Nouvelles N° 2013

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Tous ensembl e, levons l e tabou Loi de financ es est un coût, pa s capital le travail ! le Jeudi 26 septembre 2013 - N° 2013 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

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Nouvelles N°2013 du 26 septembre

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Tous ensemble, levons le tabouLoi de finances

est un coût, pascapitalle travail !le

Jeudi 26 septembre 2013 - N° 2013 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

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mONDE ActUAlité

Repèresle cAc ne connaît pas la criseLes actionnaires des entreprises du CAC 40 devraient se partager près de 40 milliards d’euros (+ 5 % sur 2012)Les entreprises cotées envi-sagent de distribuer près de 40 milliards d’euros, au titre des résultats de 2013, à leurs actionnaires, soit la moitié des bénéfices réalisés. Les divi-dendes progressent ainsi de 5 % en un an. Modération pour les uns et opulence pour les autresSur 80 milliards d’euros de béné-fices cette année, les actionnaires des entreprises du CAC 40 de-vraient s’en partager 39,9 milliards d’euros (estimations Fact-Set). Loin, très loin de la règle des trois tiers vantée, en son temps, par Nicolas Sarkozy : un tiers pour les actionnaires, un tiers pour les sala-riés, un tiers pour l’investissement. Total arrive sur la première marche des distributions de di-videndes, avec 5,66 milliards d’euros, suivi de près par Sanofi, avec 3,71 milliards d’euros. Deux géants qui ont annoncé un plan de restructuration avec des fermetures de sites industriels !Par rapport à l’an dernier, la hausse des rémunérations d’ac-tionnaires est estimée à 5 % et celle-ci « pourrait être plus mar-quée si la conjoncture continue

de s’améliorer », lit-on dans «les Échos». « Puisque l’environne-ment s’améliore et que les grandes sociétés peuvent se financer à taux bas, elles n’ont plus besoin de se constituer un matelas de cash en cas de coup dur comme par le passé. On sent dans le discours des chefs d’entreprise que l’heure est au retour aux actionnaires », commente Christian Parisot, stratégiste chez Aurel BGC. 2013 serait ainsi la deuxième année consécutive de progression des coupons des géants de la cote, après un recul des dividendes versés au titre de l’exercice 2011. Si bien qu’ils devraient revenir quasiment au niveau de ceux de l’exercice 2010 (40,2 milliards d’euros). À l’inverse, les salariés devront, eux, se contenter d’une augmen-tation générale d’1,2 %, à peine plus haute que l’inflation. Quant à ceux de PSA, ils se voient proposer tout simplement un gel de leur rémunération durant trois ans, dans les négociations en cours sur un accord de compétitivité. En outre, les entreprises cotées se lancent dans un grand pro-gramme de rachat d’actions. Une opération qui permet d’augmenter

mécaniquement le bénéfice par action de la société. Depuis le début de l’année, celles du SBF120 ont consacré 6,1 mil-liards d’euros à racheter leurs propres actions, soit 1,3 milliard de plus qu’en 2012. Autant dire que les petits change-ments de taxation des dividendes des entreprises induits par la loi de finances pour 2013 n’ont eu aucun effet. En revanche, la hausse de la TVA et les baisses de dépenses publiques qui seront appliquées l’an prochain vont à coup sûr affecter les salariés. Ça roule pour les PDG du CACLa somme des salaires des pa-trons des 40 entreprises cotées à Paris représente 92,7 millions d’euros en 2012. Le salaire moyen est de 2,3 mil-lions d’euros, ce qui revient à 140 années de Smic. On constate une légère baisse en comparaison avec 2011. C’est dû aux parts va-riables de salaires qui ont diminué. 14 PDG ont gagné plus en 2011, contre 4 qui ont vu leurs revenus rester stables. En tête des meilleurs revenus 2012, Maurice Lévy, de Publicis, avec 4 800 000 euros.

Journées parlementaires à Bordeauxmobilisation intersyndicale

cette année encore les Jeunes communistes participeront au Festival mondial des Jeunesses Démocratiques qui se tiendra au mois du 7 au 14 décembre à Quito, en Equateur. L’ambition du MJCF 33 est de faire partir au moins deux jeunes adhérents pour leur permettre de découvrir ce grand moment de partage de l’autre côté du monde. Pour y aider, ils sollicitent les lecteurs des Nouvelles, les sections et les camarades par le biais de cette souscription. Et ils rappellent qu’ils sont à disposition pour organiser des comptes rendus dans les différentes sections sur les voyages de solidarité.

Benjamin Regonesi

FmJDObjectif Quito !

Nom …………………………………………………………………………

Prénom ………………………………………………………………………

Adresse ………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………

Pour permettre à des jeunes du MJCF 33 de participer au FMJD

Je verse la somme de ……………… €

A retourner au MJCF 33 - 15 rue Furtado - 33800 Bordeaux

Souscription Quito 2013

@www.jeunes-communistes.org

Palestinele PcF condamne l'agression de diplomates français et européensmarion Fesneau-castaing, diplomate en poste au consulat général de France à Jérusalem, a été malmenée par des soldats israéliens qui ont usé de violence à l’égard des diplomates français et européens. Ces derniers tentaient, dans la Vallée du Jourdain, en Cisjordanie, d’apporter avec des ONG une aide humanitaire aux habitants de Khirbet Makhoul dont les maisons venaient d’être détruites par les Forces de Défense Israéliennes. D’après la 4ème Convention de Genève, la puissance occupante doit protéger les communautés sous sa responsabilité. Israël viole cette convention en poursuivant la destruction de maisons palestiniennes (524 depuis le début de l’année).Le PCF condamne cette agression et dénonce ces violences qui détruisent tout espoir de paix. La France doit sortir du silence, refuser cette humiliation et ce déni du droit international.

Réélection d'Angela merkelBonne nouvelle pour la finance, mauvaise nouvelle pour les peuples !Avec 42,5 % des votes, la CDU de Merkel est arrivée nettement en tête des législatives allemandes et sans majorité absolue, le scénario d'une nouvelle grande coalition avec le SPD est le plus probable. SPD et Verts refusent a priori toute coalition avec Die Linke, qui pourtant s'affirme comme 3ème force politique du pays. Ce choix tourne le dos aux besoins des classes populaires d'Allemagne et d'Europe.Angela Merkel a dirigé d'une main de fer, avec la complicité des gouvernements et de la Troïka, l'application de l'austérité en Europe.Plus que jamais les Allemands et les Européens auront besoin de s'appuyer sur une gauche solidaire, unie et déterminée à porter une alternative claire pour un changement politique profond. Le Parti de la gauche européenne félicite Die Linke pour le bon résultat obtenu (8,6%). Son groupe parlementaire au Bundestag jouera un important rôle d'opposition et sera un appui pour les luttes. Les autres forces du PGE, dont le PCF, seront à ses côtés pour continuer à porter l'alternative.

