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OSEZ PARTAGER
Novembre 2019
IDle journal des déchets de la région de Intradura
jour
nal
COLOPHONID est une publication d’Intradura, année 2019Editeur responsable : Intradura - Dorent 5, 1620 DrogenbosT 02 334 17 40 / F 02 334 17 41 / [email protected] / www.intradura.be
Rédaction & mise en page et production : Comith.be / Imprimerie: Daddykate
Compost de quartierApportez vos déchets verts au compost
de quartier et faites la connaissance de
vos voisins.
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Osez partagerVous avez sans doute une perceuse.
Tout comme votre voisin et le voisin de
votre voisin… Mais l’utilisez-vous souvent ?
4Avant-proposCher lecteur, chère lectrice,
L’économie collaborative est en plein essor.
Et c’est une bonne chose. Car partager,
échanger et réutiliser est le meilleur moyen
de réduire la quantité de déchets. Et la dé-
marche va dans les deux sens. On jette moins
de choses dont on n’a plus besoin et il faut
en produire moins, ce qui réduit la consom-
mation de matières premières et d’énergie.
Le recyclage maximal reste un défi pour cha-
cun de nous. C’est pourquoi Intradura veut
stimuler encore davantage l’économie col-
laborative afin de réutiliser au maximum les
matériaux et de préserver l’environnement.
Dans cette édition, vous trouverez une foule
de conseils pour vous mettre à l’éco-consom-
mation et au partage. Après tout, pourquoi
devrions-nous tous acheter les mêmes appa-
reils alors que nous ne nous en servons que
de temps en temps ? Nous partageons éga-
lement un entretien avec Michel Bauwens,
l’un des orateurs les plus réputés dans le
domaine de l’économie collaborative.
Laissez-vous inspirer pour qu’ensemble, nous
produisions moins de déchets et adoptions
un mode de vie circulaire.
Bonne lecture.
Stephan VerweeDirecteur d’Intradura
TextilesOn a trop souvent tendance à jeter nos
textiles dans le sac à déchets résiduels.
Ce n’est pourtant pas leur place…
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Conseils 6 conseils pratiques à partager7
Qu’il pleuve ou qu’il vente, juchés à l’arrière du camion poubelle, les
ramasseurs ont parfois la vie dure. Mais nous avons tellement besoin
d’eux… Ils forcent le respect !
La semaine des ramasseurs de déchets et des agents du parc de recyclage
vous offre l’occasion de les remercier de manière originale : en accrochant
un ruban autour de votre sac poubelle. Ou en demandant à vos enfants
de leur faire un dessin. Accrochez-le à la fenêtre ou remettez-le à l’agent
de votre parc de recyclage.
Vous trouverez sur www.intradura.be un dessin à colorier et à imprimer. À vous de jouer !
PARTAGEZ UNE PHOTO DE VOTRE DESSIN OU DE VOTRE RUBAN AVEC LE HASHTAG #HOUHETNET.
Remerciez-les !
Sommaire
18-24 novembre 2019
La dusemaine
ramasseur de dechets
PARTAGEZ UNE PHOTO DE VOTRE DESSIN OU RUBAN AVEC #RESTEZSYMPA.
Remerciez-les en décorant vos poubelles ou sacs-poubelle d’un
ruban. Ou demandez à vos enfants de réaliser un dessin, à coller
sur votre fenêtre ou à remettre à l’agent de votre parc à recyclage.
LES RAMASSEURS DE DECHETS ET LES AGENTS DU PARC DE RECYCLAGE MERITENT LE RESPECT !
#RestezSympa
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Vous vous dites qu’il y a certaine-
ment une meilleure façon de faire.
Des millions de gens partagent et
échangent déjà des objets dans le
cadre d’initiatives à petite échelle
qui leur simplifient la vie tout en
réduisant la production de dé-
chets. Michel Bauwens, expert de
la P2P Foundation, et notre Evy
Puelinckx nationale font campagne
depuis plusieurs années.
La bibliothèque est sans doute
l’une des plus anciennes et des plus
célèbres « plateformes de partage ».
On trouve tellement logique qu’un
même livre puisse être lu par des
dizaines de personnes. Le succès
ne se dément pas. Pourquoi, dès
lors, ne pas étendre ce principe de
l’utilisation conjointe, par exemple
aux outils de jardinage ou aux
vélos de course ? Comment mieux
organiser et promouvoir l’économie
collaborative ? Un domaine dans
lequel l’expert de renommée
internationale Michel Bauwens et la
P2P Foundation font la différence.
