Nouvelles N°2014

8
Redécoupage des cantons Collectivités locales et démocratie locale en danger ! Conférence de presse commune des conseillers généraux Front de Gauche / PCF et de la Fédération du PCF 33 Vendredi 4 octobre, à 12h au groupe FdG/PCF du Conseil général Jeudi 3 octobre 2013 - N° 2014 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

description

Nouvelles N°2014 du 3 octobre

Transcript of Nouvelles N°2014

Page 1: Nouvelles N°2014

Redécoupage des cantonsCollectivités locales et

démocratie locale en danger !

Conférence de presse commune des conseillers généraux Front de Gauche / PCF et de la Fédération du PCF 33Vendredi 4 octobre, à 12h au groupe FdG/PCF du Conseil général

Jeudi 3 octobre 2013 - N° 2014 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

Page 2: Nouvelles N°2014

2 • Les Nouvelles 3 octobre 2013

ACtUAlité

Alors que le pouvoir d’achat stagne, les familles vont subir cette année encore un véritable matraquage fiscal. Le gouverne-ment maintient le gel fiscal décidé sous Sarkozy contre lequel toute la gauche s’était mobilisée. En 2 ans, l’ensemble des salariés voient leurs impôts augmenter et ce sont deux millions de contribuables nouveaux qui vont payer l’impôt sur le revenu.

Effet boule de neige, ces dernières familles perdront, maintenant, toute une série d’aides qui contri-buaient à les maintenir la tête hors de l’eau. A cela s’ajoute, la suppression d’une demi-part pour 2 millions de per-sonnes seules ayant élevé un enfant, un nouveau rabotage du quotient familial, la suppression de la réduc-tion d’impôt pour enfants scolarisés dans le secondaire et dans le supé-rieur, l’augmentation des cotisations sociales et l’alourdissement du poids de la fiscalité locale. Et le 1er janvier, la TVA, cet impôt

particulièrement injuste, passera de 19,6 à 20% et sur le taux intermé-diaire de 7 à 10%Pour donner aux… riches*

Les entreprises auront reçu cette année 55 milliards d’aides pu-bliques. Soit 20 milliards au titre du Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE), 5 milliards au titre du Crédit Impôt Recherche et 30 milliards au titre des exonérations de cotisations sociales, que l’État réinjecte dans les comptes de la sécurité sociale en puissant dans ses recettes propres. Et au budget 2014, aucun impôt supplémentaire n’est prévu pour les entreprises.Si on y ajoute les 50 mil-liards versés par l’État au titre du remboursement des intérêts de la dette, soit l’équivalent du budget de l’éducation nationale, on atteint un montant de plus de 100 milliards, soit 1/3 des recettes fis-

cales directement versées dans la poche des actionnaires et autres prédateurs financiers.

Trop d’impôts ?

Ce thème, cher à la droite et au patronat, repris par le Medef et les plus fortunés qui hurlent à la spoliation fiscale, non seulement relève de l’intox mais est inefficace contre la crise. Ce qu’il faut baisser d’urgence, c’est le coût du capital, c’est à dire la ponction des profits et de la finance sur l’avenir de l’immense majorité de la population.

L’impôt se présente sous deux formes  : des prélèvements directs et des prélèvements indirects. Chacun de ces prélèvements repose sur une base propre, qu’on appelle assiette. Il s’agit de la consommation pour les impôts indirects dénommés taxes (TVA, TICPE ex TIPP, etc.). Quant à l’assiette des impôts directs, elle est constituée par le revenu qu’il soit du travail, du capital, voire de la fortune et qu’il concerne des personnes ou des entreprises. S’agissant de la fiscalité locale, elle est à mi-chemin entre ces deux formes de représentation de l’impôt.

Quelle égalité devant l’impôt ?Chaque personne, qu’elle soit une personne physique ou une personne morale (sociétés et entreprises) est soumise à l’impôt. Son calcul s’ef fectue en appliquant pour les taxes un taux unique dit proportionnel qui s’applique indifféremment du revenu de chacun et un barème à taux progressifs tenant compte du revenu de chacun, pour les impôts

directs. L’impôt sur les sociétés, impôt direct à taux unique fait exception à ce principe. Quant aux impôts directs locaux, (taxe foncière ou d’habitation) leur calcul repose sur une base indiciaire, montant censé représenter la valeur des biens imposés.Une réforme fiscale, pour mieux répartir la richesse et orienter sa productionUne réforme f isca le est impérative pour combattre les inégalités, pénaliser la croissance financière des capitaux, les délocalisations. Et à contrario, encourager les comportements favorables à la croissance de l’emploi et des richesses réelles. Redistribuer et impulser un nouveau mode de production des richesses, tel est le sens d’une réforme fiscale, levier d’une relance ayant en son cœur la refonte du système bancaire et de la politique du crédit. Elle s’appuierait sur les mesures suivantes:•  Un impôt sur le revenu de type universel à taux et au nombre de tranches relevés ;•  Un impôt sur les sociétés progressif et modulé selon l’affectation des bénéfices.

•  Un nouvel impôt territorial (Taxe professionnelle) assis sur le capital des entreprises, taxant leurs placements financiers •  Un Impôt Sur la Fortune a u b a r è m e p r o g r e s s i f rehaussé, intégrant les biens professionnels modulés en fonction des efforts consentis en matière d’emplois et de formation.•  Un recul de la pression fiscale sur la consommation (TVA, TICPE actuellement 60% des recettes fiscales)•  Une réforme de la fiscalité directe locale passant par une véritable révision des bases d’imposit ion et le plafonnement de la taxe d’habitation.Alors non, il n’y a pas trop d’impôts  : ils sont répartis injustement. Pour plaire au Medef et à Bruxelles, le gouvernement épargne les puissants, taxe les salariés et les familles, taille dans les services et les dépenses publics utiles aux pays et aux habitants.Bien loin d’ouvrir une issue à la crise, i l enfonce le peuple dans les difficultés. On attend autre chose d’un gouvernement de gauche.

Budget 2014Tous égaux devant l’impôt ?

