Nouvelles N° 2065

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Jeudi 25 septembre 2014 - N° 2065 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

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Nouvelles N° 2065 du 25 sept.

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Jeudi 25 septembre 2014 - N° 2065 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

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2 • Les Nouvelles 25 septembre 2014

EN LUTTE ACTUALITÉ

• Vendredi 26 septembre, 10h. Préparation des Rencontres cinéma-tographiques Espaces-Marx/Utopia «La Classe Ouvrière c’est pas du cinéma» (février 2015).

• Lundi 29 Septembre, 19h. Bistrot politique « Où en est la gauche au-jourd’hui ? Quel avenir pour le Front de Gauche ? » au Bistrot des Bouchons à Talence.

Espaces MarxRendez-vous de septembre

Sécurité sociale

Journée nationale de mobilisationsCet automne, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2015 (PLFSS) entre en discussion à l’Assemblée nationale. Ce débat parlementaire nous concerne tous, car chaque salarié participe au financement de la Sécurité sociale pour permettre à tous d’avoir des droits pour bien vivre, bien se soigner, bien travailler, bien vieillir.

C’est cette solidarité qu’il faut défendre, et reconquérir. C’est ce qui la dif-férencie des assurances privées et donc du chacun pour soi.

À la reconquête de la Sécurité socialeJeudi 16 octobre, la CGT appelle les salariés à une journée nationale de mobilisations coordonnées en amont de l’examen du PLFSS par l’Assemblée.

Une initiative inscrite dans la campagne de reconquête de la Sécurité sociale, tant sur les questions de son financement que de la réponse aux besoins des salariés. C’est un des versants de la campagne sur le coût du capital engagée depuis plu-sieurs mois. La CGT entend donc articuler les questions des salaires, de l’emploi et du travail avec cette ambition de reconquérir la Sécurité sociale.

Cette journée sera marquée par un rassemblement national à Paris suivi d’une prise de parole avec la participation notamment de syndicats de la Santé et de l’action sociale et des Organismes sociaux.

En province, les organisations de la CGT interpelleront les préfectures, les agences régionales de Santé, les parlementaires, sous forme de motions, rassemblements et manifestations et la tenue de conférences de presse.

Retraités CGT 33

Rassemblement contre le blocage des pensions de retraiteMardi 30 septembre, 10h30, place Gambetta (côté « Virgin »)

Manifestation : G. Bonnac, Grande Poste, PréfectureDélégation au Préfet, sénateur et Président du Conseil GénéralL’UCR-CGT revendique un rattrapage immédiat de 300€ et une augmentation générale des retraites et pensions avec effet rétroactif au 1er janvier 2014.

Elections fonction publiqueMeeting pour un service publicde haut niveauJeudi 9 octobre, Hangar 14 à Bordeaux, organisé par l’UD-CGT 33

Dans le cadre de la campagne pour les élections professionnelles dans la fonction publique, la CGT organise quatre meetings régionaux : à Lyon le 30 septembre, Bordeaux le 9 octobre, Pont-à-Mousson le 6 novembre, Montreuil le 18 novembre, auxquels participera Thierry Le Paon, secrétaire général de la CGT.

L’UD-CGT 33 organise le meeting à Bordeaux et a mis les services publics en chorégraphie avec une «Flash Mob» à voir sur :

http://www.cgt-gironde.org

LAMSONon les patrons n’ont pas tous les droitsSuite au rassemblement de mercredi 17 devant l’entreprise LAMSO et la remise d’une motion à la direction de l’entreprise, les salariés de LAMSO ont décidé de poursuivre leur lutte.

Ils appelaient à un arrêt de travail mardi 23 septembre jusqu’à la fin de l’entretien préalable du salarié en mise à pied conservatoire depuis le 5 septembre, pour demander sa réintégration sans aucune pénalité financière.

Les différentes structures territoriales Cgt (métaux, UL, UD), étaient présentes à ce rassemblement devant l’entreprise à Eysines.

75e Congrès de l’USHAgir pour le logement social, c’est maintenant !

Lycée TrégeyDonner les moyens à l’éducation

L’ensemble des personnels du lycée professionnel Trégey à Bordeaux s’est mis en grève face au déficit de moyens, de personnels et de postes d’enseignants. Jean-Jacques Paris a envoyé un courrier interpellant le Préfet, le recteur d’Académie, le Directeur acadé-mique des services de l’Education nationale et le pré-sident du Conseil régional et réclame une table ronde.

Il les alerte sur «les conditions de plus en plus difficiles de l’équipe pédagogique et du personnel pour remplir au

mieux leur mission pédagogique et d’éducation» en soulignât que «ce n’est pas faute de motivation et de dynamisme, ni par manque de projets et activités diverses, élaborées dans l’intérêt de tous les élèves» mais «le résultat d’un déficit criant de moyens, de postes d’enseignants, mais aussi de la présence à temps partiel seulement d’une assistante sociale et de la conseillère d’orientation psychologue».

De plus «alors que les besoins sont importants, les postes d’adjoints techniques territoriaux des établisse-ments d’enseignement (ATTE) demeurent toujours en nombre insuffisant».

Une pénurie de moyens «devenue insupportable pour l’ensemble des personnels comme pour les élèves qui pâtissent des conditions d’enseignement dégradées», une exaspération « qui s’est traduite par un mouvement de grève».

«Au vu de la situation très précaire de l’établissement» le conseiller général a demandé «la convocation d’une table ronde avec tous les acteurs concernés pour dégager des solutions susceptibles de répondre aux attentes expri-mées». Une situation qu’il évoquera lors de la prochaine réunion du Comité Départemental de l’Éducation Nationale (CDEN) en octobre.

83 idées fausses sur les fonctionnaires et la fonc-tion publique démontées dans un petit livre de poche (176 pages) pour tordre le coup aux clichés et rétablir des vérités.

Edité par «Les Éditions de l’Atelier» au prix acces-sible de 5 €, en partenariat avec La Fédération syndicale unitaire (FSU), deuxième organisation syndicale de la fonction publique de l’État, et pre-mière fédération de l’éducation nationale.

Croissance en panne, déficit public… La faute des fonctionnaires ? Les agents de la fonction publique de l’État seraient « trop nombreux », « pas assez efficaces ». Ils seraient « mieux payés que les salariés du privé », « préservés de la précarité » et « privilé-giés grâce la garantie de l’emploi », …

Autant de poncifs aussi inexacts que nocifs ! Qui sait ce qu’est un fonctionnaire ? Que sait-on des agents précaires ? Comment et combien sont-ils payés ? Où travaillent-ils ? Comment sont-ils recrutés ?

Bernadette Groison a écrit ce livre pour répondre à 83 questions type, fournir une réponse argumentée aux campagnes de dénigrement des fonctionnaires,

et pour rétablir des vérités - sans complaisance et sans masquer les réalités, en s’appuyant sur des sources précises et fiables.

Disponible en librairies depuis le 11 sep-tembre.

* Dénigrement des fonctionnaires

Idées reçuesStop au « fonctionnaire bashing* » !

A l’occasion du 75e Congrès de l’Union sociale de l’habitat (USH), la Confédération National du Loge-ment (CNL) organisait une conférence de presse pour rappeler l’urgence d’agir en faveur du logement social, faire entendre ses revendications et la mise en place effective d’un service public du logement.

En contact quotidien avec les locataires qui peinent à se loger et à se maintenir dans leur logement, la CNL réclame des actes immédiats pour la mise en place effec-tive d’un service public du logement.

L’association dénonce la réflexion de l’USH pour une mutualisation des surloyers et des dépôts de garantie afin de financer la construction de logements.

«Les organismes Hlm, en tant qu’acteurs majeurs du secteur, doivent être force de propositions pour promouvoir et développer le logement social, mais pas au détriment des locataires. La crise du logement ne peut se résoudre qu’à travers un engagement réel du gouvernement en faveur du logement social.»

