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avril 2020 n° 2 septembre 2020 n° 6

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Lettre d’information mensuelle

NORD

octobre 2020 n° 7

EDITO effraie des clochers MISSION HÉRISSON semaine nature et déchets BIODIVERSITE ET CITOYENNETE fête de la nature : refuges ouverts SORTIES ORNITHO report AG NOURRIR LES OISEAUX Chasse interdite ? BONNE NOUVELLE expression LIRE VOIR ECOUTER agenda

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EDITO Malgré les nouvelles mesures sanitaires, l’activité de la LPO Nord ne faiblit pas :

1- Nous avons eu une réunion très positive avec nos amis de la LPO du Pas-de-Calais au sujet du réseau SOS Faune en détresse. L’animateur Maxence BOMMELAERE basé à AUCHEL, a tout d’abord rappelé l’historique de ce réseau : création fin 2018 à la suite de l’arrêt du centre de soins OISO à INXENT (faute de financements publics). La LPO Nord rejoint ce réseau mi 2019. Maxence est recruté en 2020. 1127 appels en 2019, sans doute près de 3000 cette année, en y incluant les appels arrivant directement aux LPO 59 et 62. La communication fonctionne bien, les demandes affluent. En fait il s’agit à 70-80 % de demandes de conseil : les habitants sont totalement démunis et paniqués lorsqu’ils trouvent un oisillon tombé du nid (pigeonneau, hirondelle, merle, moineau). Les animaux blessés et nécessitant véritablement des soins étant heureusement nettement minoritaires. Mais cette demande explose alors que la communication sur le réseau commence à porter ses fruits. Les LPO veulent donc préparer la saison 2021 (mars à septembre) dans de meilleures conditions, en tenant compte des expériences actuelles :

- Marjorie a obtenu de la LPO France, le prêt jusque mai 2021, d’un ensemble de kakémonos* pour expliquer les problèmes rencontrés par la Faune sauvage confrontée à notre civilisation : pièges dans les constructions, chocs avec les voitures, les vitres, et montrer comment y remédier. Cette exposition est destinée à tourner dans les Mairies, les écoles du Département. Toute proposition sera la bienvenue auprès de Marjorie (marjorie.thurotte@lpo.fr)

- Nous allons organiser une campagne de presse avec des articles réguliers « J’ai

trouvé un petit oiseau, que faire ? » ou « J’ai trouvé un rapace blessé, que faire ? » etc.

Les pistes sont là aussi les bienvenues. - Il faut également recruter des transporteurs bénévoles et des vétérinaires

qui acceptent de diagnostiquer et de pratiquer les premiers soins : il y a des « trous dans la raquette »…

- Nous réfléchissons à un genre de centre de transit où un salarié (ou un bénévole) pourrait répondre régulièrement au téléphone et aux mails sur le sujet, avec des plages horaires élargies par rapport au réseau actuel (35 h/semaine). Les demandes arrivent surtout quand le public se promène : fins de journées, week-ends, alors que le réseau ne répond plus.

- Des subventions publiques plus importantes (pour financer un poste et un CDD) ont été demandées. Mais certains refus en 2020 nous ont un peu surpris.

- Mais même si nous recevons quelques subventions publiques pour ce réseau, nous ne pouvons assurer un service public de soins. Il faudrait un vrai centre de soins plus accessible que la LPA de Calais, ce que financièrement les LPO ne peuvent assumer.

2- Nous avons dû, en raison des nouvelles contraintes sanitaires dans le Nord, reporter nos Assemblées Générales prévues le 26 septembre. Nous allons tester un système de visio-conférence, plus fiable que celui proposé par la LPO F, pour envisager une tenue début novembre.

3- Nous avons encore été informés d’annulation de diverses manifestations prévues (rencontre de la DREAL…) mais nous participons régulièrement à des Webinaires organisés par la LPO France (un résumé de celui sur le « nourrissage » d’hiver est inclus dans cette lettre d’octobre) ou nos partenaires.

4- La LPO Nord a été admise au sein de la MRES et de Nord Nature Environnement. Nous continuons à nouer des relations avec les différentes associations œuvrant dans le milieu naturaliste et de protection de l’environnement. La LPO Nord a adhéré à l’association des Planteurs Volontaires.