L’intersyndicale CGT, FSU, Solidaires et UNEF avait décidé d’un rassemblement le 24 sep-tembre lors des journées parle-mentaires du PS à Bordeaux, afin de porter ses revendications et propositions, notamment en ce qui concerne la réforme des retraites. Elle a été reçue par le chef de cabinet du Premier Ministre Ayrault.

La CGT s’est dit «furieuse» des annonces faites, « un discours de défaite d’un gouvernement dit de gauche ».En effet, le gouvernement estime que la politique mise en oeuvre mènera le pays au plein emploi notamment grâce aux « emplois avenir » et que même s’il est per-suadé que le coût du capital han-dicape l’économie, il est difficile d’inverser la donne.La CGT a rappelé que c’est une po-litique audacieuse de plein emploi, d’augmentation de salaire et une réforme des retraites juste et équi-table avec un départ à 60 ans qui permettra la sauvegarde de notre système actuel et sa pérennité.Le travail est créateur de ri-chesses dont la répartition doit se

faire de manière équitable et non plus seulement pour le profit des actionnaires.

La Cgt poursuit la mobilisation dans l’unité pour faire entendre son opposition au projet de réforme des retraites et ses propositions pour :- une autre réforme garantissant la retraite à 60 ans pour tous à taux plein,- une véritable reconnaissance de la pénibilité,

- l’exigence de revaloriser le travail, les salaires, le pouvoir d’achat,- la nécessité de mesures d’urgence pour stopper les plans de suppres-sions d’emplois (Dentressangle, SDS, services publics…),- la nécessité d’investir dans l’em-ploi public et privé et de relancer l’activité économique,- de mettre un terme aux nom-breuses discriminations syndicales dans la période et de donner de nouveaux droits aux organisations syndicales et aux salariés.

Une manifestation très « encadrée » ! La France a d’ailleurs récupéré ses 3A ?

Photo «La clé des Ondes»

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Les Nouvelles 26 septembre 2013 • 3

EditorialA c t U A l i t é

le changement, c’est avec nous !

coss 33« Oui, ça change ! » Au bénéfice de qui ?

Sophie Elorrimembre du comité exécutif du

PCF 33membre du Conseil national

Section de Bordeaux

C’est la deuxième rentrée politique sous le pré-sident Hollande… et déjà trop de désillusions ! La part des dividendes dans la richesse pro-duite s’est accrue. Elle est passée de 11% à 22% de la richesse produite en 20 ans, soit 230 milliards d’euros en 2013. Ce n’est pas la crise pour tout le monde ! Dans le même temps, la précarité fait des ravages. Comment voulez-vous qu’on si retrouve ! Le peuple ne voit pas la situation du pays s’améliorer, il ne voit pas l’avenir en rose, que ce soit sur l’emploi, le logement, la santé, les transports… Il n’y aurait rien de pire qu’un peuple résigné acceptant une situation s’impo-sant à lui comme une norme, il doit retrouver l’espoir ! Et notre rôle est d’y contribuer.D’ailleurs, cet espoir, je l’ai vu pendant la fête de l’Humanité à Paris. Je l’ai vu dans les allées, sur les stands du parti, dans les débats, au meeting avec Pierre Laurent appelant le peuple de gauche à se réveiller et à exiger le changement.Les communistes au sortir de la fête de l’Huma sont reboostés : ils ont pris un bol d’air frais ! Si notre engouement est parfois entaché de cri-tique sur notre stratégie pour les municipales, cherchant à nous diviser, nous ne devons pas perdre de vue notre objectif : améliorer la vie de nos concitoyens. Ils comptent sur nous. Nous attaquons cette rentrée dans un contexte de crise économique, sociale et politique, avec une très forte aggravation des difficultés de la vie quotidienne.Et ça ne s’améliorera pas avec le projet de loi de finances pour 2014 avec des cadeaux aux entreprises d’un niveau sans précédent, ainsi que des coupes dans les dépenses publiques comme jamais. Cela, au nom d’un prétendu « coût du travail » qui occulte un autre coût, tabou dans le discours libéral : celui du capital. Face à cette réalité, les communistes sont pré-sents sur le terrain pour dénoncer et informer, comme sur le projet de loi sur les retraites par exemple. Nous étions là le 10 septembre dans la rue et avons répondu présent pour dénoncer la position du gouvernement sur la Syrie. Dans cette société où les injustices perdurent, notre rôle doit être affirmé. Nous sommes là et serons toujours présents pour proposer des alternatives utiles et nécessaires à un véritable changement de société.

Les journées parlementaires du PS qui se sont tenues à Bordeaux les 23 et 24 septembre étaient intitulées « Oui, ça change ! ». Pour la Coss 33 qui s’y est rendue, « ce titre est quelque peu usurpé, notamment dans le domaine de la santé où nous sommes ac-teurs ». Et la Coordination Santé Solidarité y a distribué un tract, notamment sur les dépassements d’honoraires.

L’un de ses animateurs, Bernard Coadou, insiste sur cette question « hautement symbolique « des « reculades gouvernementales qui ont fait le choix de conforter les pri-vilèges d’une minorité de médecins et de négliger le renoncement aux soins d’une partie grandissante de nos concitoyens », sans parler « des franchises, des restructurations-démolitions des services publics de santé, etc. » Du changement au reniement

Pour la Coss 33 « depuis 1980, avec la création du secteur 2 à honoraires modulables, les dépassements d’ho-noraires médicaux ont augmenté

régulièrement, sont pratiqués par 25% des médecins, ne sont pas un gage d’excellence et constituent une des raisons les plus importantes du renoncement aux soins pour raison financière ». Ils illustrent « la mise à mal du système de santé solidaire, qui fait dériver vers le chacun pour soi ».Avec l’avenant conventionnel d’octobre 2012 et la future régle-mentation de l’activité libérale à l’hôpital annoncée par le rapport Laurent, dénué de toute ambition solidaire, « le nombre des médecins dépasseurs va être en augmentation (…) et ils vont recevoir un cadeau supplémentaire : une partie de leurs cotisations sociales sera prise en charge par la collectivité ».La Coss 33 dénonce « une ré-gression considérable qui méprise les fondements de notre Sécurité Sociale, qui légitime les outils de sa démolition programmée par le libéralisme » et « en contradiction totale avec la résolution sur l’accès aux soins de l’Assemblée Générale de l’ONU du 12 décembre 2012 ».