Depuis de nombreuses semaines, la CNL a adressé une lettre ouverte au Président de la République pour faire du logement, une priorité nationale, avec :

· le gel et la baisse des loyers dans les parcs privé et public ;

· des aides de l’Etat pour la construction de logements sociaux ;

· la suppression des quatre mesures les plus négatives de la loi Boutin :

plafond d’accès, surloyer, CUS et sous-occupation ;

· la construction de 250 000 logements véritablement sociaux par an.

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Les Nouvelles 25 septembre 2014 • 3

EditorialACTUALITÉ

Badinguet est de retour

Et voilà, Badinguet* est de retour.

« Hegel fait quelque part cette remarque que tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d’ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce »**.

Et c’est bien une farce qui se joue devant nous. Tous les ingrédients y sont, un vaude-ville de bas étage : un ancien président qui se présente en sauveur, un locataire de l’Elysée se posant en gardien de l’orthodoxie libérale, enfin une grande blonde dont la chaussette noire nous rappelle une marche sur Rome.

Tout cela pourrait prêter à rire si nous nous tenions au balcon d’un théâtre aux fauteuils de velours rouge. Tout cela pourrait prêter à rire si en fond ne se jouait la vie de notre peuple, l’avenir de notre pays, de son développement.

Si notre pays reste riche, le pillage auxquels se livrent les marchés financiers, les action-naires et le grand patronat n’a de cesse d’appauvrir le plus grand nombre, de détruire l’appareil productif, de démanteler nos ser-vices publics.

Là est la véritable tragédie : cette voracité du capital que ni Sarkozy, ni Le Pen, pas plus que Hollande ne pointent du doigt, préférant stigmatiser pour les uns « les immigrés », pour les autres « les assistés ».

Certains à gauche pensent qu’il suffira d’agiter les épouvantails de Sarkozy et de Le Pen, pour les sauver d’un désastre annoncé. C’est là sous-estimer le mécontentement sourd qui traverse notre pays. Une telle écriture de scé-nario finirait entre le choix du pire et de l’infect.

L’événement que fut la fête de l’Huma montre que tout cela peut être déjoué. Elle est un condensé de ce que nous savons faire, du meilleur de ce que nous savons construire. Un moment fraternel, de solidarité, de rassem-blement, de bataille sur des contenus.

C’est cette alchimie qui en fait un événement à part, cette alchimie que nous devons essayer de construire au quotidien afin de mettre notre peuple en situation de déjouer tous les pièges qui lui sont tendus.

Faire vivre au quotidien la fraternité et la soli-darité, le rassemblement sans exclusive, les contenus pour répondre aux besoins de tous, en ayant comme objectif que notre peuple soit lui-même l’acteur et l’auteur de cette pièce qui se joue. Et que le plus tôt possible se mette en place une politique de gauche qui se redonne l’ambition de transformer le quotidien, de changer le monde.

*surnom de Napoléon III

** première phrase Le 18 Brumaire de L.Bonaparte, 1851

Frédéric MellierMembre du Comité exécutif du

PCF 33

L’avis du PCFLe président s’enfonce inexorablementdans l’échec

Nouvelles mesures20 milliards de ponction supplémentaire

Le chef de l’Etat s’est livré deux heures durant à un exercice médiatique sans ouvrir aucune perspective positive pour les Français, sans jamais répondre aux urgences du pays. La seule véritable annonce est l’entrée dans une nouvelle guerre de notre pays. Sans concer-tation du parlement. Avec l’envoi de forces aériennes en Irak dans le cadre d’une coalition occidentale dirigée par les USA.Cette décision est une grave erreur qui ne réglera en rien la situation et aggravera la déstabilisation de la région. Pour «éradiquer» l’Etat islamique, il est indispensable de démanteler les filières, y compris d’Etats participant à cette coalition qui fournissent armes, argent et hommes.

Au plan national, le Président confirme le cap aus-téritaire tracé par le premier ministre lors du vote dit « de confiance». Seule exception à la rigueur budgétaire, la guerre, sans que jamais d’ailleurs le Président n’en mentionne le coût. Pour le reste, aucune solution n’a été apportée aux millions de Français qui se sentent aujourd’hui trahis par les choix gouvernementaux. Le Président est même allé jusqu’à reporter à l’après 2017 les éventuels résultats de sa politique.Le président s’enfonce inexorablement dans l’échec. Pour éviter tout réel débat sur sa politique, il caricature les alternatives. Le PCF va s’atteler à renforcer ses efforts de rassemblement sur des solutions alternatives à gauche.

Ayant sans doute senti le vent du boulet souffler, lors du vote par le Parlement sur sa déclaration de politique générale, le Premier ministre s’est évertué par la suite à bricoler une ou deux petites annonces pour les classes les plus défavorisées.Avec seulement vingt voix d’avance, obtenues dans les conditions d’un chantage éhonté vis-à-vis de plusieurs députés socialistes, le Premier ministre n’a plus de majorité absolue, ni même de réelle majorité au Parlement. Il n’en a certai-nement plus dans le pays.A force de servir les puissances d’argent, le peuple se détourne de l’actuel pouvoir et de sa politique droitière.Revenons aux nouvelles propositions du gou-vernement. La première était déjà annoncée en mars dernier : permettre au minimum vieillesse d’être porté à 800 € par mois, soit un progrès de 8 € de plus. Autrement dit, ils pourront se payer 7 baguettes de pain ou 8 litres de lait de plus dans l’année !La seconde consiste à donner aussi une petite aumône de 40 euros aux retraités qui perçoivent moins de 1200 euros par mois. Outre l’extrême faiblesse de ce geste, il pose plusieurs problèmes. Il s’agit d’abord du bafouement d’une décision du Parlement qui avait décidé d’une augmentation des petites retraites. D’autre part, une prime n’est pas une augmentation régulière des retraites et constitue donc un coup de canif inquiétant au principe d’universalité de la protection sociale. Ajoutons que le gouvernement considère que, au-delà de 1200 €, le niveau des retraites est correct puisqu’il ne le revalorise pas. Cette décision est prise la semaine même où l’on apprend que nos concitoyens considèrent qu’il leur manque au moins 464 euros par mois pour vivre correcte-ment.Quant à la décision de supprimer la première tranche de l’impôt sur le revenu, elle mérite aussi un sérieux décryptage. Elle est destinée à remplacer la baisse de cotisations salariales sur les plus petits salaires, qui était prévue pour le 1er janvier 2015 et que le Conseil constitutionnel a retoquée. Le vice est déjà dans cette première disposition qui consiste à baisser la part des coti-

sations sociales aujourd’hui, alors que celles-ci servent à payer solidairement la protection sociale de demain. Cela revient à dire aux travailleurs qu’en appa-rence ils ont un cadeau qu’on leur retirera demain. Ceci cache évidemment le refus d’augmenter les petits salaires et le SMIC. Ajoutons que la diminu-tion de la première tranche d’impôts sur le revenu cache derrière un épais paravent de silence, la hausse de deux taux de TVA depuis le 1er janvier dernier. Ces deux augmentations transfèrent dans les caisses de l’Etat près de 7 milliards d’euros, volés aux travailleurs, aux privés d’emploi, aux jeunes, aux sans-revenus…A cette somme, il faudrait ajouter la longue liste des ponctions comme la refiscalisation des heures supplémentaires, l’abaissement du plafond du quotient familial, l’augmentation des droits de mutation, la fiscalité mise en place sur les cotisations mutuelles. Ceci fait 7 milliards d’euros supplémentaires prélevés sur les familles populaires.L’ensemble des restrictions nouvelles sur les pro-tections sociales, dont la diminution des retraites de base et complémentaires, les allocations loge-ment, l’assurance chômage, représentent encore 10 milliards d’euros de manque à gagner pour les familles.Ainsi, le gouvernement fait semblant de res-tituer entre 2 et 3 milliards et demi d’euros aux ménages les plus modestes, quand il les ponctionne de plus de 20 milliards d’euros. Autant d’argent retiré des circuits de la consom-mation et qui aggrave encore la compression de l’économie et donc la crise. Or il ne sert pas à réduire les déficits comme cela se dit, puisque ceux-ci augmentent. Les entreprises recevront plus de 40 milliards d’euros au nom d’un pacte de solidarité qui ne sert en rien l’emploi puisque le chômage augmente, mais la rémunération des dividendes des actionnaires qui explose. L’urgence d’actes nouveaux pour une vraie ré-volution de justice fiscale, une transformation du rôle des banques pour qu’elles octroient un crédit à taux quasi-nul pour l’investissement et l’emploi, la modernisation des services publics, est plus que jamais d’actualité.

