% en 2010. A également été mentionné un nouveau système de fixation des prix des médicaments, en cours d’élaboration, dont les grandes lignes reposent sur le principe du benchmark international, le principe de panier de pays de référence pour le Bench-mark, l’introduction du prix de référence qui servira au remboursement et la limitation du nombre de génériques par Dénomina-tion Commune Internationale. Proposant d’apporter des solutions afin que les médi-caments coûteux soient disponibles dans les officines, ce qui permettra de résoudre beaucoup de problèmes économiques et so-ciaux, la ministre s’est dit convaincue du rôle stratégique des pharmaciens dans le sys-tème de santé marocain étant entendu que l’élargissement de leur missions profitera en premier lieu au malade, objet des attentions de tous les intervenants de la santé.La Fédération a exprimé son engagement de rendre les médicaments plus accessibles

aux citoyens en lançant un appel au mi-nistère de la Santé pour impliquer tous les acteurs dans un débat de confiance autour de ce sujet. Pour sa part, M. Kamal Belhaj Soulami a émis plusieurs recommanda-tions dans ce sens, telles la suppression de la TVA sur les médicaments pour garan-tir aux malades d’y accéder plus aisément, l’instauration du droit de substitution pour une plus grande utilisation des génériques afin de sauvegarder l’équilibre financier de l’AMO. Abondant dans le sens de Ma-dame Yasmina Baddou, les pharmaciens, faisant preuve d’une mobilisation citoyenne et courageuse, se sont engagés à fixer une marge symbolique pour les médicaments anticancéreux, antiviraux et ceux prescrits pour les affections graves. Pour ce faire, ils exigent la fermeture de la « pharmacie » CNOPS qui n’a plus lieu d’exister.La fédération et les syndicats régionaux ont également été interpellés pour agir directe-ment auprès des bailleurs des pharmaciens

en difficulté pour mainte-nir la viabilité et l’équilibre financier de toutes les of-ficines. Selon M. Belhaj, l’union de tous les interve-nants assurera un meilleur service au patient. Dans ce cadre, le président de la FNSPM a déclaré la nais-sance de la Confédération des Syndicats et des Asso-ciations du Médicament

« CSAM », une contribution structurelle ayant pour but de regrouper les différentes instances du médicament afin d’instaurer un discours unique. Lors de la clôture de ces journées, et lors des discussions qui ont réuni plusieurs invités étrangers, Mme Anne Lecroart, Secrétaire générale de l’Association pharmaceutique belge (APB), a déclaré qu’en Europe, les in-dustries pharmaceutiques et les répartiteurs fournissent les médicaments exclusivement aux pharmacies. Une pratique saluée par l’assistance et qui a amené une jeune gros-sisterie, dont le président était présent dans la salle, à s’engager solennellement et publi-quement à ne livrer que les pharmacies d’of-ficine. Bravo à de telles initiatives et bravo aux organisateurs, qui ont veillé au bon dé-roulement de cette manifestation interna-tionale dans une période marquée par une crise générale de la profession, et démontré le rôle primordial des pharmaciens d’offi-cine dans le système de santé marocain.

Moment émouvant lors de ce congrès, la cérémo-nie officielle en hommage au premier pharmacien du Maroc libre, le dr larbi Hassar, décédé le 22 janvier dernier à l’âge de 91 ans. le dr larbi Hassar était l’une des figures de proue de la première génération du mouvement national de l’indépen-dance. fidèle et dévoué à la nation, il a consacré sa vie à la lutte nationale pour en finir avec l’ère du protectorat et l’avènement de la liberté et l’indépendance. a travers les missions qu’il avait assumées avec dévouement au sein du premier conseil municipal de la ville de salé, le regretté défunt avait combattu pour l’édification de l’etat marocain moderne.lors des obsèques, sM le roi Mohammed Vi n’a pas manqué d’adresser une lettre de condoléances et de compassion à la famille et aux proches du défunt, notamment à son fils M. Mohamed saad Hassar, secrétaire d’etat à l’intérieur, qui était également présent lors de cet hommage. « c’est grâce à l’éducation, fondée sur les idéaux nationaux, donnée à ses enfants, que le dr Hassar a pu préparer son fils Mohamed saad au rang de serviteur dévoué au trône et d’homme d’etat jouissant d’une grande estime royale », a déclaré M. Kamal Belhaj soulami, Président de la fnsPM, qui a renouvelé sa profonde compassion lors de son dis-cours en hommage à feu le dr larbi Hassar. « nous prions dieu de rétribuer le défunt pour l’ensemble de son œuvre au service de la nation et d’inspirer aux siens compassion et réconfort », a-t-il ajouté.

doyen des phaRmaciens du maRoc

L’hommage à feu le Dr Larbi Hassar

les pharmaciens se sont engagés à fixer une marge symbolique pour les médicaments anticancéreux

Mme yasmina Baddou, M. Kamal BeLHaJ souLami et M. mohamed saad HassaR, lors de la cérémonie d’hommage à feu Dr Larbi HassaR.

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spécial 34

(…)Mesdames et Messieurs,Grâce à la haute sollicitude qu’accorde SA MAJESTE LE ROI MOHAMED VI, que dieu le glorifie, à la question sociale, et le lancement par notre Souverain de l’initia-tive Nationale pour le Développement Hu-main, une nouvelle dynamique s’est installée dans le domaine social en général et celui de la santé en particulier. En application des Hautes Orientations Royales et grâce à la forte volonté politique du Gouverne-ment, le Ministère de la Santé a élaboré une stratégie pour la période 2008-2012. Le plan d’action 2008-2012 du Ministère de la Santé a pour objectif primordial de « réconcilier le citoyen avec son système de Santé ». (…) Le pharmacien d’officine est au cœur de notre système de santé. Il est aussi un acteur incontournable dans la réussite de notre politique du Médicament. L’ensemble des mesures concernant le médicament doit avoir un impact positif pour le citoyen mais aussi pour le pharmacien. Parmi les actions prioritaires du Ministère de la Santé figure le volet du Médicament. Pour assurer une meilleure accessibilité et disponibilité de ce dernier à nos citoyens, nous avons procédé à une mise en place d’une politique concertée des médicaments qui permets entre autre de disposer de référentiel de soins pour un usage rationnel de médicaments, une prise en compte et une utilisation importante des médicaments génériques, une utilisations d’une procédure claires et adaptées pour la fixation des prix et du taux du rembourse-ment de certains médicaments, et la possi-bilité de substitution des médicaments par les pharmaciens.(…)

Mesdames et Messieurs,Au Maroc, le médicament est un élément dans la réussite de notre politique de santé; il représente la première demande des ci-toyens dans les services de santé, et repré-sente plus de 50% du budget des hôpitaux.La caractéristique du médicament trouve aussi toute son importance par la diversité de ses intervenants : Ministère de la Santé, industries pharmaceutiques, grossistes, pharmaciens, médecins, assurances, et les élus. L’accès des citoyens à des médicaments de qualité et à moindre prix est une question

qui requiert l’adhésion collective de tous les intervenants et les partenaires. L’action de l’Etat dans ce domaine est fondamentale au regard de son effet d’entraînement sur les autres de la scène politique et sociale. La mise en place d’un cadre effectif de concer-tation et de coordination entre les différents acteurs (pouvoirs publics, société civile, sec-teur privé), est plus que nécessaire.(…) Tout d’abord, il est important de citer l’effort consenti par le Ministère de la Santé sur le plan budgétaire pour l’acquisition des mé-dicaments nécessaire dans les structures de soins. Ainsi une enveloppe budgétaire d’un Milliard 300 Millions de dh a été réservée en 2010 à ce but, ce qui représente une aug-mentation de 22% par rapport à 2009.L’amélioration de l’accessibilité aux médi-caments passe par la promotion des mé-dicaments génériques. Ainsi nous avons contribué à augmenter la connaissance des consommateurs de ces produits par une publicité médiatisée (en collaboration avec l’ANAM), et à encourager les médecins et les pharmaciens à les prescrire. (…)Aujourd’hui, les génériques représentent plus de 70% du volume d’achat des médica-ments par le Ministère de la Santé.Le développement économique de la phar-macie d’officine passe d’abord par le respect du monopôle du pharmacien. C’est dans ce sens que nous somme entrain de mettre en place plusieurs mesures visant à rendre disponible tous les médicaments, même les plus chers, dans la pharmacie d’officine.Le nombre et la répartition des pharma-ciens sur le territoire national sont au cœur des débats. Ainsi, parmi les articles des projets de loi sur l’offre de soins, figure le «  Numérus Clausus  », outil de régulation de la répartition de ces dernières, et dont les textes d’application seront mis en œuvre en concertation avec les pharmaciens.Nous avons également œuvré au maintien de l’accréditation du Laboratoire Natio-nal de Contrôle des Médicaments selon la norme ISO 17025, obtenue en 2007.(…)Ensuite, il était impératif d’introduire et d’établir des mesures d’ordre réglementaires et institutionnelles  : ces dernières visent l’encadrement juridique du Médicament générique qui est défini pour la première fois, ainsi que la mise en place de la bioé-

quivalence qui permettrait au médicament générique de regagner la confiance des pres-cripteurs.Et enfin plusieurs mesures importantes et novatrices ont concernés la mise en place d’un processus de correction immédiat :Il s’agit ici de la Création de la Commis-sion d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) et la Commission des Prix des Mé-dicaments, s’inscrivant dans une démarche de transparence et bonne gouvernance. Pour la première fois, la représentativité de ses commissions a été élargie à d’autres in-tervenants.

Mesdames, Messieurs,Le Ministère de la Santé a procédé à la suppression de la TVA pour certains pro-duits vitaux. C’est le cas des médicaments de l’hépatite B et C, des anticancéreux, des produits de Dialyse, et l’insuline.Parallèlement à ces mesures, et suite à la politique de révision des prix des médica-ments entamé par notre département, des baisses de prix ont été enregistrées en 2010. Ainsi, 178 médicaments ont subi des baisses considérables allant jusqu’à 72%. Ces baisses concernent des médicaments vitaux et essentiels. (…)Ses grandes lignes reposent sur le principe du Benchmark International, le principe de panier de pays de référence pour le Bench-mark, l’introduction du prix de référence qui servira au remboursement, et la limitation du nombre de génériques par Dénomina-tion Commune Internationale.Nous proposons également d’apporter des solutions à la problématique des médica-ments onéreux, dont la présence dans les pharmacies d’officine, permettra certai-nement la résolution de beaucoup de pro-blèmes d’ordre économique et social.