Mérignac

Hommage aux travailleursde l’AéronautiqueSamedi 12 octobre, 17 h, Monument de la SNCASO SOGERMAsous la présidence de Georges Durou, otage au camp de Mérignac, déporté au camp d’Oranienbourg-Sachsenhausen16h45 : Accueil des autorités et des invités par le Lieutenant-colonel (H) Jacques Padie.17 heures : Cérémonie des couleurs.17h15 : Appel des morts. Dépôts de gerbes.17h30 : Allocutions.17h45 : Vin d’honneur offert par la Passion des TerroirsLucien Lurton, représentée par M. Sydney Beynat.

Association pour la mémoire des martyrs de l’AéronautiqueMaison des Syndicats de MérignacAvenue Marcel-Dassault - 33700 MérignacContact : [email protected] [email protected]

Bordeaux Bacalan

Une projection à ne pas manquer ! Jeudi 10 octobre, 20h30, salle Pierre Tachou44 rue Joseph Brunet- 33300 Bordeaux

à l'initiative de l'association Vie et travail de Bordeaux-Bacalan« Công Binh, la longue nuit indochinoise» de Lam LêPrix spécial du Jury au Festival d'Amiens ,Prix du Jury au Festival d'histoire de Pessac en présence de Nicolas Ông, (président de l'AAFV Bordeaux-Gironde et petit-fils de Công Bînh).Il s’agit du premier long métrage évoquant l'histoire des 20 000 travailleurs indochinois de la seconde guerre mondiale. La Gironde disposait de trois camps : Eysines, La Teste de Buch et l'un des plus grands en France se situait à Saint Médard en Jalles. Ainsi, de 1940 à1948 jusqu’à 1 500 travailleurs indochinois, travaillèrent à la poudrerie.

Nicolas ÔngPrésident de l’AAFV Comité Bordeaux Gironde

M é M O i R E

L’impôt c’est quoi ?

* Vu sur France 2 le 1er octobre, deux reportages sur la violence des riches et les stratégies qu’ils mettent

en œuvre pour maintenir et conforter leur place dominante. Réalisé avec la participation de Monique

Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, anciens directeurs de recherche du CNRS qui on écrit le livre : « La violence des riches chronique d’une immense casse sociale »

Page 3: Nouvelles N°2014

Les Nouvelles 3 octobre 2013 • 3

EditorialA C t U A l i t é

Ensemble pour gagner des droits nouveaux

Frédéric Melliermembre du comité exécutif

du PCF 33Section de Bordeaux

Alors comme ça les syndicats seraient ceux qui, dans ce pays, auraient décidé d’empê-cher les salariés de pouvoir faire les choix qui seraient les meilleurs pour leur vie, en l’occur-rence travailler en soirée et le dimanche. Une manifestation devant le tribunal pour Sephora, des micros-trottoirs pour Leroy-Merlin et Castorama, et l’affaire est entendue pour pointer du doigt les organisations de salariés. A bien lire les commentaires éclairés de certains éditorialistes et de personnalités de droite, il n’y a pas loin de la coupe aux lèvres pour que ces organisations, et en particulier la CGT, soient responsables de la crise que traverse notre pays ! Tout cela pourrait prêter à sourire tant la ficelle est grosse, mais derrière cette opération se cache un nouveau recul du droit travail, un des plus vieux acquis sociaux du mouvement ouvrier. Mais par dessus tout, cette attaque est révélatrice de la situation de millions de nos concitoyens qui, pour faire face aux besoins du quotidien, sont prêts à tous les sacrifices ! Des milliers d’étudiants sont aujourd’hui obli-gés de se salarier pour payer leurs études. Pris entre des logements trop chers, des transports qui ne cessent d’augmenter, des frais de scola-rité qui ont explosé ses vingt dernières années, et de l’autre une aide sociale étudiante restée à un niveau très faible, seul le salariat permet de répondre aux besoins du quotidien, quand la famille ne peut plus suivre, avec souvent au bout l’échec dans les études. Cette opération «  travaillons le dimanche  », au-delà de l’attaque contre le monde salarié, doit donc aussi nous interroger sur la réalité de ce que vivent des milliers de jeunes de l’ensei-gnement supérieur et sur l’investissement de la collectivité pour cette jeunesse.C’est de cette fragilité que se nourrit le capital, celle de la jeunesse, des immigrés, de femmes seules avec leurs enfants, pour mieux opposer ceux qui n’ont rien à ceux qui ont peu. Cette manigance est un rappel de plus que la perte -ou le manque- de droits des uns finit par être une perte de droits pour les autres. Elle appelle encore et toujours au rassemblement de tous et toutes pour la conquête de droits nouveaux et à investir tous les lieux de pou-voirs, dans la cité comme dans l’entreprise. Et ma foi, dans ce combat, sûrement trouve-rons-nous quelques organisations syndicales.

Projet de loi AlUR« On lâche rien »Du 24 au 26 septembre, Lille accueillait le 74ème congrès de l’USH. La Confédération Nationale du Logement, présente lors de cet événement a tenu à manifester son mécontentement sur les principales propositions faites par le gouvernement dans le domaine du logement.Lors du discours d’ouverture de la ministre Cécile Duflot, la CNL a brandi le carton rouge pour contes-ter l’insuffisance des mesures du projet de loi ALUR en faveur du logement social.En clôture du congrès, la CNL a organisé un rassemblement festif, constructif et revendicatif pour attirer l’attention du gouvernement et des responsables HLM, sur les revendications des locataires pour la promotion et la sauvegarde du logement social.Le ministre de la ville, François Lamy est venu au cœur de ce rassemblement recueillir les nom-breuses pétitions « j’apporte ma pierre aux HLM » qu’il transmettra

à Madame Cécile Duflot. Si la CNL a été écoutée, elle veut être entendue et reste mobilisée et active.La CNL demande :• Le gel des loyers pour 3 ans et sur tout le territoire, dans tous les secteurs locatifs.• La revalorisation de 25 % des aides personnelles et la prise en compte dans le calcul de la totalité du coût des charges locatives. • La construction de 250 000

logements véritablement sociaux par an.• L’arrêt de toutes les saisies, expul-sions, coupures d’eau, de gaz etd’électricité.• L’abrogation de la loi Boutin.• Le versement de 100% de la col-lecte du Livret A pour la construc-tion de logements sociaux.Signez la pétitionhttp://www.lacnl.com/Petition/

