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Novembre 2011

Les Cités ouvrières de Valentigney

DOCUMENT DE TRAVAIL

Sommaire :

Etat des lieux .......................................................................................... 2

1. Définition: .................................................................................................................................... 2

2. Situation : .................................................................................................................................... 3

3. Les cités ouvrières: .................................................................................................................... 4

3.1. Les Raverottes..................................................................................................................... 4

3.2. La cité Constant Peugeot dite cité Sous Roches ................................................................ 7

3.3. La cité rue des jardins dite « Caserne » rue des jardins ................................................... 10

3.4. La cité de la Motte ............................................................................................................. 13

3.5. Les cités Blanches ............................................................................................................. 16

3.6. La cité des Longines – ou cité jardin des Longines........................................................... 19

3.7. La cité du 11 Novembre .................................................................................................... 23

3.8. La cité des Combes Saint Germain ................................................................................... 26

3.9. La cité Peugeot dite cité des rues Oehmichen – Franche Comté ..................................... 29

4. Typologie: .................................................................................................................................. 32

4.1. Constructions de type « individuelles » ou pavillons ......................................................... 32

4.2. Constructions accolées par deux, quatre ou plus ............................................................. 32

4.3. Constructions accolées en bande ..................................................................................... 32

Prescriptions ......................................................................................... 34

5. Lexique d’une façade ............................................................................................................... 34

6. Cahier de recommandations architecturales : ...................................................................... 35

6.1. Les extensions : ................................................................................................................. 35

6.2. Les clôtures et portails, le végétal ..................................................................................... 41

6.3. Les volumes ....................................................................................................................... 38

6.4. Les toitures ........................................................................................................................ 40

6.5. Les façades : Couleurs et enduits ..................................................................................... 42

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Etat des lieux

1. Définition:

« Dans l'architecture moderne, ensemble de constructions créé selon un programme pour une destination précise » (maisons des ouvriers d'une même usine toutes identiques).

Source : Ministère des Affaires Culturelles, Vocabulaire de l’architecture

Les cités ouvrières de Valentigney sont édifiées du début du XIXe siècle jusqu'à la fin des années 1950 (cf carte localisation page suivante).

Les habitations qui constituent ces cités sont généralement construites sur un seul ou sur un nombre restreint de plans différents et sont donc souvent toutes identiques, seules les couleurs des façades peuvent varier ainsi que certains détails architecturaux.

Accolées les unes aux autres, ce sont en général des constructions de un, voire deux niveaux (rarement plus), avec quelque fois une cave enterrée ou semi enterrée et ayant chacune un accès de plain-pied.

Toutes sont dotées d'un jardin privatif plus ou moins grand selon l’étendue de la parcelle.

Il n'y a pas ou peu d'espaces collectifs, ce qui était considéré par les maitres d’ouvrage (les industriels) comme un gage de paix sociale.

Les premiers logements ouvriers, sont construits à Valentigney, rue des Lesses, vers 1858 par les frères Peugeot Emile et Jules.

Onze maisons individuelles, de plein pied en RDC + combles sur sous-sol, avec un petit jardin privatif, sont destinées à la location pour les ouvriers de l’usine.

Puis en 1870, sont édifiées à proximité rue des cités, les « casernes Raverottes » constituées de 4 immeubles de 6,10 et 12 logements locatifs, soit 34 logements au total. Un lavoir collectif, une buanderie commune et un four à pain accompagnent l’aménagement de l’ensemble.

L’ensemble constitué par les rues des Lesses et des cités, constitue la cité des Raverottes.

En 1871-72 débute la construction des premières habitations de la cité sous Roches, 46 maisons en R+1 et jardin privatif, destinées à la location. La cité sera complétée par la construction d’une école et d’une buanderie collective.

En 1920, débute la réalisation de la cité jardin des Longines, par l’architecte montbéliardais Jean Walter (1883 – 1957)

La cité du 11 novembre est édifiée entre 1925 et 1929. La cité des Combes Saint Germain en 1927 et 1950 et la cité rue Oehmichen en 1948

A partir de 1987 toutes les habitations de ces cités ouvrières Peugeot Japy sont rachetées soit par leurs locataires soit par d’autres particuliers.

Dans le tissu urbain de la commune, ce passé industriel, reste fortement lisible.

Aujourd’hui, la plupart des logements sont habités, et les différentes interventions successives des habitants sur leurs logements ont donné lieu à un paysage et une identité urbaine spécifiques qu’il convient de préserver.

Source : Le Pays de Montbéliard – 1850 -2000 –Ouvrage publié à l’occasion du 150 ème anniversaire de la Société d’émulation de Montbéliard

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2. Situation :

Localisation des cités ouvrières sur la commune de Valentigney

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3. Les cités ouvrières:

3.1. Les Raverottes

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Localisation :

1 à 67, rue des cités et 1 à 13, rue des Lesses

Historique:

1858 : construction au lieudit « es Lesses » pour le compte de Peugeot Frères de onze maisons individuelles (à simple RDC, avec cave et buanderie au sous-sol, mansarde au grenier et jardin) destinées aux ouvriers de l’usine.

