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Pierre Bonnard, Nu accroupi au tub (détail), 1918, huile sur toile, 85 × 74,2 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017 L’exposition BONNARD/VUILLARD LA COLLECTION ZEÏNEB & JEAN-PIERRE MARCIE-RIVIÈRE 13 MAI - 17 SEPTEMBRE 2017 16 bd Sadi Carnot 06110 Le Cannet - Côte d’Azur museebonnard.fr +33 (0)4 93 94 06 06 DOSSIER DE PRESSE Avec les prêts exceptionnels du musée d’Orsay

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L’exposition

BONNARD/VUILLARDLA COLLECTION ZEÏNEB & JEAN-PIERRE MARCIE-RIVIÈRE

13 MAI - 17 SEPTEMBRE 201716 bd Sadi Carnot 06110 Le Cannet - Côte d’Azurmuseebonnard.fr +33 (0)4 93 94 06 06

DOSSIER DE PRESSE

Avec les prêts exceptionnels du musée d’Orsay

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2 MAI - SEPTEMBRE 2017 - MUSÉE BONNARD - DOSSIER DE PRESSE - Contact : [email protected]

L’EXPOSITION : BONNARD/VUILLARD. LA COLLECTION ZEÏNEB & JEAN-PIERRE MARCIE-RIVIÈRE 1. Communiqué de presse page 32. L’exposition détaillée page 4 - Niveau 5 : Bonnard/Vuillard, une complicité artistique - Niveau 4 : Présences féminines - Niveau 3 : Décors & paysages

LES ÉDITIONS page 101. Le catalogue de l’exposition

LES SOUTIENS & PARTENAIRES DE L’EXPOSITION page 111. Les Soutiens Institutionnels - La ville du Cannet - Le musée d’Orsay2. Les Partenaires Médias - Radio Vinci Autoroutes - Télérama

LES ANNEXES page 121. Un peintre, une ville, un musée 2. Biographie3. La collection Marcie-Rivière4. La relation Bonnard/Vuillard5. Les Nabis6. La liste des œuvres exposées

LES INFORMATIONS PRATIQUES page 20 1. La localisation2. Les horaires3. Les tarifs

SOMMAIRE

CONTACTS

Contacts Musée Bonnard

Conservateur en chefVéronique SERRANO / +33 (0)4 92 18 24 40/[email protected]

Communication, mécénat & partenariatSabrina Greichgauer/ + 33 (0) 4 92 18 24 [email protected]

VISUELS POUR LA PRESSE

Ce dossier de presse et les visuels libres de droits sont disponibles en téléchargement sur l’espace presse du site internet du musée : museebonnard.fr > Infos pratiques > Espace presse

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L’EXPOSITION HOMMAGE

À partir du 13 mai, le musée Bonnard est fier d’accueillir la collection du musée d’Orsay à travers l’exposition Bonnard/Vuillard. La collection Zeïneb & Jean-Pierre Marcie-Rivière.

Construite avec une admirable cohérence esthétique et scientifique pendant près de 40 ans par le couple Marcie-Rivière, cette élégante collection se compose de 25 tableaux et 94 dessins de Bonnard et de 24 tableaux, 3 pastels et 2 dessins de Vuillard. Elle témoigne de l’étroite complicité artistique des deux peintres durant leurs années nabies.

Le parti-pris de Véronique Serrano, Conservateur en chef, est d’exposer l’intégralité des tableaux accrochés au musée d’Orsay, tout en présentant un fil narratif spécifique aux espaces du musée Bonnard.

Bonnard, le « Nabi très japonard », est représenté au travers de 25 tableaux majeurs, fleurons de sa jeunesse parmi lesquels, le rare Joueur de Banjo (1895), le poétique Chevaux et filles au Bois, dit aussi La Place Clichy (vers 1894-1895) ou le radieux Nu accroupi au tub (1918) qui en est le chef-d’œuvre absolu.

Quant à Vuillard, le « Nabi zouave », la magie opère avec notamment la série de tableaux intimistes comme La Soirée musicale (vers 1896-1899), Misia assise dans une bergère, dit Nonchaloir (1901), auxquels s’ajoutent la mystérieuse Jeune fille la main sur la poignée de la porte (1891), Le Bureau (1896) et le projet grandiose de décor d’un restaurant parisien, Intérieur de salon de thé, Le Grand Teddy (1917), longtemps resté inconnu du grand public.

Les visiteurs du musée Bonnard découvrent ainsi un parcours construit sur-mesure qui révèle une cinquantaine de peintures et de pastels nabis à laquelle vient s’ajouter une vingtaine de dessins de Bonnard et plusieurs tableaux de la maturité des deux peintres. Ces œuvres, très peu connues du public, mettent en lumière les liens étroits rattachant les deux artistes.

L’exposition est présentée sur les 3 niveaux du musée et s’articule autour des thèmes suivants : Bonnard/Vuillard, une complicité artistique (niveau 5) ; Présences féminines (niveau 4) ; Décors & paysages (niveau 3).

BONNARD/VUILLARDLA COLLECTION ZEÏNEB & JEAN-PIERRE MARCIE-RIVIÈRE

13 MAI – 17 SEPTEMBRE 2017

« Si je vous écrivais chaque fois que je pense à vous, à notre passé, à la peinture, etc., vous auriez une bibliothèque à compulser. » Dernière lettre de Vuillard à Bonnard, 4 mai 1940

Pour célébrer les 150 ans de la naissance de Pierre Bonnard, le musée Bonnard rend hommage au peintre, en exposant un ensemble exceptionnel composé de chefs-d’œuvre issus de la collection Zeïneb & Jean-Pierre Marcie-Rivière, philanthropes et grands collectionneurs d’art des XIXe et XXe siècles

COMMUNIQUÉ

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NIVEAU 5 : UNE COMPLICITÉ ARTISTIQUE

ENTRE VIE MODERNE & INTIMISME

L’EXPOSITION

Le parcours joue sur les correspondances et les affinités entre Bonnard et Vuillard. Les deux artistes adoptent un style semblable allant parfois jusqu’à se confondre. Pendant les années 1890, Bonnard et Vuillard s’intéressent aux mêmes sujets avec une prédilection pour les scènes intimistes représentant leur univers familier et les scènes de rue parisienne.