ENTRE NOUS
P2P veut dire « peer to peer » : les
gens créent un réseau entre eux,
sans l’intervention d’un gestion-
naire central. La bibliothèque que
nous évoquions plus tôt ne relève
donc pas vraiment du P2P. Il faut
dire qu’elle a vu le jour bien avant
l’arrivée d’Internet et des réseaux so-
ciaux… Michel Bauwens : « Dans une
économie peer to peer, les gens se
contactent directement pour vendre,
louer ou échanger des choses, soit
par le biais d’un simple groupe
Facebook, soit via un logiciel perfec-
tionné, comme pour l’autopartage.
Outre des connaissances, on peut
échanger des biens et des services,
moyennant paiement ou non. »
PARTAGER POUR RÉDUIRE
LES DÉCHETS ET FAIRE DES
ÉCONOMIES
L’économie collaborative consiste
à utiliser quelque chose en com-
mun, généralement entre plusieurs
voisins, plutôt que d’acheter cette
chose uniquement pour soi. C’est en
ville que les projets de partage sont
les plus faciles à mettre en place
puisque les gens habitent très près
les uns des autres. Michel Bauwens :
« D’après une étude, une perceuse
est utilisée en moyenne 13 minutes
au cours d’une vie. Des millions de
gens en achètent une parce qu’ils
doivent percer des trous de temps
en temps. Il serait pourtant préfé-
rable de demander à votre voisin si
vous pouvez utiliser la sienne. Il fau-
drait, dès lors, en fabriquer moins,
gage d’économies considérables en
termes de matériaux, de logistique
et de déchets. L’économie collabo-
rative permet donc de conserver un
mode de vie confortable tout en ré-
duisant notre empreinte écologique.
J’y vois également deux autres
avantages : partager coûte moins
cher qu’acheter et c’est un excellent
moyen de faire la connaissance des
habitants du quartier. »
« Peerby.com est une plateforme ba-
sée sur ce principe », confirme Evy
Vous avez sans doute une perceuse. Tout comme votre voisin et le voisin de
votre voisin… Mais l’utilisez-vous souvent ?
QUI EST MICHEL BAUWENS ?
Michel doit sa renommée
internationale à son implica-
tion dans la P2P Foundation,
une organisation sans but
lucratif qui étudie et stimule
les dynamiques « peer to
peer » au sein de la société.
Auteur de livres tels que
Sauver le monde, il est invité
à faire passer son message
dans le cadre de confé-
rences aux quatre coins du
monde. Il va sans dire qu’il
séjourne toujours chez des
amis de son réseau…
OSEZ PARTAGER
« L’économie collaborative permet de conserver un mode de vie confortable tout en réduisant notre empreinte écologique. » - Michel Bauwens
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6 conseils pratiques à partager
Couches lavables livrées à domicileWashcot est un service de couches qui nettoie et loue des couches en coton réutilisables. L’entreprise livre chaque semaine des paquets de couches la-vables à domicile et collecte les couches utilisées pour les laver selon un processus écologique et hygiénique. Vous avez donc toujours des couches propres (et écologiques), sans vous em-barrasser de la lessive.www.washcot.be
Place à la créativité (même avec de vieux matériaux) ! Vous avez une idée de projet, mais vous manquez de place chez vous ? L’initiative de quar-tier « De Maakhangaar » met de l’espace à la disposition des « Makers » pour qu’ils puissent donner forme à leurs créations en compagnie d’autres esprits créa-tifs. Profitez-en pour échanger quelques mots et boire un verre ensemble. N’hésitez pas non plus à venir jeter un simple coup d’œil ou à apporter des matériaux que vous n’utilisez plus. maakhangaar.wordpress.com
Le nouveau travail (collaboratif) Fosbury & Sons est un espace de coworking branché situé sur l’ave-nue Alfons Gosset, à Grand-Bi-gard. Il offre un point de rencontre et de collaboration entre de jeunes start-up, des indépendants et des entreprises de moyenne et de grande envergure. Sympa, non ? Le coworking repose aussi sur l’échange d’outils de travail : une seule connexion Internet, une ou deux imprimantes, une cuisine, un lave-vaisselle… Le partage d’outils communs permet de faire des économies et d’épargner l’environ-nement. Tout le monde y gagne ! www.fosburyandsons.com/alfons