1870 : Adjonction de quatre « Casernes » dites des Raverottes. Constructions abritant six à douze logements.

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Caractéristiques du tissu

Type et statut d’occupation

Deux types de constructions bien distincts : maisons en bandes sur parcelles étroites et longues et habitations individuelles sur parcelles rectangulaires. Toutes sont à vocation d’habitat, et sont occupées par des propriétaires privés.

De nombreuses extensions ont été rajoutées surtout à l’arrière des parcelles donnant sur la rue des Champs.

Voirie et espaces publics

Deux rues parallèles desservent la cité, la rue des Lesses et la rue des Cités très étroite.

Ces deux rues n’ont qu’une fonction de desserte de la cité (pas de trafic de transit.)

Trois passages de liaison entre la rue des cités et la rues des champs rythment la succession des habitations et permettent le passage de l’une à l’autre.

Implantation des constructions

Les constructions sont implantées de façon linéaire le long des deux rues parallèles.

- Rue des Lesses : les parcelles sont relativement importantes.

Les constructions sont implantées en limite ou en léger retrait par rapport au domaine public, ce qui a permis de dégager une surface importante pour les jardins privatifs.

- Caserne Raverottes : le bâti est caractérisé par une forte densité, avec une emprise avoisinant les 50%.

Les constructions sont implantées en limite de la rue des cités sans retrait. Les arrières de parcelles sont occupés par des jardins privatifs et quelques bâtiments annexes. (garages, abri de jardin).

Parcellaire

Le découpage parcellaire est caractérisé soit par une succession de parcelles rectangulaires et mitoyennes de dimensions équivalentes, soit par des parcelles étroites, tout en longueur et traversantes entre la rue des cités et des champs.

Caractéristiques architecturales

Volumes

Rue des Lesses, les constructions sont caractérisées par des volumes simples (sous-sol surélevé, rez de chaussée + combles) en moellons de calcaire enduits.

Les casernes sont formées de volumes simples et compacts, accolés les uns aux autres.et alignés le long de la rue (sous-sol semi enterré, rez de chaussée + combles ou avec un étage pour certaines).

Des extensions diverses, dénaturent l’homogénéité de l’ensemble.

Les accès se font depuis la façade nord par un escalier droit, commun à deux logements traversants.

Alignés de l’autre côté de la rue, de petits volumes en bois, à l’origine les buchers, sont transformés en garage ou annexes. Elles sont dans un état particulièrement vétuste.

Toitures

Elles sont toutes de formes simples à deux longs pans, comportant des lucarnes et des chiens assis.

Les pentes de toiture sont comprises entre 25° et 45°.

Les couvertures sont en tuiles mécaniques de couleur brun rouge principalement.

Ouvertures

Elles sont de formes simples, rectangulaires. Les volets battants d’origine, ont été pour beaucoup soit transformés, soit remplacés par des volets roulants.

Matériaux et couleurs

D’une habitation à l’autre, les matériaux diffèrent en nature et en couleur. Pour les façades, les menuiseries et les clôtures, on retrouve pierres de calcaire, moellons enduits, bois, PVC etc…

Les clôtures, portillons et portails sont en matériaux de diverses natures et couleurs. Leurs hauteurs varient d’une habitation à l’autre.

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3.2. La cité Constant Peugeot dite cité Sous Roches

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Localisation :

Rues sous roches, des samblons, pâquerettes, lavandes, gentianes, mimosas, campenottes, lys,

iris, et œillets

Historique:

Construite pour le compte de la société Constant Peugeot et pour l’usine Sous Roches la cité est réalisée en trois tranches successives :

1871 – 1872 : construction de 20 maisons de 1 à 4 logements ainsi qu’une école avec bibliothèque, logement de fonction et buanderie commune.

1912 : construction par l’architecte J Walter de 15 maisons de 2 logements, et 2 de 4 logements

1922 - 1926 : construction de 14 maisons de 2 logements

Actuellement la cité compte 4 maisons individuelles, 37 maisons doubles et 10 habitations de 4 logements

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Plusieurs types de constructions sont présents dans la cité: pavillons en bandes rue des Gentianes, pavillons de quatre logements accolés en carré (rues des lys, des iris et des œillets), pavillons de deux logements accolés et individuel simple. Toutes sont à vocation d’habitat et sont occupées par des propriétaires privés.

Seul équipement public, un lavoir est situé à l’entrée de la cité, rue des lavandes.

Voirie, espaces publics

Le tissu s’organise en zone résidentielle desservie par deux voies principales de desserte pour l’ensemble de la cité et de nombreuses petites voies de desserte, en cul de sac, pour les habitations.


Les constructions sont toutes implantées avec un retrait par rapport à l’espace public.

Tous les logements bénéficient d’un jardin privatif plus ou moins vaste selon la parcelle.

Parcellaire

Le découpage parcellaire se fait de façon régulière le long des voiries de desserte.


Volumes

Les volumes d’origine sont de forme simple, mais rendus complexes par l’ajout de diverses extensions habitables, garages, sas d’entrée, abris, etc…

Les constructions sont sur sous-sol, rez de chaussée + étage + combles ou rez de chaussée + combles.