Mesdames, Messieurs,(…) Nous partageons les mêmes convic-tions. La conviction que les pharmaciens occupent un rôle stratégique dans notre système de Santé. La conviction qu’ils ont de réelles missions, dont l’élargissement profitera à celui qui, seul, fait l’objet de notre intérêt commun : le patient. (…)

Je vous remercie pour votre attention.

huitième congRès inteRnational de la phaRmacielaRge extRait de l’allocution de madame la ministRe de la santé

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35spécial

Pour toute information médicale s’adresser aux Laboratoires LAPROPHAN.

Comprimés effervescents dosés à 20 mg en boîtes

de 7, 14 et 28 Comprimés effervescentsdosés à 10 mg en boîtes

de 7, 14 et 28

ACTION DURABLE

SOULAGEMENT IMMEDIAT

FACILITÉ D’ADMINISTRATIONQUEL QUE SOIT L’ÂGE

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glossaiRe36

Afin d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.

les antihypeRtenseuRsLes antihypertenseurs sont une classe de médicaments administrés pour réduire l’hypertension artérielle et ramener la pression artérielle à sa valeur normale. Un traitement par antihypertenseur doit être associé à des conseils hygiéno-diététiques tels que perte de poids, arrêt de la consommation de tabac, diminution de la consommation d’alcool, exercices physiques réguliers…

antagoniste des RecepteuRs de l’angiotensine ii

Afin d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 50MG B14 CPS 50MG B15 CPS 50MG B28 CPS 50MG B30 CPS 100MG B28

ANGINIB PHI 102,00 192,00

PREZAR BOTTU 45,00 85,00

LACINE NOVOPHARMA 91,00 177,30

COZAAR MSD 125,00 247,00 370,00

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 150MG B14 CPS 150MG B28 CPS 300MG B14 CPS 300MG B28

APROVEL SANOFI AVENTIS 150,00 287,00 211,00 381,00

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 40MG B28 CPS 80MG B28

MICARDIS BOEHRINGER-INGELHEIM 250,00 300,00

LOSARTAN

IRBESARTAN

TELMISARTAN

Proches de la classe thérapeutique précédente, les antagonistes de l’angiotensine II (ARA-II ou sartans) suscitent un grand intérêt de par leur bonne tolérance et leur mécanisme d’action original (blocage direct des récepteurs de l’angiotensine II). Contre-indiqués chez les insuffisants rénaux ou hépatiques, ces médicaments ne doivent pas être associés au potassium, aux diurétiques hyper-kaliémiants, aux inhibiteurs de l’enzyme de conversion et au lithium. En cas de déficit en eau et en sodium préexistant, une hypotension brutale peut surgir. Le risque d’une hypotension orthosta-tique est à prévoir également. Comme pour les IEC, la surveillance de la créatinémie, de la kalié-mie, de la pression artérielle -quotidiennement et pendant les premiers jours de traitement- et la recherche d’une éventuelle hypotension orthostatique sont nécessaires.

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 40MG B28 CPS 80MG B14 CPS 80MG B28 CPS 160MG B14 CPS 160MG B28

TAREG NOVARTIS 170,00 144,30 275,40 181,50 340,20

spécialité laboratoiresprésentation PPM

CPS 10MG B30 CPS 20MG B30 CPS 40MG B30

OLMETEC DAIICHI SANKYO/COOPER 175,00 280,00 285,00

OLMESARTAN

VALSARTAN

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glossaiRe38

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spécialité LABORATOIREprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 150/12,5MG B14

CPS 150/12,5MG B28

CPS 300/12,5MG B14

CPS 300/12,5MG B28

CPS 300/25MG B14

CPS 300/25MG B28

CO-APROVEL SANOFI AVENTIS 164,00 295,00 220,00 397,00 230,00 397,00

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 80/12,5MG B28 CPS 160/12,5MG B14 CPS 160/12,5MG B28 CPS 160/25MG B28

CO-TAREG NOVARTIS 279,00 174,00 340,00 340,00

IRBESARTAN+HYDROCHLOROTHIAZIDE

VALSARTAN+HYDROCHLOROTHIAZINE

antagoniste des RecepteuRs de l’angiotensine ii associe

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 50/12,5 B30 CPS 50/12,5 B14 CPS 50/12,5 B28 CPS 100/12,5 B28 CPS 100/25 B28

CO-ANGINIB PHI 192,00

HYZAAR MSD 125,00 247,00

DIPREZAR BOTTU 126,00

DIPREZAR FORT BOTTU 231,00

FORTZAAR MSD 375,00 380,00

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 20/12,5MG B30 CPS 20/25MG B30

CO-OLMETEC DAIICHI SANKYO/COOPER 280,00 280,00

LOSARTAN+HYDROCHLOROTHIAZIDE

OLMESARTAN+HYDROCHLOROTHIAZINE

VALSARTAN+AMLODIPINE

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 80/5MG B14 CPS 80/5MG B28 CPS 160/5MG B28 CPS 160/10MG B14 CPS 160/10MG B28

EXFORGE NOVARTIS 156,20 297,70 363,10 190,60 363,10

Page 39: Numéro 023 Juin 2010

glossaiRe 39

Remboursé par l’AMO

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glossaiRe40

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 2,5MG B30 CPS 5MG B30 CPS 10MG B30

LODOZ MERCK LIPHA/COOPER MAROC 140,00 140,00 140,00

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 50MG B28

CPS 50MG B98

CPS 100MG B14

CPS 100MG B28

CPS 100MG B30

CPS 100MG B56

CPS 100MG B98

ATENOR POLYMEDIC 25,00 37,00 71,00

NORMET GENPHARMA 82,00

TENOCAN PHARMED 103,60

ZOTROL LAPROPHAN 25,00 83,00 25,00 45,00 148,00

XYTENOL COOPER MAROC 34,70 66,30 122,40

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 40MG B50

AVLOCAN PHARMA 5 30,00

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 10MG B30

DETENTIEL COOPER MAROC 72,00

PROPRANOLOL BISOPROLOL

ATENOLOL

BISOPROLOL+HYDROCHLOROTHIAZID

les bêtabloquants

Les bêtabloquants agissent principalement en réduisant l’activité des catécho-lamines sur le cœur et en diminuant la sécrétion de rénine (ils agissent donc aussi à l’encontre du Système Rénine Angiotensine Aldostérone). Contre-in-diqués dans les cas d’asthme, de broncho-pneumopathie chronique obstruc-tive, d’insuffisance cardiaque non contrôlée par traitement, d’hypotension et de bloc auriculo-ventriculaire, ils peuvent causer une bradycardie, une asthénie, de l’insomnie ou des troubles digestifs. Ils nécessitent par ailleurs une surveillance quotidienne de la pression artérielle et la recherche d’une éventuelle hypoten-sion orthostatique durant les premiers jours de traitement.

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 6,25MG B30 CPS 6,25MG B28 CPS 25MG B28 CPS 25MG B30

CARDIX PHI 44,00 89,00

XEDILOL SOTHEMA 47,00 95,00

CORONAT TECNIMEDE / AFRIC-PHAR 49,50 116,90

CARVEDILOL

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Page 41: Numéro 023 Juin 2010

glossaiRe 41

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 25MG B30 CPS 50MG B30

CAPEN GENPHARMA 75,00 140,00

HIPOTENSIL MEDINFAR/AFRIC-PHAR 75,00 140,00

CONVERTAL TECNIMEDE /AFRIC-PHAR 91,80 164,20

LOPRIL BMS-UPSA/LAPROPHAN 119,50 213,00

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 5MG B28 CPS 10MG B28

CIBACEN NOVARTIS 123,95 230,40

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 1,25MG B30 CPS 2,5MG B30 CPS 5MG B30 GEL 1,25MG B30 GEL 2,5MG B30 GEL 5MG B30 GEL10MG B30

GENPRESS GENPHARMA 40,00 50,00 63,00

TENSIOTEC POLYMEDIC 46,00 57,00 114,00

TECPRIL AFRIC-PHAR 40,00 50,00 63,00 120,00

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 5MG B28 CPS 20MG B28

PRILVAS BELMAC/AFRIC-PHAR 82,60 167,00

RENITEC MSD 56,00 160,00

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 2MG B28 CPS 4MG B28 CPS 8MG B28 CPS 5MG B30 CPS 10MG B30

ACEPRIL GENPHARMA 44,00 98,00 196,00

COVERSYL SERVIER 232,40 318,00

spécialité laboratoiresprésentations / ppm

(en dirhams)

CPS 30MG B28

DELAKET CHEISI / PROMOPHARM 130,00

CAPTOPRIL

BENZEPRIL

RAMIPRIL

ENALAPRIL

PERINDOPRIL

DELAPRIL

inhibiteuR de l’enzyme de conveRsion de l’angiotensine Ces antihypertenseurs ont une action de vasodilatation artérielle et de diminution de rétention hydro-sodée par inhibition de l’enzyme de conversion qui permet la synthèse de l’angiotensine II. Ils ne doivent pas être associés au potassium, aux sels désodés et aux diurétiques hyper-kaliémiants et sont contre-indiqués chez les patients ayant un antécédent d’œdème de Quincke. Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine peuvent causer une hypotension brutale, des troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhées), des céphalées, une asthénie ou des crampes musculaires. Ils nécessitent une surveillance biologique (NFS, créatinémie, kaliémie, transaminases), une surveillance quoti-dienne de la pression artérielle ainsi que la recherche d’une hypotension orthostatique dans les premiers jours de traitement.

Afin d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.