Communiqué du PCF 33«  Les journées parlementaires du Parti socialiste qui se déroulaient à Bordeaux ont montré que la politique d’austérité du gouvernement fait de plus en plus débat dans la majorité présidentielle. Alors que de plus en plus de Français désapprouvent cette politique, Noël Mamère vient, quant à lui, d’annoncer sa démission d’Europe Ecologie Les Verts et de voter contre le projet de budget 2014 en l’état.Je prends acte de cette décision de responsabilité politique. Les communistes, le Front de gauche appellent depuis plusieurs mois à un changement de cap de la politique du gouvernement. Les assises pour le changement de juin dernier, à l’initiative du front de gauche, avaient vu la participation d’EELV en la personne de Pascal Durand et de responsables de la gauche socialiste, de nombreux syndicalistes et militants associatifs.Le débat budgétaire qui s’ouvrira dans les prochains jours à l’assemblée doit être l’occasion d’affirmer très fortement cette exigence de changement.Il n’y a pas d’issue à la crise dans l’application des politiques d’austérité. Ni en France, ni en Europe, ni à l’échelle d’un territoire ou d’une ville.Noël Mamère appelle, dans sa déclaration, à un changement de cap pour des mesures sociales et écologiques qui répondent aux attentes d’une majorité de français. C'est ce même changement de cap qui doit être opéré sur la ville Bègles pour faire face aux politiques austéritaires. C'est le sens de l'engagement des élus et militants communistes  et du Front de gauche partout en Gironde, depuis de nombreux mois et pour les élections municipales à venir. »

Sébastien Labordesecrétaire départemental du PCF Gironde

adjoint au maire de Saint Denis de Pile

Offensive contre le droit du travailla gauche ne doit pas se laisser impressionnerAprès Castorama et Leroy Merlin, c'est au tour de Monoprix de contes-ter la fermeture de ses magasins à 21h. Elle met en cause la CGT qui en appelle au respect le code du travail.A chaque fois ces grandes enseignes, grands groupes capitalistes, cham-pions du CAC 40 et des bénéfices, avancent le même argument : celui de l'emploi. Rien n'est plus faux.C’est pour gagner de nouvelles parts de marché, bien souvent au détri-ment du petit commerce, du repos et de la santé de ses salariés, pour se retrouver en situation de monopole. Elles ne créent aucun nouvel emploiComplaisamment relayés dans nombre de médias, les lobbys de la grande distribution ont sorti l'artil-lerie lourde dans une période où le gouvernement a fait preuve d'une grande faiblesse pour défendre le droit du travail. Retraite, ANI et crédit compétitivité, le patronat se croit pouvoir agir en toute impunité.La gauche ne doit ne pas se lais-ser impressionner et mener la politique qui est attendue par le monde du travail.

Page 4: Nouvelles N°2014

4 • Les Nouvelles 3 octobre 2013

E D U C A t i O N

RASEDlettre au ministreLe collectif national RASED demande au ministre de l’Édu-cation nationale de lancer sans tarder la concertation sur l’avenir des réseaux et de leur redonner les moyens de remplir leurs missions au service des élèves les plus en difficulté.Le 30 septembre, le collectif natio-nal Rased, dont le SNUipp-FSU est membre, a rendu publique une lettre ouverte au ministre de l’Éducation nationale l’alertant sur la situation toujours très préoccu-pante de ces réseaux dédiés à la prise en charge de la grande difficulté scolaire. Il y a urgence, tant les 5 000 sup-pressions de postes décidées par le précédent gouvernement ont gravement mis à mal leur fonc-tionnement, privant des dizaines de milliers d’élèves du soutien dont ils ont besoin. « Un an après le lancement de la concertation sur la refondation de l’Ecole, porteuse d’espoir pour la réussite de tous les élèves et alors que

la loi de refondation a été adoptée par le Parlement, où en sommes-nous sur la question des Rased ? » interroge le collectif.Des constats partagésDe fait, chacun s’accorde à estimer que les réseaux d’aide doivent retrouver leurs moyens de fonc-tionner. François Hollande lui même, déclarait en avril 2012 : « Nous rétablirons les RASED qui ont été – hélas – rayés de la carte. » Dans ses conclusions, un rapport sénatorial de juillet 2013 indiquait que « l’urgence est aujourd’hui d’accorder toute la priorité aux RASED pour l’accomplissement de leur mission de service public en leur accordant les moyens humains nécessaires. » Vincent Peillon de son côté a lui aussi, en septembre dernier, réaf-firmé son attachement aux RASED et annoncé son intention de les renforcer.Il faut maintenant avancer« Des signes encourageants », concède le collectif, mais « qui

doivent maintenant être traduits en acte. » Et les 72 postes qui devaient être recréés à la rentrée 2013 « apparaissent bien symbo-liques » prévient-il. « Le compte n’y est donc pas, d’autant que les départs en formation, bien qu’en augmentation, ne suffiront pas à couvrir les besoins, notamment les départs en retraite. » Il faut maintenant passer à la vitesse supérieure. Annoncée pour l’automne, la concertation annon-cée doit enfin prendre corps. Il faut aussi que le travail engagé par la Direction générale de l’enseigne-ment scolaire (Dgesco) et l’Inspec-tion générale durant l’année scolaire 2012-2013 soit rendu public.Pour le SNUipp-FSU, il n’est que temps et il faudra que la rue de Grenelle mette du concret sur la table des discussions. Le retour à une prise en charge de qualité, pour tous les enfants qui en ont besoin, ne pourra se contenter de bonnes intentions.

Pétition« Rythmes scolaires : main-tenant, c’est avec nous ! » Le SNUipp lance une grande pétition nationale avec comme exigence l’ouverture de discussions avec le ministre afin que soit réécrit le décret qui encadre cette réforme mal ficelée. Partout, les enseignants doivent être étroitement associés afin de faire valoir leurs proposi-tions d’aménagement du temps des élèves sans être mis sous la pression d’un calendrier contraint.