Paul MAERTEN, président LPO Nord

*bannière étroite et verticale pouvant être déroulée et enroulée

On l’appelle aussi la chouette Effraie ou la dame

blanche. C’était un oiseau de mauvais augure, on la clouait sur les portes des granges jusqu’en 1950 pour se

protéger du mauvais œil. Pourquoi ? Parce que c’est un oiseau de nuit d’un blanc pur, qui surgit de la nuit sans

bruit, faisant penser à un spectre semblant flotter au-dessus du sol, surtout s’il surgit d’une vieille bâtisse,

d’un cimetière ou près d’une église d’où cette

superstition. Cette chouette est présente dans les communes rurales, et loge dans les granges, châteaux,

tours, églises, anciennes casernes militaires et anciens bâtiments désaffectés. Son cri est un chuintement répété : écoutez ici

L’Effraie des clochers est un rapace nocturne, d’une

taille entre 30 et 40 cm et de 80 à 95 cm d’envergure. Sa

face est blanche en forme de cœur. C’est un prédateur très utile aux agriculteurs, car elle mange les petits

rongeurs et les musaraignes dans les champs, souvent au crépuscule. Elle localise ses proies en vol ou à partir d’un perchoir grâce à son disque facial qui lui sert de

parabole pour entendre le moindre bruit. La proie est saisie par ses serres et avalée en une seule bouchée si

elle est petite. Un adulte consomme un rongeur par nuit, et un couple avec des petits peuvent en consommer 1000 par an. Un couple peut élever 2 ou 3

nichées par an si la nourriture est bien présente. Il y aurait entre 400 et 500 couples nicheurs dans le Nord et

le Pas-de-Calais (source GON).

Jadis, elle a été très persécutée, à cause des

superstitions mais aussi des fermiers et des chasseurs qui voyaient à tort, en cet oiseau, un prédateur des poulets, faisans et autres gibiers. Puis ce fut l’épandage

de pesticides qui empoisonna ces oiseaux, maintenant c‘est le trafic routier qui est la plus grande cause de

mortalité des Effraies.

Les agriculteurs installent de plus en plus de nichoirs, et

la LPO Nord en a posé une trentaine dans notre département il y a quelques années, et tous les ans, entre octobre et janvier, des bénévoles vont inspecter

ces nichoirs pour s’assurer de la présence de la chouette mais aussi pour les nettoyer, car d’autres oiseaux

peuvent s’y loger, comme les choucas, les pigeons, une fois c’était un nid de frelons.

Vous pouvez participer à la sauvegarde de ces chouettes

en signalant à la LPO Nord, ou à francis.flinois@lpo.fr , vos observations d’Effraies des clochers. Nous pouvons

intervenir pour éventuellement installer des nichoirs dans les fermes où elles auront été observées.

L’EFFRAIE DES CLOCHERS (Tyto Alba)

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MISSION HERISSON : période pré-hivernale

Cet article fait suite à celui déjà paru sur le site Nord LPO « Le Hérisson d’Europe, la châtaigne à pattes ! ». Il le complète sur le déroulement de la partie pré hivernale, un article ultérieur abordera plus en détail l’hibernation. L’automne est là Voilà, l’automne est là, pour les hérissons d’Europe, comme pour tout le monde… Pour nous, il va falloir penser à plus se couvrir, et chauffer nos logements… Alors qu’une partie des oiseaux a commencé fin août à rejoindre des contrées plus clémentes vers le Sud : pour les migrateurs c’est la quête d’une nourriture abondante qui est le moteur de ce long déplacement. Cet effort nécessaire et les nombreux dangers qui les guettent en chemin entraineront de lourdes pertes… Pour ceux qui restent, comme le hérisson, c’est à la détérioration des conditions climatiques, et à la disparition provisoire, partielle ou totale, de la nourriture auxquelles il faut faire face… Le hérisson d’Europe, comme la faune sauvage sédentaire, notamment les mammifères, s’apprête à passer automne et hiver sur place. Passer l’hiver au ralenti : l’hibernation Chez les hérissons qui ont survécu à l’été et aux risques déjà évoqués ( voir Le Hérisson d’Europe, la châtaigne à

pattes et En Avril le Hérisson se réveille : les bons gestes pour l’accueillir dans son jardin ) les femelles ont résisté au coût énergétique de l’élevage de leur portée assumée seule, les mâles plus voyageurs ont payé un lourd tribut aux accidents routiers, les jeunes ont dû faire l’apprentissage de l’indépendance. Pour passer l’hiver, la nature et l’évolution ont permis à une partie de la faune de s’adapter en hibernant, c’est le cas du hérisson.