Renforcer la mobilisation citoyenne

La Coss 33 affirme :- qu’une société démocratique ne peut cautionner un système où une catégorie professionnelle auto-régule ses revenus à la hausse en pénalisant plus particulièrement les grands malades et les anciens, - que notre système de santé soli-daire est plus efficace, plus juste et moins cher que celui proposé par le libéralisme et la marchandisation ; - qu’il est possible de lui attribuer les moyens de fonctionner, d’assurer en son sein un large accès aux soins pour toutes et tous ainsi que la défense des pratiques et statuts des professionnels de santé. Contacts :Coordination Santé Solidarité Gironde 8, rue de la Course - 33000 [email protected]

Solidaires 33 a distribué le com-muniqué ci-dessous lors du ras-semblement intersyndical lors des journées parlementaires du PS à Bordeaux

« L’intersyndicale de la Gironde Solidaires, FO, CGT, FSU et UNEF a réuni 12 000 manifestants à Bordeaux le 10 septembre 2013 pour dire non à cette réforme car justement ce n'est une réforme de gauche, car elle ne change pas de la logique libérale de régression sociale. Cette intersyndicale, et c'était le mot d’ordre principal de la banderole commune, exigeait le retrait du projet de loi et de cette réforme des retraites qui est dans la lignée de

celles précédemment organisées par le gouvernement Sarkozy.Aujourd’hui [24 septembre], avec la Cgt la Fsu et l'Unef, l'union syndicale Solidaires appelle les syn-diqués et les retraités, les jeunes, les femmes, en fait tous ceux qui sont touchés par ces mesures d’austérité, à venir dire non à cette politique de casse sociale sur les retraites, l’emploi, les salaires et les pensions et à maintenir l'exigence du retrait de ce projet de loi.Solidaires 33 rappelle son pro-gramme revendicatif :- Retrait du projet de loi,- Retour à la retraite à 60 ans à taux plein, sans décote,

- Retour aux 37,5 années de cotisa-tion comme référence du taux plein,- Retraite à 55 ans pour prise en compte de la pénibilité,- Revalorisation des salaires et des pensions, - Refinancement des caisses de retraites (revalorisation des salaires, fin des exonérations de cotisations sociales, cotisation patronale prise sur une part des dividendes distri-bués par les entreprises, ...), - Créations d’emplois, pour un véritable partage du travail et de la richesse produite. »

Solidaires 33Retrait du projet de loi «retraites»

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A u x A c t e s c i t O y e n s !

métropoles

non au coup de force !c’est aux citoyens de décider !l’Association Départementale des Elus communistes et Républicains (ADEcR) reprend ses activités sur fond de coup de force du gouvernement faisant voter cet été, en première lecture à l’Assemblée Nationale, la loi sur l’affirmation des métropoles (cf Nouvelles du 12/09).Cette loi, profondément recentralisatrice, est prête à dissoudre la démocratie locale, les projets communaux et intercommunaux, les coopérations de services publics..., cela sur injonction de la Commission de Bruxelles en contrepartie du délai accordé à la France pour réduire le déficit.Néanmoins, des espaces sont disponibles pour dénoncer ces choix et valoriser des propositions démocratiques. A partir d’octobre, cette loi doit repasser au sénat, puis encore devant les députés et enfin à la Commission mixte paritaire des deux assemblées.Saisissons-nous à plein de l’appel/pétition* que nous mettons à disposition de tous : élus, citoyens et agents de la fonction publique pour demander une consultation des citoyens, le retrait de la loi «Affirmation des métropoles» et la reprise d’un grand débat. Ne perdons pas de temps !Evidemment, la période qui s’ouvre nous verra aux côtés des citoyens pour les élections municipales et européennes, afin d’ouvrir de grands rassemblements au service de l’Humain, de la vie démocratique de nos collectivités.Un moment fort, les rencontres de Genevilliers les 18, 19 et 20 octobre où nous échangerons sur ces dossiers passionnants auxquels je vous invite à participer.

Claude Mellierprésidente de l’ADECR 33

l’ADEcR de Gironde tient son assemblée générale de rentrée le samedi 28 septembre à 9h, salle Edouard Richard à Floirac (avenue Gambetta, square monrepos).

les élus-es communistes et républicains appellent à un rassemblement à Bordeauxmercredi 2 octobre devant la Préfecture où ils demanderont une rencontre avec le Préfet et déposeront les premières pétitions recueillies.- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -Pétitionmétropolesnon au coup de force !c’est aux citoyens de décider !Je demande :• Une consultation démocratique des citoyens par référendum dans chaque région touchée par les changements institutionnels.• Le retrait de la loi « Affirmation des métropoles ».• La reprise d’un grand débat national sur la démocratie locale, les réponses nécessaires et coopératives aux problématiques métropolitaines.Nom : …………………………………………………………………Prénom : ……………………………………………………………Adresse : …………………………………………………………………………………………………………………………………………Email : ………………………………………………………………Fonction : ……………………………………………………………L’Association des élus communistes et républicains se met à disposition de toutes celles et ceux qui refusent un tel projet et souhaitent faire entendre leur voix pour la démocratie locale et citoyenne et appelle à diffuser largement cet appel :

Retourner à :ADEcR 33 - 15, rue Furtado - 33800 Bordeauxou signer en ligne : http://gironde.pcf.fr/44140ouwww.elunet.org/spip.php?article31832

Signez la pétitionwww.vincentmaurin.fr

Stade Nelson mandela

http://gironde.pcf.fr/43916

« A moins de 6 mois des élec-tions et au regard de la difficile situation sociale, économique et politique que traverse notre pays, le Front de gauche que nous avons construit ensemble, doit faire face à ses responsabilités et elles sont immenses. Face à un gouvernement qui semble depuis longtemps avoir oublié le sens du terme « social », je crois que notre rôle n’est pas de brandir des ultimatums pour plus d’écologie ou de construire des oukases pour plus de social. Non, face à cette situation qui appa-raît bloquée aux yeux de nombreux concitoyens, le devoir d’un Front de gauche est d’ouvrir des perspectives, de dégager le chemin pour une véritable transformation sociale, écologique et démocratique. A l’heure où certains voudraient bloquer encore plus la situation, au sein de la gauche et même au sein du Front de gauche, c’est ainsi que pour ma part je vois les choses. Peut-être parce que nous avons à Bordeaux l’opportunité historique de faire chavirer l’amiral conser-vateur qui est à la barre du palais Rohan depuis bien trop longtemps. Peut-être parce que je sais que le travail de terrain des militants communistes et du Front de gauche a donné un poids primordial à ce dernier dans cette bataille. 12%, soit près de 13 000 bordelaises et bordelais qui en 2012 ont donné leur voix au refus de l’austérité. C’est un mouvement que personne