Page 42: Numéro 023 Juin 2010

glossaiRe42

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 4/1,25MG B28 CPS 2,5/0,625MG B30 CPS 5/1,25MG B30

ACEPRIL PLUS GENPHARMA 118,00

PRETERAX SERVIER 239,00

BIPRETERAX SERVIER 290,00

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 30/2,5MG B28

DELAPRIDE CHEISI / PROMOPHARM 165,00

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 20/12,5MG B28 CPS 20/12,5MG B30 CPS 20/12,5MG B60

HYPRIL TECNIMEDE/AFRIC-PHAR 134,00 260,00

CO-RENITEC MSD 187,00

PERINDOPRIL+INDAPAMIDE

ENALAPRIL+HCTZ

DELAPRIL+ INDAPAMIDE

inhibiteuR de l’enzyme de conveRsion associé à un diuRétique

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 10MG B30 CPS 10MG B50 CPS 20MG B25 CPS LP 20MG B30 CPS LP 30MG B30 CPS LP 60MG B30

CHRONADALATE BAYER PHARMA MAROC 140,00 235,51 315,00

NIFEGEN GENPHARMA 75,00

PHARMADIPINE PHARMED 63,95 100,25 105,25

NIFEDIPINE

Les inhibiteurs calciques dilatent les artères et diminuent les contractions myocardiques en inhibant l’entrée du calcium dans les cellules myo-cardiques et les cellules musculaires lisses des parois artérielles. Ils sont contre-indiqués en cas de troubles de la conduction cardiaque (bloc au-riculo-ventriculaire), d’insuffisance cardiaque, d’hypotension artérielle ou en association avec des anti-arythmiques. Ces médicaments peuvent provoquer des effets secondaires comme la bradycardie, l’hypotension, les troubles de la conduction cardiaque, les céphalées et les œdèmes des membres inférieurs.

inhibiteuRs calciques

spécialité laboratoires

présentations / ppm (en dirhams)

CPSB50

CPS 60MG B30

GEL LP 90MG B30

GEL LP 120MG

B30

GEL LP 180MG

B30

GEL LP 240MG

B30

GEL LP 300MG

B30

GEL 240MG

B30

GEL 120MG

B30

ADIZEM GENPHARMA 108,00 128,00 138,00 160,00 175,00

CRONODINE IBERMA 165,00 135,00

DILRENE SYNTHEMEDIC 139,20

TIAZEM PHARMED 137,70

ZILDEN PHARMA 5 104,65

DILTIAZEM

Afin d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.

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glossaiRe 43

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glossaiRe44

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS20MG B30 GEL LP 50MG B60

LOXENNOVARTIS/LAPROPHAN

70,90 223,10

NICARDIPINE

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 20MG B20 CPS 20MG B60

HIPERDINETECNIMEDE/AFRIC-PHAR

78,15 228,50

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 10MG B14 CPS 10MG B28

ZANIDIP SOTHEMA 76,50 142,80

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 2,5MG B28

IPERTEN CHEISI PROMOPHARM 190,00

NITRENDIPINE

LERCANIDIPINEMANIDIPINE

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 250MG B30 CPS 500MG B30

ALDOPA 250 PHARMA 5 35,50

ALDOMET MSD 56,20

ALPHA METHYLDOPA

Dans la rubrique «Glossaire» du dernier numéro de Doctinews, nous avons omis de signaler un médicament dans la classe thérapeutique des antispasmodiques.

CLONIDINE ET APPARENTES

antihypeRtenseuRs centRauxLes antihypertenseurs centraux agissent sur les récepteurs cérébraux alpha-2 du système sympathique en les stimulant, entraînant ainsi une baisse du tonus sympathique périphérique et donc de la pression artérielle.Ils sont contre-indiqués en cas d’insuffisance rénale. En cas de surdosage, ils peuvent générer une hypotension et une bradycardie. D’autres effets indésirables comme la sécheresse buccale, la somnolence, l’asthénie et des troubles digestifs sont envisageables.Une surveillance quotidienne de la pression artérielle s’impose ainsi que la recherche d’une hypotension orthostatique dans les premiers jours de traitement.

spécialité laboratoires

présentations / ppm (en dirhams)

CPS 5MG B7

CPS 5MG B14

CPS 5MG B15

CPS 5MG B28

CPS 5MG B30

CPS 5MG B56

CPS 5MG B60

CPS 10MG

B7

CPS 10MG B10

CPS 10MG B14

CPS 10MG B28

CPS 10MG B30

CPS 10MG B60

AMCARD GENPHARMA 15,00 25,00 50,00 25,00 50,00 100,00

AMEP COOPER MAROC 49,50 99,00 180,00 99,00 180,00

AMOVAS POLYMEDIC 75,00 149,00 199,00 105,00

CALCINIB PHI 49,00 94,00 92,00 165,00

DIPICOR AFRIC-PHAR 55,00 99,00 110,00 198,00

INIKAL MC PHARMA 43,00 81,00 76,00

MIBRAL TECNIMEDE/AFRIC-PHAR 65,00 125,00 125,00 240,00

LOWRAC NOVOPHARMA 39,00 75,00

PIMLO PHARMA 5 26,00 49,00

AMLODIPINE

Afin d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.

spécialité laboratoiresprésentations / ppm (en dirhams)

CPS 80MG B30 CPS LYO 80MG B10 AMP 40MG/4ML B6 SUPPO 150MG B8

SPASFON® CEPHALON 27,50 30,90 22,65

SPAFON-LYOC® CEPHALON 35,40

PHLOROgLUCINOL

Erratum

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les Facettes cachéesd’un mal silencieux

ANéMIE

environ 25 % de la PoPulation mondiale souffre d’anémie. et dans cette

souffrance, Pays riches et Pays Pauvres tendent à être égaux. l’anémie est en effet un véritable Problème de santé Publique qui touche Particulièrement

les fœtus, les enfants de moins de trois ans et les femmes, avant et Pendant la

grossesse et durant l’allaitement.

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L iée à plusieurs facteurs dont une alimentation déséquilibrée, l’al-coolisme chronique, la malab-sorption digestive chronique,

une grossesse, un âge avancé, l’anémie est avant tout un symptôme biolo-gique. Se définissant comme une dimi-nution de la quantité d’hémoglobine fonctionnelle circulante totale, elle est scientifiquement reconnue lorsqu’il y a une diminution de la quantité d’hémo-globine fonctionnelle circulante totale : -13 g/dl de sang chez l’homme, à -12 g/dl chez la femme (cette différence étant due aux androgènes). L’intensité et la gravité de ses multiples conséquences sur la santé sont étroitement associées au type d’anémie et à sa vitesse d’appa-rition.à l’échelle mondiale, le rapport publié par l’Unicef et l’Initiative Micronu-triments a révélé que le tiers de la po-pulation mondiale ne peut réaliser ses potentiels physique et intellectuel du fait de carences en vitamines et miné-raux. Mais au Maroc, la situation est encore plus alarmante. Selon un récent rapport de l’Unicef sur les carences en micronutriments en général et en fer en particulier, ce problème nutrition-nel touche en effet 31,5% des enfants en âge préscolaire (<5 ans), 37,2% des femmes enceintes et 32,6% des femmes non enceintes.Pour ce qui est de la carence en vi-tamine A, les résultats des enquêtes

régionales et nationales, réalisées en 1996 par le ministère de la Santé, ont démontré que sa prévalence était de 40,9% chez les enfants âgés de 6 mois à 6 ans avec 3,2% de cas sévères et que 10% des femmes en âge de procréer de

la région nord-ouest du Maroc présentaient aussi une carence en vitamine A. Autre fléau sanitaire, la carence en iode dont l’étude de la prévalence effectuée en 1993 a révélé que 22% des enfants âgés de 6 à 12 ans présen-taient un goitre, tandis que la carence en vitamine D (en 1991) a montré que 2,5% des enfants présentaient un ra-chitisme radiologique. En termes de coûts indirects, ce pro-blème de santé publique entraîne des pertes économiques considérables. Au Maroc, la carence en fer, à elle seule, engendre un manque à gagner d’envi-ron deux milliards de dirhams par an-née. Et en iode, le coût équivaut à 1,48 % du PIB, soit 3,7 milliards de DH.

Une anémie ne se remarque généralement pas

On le sait déjà. Ce sont les reins qui

sécrètent l’érythropoïétine dont le rôle est de stimuler la production de globules rouges ; les reins produisent en effet 85 à 95 % de l’érythropoïétine présente dans l’organisme. Par consé-

quent, lorsqu’ils ne fonctionnent pas nor-malement, la quan-tité d’érythropoïétine produite est insuffi-sante pour maintenir un taux de globules rouges normal. Il en résulte une anémie. Celle-ci peut ainsi être

liée soit à une diminution de la produc-tion des globules rouges (comme c’est le cas chez un malade atteint d’une ma-ladie rénale ou d’une carence en fer ou en certaines vitamines) ou par l’accélé-ration de leur rythme de destruction, particulièrement en cas d’hémorragie. Cette anomalie se traduit par de nom-breux symptômes. Leur intensité varie selon la gravité, le type d’anémie et sa vitesse d’apparition. Ainsi, fatigue, teint pâle, accélération du rythme car-diaque et essoufflement plus prononcé à l’effort en sont les principales mani-festations. D’autres symptômes peu-vent apparaître dans certaines formes graves d’anémie, comme des douleurs

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48 ANéMIE les Facettes cachéesd’un mal silencieux

Avec la collaboration du Pr Ramdani Benyounes,chef de service de Néphrologie Hemodialyse cHu - ibn rochd casablanca.

Au Maroc, l’anémie ferriprive touche 31,5% des enfants en âge préscolaire.

s i le crétinisme et la cécité sont les effets néfastes les plus connus de l’anémie, d’autres problèmes causés par des carences s’ajoutent à cette liste déjà longue. ainsi, il a été prouvé scientifiquement que la

carence en fer compromet le développement intellectuel chez les jeunes enfants et fait baisser le niveau du Qi national. la carence en vitamine a affaiblit d’environ 40% le système immunitaire des enfants de moins de cinq ans vivant dans les pays en développement, entraînant la mort d’un million d’enfants chaque année. et enfin, pour ne citer que ces exemples, une carence en iode durant la grossesse explique que chaque année, jusqu’à 20 millions de bébés naissent avec une forme ou une autre de handicap mental.

le saviez-vous?

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ANéMIE les Facettes cachéesd’un mal silencieux

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dans les membres, l’abdomen, le dos ou la poitrine, des troubles visuels, une jaunisse et des membres enflés. Il est à noter que l’anémie accroît le risque de décès des suites d’une maladie, d’une crise cardiaque ou d’un accident vascu-laire cérébral chez les personnes âgées.Aussi, une consultation médicale pour établir le diagnostic est-elle indispen-sable. Et comme on ne peut se baser uniquement sur les symptômes, il est nécessaire d’entreprendre un examen hématologique de référence, l’hémo-gramme. Ce dernier permet d’appré-cier non seulement la morphologie, mais aussi les proportions relatives des éléments du sang, pour savoir s’ils sont normaux ou non. D’une moindre im-portance, la réticulocytose sert à ap-précier l’état de la production érythro-cytaire de la moelle osseuse, alors que le volume globulaire moyen (VGM) permet le diagnostic étiologique de l’anémie. à côté de la concentration corpusculaire moyenne en hémo-globine (CCMH) et la teneur cor-pusculaire moyenne en hémoglobine (TCMH), ces examens peuvent no-tamment être complétés par le myélo-gramme (expression en pourcentage de chacune des catégories des cellules de la moelle osseuse recueillies par ponc-tion).