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4 • Les Nouvelles 25 septembre 2014

RÉFORME TERRITORIALE

Une exigence qui a résonné dans les allées de la Fête de l’Humanité où les militants ont recueilli des milliers de signatures sur la pétition nationale lancée par le PCF.

Face à la réforme gouvernementale tout au service de l’austérité, les communistes défendent, à l’inverse, le respect et la vitalité des territoires.

La campagne se développe dès maintenant dans les départements.

http://blog.aquit.fr/senatoriales2014/appel-voter-pierre-augey/

@ Appel à voter aux Sénatoriales 2014http://www.elunet.org@ Téléchargez la pétition sur :

http://oise.pcf.fr/59034

Retrouvez les débats sur la réforme territoriale, à la Fête de l’Humanité sur

NOM : ........................................................................................................

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MAIL : ........................................................................................................

SIGNATURE

Après la loi d’affirmation des métro-poles, la réforme territoriale annoncée tambour battant dans la foulée des élections est en train d’être adoptée au pas de charge, sans débat ni concer-tation.Il s’agit de changements majeurs qui mettent en cause le socle républicain en réduisant de façon considérable les espaces d’intervention citoyenne, en portant des coups sévères à la capacité d’action de la puissance publique, en mettant à mal l’égalité entre les ter-ritoires.En balayant les apports créatifs de la décentralisation, ces projets auront pour effet de concentrer les pouvoirs entre les mains de quelques-uns, d’ins-taurer des tutelles et une technocratie puissante, pour mettre les territoires désincarnés plus encore au service de la concurrence libérale.

Cette restructuration massive s’accom-pagne d’une volonté farouche de réduire le volume de l’action publique (pacte de responsabilité) et se traduit par une réduction sans précédent des moyens des collectivités locales déjà en difficulté pour assurer le dévelop-pement de nos territoires et la réponse aux besoins de la population.Le mouvement sportif, les acteurs culturels, l’éducation populaire en payeront le prix fort, et il en sera de même pour le tissu économique et les services publics locaux. Cette logique doit être refusée et nous devons proté-ger l’investissement public en rejettant l’austérité programmée. La remise en cause des collectivités locales où nous avons appris à vivre et décider ensemble dans une certaine proximité n’est pas la solution pour remédier aux insuffisances démocratiques et relever les défis de notre temps.Face à la crise politique, il est urgent de refonder ensemble la République française. Cela doit se faire dans un grand mouvement de réappropriation populaire et d’intervention citoyenne.C’est pourquoi, nous demandons - c’est là, la seule urgence véritable - un grand débat public ainsi que la consultation de notre peuple par référendum sur la réforme territoriale en cours.

Gérard Boulanger, conseiller régional. "Nous avons besoin de ceux qui sont fidèles à nos enga-gements, Pierre est de ceux-là. Nous connaissons tous son combat pour les collectivités territoriales, mais c’est de cette bataille fondamentale qu’il mène pour la vie associative dont je veux parler.Il n’y a pas de République sans un mouvement associatif pérenne, autonome et reconnu ! Les citoyen-ne-s qui s’y impliquent donnent à voir une société construite sur l’émancipation individuelle et collective, la solidarité, la prise en compte de l’intérêt général humain et écologique. Elles constituent un pilier essentiel de notre Répu-blique et contribuent à l’implication citoyenne et au débat démocratique. C’est une coupe sans précédent qui atteint durement les associations dont les subventions sont lourdement amputées, à laquelle s’ajoute la réduction des moyens alloués à la politique de la ville, provoquant l’équivalent d’un plan social invisible sans précédent dans tout le pays ! Le collectif des associations citoyennes estime ainsi à 264 900 la perte probable d’emplois associatifs sur 4 ans !J’attire l’attention de chaque grand électeur, d’où qu’il vienne et quel qu’il soit : nos terri-toires ont besoin d’associations vivantes. Ils ont besoin d’élus debout, fidèles à l’intérêt des régions, des départements, des communes, des citoyens ! Pour faire vivre la République, il faut des républicains. Je voterai Pierre Augey."

Segundo Cimbron, maire de St Yzans du Médoc. «J'ai choisi la liste conduite par Pierre Augey " Pour une République respectueuse de nos territoires " parce que :• le changement de règle du jeu institutionnelle ne doit pas être le fait du prince ou de quelques élus nationaux qui n’ont pas reçu mandat de leurs électeurs pour cela. Elle doit être déterminée libre-ment et consciemment par toute la société, pour être comprise et acceptée par elle ;• la proximité est le gage du contrôle le plus effi-cace des citoyens sur leurs élus, la condition d’une politique conçue « à hauteur d’Hommes », pour les Hommes ;• la solidarité entre territoires est un levier pour la solidarité entre les Hommes ;• la mise en concurrence entre les territoires qu’on nous propose est le fumier sur lequel s’épanouiront les germes de la division, de la défiance et de la haine et que cela signifie la fin de toute politique d’aménagement harmonieux du territoire natio-nal ;• les politiques les plus efficaces socialement, économiquement et humainement sont celles éla-borées et mise en œuvre au plus près des besoins ;• les élus locaux sont aussi légitimes que les élus nationaux dont ils n’ont pas à recevoir de leçons, encore moins de « directives ».

Jean-Pierre Lafon, élu à Macau. "Professeur des écoles à la retraite, longtemps responsable associa-tif, élu d’opposition à Macau sur la liste « Macau Ma Commune », j’ai tout au long de ma vie été du

côté du Peuple, des petits, des sans-grade. J’ai le sentiment du décalage qui s’aggrave entre des élus dont beaucoup hélas ne se préoccupent plus que de leurs avantages, et des électeurs qui se sentent trahis par des promesses oubliées dès le lendemain des scrutins. Ayant longtemps été au PS, déçu par de multiples raisons à tous les niveaux, j’ai aussi conscience de l’impérieuse nécessité de mettre une écologie raisonnée au premier plan de l’action politique. Dans l’état d’urgence sociale où se trouve notre pays, je fais entièrement confiance à Pierre Augey et ses camarades de la vraie Gauche pour combattre une politique destructrice envers le Peuple, que l’on nous vend comme la seule possible. J’appelle mes Amis électeurs aux sénatoriales à réfléchir à la portée de leur vote. Le choix du bon sens s’imposera.

Michel Hilaire, conseiller général de St Macaire. "Il faut bien admettre que ces élections sénatoriales sont un peu surréalistes. A la lecture des propositions de chacun, les deux grands cou-rants de la vie politique nationale, tour à tour aux manettes depuis des années, ont aujourd’hui pour projet de défendre la démocratie, les communes, les départements et les services publics… qu’ils ont mis au plus mal durant des années par leur vote ou leurs propositions. Ahurissant !"Comme j’ai la chance d’être « grand électeur » et que je n’ai pour ma part ni envie de voter la confiance en Hollande ni envie de voir revenir Sarkozy, je vais profiter de ces élections pour sortir du ronron et manifester la colère des élus et des citoyens par un acte concret : j’ai choisi de voter pour la liste « Pour une république respectueuse de nos territoires » qui semble la plus musclée des « petites » listes. Elle me convient d’autant plus qu’elle est menée par Pierre Augey, qui ose dire quand il n’est pas d’accord et ose voter selon ses idées, loin des « tactiques de billard à trois bandes » et des « stratégies de gestion de carrière ». N’est ce pas ce comportement qui manque le plus aujourd’hui à la vie politique et sociale ?Pierre Augey est un défenseur acharné de la démocratie communale et des intérêts quotidiens de ses habitants et il se prononce pour un déve-loppement de la coopération, loin des fusions et décisions autoritaires qui rythment la vie des citoyens aujourd’hui.Pour ceux qui trouvent que mes arguments sont un peu trop terre à terre, que ma seule visée est partisane et plus spécialement « commu-niste »… je les invite à faire un voyage dans les milieux populaires pour simplement consta-ter le niveau de colère, de mécontentement et d’écœurement de nos concitoyens et d’une part croissante des « petits élus ». Le ras le bol n’est pas partisan, il est général !"