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Hiberner est la solution du hérisson pour affronter cette période où la quête de nourriture coûterait plus d’énergie que ce qu’elle rapporterait ; la survie jusqu’au printemps serait impossible. Mais hiberner veut dire ralentir son métabolisme, absence de nourriture, et vie au grand ralenti… Chaque réveil peut être fatal à la survie jusqu’au printemps. A notre latitude, cela représente une durée de 180 à 200 jours, de novembre à mars. Nous reviendrons d’ailleurs plus en détail dans un prochain article sur le déroulement et l’impact physiologique de l’hibernation sur le hérisson. La période pré hivernale : Passer l’hiver à l’abri : avant l’hibernation, pour aborder l’hiver, il faut un logis, en fait, plusieurs, car le hérisson en changera la plupart du temps au moins une fois pendant cette période, pour un logis pré existant. L’effort demandé à son organisme endormi pour se réveiller est tel que l’improvisation n’est pas de mise. Les réserves ne sont pas reconstituables à cette période. Les dérangements intempestifs, au-delà de celui fréquent du changement de logis, lui seront fatals… Ainsi si l’apport d’un abri que vous construisez, peut être utile, il ne sera pas forcément utilisé. Il est préférable de vous assurer que le hérisson qui passe peut-être par votre jardin dispose des matériaux indispensables qu’il sait collecter et arranger pour son plus grand confort. Ne vous débarrassez pas de tous vos déchets de jardin, laissez des tas de feuilles et des branches et brindilles à disposition, la mousse… au pied des arbustes au fond du jardin… Préparer son corps et ses réserves énergétiques : pour le hérisson d’Europe qui a une nourriture animale, pas de possibilité d’utiliser de caches de nourriture, comme le fait un écureuil. Il doit accumuler un stock de graisse suffisant. En période pré hivernale une étude (Jensen 2004) a pu montrer que de jeunes hérissons prenaient alors 10 g par jour, jusque 20 g parfois, soit 3 % de leur poids. En une semaine certains individus arrivent à prendre plus de 110 g. Pour un humain de 70kg cela représente 11 kg en 7 jours pour atteindre 81 kg. On comprend l’importance de la période de fin d’été et automne pour notre petit mammifère. Les jeunes de l’année qui ont survécu, auront plus de mal à constituer leurs réserves, tout juste sortis de la phase des apprentissages. Ils auront d’ailleurs la période d’hibernation la plus courte, et seront les premiers à se réveiller au printemps, pour une quête de nourriture effrénée. Heureusement si votre jardin est aussi naturel que possible, ils pourront y trouver vers de terre, insectes et larves, limaces, escargots, quelques charognes de petits mammifères, quelques déchets alimentaires humains ou quelques croquettes dédaignées par des chats trop nourris… Recommandation :

Surtout, ne leur laissez pas de pain même trempé dans du lait, le pain n’est pas bon pour la faune sauvage ,

toutes espèces confondues, il remplit sans nourrir et il est très toxique du fait de la grande quantité de sel

qu’il contient, du gluten qui provoque des maladies, c’est un aliment bien trop transformé. De plus, soumis

aux intempéries, il pourra être colonisé par des micro-organismes toxiques.

MISSION HERISSON La mission hérisson est encore d’actualité, profitez de la fin de période d’activité pour tenter de récolter des empreintes de hérissons.

LPO NORD EN ACTION

1- Sensibilisation aux déchets dans la Nature : la semaine Nature et Déchets

Cette semaine a été à nouveau perturbée par les restrictions sanitaires liées à la propagation du virus COVID-19. Cependant, quelques activités ont pu être maintenues comme l’installation de l’exposition “Contre Nature”, et le ramassage des déchets organisé par la commune d’Ennetières-en-Weppes, en partenariat avec Weppes-en-Bio.

Sera reportée notre soirée ciné-débat, initialement prévue le vendredi 18 septembre.

En 2018, lors de la 27ème édition de la cérémonie de remise de prix des trophées ECO ACTIONS à l’Assemblée Nationale, Rémy Farsy avait eu l’opportunité d’installer son exposition photo ”Contre Nature”. Rémy Farsy avait rencontré Allain Bougrain-Dubourg, et lui avait promis qu’il exposerait un jour pour la LPO, c’est chose faite !

Le vernissage de l’exposition a permis aux invités d’en découvrir un peu plus sur ce photographe et les raisons de la création de cette expo. Rémy a dès son plus jeune âge aimé observer les animaux, il a très vite eu dans les mains un appareil photo offert par ses parents. C’est en observant les reptiles en vacances qu’il s’est découvert un intérêt tout particulier pour les reptiles et décida d’en élever. Pendant 25 ans, il consacra son temps libre à l’élevage de reptiles. Il a écrit de nombreux articles pour Reptilmag et un livre «L’élevage des caméléons». C’est en 2016 qu’il décida de tout arrêter pour se consacrer à la photographie animalière et l'observation de la faune sauvage. Il confia que de nombreux animaux détenus en captivité ne reçoivent pas les soins quotidiens adéquats par leur propriétaire et qu’il devenait difficile pour lui de supporter cela.