Toitures

Elles sont de formes simples à deux pans avec des demi-croupes.


Les couvertures sont en tuiles mécaniques de couleur rouge à brun rouge.

Ouvertures

Elles sont soit de formes simples, rectangulaires, avec des volets battants en bois. On note la présence de quelques arcs brisés.


D’une habitation à l’autre, les matériaux diffèrent en nature et en couleur. Pour les façades, les menuiseries et les clôtures, on retrouve pierres de calcaire, moellons enduits, bois, PVC etc..

Les clôtures sont en majorité réalisées sur mur bahut d’environ 50 cm, doublé ou non d’une haie végétale.


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3.3. La cité rue des jardins dite « Caserne » rue des jardins

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Localisation :

Rue des jardins

Historique:

Construite en 1883 pour le compte de la société Peugeot Frères, elle est constituée d’une habitation collective abritant 10 logements.

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C’est un ensemble compact d’habitations en bandes, implanté sur des parcelles étroites et longues. Toutes sont à vocation d’habitat et sont occupées par des propriétaires privés.

Quelques extensions ont été réalisées surtout à l’arrière des parcelles.


La cité est desservie par la rue des jardins. Il n’y a ni espace public, ni aménagement spécifique.


L’implantation est linéaire le long de la rue des jardins.

Pas de retrait par rapport au domaine public.

Les accès se font directement depuis la voie.

Les arrières de parcelles sont occupés par des jardins privatifs et quelques bâtiments annexes. (garages, abri de jardin)

Le bâti est caractérisé par une forte densité, avec une emprise avoisinant les 40%

Parcellaire

Le découpage parcellaire est caractérisé par une succession de parcelles rectangulaires et mitoyennes de dimension équivalentes.


Volumes

Les constructions sont caractérisées par des volumes simples (sous-sol semi enterré, rez de chaussée surélevé + combles) en moellons de calcaire enduits.

Les accès se font depuis la façade est par un escalier droit commun à deux logements traversants. Chacun des cinq escaliers de l’ensemble abrite également deux portes d’accès aux caves.

Toitures

Elles sont toutes de formes simples à deux longs pans et comportent des lucarnes sur les deux pans.



Ouvertures

Elles sont de formes simples, rectangulaires avec des volets.


D’une habitation à l’autre, les matériaux diffèrent en natures et en couleurs. Pour les façades, les ouvertures et les clôtures, on retrouve pierres de calcaire, moellons enduits, bois, PVC etc..


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3.4. La cité de la Motte


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Localisation :

Rue de la Motte, le long des berges du Doubs

Historique:

Construite de 1894 à 1898 par la société coopérative l’Immobilière, fondée en 1893 par les fils de Peugeot Frères. Elle est composée de cinq habitations collectives de quatre logements chacune.

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C’est un ensemble de cinq immeubles d’habitations comportant chacun 4 logements dont deux sont implantés le long du Doubs. Tous sont à vocation d’habitat, et sont occupés par des propriétaires privés.

Sur les pignons des bâtiments, des dépendances (à l’origine des buchers et remises) ont laissé place à des extensions (volumes habitables ou garages) de volumétries et de hauteurs inégales


La cité est desservie par la rue de la Motte Il n’existe ni espace public ni aménagement spécifique.


L’implantation est linéaire et se fait le long de la rue de la Motte avec des retraits d’environ 3 m.

Chaque logement bénéficie d’un jardin privatif

Parcellaire

Les parcelles sont de formes rectangulaires divisées en quatre parties équivalentes


Volumes

Les constructions sont caractérisées par des volumes simples (sous-sol semi enterré , rez de chaussée + un étage) en moellons de calcaire enduits.

Les accès se font soit par la façade avant pour deux logements, soit par la façade arrière pour les deux autres.

Toitures

Elles sont toutes de formes simples à deux longs pans sans aucunes ouvertures de toit



Ouvertures

Elles sont de formes simples, rectangulaires avec des volets battants bois ou roulant PVC


D’une habitation à l’autre, les matériaux diffèrent en natures et en couleurs. Pour les façades, les menuiseries et les clôtures, on retrouve pierres de calcaire, moellons enduits, bois, PVC etc..


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3.5. Les cités Blanches


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Localisation :

Rue des cités Blanches

Historique:

Construite de 1898 à 1902 par la société coopérative l’Immobilière, fondée en 1893 par les fils de Peugeot Frères. Elle est composée de treize habitations collectives de quatre logements chacune.

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La Cité est composée d’immeubles d’habitation identiques à ceux de la cité de la Motte



C’est un ensemble de treize immeubles d’habitations comportant chacun 4 logements. Tous sont à vocation d’habitat et sont occupés par des propriétaires privés.

Sur les pignons des bâtiments des dépendances (à l’origine des buchers et remises) ont laissé place à des extensions (volumes habitables ou garage) de volumétrie et de hauteurs inégales


La cité est desservie par la rue des cités blanches implantée sur deux axes parallèles et un axe perpendiculaire aux premiers. Deux autres voies bordent le rectangle ainsi formé, la rue des usines et la rue des bois. L’ensemble est dense et ne comporte aucun espace public ni aménagement spécifique.