ne peut ignorer. Et nous avons bien l’intention, avec nos cama-rades communistes et du Front de gauche, que personne ne l’ignore.Pour autant, je le répète, porter cet étendard ce n’est pas fermer le débat. Ainsi, quelle que soit la décision stratégique que pren-dront les communistes et les composantes du Front de gauche, nous devons poursuivre le débat afin que prenne forme le change-ment pour lequel les Français ont voté en mai 2012, parmi lesquels 4 millions avaient opté pour les idées du Front de gauche.Voilà pourquoi j’ai pris l’initiative d’inviter nos camarades verts et socialistes à engager le débat sur l’alternative qu’il faut impérative-ment construire sur Bordeaux. Ce débat, je le crois, nous devrons le mener point par point : logement, et logement très social pour lequel les villes dirigées par la gauche ont elles-mêmes difficulté à s’engager ; industrie, emploi et place de ceux-ci

au cœur même de notre ville ; petite enfance et services publics…, etc.Grand stadeMais puisqu’un sujet a déjà fait polémique entre nous, menons-le jusqu’au bout. Depuis des années, nous tenons un discours très différents de nos amis verts et socialistes sur la question du grand stade. Eux préfèrent le voir financer à 100% par le privé et nous par la puissance publique. Eux s’accommodent du naming (une multinationale loue le nom du stade), moi je souhaite qu’on fasse un trait dessus pour mieux rendre hommage à Nelson-Mandela.Le 19 octobre prochain, se tien-dra le 22ème Grand Prix cycliste de l’Humanité. J’ai invité Vincent Feltesse et Pierre Hurmic à venir débattre à cette occasion autour du thème « Gauche : comment s’attaquer vraiment au sport-business ? »

Bordeaux

et maintenant, débattons !Vincent Maurin, conseiller municipal et communautaire communiste, interpelle toutes les forces de gauche

Lors du dernier conseil mu-nicipal de Bordeaux, Vincent Maurin a rappelé la position du groupe communiste à propos du Grand stade, dont le Maire présentait le rapport de gestion.« Depuis le lancement du projet de grand stade, [nous sommes opposés] au montage financier en Partenariat Public Privé, à propos duquel nombre d’observateurs s’accordent à dire qu’il s’agit pour les collectivités, de garantir à long terme les profits des opéra-teurs privés. D’ailleurs, ce type de montage financier est en échec en Angleterre, pays moteur dans ce domaine. Lutter contre le foot business aujourd’hui, c’est reprendre la main du point de vue de la maîtrise publique.

C’est une approche différente de mes collègues socialistes et verts. Vous avez rappelé la participation financière importante des col-lectivités et de l’Etat, Etat dont la participation de 26 millions est inférieure aux engagements initiaux. Pour nous, ces 75 millions d’euros d’investissement public justifient pleinement une maîtrise tota-lement publique, garante d’une politique tarifaire populaire, d’une utilisation sportive ou spectacle

contrôlée. Vous connaissez notre préférence pour un montage de type « société d’économie mixte ». Un montage SEM qui permettrait à la Ville d’éviter le « naming », part importante du loyer annuel de 3,85 millions €. Martine Aubry, à Lille, a su s’en défaire en baptisant le stade Pierre Mauroy. Pourquoi serait-il impossible de donner le nom de «Nelson Mandela» au stade de Bordeaux, plutôt que le nom d’une multinationale ? »

Grand Stade

toujours contre le PPP et pour mandela

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ce budget est-il bon pour le peuple de France ?« Non » dit Marie-George Buffet, député communiste / Front de Gauche« Je peux en témoigner, je vais devoir intervenir sur cinq budgets (culture, médias, sport vie associative, école et enseignement supérieur recherche).Tous sont en baisse sauf l'école qui se nourrit des suppressions des autres, tous sont en faillite par rapport aux besoins. A l'étude de ces cinq budgets, aucun n'est acceptable, car tous sont basés sur un dogme européen : réduire les dépenses publiques.Ces dépenses sont pourtant essentielles, bien sûr au niveau des droits des individus mais aussi au niveau économique  : sans dépenses publiques il n'y a pas d'investissements, et sans investissements il n'y a pas d'emploi.Le seul vote possible, est un vote contre ce budget d'austérité. »

Présenté le 25 septembre, le pro-jet de loi de finances pour 2014 restera dans les annales comme celui qui programme les plus fortes réductions de dépenses publiques jamais décidées. Des coupes à hauteur de 15 milliards d’euros ont été annoncées. Autre « première » : jamais un gouver-nement n’avait décidé d’octroyer autant d’avantages fiscaux aux entreprises. Tout cela au nom d’un prétendu « coût du travail » qui occulte un autre coût, tabou dans le discours libéral : celui du capital.Avec le crédit d’impôt compétiti-vité-emploi, celles-ci bénéficieront d’un allégement fiscal de 20 mil-liards d’euros, qui vient s’ajouter au pactole des 200 milliards d’aides publiques diverses déjà octroyées.Double facture pour les simples contribuablesCe sont les citoyens, en bout de chaîne qui vont payer deux fois : via les difficultés accrues des services publics à remplir leur mission et via une hausse des prélèvements fiscaux de 12 milliards, dont 6 par la seule hausse de la TVA au 1er janvier prochain. Ce serait là, explique le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, le prix à consentir pour « gagner la bataille de la croissance, c’est-à-dire de la compétitivité des entreprises ». Comme si la panne de croissance, le manque d’investissement des entreprises ou encore le chômage de masse étaient imputables à un « coût du travail » excessif. 9% de la richesse nationale vers les dividendesDepuis trois décennies, c’est le capital, c’est-à-dire les banques et les actionnaires, qui a accru sa part du gâteau des richesses créées, au détriment du travail. Le patron du Medef, Pierre Gattaz, peut se lamenter sur le poids des «charges» sociales : l’an dernier, les

entreprises ont déboursé presque deux fois plus pour leurs frais financiers que pour les cotisations à la Sécu. Rançon des abandons des gou-vernements successifs, de droite ou socialiste, face à la croisade permanente du patronat, le capi-tal vampirise sans cesse davan-tage les richesses créées par le travail. Les dividendes, qui représentaient 3% de la richesse nationale en 1980, en pèsent désormais 9%… Pour effectuer ce prélèvement, les actionnaires exigent des entreprises des rentabilités excessives, au détri-ment des salaires et de l’emploi, et n’investissent plus.Lever le grand tabouIl s’agit du coût exorbitant du capi-tal, occulté par la propagande sur le « coût du travail ». Toutes les mesures d’exonérations fiscales et sociales consenties au patronat, sans contrepartie, n’ont jusqu’ici servi qu’à accompagner, et encourager cette financiarisation de l’économie, à servir davantage les intérêts financiers que l’on dit par ailleurs vouloir combattre. Un seul exemple, spectaculaire, pointé récemment par la Cour des comptes : les entreprises ont