EducationRythmes scolaires : à réécrire !

http://33.snuipp.fr/spip.php?article1210

AmiantePréjudice d’anxiété99 dossiers déposés au Tribunal des Prud’hommes ! Une délégation de la fédération du PCF des landes, avec Alain Baché, conseiller régional, a pris part au rassemblement. Jeudi 26 septembre, à Mont de Marsan, une initiative originale s’est tenue, mélange de manifestation «traditionnelle» et persistante, sur les questions de la responsabilité des directions d’EDF sur les méfaits de l’amiante sur les salariés des centrales thermiques d’Arjuzanx et d’Artix.Manifestation «innovante» aussi car elle a posé «en grand» le principe de la responsabilité des employeurs sur le «préjudice d’anxiété» que vivent des salariés qui sont détectés comme potentiellement susceptibles de développer la maladie !

Virginie Gensel, secrétaire de la fédération CGT Mines-Enérgies, a fait le déplacement pour soutenir ce combat et a insisté sur le rôle déterminant de ces actions, pour la réparation des préjudices mais aussi pour la prévention, soulignant au passage «la faute inexcusable de l’employeur» retenue récemment pour la première fois dans un dossier d’un salarié d’une centrale de production nucléaire. Depuis des années, sous l’impulsion de l’Union Locale CGT de Morcenx et de militants CGT des Industries électriques et gazières, ce combat est mené pour faire condamner les patrons et les obliger ainsi à faire de la prévention ! La poursuite des actions, sur le terrain de la prévention a été évoquée, mais aussi pour que les CPAM informent tous les salariés que les délivrances d’attestation, à 13 cancérogènes, sont devenues une obligation des employeurs, au même titre que pour l’amiante.A suivre... l’année prochaine ! Car l’audience du procès contradictoire a été fixée au 27 novembre 2014.

Michel Dubertrand

E N R é G i O N

Le SNUipp et la FSU ont inter-pellé Vincent Peillon, le Ministre de l’Education nationale, lors de sa visite à Bordeaux le 23 septembre dernier : « Non, en Gironde, la rentrée ne s’est pas faite de façon apaisée ! Non, la rentrée n’a pas été réussie ! » En cette rentrée, des directeurs d’écoles n’ont pas bénéficié de leurs jours de décharge hebdoma-daire pour assumer leurs tâches de direction, pourtant si lourdes en début d’année. Des enseignants à temps partiel ont dû se rendre tous les jours à l’école car il n’y avait per-sonne pour compléter leur service. Nombre d’écoles de Gironde ont été déstabilisées parce que les per-sonnels complétant les temps partiel ont été déplacés à plusieurs reprises. Certains élèves ont vu défiler plu-sieurs enseignants dans leur classe.

25 écoles n’ont pas eu d’ouvertures de classe alors qu’elles approchent ou dépassent les seuils et une quinzaine d’entre elles ne peuvent accueillir de nouvelle classe car les communes n’ont pas les moyens d’agrandir ou de construire de nou-velles écoles. Pourtant, l’évolution démographique ne cesse de croître avec 2 400 élèves de plus encore cette année. Des centaines d’enfants attendent des enseignants spécialisés de RASED et sont en souffrance à l’école. 52 professeurs des écoles stagiaires doivent stopper net leur formation pour pallier le manque de person-nels dans de nombreuses écoles. Ils connaîtront ainsi une entrée dans le métier pire que celle qu’ont pu connaître les enseignants débutants des années précédentes.

Pour le SNUipp-FSU 33 « il faut d’urgence 50 personnels supplé-mentaires pour permettre aux directeurs de disposer de leur temps de décharge, l’exercice à temps partiel et à 52 professeurs des écoles stagiaires de poursuivre leur formation ».Rappelant la situation particulière de la Gironde « il faudrait 263 postes pour atteindre le taux d’enca-drement national, or la dotation n’a été que de 111 ». Plus de 12 écoles ont des moyennes supérieures à 30 en maternelle, plus de 10 écoles ont des moyennes supérieures à 28 en élémentaire, plus de 9 écoles ont des moyennes supérieures à 25 en RRS. C’est pourquoi le syndicat a réitéré sa demande d’un plan de rattrapage de 300 postes pour la Gironde, qu’il réclame depuis des années.

landes« Les réformes ne vont pas assez loin »Pour Alain Baché, secrétaire départemental du PCF dans les Landes, « iI y a une énorme déception de l’électorat de gauche quant à la politique menée actuellement. Ce n’est pas que rien n’ait été mis sur les rails, mais au niveau du quotidien des gens, salaires, emploi ou retraites, ça ne va pas. »Outre les attentes déçues d’électeurs ayant voté Hollande, Alain Baché voit d’autres raisons de voter PCF/FdeGauche, à savoir son positionnement sur un certain nombre de dossiers locaux, au premier rang desquels il met le combat contre la privatisation de la RN 10. « La suite nous a donné raison. »Sur les transports, il poursuit : « Il faut arrêter de privilégier la route où il y a toujours plus de voitures et de camions. L’avenir, c’est le réseau ferré, pas suffisamment irrigué dans les Landes. » Il estime que l’idée d’une autoroute ferroviaire n’est pas bonne : « Ça donnera des trains de 1,5 km de long qu’on n’aura pas les moyens de stocker. » La bonne solution selon lui, c’est le ferroutage. « On charge des conteneurs sur les trains, pas des camions. » Au-delà des camions et des trains, c’est selon lui tout le débat sur la transition énergétique qui fait « pschitt ». Autre sujet d’actualité, les rythmes scolaires. « L’idée d’une semaine à quatre jours et demi est bonne, mais on ne met pas les moyens et donc on n’améliore pas le confort de l’enfant, ce qui était le but premier. »Enfin, la problématique de la forêt : « Il y a nécessité à la valoriser plus qu’elle ne l’est. La récolte de la gemme est une solution. C’est une richesse potentielle à disposition et on ne l’utilise pas en vertu d’un critère économique de rentabilité. »