Pourquoi ils votent Pierre Augey dimanche 28 septembre (extraits)

Réforme territorialeRéférendum !

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Les Nouvelles 25 septembre 2014 • 5

RÉFORME TERRITORIALE CUB

blog.aquit.fr@ Blog des élus communistes et républicains à la CUB

A l ’occasion du l a nc ement de s é t ude s su r le s pôles multimo-daux de Pessac-Alouette et Ce-non-Pont rouge, lors du conseil de CUB du mois de juillet, Max Gui-chard est revenu su r le s enjeu x ferroviaires dans l ’agglomération bordelaise.

Il a dit la satisfac-tion et le soutien du groupe communiste et répu-blicain qui soutient ces études «au vu notamment des enjeux environnementaux, économiques et sociaux», précisant que «si elles ne sont pas de même nature en matière de capacité multimodale, ces deux opérations s’inscrivent dans l’outil d’avenir qu’est le système ferré pour les déplacements». Un outil qui fait souvent «la preuve de son efficacité pour le déplacement des voyageurs comme celui des mar-chandises, que ce soit sur des longues, moyennes ou courtes distances». Il rappelle à ce propos la même insistance de son groupe en terme «d’ambition et de moyens» concernant le grand projet ferroviaire du sud ouest (GPSO).

Quelques enjeux majeurs et urgents

«Une intermodalité ambitieuse oblige à être inven-tif» et Max Guichard invite à «s’appuyer sur toutes les expériences, comme à Nantes», en sortant du «tout tramway budgétivore et arrivant à son auto-saturation».

Ainsi il indique que «relier la gare multimodale Pont rouge à celle de Cracovie en tram-train via le pont Chaban-Delmas, passe par une utilisation d’une ligne ferrée de ceinture régulièrement cadencée et fiable, afin qu’elle devienne pour les usager un outil de déplacement pertinent et une véritable alternative à la voiture».

Pour cela, «la réouverture de la gare Médoquine pour en faire un véritable pôle multimodal n’est pas une mise en concurrence avec Pessac, mais bien une complémentarité, permettant à cette ligne de ceinture de jouer un rôle essentiel dans les années à venir, pour les déplacements tant à l’intérieur qu’autour de notre agglomération».

Et l’élu signale que «la mise en place des terminus partiels, à Mérignac notamment, se traduit déjà par une réponse bien en dessous des besoins pour les usagers qui sont au-delà de ces terminus», même si «de nouvelles propositions d’amélioration semblent émerger».

L’élu estime que ces ambitions «nécessitent un outil public national SNCF» qui soit «débarrassé du dogme de la concurrence et de la rentabilité» soulignant combien «la casse du fret en est la conséquence catastrophique». Des enjeux qui étaient au cœur de la lutte récente des cheminots «qui aurait mérité plus de soutien que le mépris affiché par trop de décideurs politiques», tant ils sont porteurs «d’indépendance nationale pour le dévelop-pement de l’intérêt général».

Doper le réseau ferré

Le 18 septembre, le bureau de la CUB abordait les orientations du Schéma Directeur Opéra-tionnel des Déplacements Métropolitains (SDO-DOM), document d’orientations en matière de transport au sein de l’agglomération.

Max Guichard et Claude Mellier ont exprimé leurs inquiétudes face à «des orientations qui manquent surtout d’ambition sociale». D’abord parce que «ces orientations ne tournent pas le dos aux prolonge-ments de lignes de tramways» sur lesquelles les élus communistes et républicains émettent «de sérieux doutes quant à leur rentabilité sociale».

Si «l’amélioration des dessertes en bus sur la ligne Caudéran/Saint-Médard-en-Jalles leur paraît justi-fiée», il leur semble «hors de propos de prolonger le tramway à Mérignac dans le seul but de desservir l’aéroport». Ils n’y voient pas «d’amélioration par rapport au service de navette existant entre la gare et l’aéroport» et souhaitent que le coeur de la réflexion se porte sur «la desserte de l’ensemble du bassin d’emplois de Mérignac, ce qui ne passe pas forcément par une ligne de tramway».

Ils regrettent enfin que la réflexion sur le TCSP sur le pont Chaban-Delmas tourne le dos à la nécessaire revitalisation de la ligne de ceinture ferroviaire : «Pas une seule grande agglomération européenne n’est dépourvue d’un système de transport ferro-viaire important (Métro, RER…) !» Pour eux, au vu du développement de l’agglomération, en nombre d’habitants comme en relation avec les aggloméra-tions voisines, une vision circulaire des modes de transport est indispensable. Non pas pour «voyager sur la « liaison circulaire complète », comme le cari-cature le rapport, mais bien pour offrir des points d’accroche au réseau de transport en commun, d’où que l’on vienne dans l’agglomération».

Quant à l’hypothèse d’un travail sur l’utilisation des boulevards, «si elle est certainement nécessaire, elle serait probablement beaucoup moins efficace et plus coûteuse que la ligne de ceinture existante» ajoutent-ils.

Le groupe à la CUB souhaite que les réflexions et les débats sur les transports en commun s’orientent vers «une réponse aux besoins sociaux, dans et hors de notre agglomération» et proposent pour cela «une mise en commun des études et réflexions entre la CUB, le département et la Région pour penser des services à la hauteur de ce qu’exige la vie de centaines de milliers de citoyens et travailleurs girondins».

Sénateur et Président du Conseil Général du Val-de-Marne (PCF), Christian Favier défait un à un les mythes de la réforme territoriale : le mille-feuille, métaphore pâtissière qui camoufle la richesse des réseaux de la démocratie locale, la pré-tendue taille critique de collec-tivités promises à l’obésité qui efface leur histoire singulière, la dépense publique diabolisée qui rétrécit l’investissement public pour l’avenir, la simplification administrative qui recentralise et éloigne l’administration des citoyens.Les affirmations sur lesquelles repose cette réforme sont en fait des lieux communs, des idées reçues ou fausses évidences, véhiculées notamment par des technocrates qui ne connaissent rien de la réalité de l’action publique décentralisée. Contre les raccourcis, Christian Favier privilégie la pédagogie, l’explication et la démonstration, éclai-rées par son expérience d’élu de terrain. Son livre est une défense de la démocratie locale, démocratie de proximité, un plaidoyer pour le développement d’une démocratie de terrain ajustée aux besoins des habitants, à la parole des citoyens et aux défis auxquels les territoires sont confrontés. Christian Favier démontre que les départements sont un échelon indispensable. Il veut contribuer à redonner sens et substance au débat public, permettre la confrontation d’idée pour permettre à chacune et à chacun d’entre nous de comprendre ce qui se joue autour d’une telle réforme qui remettrait en cause un bien commun irremplaçable : la démocratie locale.

A lireMille-feuilles ou tarte à la crème ?