reçu 19 milliards d’euros au titre du crédit d’impôt recherche, mais elles n’en ont utilisé que 9 milliards pour leur activité de recherche… Difficile de mieux dire l’urgence d’un réexamen de l’ensemble de ces aides, à l’aune de critères sociaux, environnementaux, d’investisse-ment productif. Difficile de mieux dire l’injustice des mesures d’aus-térité annoncées, devant tant de gâchis de fonds publics.Les grandes tendances du budget 2014Côté dépenses :Le gouvernement s’engage à écono-miser 15 milliards d’euros pour la dépense publique dont 9 milliards réalisés sur l’État, ses opérateurs et les collectivités territoriales. Les 6 milliards restant seront sup-primés du budget de la protection sociale notamment sur les dépenses de fonctionnement et d’assurance maladie. Côté recettes :Le gouvernement prévoit une pro-gression de 3 milliards, essentielle-ment grâce au rabotage de plusieurs niches et sur les gains espérés de la lutte contre la fraude fiscale.

B U D G E t 2 0 1 4

Budget de l’Etat

12 milliards d’impôts et taxes en plus !Barrages hydroélectriques

Ensemble, agissons pour que l’énergie hydraulique soit un bien commun national !isabelle larrouy, conseillère régionale Front de Gauche Aquitaine, alerte la population contre l'ouverture à la concurrence des barrages hydroélectriques et demande d'amplifier cet appel.Dans les Pyrénées Atlantiques, plusieurs centrales sont concernées, dont la Centrale EDF dans la Vallée d'Aspe, et la Centrale de la SHEM (filiale GDF Suez) dans la Vallée d'Ossau où s’expriment des inquiétudes, relayées notamment par Serge Saint-Vignes et Claude Etchelamendy, du collectif hydro de la Fédération nationale Mines Énergies de la CGT (dans «La Dépêche ») :« On est encore dans l'attente car rien n'est décidé, même si notre concession est arrivée à terme. On sait aussi que certains opérateurs étrangers sont toujours installés en vallée d'Ossau pour faire du lobbying. La vallée d'Ossau représente 80 % des installations de la filiale de GDF-Suez dans les Pyrénées, avec trois grands barrages, soit 220 mégawatts installés. Concrètement ? Cela repousse les travaux de développement et de modernisation prévus puisque nous devions passer à 274 mégawatts en vallée d'Ossau, car l'industriel ne va pas investir dans une concession s'il n'est pas sûr de la conserver. Au niveau national, la production hydraulique concédée par le gouvernement Fillon représente 6 000 salariés et pose la question de garder la maîtrise nationale de l'outil pour des questions de sûreté de la gestion de l'eau et du système électrique français. »Annie David, sénatrice PCF-FdG de l’Isère, a fait part de son opposition à cette libéralisation lors d’une question d’actualité au Sénat (17 janvier 2013).Delphine Batho, alors ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie a déclaré le 24 octobre 2012, lors d’une audition par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, qu’elle était opposée à la libéralisation des barrages hydroélectriques. Selon ses propres termes : « C’est un sujet que je suis en train d’examiner, puisque vous le savez les concessions arrivent à leur fin dans les années à venir .... Moi je ne souhaite pas une nouvelle libéralisation. On me dit que les choses sont tellement engagées qu’elles doivent être suivies dans la même logique, donc j’ai demandé l’étude de scénarios alternatifs ».Elle a depuis été remerciée … Son successeur n’a pas donné suite à notre interpellation de juillet 2013.Marie-Noëlle Battistel et François Brottes (président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale), députés PS de l’Isère, ont fait part de leurs réserves. François Brottes a chargé, en novembre 2012, Marie-Noëlle Battistel et Éric Straumann (député UMP du Haut-Rhin) d’un rapport sur cette question. Lequel devait être rendu trois mois plus tard. En ce début septembre 2013, ce rapport n’est toujours pas finalisé...Madame Battistel a reçu une délégation du Front de Gauche le 22 juillet 2013. Elle a fait part des difficultés qu’elle rencontrait dans son opposition à la mise sur le marché des concessions face aux prétendants mais aussi aux ministres intéressés par les rentes que l’État pourrait en tirer.la cour des comptes vient d’enjoindre le gouvernement d’accélérer le processus de privatisation des concessions afin que l’État récupère plusieurs centaines de millions d’euros de redevances d’ici 2020. On peut craindre le pire, à savoir, le bradage des biens publics que sont les ouvrages hydroélectriques.Ensemble, agissons pour que l'énergie hydraulique soit un bien commun national.

E N R é G i O N

Pétitionhttp://www.petitions24.net/a/43278

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2 2 e G R A N D P R i X D E l’ H U m A N i t é

Villenave d’OrnonAssises citoyennes localesVendredi 11 octobre, 20h30, salle Daguinla section du Parti communiste de Villenave d’Ornon invite tous les citoyens, les forces politiques et sociales qui ne renoncent pas aux changements, pour échanger, en lien avec l’actualité, à partir de leur vécu, leurs déceptions, leurs aspirations, autour de la question : « Quels moyens pour rassembler largement et construire une perspective de changement ? »

carbon-Blanc« Ma commune j’y tiens, exigeons les moyens ! »Mardi 1er octobre, 18h à 20h, foyer municipal de Carbon-Blanc, place VialolleC’est à partir de cette accroche que les militants du PCF/Front de Gauche invitent les citoyens engagés, amis et voisins sympathisants, militants syndicalistes, associatifs, parents d’élèves, porteurs de valeurs de gauche, de démocratie et de solidarité, à construirte et se rassembler sur un projet municipal.L’objectif étant de constituer une équipe porteuse de ce projet : pour une commune rempart contre l’austérité, école de démocratie et terre de missions des services publics.Pour élaborer un projet local à partir des besoins de la population, un questionnaire est mis à la disposition de toutes et tous pour commencer ce travail commun qui, comme le dit le rédacteur du blog «ne se fera pas un seul clic» !

Aux Actes citOyens !