Page 5: Nouvelles N°2014

Les Nouvelles 3 octobre 2013 • 5

i N S t i t U t i O N S : D A N S l ’ O E i l D U l i B é R A l i S M E

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -PétitionMétropolesNon au coup de force !C’est aux citoyens de décider !Je demande :• Une consultation démocratique des citoyens par référendum dans chaque région touchée par les changements institutionnels.• Le retrait de la loi « Affirmation des métropoles ».• La reprise d’un grand débat national sur la démocratie locale, les réponses nécessaires et coopératives aux problématiques métropolitaines.Nom : …………………………………………………………………Prénom : ……………………………………………………………Adresse : …………………………………………………………………………………………………………………………………………Email : ………………………………………………………………Fonction : ……………………………………………………………L’Association des élus communistes et républicains se met à disposition de toutes celles et ceux qui refusent un tel projet et souhaitent faire entendre leur voix pour la démocratie locale et citoyenne et appelle à diffuser largement cet appel :

Retourner à :ADECR 33 - 15, rue Furtado - 33800 Bordeauxou signer en ligne : http://gironde.pcf.fr/44140ouwww.elunet.org/spip.php?article31832

Redécoupage des cantons

la mise en concurrence des territoires3 questions à Jean-Jacques paris, président du groupe FdeG/PCF au Conseil général de Gironde, secrétaire national de l’ANECRLes conseillers généraux vont devoir donner leur avis sur le nouveau découpage des can-tons, concocté par le ministère de l’intérieur. En Gironde, cette consultation aura lieu ce ven-dredi 4 octobre.Sur quel critères ces cantons ont-ils été redéfinis ?J.J. Paris. Selon la note du Préfet, les critères qui ont prévalu sont seulement d’ordre démographique : se rapprocher dans les 33 cantons édictés par la loi à plus ou moins 20% de la moyenne fixée à 43 917 habitants. A y regarder de plus près, il appa-raît cependant que l’objectif qui a présidé à l’élaboration de cette carte proposée est l’affirmation de la métropole bordelaise comme collectivité locale future, élue au suffrage universel, et la perspective d’étendre son périmètre à d’autres communes. A partir de cet axe principal on découvre un découpage minutieux pour consolider le poids de quelques notables, installant le bipartisme à tous les niveaux institutionnels. Quelles conséquences pour les collectivités locales et territoriales ?J.J. Paris. En fait le découpage cantonal sur lequel les conseillers généraux doivent se prononcer n’est en quelque sorte que l’arbre qui cache la forêt.La droite l’a bien compris et cherche à en faire un champ de bataille entre élus et la ligne d’affrontement entre la droite et la gauche, permettant d’occulter le vrai débat nécessaire sur le devenir des collectivités locales et de la démocratie locale.En effet, la question de fonds qui nous est posée n’est-elle pas celle de l’avenir des Départements ? Quel avenir des services publics départementaux ? Quel avenir pour les agents publics ? Quelle solidarité rural/urbain ? Quelles péréquations et coopérations territoriales ? Quels moyens financiers pour répondre à tous ces besoins ? Enfin comment déployer dans tous les territoires une vie démocratique permettant aux citoyens non seule-ment d’être écoutés, mais de pou-voir participer à la co-construction des projets et à la décision ?Quelles propositions alterna-tives pour battre en brèche cette construction antidémocratique ?J.J. Paris. Il est impératif d’instaurer un mode de scrutin proportionnel qui permette la parité et une juste représentation des diverses sensibili-tés politiques et traduisant au mieux

Jean-Jacques Paris, Michel Hilaire et Pierre Augey, conseillers généraux du groupe FdeG/PCF et Sébastien laborde pour la Fédération de la Gironde du PCF tiendront une conférence de presseVendredi 4 octobre, à 12hau groupe FdeG/PCF du Conseil général

Au Sénatles 2, 3 et 4 octobre, le Sénat examine en deuxième lecture le premier volet de la réforme de la décentralisation portant sur le projet de loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles. Un débat qui pourrait se poursuivre jusqu’au 7 octobre. Pour rappel, le groupe Communiste, Républicain et Citoyens au Sénat a voté contre en première lecture.

http://www.groupe-crc.org/Ce-projet-de-loi-va-affaiblir-les.html

CUBMétropolisationLe conseil de Communauté urbaine du 27 septembre s’est penché sur la métropolisation. Comme le dit le journal «Sud Ouest», un mouvement « inéluctable » pour certains, « drama-tique » pour d’autres.Bordeaux, la future millionnaire en habitants, est l’une des grandes agglomérations en piste. La métropolisation viserait à renforcer l’intégration des communes, à aller plus loin dans la mutualisation des compétences et des moyens. « Les maires vivent leurs dernières années » alerte Max Gui-chard, président du groupe communiste et apparenté. « C’est une attaque en règle contre les communes, une évolution dramatique contre laquelle nous lutterons. »«Une réforme qui dépasse les clivages politiques »  pour Alain Anziani (PS), qui juge la métropole « inéluctable. »C’est aussi l’avis d’Alain Juppé (UMP), pour lequel «  la légitimité politique des élus de la CUB doit être renforcée », évoquant «  la transformation des communes en arrondissements » avec une condition : « Les conseillers communautaires doivent être élus au suffrage universel. Aujourd’hui, la seule légitimité démocratique, c’est celle de la commune. »Pour Vincent Feltesse (PS), président de la CUB, les deux sont importantes : la commune et la métropole. »Alain Cazabonne (Modem), maire de Talence, estime nécessaire de demander l’avis des électeurs, par référendum. Une psotion « rétro-grade » pour Pierre Hurmic (EELV) car « les habitants sont beaucoup plus métropolitains que les élus ».

l’unité et la cohésion du territoire départemental, tout en renforçant par des pratiques politiques adap-tées le lien de proximité avec les habitants.Pour résister à tous ceux qui veulent le voir disparaître, tous ceux qui cherchent à installer partout la concurrence entre les territoires, le Département doit affirmer son rôle irremplaçable pour combattre les inégalités sociales et territoriales en développant des services publics de

grande qualité et des infrastructures utiles à un développement écono-mique harmonieux et durable. Cela exige de redonner à l’assem-blée départementale une vie démo-cratique plus intense, avec de réelles commissions qui proposent. Une assemblée départementale qui délègue moins de pouvoir à l’exé-cutif, réduisant son poids dans les décisions et qui dispose de moyens de contrôle élargis.