Pour pallier les insuffisancesAu terme de ce bilan, on peut isoler trois grandes classes d’anémie. La pre-mière est représentée par les anémies microcytaires et hypochromes non ré-génératives ; elle se produit lorsque le stock de fer est épuisé à un point tel que la moelle osseuse ne peut plus syn-thétiser suffisamment d’hémoglobine. La deuxième comprend les anémies macrocytaires. Non régénératives, elles sont liées dans la majorité des cas à un défaut de division cellulaire des précurseurs érythroblastiques en raison notamment d’une carence en acide folique et en vitamine B12. La dernière, enfin, est constituée des ané-mies normocytaires, normochromes

régénératives et non régénératives. Les non régénératives traduisent une production médullaire anormale dite hypoplasie. Les régénératives corres-pondent à des anémies hémolytiques par destruction des globules rouges. Elles font rechercher une hémolyse clinique (ictère, splénomégalie), une hémorragie aiguë, une régénéra-tion de la moelle, par exemple, après chimiothérapie. S’il est vrai que le traitement varie se-lon le type d’anémie, il importe d’évi-ter toute exposition aux substances et aux médicaments qui peuvent fa-voriser le développement d’une ané-mie. Pour un malade présentant des hémorragies gastriques, par exemple, l’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont à utiliser avec prudence. En outre et tout en observant une ali-mentation suffisante, équilibrée et va-riée, les traitements médicaux reposent sur un certains nombre de principes à respecter scrupuleusement. C’est ainsi que la supplémentation en vitamines doit se fixer comme objectif de corri-ger une carence en fer (par voie orale), en vitamine B12 (par voie orale ou sous forme d’injections) ou en acide folique (par voie orale), s’il y a lieu. Chez les femmes ayant des mens-truations abondantes, un traitement hormonal peut être également de mise. En revanche, la prise en charge thérapeutique d’une maladie chro-nique causant une anémie s’impose de toute urgence pour la faire dispa-raître. Enfin, en cas d’anémie grave, des injections d’érythropoïétine syn-thétique, une transfusion sanguine ou une transplantation de moelle osseuse peuvent être envisagées, selon les cas.En matière de lutte contre l’anémie, les efforts ministériels se sont concrétisés par la mise en place d’un programme de prévention et de traitement basé sur trois principales actions : la sup-plémentation en fer chez les femmes enceintes, l’enrichissement des pro-duits de base de grande consomma-

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dépistée par une simple prise de sang, l’anémie rénale est confirmée devant une valeur d’hémoglobine inférieure à 11,5 g/100 ml chez la femme et 13,5 g/100 ml chez l’homme (<12g/100 ml chez l’homme >70 ans). le but du traitement est donc de ramener ce niveau à un taux normal.si auparavant les anémies sévères étaient traitées essentiellement par transfusion sanguine, avec toutes les contraintes et les risques que cela comportait (transmission d’infections virales comme le sida ou les hépatites B et c, problèmes immunitaires…), le développement de l’ePo recombinante, produite par génie génétique, a révolutionné le traitement des anémies.en effet, depuis la mise sur le marché de la première molécule, en 1988, des améliorations ont été apportées. c’est ainsi qu’après la mise au point de la 1re et 2e génération de l’ePo dont l’administration était fixée à 3 fois par mois, la 3e génération de ce médicament s’est imposée comme la principale nouveauté en matière de durée d’action prolongée. contrairement à une ePo classique, cet activateur continu de l’ePo reproduit plus fidèlement

les processus physiologiques de l’organisme et apporte de nombreux avantages par rapport aux précédents. Parmi ces avantages, une meilleure stabilité du taux d’hémoglobine, sans fluctuation (ce qui assure une meilleure protection cardio-vasculaire et une meilleure qualité de vie), la possibilité de rupture de la chaîne de froid pendant un mois, sans altération de l’effet thérapeutique, ainsi qu’une meilleure gestion du stock au niveau des pharmacies.cet agent stimulant l’érythropoïèse (esa) se présente sous forme de solution injectable qui comprend un principe actif proche de l’ePo, contenant du Méthoxy polyéthylène glycol-epoétine bêta, affirme le dr fassi fihri saad, Président de l’association Marocaine de néphrologie. ce premier représentant de cette nouvelle classe thérapeutique des activateurs permanents du récepteur de l’érythropoïétine (c.e.r.a., continuous erythropoietin receptor activator) n’est administré qu’une fois par mois. son apport thérapeutique dans la synthèse déficiente de l’ePo par le rein a été attesté par de nombreuses recherches dont la

plus connue est l’étude MaXiMa (Maintenance of Haemoglobin excels in intravenous administration of cera), publiée dans the lancet. administré par voie intraveineuse ou sous-cutanée (cette dernière étant préférable pour préserver le capital veineux), « le traitement de l’anémie rénale se trouve ainsi largement simplifié, avec pour conséquence une meilleure stabilité du taux d’Hg et une réduction du taux d’erreurs liées à l’administration récurrente par mois des médicaments en usage auparavant. son apparition constitue un grand progrès pour les personnes anémiées», ajoute le dr fassi fihri.le nouveau anti-anémique ne constitue pas la réponse unique et automatique à toutes les anémies rencontrées, particulièrement chez l’insuffisant rénal chronique sous dialyse suite à un régime alimentaire déséquilibré. il n’est notamment pas indiqué en cas de manque de fer, ou si l’anémie est causée par une déficience en vitamine B 12 ou en acide folique. Par ailleurs, des maladies autres que l’insuffisance rénale peuvent déclencher une anémie. leur présence doit donc être éliminée avant de recourir à ce type de traitement.

comment tRaiteR l’anémie Rénale ?

ANéMIE les Facettes cachéesd’un mal silencieux

tion en fer et l’éducation nutritionnelle et sanitaire de la population. Si l’un des objectifs de cette stratégie est la réduc-tion du taux de mortalité maternelle et infantile au Maroc, que fait ce dé-partement pour lutter contre cette re-doutable maladie, notamment chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique, sachant que l’anémie rénale touche 90% des personnes souffrant de cette pathologie dont le nombre actuel s’élève à plus de 9.114 ?

nouveau-né < 135 g/l

à 6 mois < 95 g/l

à 12 ans < 115 g/l

femme adulte < 120 g/l

grossesse (3e trimestre) < 110 g/l

Homme adulte < 130 g/l

Homme >70 ans < 125 g/l

femme >70 ans < 115 g/l

valeuRs noRmales de la concentRation en hémoglobine du sang

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institutionnel5454 inteRvieW

le dr Rachid bekkali,directeur exécutif de l’alsc

« la mise en place du plan national

de pRévention et de contRôle du canceR est une FieRté pouR notRe

pays. étalé suR dix ans, il couvRe à la Fois la

pRévention, la détection pRécoce, le diagnostic,

le tRaitement, les soins palliatiFs et le

soutien aux patients, à leuRs Familles et aux

soignants »

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susciter et accomPagner les initiatives destinées à améliorer la vie des Personnes atteintes d’un cancer, telle est la mission de

l’association lalla salma de lutte contre le cancer (alsc). cette maladie chronique, Par son Poids économique et Par le fait qu’elle accentue les vulnérabilités sociales et économiques, rePrésente

clairement un des Plus grands enjeux de santé Publique du xxie siècle. cette ong a réussi en quelques années à devenir le catalyseur d’une démarche distinguée envers ces Personnes dont le quotidien et l’activité ont été modifiés. éclairage sur

cette référence en la matière dans cet entretien réalisé avec son directeur exécutif, le dr rachid bekkali.

BekkaliRACHID

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une démaRche innovante contRe le canceRl’alsc

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institutionnel5656 inteRvieW

tout d’abord, sommes-nous devant une épidémie du cancer au maroc ?On ne peut parler d’épidémie que de-vant une maladie contagieuse comme la grippe ou le choléra, ce qui n’est pas le cas pour le cancer. On est plutôt devant une catégorie de maladies chroniques dont les origines sont très différentes et méconnues dans bon nombre de cas. Les facteurs de risque, quant à eux, sont bien définis avec une prédominance du tabagisme dans la survenue des diffé-rents types de cancers. Ces derniers en-registrent une importante évolution à l’échelle mondiale en raison de l’allonge-ment de l’espérance de vie. Le Maroc ne fait pas exception. D’après le registre des cancers de Casablanca, 30 000 nouveaux cas de cancers dont 1 200 chez l’enfant sont enregistrés chaque année.

qu’est-ce qui pourrait justifier le fait d’inscrire cette catégorie de maladies à la tête des priorités sanitaires chez nous?Plusieurs raisons justifient une telle orientation. Tout d’abord, il y a le nombre élevé de malades enregistrés annuellement avec tout ce que cela im-plique comme répercussions lourdes d’ordre médical et socio-économique. Ensuite, il ne faut pas oublier qu’ils re-présentent la deuxième cause de morta-lité au Maroc après les maladies cardio-vasculaires, avec un taux avoisinant les 7,2%. Pour vous expliquer l’ampleur et la complexité de la problématique, il y a plus de nouveaux cas au Maroc de can-cers que de tuberculose, de Sida et de pa-ludisme réunis.

comment peut-on expliquer qu’au maroc, le cancer du sein ou du poumon sont plus médiatisées que le cancer colorectal, par exemple ? Il est clair que les cancers les plus fré-quents sont ceux les plus médiatisés. Si on prend comme exemple le cancer du sein, ce dernier représente 36% de tous les autres types de cancers, suivi immé-diatement du cancer du poumon (28%). Un autre point à prendre en compte est que ces cancers peuvent être détectés tôt, et dans ce cas la guérison peut être totale, ou prévenus (lutte contre le tabac). Ils bénéficient donc de plusieurs campagnes de sensibilisation ici comme ailleurs dans le monde.

jusqu’à présent, les travaux scientifiques menés sur ce fléau sanitaire s’attachent principalement au volet médical et épidémiologique dans certains cas. a-t-on entamé des études socio-économiques relatives au cancer dans le contexte marocain ?En partenariat avec le ministère de la San-té, l’ALSC a entamé plusieurs études so-cio-économiques avant de lancer le plan national de prévention et de contrôle du cancer. Dans ce cadre, quinze études ont été réalisées en rapport avec ce groupe de pathologies. C’est le cas notamment de la recherche qui a été effectuée sur la per-ception du cancer au Maroc.

la lutte contre le cancer est l’affaire de tous. quelle part attribuer donc à certaines instances étroitement impliquées dans la résolution de cette problématique comme les ministères et les collectivités locales?Il importe de signaler à ce niveau que dans l’élaboration du plan national de préven-tion et de contrôle du cancer mené par le ministère de la Santé, en partenariat avec l’ALSC, les collectivités locales et bon nombre de départements ministériels y ont participé. La lutte contre le cancer n’est pas uniquement l’affaire des professionnels de la santé. Sans une mobilisation so-ciale effective, aucun pro-grès ne peut être enregistré. L’expertise internationale en matière de recherche et de dépistage est également importante pour mener à bien ce projet.