Samedi 19 octobre

cyclisme sur piste : c’est reparti !

communiqué des communistes de carbon-blancSuite à la démission du maire de carbon-Blanc pour raison de détournement de fonds publics (voir «Sud-Ouest» des 21 et 23 septembre), les communistes de carbon-Blanc communiquent :«  Lundi soir 23 septembre, Franck Maurras est venu exposer et confirmer, auprès de ses colistiers du conseil municipal, ce que nous savions déjà par la presse.Nous prenons acte de sa démission de maire et de son poste de conseiller municipal.A ce jour, nous nous limiterons à qualifier l’acte avoué, de révoltant, faisant scandale auprès de la population et jetant un discrédit sur le monde politique et tous les militants qui, au quotidien, travaillent bénévolement.Voilà pourquoi les communistes proposent en permanence la limitation de la concentration des pouvoirs entre les mains d’un seul et la mise en place d’un contrôle démocratique des lieux de gestion de l’argent public.Pour le reste, à la justice de suivre son cours.

Carbon-blanc le 24 septembre 2013

En 1992, la municipalité de Bor-deaux prête le vélodrome pour abriter le gala des comités de dif-fusion de « l’Humanité ». L’idée a alors surgi : pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour mettre en place une petite animation sur la piste ? Quatre ans après, « la petite animation » est devenue une des principales dates du calendrier cycliste d’Aquitaine.

Dès la première édition, le Grand Prix de « l’Huma » a été coorganisé avec l’Union sportive villenavaise (USV). Le club de la banlieue bor-delaise s’est d’ailleurs donné pour vocation la formation de jeunes coureurs et l’organisation d’un grand nombre de compétitions : le tour de Gironde international, des épreuves de la Coupe de France de VTT…« Au début, se souvient François Bidou, président de l’USV, les milieux cyclistes exprimaient des réticences à un partenariat avec « l’Huma ». Aujourd’hui, tout le monde appré-cie que ce journal s’intéresse à la piste et prenne des risques pour organiser une épreuve de haut niveau. « Personne ne boude le Grand Prix de l’Huma pour des raisons politiques. »

Ils ont fait le Grand prixFlorian Rousseau, Jens Fiedler, Arnaud Tournant, Laurent Gané, Mickaël Bourgain, Arbaud Dublé, René Wolff, Michaël Hubner, Eyk Pokorny, Benoît Vêtu, Félicia Balanger, Inaki Anzizar, Morgan Kneisky, Clara Sanchez, Quentin Lafargue, Grégory Baugé, Leire Olaberria, les équipes de France masculine et féminines, les pro-vinces de Guipuzcoa, de Navarre et de Catalogne...Tous ont en commun de s'être

exprimés, fait remarquer sur la piste 4 étoiles lors du Grand prix de l'Huma.Les girondins en piste

A nouveau « en piste », ce sont les communistes girondins qui viennent juste de « ranger les cartons » des stands girondins à la Fête de l’Humanité à Paris… et de reprendre leur souffle avec beaucoup d’amis qui ont aidé à faire de cette fête 2013 l’événement sans cesse renouvelé de la rentrée politique.A nouveau «en piste» donc, dans la préparation du 22e Grand Prix cycliste de l’Humanité au vélodrome de Bx-Lac, avec les

bénévoles des clubs sportifs, pour offrir le bonheur des retrouvailles des champions et aussi la décou-verte chaque année par un public enthousiaste de ce sport specta-culaire dans un site bordelais non moins impressionnant.Rendez-vous donc le samedi 19 octobre pour cette nouvelle édi-tion avec toujours la restauration gastronomique au centre de la piste et la restauration rapide assurée par les militants et amis.Avec cette année, le débat qui devrait intéresser toutes celles tous ceux qui aiment le sport : « Comment s’attaquer vraiment au sport-business ? »

N°29SEPT2013

REVUEPOLITIQUEMENSUELLE

DU PCF

P.6 LE DOSSIER

P.4 POÉSIES

OLIVIER BARBARANT Par Nicolas Dutent

P.44 PRODUCTION DE TERRITOIRES

FIGURES FÉMININES DE LA MIGRATION ENEUROPE DU SUD Par Camille Schmoll

P.34 LE GRAND ENTRETIEN

LA CONNAISSANCEN'EST PAS UN OBJETCONSOMMABLEPar Anne Mesliand

COMMUN(ISM)EET MUNICIPALES

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Les Nouvelles 26 septembre 2013 • 7

P c F

Assemblées des communistesSection Portes du médocLundi 30 septembre, 19h30, à la MSP de Blanquefort-Caychac

Section de coutrasJeudi 3 octobre à 18h salle polyvalente n°2 à Coutras- Point sur la situation politique- les municipales 

Section de BèglesJeudi 3 octobre, 18h30, au siège de la section, 12, rue du Prêche, - Echange sur l’actualité politique- comptes rendus des assemblées de quartiers et propositions pour les municipales- Elaboration du bulletin de vote et ouverture du vote (du 3 au 5 octobre à midi) des communistes pour désigner leur chef de file aux municipalesPoints rencontres mercredi matin marché Barrière de BèglesSamedi matin marché place du du 14-Juillet/La PostePermanence au siège de la section tous les jeudis de 15h30 à 18h30, rue du Prêche n° 12

Section de BordeauxVendredi 18 octobre, 18h30 à 21h, au 15-17 rue Furtado- les municipales

Section Nord médocSur les marchés :Dimanche 13 octobre 10h castelnauDimanche 20 octobre 10h St laurent mercredi 23 octobre 10h St Vivien Samedi 26 octobre 10h Pauillac Samedi 16 novembre 10h lesparre

conseil national

S’adresser au plus grand nombreA la veille de la Fête de l’Huma-nité, un conseil national du PCF s’interrogeait sur l’enfermement du pouvoir dans une logique libérale qui aggrave la crise et s’interrogeait : comment modi-fier la donne ? Dans un entretien à CommunisteS, supplément de l’Humanité, Robert Injey revient sur les débats au sein du Front de Gauche.Le PS ne ferait-il qu’une mauvaise politique ou deviendrait-il un parti de droite ?« Que le PS fasse une mauvaise politique, c’est une évidence, que ses nouvelles élites soient moins imprégnées des valeurs de trans-formation sociale qu’il y a 30 ans, que le renoncement ait remplacé la promesse de changer la vie, sont aussi des évidences. Pour autant, les hommes et les femmes qui adhèrent au PS, qui votent socialiste, se consi-dèrent de gauche, portent en eux des valeurs de gauche. Toutes les enquêtes d’opinion montrent des convergences très nettes entre les sympathisants de gauche, Front de gauche et PS. Ignorer ces hommes ou ces femmes, ou bien les traiter par l’invective ou le mépris nous mène dans l’impasse. Si nous voulons changer le rapport de force dans la bataille idéologique et politique, notre cœur de cible, c’est cet électorat. Et nous avons un long travail de dialogue à entre-prendre pour les faire avancer dans la réflexion. »A propos des municipales, les communistes n’auraient le choix