Les constructions forment un ensemble compact et rectiligne avec peu d’espaces privatifs. L’implantation est linéaire, parallèle aux voies avec des retraits d’environ 3 m.

Parcellaire

Parcelles rectangulaires divisées en quatre, et deux longues parcelles divisées en douze.


Volumes

les constructions sont caractérisées par des volumes simples et compact (sous-sol semi enterré, rez de chaussée + un étage) en moellons de calcaire enduits.


Toitures

Elles sont toutes de formes simples à deux longs pans sans aucunes ouvertures de toit.


Les couvertures sont en tuile mécanique de couleur brun rouge principalement.

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3.6. La cité des Longines – ou cité jardin des Longines

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Jardin des Longines - Projet de J Walter 1907 Source : le Pays de Montbéliard de 1850 à 2000 - Societé d’émulation de Montbéliard Urbanisation d’un village . L’exemple de Valentigney - par Pierre Croissant Le plan d’origine de la cité jardin des Longines, révèle une composition urbaine complexe prenant en compte non seulement l’habitat mais aussi la qualité des espaces publics et des équipements (école stade, non réalisés) Le plan de composition est organisé de part et d’autre de l’axe de symétrie formé par l’avenue F Bataille et rythmé par deux places l’une ovale et l’autre circulaire. Des alignements d’arbres viennent accentuer l’aspect majestueux de la composition. Une dizaine de plans types ont été utilisés pour composer les différentes habitations selon le nombre de logements voulus. L’utilisation judicieuse de détails architecturaux nombreux et variés donne à chaque construction un aspect unique.

Localisation :

Avenue F. Bataille, rues de la fourche, des chardonnerets et des sablières.

Historique:

Réalisée entre 1907 et 1909 par l’architecte montbéliardais J Walter, la cité jardin des Longines prévoyait à l’origine 200 logements. La construction fut interrompue suite aux inondations de 1910.

Seules une trentaine de constructions sont réalisées .de un, deux ou 3 logements.

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Les constructions sont à vocation d’habitat, Elles sont occupées par des propriétaires privés


La cité s’organise de façon symétrique autour d’un axe constitué par l’avenue F Bataille, limitée en partie ouest et est par deux places , l’une de forme ovale.et l’autre arrondie.


Une trentaine de constructions s’organisent de part et d’autre de cet axe.

Une douzaine de maisons (dont deux abritent 6 logements) sont implantées rues des lilas, de la fourche et des sablières, et viennent compléter la cité.

Elles sont implantées de façons à ce que deux constructions identiques ne soient pas voisines.

Parcellaire

Le découpage parcellaire se caractérise par une succession de parcelles implantées de façon symétrique et en étoile de part et d’autre des deux places et de l’avenue principale.

Les constructions sont toutes implantées avec un retrait par rapport à l’espace public et les logements bénéficient tous d’un jardin privatif plus ou moins vaste selon la parcelle.


Volumes

Une dizaine de plans type ont été utilisés, organisés selon le nombre de logements à réaliser. L’utilisation de détails architecturaux variés confère à l’ensemble à la fois diversité et homogénéité.

Construction sur sous-sol, rez de chaussée + étage + combles ou rez de chaussée + combles

Toitures

Elles sont de formes complexes à deux ou quatre pans accompagnées de croupes, demi-croupe, et quelques ouvertures de toit.



Ouvertures

Elles sont soit de formes simples, rectangulaires, simple ou double hauteur avec des volets battants en bois ou à arc brisé.


Calcaire, moellons et enduits

Les clôtures sont en matériaux de diverses nature et couleurs. Leurs hauteurs varient d’une habitation à l’autre.

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3.7. La cité du 11 Novembre

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Localisation :

Rue du 11 novembre.

Historique:

Réalisée entre 1925 et 1930 par la société coopérative l’Immobilière, fondée en 1893 par les fils de Peugeot Frères.

Elle comprend 15 habitations collectives : trois de six logements, huit de quatre logements, et quatre habitations jumelées soit 58 logements au total

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La cité du 11 novembre est composée d’immeubles d’habitation identiques à ceux des cités Blanches et de la Motte



Ensemble de quinze immeubles d’habitations comportant chacun 2,4 ou 6 logements. Tous sont à vocation d’habitat, et sont occupées par des propriétaires privés.

Sur les pignons des bâtiments des dépendances (à l’origine des buchers et remises) ont laissé place à des extensions (volumes habitables ou garage) de volumétrie et de hauteurs inégales


La cité est desservie par la rue du 11 novembre. Il n’existe ni espace public ni aménagement spécifique.


L’implantation se fait de façon rectiligne le long de la rue du 11 novembre avec des retraits d’environ 3 m.

Chaque logement bénéficie d’un espace privatif restreint situé à l’avant de la construction.et en pignon pour certaines constructions

Parcellaire

Parcelles rectangulaires divisée en deux, quatre ou six.


Volumes

les constructions sont caractérisées par des volumes simples (sous-sol semi enterré, rez de chaussée + un étage) en moellons de calcaire enduits.


Toitures

Elles sont toutes de formes simples à deux longs pans.

