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Sommaire

Intitulée Plénitude d’un fauve, l’exposition interroge l’itinéraire d’une œuvre aux multiples accents. Après des débuts marqués par le néo-impressionnisme et l’expérience déterminante de la couleur fauve, Jean Puy se consacre à une peinture intimiste et figurative, approchant une forme de quiétude.

Issu d’une famille d’industriels, Jean Puy étudie à l’École des beaux-arts de Lyon puis à Paris à l’Académie Camillo. À ses débuts, il côtoie Henri Matisse, André Derain, Albert Marquet, puis Charles Camoin et Henri Manguin, partageant ateliers, modèles et réflexions sur la nouvelle peinture. Révélé au Salon d’Automne de 1905 qui voit l’apparition du mouvement fauve, ses paysages, ses nus et ses natures mortes l’érigent en maître à l’âge de 30 ans. Amoureux de la Bretagne, il navigue entre Paris, Belle-Île mais aussi le sud de la France avant un retour définitif dans sa ville natale, Roanne. Homme solitaire, souvent resté dans l’ombre d’amis célèbres, Jean Puy réalise de son vivant une œuvre prolifique sur plus de cinquante ans, bénéficiant d’une reconnaissance internationale.

Tableaux, dessins, céramiques, objets personnels, photo- graphies, correspondances, permettent de rentrer dans l’intimité d’un peintre au caractère ambivalent. Fougueux, voulant mettre « la vie même » dans sa peinture avec une certaine nonchalance, il s’inscrit pourtant dans une insatisfaction permanente, qu’il relate dans ses écrits. Les différentes sections de l’exposition abordent cette quête perpétuelle du réalisme, de la couleur, de la composition, de l’harmonie jusqu’à l’introspection.

Cette rétrospective, la première en France depuis 2004 au Musée Marmottan Monet à Paris, apporte un nouveau regard sur cet artiste révélé en son temps par l’éminent galeriste Ambroise Vollard. Regroupant des œuvres de collections publiques et dévoilant de manière exceptionnelle des prêts de collectionneurs privés, l’exposition revêt un caractère inédit.

Avec plus d’une centaine d’œuvres, cette rétrospective propose de redécouvrir l’œuvre de Jean Puy, peintre au cœur des révolutions artistiques du début du 20e siècle et présent dans les collections des Musées de Montbéliard.

Introduction ................................. 3

Biographie ................................... 4

Section 1 ...................................... 8

Section 2 ...................................... 11

Section 3 ...................................... 13

Section 4 ...................................... 14

Section 5 ...................................... 16

Citations ...................................... 18

Lexique ........................................ 19

Remerciements ........................... 21

Événements / activités .............. 22

Publication ................................. 23

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Jean Puy

1876Naissance de Jean Puy à Roanne, fils d’une famille d’industriels Rhône-Alpins.

FORMATION ET DEBUTS NEO-IMPRESSIONNISTES

1895Entre à l’école des beaux-arts de Lyon pour y apprendre l’architecture, sur les conseils de son père, qui ne souhaite pas le voir devenir marin.

1896-1897Acquiert les bases du dessin dans l’atelier Tony Tollet à Lyon. Il découvre pendant l’été la Bretagne qui deviendra sa région d’adoption.

1898S’installe à Paris et s’inscrit à l’Académie Julian qui le déçoit bientôt par son conformisme.

1899-1900Rejoint l’Académie Camillo à Paris. Sous l’enseignement d’Eugène Carrière, il découvre une atmosphère « de liberté, d’échanges et d’émulation ». Il noue de solides amitiés avec André Derain et Albert Marquet mais surtout Henri Matisse, véritable chef de file.

1900-1902Réalise de nombreuses toiles pointillistes, dans la veine du néo-impressionnisme, porté par les théories optiques de son ami Paul Signac sur la couleur.

1902Acquiert son premier bateau et vogue sur les côtes de Belle-Ile-en-Mer.