qu’entre liste avec le PS pour sau-ver des élus ou une autonomie par rapport au PS ?« Cet angle porté notamment par les médias omet qu’on ne nous a ja-mais fait de cadeau pour permettre l’élection d’élu-e-s communistes : modes de scrutin, conséquences de la bipolarisation et différentes manœuvres politiciennes ont été mis en œuvre pour réduire notre représentation. Quand nous ga-gnons ou conservons des élu-e-s, c’est le résultat de mobilisations, de conquêtes politiques, d’inno-vations sociales et démocratiques. L’ambition qui est la nôtre, en toutes circonstances, est, je cite notre congrès : « Face aux ambitions affichées de la droite et de l’extrême droite, nous voulons rassembler le plus largement possible sur des pro-jets ambitieux qui placent chaque institution en position de répondre aux besoins. Les communistes sont engagés dans l’action municipale et intercommunale, souvent au sein de majorités de gauche constituées sur des projets, parfois dans l’opposition. Partie prenante d’aventures humaines et de l’histoire locale, ils et elles veulent continuer à être utiles au plus près des femmes et des hommes et continuer à leur rendre le pouvoir. » C’est sur la base d’une ambition partagée, dans le rassemblement sur des contenus, que nous pour-rons remobiliser un électorat de gauche qui désespère. »Alors quelle est cette nouvelle dy-namique du Front de gauche à engager ? Nous voulons contribuer à ce que le Front de Gauche s’ouvre à d’autres et cette question fait débat en son sein ces derniers temps. Pas seulement entre Pierre Laurent et

Jean-Luc Mélenchon, pas que sur les municipales, mais plus profon-dément sur la question de savoir comment le Front de gauche doit s’adresser au pays et aux électeurs de gauche pour rassembler. Deux conceptions : considé-rer que les progrès du FdeG dépendent de l’affaiblissement du PS, ou - et c’est l’opinion du PCF - que le FdeG est un espace actif, vivant, utile pour élargir le rassemblement et qu’il a voca-tion à s’adresser au plus grand nombre. Les législatives partielles montrent que le FdeG ne profite pas de l’effondrement des scores des candidats du PS. Ce débat, nous le mèneront jusqu’au bout, y compris dans la perspective des municipales. »calendrier des communistes• 5 octobre : Rencontre nationale des animateurs de sections en présence de nombreux élus locaux. • 6 octobre : Réunion du Conseil national, enseignements de cette rencontre et validation des chefs de file des villes de plus de 20 000 habitants (statuts du PCF). • D’ici fin octobre, les commu-nistes choisissent la stratégie, les axes de campagne et propositions au plus près des réalités politiques et sociales dans leurs villes.• Début novembre : conseil dépar-temental sur les municipales et les européennes.•  16  novembre  : Convention nationale sur les européennes, axes et propositions que le PCF porte pour une refondation du projet européen, avec la perspective des élections européennes de mai 2014.

C’estla rentrée !

municipales23 et 30 mars 2014

Européennes25 mai 2014

à téléchargerwww.pcf.fr/43944

Retraitescartes-pétition au président

Samedi 5 octobreaux Docks d’AubervilliersRéunion nationale des animateurs de sections du PcFA l'ordre du jour :

les élections municipales

Pierre laurent débat avec les sociologues monique Pinçon-charlot et michel Pinçonce débat inédit concluera la soirée anniversaire de la revue politique mensuelle du PcFla Revue du Projetà l'occasion des 3 ans de se création et du lancement de sa nouvelle formuleRetransmise en direct sur le site du Parti communiste françaishttp://www.pcf.fr

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Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 eurosAssociés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. LabordeDirecteur de la publication : Frédéric MellierAbonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 eurosRédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest15, rue Furtado - 33800 BORDEAUXTél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : [email protected]é : [email protected] - Redaction/Proposition d’article : [email protected] paritaire de presse : 0113 C 85932

cUltURES Et SOliDARitéS

« Nous sommes parfaitement conscients que la situation des squats à Bordeaux comme sur le CUB était intenable. Cepen-dant, il ne nous semble pas que le traitement qui a été massivement appliqué cet été puisse améliorer beaucoup les conditions de vie des populations concernées. »En effet, les expulsions au petit matin avec quelques relogements par ci par là pour faire bonne mesure n’ont servi qu’à égayer la population dans la nature.Les associations sont aujourd’hui à la recherche des enfants à rescolari-ser sur leur nouveau lieu de «vie». Il s’agit pour certains de nouveaux squats encore plus précaires à proximité d’installations classées SEVESO et à mille lieues de toute possibilité de scolarisation.L’inspection académique avait mis des moyens sur la zone la plus concernée (Bordeaux-Bastide). Ces enseignants sont aujourd’hui à la recherche d’élèves... Des mois seront sans doute nécessaires pour relocaliser ces postes de manière efficiente.Les médiateurs de la ville courent dans tous les sens pour s’assurer

que les enfants qu’ils suivaient sont à l’école pour cette rentrée.La MOUS* a certes distingué quelques familles qui seront à l’abri pendant 6 mois, mais quid des familles qui sortent du dispositif sans aucune solution, parfois même sans titre de travail ? Les derniers diagnostics MOUS se sont d’ail-leurs effectués tout de suite après une vague d’obligation de quitter le territoire (OQTF), qui, comme on le sait, annule le diagnostic et ses conséquences possibles. Les associations se désespèrent d’avoir laissé entendre à certaines familles que si elles se comportaient «bien», elles pourraient rentrer dans le processus, car ce n’est pas vraiment ce qui s’est passé, des familles très «déviantes» y sont rentrées pendant que d’autres en étaient exclues qui scolarisaient leurs enfants et tâchaient de travail-ler régulièrement. Tout cela a divisé les populations concernées et a créé de la méfiance vis à vis des associations et des mé-diateurs qui portaient un discours républicain d’égalité des chances.Ces populations seront bientôt des citoyens européens, il existe des

fonds FEDER dédiés que la France n’a pas demandés.Nous demandons pour eux un traitement juste et décent de toutes leurs demandes : domiciliation, scolarisation, soin, travail et bien sûr demandes de papiers sans lesquels rien ne peut aujourd’hui s’envisager !Pour nous, un traitement juste, n’est pas un traitement au cas par cas, car nous voyons ce que cela peut don-ner, mais une prise en compte de toutes les demandes en s’appuyant sur les associations de terrain, les médiateurs et les écoles de secteur.Pour cela, il faut rompre avec les pratiques de discrimination et de clientélisme - qui aboutissent à l’évacuation des squats six mois avant les élections dans la plupart des communes de France - et renouer avec les pratiques républi-caines d’accueil, de partage et de solidarité. Il faut aussi augmenter la part de logement très social dans notre ville, car c’est le seul auquel ces populations ont une chance d’accéder un jour.Monsieur le maire et vice-président de la CUB, nous vous demandons d’user de toute votre influence pour que le traitement de la question «rom» à Bordeaux et sur la CUB soit juste, digne et équitable et ne serve pas des comportements élec-toralistes de bas niveau dont on sait toujours très exactement jusqu’où ils peuvent mener. »