À cet étage est présenté le Joueur de banjo (1895) dans lequel Bonnard y représente une scène musicale aux tonalités tout à fait singulières. Contrairement aux idées reçues, le jazz a fait son apparition en Europe, dès le milieu du XIXe siècle. Dans cette composition, l’attention du peintre se porte sur le musicien qui éclipse l’orchestre et les spectateurs. La composition illustre un sujet exceptionnel dans l’art du XIXe siècle que les Marcie-Rivière, en mélomanes aux goûts variés, ont apprécié pour sa rareté.

Quant à Vuillard, si ses œuvres sont parfois plus colorées dans les scènes d’intérieur que celles de Bonnard durant les années nabies, celles-ci n’en demeurent pas moins énigmatiques. Avec La Soirée musicale (vers 1896-1899), la musique semble avoir ensorcelé les amis réunis autour du pianiste.

Autre sujet commun, les décors évoquant des salons bourgeois contemporains. Ces intérieurs représentent des scènes inspirées du théâtre symboliste. C’est le cas chez Vuillard avec Intérieur à la tenture rouge (vers 1891) ou Jeune fille, la main sur la poignée de porte (1891) mais aussi avec le Portrait de jeune fille (Berthe Schaedlin) (vers 1892) de Bonnard, dont la composition s’inspire des kakémonos.

« (…) il y a le métro, cela m’amuse de voir les êtres entassés où il y a souvent de jolies figures que je dessine le soir de souvenir dans mon calepin. » Pierre Bonnard à sa grand-mère

Pierre Bonnard, Joueur de banjo, 1895, Huile sur bois, 43 × 66,7 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt© ADAGP, Paris, 2017

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Édouard Vuillard, Jeune fille, la main sur la poignée de la porte, 1891, Huile sur carton, 30 × 23 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

Édouard Vuillard, Intérieur à la tenture rouge, vers 1891, Huile sur carton marouflé sur un panneau, 42,8 × 29,6 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

Pierre Bonnard, Portrait de jeune fille (Berthe Schaedlin), vers 1892, Huile sur bois, 25,1 × 10,2 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017

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Pierre Bonnard, Militaire et Blonde, 1892, Huile sur toile, 27,5 × 19,8 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017

Édouard Vuillard, Le Jardin des Tuileries, vers 1894-1895, Huile sur carton, 25,6 × 31,5 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

Pierre Bonnard, Chevaux et filles au bois, dit aussi La Place Clichy, vers 1894-1895, Huile sur carton contrecollé sur panneau, 52 × 67,5 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017

L’EXPOSITIONLa passion de Bonnard et de Vuillard pour la vie parisienne coïncide avec l’expérimentation de leur liberté artistique dans la Ville Lumière des années 1900, en pleine effervescence. Ils transcrivent leurs observations à partir de leurs souvenirs et de croquis réalisés sur le vif qu’ils retranscrivent dans leurs ateliers.

Dans sa jeunesse, Bonnard apprécie la modernité de la vie urbaine dans laquelle il puise l’essentiel de son inspiration, telle cette scène de vie ordinaire Militaire & Blonde (1892). Mais l’artiste entremêle également cette réalité avec les sites qui lui sont coutumiers, comme sa maison familiale du Grand-Lemps en Isère. On retrouve cette réinterprétation avec les Chevaux et filles au bois, dit La Place Clichy (vers 1894-1895).

Quant à Vuillard, son Jardin des Tuileries (vers 1894-1895) pointe son vif intérêt pour les espaces publics qu’il synthétise à l’extrême.

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L’EXPOSITIONNIVEAU 4 : PRÉSENCES FÉMININES

RÊVES DE PEINTRES – INSPIRATRICES & MUSES

Compagnes, amantes, modèles connus ou anonymes, les figures féminines présentes dans les tableaux de Bonnard et de Vuillard, témoignent d’épisodes de leur vie amoureuse.

Une des femmes les plus courtisées de la Belle Époque était Misia Godebska, une musicienne au charme ensor-celeur. Épouse du directeur de La Revue blanche, Thadée Natanson, elle a fasciné beaucoup d’artistes comme Toulouse-Lautrec, Vallotton, Bonnard ou Vuillard.

Vuillard observe ses modèles à distance, dans l’intimité de leur intérieur. Accordant peu d’importance aux détails, il construit ses compositions à l’aide de taches de couleurs et de formes emboîtées. C’est d’ailleurs le cas avec Misia assise dans une bergère, dit Nonchaloir (1901), peinte à l’époque où la jeune femme, souffrante et déprimée, était sur le point de se séparer de son mari.

Bonnard aura également Misia comme modèle, mais c’est Marthe, sa maîtresse puis son épouse, qui est omnipré-sente dans ses tableaux depuis leur rencontre en 1893. Il sera fasciné par son corps pendant près de 50 ans. On reconnaît d’ailleurs son physique gracieux dans le Nu au gant bleu (1916) ou le rayonnant chef-d’œuvre Nu accroupi au tub (1918), une des pièces maîtresses de l’exposition.

Édouard Vuillard, Misia assise dans une bergère, dit Nonchaloir, 1901, huile sur toile, 44,2 × 43,3 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

Pierre Bonnard, Nu au gant bleu, 1916, huile sur toile, 102,2 × 53,4 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017

Pierre Bonnard, Nu accroupi au tub, 1918, huile sur toile, 85 × 74,2 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017

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LE NU OU LA QUESTION DE L’ESPACE CHEZ BONNARD

L’EXPOSITION

« Le modèle qu’on a sous les yeux et le modèle qu’on a dans la tête. » Pierre Bonnard, 1935

Dès 1893, alors qu’il vient de rencontrer Marthe, le nu apparaît dans la peinture de Bonnard pour devenir un sujet majeur, siège de sa réflexion la plus profonde sur le corps et l’espace. Dans ses premiers nus, il y a un mélange d’érotisme et de pudeur comme avec La Jeune fille aux bas noirs (1893).