RECONNAISSANCE D’UN ARTISTE FAUVE

1904Avec Marquet et Matisse, peignent ensemble dans l’atelier d’Henri Manguin, partageant de nombreux modèles et de nouvelles idées sur la peinture. Tous exposent à la Galerie Berthe Weill qui promeut les jeunes artistes novateurs.

1905Expose au Salon d’Automne avec Matisse, Manguin, Marquet et Charles Camoin dont les œuvres font scandale. La salle surnommée « La Cage aux fauves » donne le nom de fauvisme à ce bref courant artistique.Sur les conseils de Matisse, le marchand Ambroise Vollard passe un contrat avec Jean Puy et lui achète plus de deux cents peintures et dessins. Il assure sa reconnaissance en Europe, en Russie et aux Etats-Unis.

1906Découvre le Midi et la Côte d’Azur auprès de ses amis.

1907À l’invitation d’Ambroise Vollard, réalise des céramiques dans l’atelier d’André Metthey à Asnières. Dans ses toiles, il s’éloigne du fauvisme.

1908Première exposition personnelle à la galerie Vollard à Paris. Il est remarqué par Guillaume Apollinaire.

1915-1918Incorporé malgré sa santé fragile, il rejoint la section de camouflage à Bar-le-Duc.

1919Réalise une centaine de gravures pour illustrer un texte d’Ambroise Vollard, Le Père Ubu à la guerre, dans une veine caricaturale et libératrice.

1920Publication de Jean Puy, première monographie consacrée au peintre par son frère critique d’art, Michel Puy, aux éditions de la NRF.

1922Epouse Jeanne-Olive Le Marc’Hadour, modèle avec lequel il vit depuis 1903 et qui figure sous le nom de Madame Puy dans certains tableaux. Ils divorcent deux ans plus tard.

1926Rompt son contrat avec Ambroise Vollard. Il est alors représenté par les galeries Blot, Druet et Bernheim-Jeune à Paris.

1935Installe son atelier au 13 rue Duperré, dans le 9e à Paris, sur le même palier que Malek et Albert André.

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1939Commande d’une peinture décorative – Ulysse et Nausicaa sur l’île de Corfou - pour le salon d’honneur du Lycée du Parc à Lyon.

LE RETOUR A ROANNE

1940L’artiste fuit Paris et s’installe chez sa sœur à Roanne.

1951Exposition « Le Fauvisme » au Musée National d’art Moderne à Paris. Jean Puy, qui y présente des toiles, regrette « ce moment qui était un appel de jeunesse et d’enthousiasme… qui s’est perverti parmi ses participants ».

1959Dernière exposition aux côtés d’Albert Marquet à la galerie Crane Kalman Gallery de Londres.

1960Décès de son frère Michel puis de Jean Puy à Roanne.

1963 Rétrospective au Musée des Beaux-arts de Lyon.

1969Jacqueline Bret-André fait don à l’État d’œuvres de son père, déposées au Musée du château des ducs de Wurtemberg en souvenir de son enfance passée dans le Pays de Montbéliard. Une vingtaine de toiles d’amis d’Albert André y figurent, parmi lesquelles sept œuvres de Jean Puy.

Jean Puy, vers 1900Archives Jean et Michel Puy

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Section 1

1900 - 1902Les débuts néo-impressionnistes

Suite à ses premières études à Lyon dans l’atelier de Tony Tollet pour y apprendre le dessin, Jean Puy s’installe à Paris en 1898. Une première expérience à l’Académie Julian jugée trop dogmatique le conduit à s’inscrire rapidement à l’Académie Camillo sous l’égide d’Eugène Carrière, où règne une liberté d’esprit. De nombreux peintres partagent un enthousiasme pour la voie nouvelle ouverte par les impressionnistes, notamment dans la recherche de la lumière. Ils tentent d’assimiler les leçons de Van Gogh, Gauguin et Cézanne pour que la couleur devienne elle-même langage. Jean Puy y noue de solides amitiés avec André Derain et Albert Marquet, mais surtout Henri Matisse, véritable chef de file, habité de visions nouvelles pour la peinture, qui restera son confident.