les efforts déployés par l’alsc se sont consolidés par la mise en place du plan national de prévention et de contrôle du cancer. que pouvez-vous nous dire à ce sujet?Le plan national de prévention et de contrôle du cancer a été conçu non seu-lement en vue de rationaliser davantage les coûts de prise en charge, par définition très onéreux, mais aussi pour définir les priorités dans le domaine de lutte contre le cancer. Celles-ci restent principale-ment liées à des actions d’information, de sensibilisation, de prévention et de recherche scientifique. C’est ainsi que le

cadre conceptuel de ce plan touche cinq points fondamentaux, à savoir la préven-tion, la détection précoce, le diagnostic, le traitement et les soins palliatifs indiqués en cas de stade avancé de la maladie.

quelles sont les ressources budgétaires, humaines et infrastructurelles qui vont accompagner la réalisation de ce plan d’action ? Les ressources budgétaires, humaines et infrastructurelles du plan national de prévention et de contrôle du cancer, qui s’étalera de 2010 à 2019, sont définies par le ministère de la Santé. Le rôle de l’ALSC et des autres associations œu-vrant dans ce domaine est de soutenir le ministère à réaliser et à faire réussir cette initiative dont le Maroc ne peut qu’être fier

les firmes pharmaceutiques multinationales sont les principaux partenaires de l’alsc à l’échelle nationale. comment de tels partenariats ont-ils été concrétisés ?L’ALSC a réussi à se constituer un large

réseau de partenaires. Certaines firmes pharma-ceutiques multinationales en font partie étant donné qu’elles disposent déjà de fondations qui soutien-nent les ONG. C’est ainsi qu’une convention a été signée avec les laboratoires Roche pour permettre aux personnes nécessiteuses d’accéder aux traitements innovants. Avec les la-boratoires GSK, un pro-gramme de formation et de recherche a vu le jour,

et un autre avec les laboratoires Sanofi-Aventis et Pfizer. Outre les opérateurs économiques maro-cains, les laboratoires nationaux comme Cooper Maroc et Genpharma comptent également parmi les partenaires de l’as-sociation. à travers leur participation à la formation du personnel et des dons de médicaments, ils contribuent à la réussite de ses différentes actions. quel est le bilan de la coopération de l’alsc avec ses partenaires internationaux ? L’Association Lalla Salma a signé plu-

Chaque année, il y a au Maroc plus de nouveaux cas de cancers que de cas de tuberculose, de Sida et de paludisme réunis.

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sieurs conventions avec nos partenaires internationaux, chacune ayant une spécificité particulière. Avec l’Union Internationale Contre le Cancer, par exemple, elle est beaucoup plus axée sur l’information, tandis qu’avec l’OMS et le FNUAP, elle concerne l’expertise de ces deux organismes en matière de détection précoce du cancer du sein et du cancer du col de l’utérus. Avec des institutions telles que les Hôpitaux Universitaires de Genève, le CHU de Vaudois Lausanne, InNaBiosanté à Toulouse, ou le NCI (pour ne citer que ceux-là), cela concerne la forma-tion des ressources humaines et la recherche scientifique. à présent que le Maroc dispose d’un plan national de pré-vention et de contrôle du cancer, l’association reste ou-verte à toute contribution s’inscrivant dans ce cadre afin de mieux se conformer aux objectifs et à la vision globale de ce projet d’envergure.

le soulagement de la douleur est une composante importante dans la prise en charge du cancer. quelles sont les mesures à prendre pour garantir un meilleur accès aux soins et aux traitements sachant que le cancer n’est généralement diagnostiqué qu’à un stade avancé ?Les études scientifiques réalisées sur le cancer au Maroc ont révélé que 70% des cancers sont diagnostiqués à des stades avancés de la maladie. D’où l’intérêt fondamental de la prévention et surtout du dépistage et du diagnostic précoces, une des principales priorités du plan national de prévention et de contrôle du cancer. Pour les malades gravement atteints, la prise en charge de la douleur devient une nécessité de premier rang. C’est dans cette optique que s’inscrit le programme de formation spécifique d’une année ciblant les médecins généralistes pour lequel l’association offre 20 bourses aux bénéficiaires venant des différentes régions du pays. Elle propose également des stages à l’étranger au profit des ressources paramédicales. Ces mesures ont été renforcées par la création au sein de l’Institut National d’Oncologie de Rabat du centre d’étude de la douleur et des soins pal-liatifs géré par le Pr Maâti Nejmi.

avant d’arriver au stade du cancer, la prévention et la sensibilisation sont l’arme fatale. que prépare actuellement l’alsc dans ce sens ?L’ALSC organise annuellement des actions de sensibili-sation sur différents thèmes. La nouveauté de cette année est l’instauration permanente et régulière de campagnes de sensibilisation sur le cancer du sein et de lutte contre le tabagisme.

quels sont les principaux projets de l’alsc ?Réussir le plan national de prévention et de contrôle du cancer reste le principal objectif de l’association. Ainsi, plusieurs projets sont en cours, comme la construction d’autres centres d’oncologie, notamment à Tanger et à Meknès, ainsi que l’acquisition d’équipements pour un meilleur dépistage, diagnostic et traitement dans diffé-rentes régions du Royaume.

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institutionnel58

E t s’il existait un mouvement d’en-vergure qui montrerait l’immense impact personnel, familial et so-cio-économique de l’autisme, et

qui inciterait les gouvernements et autres décideurs à prendre des mesures urgentes? Et si les gens s’associaient pour exiger de meilleures prises en charge, un finance-ment accru pour une bonne qualité de vie des enfants qui en souffrent ? Que se pas-

serait-il si des personnes ordinaires dispo-saient des instruments et du pouvoir néces-

saires pour améliorer leur situation ? C’est l’idée qui sous-tend Léa pour Samy, cette ONG qui milite pour le soutien, la protection et la défense des droits des personnes qui en sont atteintes dans un contexte où ni des films

comme « Rain Man » ni la recherche scientifique n’ont encore contribué de façon significative à la sensibilisa-tion de l’opinion publique sur le thème de l’autisme.

« agiR sans diFFéRences ni FRontièRes » Créée en 2001, Léa pour Samy est majoritairement constituée de parents d’enfants autistiques. Ces derniers affrontent quotidiennement des difficultés dues à des diagnostics imprécis,

des problèmes liés à un environnement inadapté, à une pénurie de personnel qua-lifié, à la désaffection et à l’incapacité gé-nérale à intervenir dans l’autisme. Ils sont

donc les mieux placés pour aider d’autres personnes à surmonter les préjugés, les aprioris et les peurs, à accepter leurs responsabi-lités sociales et à explorer le potentiel à percevoir la vie d’un autre point de vue, celui de la personne autis-tique. Pourtant, cette lutte et cet engagement pour assurer la prévention, les traite-ments et les soins ne sont pas caractérisés par un sentiment d’urgence gé-néralisé. Lorsque les ins-tances concernées se réu-nissent, elles dressent des plans pour lutter contre

certaines maladies « plus chanceuses que d’autres ». La question de l’autisme, en

un mouvement cRoissant contRe l’autisme

léa pouR samy

née d’un cri de douleur, d’indignation et de révolte, l’association léa Pour samy est aujourd’hui Plus qu’un esPoir Pour les milliers d’enfants souffrant d’autisme autant que Pour leurs Proches. en réalité, c’est un

mouvement international qui ne cesse de Prendre de l’amPleur.

Selon l’OMS, l’autisme affecte au moins 67 millions de personnes à travers le monde et, de tous les troubles graves de développement, c’est celui qui connaît la plus rapide expansion.

Avec la collaboration du M. m’Hammed saJidi,Président Association léa pour samy – Mouvement pour Vaincre l’Autisme.

«vaincre l’autisme - mouvement léa pour samy»51 rue léon frot 75011 Paris tel : 01 47 00 47 83 - fax : 01 43 73 64 [email protected]. vaincrelautisme.org

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autrefois reconnu comme une affection psychologique avec tout ce que cela implique comme erreurs de diagnostic et de prise en charge, l’autisme, ou plus précisément les tsa (troubles du spectre autistique), est lié à une anomalie du dévelop-pement d’origine neurobiologique. il se caractérise notamment par un isolement, une perturbation des interactions sociales, des troubles du langage et de la communication non verbale.Bien qu’il apparaisse avant l’âge de trois ans, c’est généralement avec l’entrée en société (crèche, école, garderie) que les manifestations de l’autisme deviennent flagrantes. les tsa ne se guérissent pas. il s’agit d’un handicap important, qui affecte sérieusement les interactions sociales avec les autres, mais aussi avec le monde. Quelques sujets peuvent présenter des problèmes addition-nels d’intégration sensorielle des informations et de l’hypersensibilité au bruit, à la lumière, au toucher et même aux odeurs. ils peuvent aussi avoir une réaction atténuée à la dou-leur et à certains bruits ; c’est pour cela qu’ils ont besoin d’une formation spécifique pour affronter les dangers, reconnaître et répondre convenable-ment aux exigences de leur propre santé. il faut surtout rappeler que le comportement des personnes at-teintes d’autisme est l’expression de leur tentative d’affronter un monde confus et difficile. ces personnes ont besoin d’aide et de soutien particu-lier pour développer des stratégies plus efficaces afin de mieux gérer leur propre environnement.les enfants autistes deviennent des adultes atteints d’autisme, bien qu’une éducation et une prise en charge adaptées à leurs besoins puissent faire une énorme différence dans leur capacité à affronter la vie, les problèmes sous-jacents persis-tent.

l’autisme ? connais pas !