Pas d’ouvertures de toit



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3.8. La cité des Combes Saint Germain


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Localisation :

Rue des Combes Saint Germain

Historique:

Réalisée par la société coopérative l’Immobilière, fondée en 1893 par les fils de Peugeot Frères.la cité est réalisée en deux tranches successives :

1927 : construction de 5 habitations individuelles et deux habitations doubles

1950 - 55 : construction de 5 habitations doubles

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Les constructions sont toutes à vocation d’habitat, et sont occupées par des propriétaires privés.


La cité s’organise autour d’un vaste espace public de forme allongé divisé en trois places plantées de pelouse et de quelques arbres sans aménagement particulier.


Une douzaine de constructions s’organisent de part et d’autre de cet espace.

Parcellaire

Le découpage parcellaire est caractérisé par une succession de parcelles particulièrement vastes

Elles sont toutes implantées avec un retrait par rapport à l’espace public et les logements bénéficient tous d’un jardin privatif plus ou moins vaste selon la parcelle.


Volumes

Les volumes varient d’une habitation à l’autre.

On retrouve des constructions en RDC + combles, RDC surélevé + combles, RDC + étage + combles De plus, l’utilisation de détails architecturaux variés confère à l’ensemble une diversité de forme et de volumes.

Toitures

Elles sont de formes diverses, à deux longs pans, à deux pans imbriqués, à quatre pans, parfois accompagnées de croupes, de demi-croupe, et quelques ouvertures de toit.



Ouvertures

Elles sont soit de formes simples rectangulaires, parfois à arc surbaissé, avec volets battants en bois ou à arc brisé.


Calcaire, moellons et enduits

Les clôtures sont en matériaux de diverses nature et couleurs. Leurs hauteurs varient d’une habitation à l’autre.

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3.9. La cité Peugeot dite cité des rues Oehmichen – Franche Comté


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Localisation :

Rue Etienne Oehmichen, rue de Bourgogne et rue de Franche Comté

Historique:

Réalisée en 1948 par la société coopérative l’Immobilière, fondée en 1893 par les fils de Peugeot Frères, la cité comprend quatre habitations doubles et deux habitations individuelles

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Ensemble de deux habitations individuelles et deux habitations doubles. Elles sont à vocation d’habitat, et sont occupées par des propriétaires privés.


Les habitations individuelles forment l’extrémité d’un ilot bordé par l’avenue E Oehmichen. Les habitations jumelées bordent les rues de Bourgogne et de Franche Comté.


Chaque construction est implantée sur une parcelle privative en retrait de l’espace public. Chaque logement bénéficie d’un jardin privatif.

Une habitation double (rue de Franche Comté) bénéficie d’une voie d’accès privative. Les accès des autres constructions se font directement depuis l’espace public.

Parcellaire

Parcelles rectangulaires privative pour les habitations individuelles ou divisée en deux pour les habitations doubles


Volumes

les constructions sont caractérisées par des volumes simples (rez de chaussée + comble) en moellons de calcaire enduits.

Toitures

Elles sont toutes de formes simples à deux longs pans sans ouvertures de toit pour les deux maisons individuelles et deux pans avec lucarnes pour les maisons doubles

Les pentes de toiture sont d’environ 45°.


Ouvertures



D’une habitation à l’autre, les matériaux diffèrent en nature et en couleur. Pour les façades, les menuiseries et les clôtures, on retrouve pierres de calcaire, moellons enduits, bois, PVC etc..

Les clôtures, portillons et portails sont en matériaux de diverses nature et couleurs. Leurs hauteurs varient d’une habitation à l’autre.

Source : Inventaire du Patrimoine Industriel– Région Franche Comté

Notices Mérimée (en cours) des 9 cités ouvrières recensées à Valentigney. Raphael Favereaux

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4. Typologie:

Les cités ouvrières de Valentigney sont composées d’habitations de différents types :

4.1. Constructions de type « individuelles » ou pavillons

C’est le type d’habitat le plus courant dans les cités de Valentigney.

Il peut être divisé en deux catégories selon la position de la construction sur la parcelle (en centre ou en limite de parcelle) et selon le nombre d’étage (un, deux ou plus ) la composant.

Exemples : Cité des Raverottes – rue des Lesses, cité des Longines, cité Sous Roches

4.2. Constructions accolées par deux, quatre ou plus

Ce type d’habitat est constitué d’un bâtiment rectangulaire divisé en deux, quatre ou six logements bénéficiant chacun d’un accès et d’un jardin privatifs.

Exemples : Cité rue de la Motte, cité rue du 11 Novembre, cités Blanches

4.3. Constructions accolées en bande

Ce type d’habitat se caractérise par un bâti accolé implanté sur un parcellaire très étroit, les façades donnant directement sur la rue. D’un point de vue architectural, ces logements forment un seul et même bâtiment. Même s’agissant de logements individuels, ce type de construction se rapproche d’une typologie d’ensemble collectif.