Les premiers tableaux de Jean Puy montrent une forte imprégnation du divisionnisme, courant pictural qui préconise une juxtaposition de touches de couleur captant une luminosité maximale. De son ami Paul Signac, il n’hérite pas seulement de ce précepte optique dont il est un des représentants majeurs, il reçoit de son aîné une initiation au yachting, précieuse pour Jean Puy qui, amoureux de la Bretagne, a toujours voulu devenir marin. Bientôt, avec son premier bateau, il se prête au cabotage sur les côtes de Belle-Île-en-Mer, qui restera sa vie durant un objet d’inspiration idéal. Les sujets de ses toiles, entre nus, paysages, marines et portraits familiaux montrent rapidement un peintre à l’étroit dans la capitale, fortement attaché au terroir, qui a soif de larges espaces. Jean Puy

Autoportrait à la barbe, 1901Huile sur carton marouflé sur toile, 46 x 39,5 cm

Collection Jean-Jacques Bauswein©Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

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Section 2

1902 - 1907Les années fauves

Dès 1902, Jean Puy se détache du divisionnisme, la touche s’élargit et fait place à des aplats de couleur pure. Il privilégie une vision synthétique, donne une amplitude par une construction de masses chromatiques, met en place des plans lumineux structurant le tableau. Puis, la perspective disparaît. Le corps féminin, avec courbes et sensualité, devient expressif, et la couleur, dans une volonté de retranscrire subjectivement le réel, est volontiers dissociée de son sujet.

Les artistes de l’Académie Camillo échangent pinceaux et discussions, partagent modèles et ateliers, convergent vers des thèmes et des sites similaires. Cette amitié confraternelle, telle une émulation temporaire entre de jeunes artistes indépendants soumis à un même climat d’époque, conduit à ce moment fondateur de l’art moderne : le fauvisme.

En 1905, Jean Puy expose au Salon d’Automne aux côtés de Matisse, Manguin, Marquet et Camoin dont les œuvres font scandale. La salle surnommée la « Cage aux Fauves » par le critique Louis Vauxcelles donne plus tard le nom à ce courant. Le Salon permet la rencontre déterminante avec le galeriste Ambroise Vollard, qui assure à Jean Puy une reconnaissance internationale et un soutien sans faille jusqu’en 1926. Achetant la quasi totalité de son atelier, Vollard procède à des commandes et invite en particulier l’artiste à s’exercer à une autre forme d’art : la céramique.

Jean PuyLes Baigneuses, 1920Huile sur toile, 73 x 50,5 cmCollection Paul Dini, Lyon© Didier Michalet / ADAGP-Paris, 2016

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Jean PuyNature morte, bouquet d’oranges dans un pichet, 1913Huile sur toile, 38 x 46,3 cmMusée André Malraux, Le Havre© Collection SENN, Le Havre, musée Malraux / ADAGP-Paris, 2016

Section 3

1908 - 1915L’harmonie dans l’équation poétique

Après l’expérience fauve, Jean Puy s’éloigne des hardiesses spatiales et chromatiques qui ont fait de lui un artiste moderne. Il abandonne l’immédiateté du sujet pour travailler longuement la composition. Il vise dès lors l’équilibre et l’harmonie, s’attarde sur le décor intérieur et extérieur, procède de collages, insiste sur les poses des modèles, la touche précise et les couleurs acidulées figeant l’œuvre dans le temps. Joies du plein air et La Gentille Poseuse témoignent de ces recherches, alors que Guillaume Apollinaire, qui fait état du talent de Jean Puy, parle « d’abandon, de nonchalance harmonieuse », dévoilant ce sentiment de plénitude intemporelle.

Pourtant, Jean Puy, de tempérament duel, entre fougue et abattement, est souvent insatisfait de sa production, ne parvenant pas à hisser sa peinture au rang de la nature, dans sa façon de transmettre l’émotion. Il confie dans sa riche correspondance ses difficultés à « mettre la vie même sur son tableau ».