Entre 1903 et 1910, Bonnard peint plus d’une cinquantaine de nus directement d’après modèle, tout en poursuivant des peintures de mémoire issues des dessins réalisés sur nature. Dans les années dix, il change sa méthode de travail et prépare ses peintures de nus par des dessins, afin de se libérer de l’emprise de la couleur.

À travers ses dessins, Bonnard cherche à saisir la fraîcheur de la sensation ressentie lors de son observation, d’où cette définition paradoxale : « le dessin, c’est la sensation ; la couleur, c’est le raisonnement. »

Dans les nus de Bonnard, les modèles n’ont pas des poses académiques mais des attitudes légèrement instables et décentrées, qui rappellent les photographies instantanées prises par l’artiste à cette époque et utilisées comme matériau pour peindre, au même titre que ses dessins. Bonnard décompose avec audace ses nus pour servir la composition générale, dans un souci d’équilibre où objets, espace et figure s’imbriquent. Il allonge ses figures, souvent inspirées par Marthe, son modèle de prédilection.

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Pierre Bonnard, La Jeune fille aux bas noirs, 1893, huile sur carton, 26,8 × 33,8 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017

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Édouard Vuillard, Intérieur de salon de thé, Le Grand Teddy, projet, 1917, détrempe et pastel sur papier marouflé sur toile, 149 × 286 cm, format ovale, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

NIVEAU 3 : DÉCORS & PAYSAGES

PEINTURE & DÉCORATION / VUILLARD, LE GRAND TEDDY

L’EXPOSITION

À cet étage, est présentée une étude considérée comme un des chefs-d’œuvre de la période Art déco de Vuillard. Ce grand format (149x286 cm) occupait d’ailleurs une place centrale sur le mur faisant face aux baies vitrées du premier salon de l’appartement de Zeïneb Marcie-Rivière.

En 1917, Vuillard reçoit une commande pour décorer l’intérieur du restaurant Le Grand Teddy, situé 24, rue Caumartin, dans le quartier de l’Opéra à Paris.

Peinant à trouver son sujet, Vuillard choisit finalement de représenter l’intérieur du salon de thé de l’établissement déjà ouvert. Ce lieu, au décor japonisant, apparaît comme un havre de paix et d’élégance en cette période de guerre. C’est l’esquisse de l’Intérieur de salon de thé, Le Grand Teddy qui est accrochée sur les cimaises du musée. Bien que rapidement brossé, ce projet restitue l’impression d’animation de l’établissement mieux que le panneau final, conservé au musée du Petit Palais à Genève, lequel a subi de nombreuses transformations.

« Préoccupation décor restaurant ; américain, les verdures, effets de glaces jour et lumières artificielles… thé à la Rotonde ; intérêt pour mon sujet. Vuillard, Journal, 21 février 1918

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L’EXPOSITIONBONNARD, DIALOGUES AVEC LA NATURE

« J’ai tous mes sujets sous la main. Je vais les voir, je prends des notes ; et puis je rentre chez moi. Et puis avant de peindre, je réfléchis, je rêve. »

Pierre Bonnard, 1942

Pour clore l’exposition, ce dernier étage met en avant le besoin de Bonnard de se confondre avec la nature afin de mieux comprendre un pays et un paysage pour faire naître son tableau.

Partageant sa vie entre la Normandie et le Midi, Bonnard ne cesse de dessiner et de peindre les lieux qu’il aime et connaît. Il y a le Grand-Lemps, sa maison familiale dans le Dauphiné, Vernonnet et Trouville, en Normandie puis la Côte d’Azur où il séjourne à partir de 1906, à Saint-Tropez, Grasse, Antibes avant de découvrir Le Cannet, en 1922. Il y achetera une maison – Le Bosquet – quatre ans plus tard.

L’artiste se sert notamment d’agendas, de carnets ou d’albums, dans lesquels il fixe au quotidien le temps qu’il fait pour conserver un instant qui l’a frappé, mesurer chaque effet de la lumière sur les couleurs ou les choses. Ces crayonnés sont nombreux et la collection Marcie-Rivière est le plus important rassemblement de ces études que Bonnard ne faisait que pour lui seul et qui constituaient des aide-mémoires.

Parmi les 94 dessins issus de la collection Marcie-Rivière, un tiers représente des paysages. C’est une sélection de ces dessins qui est exposée. Elle explique aux visiteurs comment Bonnard se sert de cette « matière première » pour ensuite recomposer ses œuvres dans son atelier.

À l’inverse des dessins souvent d’aspect modeste et rapidement réalisés au moyen d’un simple crayon, les tableaux de Bonnard mettent en scène grâce à la couleur, la beauté époustouflante des paysages, l’effervescence de la lumière solaire, la luxuriance de la végétation. Ces éléments entraînent le peintre vers une interprétation lyrique et colorée de la nature comme avec les tableaux Étude pour le Printemps, Chien sur la terrasse (1917) ou Antibes (vers 1930) également accrochés dans ces dernières salles.

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Pierre Bonnard, Antibes (variante), vers 1930, huile sur toile, 36,2 × 43,2 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017

Pierre Bonnard, Chien sur la terrasse, 1917, huile sur toile, 74,2 × 64,2 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017

Pierre Bonnard, Étude pour « Le Printemps », 1912, huile sur toile, 70 × 64,5 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017

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Ouvrage sous la direction de Guy CogevalPrésident de l’Établissement public des musées d’Orsay et de l’Orangerie

Édition : musée d’Orsay et FlammarionParution : novembre 2016Format : 19 x 27 cmNombre de pages : 140 pagesTarif : 35 €Points de vente : Boutiques du musée Bonnard & du musée d’Orsay, librairies

LES ÉDITIONSLE CATALOGUE DE L’EXPOSITION

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Depuis 2012, le musée Bonnard et l’Établissement public des musées d’Orsay et de l’Orangerie à Paris ont conclu une convention de partenariat scientifique, reconduite en mars 2017 pour 5 ans.