Exemples : Cité rue des Jardins, Cité des Raverottes – rue des cités

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Nombre de logements et superficie de chaque cité :

Cité logements surface (ha)

les Raverottes 51 0,85

Cité Sous Roches 118 4,44

Rue des Jardins 10 0,19

Cité de la Motte 20 0,89

Cités Blanches 52 1,03

les Longines 59 4,02

Cité du 11 novembre 58 1,83

Combe St Germain 19 3,15

Oehmichen 10 0,54

Total 397 16,94

Nombre approximatif d’habitants :

Cité habitants

les Raverottes 95

Cité Sous Roches 210

Rue des Jardins 30

Cité de la Motte 100

Cités Blanches 70

les Longines 150

Cité du 11 novembre 90

Combe St Germain 110

Oehmichen 55

Total 910

Typologie des constructions:

Cité Individuelles Accolées En bande

Les Raverottes X X

Sous Roches X X

Rue des Jardins X

Rue de la Motte X X

Blanches X

Les Longines X X

Rue du 11 Novembre

X

Combes St Germain

X

Rue Oehmichen X X

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Prescriptions

5. Lexique d’une façade

1 allège : mur léger fermant l’embrasure de la fenêtre entre le sol et l’appui 2 appareillage : maçonnerie formée d’éléments posés, taillés pour occuper une place déterminée 3 appui : surface horizontale inférieure de la fenêtre 4 baie : ouverture ménagée dans une partie construite et son encadrement 5 chaine d’angle 6 chéneaux 7 corniche 8 encadrement 9 garde-corps 10 descentes d’eau pluviales 11 linteau : bloc couvrant d’une baie 12 lucarne 13 marquise 14 menuiseries : Porte et fenêtres 15 nu : surface plane du mur 16 parement 17 retombée : pan de mur compris entre le plafond et le couvrement de la baie 18 rives 19 sous bassement 20 souche de cheminée 21 sous toiture 22 tableau Côté vertical d’une embrasure d’une baie : 23 trumeau : Partie maçonnée compries entre deux baies 24 volets, persienne Extrait du : Guide Pratique - Rénovation des façades - Mise en valeur du patrimoine architectural et urbain du Pays de Montbéliard Agglomération

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6. Cahier de recommandations architecturales :

Les recommandations sont indicatives et incitatives. Elles énoncent les grands principes d'une qualité architecturale et paysagère, et viennent en appui des règles littérales, en particulier des articles 6, 7, 8, 10 et 11 du règlement.

Elles s'attachent particulièrement à :

- l'insertion des nouvelles constructions dans le paysage (dans le cas des cités ouvrières uniquement les extensions)

- à privilégier une économie de moyens et d'effets, en accord avec les savoir-faire locaux et les économies d'énergie

- à inciter à la réhabilitation respectueuse des constructions anciennes, mettant en valeur l'architecture spécifique des cités

- à promouvoir une architecture de qualité, en accord avec l’architecture traditionnelle.

Car l'architecture ne se codifie pas. Elle se nourrit des nouvelles techniques de construction et répond ainsi aux besoins et modes de vie actuels. Il s'agit d'un acte de création qui, par le biais de jeux de volumes ou de nouveaux matériaux, cherche à établir un dialogue subtil avec le paysage et le bâti existant

Le cahier des recommandations architecturales et paysagères est un document consultable en mairie, mis à la disposition des services instructeurs publics et des pétitionnaires privés.

6.1. Les extensions :

Préservation et mise en valeur du volume historique y compris par l’expression d’une architecture contemporaine

Définitions et notions :

L’implantation d’un bâtiment peut être définie par plusieurs critères d’observation, notamment:

- la distance d’implantation par rapport à la voie

- la distance d’implantation par rapport aux limites séparatives de la parcelle sur laquelle il est situé

- son orientation par rapport à la voie. L’implantation peut également être appréhendée au regard des autres bâtiments qui l’entourent (les annexes, garages, remises,…). La notion d’implantation recouvre alors la notion d’organisation. Les limites séparatives sont l’ensemble des limites du terrain d’assise d’une construction qui ne longent pas une voie. On distingue les limites latérales qui touchent une voie à au moins une de leur extrémité, et les limites de fond de parcelle qui ne touchent pas de voie.

SAS d’entrée : extension qui permet d’améliorer les conditions d’isolation d’une habitation. C’est un espace fermé situé devant la porte d’entrée qui évite la communication directe entre l’intérieur et l’extérieur.

Les références :

L’implantation des constructions des cités ouvrières se fait selon trois typologies distinctes :

L’habitation de type « individuelle »

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Cette typologie, est caractérisée par une implantation du bâtiment principal, (bâtiment d’origine, appelé volume historique) soit en milieu de parcelle, soit en limite de la voie principale, et dans ce cas, il n’y a pas de recul ou d’espace privatif entre l’avant de la construction et l’espace public.

Les extensions doivent être implantées de façon attenante au volume historique.

Implantation / aux emprises publiques:

L’espace de retrait situé entre la façade principale de la construction et le domaine public reste inconstructible sauf dans le cas de la construction d’un sas d’entrée à l’habitation.

SAS d’entrée : celui-ci ne devra pas excéder 1/3 de la longueur de la façade, et ne devra pas dénaturer celle-ci ni par la nature ni par la couleur des matériaux utilisés ni par son volume.