Grèbe huppé © Rémy Farsy Vernissage de l’expo - 14/09/20

2- Projet Biodiversité et Citoyenneté à La Chapelle d'Armentières

La LPO Nord s’est associée à la MEL pour proposer un projet Biodiversité & Citoyenneté à certaines communes de son territoire. Nous avions proposé une animation en 3 temps : : - Une découverte de la biodiversité du quartier r - Un temps d’échanges et de réflexions pour réaménager l’espace choisi par la commune en faveur de la biodiversité é - La création d’un objet destiné à l’accueil de la faune, installé dans l’espace communal Le but de cette animation est d’inviter les citoyens à interpeller leur mairie, engagée à agir dans la mesure du possible, pour exposer un projet de réaménagement de l’espace. Les habitants du quartier peuvent créer un collectif pour réaliser les différents aménagements, en lien avec les services techniques municipaux.

Sur certaines de ses photos, il était navré de voir que trop souvent il retrouvait un ou plusieurs déchet(s), à l’arrière ou au premier plan. Il décida de rassembler ces photos et de créer une exposition qui aurait pour but de sensibiliser petits et grands aux déchets dans la nature. Cela n’a pas été simple à réaliser mais il n’a pas perdu espoir. Grâce à de nombreux partenaires, cette expo est aujourd’hui disponible et fait l’objet de nombreuses actions complémentaires comme l’organisation de journées de ramassage, et l’animation auprès d’établissements scolaires.

Animations de sensibilisation pour tous les élèves de l’école élémentaire d’Ennetières-en-Weppes

Rémy a d’ailleurs reçu l’ensemble des élèves de l’école d’Ennetières-en-Weppes : de la classe de maternelle au CM2. Par ces photos, Rémy leur a fait découvrir la richesse de la faune présente dans notre région, et leur a fait prendre conscience de l’impact des déchets sur la biodiversité. Rémy a motivé les enfants à participer au ramassage de déchets dans leur commune lors du World Clean Up Day, où il était lui-même présent. La LPO Nord, représentée ce jour par Paul Maerten, a également participé à ce ramassage de déchets. . Nous remercions Rémy d’avoir accepté d’exposer pour la LPO Nord et la commune d’Ennetières-en-Weppes. Les déchets dans la nature sont un danger pour les écosystèmes, et peuvent être l’objet de blessures très importantes pour la faune. .

Vous avez raté l’expo ? Rendez-vous sur DECLIC ANIMALIER

3- Fête de la Nature : les refuges LPO ouverts au public

La LPO Nord reste à la disposition des citoyens et de la mairie pour leur apporter une expertise et des conseils.

Les dates d’interventions ont dû être décalées à l’automne mais la faune et la flore étaient quand même au rendez-vous ! ! Le 27 septembre, Marjorie était aux côtés de Lionel Chapelain, agent des espaces verts, très sensible à la biodiversité et décidé à faire de son mieux pour améliorer les techniques de gestion des espaces verts communaux. La Chapelle d’Armentières a la chance de compter parmi son équipe un agent passionné qui observe au quotidien la faune et la flore sauvages présentes sur la commune. Il a déjà réalisé quelques inventaires et a donc pu assister Marjorie au cours de l’animation. […]

Le vent et la pluie n’ont pas freiné les participants, et ils ont eu raison ! Au commencement de l’animation, la pluie s’est arrêtée et nous avons pu en profiter pour observer les arbres et les arbustes. La saison n’est pas favorable à l’observation des herbacées et des insectes. Cependant, nous avons aperçu quelques oiseaux et avons pu longuement discuter de ce qui est favorable à l’accueil de la biodiversité. Nous avons fini par remplir l’hôtel à insectes installé par le service des espaces verts.

Venez découvrir les refuges LPO particuliers et échanger avec les propriétaires : pourquoi et comment accueillir la biodiversité au jardin

Vous trouverez les dates et horaires des visites pour chaque site en cliquant sur le lien le concernant.

Attention toutes les visites se font sur réservation, et le port du masque est obligatoire.

Jardin Refuge LPO à Lesquin https://fetedelanature.com/edition-2020/un-jardin-en-ville-en-toute-simplicite Refuge LPO à Annoeullin https://fetedelanature.com/edition-2020/refuge-lpo-annoeullin Un jardin vivant à Steenwerck https://fetedelanature.com/edition-2020/un-jardin-vivant Découverte d'un jardin vivant à Vieux Condé https://fetedelanature.com/edition-2020/decouverte-d-un-jardin-naturel

Les recoins d'un jardin riche en biodiversité à Eringhem https://fetedelanature.com/edition-2020/les-recoins-d-un-jardin-riche-en-

biodiversite

Pierre, l’un de nos accompagnateurs ornithologue, organisait cette première sortie nature LPO Nord de rentrée, le 13 septembre, dans le magnifique cadre de la mare à Goriaux. La journée était très belle, soleil et peu de vent. Les participants ayant réservé cette visite ont pu observer/entendre une quinzaine d’espèces, habituées du lieu, avec les explications avisées de Pierre. Malheureusement pas d’espèces de passage pour la migration, en direction du Sud, observées ce jour… Encore un peu de patience, le site est propice, cela va venir ! Et c’est de bonne grâce que le groupe s’est prêté à la séance photo, tous avec le sourire derrière le masque, après cette matinée nature.