Parfois présentée comme une évolution « naturelle » des institutions, la métropolisation vise d’abord un objectif, clair, inscrit dans le préambule de la loi portant création des Métropoles : « améliorer la compétitivité des entreprises » et « participer l’effort de redressement des finances publiques ». Derrière un discours ronflant sur l’urbanisation, il s’agit surtout de construire les collectivités qui répondent au mieux au besoin de ren-tabilité des grands groupes et des marchés financiers.A mille lieux donc de l’aspiration populaire à plus de démocratie, à plus de solidarité entre les territoires et à un développement des zones urbaines respectueuses de l’homme et de l’environnement.Ainsi, les communes sont progressivement vidées de leur compé-tences et les citoyens de leur pouvoir d’intervention. Nous entrons aujourd’hui dans l’application de cette loi, avec un chantier concret : la mutualisation des services entre communes et métropoles.Avec là aussi, une logique qui se borne à « l’optimisation du coefficient de mutualisation », c’est -à- dire la baisse des dépenses des collectivi-tés. Cela va se traduire pas une dégradation des services publics sur l’ensemble des territoires et une mise sous pression des personnels.La métropole, les élus communistes ne sont pas contre à priori. Mais pourquoi devrait-elle se faire au détriment des élus de proximité ? En fait, sous prétexte de lutter contre le « mille feuille » administratif, la loi dite de « décentralisation » va rajouter une couche, plus éloignée des citoyens. Or la crise sociale, économique, écologique et politique actuelle devrait appeler à réfléchir à beaucoup plus de démocratie à tous les étages de la République. Cette crise appelle de nouveaux pouvoirs, non pas pour des super maires de super métropoles ; des nouveaux pouvoirs d’inter-vention pour les citoyens dans leurs quartiers, pour les travailleurs dans leurs entreprises, pour les étudiants dans leurs universités,…

Claude Mellier, Max Guichardélus communautaires

candidats sur la liste conduite par Pierre Augey aux Sénatoriales

MétropolesEt si on parlait plutôt démocratie et besoins sociaux ?

TransportsLa bataille du rail passe par la CUB

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6 • Les Nouvelles 25 septembre 2014

SOLIDARITÉ INTERNATIONALE

AFPS 33Convergence Palestine9,10 et 11 octobre à Bordeaux…Le 18 octobre à Paris

Parlement européenRefusons la nomination de Cañete !

HUMA Hors SérieSolidarité avec les enfants de Gaza : un numéro spécial

Ensemble, disons : ça suffit !Une fois de plus l’Etat d’Israël bafoue les règles du droit inter na tional et huma ni taire et des droits humains les plus élé men taires. Avec l’agression contre la popu lation pales ti-nienne de Gaza, il a dépassé les limites.L’impunité garantie, c’est un feu vert aux criminels de guerreCes vio la tions sans limites du droit inter na tional ne seraient pas pos sibles sans l’impunité dont bénéficie Israël depuis des décennies. Les bonnes paroles de nos gou ver nants ne suffi sent pas. Les larges sec teurs de l’opinion qui se sont mobi lisés cet été attendent des actes poli tiques concrets : Il faut obtenir sans délai la levée du blocus de Gaza et, au- delà, la fin de la colo ni sation et de l’occupation.Pour cela, la France doit :Sanctionner l’Etat d’Israël- Embargo sur les armes et cesser toute coopé ration mili taire avec Israël- Interdire l’entrée des pro duits des colonies et toute relation d’affaires pro fitant à la colonisation- Faire suspendre l’accord d’association UE- IsraëlReconnaître l’Etat de PalestineElle doit aussi engager des pour suites contre les Français auteurs ou com plices de crimes de guerre lors des opé ra tions contre la popu lation palestinienne.C’est pour porter ces exi gences que dans la suite des mobi li sa tions locales, nous conver gerons sur Paris le 18 octobre. Cette ini tiative est portée et sou tenue aux côtés de l’AFPS par diverses orga ni sa tions de défense des droits de l’homme, des syn dicats et des partis politiques.

Pour le PCF, comme pour un nombre croissant de démocrates et pacifistes, les enjeux du développement, ceux des biens communs universels, de l’éducation, de la santé, de la souverai-neté et sécurité alimentaires, du droit à l’énergie sont, avec le désarmement, à la fois le chemin de la paix et son fruit.

Proche-Orient. La région doit sortir de l’impasse : une véritable conférence inter-nationale sous égide des Nations unies doit être organisée avec les représentants de tous les États de la région et parmi ses priorités aboutir enfin à la dénucléarisation effective du Proche-Orient.Irak. La seule issue est d’engager, sous l’égide de l’ONU, la construction d’un projet politique pour contrer tous ces groupes djihadistes violents, véritables ennemis du droit humain. Il s’agit de mettre en oeuvre une nouvelle politique qui assèche le terreau sur lequel ils ont prospéré :- en démantelant les réseaux régionaux et internationaux de soutien en argent, hommes et armes, y compris de la part d’États alliés des États-Unis aujourd’hui engagés dans sa coalition militaire,- en garantissant la mise en oeuvre de politiques de développement en faveur des populations maintenues dans la pauvreté alors que le pays est riche,- en aidant à la construction d’un État, civil et démocratique, et en refusant le système politique fondé sur les apparte-nances confessionnelles et ethniques, dans un Irak uni, souverain et durable.C’est au peuple irakien de décider démocratiquement de son avenir sans ingérence de puissances étrangères.Syrie. La guerre et son cortège de victimes, de destructions n’ont que trop duré et les experts internationaux ont confirmé qu’il n’y a pas d’issue militaire. Cette guerre a fait 191 000 morts et 9 millions de dépla-cés et exilés, et nourrit le terrorisme. La menace que représente l’Etat islamique en Irak devrait précisément conduire à créer les conditions d’un cessez-le-feu en Syrie

et de négociations politiques.Tout devrait être mis en oeuvre par la France sur le plan politique et diplomatique pour appuyer l’action du nouvel émissaire de l’ONU et faire pression sur les belligérants – et leurs alliés respectifs – pour parvenir à un accord entre le gouvernement syrien et une opposition rassemblée dans toutes ses composantes. Un accord incluant les réformes sociales, économiques et démocratiques exigées à l’origine par la contestation populaire de mars 2011.Palestine. Le peuple palestinien et ses représentants demandent le respect du droit international, la reconnaissance au côté d’Israël de l’État palestinien dans les frontières de 1967 et avec Jérusalem-Est pour capitale, le droit au retour des réfugiés sur la base de la résolution 194 de l’ONU. Des villages palestiniens ont choi-si la lutte populaire et non-armée, approu-vés par l’ensemble des partis politiques palestiniens et soutenus par des militants anticolonialistes israéliens. Soutenons la campagne internationale non-violente BDS international (Boycott Désinvestis-sement Sanctions), initiée en 2005 par 172 organisations palestiniennes. Exigeons des entreprises françaises de ne pas collaborer avec les entreprises israéliennes implantées illégalement dans les colonies. Israël doit être sanctionné et l’UE doit immédiate-ment suspendre son accord d’association tant que ce pays, qui colonise et occupe le peuple palestinien, agira en violation des Droits de l’Homme.Convergence de toutes les actions de solidarité : le 18 octobre à ParisSolidarité avec les Kurdes. Les popula-tions kurdes ont un besoin urgent d’aide humanitaire en Irak, à Rojava (Syrie) et en Turquie. Face à la barbarie de l’EI, il convient de faire cesser l’aide militaire, financière, technologique et logistique dont les terroristes bénéficient de la part du Qatar, pourtant allié de l’OTAN, et de la Turquie qui en est membre. L’urgence est de sortir le PKK de la liste des organisa-tions terroristes de l’UE et des Etats-Unis car cette formation est en première ligne pour défendre les minorités ethniques ou confessionnelles, ainsi que les valeurs uni-