revanche, reste rarement abordée. Il semble qu’il y ait un énorme déficit au niveau de la prise de conscience de sa gravité et de ses répercussions. Et c’est là tout le mérite d’une ONG comme Léa pour Samy ! « Notre ambition est de donner la pos-sibilité d’agir au niveau mondial et na-tional. Nous sommes engagés pour la conception de la plate-forme nécessaire pour faire entendre la voix des autistes aux dirigeants, mais aussi aux amis, aux parents et aux collègues qui ont été af-fectés par l’autisme, les faire participer à la lutte et les informer des façons dont ils pourront lutter contre ce phénomène dans leur propre vie », apprend-on des responsables de cette association.Basée en France, l’association a élargi ses activités en mettant en place des an-tennes dans d’autres pays dont l’Algérie, le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Au Maroc, où l’on estime qu’il y aurait entre 338 000 et 563 000 personnes atteintes d’un syndrome autistique au sens le plus large du terme (troubles envahissants du développement), dont 108 000 à 180 000 enfants, l’association est présente depuis 2004. Aujourd’hui, on compte environ 30 structures activant dans ce domaine. Ici comme ailleurs, la principale mission de Léa pour Samy est de prodiguer des conseils pratiques aux parents dans le

cadre des « Rencontres de l’Espoir » en vue de mieux affronter et gérer leur quo-tidien avec leurs enfants autistes (pro-blèmes de sommeil, d’alimentation, de propreté, troubles du comportement…). Mais en parallèle, elle mène sans re-lâche une bataille d’information et de sensibilisation. à travers ses campagnes «Vaincre l’Autisme » (qui succèdent aux campagnes « Autis-Act »), elle vise avant tout à faire connaître et reconnaître l’au-tisme. Ses objectifs visent à permettre la mise en place de prises en charge pré-coces et adaptées, à sensibiliser l’opinion publique, à former et à informer les pro-fessionnels de la santé.à signaler que Léa pour Samy a annoncé la signature d’une convention avec la fa-culté de médecine et de pharmacie de Fès et son Centre Hospitalier et Univer-sitaire (CHU). Pour beaucoup d’enfants, les syndromes s’améliorent avec le traitement et l’âge. Les thérapies et les interventions com-portementales peuvent cibler des symp-tômes spécifiques et apporter des amé-liorations considérables. Ainsi, grâce à un diagnostic précoce et à une prise en charge éducative, un enfant progresse et s’insère socialement. Ce partenariat ne manquera sûrement pas de faire bouger les choses pour un meilleur avenir des enfants malades !

un enfant pendant son évaluation.

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E rythropoïétine (EPO), insu-line et analogues, Interferon beta (IFN β), Granulocyte Colony stimuling Factor

(G CSF), Hormone de croissance (GH), Interferon alpha (IFN α)… l’offre de médicaments issus de la

biotechnologie est de plus en plus diversifiée. De l’hémato-cancérolo-

gie, à la néphrologie, la neurologie en passant par la diabétologie et la pédia-

trie, cette palette de produits répond à un

besoin important pour les années à venir. La situa-tion mondiale se caractérise par une augmentation de la longévité de l’homme et par un vieillissement de la population, laquelle a en majorité adopté un mode de vie citadin. La conjugaison de ces trois facteurs a favorisé l’apparition de nombreuses pa-thologies métaboliques, cardio-vasculaires, maladies chroniques, du système nerveux central…Les produits des sciences du vivant, de la biologie moléculaire en particulier, ont permis l’émergence de médicaments biotechnologiques, venant à point nommé contribuer à la prise en charge d’affections

maladies chRoniques

les biomédicaments à la Rescousseà la Pointe de l’innovation Pharmaceutique, les médicaments

biotechnologiques ont fait leur irruPtion en théraPeutique. agissant là où les Produits conventionnels ont montré leurs limites, ils

Permettent d’améliorer nettement le Pronostic vital de nombreuses maladies lourdes tels que cancers et infections virales avec, en

Prime, une meilleure qualité de vie Pour les malades.

Avec la collaboration du Pr Jamal taoufiK, PharmacienPr de chimie thérapeutique à la faculté de pharmacie de rabat.

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aux taux de mortalité et de morbidité élevés. Mais si les espoirs que suscitent ces nouveaux médicaments sont im-menses, leur coût de revient et leur prix de vente tempèrent l’enthousiasme sou-levé et posent le problème de leur acces-sibilité.

des peRFoRmances RemaRquablesLes biotechnologies se définissent comme un ensemble de méthodes et de techniques qui utilisent les éléments du vivant (micro-organismes, cellules ani-males ou végétales, éléments sub-cellu-laires ou molécules du vivant) pour pro-duire des biens et des services. L’homme en utilise certaines depuis la nuit des temps (levure pâtissière, fermentation al-coolique…). De nos jours, leurs multiples applica-tions dans le secteur de la santé ont débouché sur des thérapies dites biotechno-logiques. Ces dernières, complétant les traitements classiques ou s’y substi-tuant, permettent des soins personnalisés, spécifiques au malade. En fait, les biomédicaments se défi-nissent comme des molécules théra-peutiques dont l’origine est biologique comme les protéines thérapeutiques ob-tenues par un procédé biotechnologique au sein d’organismes vivants procaryotes (levures, bactéries) ou eucaryotes (cel-lules de mammifères).

Plusieurs médicaments biotechnolo-giques ont été développés et approuvés pour traiter des maladies telles qu’ané-mie, déficience de croissance chez les en-fants, hémophilie, diabète et autres. Les entreprises de biotechnologie ont aussi développé des anti-infectieux contre le VIH, l’hépatite B ou les virus de l’in-fluenza. De nombreux vaccins plus sûrs, issus de biotechnologies, ont été mis au point, tels celui de l’hépatite B.

Sur le plan stratégique, plus de 50 % des nouveaux médicaments en cours de développement dans le monde sont is-sus des biotechnologies et en 2006, 418 médicaments biotechnologiques ont été

recensés. à l’heure actuelle, 70% du chiffre d’affaires de ce secteur est réalisé aux États-Unis, contre 23% environ en Europe et 3,5% respectivement au Canada et en Asie. La suprématie américaine dans ce domaine est donc évidente.à l’échelle européenne,

la Grande-Bretagne offre la plus forte concentration d’activités en biotech-nologies. L’Allemagne vient au second rang, suivie par la France, tandis que la Suisse, grâce à des laboratoires et à des universités de pointe, fait montre d’une croissance soutenue.

Mais s’il est vrai que les médicaments biotechnologiques améliorent nette-ment la qualité de vie des malades, ils ne sont pas moins dénués de risques qui, outre les réactions allergiques, peuvent être liés aux procédés de leur production.Étant issus d’organismes vivants, la contamination éventuelle d’un lot de ces produits par des organismes secondaires expose le patient à des risques infectieux importants et pose un réel problème. Il est également nécessaire de souligner la variabilité et la fragilité des molécules biologiques obtenues lesquelles sont sujettes à des problèmes de stabilité, de purification et plus généralement, d’in-nocuité et d’efficacité.Comme il s’agit de molécules complexes,

le plus souvent définies par leur mode de fabrication, les risques pour la santé sont importants. C’est pour cela que contrai-rement aux médicaments classiques, on ne parle pas de génériques pour leurs co-pies, mais de biosimilaires.D’où l’intérêt de respecter strictement, là plus qu’ailleurs, les normes de qualité et de vigilance en vigueur pour la sécu-rité des patients.

n nouvelles armes thérapeutiques plus efficaces pour des mala-dies jusqu’à présent mal ou non traitées,

n traitements mieux ciblés permet-tant de réduire les effets indési-rables et les effets secondaires,

n traitements moins lourds et mieux tolérés,

n diminution des besoins en chirur-gie et en hospitalisation.

points FoRts desmédicaments issus de la biotechnologie

Plus de 50% des nouveaux médicaments en développement dans le monde sont issus des biotechnologies.

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titre : relation malade/médecin - dimensions éthiques de l’annonce d’une maladie chronique

auteur : le Professeur amal Bourquia

éditeur : Prestige diffusion

date de parution : mai 2010

prix : 50 dH

nombre de pages : 72

Pour commander, appeler au05 22 27 40 46

64Sélection

une affection chronique imPose aux médecins un certain doigté lors de l’annonce, car celle-ci Peut Provoquer

certaines Perturbations dans le comPortement du Patient. le soigneur doit alors délivrer l’information accomPagnée de considérations humaines, de confiance et d’esPoir vis-à-vis du

traitement théraPeutique ProPosé.

A mal Bourquia n’est plus à présenter, sur-tout lorsqu’on parle de néphrologie ou de transplantation rénale au Maroc. Pré-sidente de l’association ‘Reins’ de lutte

contre les maladies rénales, le médecin professeur de néphrologie-dialyse, qui a participé à la pre-mière greffe rénale au Maroc en 1990, a à son actif plusieurs ouvrages et contributions dans sa spé-cialité, notamment « Plaidoyer pour la transplan-tation rénale au Maroc », une publication destinée à la fois aux intervenants dans la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique et aux décideurs dans le domaine de la santé, « Regard Ethique : La greffe rénale au Maroc », un livre d’informa-tion et de sensibilisation sur la greffe, ou même des ouvrages s’adressant au grand public tels que « Faire face à l’insuffisance rénale chronique », « al kily » et bien d’autres…Aujourd’hui, le Profes-seur Bourquia se penche sur l’autre aspect de la profession médicale : la relation entre le malade et le médecin. Celle-ci est d’autant plus importante dans le cas de prise en charge d’une pathologie chronique. Régie par de nombreux facteurs in-dividuels et socioculturels, en termes d’éthique, la relation médecin/malade se doit avant tout d’être humaine et basée sur la confiance. Le choix de l’insuffisance rénale, souvent traitée par le Pr Amal Bourquia, n’est pas un hasard. Car comme toute affection chronique, la prise en charge de cette maladie requiert un accompagnement per-manent et une attitude compatissante, surtout dans le cas où le patient refuse un accompagne-ment psychique, par ailleurs très rarement mis en

œuvre. « C’est à travers quelques témoignages de patients et de leurs familles rencontrés au cours de mes trente années d’exercice de la médecine que j’ai pensé revenir sur certains aspects de la relation entre le patient et son médecin, surtout s’agissant de maladies chroniques. Pour ces malades, l’étape de l’annonce revêt une importance particulière et la dimension éthique est une composante incon-tournable de la communication en médecine », déclare le Professeur Bourquia. Dans cet ouvrage, illustré de quelques témoignages de patients, il est donc question de l’annonce de la pathologie vécue par le patient et par le médecin. Soutenir le patient doit s’apprendre au fur et à mesure de l’exercice du soignant qui doit posséder certaines qualités dont l’écoute et l’humanité. Malheureu-sement, dans de nombreux pays l’enseignement de l’éthique médicale n’est pas obligatoire dans la formation des médecins.

Relation malade/médecin

dimensions éthiques de l’annonce d’une maladie chRonique

exemple : l’insuFFisance Rénale chRonique

le pr amal Bourquia, néphrologue et auteur

AmAl BOURQUIA

Relation Malade MédecinL’annonce d’une maladie chronique

Dimensions Ethiques

Ana M

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Akdi

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n

ExempleL’insuffisance rénale chronique

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(1) Hernandez-Diaz S, Garcia Rodriguez LA. Association Between Nonsteroidal Anti-inflammatory Drugs and Upper Gastrointestinal Tract Bleeding/Perforation. An Overview of Epidemiologic Studies Published in the 1990s. ARCH INTERN MED/VOL 160, JULY 24, 2000.