4- Les sorties ornitho de Pierre

C’est encore le beau temps, soleil et peu de vent, qui attendait le groupe du 20 septembre, pour la sortie ornithologique LPO NORD du dimanche 20 septembre au lac du Héron à Villeneuve d’Ascq. Le groupe était au complet, toujours en contexte COVID, l’inscription était obligatoire pour cette sortie. C’est Pierre qui a accompagné ce petit groupe, qui a eu la chance d’observer environ 40 espèces, mais pas le balbuzard pêcheur, qui a oublié son rendez-vous dominical. A très bientôt sur une de nos sorties ou tout autre activité organisée par la LPO Nord, consultez l’AGENDA.

Rappel : en cette période de pandémie, les sorties se font sur réservation afin de respecter le nombre maximum de participants, les règles de port du masque et les distances de sécurité sont à respecter comme il se doit.

5- Report des Assemblées Générales

Les assemblées générales du 26 septembre, ainsi que la conférence prévue,

ont dû être reportées en raison des mesures sanitaires.

En attendant d’avoir testé et validé une solution technique, aucune date n’est définie pour l’instant.

Vous serez bien sûr prévenus de la tenue de ces évènements.

C’EST A VOUS ! nord@lpo.fr / 06 56 84 19 92

Bien nourrir les oiseaux La LPO France a organisé un webinaire sur ce thème : Rappel de la position de principe de la LPO F : Nourrissage (en fait complément d’alimentation) de novembre à mars. Déconseillé pendant la période de reproduction, pour éviter les risques de contamination. Période possiblement prolongée dans l’Est avec des hivers plus rigoureux et plus longs qu’en Bretagne. Les risques associés :

- Développement d’agents pathogènes - Augmentation des risques de prédation - Modifications et décalage de la reproduction : les poussins arrivent plus tôt - Altération des équilibres : les oiseaux les plus forts chassent les plus petits - Déséquilibre de nourriture pour les insectivores

Rappel de la loi : interdiction dans les lieux publics par les règlements sanitaires départementaux. A vérifier aussi les règlements de copropriété parfois restrictifs. Le problème du pain : à éviter pour les anatidés (déformation possible des ailes) C’est une friandise pour les oiseaux, mais comme les bonbons pour les gamins, avec les conséquences. Le pain peut augmenter l’agressivité des cygnes notamment. Le message est difficile à faire passer. Les outils mis à disposition par la LPO France : voir leur site Recommandations

- Privilégier les mangeoires verticales - Nettoyer toutes les semaines au savon de Marseille - Multiplier les lieux de nourriture, dans des endroits dégagés (pour éviter prédation) loin des

fenêtres (pour éviter les chocs en cas de panique) - Pas de mangeoires au sol, sauf éventuellement grillagées pour éviter d’attirer les rats - S’il y a des oiseaux malades, arrêter le nourrissage pendant 4 semaines, et tout nettoyer à l’eau

de Javel - Nourriture diversifiée : 1/3 graines de tournesol (non grillé, ni salé) 1/3 arachides fraiches (hélas

d’origine exotique…) 1/3 maïs concassé, avec du millet rouge pour les becs fins - Points d’eau aussi à multiplier - Mais surtout aider les oiseaux tout au long de l’année en améliorant les jardins :

o Diversifier les strates de végétation o Favoriser les espèces végétales locales, à fleurs et à fruits (sureau, cornouiller, viornes,

troène, églantier, sorbier, merisier, houx, fusains, vigne vierge et lierre, par exemple) o Supprimer évidemment pesticides et insecticides o Ne pas tailler les haies de mars à août o Pratiquer des tontes différenciées des pelouses et plus espacées o Laisser se faner les fleurs et herbacées (pour les graines à l’automne)

- Eviter les filets autour des boules de graisse - Il ne semble pas judicieux de garder les insectes morts l’été, car perte de beaucoup de protéines

rapidement Les maladies :

- Virus USUTU - West Nile Virus (pas de cas en 2019) - Grippe aviaire ou porcine - Grosse mortalité de mésanges en Allemagne début 2020

Protocole en cas de découverte d’oiseaux morts : cesser le nourrissage pendant 4 semaines, tout nettoyer à la Javel ou au savon de Marseille.