Implantation / aux limites séparatives

- Soit en limite

- Soit un retrait de 3 m par rapport aux limites séparatives et un retrait de 4 m par rapport au fond de parcelle.

L’habitation de type « accolée »

Cette typologie, est caractérisée par un bâtiment principal, divisé de façon symétrique en plusieurs logements identique.

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Les implantations d’extensions, devront répondre aux mêmes règles que les habitations de types « individuelle ».

SAS d’entrée : celui-ci ne devra pas excéder 1/3 de la longueur de la façade, et ne devra pas dénaturer celle-ci ni par la nature ni par la couleur des matériaux utilisés ni par son volume.

Pour deux logements mitoyens et selon la configuration des accès à ceux-ci, les sas crées seront accolés deux par deux, auront le même aspect et devront utiliser les même matériaux.

L’habitation de type « en bande »

Cette typologie d’habitat, se caractérise par un parcellaire étroit et tout en longueur. Le bâtiment principal est implanté en limite avec la voie, sans recul ni d’espace privatif entre la façade et l’espace public.

Les annexes sont plutôt situées en arrière de parcelle et en contigüité avec les limites séparatives.

Ce type d’implantation permet d’offrir un paysage urbain assez uniforme, fermé et régulier, caractérisé par un alignement des façades sur la voie.

Les extensions doivent être implantées de façon attenante au volume historique

Préservation de la façade principale :

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Aucune modification n’est autorisée.

Implantation / aux emprises publiques:

Les annexes (garages, abri de jardin) seront implantées en fond de parcelle en conservant une distance de retrait de 3 m minimum par rapport à l’habitation.

Pour deux logements mitoyens, les annexes créées seront accolés deux par deux, auront le même aspect et devront utiliser les même matériaux..

Implantation / aux limites séparatives

Soit sur toute la largeur de la façade arrière, soit sur une longueur n’excédant pas les 2/3 de celle-ci.

6.2. Les volumes et les hauteurs


Terrassement :

Il concerne tout ouvrage destiné à modifier les formes d’un terrain, pour y réaliser des travaux (construction, pose de canalisations,…). Par exemple, les fouilles, déblais, tranchées, nivellements,… sont des ouvrages de terrassement.

Gabarit :

C’est l’ensemble des éléments de repères concernant les limites et dimensions d’un bâtiment (hauteur, reculement, corniches, avancées de toitures, balcons,…).

Combles:

C’est la superstructure d’un bâtiment comprenant la charpente et sa couverture. Les combles désignent également le volume compris entre le plancher haut et la toiture.

Référence :

Dans les cité ouvrières de Valentigney, et selon qu’elles étaient destinées soit aux ouvriers ou aux dirigeants de l’usine, les constructions ont une architecture définie par :

- une volumétrie généralement soit :

très simple ex les Raverottes , rue de la Motte

un peu plus élaborée ex Sous Roches ou Combe St Germain

assez sophistiquée ex les Longines

- des baies proportionnées

- des matériaux tels que la maçonnerie enduite, le bois,

- très peu d’éléments de décors

- des menuiseries généralement en bois ou en PVC

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Recommandations:

Bâti ancien :

- Respecter la volumétrie et l'harmonie du projet architectural initial : équilibre des volumes, ordonnancement de la façade, forme de la toiture

- Préserver et valoriser les détails et ornementations intéressants quand ils existent

Bâti neuf : (extension)

- Tout rehaussement par rapport au volume historique est interdit

- l'extension doit respecter le volume initial du bâti et être en harmonie avec lui (respect des proportions, des matériaux et des couleurs soit dans le prolongement du style , soit en rupture contemporaine avec des matériaux nouveaux)

- elle doit être attenante au bâtiment principal

Combe St Germain

rue de la Motte

Combe St Germain

Privilégier les installations d’économie d’énergie

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- les faitages seront alignés

- privilégier les volumes simples

- privilégier les matériaux nouveaux, et éviter les pastiches et les matériaux étrangers à la région

- privilégier les installations d’économie d'énergie

6.3. Les toitures


Débord de toiture: partie du pan de toiture dépassant le niveau de la façade

Faîtage: ligne de jonction supérieure de deux pans de toit à pente opposée

Pan: surface plan d'un versant de toiture

Pignon: façade latérale (en opposition avec la façade principale)

Rive : extrémité latérale d'un pan de toiture

Référence :

Les caractéristiques des toitures les plus courantes, présentes dans les cités ouvrières sont les suivantes :

Au niveau de la couverture :

- Les toitures sont principalement composées de deux pans qui dégagent un faîtage principal

- L’angle des pans se situe entre 30 et 45 °

- Un seul type de couverture : la tuile mécanique rouge

-Lucarnes (rue des Jardins), lucarnes rampantes (les Raverottes, cité Oehmichen, Sous

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Roches), fenêtres de toit type Velux

Au niveau de la façade:

Les débords de toits sont plutôt limités (40 à 50 cm)

Recommandations:

- Privilégier les toitures 2 pans. Pour les annexes attenantes les toitures à un pan et terrasse sont autorisées si le projet architectural s’intègre de façon harmonieuse au volume historique.