Page 6: Nouvelles N°2014

6 • Les Nouvelles 3 octobre 2013

Pour cette 22e édition, le GP de l’Huma va connaître un cham-boulement significatif.Pour des raisons indépendantes de notre volonté, le calendrier international de l’UCI a placé les championnats d’Europe sur piste en cette même période. Dès lors, pas question d’avoir les pistards « aux grosses cuisses » !L’occasion nous a donc été donnée de concevoir différemment le pro-gramme du gala.Un programme complet, ne perdant rien en qualité de pres-tations sportives réservées aux meilleurs juniors et aux routiers sprinters professionnels.Pour les juniors, nous aurons des champions du Monde et de France pour un tournoi de vi-tesse.Pour les épreuves de fond et l’Om-niom*, nous aurons les meilleurs amateurs et, nouveauté pour cette 22e édition, la participation de routiers sprinters profession-nels et sachez que l’on attend des grosses pointures profes-sionnelles, les « grosses cuisses » laissant place à celles du Paris-Roubaix ou du Paris-Nice !Toutes les autres catégories et ni-veaux auront l’occasion de s’expri-mer sur des épreuves qui leur sont réservées.Il y aura entre autres les finales minimes et cadets du challenge d’Aquitaine de vitesse.Alors, chamboulement oui, mais un renouvellement qualitatif qui devrait intéresser davantage le nombreux public attendu.

François BidouRendez-vous donc le samedi 19 octobre pour cette nouvelle édition avec toujours la restauration gas-tronomique, au centre de la piste, et la restauration rapide, assurées

par les militants communistes et leurs amis.Avec cette année, le débat qui devrait intéresser toutes celles tous ceux qui aiment le sport : « Comment s’attaquer vraiment au sport-business ? » auquel Vincent Maurin, président du groupe communiste à la mai-rie de Bordeaux et conseiller communautaire, a convié Vin-cent Feltesse (PS) et Pierre Hur-mic (EELV) afin d’échanger et

confronter leurs opinions sur le grand stade de Bordeaux, en particulier sur les partenariats public/privé (PPP).

tarifsEntrée plein tarif : 12 €Licenciés sportifs : 10 € (sur présentation de la licence)Avec le bon de soutien (4 €) : 6 €Gratuit moins de 15 ans Les vignettes-Bons de soutien sont disponibles à la Fédération05 56 91 45 06

2 2 e G R A N D P R i X D E l’ H U M A N i t é

Gradignan

Débat publicMercredi 9 octobre, 18h, salle St Géry« Ma commune, j’y tiens, exigeons les moyens !»

Ce débat, les communistes veulent le réaliser avec les citoyens engagés, amis et voisins sympathisants, militants syndica-listes, associatifs, parents d’élèves, porteurs de valeurs de gauche, de démocratie et de solidarité. Et ils recueillent l’avis de la population avec un questionnaire.

L’objectif étant de constituer une équipe porteuse de ce projet : pour que la commune soit un rempart contre l’austérité, une école de démocratie et une terre de missions des services publics.

Cestas

Débat publicJeudi 10 octobre, 18h45 à 21h, salle municipale des Sources

Villenave d’Ornon

Assises citoyennes localesVendredi 11 octobre, 20h30, salle Daguinla section du Parti communiste de Villenave d’Ornon invite tous les citoyens, les forces politiques et sociales qui ne renoncent pas aux changements, pour échanger, en lien avec l’actualité, à partir de leur vécu, leurs déceptions, leurs aspirations, autour de la question :

« Quels moyens pour rassembler largement et construire une perspective de changement ? »

PROJEt MUNiCiPAl

Samedi 19 octobre

Programme chamboulé !

Communiqué rectificatif des communistes de Carbon-blancSuite à l’article de Yannick Delneste, intitulé «Boulevard pour Madrelle» paru dans «Sud Ouest» du samedi 28 septembre, les élus PCF de Carbon-Blanc, Aïcha Colas et Jean-luc Flipo, présents au cours des deux rencontres du groupe majoritaire des 23 et 27 septembre, tiennent à rétablir la vérité des faits :

Ils n’ont participé à aucun vote :

- ni pour désigner la tête de liste socialiste pour l’élection municipale de mars 2014,

- ni pour désigner le candidat maire qui assurera l’intérim jusqu’en mars 2014.

Ils ont rappelé que c’est au parti socialiste de choisir le successeur du maire démissionnaire jusqu’à la fin de la mandature «Engagement citoyen» 2008-2014.

Il est donc faux dans les deux cas de faire état d’un vote à l’unanimité : l’amalgame nie le droit d’expression et fausse le débat démocratique vital pour que la commune soit un rempart contre l’austérité, une école de démocratie, une terre de missions des services publics.

Carbon-blanc le 28 septembre 2013

5 épreuves• Tour lancé 250 m• Elimination

• Danoise• Scratch• Course aux points

Page 7: Nouvelles N°2014

Les Nouvelles 3 octobre 2013 • 7

P C F

Assemblées des communistesSection de BèglesVote des communistesJusqu’au samedi 5 octobre au siège de la section, 12, rue du Prêche pour désigner leur chef de file aux municipales

Section Arcachon Val de l’EyreSamedi 12 octobre de 9h30 à 12hau siège 61 bis, av. de la Libération à Biganos

Section de BordeauxVendredi 18 octobre, 18h30 à 21h, au 15-17 rue Furtadoles municipales

Section Nord MédocSur les marchés :Dimanche 13 octobre 10h CastelnauDimanche 20 octobre 10h St laurent Mercredi 23 octobre 10h St Vivien Samedi 26 octobre 10h Pauillac Samedi 16 novembre 10h lesparre