Échanges de vêtements pour enfantsLes articles de puériculture pour enfants de 0 à 4 ans : vous les utilisez beaucoup, mais votre bout de chou grandit si vite qu’ils deviennent rapidement trop petits. La boutique « de rUIL » à Dilbeek a pensé à vous. Vous y déposez des vêtements jusqu’à la taille 104 et, en échange, vous recevez des jetons à utiliser pour en acheter d’autres pour votre fils ou votre fille. www.dilbeek.be/nl/entities/ kinderruilwinkel-de-ruil
Ensemble, on est plus richesPeerby est une plateforme en ligne qui facilite le prêt et l’emprunt d’objets entre voisins ou habitants d’un même village. Vous avez besoin d’un barbe-cue, d’une tonnelle, d’un livre de recettes végétariennes ou d’une chaise haute supplémentaire ? Exposez votre requête dans un bref message que tous vos voi-sins membres de Peerby verront.www.peerby.com
Bibliothèque d’outilsTout est dans le nom : une bibliothèque d’outils comme la Werkbank à Opwijk vous permet d’emprunter des outils quand vous en avez besoin, moyen-nant une modeste contribution annuelle. Plus besoin d’acheter du matériel hors de prix pour ef-fectuer un seul travail ! Et si vous avez deux mains gauches, vous pouvez aussi suivre des ateliers.www.dewerkbankopwijk.be
Puelinckx. « Une personne achète
une perceuse, par exemple, et la
prête à son voisin. En échange, elle
lui emprunte la scie qu’il a lui-même
achetée. »
Il existe d’autres initiatives, comme
Freecycle.org, qui permettent aux
gens de donner ce dont ils ne se
servent plus. Evy Puelinckx : « Au
lieu de jeter ce dont vous ne vous
servez plus, vous le mettez à la
disposition d’autres personnes qui
pourront encore l’utiliser. Pour ce
faire, vous passez par un réseau
P2P. Nous évoluons progressive-
ment vers ce mode de consomma-
tion. L’économie collaborative n’est
pas un phénomène de mode, mais
un moyen durable de changer nos
habitudes. Elle nous pousse à réflé-
chir avant d’acheter ou de jeter. »
UNE SEULE VOITURE PARTAGÉE
POUR REMPLACER 13 VÉHICULES
PARTICULIERS
L’économie collaborative nous
concerne tous. La preuve avec la voi-
ture. La plupart des gens en ont une,
mais ils ne l’utilisent en moyenne que
5 % du temps. Pour Michel Bauwens,
il faut changer la donne : « J’ai créé
la plateforme d’autopartage gan-
toise Dégage. En 2016, l’organisation
comptait 1 300 membres et 30 voi-
tures. Aujourd’hui, nous en sommes
à 2 000 utilisateurs et 200 véhicules.
L’assurance est réglée, les utilisateurs
partagent les frais et disposent d’une
voiture à tout moment. Une voiture
partagée permet de remplacer de
9 à 13 voitures. Ce n’est pas rien ! Je
suis un fervent partisan de ce genre
de coopérative où les gens décident
eux-mêmes de partager et de
devenir ensemble les propriétaires
de la plateforme. Les bénéfices sont
réinvestis au profit des utilisateurs et
des propriétaires. »
Evy a, elle aussi, testé de nom-
breuses initiatives : « Je suis déjà
passée par HelpX pour héberger des
gens prêts à effectuer des travaux
domestiques en échange d’un toit et
de repas. Blablacar est une initia-
tive basée sur le covoiturage et le
partage des frais. Cette solution éco-
logique permet aussi de se faire des
amis dans le monde entier. » Citons
également les Repair Cafés : des
bricoleurs partagent leurs connais-
sances et sauvent ainsi toutes sortes
d’appareils électroniques et autres
de la décharge.
DÉFIS
Tout n’est bien sûr pas rose. La
législation ne suit pas sur certains
plans. Evy défend malgré tout la
démarche : « La plupart de mes ex-
périences avec des plateformes de
partage ont été largement positives.
De plus en plus de gens sont ou-
verts à ces initiatives. Notre société
évolue, l’idée du partage s’impose
comme une évidence auprès de
citoyens sans cesse plus nombreux.