Ce partenariat privilégié permet au musée Bonnard de bénéficier de dépôts exceptionnels qui viennent enrichir ses collections permanentes, de prêts de chefs-d’oeuvre pour ses expositions temporaires et d’un complément d’expertise scientifique et technique.

Par ailleurs, les deux équipes travaillent en étroite collaboration en matière d’acquisition d’œuvres, de programmation d’exposition et de commissariat commun.

Le musée d’Orsay possède la plus grande collection mondiale d’œuvres du XIXe siècle dans laquelle Pierre Bonnard s’inscrit pleinement.

musee-orsay.fr

LES SOUTIENS & PARTENAIRES

La ville du Cannet est située dans les Alpes-Maritimes sur la Côte d’Azur et se trouve à proximité des grands centres touristiques que sont Cannes, Nice et Antibes.

Son patrimoine culturel et artistique se compose notamment du musée Bonnard, de la Villa Le Bosquet habitée par Bonnard, du quartier historique du Vieux Cannet mais également de la Chapelle Saint-Sauveur entièrement décorée par l’artiste Théo Tobiasse ou encore du Mur des Amoureux dessiné par Raymond Peynet, citoyen d’honneur de la ville.

lecannet.fr - lecannet-tourisme.fr

LES SOUTIENS INSTITUTIONNELS

LES PARTENAIRES PEINTURES

Farrow & Ball, éditeur de peintures et de papiers peints haut de gamme met en couleur les murs de l’exposition Bonnard/Vuillard. La collection Zeïneb & Jean-Pierre Marcie-Rivière. Les peintures Farrow & Ball sont conçues et fabriquées depuis 1946 dans le Dorset, en Angleterre selon des méthodes traditionnelles respectueuses de l’environnement.

Les couleurs raffinées imaginées par Farrow & Ball sont élaborées à partir d’ingrédients naturels. Leur profondeur et leur singularité sont obtenues grâce à la teneur élevée en pigments et en résines, ainsi que la nature hautement réfractaire des ingrédients clés qui produisent leur intensité si caractéristique.

Pour mettre ses murs en beauté, le musée Bonnard a sélectionné 4 coloris parmi les 132 proposés dans le nuancier Farrow & Ball : Charleston Gray, Hague Blue, India Yellow et Vardo.

farrow-ball.com

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LES SOUTIENS & PARTENAIRES

LES PARTENAIRES MEDIA

Radio Vinci Autoroutes est une station d’information pour les usagers empruntant les 4 400 km composant le réseau autoroutier de Vinci Autoroutes.

Partenaire privilégié depuis 2013, Radio Vinci Autoroutes relaie l’actualité des expositions et des activités du musée Bonnard auprès de ses auditeurs tout au long de l’année.

radiovinciautoroutes.com

Télérama aime partager ses curiosités, ses choix, ses enthousiasmes pour les artistes et leurs créations. Par ses critiques et ses articles, chaque semaine et à chaque instant, dans le magazine et sur son site. Par l’organisation de grandes manifestions susceptibles de mobiliser et de passionner ses lecteurs. Par ses partenariats avec les meilleurs défenseurs de la vie artistique. Voir, découvrir, voyager, avec le regard à travers le temps et les âmes toujours singulières des créateurs, reste en effet pour nous le plus sûr moyen de garder ses repères en temps de crise, de mettre à distance ses inquiétudes, de se forger un œil neuf pour demain.

Fabienne Pascaud, directrice de la rédaction de Télérama

telerama.fr

En publiant chaque année 11 numéros, une cinquantaine de hors-série et des livres d’art, Connaissance des Arts donne à ses lecteurs des repères pour mieux comprendre l’art de toutes les époques, de l’archéologie à la création contemporaine, de l’art des jardins à la photographie, du design à l’architecture.

Dans le cadre de son numéro d’été, Connaissance des arts met à l’honneur les artistesmodernes. À cette occasion le magazine est fier de soutenir l’exposition, Bonnard/Vuillard. La collection Zeïneb & Jean-Pierre marcie-Rivière.

connaissancedesarts.com

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Un peintre, Pierre Bonnard

Pierre Bonnard (1867-1947) est un peintre français majeur et incontournable de la fin du XIXe et du début du XXe siècles qui bénéficie d’une renommée internationale. Attentif à tous les mouvements de son temps, de l’Impressionnisme au Surréalisme, Pierre Bonnard a suivi un chemin singulier en dehors de tout mouvement, hormis les Nabis dont il sera l’un des fondateurs avec entre autres, Édouard Vuillard, Mauris Denis et Félix Vallotton.

Fortement influencé par les idées de Paul Gauguin, il a néanmoins développé une œuvre indépendante et inclassable.

Une ville, Le Cannet - Côte d’Azur

C’est en 1926, que Pierre Bonnard se fixe au Cannet - Côte d’Azur et achète une Villa qu’il baptise « Le Bosquet ». Il y restera jusqu’à la fin de sa vie, en 1947. Plus de trois cents œuvres naîtront de cette période fructueuse et les spécialistes s’accordent à dire que c’est au cours de cette vingtaine d’années qu’il peint ses tableaux les plus inspirés. Les paysages du Cannet et la lumière du Midi seront pour lui des sources inépuisables d’inspiration.

Un musée labellisé musée de France

C’est en hommage au talent du peintre que la ville du Cannet – Côte d’Azur a inauguré en 2011, le seul musée au monde entièrement dédié à l’œuvre de Bonnard avec la volonté de mêler à la fois histoire et modernité. C’est cette histoire de lien et d’identité entre Pierre Bonnard et la ville qui donne sa profonde légitimité au musée.

Le musée Bonnard a pris ses quartiers à la Villa Saint-Vianney. Construite en 1908, la bâtisse est l’un des derniers témoignages de l’architecture Belle Époque, typique des constructions du début du XXe siècle.

La vocation du musée Bonnard, en tant que musée municipal, réside dans une volonté constante de mettre ses visiteurs au centre de ses préoccupations. C’est pour cette raison qu’à chaque nouvelle exposition (2 à 3 par an), le musée Bonnard fait peau neuve et propose de découvrir ses espaces réaménagés dans une ambiance revisitée et une scénographie modifiée.