Caudéran

Parlons de vive voixDe sardinade en jardinade, à Caudéran on fait la fête et… on parle ! Parle plus bas, mais parle encore… Après la fête en juillet pour la naissance d’Emma chez Ludo et Aurélie, puis une sardi-nade estivale en août chez Jeanine à Audenge, et enfin la réunion de rentrée très animée en septembre, les cocos de Caudéran étaient restés sur leur faim. Oui, nous ne savons pas toujours si, de Caudéran à Furtado jusqu’à la Grande maison Colonel Fabien, nos avis seront pris en compte, mais on parle, on parle… et bien que l’on sache qu’il n’est pas question

de « refaire le monde » puisqu’il a déjà changé, et comme parler donne faim et soif on organise d’autres rencontres. Tout le monde a dit oui pour une jardinade proposée par Jackie qui tenait à réjouir nos papilles en nous concoctant un repas maison le 28 septembre, première semaine d’automne. Un orage très aoûtien nous a obligés à mettre les tables à l’intérieur. Mais ce n’est pas une colère du ciel qui va nous décourager. Et de quoi croyez-vous qu’on parle ? Des niaiseries télévisuelles ? Des derniers ragots du show-biz ? Pas du tout, pas du tout ! Et même si on

a déjà dit sur la place Jean Moulin notre « Non à l’intervention mili-taire en Syrie», si on a déjà écrit sur le bitume avec nos semelles notre rejet du projet retraites, nous avons encore tant à dire sur les élections, sur nos partenaires du Front Popu-laire (pardon, du Front de Gauche), sur les Roms qui ne sont qu’à peine 20 000 en France mais qui à force d’être virés d’ici ou là voient leur nombre se multiplier par un effet de « déménagement ». Malgré les chut ! chut ! difficile de ne pas hausser le ton. Oui, on a besoin de se parler de vive voix, même en hurlant, parce que de blog en blog, de SMS en Email, il manque l’image que même Skipe déshumanise. A Caudéran et ailleurs c’est telle-ment bon de partager le confit, le dessert maison, le vin d’ici et les paroles…

MadauJackie, Didier, Evelyne, Emile, Janine, Jean-Yves, Anne-Marie, Daniel, Marie-Jo, Andrée, Madau, Aurélie et Emma qui n’a pas voulu dormir. Photo Ludo.

Municipales23 et 30 mars 2014

Européennes25 mai 2014

ou à téléchargerwww.pcf.fr/43944

RetraitesCartes-pétition au président

Disponibles à la Fédération !

Cet atelier, qui a réuni de nom-breux participants de toutes générations, a permis, grâce à l’intervention de Monique Dur-rieu, maire adjointe de Toulouse déléguée à la santé, de mieux connaître la démarche des élus pour mettre en place une poli-tique territoriale de santé. Dans le cas de Toulouse, la mise en mouvement des groupes de travail réunissant la ville et les institutions a permis de cibler les priorités. Ainsi de réelles avancées en matière de santé publique ont pu être obtenues.Dans un deuxième temps, le Dr Paul Cesbron, membre de la commission Santé du PCF, travaillant actuellement sur un ouvrage concernant la démocratie

sanitaire, nous a rappelé la défini-tion de la démocratie comme étant l’intervention du peuple dans ses propres affaires, c’est-à-dire les affaires de la cité. Partant de là, la question de la participation des citoyens à la déter-mination des politiques et actions sur la santé s’est posée. Les participants ont évoqué les problèmes liés aux associations de patients, aux salariés qui ne se sentent pas souvent associés aux décisions des politiques territoriales de santé.Ce débat a permis de réfléchir à l’ouverture à un champ plus large d’acteurs pour la détermi-nation de la politique sanitaire et médico-sociale, pour un pro-

cessus participatif et l’expression des besoins en matière de santé par les citoyens : une démocratie sanitaire à construire…

Maryse MontangonCommission Santé du PCF

Membre du Conseil national

Retour sur l’Université d’été

Une démocratie sanitaire à construire

L a colère s’est exprimée avec force lors dela manifestation pour la maternité des Lilas

le 21 septembre au matin. En cette journéeinternationale pour laPaix, les femmes, lesbébés, les parents ontdit leur volonté quecette maternité emblé-matique reste sur place. Après des années delutte, au printemps dernier, un projet derecons truction sur unterrain dans la ville desLilas avait été acceptépar l’ARS. En juillet, lamême ARS annonce letransfert de la materni-té sur le site de l’hôpitalde Montreuil, ce quisignifie la disparition dela maternité de niveau1pour la population dusecteur.

Ce dossier est symbolique de la situation,comme les urgences de Watreloo.

Le personnel est engagé dans unebataille exemplaire, dans un

affrontement avec les déci-sions absurdes et iniques

des ARS. Plus quejamais, notre propo-

sition d’en finiravec les ARS,

avec la loi

Bachelot est d’actualité. Il faut d’urgence unmoratoire sur les restructurations, sur lesfermetures de services et d’activité, il faut unvrai débat public pour une nouvelle loi desanté qui réponde aux besoins de la popula-tion. C’est important que la mobilisation des élu-e-s de toutes sensibilités s’exprime lorsdes rassemblements. Mais il est aussi déter-minant que les actes politiques soient encohérence. Comment dénoncer les décisions

des ARS un peu par-tout en France et nepas soutenir la proposi-tion des parlementai-res communistes d’uneautre organisation sani -taire ?

Le prochain débat surla loi de financement dela sécurité sociale (PLF-SS) sera éloquente. Il faut rejeter un PLFSSqui ne permette pas demaintenir une offre desanté sur le territoire,qui se concrétise parencore plus de ferme-tures d’activités, quiaug mente le reste àcharge pour les famil -les, c’est-à-dire qui aug-mente le renoncement

aux soins. Allons interroger les parlemen-taires de la majorité gouvernementale surleur intention de vote ! Une politique de gauche solidaire, juste, équi-table, permettant de répondre aux besoinsdes professionnel-le-s et des ayants-droits àla santé est possible. La finance dehors,l’Humain d’abord !

Particommunistefrançaiscommission Santé[email protected]él : 01 40 40 12 78septembre 2013

Jean-Luc Gibelinanimateur de la commission

Santé/protection sociale

la réunionde lacommission,

Santé protection sociale etActivité en direction des retraité-e

-s

se tiendra le

12 octobre au CN du PCF

merci de confirmer

la participation à [email protected]

ÇA SUFFIT !