versalistes des droits de l’Homme. Enfin l’autonomie des régions kurdes doit être consolidée. Elle constitue un socle pour l’établissement d’une paix durable.Europe. Le sommet de l’OTAN de Newport, les 4 et 5 septembre sous la pres-sion de Washington a créé une force de réaction « très rapide », identifiée comme son véritable « fer de lance » capable de mobiliser une force de 800 hommes en 48 heures et quelque 5 à 7 000 soldats dans les 5 à 7 jours, et ce partout dans le monde. Cette nouvelle NRF s’installera dans les pays Baltes, en Roumanie et en Pologne, pays limitrophes de la Russie. Ces décisions menacent la paix et entraî-neront une nouvelle et folle course aux armements. L’OTAN, alliance d’un autre âge, doit être dissoute pour laisser la place à des cadres de coopération et de sécurité commune sans exclusive, notamment avec la Russie. La France et les pays de l’Union européenne doivent se libérer du carcan de l’OTAN pour pouvoir définir en toute indépendance et souve-raineté leur politique étrangère.Ukraine. L’Accord d’association UE-Ukraine a été adopté par le Parlement européen dans une procédure d’urgence, sans être soumis au débat et au vote du peuple ukrainien. De conception ultrali-bérale, il cause de profondes fractures dans le pays. Il fait partie d’un plan plus vaste des États-Unis, de l’UE et de l’Otan pour faire de l’Ukraine l’objet d’une confronta-tion géostratégique avec la Russie. Cette politique de tension entraîne des sanctions de part et d’autre du continent, mine les économies et concourt à exacerber les nationalismes. Une autre politique est pos-sible : l’Europe, de l’Atlantique à l’Oural, dans un espace de sécurité commune. La priorité est à l’arrêt total des opérations militaires en Ukraine et à l’ouverture de véritables négociations prenant en compte les droits et intérêts de tous les Ukrainiens. Il faut aussi relancer un processus de nor-malisation durable des relations entre l’UE et la Russie, par le biais d’une conférence de paix et de sécurité en Europe, permet-tant d’aller vers un nouveau système de sécurité collective et préventive.

Le président de la Commission euro-péenne, Jean-Claude Junker, a dévoilé sa nouvelle équipe, ainsi que la nouvelle organisation de l’exécutif européen qu’il entend mettre en place.La responsabilité de l’action pour le climat et l’énergie a été confiée à l’Espagnol Miguel Arias Cañete qui disposera de l’Agence d’approvisionnement Euratom, des services compétents de l’Agence exécutive pour les PME et de l’Agence exécutive pour la compétitivité et l’inno-vation. Il sera également responsable des relations avec l’Agence de coopération des régulateurs de l’énergie.Un choix «scandaleux et immoral»D è s s a n om i n a t i on , M i g u e l

Arias Cañete est montré du doigt pour ses liens avec l’industrie pétrolière. Sa déclaration d’intérêts financiers, datée de juin dernier et publiée sur le site du Parlement européen, atteste en effet qu’il a des parts à hauteur de 2,5 % dans deux compagnies : Petrolifera Ducar SL et Petrologis Canarias SL (ancienne filiale de Ducar) basées aux îles Canaries.Décembre 2015Conférence à Paris sur le ClimatIl est urgent de décider en Europe, de façon concertée, la réduction massive et progressive de l’utilisation des énergies fossiles productrices des émissions de gaz à effet de serre responsable du changement climatique. La contribution de l’Europe

pour l’obtention d’un accord juridique-ment contraignant, lors de la conférence Paris Climat 2015, est essentielle.Le PCF condamne ce choixLe fait que M. Cañete ait vendu, ces derniers jours, les parts qu’il détenait dans ses sociétés pétrolières ne change pas les liens qui se sont établis entre lui et l’indus-trie pétrolière. C’est pourquoi le PCF demande aux parlementaires européens de refuser la nomination de M. Cañete.Le PCF appelle tous les citoyens et citoyennes à se mobiliser, à se rassem-bler pour élaborer ensemble des initia-tives d’actions afin de sortir les Etats et l’Europe de l’inaction climatique.

Pour chaque numéro acheté, 2 euros reversés pour les enfants de Gaza au Secours populaires français. Un portfolio exceptionnel de 25 affiches pour gaza, une sélection de reportages de notre envoyé spécial à Gaza, les vrais raisons de la guerre de Netanyahou, des voix pour la paix...Ce hors-série de l’Humanité «Gaza le symbole meurtri de la Palestine» reprend les affiches et reportages publiés cet été dans l’Humanité. A la Fête de l’Humanité, Julien Lauprêtre, le président du Secours popu-laire (SPF), a précisé que « les 2 euros » qui reviendront au SPF pour chaque numéro vendu « seront bien utilisés », expliquant que le SPF « n’exporte pas la solidarité » mais travaille « avec des partenaires sur place ». Taoufik Tahani, président de l’Association France Palestine Solidarité, par-tenaire du hors-série, a salué « la qualité du travail, avec de belles affiches et des articles extraordinaires », ainsi que l’intention de venir en aide à « 10 000 enfants à Gaza », grâce aux 2 euros versés au SPF.

Bon de commandeJe souhaite recevoir le numéro spécial "Gaza le symbole meurtri de la Palestine" au prix de 5€ + 1€ de frais de portsoit 6€ x .... exemplaire(s) = ........ eurosNom et Prénom : .....................................................................................................Adresse : ...................................................................................................................Code postal : ................................................................. Tél : ...............................Adresse e-mail : ......................................................................................................Chèque à l'ordre de "l'Humanité"Envoyer à : Humanité/Service diffusion militante - 5, rue Playel - Immeuble Calliope - 93528 Saint-Denis Cedex

@ http://www.france-palestine.org/Convergence-PalestineAFPS, jeudi 18 septembre 2014

La grande paix humaine est possible.

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Les Nouvelles 25 septembre 2014 • 7

PCF

Conseil nationalAvec nos concitoyens, construisons l’alternative

A la fêteDes milliers de nouveaux communistes

PCF BordeauxConstruire le chemin des rassemblements

Le Conseil national du PCF, réuni en session le 19 septembre 2014, a discuté de la situation politique et des perspectives d’action pour notre parti.Il a mesuré la gravité de la crise économique, politique et institu-tionnelle dans laquelle l’orientation du gouvernement Valls II, confirmée par le discours de politique générale du 16 septembre et par la conférence de presse du chef de l’État du 18 sep-tembre, enfonce notre pays.Il a mesuré aussi, après le succès de la Fête de l’Humanité, et les prises de position et initiatives de notre parti depuis le mois d’août, les possibilités nouvelles pour construire une alter-native de gauche pour notre pays.

Relevé de décisionsLe Conseil national invite en consé-quence les communistes à déployer notre démarche politique en s’adres-sant largement aux citoyen-ne-s et salarié-e-s de ce pays, en intensifiant, dans les territoires et les entreprises, les ripostes à la politique menée, les constructions de larges rassemble-ments, les débats sur l’alternative à l’austérité.Il invite également à s’investir plei-nement dans la relance du Front de gauche, nationalement et localement, avec les assemblées citoyennes et les fronts thématiques.Pour y contribuer il a retenu les orientations suivantes :1. Construire un programme de large rassemblement à gauche, de redressement national du pays, autour de 3 piliers :• plan de lutte immédiate contre le coût du capital, contre les gâchis de la finance et pour des dépenses massives de relance sociale avec une autre utili-sation de l’argent des entreprises, des banques, de l’État et des collectivités territoriales ;• refondation de la démocratie vers une VIe République ;• retour à une parole non alignée et indépendante de la France pour changer l’Europe et l’ordre du monde.2. Mettre en débat des mesures d’urgence et de mobilisation par l’action permettant d’approfondir notre contribution à une politique de gauche :

• sur les choix budgétaires avec des états généraux de la justice fiscale et sociale à l’automne automne ;• pour la Sécurité sociale en contri-buant au succès du rendez vous du 16 octobre ;• sur la réforme des collectivités territoriales ;• sur l’encadrement des loyers, le travail du dimanche et toute question venant dans le débat public ;3. Pour y parvenir, le Conseil national appelle à :• faire signer les cartes pétition qui ont connu un grand succès à la Fête de l’Humanité ;• engager la construction d’un millier de rencontres tournées vers l’action pour l’alternative à l’austérité dans tout le pays ;• déployer des actes de solidarité concrète avec les citoyen-ne-s ;• prendre des initiatives locales pour préparer la convention sur l’industrie des 22 et 23 novembre prochains ;• organiser le Tour de France du se-crétaire national pour faire entendre, de décembre 2014 à juin 2015, nos idées pour l’avenir de la France et la démarche des communistes pour une politique de gauche ;• s’engager dans la préparation des élections départementales de mars prochain et régionales de décembre 2015 avec pour ambition des rassem-blements de gauche très larges faisant gagner des politiques progressistes ;• participer aux initiatives pour la paix dont celles du mois d’octobre pour une paix juste et durable au Proche-orient.Le PCF tiendra dans les mois pro-chains une réunion du Conseil natio-nal sur les questions internationales ainsi qu’une séance sur le combat contre l’extrême droite.