Les collections du musée déploient un ensemble exceptionnel qui fait la part belle aux œuvres produites au Cannet - Côte d’Azur, sans pour autant s’y limiter. Ce fonds, constitué d’acquisitions, de dons, de prêts et de dépôts publics et privés représentatifs de l’œuvre de Pierre Bonnard, est présenté partiellement sur une thématique différente tous les 4 à 6 mois environ, en alternance avec les expositions temporaires qui s’ouvrent régulièrement à d’autres artistes.

L’établissement public des musées d’Orsay et de l’Orangerie est partenaire scientifique du musée Bonnard depuis 2012. La convention qui lie les deux établissements permet au musée Bonnard de bénéficier de dépôts exceptionnels qui viennent enrichir ses collections permanentes, de prêts de chefs-d’oeuvre pour ses expositions temporaires et d’un complément d’expertise scientifique et technique. Les deux équipes travaillent en étroite collaboration en matière d’acquisition d’oeuvres, de programmation d’expositions et de commissariats communs.

Depuis son ouverture, le musée Bonnard a déjà accueilli plus de 270 000 visiteurs venus du monde entier et a reçu de nombreuses distinctions, le plaçant ainsi dans les institutions culturelles majeures de la Côte d’Azur.

Avec la création du musée, Le Cannet - Côte d’Azur est désormais à Bonnard ce qu’Aix-en-Provence est à Cézanne, Giverny à Monet, Nice à Matisse...

Gage de la qualité du travail accompli, le musée Bonnard obtient le label « Musée de France » en décembre 2006 sur la base de son projet scientifique et culturel.

André Ostier, Pierre Bonnard dans son atelier, 1941 © Indivision A.A. Ostier

LES ANNEXESUN PEINTRE, UNE VILLE, UN MUSÉE

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14 MAI - SEPTEMBRE 2017 - MUSÉE BONNARD - DOSSIER DE PRESSE - Contact : [email protected]

BIOGRAPHIE : PIERRE BONNARD (1867-1947)

Naissance de Pierre Bonnard à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

Obtient sa licence de Droit. Élève de l’Académie Julian, il rencontre Paul Sérusier, Maurice Denis, Henri-Gabriel Ibels et Paul Ranson.

Reçu à l’École des Beaux-arts de Paris, il fait la connaissance de Ker-Xavier Roussel et d’Édouard Vuillard, et participe au groupe des Nabis fondé par Paul Sérusier. Première participation au Salon des Indépendants. Remarquée par Toulouse-Lautrec, l’affiche France-Champagne est un succès. Bonnard décide de se consacrer exclusivement à la peinture. Il devient le « Nabi très japonard ».

Rencontre Maria Boursin qui se fait appeler Marthe de Méligny, elle devient son modèle.

Premiers portraits de Marthe. Bonnard dessine une affiche pour La Revue Blanche et se lie d’amitié avec Thadée Natanson, un des fondateurs de la revue, et de sa femme, la sulfureuse Misia, Reine de Paris.

Première exposition particulière chez Durand-Ruel.

Participe à plusieurs expositions de groupe à la galerie Vollard et à la galerie Bernheim-Jeune.

Se rend à Saint-Tropez où séjournent Vuillard et Roussel.Rencontre Signac et Valtat.

Effectue de courts séjours souvent en compagnie de Vuillard, en Espagne, en Belgique, aux Pays-Bas. Peint une série de nus.

Bonnard passe quelques jours dans le Midi, à Marseille, Toulon puis à Banyuls chez le sculpteur Aristide Maillol. Première exposition à la galerie Bernheim-Jeune à Paris.

Effectue son premier long séjour à Saint-Tropez chez le peintre Henri Manguin. Éblouissement du Sud. J’ai eu un coup des Mille et une Nuits. La mer, les murs jaunes, les reflets aussi colorés que les lumières... Y retourne régulièrement les années suivantes.Premiers achats de peintures de Bonnard par Arthur et Hedy Hahnloser, grands collectionneurs suisses.

Séjourne dans le Midi, à Grasse, Saint-Tropez, Antibes, Cannes. Il voit Henri Manguin, Paul Signac et Auguste Renoir. Achète une maison Ma Roulotte, à Vernonnet, au bord de la Seine, près de la maison de Monet à Giverny.

Traverse une crise picturale. La couleur m’avait entraîné. Je lui sacrifiais presque inconsciemment, la forme […] mais il est bien vrai que la forme existe et qu’on ne peut arbitrairement et indéfiniment la transformer.

Travaille à Saint-Tropez où il loue la Villa Joséphine.

Passe une grande partie de l’année à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) et à Vernon (Eure).

Retour à un équilibre. C’est le début de ses grandes compositions d’inspiration méditerranéenne, telle que L’Été, commandée par les Hahnloser pour leur villa de Winterthur.

Passe les 5 premiers mois de l’année à Cannes. Matisse lui rend visite à Antibes.

Mort de sa mère et de Renoir à Cagnes-sur-Mer dans sa maison des Collettes.

3 octobre 1867

1886-1887

1889

1891

1893

Fin 1893-1894

1896

1897-1904

1904

1905

1906

1909

1912

1913-1915

1914

1915

1916

1917-1918

1919

LES ANNEXES

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15 MAI - SEPTEMBRE 2017 - MUSÉE BONNARD - DOSSIER DE PRESSE - Contact : [email protected]

LES ANNEXES

Séjourne à Arcachon et Saint-Tropez chez Manguin. Voyage en Italie en compagnie de Renée Montchaty avec qui il entretient une relation amoureuse.

Séjourne à Cannes, puis au Cannet.

Décès d’Andrée, sa sœur, et de Claude Terrasse, son beau-frère.

Exposition rétrospective à la galerie Druet à Paris. Rend visite à Monet à Giverny. Premiers achats par le collectionneur américain Duncan Phillips.