(2) RCP

COMPOSITION :

INDICATIONS THERAPEUTIQUES :

PROPRIETE PHARMACODYNAMIQUE :

PROPRIETE PHARMACOCINETIQUE :

DONNEES PRECLINIQUES:

POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :

MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS P ARTICULIERES D’EMPLOI :

INTERACTIONS :

EFFETS INDESIRABLES :

SURDOSAGE:

Principe actif : Diclofenac Sodium Excipient : q.s.p comprimé enrobé, suppositoire et solution injectable PRESENTATION : Voltarène 25 mg & 50 mg comprimé enrobé. Boite de 30 Voltarène LP75 mg comprimé enrobé . Boite de 20 Voltarène LP 100 mg comprimé enrobé. Boite de 10 Voltarène 12,5 mg & 25 mg & 100 mg suppositoire. Boite de 10 Voltarène 75 mg/3 ml solution injectable. Boite de 2 & 5 ampoules. Forme Comprimé enrobé 25 & 50 mg et Forme suppositoire tous dosages : Chez l’adulte : Traitement symptomatique au long cours des rhumatismes inflammatoires chroniques notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante de certaines arthroses douloureuses et invalidantes Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues des rhumatismes abarticulaires, arthrites microcristallines, arthroses, lombalgies, radiculalgies sévères. Traitement adjuvant des manifestations inflammatoires en rapport avec le domaine ORL. Chez l’enfant : Rhumatismes inflammatoires infantiles Forme comprimé LP 50 & 100 mg : Traitement d’entretien des affections rhumatismales chroniques pour lesquelles, lors de l’utilisation des formes dosées à 25 mg & 50 mg , la posologie de 75 mg ou 100 mg s’est révélée adéquate. Pour le LP 50 mg : Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues d’arthrose. Forme injectable : Sciatiques aigues, lombalgies aigues, crises de coliques néphrétiques, rhumatismes inflammatoires en poussée aigue. Le Diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien dérivé de l'acide phénylacétique, du groupe des acides aryl-carboxyliques. Il a une activité anti-inflammatoire, antalgique et antipyrétique. Le Diclofénac inhibe la synthèse des prostaglandines et l'agrégation plaquettaire. Le Diclofénac soulage la douleur causée par les poussées inflammatoires, les enflures / oedèmes, la fièvre et il peut être utilisé dans le traitement de l'arthrite aiguë et chronique, les lombalgies, les syndrômes arthrosiques, les rhumatismes localisés dans les tissus mous, les enflures douloureuses ainsi que dans l'inflammation faisant suite à des traumatismes ou à la chirurgie. Absorption L'absorption du diclofénac potassium, administré sous forme de dragées, est complète et rapide. L'absorption commence immédiatement après l'administration. La quantité de diclofénac absorbée est la même que lors de l'administration d'une dose équivalente de diclofénac sodium en dragées gastrorésistantes. Des concentrations plasmatiques maximales moyennes de 5,5 µmol/l sont atteintes environ 5 à 20 min après la prise d'un sachet à 50 mg. La prise avec de la nourriture ne diminue pas la quantité du diclofénac absorbé, mais peut légèrement retarder l'absorption et ralentir la vitesse d'absorption. Distribution Le diclofénac est lié à 99,7% aux protéines sériques, principalement à l'albumine (99,4%). Le calcul du volume de distribution apparent donne des valeurs se situant entre 0,12 et 0,17 l/kg. Le diclofénac pénètre dans le liquide synovial, où les concentrations maximales sont atteintes 2 à 4 h après le pic plasmatique. La demi-vie apparente d'élimination du liquide synovial est de 3–6 h. Les concentrations de principe actif dans le liquide synovial sont plus élevées que les concentrations plasmatiques déjà deux heures après le pic plasmatique et le restent pendant une période pouvant aller jusqu'à 12 h. Métabolisme La biotransformation du diclofénac s'effectue en partie par glucuroconjugaison de la molécule inchangée mais surtout par hydroxylation et par méthoxylation simples et multiples entraînant la formation de différents métabolites phénoliques (3'-hydroxy, 4'-hydroxy, 5-hydroxy, 4',5-dihydroxy et 3'-hydroxy-4'-méthoxy diclofénac) qui sont éliminés pour la plupart sous forme glycuroconjuguée. Deux de ces métabolites phénoliques sont pharmacologiquement actifs mais à un degré nettement moindre que le diclofénac. Élimination La clairance plasmatique totale du Diclofénac est de 263 ± 56 ml/min (moyenne ± écart-type). La demi-vie plasmatique terminale est de 1–2 h. Quatre des métabolites, dont les deux actifs, ont également une demi-vie plasmatique brève de 1–3 h. Un autre métabolite, le 3'-hydroxy-4'-méthoxy Diclofénac, a en revanche une demi-vie nettement plus longue mais il est pratiquement inactif. Environ 60% de la dose sont éliminés dans les urines sous la forme de métabolites. Moins de 1% est excrété sous forme inchangée. Le reste est éliminé sous forme de métabolites, par la bile avec les fèces. Cinétique pour certains groupes de patients Aucune relation significative entre l'âge des patients et l'absorption, le métabolisme ou l'excrétion du médicament n’a été observée. Chez les insuffisants rénaux, la cinétique de dose unique administrée selon le schéma posologique habituel ne permet pas de conclure à une accumulation du principe actif inchangé. Lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 10 ml/min, la concentration plasmatique des métabolites à l’état d’équilibre est environ quatre fois supérieure à celle enregistrée chez les sujets sains. Les métabolites sont finalement éliminés par voie biliaire. En présence d'une insuffisance hépatique (hépatite chronique ou cirrhose non décompensée), la cinétique et le métabolisme du diclofénac sont les mêmes que chez les patients dont le foie est intact. Le Diclofénac n’a pas d’influence sur la fertilité des géniteurs (rats) ou sur le développement pré-, péri- et postnatal des jeunes animaux.Aucun effet tératogène n’a été observé chez le rat, la souris et le lapin. Au cours de différents tests in vitro et in vivo, aucun effet mutagène n’a été observé et les études à long terme chez le rat et la souris n’ont pas montré d’effet carcinogène. Adultes Dragées gastrorésistantes, suppositoires 100 mg: La posologie initiale recommandée est de 100–150 mg par jour pour les dragées gastrorésistantes et les suppositoires Voltarène. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 75–100 mg par jour sont habituellement suffisants. La posologie quotidienne est généralement fractionnée en 2–3 doses. Pour supprimer les douleurs nocturnes et la raideur matinale, la prise de dragées gastrorésistantes dans la journée peut être complétée par l'application d'un suppositoire avant le coucher (la dose quotidienne maximale étant de 150 mg). Les dragées gastrorésistantes doivent être avalées entières avec beaucoup de liquide, de préférence avant les repas. Dragées LP La posologie quotidienne recommandée de Voltarène LP est de 100–150 mg, soit 1 dragée Voltarène LP 100 ou 2 Voltarène LP 75 par jour. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 1 dragée Voltarène LP 75 ou 1 dragée Voltarène LP LP 100 par jour est habituellement suffisant. Lorsque les symptômes sont plus marqués la nuit ou le matin, la prise de Voltarène LP s'effectuera plutôt le soir. Les dragées doivent être avalées entières avec un peu de liquide, de préférence au cours des repas. Enfants: Enfants à partir de 1 an: 0,5–2 mg/kg de poids corporel/jour selon la gravité de l'affection, répartis en 2–3 doses. Dans l'arthrite chronique juvénile, on peut augmenter la dose quotidienne jusqu'à un maximum de 3 mg/kg de poids corporel, répartis en plusieurs doses. Ne pas administrer Voltarène chez les enfants de moins de 1 an. Les dragées gastrorésistantes Voltarène à 50 mg, les dragées LP LP 75 & 100 mg et les suppositoires à 50 mg et 100 mg ne conviennent pas en pédiatrie. Ampoules injectables : Injection intramusculaire Traitementd'attaque des affections suivantes: Exacerbations de rhumatisme inflammatoire ou dégénératif: polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, arthroses et arthroses vertébrales, syndromes vertébraux douloureux, rhumatisme extra-articulaire. Crises de goutte aiguës. Colique néphrétique et hépatique. États inflammatoires et oedémateux douloureux post-traumatiques et post-opératoires. Crises de migraine sévères. Perfusion intraveineuse Traitement ou prévention des douleurs post-opératoires en milieu hospitalier. CONTRE –INDICATION : Hypersensibilité connue au principe actif ou à l’un des excipients du médicament Antécédent de réactions allergiques (comme bronchospasme, rhinite aiguë, polype de la muqueuse nasale, urticaire) après la prise d’acide acétylsalicylique ou d’un autre anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS); Antécédents récents de rectites ou de réctorragies, proctites (formes susppositoires) Durant le 3ème trimestre de la grossesse (cf. «Grossesse/Allaitement»); Ulcères gastriques et/ou duodénal actifs ou hémorragies gastro-intestinales; Maladies intestinales inflammatoires comme la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse; Insuffisance cardiaque grave; Insuffisance hépatique grave (Child-Pugh classe C); Insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <30 ml/min); L’indication sera établie avec rigueur et la surveillance médicale sera effectuée soigneusement chez les patients présentant des troubles gastro-intestinaux, des antécédents évocateurs d'ulcère gastro-intestinal ou une atteinte de la fonction hépatique. Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent avoir des conséquences graves chez les patients âgés et peuvent se produire à n'importe quel moment pendant le traitement sans qu'il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d'antécédents. Dans les rares cas où une ulcération ou une hémorragie gastro-intestinale apparaissent sous Diclofenac, le traitement doit être interrompu. Compte tenu de l'importance des prostaglandines dans le maintien de l'irrigation rénale, une prudence particulière s'impose chez les sujets présentant une atteinte fonctionnelle cardiaque ou rénale, les patients âgés, les malades sous diurétiques et ceux présentant une importante diminution du volume de liquide extracellulaire, quelle qu'en soit la cause, p.ex. dans la phase pré- ou post-opératoire lors d'interventions chirurgicales lourdes. C'est pourquoi il est recommandé de surveiller par précaution la fonction rénale lorsque Diclofenac est utilisé dans ces cas-là. L'arrêt du traitement entraîne généralement un retour à l'état précédent du traitement. En se basant sur des considérations médicales générales, la prudence s'impose chez les sujets très âgés. Il est recommandé en particulier d'administrer la dose minimale efficace chez les patients âgés fragiles ou chez ceux dont le poids corporel est faible. Comme avec d’autres AINS, une ou plusieurs enzymes hépatiques peuvent augmenter sous Diclofenac. Ceci a été observé avec le diclofénac au cours d'études cliniques et peut apparaître chez environ 15% des patients mais s'accompagne cependant rarement de symptômes cliniques. L'importance clinique de ce phénomène n'est pas connue. Dans la plupart des cas, il s'agit d'élévations limitrophes. Occasionnellement (dans 2,5% des cas), il s’agissait d’une augmentation modérée des enzymes hépatiques (=3–<8× la limite supérieure des valeurs normales) alors que l'incidence des augmentations marquées (=8× la limite supérieure des valeurs normales) n’était que d’env. 1%. Au cours des études cliniques mentionnées ci-dessus, parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques, des lésions hépatiques cliniquement manifestes ont été observées dans 0,5% des cas. En général, l'augmentation des enzymes hépatiques était réversible après l'arrêt du traitement. Il faut toutefois rappeler que Diclofenac n'est recommandé que pour les traitements de courte durée (maximum 3 jours). Le traitement par Diclofenac doit être interrompu lorsque les troubles de la fonction hépatique persistent ou s’aggravent ainsi que lorsque des signes ou symptômes cliniques d'hépatopathie (p.ex. hépatite) ou d’autres manifestations apparaissent (p.ex. éosinophilie, éruption cutanée, etc.). Parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques de rares cas de réactions hépatiques graves, (y compris d'ictère) et de cas isolés d'hépatite fulminante mortelle, ont été rapportés. Une hépatite peut se produire sans symptômes avant-coureurs. La prudence s'impose chez les patients atteints de porphyrie hépatique car Diclofenac pourrait déclencher une crise. Un traitement de courte durée avec Diclofenac dans les indications citées ci-dessus se révèle généralement suffisant. Dans le cas où, contrairement aux recommandations d'utilisation, Diclofenac est administré sur une période plus longue, il est conseillé, comme pour tous les antiinflammatoires non stéroïdiens hautement actifs, de contrôler régulièrement la formule sanguine. Une inhibition temporaire de l'agrégation plaquettaire est aussi possible avec Diclofenac comme avec les autres AINS. Une surveillance attentive s'impose chez les patients souffrant de troubles de la coagulation. De par ses propriétés pharmacodynamiques, Diclofenac peut comme d'autres AINS masquer une symptomatologie infectieuse.Comme avec d'autres AINS, des réactions allergiques (y compris anaphylactiques/anaphylactoïdes) peuvent apparaître dans de rares cas, même en l'absence de tout traitement antérieur par le médicament. Lithium, digoxine Lors d’administration concomitante, Diclofenac peut augmenter la concentration plasmatique du lithium et de la digoxine. Diurétiques Comme d’autres AINS,dont Diclofenac peuvent inhiber l'efficacité des diurétiques. En outre, le traitement concomitant par les diurétiques d'épargne potassique peut parfois s'accompagner d'une hyperkaliémie, d'où la nécessité de mesurer fréquemment la kaliémie. AINS L'administration concomitante d'un autre AINS par voie systémique peut augmenter la fréquence des effets indésirables. Anticoagulants Bien que les études cliniques n'indiquent pas que diclofénac influence l'effet des anticoagulants des cas isolés de risque accru d'hémorragie lors d'emploi concomitant de diclofénac et d'anticoagulants ont été rapportés; c’est pourquoi une surveillance clinique étroite est recommandée dans de tels cas. Antidiabétique Des essais cliniques ont montré que diclofénac peut être administré conjointement avec des antidiabétiques oraux sans en modifier leur effet clinique. Cependant, des cas isolés d'effets hypoglycémiants et hyperglycémiants en présence de diclofénac ont été rapportés, rendant nécessaire une modification de la posologie des médicaments hypoglycémiants. Méthotrexate La prudence s'impose lorsque des AINS sont administrés moins de 24 h avant ou après un traitement au méthotrexate, car la concentration sanguine et la toxicité du méthotrexate peuvent augmenter. Ciclosporine La néphrotoxicité de la ciclosporine peut être accrue par les effets des AINS sur les prostaglandines rénales. Antibiotiques du groupe des quinolones Des cas isolés de convulsions qui pourraient être dues à l'association d'AINS et de quinolones ont été rapportés. Fréquences: très fréquent (>1/10), fréquent (>1/100 <1/10), occasionnel (>1/1000 <1/100), rare (>1/10’000 <1/1000), très rare (<1/10’000). Circulation sanguine Très rare: thrombopénie, leucopénie, agranulocytose, anémie hémolytique, anémie aplasique. Système immunitaire Rare: réactions d’hypersensibilité, par ex. asthme, réactions générales anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris hypotension. Très rare: vasculite, pneumonite. Système nerveux Occasionnel: céphalées, étourdissements, vertiges. Rare: asthénie. Très rare: troubles de la sensibilité y compris paresthésies, troubles de la mémoire, désorientation, insomnie, irritabilité, convulsions, dépression, anxiété, cauchemars, tremblements, réactions psychotiques, méningite aseptique. Troubles oculaires Très rare: troubles de la vision (baisse de l’acuité visuelle, diplopie). Oreille Très rare: baisse de l’acuité auditive, bourdonnements d’oreilles. Troubles cardiaques Très rare: palpitations, douleurs thoraciques, hypertension, insuffisance cardiaque. Troubles gastro-intestinaux Occasionnel: douleurs épigastriques, autres troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements, diarrhées, crampes abdominales, dyspepsie, flatulence, anorexie. Rare: hémorragie gastro-intestinale (hématémèse, melaena, diarrhées avec présence de sang), ulcère gastro-intestinal avec ou sans hémorragie/perforation. Très rare: stomatite aphteuse, glossite, troubles gustatifs, lésion oesophagiennes, sténoses intestinales de type diaphragmatique, affectionsabdominales basses, par ex.: colite hémorragique non spécifique, exacerbation de colite ulcéreuse ou de maladie de Crohn, constipation, pancréatite. Troubles hépatobiliaires Fréquent: augmentation des transaminases sériques (SGOT, SGPT), occasionnellement augmentation modérée (=3× la limite supérieure des valeurs normales) resp. marquée (=8× la limite supérieure des valeurs normales).Rare: hépatite accompagnée ou non d’ictère, très rarement fulminante Troubles cutanés Occasionnel: éruptions cutanées. Rare: urticaire. Très rare: éruptions bulleuses, eczéma, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), érythrodermie (dermatite exfoliatrice), chute de cheveux, réactions de photosensibilisation, purpura, y compris purpura allergique. Troubles rénaux Rare: oedème. Très rare: insuffisance rénale aiguë, hématurie, protéinurie, néphrite interstitielle, syndrome néphrotique, nécrose papillaire. Le traitement de l'intoxication aiguë par les AINSconsiste essentiellement en une surveillance clinique et en la mise en place de mesures symptomatiques. Le surdosage de Diclofenac n'engendre pas de tableau clinique caractéristique. Les mesures thérapeutiques en cas de surdosage sont les suivantes: Prévenir l'absorption le plus vite possible après l'ingestion de la surdose par lavage gastrique et administration de charbon actif. Les complications telles qu'hypotension, insuffisance rénale, convulsions, irritation gastro-intestinale et dépression respiratoire requièrent une surveillance clinique et un traitement symptomatique. Des mesures thérapeutiques spécifiques telles que diurèse forcée, dialyse ou hémoperfusion seront probablement inefficaces pour éliminer les AINS en raison de leur liaison protéique élevée et de leur métabolisme important. Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché : Novartis Pharma Maroc , 82 Bd Chefchaouni, Quartier industriel Aïn Sebaâ 20250 CASABLANCA. Tel 00-212-22-35-93-14