PREVENIR LE RESEAU SAGIR pour signaler des zoonoses

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Connaissez-vous les ACCA (et AICA) et le droit de retrait ?

Il ne s’agit pas ici du genre de plantes acca, dont fait partie l’espèce Acca sellowiana ou feijoa, appelé aussi « goyavier du Brésil » ou « goyavier de Montevideo »…. mais plutôt des associations communales de chasse agréées ACCA et AICA (« I » pour intercommunal)

ACCA (AICA) c’est quoi ? Cela fait plus de 50 ans que la loi dite Verdeille du 10 juillet 1964, abrogée le 15 avril 1991, dont vous trouverez l’article 1 ci-dessous, relative aux ACCA (Associations communales de chasse), permettait la constitution d’un territoire de chasse cynégétiquement viable qui devait répondre à toutes les questions d’ordre juridique sur les ACCA. Auparavant le droit de chasser était lié très étroitement à la propriété. « Article 1 : abrogé par Loi n°91-363 du 15 avril 1991 - art. 2 (V) JORF 17 avril 1991 Les associations communales et intercommunales de chasse agréées ont pour but de favoriser sur leur territoire le développement du gibier et la destruction des animaux nuisibles, la répression du braconnage, l'éducation cynégétique de leurs membres dans le respect des propriétés et des récoltes et, en général, d'assurer une meilleure organisation technique de la chasse pour permettre aux chasseurs un meilleur exercice de ce sport. Ces associations sont constituées conformément à la loi du 1er juillet 1901. L'agrément leur est donné par les préfets. »

Quelques effets de la loi Ce document relate, les procédures de constitution des associations communales de chasse, la définition du territoire des ACCA et les exclusions de terrain, la description des différentes catégories de membres et les conditions d’admission des adhérents. Une dernière partie traite des associations intercommunales de chasse agréées (AICA). Cette loi devait permettre aussi de favoriser :

- Le développement du gibier, d’où les élevages actuels de ce « gibier domestique » relâché peu avant la chasse pour servir de cible de foire, et au passage le nourrissage en pleine nature des sangliers et autres quadrupèdes qui prolifèrent parfois.

- La destruction des nuisibles pas toujours faites dans les règles du respect de toute vie animale, avec une liste de nuisibles qui seraient largement à revisiter aujourd’hui

- La répression du braconnage, car cette frange de la population existe toujours, qui s’arroge le droit de décider qui doit vivre ou mourir dans une faune sauvage en grand déclin

- L’éducation cynégétique des chasseurs et des chasseuses, qui éprouvent le plaisir de tuer des animaux non armés, et sans défense face à un fusil… « Eduquer » raisonne bizarrement dans ce contexte.

- Le respect des propriétés et des récoltes, cela va sans dire bien sûr On aurait pu y ajouter l’appropriation de l’espace naturel dont tout un chacun est privé pendant ces longs mois où la chasse est ouverte, et les promenades-nature sous la menace de quelques personnes pas toujours très attentionnées envers le promeneur, ou l’observateur attentif de la nature… Nécessités d’évoluer Il y a plus de 50 ans, la situation n’était déjà pas brillante pour la biodiversité. Et pas seulement du fait de la chasse. Les modes de culture avaient déjà causé l’essentiel des dégâts (cultures intensives, remembrement et destruction des haies, pesticides, herbicides, mécanisation, élevage intensive, réductions des friches), il y avait de fortes chances que, la situation s’empirant, cette loi devrait être revisitée pour tenir compte d’une situation de plus en plus dramatique. . . Et si l’agriculture commence doucement à s’interroger sur les façons de faire mieux, la chasse et ses représentants tardent à le faire…

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Des incohérences françaises par rapport à nos voisins à corriger Par ailleurs certaines incohérences de la loi jamais corrigées depuis 1961 par le législateur, ont valu à la France d’être poursuivie devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme. . C’est à la suite de longues procédures juridiques, que cette Cour Européenne des Droits de l'Homme a finalement condamné le 29 avril 1999, l'Etat français à modifier cette loi qui a été jugée incompatible avec :

La liberté d'association garantie par l'article XI de la Convention Européenne des Droits de l'Homme et des libertés fondamentales, en ce que la loi VERDEILLE oblige les petits propriétaires non-chasseurs à être membres de droit des ACCA ou des AICA

Le droit de propriété et d'usage des non-chasseurs sur leurs terrains. La discrimination fondée sur la fortune foncière, en violation des prescriptions de

l'article 1 du premier protocole additionnel à la Convention, combinées avec celles de l'article XIV de ladite Convention.