Épouse Marthe le 13 août à Paris. Renée Montchaty se suicide quelques semaines plus tard.Commence une série de nus à la baignoire.

Achète sur les hauteurs du Cannet une petite maison qu’il baptise Le Bosquet. Il y reçoit Matisse et les Hahnloser. Bonnard partage ses séjours entre Le Cannet, Paris, la Normandie et Arcachon. Voyage aux États-Unis.

Note dans son agenda à la date du 27 janvier son entrée dans sa maison du Cannet après des travaux d’agrandissement et d’embellissement : création d’une salle de bains, d’un garage et d’un atelier. Charles Terrasse, un de ses neveux, lui consacre une importante monographie.

Première exposition à New-York. Il acquiert une reconnaissance internationale.

Séjourne au Cannet une grande partie de l’année.

Passe les années de guerre au Cannet. Voit Matisse avec lequel il entretient une correspondance régulière depuis 1925. De nombreux photographes lui rendent visite : Henri Cartier-Bresson, Brassaï, Ostier, Gisèle Freund...

Bonnard est profondément affecté par la mort de son ami de toujours, Édouard Vuillard.

Mort de Marthe le 26 janvier.

Après la guerre, la nièce du peintre, Renée Terrasse, vient auprès de lui au Bosquet.

Participe à l’exposition Le Noir est une couleur chez Aimé Maeght.

Pierre Bonnard décède le 23 janvier 1947 et repose aux côtés de sa femme dans le cimetière municipal Notre-Dame-des-Anges au Cannet. Son décès est suivi d’hommages au musée de l’Orangerie à Paris ainsi qu’en 1948 au Museum of Modern Art à New-York.

1920-1921

1922

1923

1924

1925

1926

1927

1928

1938

1939-1947

1940

1942

1945

1946

1947

André Ostier, Portrait de Pierre Bonnard (Le Cannet), été 1942, tirage argentique d’époque © Indivision A.A. Ostier

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16 MAI - SEPTEMBRE 2017 - MUSÉE BONNARD - DOSSIER DE PRESSE - Contact : [email protected]

Méconnus du grand public, Zeïneb et Jean-Pierre Marcie-Rivière, philanthropes et passionnés d’Art vivaient au quotidien entourés de leurs œuvres qui ornaient les murs de leur appartement parisien, à quelques encablures du musée d’Orsay.

La collection de Zeïneb et Jean-Pierre Marcie-Rivière témoigne de la correspondance artistique étroite entre Bonnard et Vuillard au temps des Nabis. Commencée dans les années 1960 par André Levy-Despas, le premier mari de Zeïneb Kebaïli, la collection a été poursuivie avec raffinement par Zeïneb et Jean-Pierre Marcie-Rivière. Pendant plus de quarante ans, le couple a constitué cette incomparable collection d’œuvres nabies qui comprend 25 tableaux et 94 dessins de Bonnard ; 24 tableaux, 3 pastels et 2 dessins de Vuillard. Les œuvres représentent majoritairement des soirées musicales, portraits saisis sur le vif, intérieurs avec personnages, scènes urbaines. Des tableaux de la maturité des deux artistes complètent cet ensemble d’œuvres créées dans les années 1890.

La donation consentie au cours de l’année 2010 et dont l’usufruit est tombé avec la disparition de Jean-Pierre Marcie-Rivière, le 6 janvier 2016, est l’un des actes de libéralité les plus importants dont a bénéficier le musée d’Orsay depuis son ouverture en 1986.

Après celui de Philippe Meyer aux musées de France en 2000, ce legs exceptionnel constitue un événement majeur dans l’histoire des collections publiques françaises.

LA RELATION BONNARD/VUILLARD

Bonnard et Vuillard partagent le goût et la curiosité du métier, les découvertes ou les tâtonnements, la liberté et l’indépendance, mais aussi les amis, les expositions ou la littérature. Leurs échanges épistolaires entre 1891 et 1940, témoignent de cette « amitié fraternelle ».

Leur rencontre a lieu à l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris. Puis, à l’instar de Denis, Ranson, Roussel, Ibels ou Piot, ils suivent les cours libres de l’Académie Julian. Tous sont passionnés de nouveautés, de littérature symboliste, de théâtre ou de musique wagnérienne. Ce temps d’émulation passé, demeurent l’amitié et la richesse des individus. Bonnard et Vuillard ne cesseront de se voir et d’échanger jusqu’à la mort de ce dernier en 1940 dont Bonnard restera inconsolable.

LA COLLECTION MARCIE-RIVIÈRE

LES ANNEXES

Ker-Xavier Roussel, Bonnard et Vuillard à bord d’un bateau navigant sur le lac de Côme ou sur le lac de Garde (Italie), 1899 - Tirage d’époque © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Droits réservés

Appartement de Zeïneb et Jean-Pierre Marcie-Rivière © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017

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17 MAI - SEPTEMBRE 2017 - MUSÉE BONNARD - DOSSIER DE PRESSE - Contact : [email protected]

Dérivé de nevi’im signifiant prophètes en hébreu, le mot Nabi désigne un groupe d’artistes réunit en 1888 et qui se veulent les messagers d’un art nouveau, issu des leçons de Gauguin. Mais avant d’être un mouvement dont les contours sont assez difficiles à circonscrire ce sont des amis : « C’était une joie que leur amitié ; et en même temps qu’une joie un profit », déclare Octave Mirbeau en 1910.

Le mouvement se développe globalement pendant une douzaine d’années, de 1888, avec Le Talisman de Sérusier, à 1900, date de la dernière exposition du groupe à la galerie Bernheim-Jeune. Il rassemble des peintres aussi différents que : Mogens Ballin, « le Nabi danois »,Pierre Bonnard, « le Nabi très japonard »,Maurice Denis, « le Nabi aux belles icônes »,Henri-Gabriel Ibels, « le Nabi journaliste »,Georges Lacombe, « le Nabi sculpteur »,Aristide Maillol (pas de surnom nabi)Paul-Elie Ranson, « le Nabi plus japonard que le Nabi japonard »,József Rippl-Rónai, « le Nabi hongrois »,Ker-Xavier Roussel, « le Nabi bucolique »,Paul Sérusier, « le Nabi à la barbe rutilante », ou « le bon Nabi », ou encore « Nabi boutou coat »,Félix Vallotton, le « Nabi étranger »,Jan Verkade, le « Nabi obéliscal »,Édouard Vuillard, « le Nabi zouave ».