Conférence nationale 8 et 9 novembreLa conférence nationale des 8 et 9 novembre, dans cet effort politique important, prend une dimension particulière, avec pour objectif : com-ment mieux travailler à l’émergence d’une véritable alternative de société, de politique et de gouvernement et à la démarche de rassemblement nécessaire.

Pour sa préparation, le Conseil national a arrêté les dispositions suivantes :1. Ordre du jour : point d’étape sur nos initiatives en cours dans une situation politique à analyser et apprécier à chaque étape, notre démarche de rassemblement pour une politique, une majorité et un gouvernement de gauche, la relance du Front de gauche, le déploiement de nos campagnes d’action, le travail sur notre projet, la préparation des échéances électorales de 2015.2. Le dimanche matin, la mise en place de 10 ateliers pour le projet, dont le Conseil national a arrêté la dénomination, permettant d’élargir l’implication des communistes au travail de projet.3. La conférence nationale sera conclue par une allocution pu-blique du secrétaire national.4. Il a arrêté, conformément à nos statuts, les participants à cette conférence : les membres du Conseil national, les parlementaires nationaux et européens, les déléga-tions des fédérations, élu-e-s par les conseils départementaux, dont le nombre est établi pour chacune en fonction du nombre d’adhérents. Le Conseil national a retenu la réparti-tion suivante : 4 délégué-e-s de droit par département plus 1 par tranche de 400 adhérent-e-s. Ces délégué-e-s participeront aux débats et aux votes éventuels du samedi.5. Il propose aux fédérations d’in-viter pour les ateliers du dimanche matin, en plus de leur délégation statutaire respective, le maximum de camarades intéressé-e-s par le projet ou des ateliers. Il invite partout à créer les conditions d’une préparation de la conférence qui per-mette la participation du maximum de communistes.En Gironde Conférence départementale 31 octobre 1er novembrePour la préparer avec le maxi-mum de communistes, le Conseil départemental du PCF 33 invite les sections à se réunir, en tenant des assemblées des communistes et des conférences de sections avant fin octobre.

1 350 personnes ont rejoint le PCF durant la Fête de l’Humanité. Un engagement aux entrées multiples. Pour beaucoup ce fut l’occasion de concrétiser un choix déjà acquis : celui de s’en mêler pour changer les choses. Bienvenue à ces nouveaux communistes.12 nouveaux adhérents viennent renforcer le PCF en Gironde.

Réunis une première fois le 27 juin, les responsables girondins de Gauche Avenir, PCF Bordeaux, EELV, En-semble, Gauche Unitaire, Parti Pirate - organisaient une rencontre publique le 5 septembre à l’Athénée municipal (1). Loïc Boisson pour le PCF, introduit le débat en rappelant l’actualité politique de la rentrée avec un nouveau gou-vernement «aligné derrière une ligne social-libérale assumée», le pouvoir actuel ayant choisi son camp «celui de la finance». Il souligne que ce gouver-nement «désormais minoritaire souhaite avancer à marche forcée dans l’impasse austéritaire» avec pour seul objectif «de correspondre aux critères libéraux de l’Union Européenne et de complaire à la finance et au Medef»… «une politique largement rejetée par notre peuple et enfonce chaque jour le pays, les salariés et les privés d’emplois dans la pauvreté».A l’interrogation «Comment construire le chemin des rassemblements», le responsable du PCF Bordeaux avance la nécessité «d’un Front large, un Front du peuple, sans exclusive autour d’un projet social, écologique et démocra-tique» et des propositions de travail commun : «intensifier notre activité dans les luttes…, une campagne dans la durée sur 5 axes de transformation sociale…, déployer avec audace le travail de rassemblement et de construction politique… et prendre des initiatives afin de redonner la parole aux citoyen-ne-s…, en multipliant des initiatives locales … avec toutes les forces qui veulent reconstruire une autre voie que l’austérité». Pour Bernard Couturier d’Ensemble «il n’y a pas de divergences de fond». Il évoque «le besoin d’une 6ème Répu-blique et d’un sursaut démocratique face au danger du FN» et la nécessité «de faire converger l’ensemble des forces sociales, syndicats, associations». Il pro-pose de créer [en Gironde] «des espaces qui redonnent la parole aux citoyens autour de sujets comme la LGV, la métropole, TAFTA, Euratlantique…», souhaite que les partis présents s’ins-crivent «dans les démarches citoyennes contre le TAFTA», de «participer à Alternatiba(2)» et «un séminaire d’une journée sur le projet afin de déterminer nos convergences». Corinne Gireau, du Parti Pirate, part du «problème démocratique important dans ce pays» et du «besoin de sortir de la 5ème République». Posant la nécessité «d’un revenu de base pour l’ensemble de la population», elle estime que «les cadres institutionnels de la 5ème répu-blique empêchent «un contrôle sur les représentants qui nous gouvernent», évoque «les médias dominants… la surveillance de masse qui pose des pro-blèmes de libertés et de respect de la vie privée». Elle souligne le «besoin de faire

une révolution numérique» pour «sortir de la loi du copyright afin que le savoir et les connaissances se diffusent pour le plus grand nombre».Christiane Tabouret, pour Gauche Avenir, veut «une réelle inflexion de la politique menée par le gouvernement». Elle souhaite «travailler ensemble» pour «le rassemblement de la gauche» et «sortir des politiques d’austérité». Elle évoque le «long travail sur les convergences possibles à gauche avec l’audition de personnalités (brochure et site internet Gauche Avenir). La volonté de Gauche Avenir est de «créer un nouveau pacte majoritaire à gauche auquel les responsables d’EELV et du PCF ont répondu de manière posi-tive». Souhaitant «avancer par étape», elle estime «qu’il faut poursuivre nos réunions de travail afin d’élaborer un contenu plus structuré sur la base de nos échanges» et propose de «mettre en place 3 cafés citoyens dans l’année pour communiquer sur nos initiatives». Marie Claude Thiolet, de la Gauche Unitaire, partage les analyses et pro-positions. Elle estime que «le front de gauche n’a pas réussi tous ses objec-tifs»… la note positive venant «du fait que la politique du gouvernement est contestée par une majorité de la gauche». «Le départ des ministres écologistes, l’apparition des députés «frondeurs» du groupe PS» et «une prise de distance d’un grand nombre de ses militants et responsables» sont «un événement de très grande portée, qui pourrait créer une perspective populaire et force citoyenne autour d’un rassemblement rose/rouge/verts… contre les politiques d’austérité». Elle propose «une pétition qui pourrait porter les grandes propositions» et de «travailler nos convergences sur un projet alternatif». Pour Pascal Bougois d’EELV, il y a nécessité «d’une majorité culturelle de gauche dans ce pays» qui se tourne «vers des enjeux d’avenir écologiques, sociaux et démocratiques qui sortent des logiques courtermistes de la finance mais aussi celles des politiques.» Il souligne à titre personnel «une crise du politique, en particulier des partis poli-tiques délégitimés par les populations», posant «la question de leur utilité et de leur dépassement» (propos nuancés par l’ensemble des membres d’EELV), citant «de nouvelles formes politiques et citoyennes comme Alternatiba qui réinvente une autre façon de faire de la politique». Concluant que «c’est mieux que la gauche [soit] unie», il insiste sur la nécessité «du dialogue, du débat» sur «les convergences» mais aussi «des divergences qu’il ne faut pas cacher». (1) le PG présent en juin était absent lors de cette initiative.(2) Alternatiba à Bordeaux : 11 et 12 octobre

PCF Bassin d’Arcachon Samedi 11 octobreJournée « Paix et situation internationale »

Vendredi 24 octobrede 17 à 21 hConférence de sectionElle sera précédée de réunions des cellules sur la situation de rentrée et la préparation de la conférence nationale du PCF des 8 et 9 novembre. Plusieurs points de rencontre et débats sont prévus pour approfondir la réflexion collective de la section notamment. Dates et thèmes à venir.