L’empêchement du propriétaire d'interdire la chasse sur ses terrains.

Depuis le 27 juillet 2000 sur le point de l’empêchement, tout est presque rentré dans l’ordre. On peut désormais soustraire ses propriétés des ACCA et AICA.

Pour pouvoir se retirer des ACCA ou des AICA il faut : • que vous soyez opposé à la pratique de la chasse au nom de convictions personnelles (art. L.222-10). Une simple notification au Préfet suffit à établir votre bonne foi. Néanmoins, pour que votre affirmation ait plus de poids, vous pouvez créer un REFUGE LPO ou un REFUGE ROC, lieu de tranquillité pour la faune et la flore sauvages où la chasse est interdite ; • que vous interdisiez tout acte de chasse sur l’ensemble de vos biens, y compris pour vous-même (art. L.222-13-1) ; • que vous fassiez la demande de retrait pour l’ensemble de vos terrains en même temps, y compris ceux qui se trouvent dans d’autres communes ou départements (art. L.222-13-1). Être détenteur d’un droit de chasse n’est pas la même chose que d’être détenteur du permis de chasser. Une personne peut tout à fait interdire ou autoriser la chasse sur un terrain sans pour autant être chasseur.

Page suivante : un modèle de lettre de demande de retrait suivie d’un notice explicative

Objet : Demande de retrait de terrain(s) du territoire de chasse de l’ACCA au titre des articles L. 422-10 5° et L. 422-14 du code de l’environnement Pièces jointes : plans cadastraux et actes de propriété Le __/__/____ Monsieur le Président, Les articles L. 422-10 5° et L. 422-14 du code de l’environnement nous autorisent à demander le retrait de nos terrains de l’ACCA (ou de l’AICA selon le cas) et d’y interdire la chasse au nom de convictions personnelles. En conséquence, je vous demande de prendre acte du retrait de l’ACCA de la commune de………….. des terrains suivants : - adresse, n° de cadastre et surface + plan cadastral + acte de propriété en pièces jointes pour chaque

parcelle - ……………. - ……………. Je certifie sur l’honneur qu’il s’agit là de la totalité de mes propriétés. Je vous demande également de rayer mon nom de la liste des membres de l’ACCA de la commune de……………………….. Cette décision de retrait étant motivée par mon engagement vis-à-vis de la protection de la nature et des oiseaux en particulier, je m’engage à interdire toute pratique de la chasse et à ne pas la pratiquer moi-même sur ces parcelles. Je m’engage à signaler mon terrain en matérialisant ainsi l'interdiction de chasser pour autrui en apposant des pancartes portant la mention « chasse interdite » Enfin, je connais ma responsabilité, en tant que propriétaire, en cas de dégâts qui pourraient être causés par le gibier provenant de mon fonds. (A ne mettre que si vos terrains sont inscrits en Refuge LPO) : je tiens également à vous informer que ces terrains sont inscrits comme Refuge LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux), dont le principal objectif est de préserver la faune et la flore sauvages. J’ai bien pris note que mon retrait sera effectif au prochain renouvellement de votre ACCA et/ou AICA. Et je vous demande donc de me transmettre la date de création ainsi que la/les dates de renouvellement de l’ACCA et/ou AICA dont mes parcelles dépendent afin de connaitre la date de sortie effective de l’ACCA/AICA. Comptant sur votre diligence, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes plus respectueuses salutations.

Signature

Copie pour information à :

Monsieur le Président de l’ACCA de la commune de……………………………………

Monsieur le Maire de la commune de……………………………………………………

Copie à la préfecture /DDT/Service chasse

BONNE NOUVELLE ! (c’est à vous : suite)

Notice explicative pour faire votre demande de retrait de votre terrain de la chasse pour

convictions personnelles :

Dater et signer votre courrier à envoyer par lettre recommandée avec accusé de réception

Recopier le courrier ci-dessus en le complétant et en veillant bien à demander la/les dates de

création et de renouvellement de l’ACCA et/ou AICA dont vos parcelles dépendent afin de

connaitre la date de sortie effective de l’ACCA/AICA.

Joindre les éléments justificatifs suivants :

1. acte de propriété le plus récent possible. S’il est ancien, faire un acte notarié pour obtenir

une preuve récente de votre propriété 2. plan cadastral pour chaque parcelle (avec adresse, numéro de cadastre et surface)

Envoyer ce courrier au Président de la Fédération Départementale des chasseurs avec accusé de

réception (adresse du siège de la Fédération départementale des Chasseurs)

Envoyer une copie simple pour information au Président de l’ACCA de votre commune, une copie

au maire de votre commune et une copie à Monsieur le préfet et son service chasse (sans accusé

de réception nécessaire)

Garder une copie de l’ensemble de ces courriers pour pouvoir contester si vous êtes confronté au

refus de la Fédération Départementale des chasseurs ou à sa non réponse dans un délai de 4 mois

après réception de votre dossier.