Deux tendances se distinguent au sein du groupe avec, d’une part, des artistes attirés par les sujets ésotériques et religieux et, d’autre part, les représentants d’une peinture intimiste mettant en scène un univers familier.

Les Nabis se sont libérés du carcan de la ressemblance au profit de la subjectivité, du symbole et du rêve. Sous l’influence des estampes japonaises alors en vogue, ils adoptent une stylisation synthétique, caractérisée par des aplats, des taches de couleurs et des lignes sinueuses. Ils travaillent sur des formats variés, du tableautin au décor monumental et revendiquent une incursion la plus générale possible de l’art dans la vie.

LES NABIS

LES ANNEXES

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17 MARS 2017 - MUSÉE BONNARD - DOSSIER DE PRESSE - Contact : [email protected]

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18 MAI - SEPTEMBRE 2017 - MUSÉE BONNARD - DOSSIER DE PRESSE - Contact : [email protected]

NIVEAU 5 PIERRE BONNARD

3Militaire et Blonde, 1892, Huile sur toile, 27,5 × 19,8 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 20173 Portrait de jeune fille (Berthe Schaedlin), vers 1892, Huile sur bois, 25,1 × 10,2 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 20173 Joueur de banjo, 1895, Huile sur bois, 43 × 66,7 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Sous la lampe, vers 1898, Huile sur carton parqueté, 37,4 × 50,2 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 20173 Chevaux et filles au bois, dit aussi La Place Clichy, vers 1894-1895, Huile sur carton contrecollé sur panneau, 52 × 67,5 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Scène de rue, la blanchisseuse, 1899, Huile sur carton, 53,9 × 33,4 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Chanteurs ambulants, 1897, Huile sur bois, 30,4 × 29,8 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Le Père et la sœur de l’artiste dans le jardin du Grand-Lemps, 1894, Huile sur toile, 21,5 × 29,6 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Promenade dans le jardin, vers 1896, Huile sur toile, 38 × 35,2 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Effet de neige, vers 1901, Huile sur papier marouflé sur toile, 38,3 × 46,2 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017

ÉDOUARD VUILLARD- Nuage blanc sur la forêt, 1889, Huile sur toile, 12,2 × 21,2 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt3 Le Jardin des Tuileries, vers 1894-1895, Huile sur carton, 25,5 × 31,5 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt- Roussel à la mèche noire, vers 1890, Huile et pastel sur carton, 34 × 23,2 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt3 Intérieur à la tenture rouge, vers 1891, Huile sur carton marouflé sur un panneau, 42,8 × 29,6 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt- Le Sommeil de Madame Vuillard, vers 1891-1892, Huile sur toile, 24 × 33,5 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt- La Robe rayée, vers 1890-1891, Huile sur carton, 36 × 32,5 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt- Marthe Mellot en bleu, vers 1891-1892, Huile sur carton, 27 × 9,5 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt- Marthe Mellot, vers 1891-1892, Huile sur bois ou Isorel, 21,5 × 16,2 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt- Marthe Mellot, vers 1891-1892, Huile sur toile, 22,5 × 14,3 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt- La Visite, vers 1891, Huile sur toile, 18 × 22,7 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt- En visite, les demoiselles de Fornachon, vers 1891-1892, Huile sur carton doublé de bois, 32 × 36 cm, ovale, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt3 Jeune fille, la main sur la poignée de la porte, 1891, Huile sur carton, 30 × 23 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt- La Commode rouge, vers 1892, Huile sur toile, 34,3 × 26,8 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt- La Nuit (du 14 juillet ?), vers 1895, Huile sur bois, 29,1 × 10 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt- Le Bureau, vers 1896, Huile sur toile, 24,5 × 32,5 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt3 La Soirée musicale, vers 1896-1899, Huile sur carton contrecollé sur panneau parqueté, 43, 8 × 55,3 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉESLa 3mentionne les visuels libres de droits pour la presse

LES ANNEXES

Page 19: Nu accroupi au tub DOSSIER DE PRESSE...Pierre Bonnard, 1935 Dès 1893, alors qu’il vient de rencontrer Marthe, le nu apparaît dans la peinture de Bonnard pour devenir un sujet majeur,

19 MAI - SEPTEMBRE 2017 - MUSÉE BONNARD - DOSSIER DE PRESSE - Contact : [email protected]

NIVEAU 4 PIERRE BONNARD

- Tête de femme à contre-jour, ou Portrait de jeune fille à chapeau à contre-jour, 1906, huile sur bois, 52 × 67,5 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Misia assise dans un intérieur avec un perroquet, vers 1910, crayon noir sur papier vélin, 31 × 20 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- La Manucure, 1912, huile sur toile, 35,9 × 35 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Femme au corsage blanc, contre-jour, vers 1923, huile sur toile, 46 × 42,2 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 20173 La Jeune fille aux bas noirs, 1893, huile sur carton, 26,8 × 33,8 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Études de nus, 1910, huile sur toile, 53,7 × 35,5 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 20173 Nu au gant bleu, 1916, huile sur toile, 102,2 × 53,4 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 20173 Nu accroupi au tub, 1918, huile sur toile, 85,3 × 74,5 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Trois études de nu féminin, 1899-1900, crayon noir, graphite, lavis d’encre noire sur papier vélin, 20,1 × 12,1 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Buste de femme nue de dos, femme penchée en avant et accroupie, s. d., encre brune sur papier vélin, 10,5 × 13,5 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Étude pour La Toilette, 1914, fusain sur papier vélin fait à la main, 32,5 × 25,5 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Le Paradis terrestre, vers [1916-1920], sanguine sur papier vélin, 21,1 × 26,9 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Nu de profil tourné vers la droite, vers [1917-1919], crayon graphite sur papier vélin, 13,3 × 10,3 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Nu de trois quarts dans une salle de bains, vers 1920-1925, crayon noir sur papier vélin contrecollé, sur carton, 51,9 × 34,8 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017