La propriété cède peu à peu le pas à
l’utilisation en commun. »
Michel Bauwens : « Les sites web et
les apps cherchent constamment à
simplifier le partage tout en pro-
tégeant mieux les personnes qui
partagent. Tout le monde y gagne. »
LANCEZ-VOUS !
Vous êtes prêt à « utiliser » au lieu
de « posséder » ? Tentez l’expé-
rience : vous remarquerez vite les
avantages écologiques et finan-
ciers. Les conseils d’Evy vous met-
tront sur la voie.
HelpX permet d’offrir un hébergement et des repas en échange de services rendus.
LES CHOUCHOUS D’EVY :
• Freecycle.org (objets gratuits)
• HelpX.net (aide en échange d’un hébergement)
• Blablacar.be (covoiturage)
• Peerby.com (location et emprunt dans votre quartier)
• Thuisafgehaald.be (partage de repas)
« Nous évoluons progressi-vement vers ce mode de consomma-tion. » - Evy Puelinckx
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Apportez vos déchets verts au compost de quartier et faites la connaissance de vos voisins
Vous n’avez pas d’autre choix que de jeter vos déchets verts avec les déchets résiduels ? Il existe un bon moyen de réduire la quantité de vos déchets : composter et jardiner avec vos voisins. À la fois pratique et convivial ! Petit tour du propriétaire…
De plus en plus de gens vivent dans
un appartement ou une maison sans
jardin. La plupart n’ont pas de sacs
biodégradables. Pourtant, ils ont
des déchets organiques et parfois
des plantes d’intérieur ou de balcon
fanées. Ces déchets compostables
finissent malheureusement souvent
dans le sac à déchets résiduels.
Les habitants du quartier Reinaert à
Dilbeek ont imaginé une excellente
alternative : le compostage collectif.
Ils peuvent déposer plusieurs fois par
semaine leurs déchets organiques
dans les bacs à compost du quartier
de « De Moeskens ». De quoi tirer un
trait sur les sacs à déchets résiduels
qui fuient ou dégagent une odeur
nauséabonde.
DEUX MANIÈRES DE RÉDUIRE NOS DÉCHETSEn plus de réduire la quantité de
déchets, le compost constitue un ex-
cellent terreau pour les potagers de
« De Moeskens ». En effet, si vous avez
la main verte, vous pouvez venir culti-
ver vos fruits et légumes ici, en com-
pagnie d’autres jardiniers du quartier.
C’est aussi ça, l’économie collabora-
tive : vous partagez votre compost
avec d’autres qui en font une matière
première fertile. Sans compter que la
récolte directe de fruits et légumes
au jardin limite aussi les déchets,
car vous n’avez pas besoin de film
plastique ou de barquettes pour les
emballer. C’est tout bénéfice !
AU TRAVAIL !Envie de savoir ce qui se passe dans
votre quartier ? Consultez vite l’en-
cadré sur cette page. Vous y trouverez
les coordonnées nécessaires pour
poser vos questions sur les accords
conclus localement, notamment en ce
qui concerne la location d’une parcel-
le ou le partage d’outils de jardinage.
Vous allez vite vous rendre compte
que le compostage et le jardinage
communautaires sont de bons moy-
ens de faire la connaissance des ha-
bitants de votre quartier. Bon travail !
LE COMPOSTAGE ET LE JARDI-NAGE COMMUNAUTAIRES VOUS INTÉRESSENT ? VOICI QUELQUES COORDONNÉES UTILES :
Dilbeek • Compost communautaire
Kalenberg (Kalenbergstraat) [email protected]
• Projet de jardinage et de compostage communautaires « Moeskens » (Reinaertwijk) [email protected]
Ternat • De Plotertuin (au CC De Ploter)
Hal• Projet de jardinage et de
compostage communautaires Rodenemhof (Reinaertsweg, immeuble à appartements) [email protected] (0478 48 85 48)
• Jardin familial Den Hof (quartier Windmoleken) buurthuis Windmoleken (02 360 24 66)
Beersel• Jardin collectif sur l’ancien site de
l’usine Artic (Beverstraat à Lot) [email protected] (0478 27 82 23) et [email protected] (0473 54 61 46)
Les déchets verts pour faire du compost… et se faire des amis
Les "Moeskens" à Dilbeek ont un coin de compostage, un potager, une serre et une table de jardin confortable: un lieu de rencontre merveilleux.