Extrait de Vigie-Nature : La caméline alysson, Camelina sativa, est une « espèce commensale des cultures de lin, certainement cultivée en mélange avec le lin oléagineux au Néolithique, qui a probablement persisté dans les mélanges de graines anciens. La certification des semences obligatoire a signé son arrêt de mort » (Jauzein & Nawrot 2011, Flore d’île-de-France). Celle-ci, présumée éteinte sur le territoire français (une note de Tela Botanica en a récemment fait l’objet, disponible ici), a été retrouvée et inventoriée dans le cadre du programme Vigie-flore au sein d’une placette de la maille de Raizeux (Yvelines 78), dans un champ de blé dur le 10 juin 2020. Il s’agit de sciences participatives : tout au long de l’année, vous aussi partagez vos observations de la flore et des oiseaux des jardins (cliquez sur les

images ci-dessous)

LIRE, VOIR, ECOUTER

A VOL D’OISEAU Michel Francesconi / Capucine Mazille

Editions du Ricochet

Une région pour faire son nid, une région pour vivre sa vie. Ainsi va la vie des oiseaux migrateurs. En une année, la sterne arctique parcourt 35 000 km. Les bécasseaux minutes, pas plus gros que des rouges-gorges, dirigent leur vol vers l'Afrique du Sud depuis les profondeurs glaciales de la toundra ! Comment font les oiseaux pour s'orienter pendant leur voyage ? Comment peuvent-ils trouver un territoire où ils vont, souvent, pour la première fois ? A quel moment faut-il partir ? Quel est le déclic ? C'est en passant une bague légère à la patte des oisillons qu'on on a commencé à étudier pour de bon, les migrations. De nos jours, on suit aussi les oiseaux au radar. Ou grâce à des satellites...

EXPRESSION

Pas de proposition cette fois, mais cette rubrique vous est ouverte : texte, poésie, coup de gueule, dessin, photo…. En lien avec la nature bien sûr. therese-marie.vandenbroucke@lpo.fr

MIGRATO (jeu de cartes) Par Florent Toscano

Illustré par David Boniffacy

Édité par Jeux Opla Vous devrez gérer et guider la migration de cinq espèces d’oiseaux. Cependant, tous n’ont pas les mêmes

habitudes de vol et ne parcourent pas la même distance. Il faudra donc faire preuve d’adaptation et de stratégie

pour poser les bonnes cartes au bon moment, faire attention aux obstacles, et garder un œil sur le jeu de

l’adversaire… Bon voyage !

4- Les mardis de la LPO nord

A ECOUTER La migration des oiseaux et le changement climatique

A l'approche de l'hiver, on peut observer des nuées d'oiseaux traverser le ciel pour atteindre des contrées plus chaudes. Quelles sont les autres raisons qui poussent les oiseaux à migrer et quel peut être l'impact du dérèglement climatique sur leur parcours de migration ? https://www.franceinter.fr/emissions/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-01-janvier-2020

LA MIGRATION DES OISEAUX Maxime Zucca, directeur du pôle

Protection de la Nature à la LPO France

En précommande : https://livre.fnac.com/a7989528/ZUCCA-Maxime-La-migration-des-oiseaux-Comprendre-les-voyageur

© Getty / picture alliance

A VOIR ET/OU REVOIR Le peuple migrateur

Jacques Perrin

Suivre le vol d'une trentaine d'espèces d'oiseaux migrateurs : grues, oies, cygnes, cigognes, canards... et découvrir leurs escales saisonnières. Avec ce conte réel, le réalisateur a également voulu montrer la précarité de leur vie et leur inaltérable beauté. http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18667785&cfilm=28882.html

*Sea * euro

FAUCON S’VOIT

NORD

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Contact : nord@lpo.fr 06 56 84 19 92

Complexe sportif et culturel 32 rue du Bourg 59320 Ennetières-en-Weppes Permanence mardi après-midi

Info COVID-19 Pour participer à une activité nature organisée par la LPO Nord, nous vous

demandons de venir avec votre masque , et dans la mesure du possible, votre

propre matériel optique. Nos animateurs ont des consignes strictes pour pouvoir

encadrer un groupe en toute sécurité dans le respect des mesures sanitaires liées à

la Covid-19. Nous vous demanderons de les respecter.

Obligatoirement sur inscription en nombre limité.

Le lieu de rendez-vous vous sera communiqué à la réservation 06 56 84 19 92

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