LES RESTRUCTURATIONS, LES FERMETURES

UNE AUTRE POLITIQUE

EST POSSIBLE À GAUCHE !

Globule Rouge : publication du secteur Santé du PCF

http://sante.pcf.fr/7405

UECRéunion publique Mercredi 9 octobre, 12h30, amphi B200, université Bx III à Talence

Page 8: Nouvelles N°2014

8 • Les Nouvelles 3 octobre 2013

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 eurosAssociés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. LabordeDirecteur de la publication : Frédéric MellierAbonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 eurosRédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest15, rue Furtado - 33800 BORDEAUXTél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : [email protected]é : [email protected] - Redaction/Proposition d’article : [email protected] paritaire de presse : 0113 C 85932

CUltURES Et SOliDARitéS

La 68e Assemblée générale de l’ONU, qui vient de se tenir, a été marquée par des avancées sur les questions de sécurité et des droits des peuples du Proche et Moyen-Orient.D’une part, la porte du dialogue s’entrouvre entre les États-Unis et

l’Iran pour la première fois depuis 34 ans. Ensuite, un an après l’admission de la Palestine comme membre observateur de l’ONU, le leader palestinien Mahmoud Abbas a réaffirmé la nécessité de mettre un terme à la colonisation pour

construire une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens alors qu’Israël s’enferme dans son refus et s’isole un peu plus.Enfin, une résolution a été adop-tée à l’unanimité des membres du Conseil de sécurité pour la destruction de l’armement chimique syrien sous contrôle international.Après l’annonce, rejetée par une opinion internationale refusant la politique du pire, de frappes aériennes françaises et américaines sur la Syrie, la diplomatie a repris ses droits et a permis de déboucher sur un accord qui constitue un succès pour l’ONU et une perspective pour la paix. Cet accord confirme qu’il y a bien une voie diploma-tique pour mettre fin à la guerre en Syrie.C’est le but annoncé de la Confé-rence Genève II. La poursuite des violences menées par le régime, la présence dominante de groupes djihadistes, rendent plus qu’urgent d’entamer un processus politique, pour faire taire les armes et venir en aide aux populations. C’est le seul chemin susceptible d’arrêter les violences des deux côtés, d’assurer le retour des réfugiés, et permettre la mise en place d’un gouvernement transitoire, possédant tous les pou-voirs de l’exécutif.C’est la responsabilité de l’ONU et de son représentant, des membres du Conseil de sécurité, dont la France, d’aider à engager ce pro-cessus. La voie politique devra conduire à ce que s’ouvre un dia-logue entre une opposition syrienne rassemblée et des représentants du régime. Il s’agira de créer les conditions pour que le peuple syrien puisse écrire une nouvelle page de son histoire, dans une Syrie démo-cratique et souveraine.Le PCF reste déterminé à sou-tenir tout effort allant dans le sens de la paix et de la justice en Syrie, réaffirme son engage-ment aux côtés du peuple et des forces progressistes syriennes, et appelle l’opinion française à se faire entendre pour avancer sur ce chemin.

ONU

le seul chemin pour la Paix

les NouvellesVenez renforcer l’équipe !C’est grâce à un groupe de camarades retraités-ées que le jour-nal arrive chaque semaine à votre domicile. Elles et ils encartent, plient et collent chaque jeudi matin à la Fédération, rue Furtado, tout en discutant abondamment !

Et de temps en temps, nous faisons un bon repas ensemble, avec l’équipe de la Rédac-tion et les camarades de la Fédération. Prenez 2 heures de votre temps pour ai-der à l’expédition de l’hebdo !Contact : 05 56 91 45 06

La sardinade annuelle chez nos camarades Guillon à Eysines

A l'occasion du concert des Quilapayun, mercredi 25 septembre au Rocher Palmer, Mireille Ellori et Emmanuel Fargeaut, respon-sable à la diffusion de l’Humanité, ont vendu 30 exemplaires du Hors-Série de l'Humanité sur le Chili. Un réel succès, un concert à dimension politique pour un public militant. Il fallait y être !11 septembre 1973Chili, l’espoir assassinéCe hors-série exceptionnel de l’Humanité est accompagné d’un CD conçu par le groupe Zebda autour de la figure du grand musicien martyr Victor Jara, auquel un hommage a été rendu sur la grande scène de la Fête de l’Humanité.Les deux envoyés spéciaux de l’Humanité, Cathy Ceïbe et Bernard Duraud, se sont rendus au Chili au printemps et en ont rapporté reportages et entre-tiens avec des grandes figures historiques ou intellectuelles, engagées dans les combats politiques et syndicaux, d’hier et d’aujourd’hui : Hugo Fazio, Guillermo Teiller, Barbara Figueroa, Camilla Vallejos, Eduardo Contreras... auxquels s’ajoutent ceux du cinéaste Patricio Guzman, de l’universitaire John Dinges, ou encore de la réalisatrice Marie-Monique Robin.L’expérience révolutionnaire des cent jours de l’Unité populaire, le rôle de Salvador Allende, les figures du grand poète, Nobel de littérature, Pablo Neruda, de Victor Jara ou de la figure communiste historique Gladys Marin font revivre cette période et éclairent les raisons du coup d’État puis de la répression sanglante qui s’est ensuivie.Ce hors-série est exceptionnel aussi par la richesse de ses illustrations, avec un travail iconographique qui en fait un outil historique à part entière, avec, en particulier, un reportage photo de Raymond Depardon réalisé, à l’époque, à Santiago sous la botte.Portraits, analyses, points de vue rythment ce numéro exceptionnel, avec les témoignages de José Fort et Jean Ortiz, journalistes à l’Humanité envoyés au Chili en 1973 et 1978, et les contributions de Patrick Apel-Muller, Fabien Cohen, Frank Gaudichaud...

Chili

l’espoir assassiné

il reste quelques numéros à la Fédération du PCFt. 05 56 91 45 06auprès de Cathy ou Lisa