Natalie Victor RetaliConseillère municipale

de BordeauxGroupe communiste

* Maîtrise d’Oeuvre Urbaine et Sociale

Roms sur la cub

Rompre avec les discriminationsLettre ouverte au Maire de Bordeaux

annonces légalesaVIs De consTITUTIon

Suite à l’AGO en date du 15 septembre 2013 il a été décidé de constituer une société dont les caractéristiques sont les suivantes :Dénomination : Albert-AutoForme : SARLCapital social : 1 000 €Siège social : 50 Avenue Edouard Bourlaux Résidence Val D’eau Bourde Bâtiment L Appartement 183 - 33140 Villenave d’OrnonObjet social : Commerce de véhicules d’occasion et toutes activités complé-mentairesDurée : 99 ans à compter de son imma-triculation Gérant : M. Albert KHATCHATRIAN demeurant au 50 Avenue Edouard Bourlaux Résidence Val d’Eau Bourde Bâtiment L Appartement 183 - 33140 Villenave d’OrnonLa société sera immatriculée au RCS de Bordeaux

Pour avis,

aVIs De DIssolUTIon

GIGACOMSARL au capital de 2 000 €

Siège social : 7 rue Traversanne C/O GUIZERIX

33800 Bordeaux790 825 210 RCS de BORDEAUX

Suivant délibération de l’AGE du 19 Août 2013 à Bordeaux, il a été décidé la dissolution anticipée de la société à compter de ladite date et sa mise en liquidation :Nomination du liquidateur : Mr GIBER-TIE Thomas, 7 rue Traversanne - 33800 BordeauxAdresse de liquidation : 7 rue Traver-sanne 33800 BordeauxDépôt des actes : Greffe du Tribunal de Commerce de Bordeaux

Pour avis,Le liquidateur

PcF Roms : cesser de se placer sur le terrain de la droite« Le ministre de l’Intérieur s’est livré à une habituelle surenchère au sujet des Roms. Pour Manuel Valls, les Roms ne veulent pas s’intégrer et ils « ont vocation à revenir en Roumanie ou en Bulgarie  ». Ces déclarations xénophobes doivent cesser au plus vite.Ces familles, dans le plus cruel dénuement, doivent être aidées avant d’être montrées du doigt et désigné à la vindicte populaire. La gauche doit cesser de se placer sur le terrain de la droite ou la bêtise le dispute souvent à l’ignorance. Elle y perdra son âme.Cette politique de bouc émissaire, la gauche l’a combattue ensemble en son temps, quand Nicolas Sarkozy se livrait à une détestable course à échalote avec le Front national. Ce qui était vrai hier, doit l’être aujourd’hui. »

Fabienne Haloui Responsable de la commission « Droits et libertés » au PCF

RomeuropeUn guide contre les idées reçues à envoyer à manuel VallsA l'heure où Manuel Valls estime que les Roms « ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres et qui sont évidem-ment en confrontation » avec les populations locales, il est bon de feuilleter à nouveau le guide du collectif Romeurope contre les idées reçues.Le collectif national droits de l’Homme Romeurope, qui re-groupe des associations et ONG telles que la LDH, CCFD Terre solidaire, la Cimade ou le Mrap, a émis un guide des idées reçues à l'encontre des Roms en France. Ce guide tente de briser le cercle vicieux qui veut qu'une «  stigmatisation entraîne une discrimination, qui conduit à la violation des droits de l'Homme, qui légitime la stigmatisation ». Il répond à des clichés tels que « "ls aiment vivre dans en bidon-ville », « ils sont nomades », « ne vivent qu'en communauté » ou « ils ne veulent pas travailler » et « vivent des aides publiques ».« Bandes de roms »De quoi répondre au ministre de l'Intérieur, pour qui les villages d'insertion ne concernaient « que quelques familles », seule une minorité de Roms souhaitant s'intégrer en France. Manuel Valls s'inscrit ici dans une longue litanie d'attaques anti-Roms. Avant lui, Nathalie Kosciusko-Morizet en avait fait un argument de sa campagne pour les municipales parisiennes. «  J'ai l'impression que les Roms harcèlent beaucoup les Parisiens », a-t-elle expli-qué, évoquant des « bandes de Roms » qui veulent « dépouiller » la population. Elle reprenait ainsi les propos de Christian Estrosi, candidat à sa succession à la mairie de Nice, qui lui-même faisait écho à des propos de Jean-Marie Le Pen.

les NouvellesVenez renforcer l’équipe !c’est grâce à un groupe de camarades retraités-ées que le jour-nal arrive chaque semaine à votre domicile. Elles et ils encartent, plient et collent chaque jeudi matin à la Fédération, rue Furtado,

tout en discutant abondamment ! et de temps en temps, nous faisons un bon repas ensemble, avec l’équipe de la Rédaction et les camarades de la Fédéra-tion. Prenez 2 heures de votre temps pour aider à l’expédition de l’hebdo !contact : 05 56 91 45 06

La sardinade annuelle chez nos camarades Guillon à Eysines

loisirslSR fait sa rentréeloisirs et Solidarité des Retraités a son siège à la Bourse de Travail (1er étage salle 103). Tous les lundis après-midi, une permanence vous accueille et répond à vos questions par téléphone au 05 56 92 39 53.A partir du 30 septembre, une fois par mois :Séances informatiques, 10h/12hCours de photos, 13h45/14h45 B.A.BA de l’informatique, 15h/16h30 autour d’Internet.Scrabble tous les jeudis de 14h30 à 17h pour tous les adhérents.A partir du 7 octobre, tous les lundis à 13h30, des cours d’espagnol sont dispensés par un professeur diplômé.Mais LSR c’est aussi des balades, des visites, des séjours solidaires, de la marche « soutenue » dans une ambiance fraternelle et amicale.Le 14 novembre LSR fêtera ses 30 ans. Informations à suivre…

Michel Soubiran 06 75 49 93 44Monique Escorne 06 43 41 50 48