- les pans doivent présenter un angle compris entre 30 et 45 °

- Privilégier les conceptions à économie d'énergie

- les toitures terrasse sont autorisées si elles ne dénaturent pas la volumétrie et l’harmonie générale du bâtiment sur lequel elle se raccroche.

- les croupes et les demi croupes sont autorisées si elle n'excèdent pas le tiers de la hauteur totale du pignon

- les couvertures doivent être réalisées en tuile mécanique de teinte rouge ou d'une couleur approchante

- les lucarnes ou autres ouvertures de toit doivent être proportionnées avec le volume général de la toiture.

6.4. Les clôtures et portails, le végétal


Espace public / espace privé :

L’espace public représente l’ensemble des espaces de passage et de rassemblement qui sont à l’usage de tous : soit ils n’appartiennent à personne, soit ils relèvent du domaine public. L’espace public s’oppose à l’espace privé au regard de la clôture qui doit être franchie (que ce soit une porte, une grille, un accès, etc) et où l’anonymat doit être levé sauf exception, tels le domicile, le siège social, l’entreprise, etc.

Clôture :

Tout type d’ouvrage, mur, muret, grille, assemblage de panneaux ou alignement de végétaux qui marquent les limites (l’enceinte) d’un terrain.

Portail :

Porte de grandes dimensions donnant accès aux véhicules.

Référence :

Le végétal tient une place prépondérante sur le territoire de la commune et fait partie intégrante du paysage, et à ce titre il est important de le préserver dans toute sa diversité.

Traditionnellement, dans le centre ancien, la clôture sur rue se limite à une haie végétale, lorsqu’elle n’est pas totalement absente. Cette faible présence de la clôture est liée à l’organisation des constructions qui sont implantées en limite de voie et sont orientées parallèlement à la voie. Cette implantation permet de marquer la limite entre l’espace public et l’espace privé de la parcelle situé à l’arrière de la construction principale. Lorsqu’elle existe, la clôture est constituée d’une grille, d’un grillage, d’une haie végétale ou d’un mur bahut soutenant un dispositif à claire - voie.

Recommandations:

De manière générale, les clôtures marquant la limite entre l’espace public et privé doivent être discrètes et végétalisées.

Le portail doit présenter un aspect simple et éviter les motifs et sculptures.

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Lorsqu’il y a une clôture, celle - ci doit être implantée en limite de parcelle le long de la voie afin de favoriser une continuité visuelle avec le bâti existant.

Les clôtures doivent être constituées soit par des haies végétales, soit par des grilles ou grillages ou tout autre dispositif à claire - voie comportant ou non un mur bahut d’une hauteur maximale de 0,40m.

La hauteur maximale des clôtures est de 1.20 m sur rue et de 1.50 m dans les autres cas.

Un catalogue des plantes autochtones est disponible en mairie et à la bibliothèque.

6.5. Les façades : Couleurs et enduits


Les couleurs d’une façade doivent être choisies non seulement en harmonie avec la composition de celle-ci, mais aussi en harmonie avec les constructions voisines et le cadre naturel environnant. Le choix d’une couleur pour une façade doit se limiter au choix de deux à trois teintes maximum selon une proposition de nuancier (voir exemples de nuanciers et de composition

- un nuancier général pour la couleur dominante d’une façade (plutôt des teintes claires, à moyennes)

- un nuancier ponctuel qui propose des teintes plus vives pour les éléments de détails (volets, menuiseries, rives...)

L’utilisation de plus de trois couleurs pour une même façade est déconseillée.

Il est, par contre, recommandé de travailler sur une déclinaison de valeur à partir d’une même tonalité de couleur. Les encadrements de baies pourront être du même ton que la façade mais plus clairs ; le soubassement sera par contre plus foncé (cf tableau en annexe 1).

Le choix de l’enduit joue également sur la qualité de traitement de la façade : par la matière et la texture qu’il apporte, il modifie la perception de la couleur et induit une finition plus ou moins fine de l’ensemble. La peinture directement sur façade est à proscrire.

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Exemples de compositions colorimétriques harmonieuses

Exemples de nuanciers utilisables :

Palette générale (Teintes claires à moyennes) Palette ponctuelle (teintes sombres , soutenues)

Matériaux Préconisations

Couverture Terre cuite Tons rouge à brun

Façades Enduit Teintes claires à moyennes (1)

Sous bassement Enduit Teintes sombres (2)

Ouvertures : portes et fenêtres

Bois peint, matériaux composites

Teintes claires à moyennes

Menuiseries : volets, rives, sous toiture

Bois peint, matériaux composites

Teintes moyennes à foncées

Grille, portail, garde-corps Bois peint, matériaux composites, métal peint

Teintes moyennes à foncées

(1) Va dépendre de la surface à peindre : les tons plus foncés restent possibles pour de petites façades; par contre, pour les volumes importants, les teintes claires devront être privilégiées.

(2) Jouer sur un effet de valeur (même ton que la façade mais plus foncé) plutôt que sur un effet de contraste de tons

Novembre 2011 Les C ités ouvrières de Valentigney...en bois, à l’origine les buchers, sont...

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