Navigateur intrépide, Jean Puy se réfugie dans sa passion pour la mer, évoquant une autre destinée qui aurait pu « être de naviguer avec Magellan sur le Pacifique ». Les paysages du Palais, de Bénodet et de Concarneau, habitant ses toiles, restent les plus beaux décors féériques à ses yeux.

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Jean PuyLa lecture, 1924

Huile sur toile, 92,5 x 73,5 cmMusée des Beaux-arts, Lyon

Lyon MBA – Photo Alain Basset / ADAGP-Paris, 2016

Section 4

1919 - 1929Après-guerre, un vent nouveau

Dès 1915, malgré sa santé fragile, Jean Puy délaisse volontairement ses pinceaux pour s’engager dans la Grande Guerre. À son retour, devenu antimilitariste convaincu, il libère son humeur en réalisant une centaine de gravures pour illustrer un texte de Ambroise Vollard, Le Père Ubu à la guerre, dans une verve caricaturale. Il renoue avec une forme d’instinct et de frénésie, qui lui donne l’énergie de peindre à nouveau.

Dès lors, un univers plus intimiste laisse une large place aux nus et aux intérieurs, dévoilant des scènes de demi-sommeil, d’écriture, de lecture et de déshabillés. Couleurs tempérées, lumières indirectes et doux clairs-obscurs soulignent les corps de femmes qui habitent ses œuvres dans des espaces resserrés. Si les côtes rocheuses livrent encore leur lot d’agitation, ports et plages, bretons ou méditerranéens, affichent une accalmie, invitant à la contemplation. La palette évolue, passant de l’outremer au bleu ardoise. Les baigneuses ne batifolent plus mais fixent l’horizon lointain, hissé en haut du tableau. La solitude des personnages, chacun dans leurs pensées, confine à la méditation.

Jean Puy s’extrait difficilement de cette quiétude pour se rendre à Paris et poursuivre la diffusion de son œuvre au travers d’expositions personnelles qui lui sont consacrées, alors que le contrat avec Ambroise Vollard est rompu depuis 1926. La Galerie Druet puis Bernheim-Jeune prennent le relai.

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Section 5

Jusqu’en 1950L’atelier introspectif et le retour à Roanne

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Jean Puy se réfugie chez sa sœur qui possède une maison à Roanne, au cœur de sa ville natale, où il demeure et travaille jusqu’au crépuscule de sa vie. Si sa carrière devient plus locale, se faisant un peu oublier au passage, Jean Puy fait de son atelier le lieu de tous les possibles, projetant dans cet univers clos son monde intérieur, de manière quasi métaphysique.

Ce mode de repli sera l’occasion de répondre à une dernière commande publique pour le Salon d’honneur du Lycée du Parc à Lyon, lui offrant une échappée lyrique vers l’Odyssée, épopée chérie par le peintre. Cette grande peinture décorative, représentant la rencontre d’Ulysse et Nausicaa sur la plage de Corfou, entourés de nymphes, livre une lutte colorée aux jeux d’ombre et de lumière.

Se faisant l’écho de l’atelier, la plupart des peintures prennent le chemin de l’introspection, avec ou sans modèle. Jean Puy multiplie les autoportraits peuplés de sculptures antiques, dépose d’étranges masques devant la fenêtre de l’atelier, met en scène des poupées, donnant aux figures un caractère intemporel, entre désincarnation et jeunesse éternelle.

Jean PuyPromenade en barque, vers 1950 (détail)

Huile sur toile46 x 55 cm

Collection particulière, Roanne

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Citations Lexique

‘‘Je vois bien que la nature ne m’intéresse pas elle-même, mais par l’émotion qu’elle me donne et c’est cela que je veux et je ne peux ces temps m’empêcher de la copier littéralement et platement. Et c’est beaucoup cette distance, entre ma volonté et ma façon de travailler, qui m’horrifie… Y-a-t-il en moi deux personnes absolument distinctes ?’’