ÉDOUARD VUILLARD3 Misia assise dans une bergère, dit Nonchaloir, 1901, huile sur toile, 44,2 × 43,3 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt- Deux femmes dans un salon, 1903-1904, huile sur carton, 26,7 × 36 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt- La Visite chez Madame Hessel, vers 1905, huile sur carton, 50 × 51,8 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt- Fleurs en pot, 1906, huile sur carton très fin ou papier marouflé sur toile, 22 × 16,7 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt- Les Journaux, 1909, peinture à la colle sur papier marouflé sur toile, 61 × 48,6 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt- La Table, 1909, peinture à la colle sur papier marouflé sur toile, 50,2 × 60,1 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt- Madame Hessel lisant le journal devant la cheminée I, 1917, peinture à la colle sur papier marouflé sur toile, 114, 3 × 55,6 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt3 Intérieur de salon de thé, Le Grand Teddy, projet, 1917, détrempe et pastel sur papier marouflé sur toile, 149 × 286 cm, format ovale, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

LES ANNEXES

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20 MAI - SEPTEMBRE 2017 - MUSÉE BONNARD - DOSSIER DE PRESSE - Contact : [email protected]

LES ANNEXES

NIVEAU 3 PIERRE BONNARD

3 Étude pour « Le Printemps », 1912, huile sur toile, 70 × 64,5 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- L’Enfant à la brouette, étude, 1912, huile sur papier marouflé sur toile, 65,2 × 50,1 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Couchant, bord de rivière, 1917, huile sur toile, 40,1 × 61 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 20173 Chien sur la terrasse, 1917, huile sur toile, 74,2 × 64,2 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- L’Allée d’arbres, 1918, huile sur toile, 70,7 × 52,8 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Paysage à la maison violette, vers 1929, huile sur toile, 48 × 60 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 20173 Antibes (variante), vers 1930, huile sur toile, 36,4 × 43,2 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Paysage du Midi avec en arrière-plan le massif de l’Estérel, s. d., crayon graphite sur papier vélin, 12,8 × 16,3 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Vue d’un port par temps nuageux (Cannes ?), s. d., crayon graphite et rehauts d’aquarelle sur papier vélin, 12,2 × 16,2 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Le Jardin de l’artiste au Cannet, vers 1923, crayon graphite, crayons de couleur, aquarelle sur papier vélin, 14 × 19,1 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Étude pour La Côte d’Azur, vers 1923, crayon graphite sur papier vélin, 27,9 × 22 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Étude pour Le Plat de pêches, vers 1943, crayon noir, crayon graphite et traces d’aquarelle sur papier vélin, 26,9 × 19 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Étude pour Grande Nature morte au chat, 1925, crayon noir et crayon graphite sur papier vélin chamois, 31,5 × 24 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Paysage de la Côte d’Azur, [Étude pour Vue du Cannet], vers 1924, crayon graphite sur papier vélin, 12,5 × 16,3 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Étude pour Vue du Cannet avec chien au premier plan, 1927, sanguine, rehauts de craie blanche sur papier vélin, 32,6 × 24,8 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Vue du jardin depuis la terrasse à Grasse, vers 1931, crayon graphite sur papier vélin, 32,7 × 26,3 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Vue du port de Saint-Tropez, s. d., aquarelle et crayon sur papier vélin, annoté au crayon bleu au verso 814, 13,2 × 16,3 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Intérieur à la porte-fenêtre, vue du petit salon du Cannet, après 1927, graphite, pierre noire, gouache ou peinture à la colle sur papier vélin beige marouflé sur toile, 49,1 × 32,7 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017- Étude pour Le Plat de pêches, vers 1943, crayon noir, crayon graphite et traces d’aquarelle sur papier vélin, 26,9 × 19 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation Marcie-Rivière, © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris, 2017

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21 MAI - SEPTEMBRE 2017 - MUSÉE BONNARD - DOSSIER DE PRESSE - Contact : [email protected]

LA LOCALISATION & LES ACCÈS Autoroute A8 sortie n°42 Depuis Marseille/Lyon ou Nice/Monaco/Italie Bus Azur n° 1 / 4 / 11 /13 arrêt Musée Bonnard/Mairie du Cannet Gare SNCF de Cannes (4 km)

Aéroport de Nice (25 km)

LES HORAIRES Basse saison Septembre > Juin : 10h - 18h

Haute saison Juillet & Août : 10h - 20h. Nocturne le jeudi jusqu’à 21h

Jours de fermeture : Fermé le lundi. Fermé le 1er janvier, 1er mai, 1er novembre & 25 décembre.

LES TARIFS (EXPOSITION TEMPORAIRE)Plein tarif : 7 € Tarif réduit : 5 €Famille (2 adultes et 2 enfants de + de 12 ans) : 10 €Audioguide multimédia : Gratuit (1 € la location de l’appareil sur place)Atelier groupe (12 personnes max.) & scolaire : 50 €Atelier individuel : de 5 à 9 € (hors intervenant extérieur)Gratuit le 1er dimanche du mois, de septembre à juinListe complète des gratuités et tarifs réduits : museebonnard.fr/informations-pratiques

LES SERVICESLe musée Bonnard est accessible aux personnes handicapées physiques par un ascenseur qui dessert chaque étage et la terrasse.

La boutique-librairie propose des catalogues d’exposition, livres d’art, cartes postales ainsi que de nombreux produits : papeterie, textiles ou jeux développés spécifiquement pour le musée Bonnard.

Des bornes interactives dans le musée permettent de consulter les carnets ou les agendas de Pierre Bonnard.

24 casiers-consignes sont à la disposition des visiteurs.

LES INFOS PRATIQUESMUSÉE BONNARD

16, Boulevard Sadi Carnot06110 Le CannetCôte d’Azur - FranceTél. +33 (0) 4 93 94 06 06museebonnard.fr

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