Page 66: Numéro 023 Juin 2010

Détente66

photo du mois ?

Dans les cellules de l’Homme, il y a assez d’ADN pour relier la Terre à la Lune ! Et si on écrivait le code génétique d’un Homme cela représenterait une pile de livres de 50 mètres de haut.

On effectue en moyenne 19 000 pas par jour.

même les montRes ont dRoit aux soins !!!

la politique de

l’autRuche

Il faut savoir que contrairement à ce que l’on croit,

une autruche se sentant menacée aura plutôt tendance

à réagir à l’inverse du mythe : en fonçant sur le danger ou en le

fuyant. Tout cela remet donc complètement en cause le sens de la

fameuse « politique de l’autruche ». Cependant, on suppose que cela vient

d’une mauvaise interprétation de certaines de ses habitudes :

• Si c’est un mâle adulte, il creuse son nid (jusqu’à 30 centimètres dans un sol sa-

bleux) ou le nettoie grossièrement, à moins qu’il ne procède au retournement des

œufs (plusieurs fois par jour). Si c’est une femelle, elle procède au réarrangement des

œufs en plaçant les siens au centre et ceux des autres à la périphérie. Elle veille aussi à

détruire les petits rongeurs, lézards, reptiles, qui osent s’y installer.

• Les autruches ont aussi la tête cachée par les ondulations du terrain lorsqu’elles

se nourrissent au sol en picorant des grains, des jeunes pousses, des insectes, des

graviers. S’alimenter les occupe une grande partie de la journée, leur tête est donc

souvent peu visible de loin…

• Dans certaines circonstances, les autruches cherchent à se dissimuler en se

couchant et en faisant reposer leur tête au sol dans le prolongement du cou

tendu. Elles ont le même comportement en cas de vent de sable. Elles

s’en protègent en lui tournant le dos et en fermant volontairement

les oreilles. Toujours est-il qu’une simple mauvaise observation

des autruches a suffi à créer cette légende. Après avoir

été reprise dans de nombreux livres et dessins

animés, cette légende à ainsi traversé les

siècles…

à l’école, leçon de grammaire.

- Aujourd’hui, nous allons étudier

l’épithète. - Ali, construis-moi une phrase

contenant une épithète.

- Oui M’sieur. Aujourd’hui, il y a du soleil.

- Il n’y a pas d’épithète dans cette phrase, Ali.

- Pas di problème : aujourd’hui, il y a du soleil,

épithète que demain il y en aura encore.

Il faut être bon avec les animaux,

explique le papa à son enfant.

- Oui papa, il ne faut pas les traiter

comme des bêtes.

le saviez-vous… ?

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Page 68: Numéro 023 Juin 2010