Jean Puy, Lettre à Matisse, 1906

‘‘Jean Puy est pris entre ses désirs de peintre et ses goûts d’imaginatif. (…) Il se fixe une double tâche : étudier longuement, inlassablement, en vue de rendre la nature sans la trahir, et imprimer aux formes et aux couleurs un élan vers ces hauteurs vertigineuses qui tentent notre rêve. Il tend vers tout ce qui remue à la fois la chair et la pensée, vers l’exaltation de l’air et du mouvement, la tristesse féconde de la contemplation et la joie désespérante de la volupté.’’

Michel Puy, 1910

‘‘J’aime avant tout la vie, j’ai une tendresse à la voir palpiter à côté de moi ; les êtres et les choses bouger dans la lumière ; les éclats de soleil sur les cheveux et les sourires féminins ; c’est enivrant et justement ma propre difficulté vient précisément de là ; les rapports de tous ne suffisent pas, je voudrais tout dire, je voudrais mettre la vie même sur mon tableau, ce qui est assurément impossible.’’

Jean Puy, avant 1920

Néo-impressionnisme et divisionnisme

Théorisé en 1886, le mouvement néo-impressionniste se développe autour des figures de Georges Seurat puis de Paul Signac pendant plus d’un quart de siècle. Il met en œuvre de nouvelles recherches picturales, appelées alternativement impressionnisme-luminisme, chromo-luminarisme, division- nisme ou plus communément pointillisme. Inspiré de préceptes scientifiques sur la couleur développés par le chimiste Michel Eugène Chevreul, le principe repose sur la division systématique des tons colorés, avec l’application de couleurs pures en petites touches ou points juxtaposés, en lieu et place du mélange traditionnel. Le « mélange optique » des couleurs se fait alors dans l’œil du spectateur, par le biais de vibrations, convoquant un maximum de luminosité. Si pour certains artistes, cette technique est l’aventure d’une vie, pour d’autres ce n’est qu’un moment, un passage décisif qui permet de libérer la touche picturale, comme pour Jean Puy.

Fauvisme

Le fauvisme rassemble des artistes au début du 20e siècle préoccupés par un nouveau langage pictural explorant l’expressivité de la couleur. À l’encontre du réalisme, les fauves se détachent de l’objet et du modèle pour traduire la perception émotionnelle de ce qui les entoure grâce à la ligne, la couleur, la composition, dans une construction de surfaces colorées. Le Salon d’automne de 1905 marque un moment décisif : les œuvres de Matisse, Derain, Manguin, Marquet, Valtat, Dufy, Camoin ou encore Jean Puy font scandale. La « violence » inattendue des couleurs, pures et appliquées en aplats, associées par instinct, l’absence de perspective, l’extrême synthétisation de l’ensemble et les libertés formelles vis-à-vis de la figure humaine constituent un choc visuel. L’expression de « Cage aux Fauves » employée alors par le critique Louis Vauxcelles pour désigner la salle VII du Salon donnera plus tard son nom à ce courant.

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Remerciements

Nous exprimons notre reconnaissance à tous ceux qui ont rendu possible la mise en œuvre de cette exposition, et tout particulièrement l’association des Amis de Jean Puy et ses membres, pour leur généreuse aide et leur engagement dans ce projet.

Les organisateurs de l’exposition adressent leurs plus vifs remerciements à MM. et Mmes les Directeurs et Conservateurs des collections publiques françaises pour leur précieux concours :

Musée Albert André, Bagnols-sur-CèzeMusée des Beaux-arts et d’Archéologie, BesançonMusée du monastère Royal de Brou, Bourg-en-BresseMusée d’art moderne André Malraux, Le HavreMusée des Beaux-arts, LyonMusée Fabre, Montpellier Méditerranée MétropoleMusée des Beaux-arts, MulhouseMusée des Beaux-arts, NantesCentre national des arts plastiques (CNAP) / Département des collections (Fonds national d’art contemporain - FNAC), ParisMusée d’Art moderne de la Ville de ParisMusée d’Orsay, ParisMusée national d’art moderne - Centre Pompidou, ParisMusée Sainte-Croix, PoitiersMusée des Beaux-arts, ReimsMusée Joseph Déchelette, RoanneMusée d’art et d’industrie André-Diligent - La Piscine, RoubaixMusée de l’Abbaye / Donation Guy Bardone- René Genis, Saint-ClaudeMusée d’Art moderne / collection nationales Pierre et Denis Lévy, TroyesMusée Paul Dini, musée municipal / Donation Muguette et Paul Dini, Villefranche-sur-Saône