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On a trop souvent tendance à jeter nos textiles dans le sac
à déchets résiduels. Ce n’est pourtant pas leur place…
Vous venez de faire le tri dans votre garde-robe. Une rude épreuve pour les nerfs… et un moment parfois déchirant. Mais à présent, que faire des vêtements que vous ne portez plus ?
CONTENEUR À TEXTILE
Rouge, vert, blanc ou d’une autre
couleur : vous savez tous où trouver
un conteneur à textile. Vous y avez
même probablement déjà déposé un
sac de chaussures ou de vêtements
qui peuvent encore être portés.
Super ! Par contre, vous ne saviez
peut-être pas que vous pouviez aussi
y laisser les textiles non réutilisables,
comme une vieille chaussette ou
un pantalon troué. Ces vêtements
finissent souvent dans les déchets
résiduels. Une grosse erreur ! Ces
matières sont recyclées. Le linge
(de maison) et les vêtements usés
ou déchirés servent, par exemple, à
fabriquer des chiffons, des matériaux
isolants ou encore des rembourrages
pour sièges de voiture. Les fibres re-
cyclées sont de plus en plus souvent
transformées en nouvelles matières.
LE MARCHÉ DE LA SECONDE MAIN
Il existe d’autres manières de vous
débarrasser de vos vieux vête-
ments. Vous pouvez laisser parler
votre cœur et les donner à une
friperie proche de chez vous. Et
pourquoi ne pas les revendre dans
un magasin de seconde main, lors
d’une brocante ou… sur Internet ?
L’achat d’articles de seconde main
sur Internet a plus que jamais le vent
en poupe. Les sites web tels que
Vinted, The Next Closet et United
Wardrobe comptent parmi les plus
connus. De plus en plus d’inter-
nautes se créent aussi un compte
Instagram pour revendre leurs
vêtements. L’idéal pour entrer en
contact avec des acheteurs de votre
région et ainsi limiter le transport.
ÉCHANGE
Et à propos de tendances, avez-vous
déjà entendu parler du swapping ? Cela
se passe notamment lors de grands
événements (www.swishing.be) où
les gens viennent échanger leurs
mauvais achats. Mais rien ne vous
empêche d’en organiser un chez
vous, en famille ou entre amis.
Et que diriez-vous de ne plus jamais
devoir acheter de vêtements, mais
de tout emprunter à des amis
proches ou dans une bibliothèque
comme vous le faites déjà pour des
livres ? Le concept de bibliothèque
vestimentaire existe depuis long-
temps chez nos voisins du nord et
du sud. Voilà peut-être une bonne
idée pour notre région !
Matière à réflexion Où amener vos textiles usagés ?
QUE DÉPOSER OU NON DANS LE CON-TE NEUR À TEXTILE ?
Textiles qui peuvent encore être utilisés ou non :
• vêtements
• chaussures
• sacs et articles de maroquinerie
• linge de lit (draps, couvertures, couettes, sacs de couchage…)
• rideaux
• serviettes
• nappes
• Textiles souillés ou humides
• Tapis
• Couvertures chauffantes
• Matelas
« Les fibres recyclées sont de plus en plus souvent transformées en nouvelles matières. »
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Ateliers pratiques inspirants
Un de ces ateliers vous intéresse ? Vous avez des questions ?
Contactez-nous à l’adresse [email protected] ou au numéro 02 334 17 55.
Inscriptions : www.intradura.be/nl/overzicht-workshops-en-infoavonden
Contre le ventNe laissez aucune chance au vent d’automne :
mettez vos papiers et cartons dans une
boîte solide et fermée. Ou ficelez-les à l’aide
d’une corde naturelle, un peu comme un
cadeau. Vous éviterez ainsi qu’ils s’envolent
chez les voisins.
Les chargeurs et les ramasseurs bénévoles vous remercient !
• Tresser du bois de taille 23 nov. 2019 / 10 h – 12 h Villa in Waalborrepark / Huinegem 4, 1730 Asse
• Cuisiner sans gaspiller 12 déc. 2019 / 19 h 30 – 21 h Centre culturel Strombeek Gemeenteplein 1, 1853 Grimbergen
• L’art d’accommoder les restes 27 jan. 2020 / 19 h 30 – 21 h Centre culturel ’t Vondel / Joseph Possozplein 40, 1500 Halle
• Compostage domestique dans des bacs et des fûts 9 fév. 2020 / 13 h – 15 h École d’horticulture de Merchtem Molenbaan 54, 1785 Merchtem