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8 • Les Nouvelles 25 septembre 2014

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 eurosAssociés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. LabordeDirecteur de la publication : Frédéric MellierAbonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 eurosRédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest15, rue Furtado - 33800 BORDEAUXTél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : [email protected]é : [email protected] - Redaction/Proposition d’article : [email protected] paritaire de presse : 0113 C 85932

CULTURES ET SOLIDARITÉS

Samedi 11 octobre, 17h, Sogerma Mérignac, sous la présidence de Georges Durou, résistant, déporté, président du Comité du souvenir des fusillés de Souge. Organisée par l’asso-ciation pour la mémoire des martyrs de l’aéronautique, créée il y a deux ans et

qui compte maintenant 290 adhérents, pour rappeler que l’aéronautique fran-çaise doit beaucoup à tous ceux qui ont combattu pendant la deuxième guerre mondiale, certains jusqu’au sacrifice de leur vie.

Samedi 18 octobre, de 14h à minuit, stade vélodrome de Bx-Lac

Le grand Prix cycliste international de l’Humanité est organisé conjoin-tement par les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest pour la gestion du sponsoring, de la gestion technique et organisationnelle, et par l’Union Sportive Villenavaise Cyclisme pour la partie sportive.

Restauration sur place

Tarifs

Entrée 14 €

Gratuit pour les enfants jusqu’à 15 ans

Tarif réduit

En soutenant le Grand prix par un bon de soutien (4 €), vous avez droit

à une entrée à tarif réduit (8 € soit au total 12 € au lieu de 14).

Bon de soutien

Auprès des militants communistes, sur les marchés, points rencontres, initia-tives publiques, assemblées citoyennes…

À la Fédération de la Gironde – 15, rue furtado 33800 Bordeaux - 05 56 91 45 06

par mail : [email protected]

www.gironde.pcf.fr

S’il subsiste encore quelques inconnus, le travail collectif du Comité du souvenir des fusillés de Souge a permis de rédiger ces biographies en collectant l’état civil, et les archives, familiales, du comité, départementales, du ministère des Armées, et d’orga-nismes agréés qui à la Libération ont validé les actions de Résistance, permettant de pouvoir rédiger ces biographies.

Préface de Bernard Lachaise, professeur d’Histoire contemporaine à l’université Bx-Montaigne.

Disponible dès le 15 septembre en librairie ou à commander à :

Comité du Souvenir des fusillés de Souge - 44, crs Aristide-Briand - 33000 Bordeaux

Chèques à l’ordre de : «Editions du Bord de l’Eau»

Editions Le Bord de l’Eau

25€

50 exemplaires disponibles à la Fédé-ration du PCF

Nicolas Ong, président du comité bordelais et girondin de l’association franco-vietnamienne, adjoint à la mairie d’Eysines, ainsi que d’autres responsables d’associations et de partis poli-tiques, est intervenu le 13 septembre dernier a cimetière de Bx-Nord, pour honorer la mémoire des soldats des colonies enterrés dans les cime-tières bordelais.

Resituant cette cérémonie locale dans le cycle commémoratif mené dans notre pays «mais aussi en Europe et dans le monde», Nicolas Ong rappelait que «le long conflit de 4 ans, débuté à Sarajevo en 1914 et terminé en forêt de Compiègne en 1918, en plus du nombre immense de blessés, en plus des destructions sur tous les fronts, a tué plus de 18 millions d’Européens, civils et militaires».

«Cent ans plus tard, dans toute l’Europe, il existe un très grand nombre de cimetières et de monu-ments aux morts, dans les manuels d’histoire la Grande Guerre occupe une place de choix» mais fait remarquer «qu’une place limitée au rôle de l’empire colonial» y est faite «alors que près de 600 000 coloniaux y ont été associés côté français».

«Parmi ces «indigènes» des colonies, il est fait rare-ment mention de la présence de ceux qui sont venus d’Extrême-Orient».

Le comité Bordeaux-Gironde de l’Association d’Amitié Franco-Vietnamienne, (AAFV) s’en est ému et «a répondu à l’appel de Karfa Sira Diallo, président de la fondation du mémorial de la traite des noirs, instigateur de l’initiative «Sauver les noms»*, «afin que ne soit pas oubliée la présence des soldats et des travailleurs indochinois en France».

Une présence «qui résulte de l’assujettissement des

populations indochinoises à la métropole dans le cadre du système colonial» souligne Nicolas Ong, en rappelant que la France «à l’instar de la plupart des nations européennes, a annexé des territoires regroupés en un domaine colonial, et cela dès le début du 16ème siècle». L’Indochine, construction administrative, regroupait le Laos, le Cambodge, le Tonkin, l’Annam et la Cochinchine, ces trois derniers territoires constituant l’actuel Viêt Nam.

Et le président de l’AAFV Gironde précise : «Ce sont 90 000 Indochinois qui seront amenés en France, dont plus de la moitié en qualité de travailleurs. Cette arrivée de travailleurs coloniaux correspondait à l’émergence régulière de besoins en main d’oeuvre.

Ainsi, «un premier groupe de 40 ouvriers spécialisés arrive au printemps 1915, à l’initiative du Directeur de l’Aéronautique, suivis par des contingents de plus en plus nombreux d’ouvriers non spécialisés, surtout en 1916 et 1917. Le Service des Travailleurs Coloniaux, créé en décembre 1915, dépendant du Ministère de la Guerre, va introduire en métropole un peu plus de 220 000 ouvriers en provenance des colonies, dont 49 000 Annamites selon l’expres-sion de l’époque. Organisés en groupements qui correspondent au lieu et au type de travaux qu’ils effectuent, ces travailleurs seront tout d’abord affec-tés à des industries de guerre et des compagnies de chemins de fer puis à des travaux de creusement de tranchées et de «nettoyage» du champ de bataille.»

C’est donc «à ces nombreux soldats et ouvriers coloniaux qui gisent à Bordeaux, et à travers eux à tous leurs compatriotes, que nous rendons hommage aujourd’hui» ajoutait Nicolas Ong «dans ce lieu empreint d’émotion et de silence, ce carré militaire où 89 Indochinois reposent, tandis que 252 autres sont répartis dans les trois cimetières de la ville de Bordeaux» comme «au cimetière du Pins Francs où une magnifique stèle érigée depuis 1932, due à l’action du Souvenir Indochinois, concerne 163 de ces hommes».

Et il appelait l’assistance civile et militaire à être les «garants de la mémoire de ce conflit», ces «souvent « Malgré-eux », ces 90 000 Indochinois qui ont répondu courageusement à l’appel de la République, à l’appel de la France… qui méritent notre respect et notre reconnaissance».

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Suite à l’AGE en date du 16/09/2014, il a été décidé de modifier l’article 3 des statuts comme suit :Dénomination sociale : Transport DatteslandDe modifier l’article 2 des statuts comme suit :Objet social : Transports de personnesDe modifier le capital comme suit :Capital : 102.00 €Modification sera faite au RCS de Bordeaux

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