Nos remerciements les plus chaleureux vont aux nombreux collectionneurs privés qui ont permis la réalisation de cette exposition :

Jean-Jacques BausweinPaul Dini, LyonPierre Troisgros

ainsi que tous ceux qui ont souhaité garder l’anonymat.

Nous remercions Olivier Houg et Chantal Duverget pour leur assistance et leur soutien tout au long du projet.

Les services municipaux de la Ville de Montbéliard

Commissariat de l’exposition : Aurélie Voltz, Directrice des Musées de Montbéliard

Assistante sur l’exposition : Bertille Favre, chargée de mission

Administration : Natalie Choulet et Aurélie Rudenko

Responsable des publics : Sylvie Biron

Régie et équipe technique : Jonathan Fauquet et Olivier Bracq

Stagiaire sur l’exposition : Cindy Sartre

Jean PuyDeux femmes cousant sous les arbres, 1911 (détail)Huile sur toile60 x 81 cmCollection Paul Dini, Lyon ©Tout droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

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PublicationÉvénements / Activités

ÉvénementsRencontres / conférencesMercredi 11 mai 2016, 18h Rencontre avec Paul Dini, collectionneur et donateur à l’origine du musée homonyme à Villefranche-sur-Saône.

Mercredi 15 juin 2016, 18h Table-ronde avec l’association les Amis de Jean Puy

Mercredi 14 septembre 2016, 18h« Jean Puy et ses amis. En quête de modernité », une conférence animée par Damien Chantrenne, Musée Paul Dini, Villefranche-sur-Saône.

Musée du château des ducs de Wurtemberg.Entrée libre.Réservation conseillée au03 81 99 22 53

Nuit des muséesSamedi 21 mai 2016, de 19h à minuitUne soirée de découvertes, visites, événements, ouverte à tous. Entrée libre

Journées européennes du patrimoineSamedi 17 et dimanche 18 septembre 2016Visites commentées et visites en familleEntrée libre

Activités adultes, enfants & famillesMidis du muséeVisites commentées adultes de 12h30 à 13h30. Jeudi 28 avril 2016Jeudi 21 juillet 2016Jeudi 8 septembre 2016Entrée libre

Dimanche au muséeVisite commentée adultes à 14h30 et visite en famille à 16h. Dimanche 5 juin 2016Dimanche 4 septembre 2016Gratuit le 1er dimanche du mois

Activités des vacancesVisites et ateliers prolongent le plaisir de la découverte de l’exposition. De 10h à 11h30 pour les 4-6 ansDe 14h à 16h pour les 7-12 ansMercredi 13 avril 2016Mercredi 6 juillet 20163 € par enfant, sur réservation

Accueil des groupesVisites commentées adultes, visites-ateliers groupes enfants et scolaires.

Renseignements activités :03 81 99 23 61 [email protected]

Un catalogue d’exposition est édité à cette occasion par les Musées de Montbéliard. Reproduisant une soixantaine d’œuvres présentes dans l’exposition, il permet de retracer le parcours artistique de Jean Puy, des années 1900 aux années 50. Il est agrémenté de textes inédits d’Hervé Labrid, Marion Chatillon-Limouzi et Aurélie Voltz.

96 pages61 illustrations couleurCouverture à rabatsFormat : 16,5 x 22,5 cmDesign graphique & caractères typographiques :Thomas Huot-MarchandImpression : Simon Graphic, OrnansPrix public : 15 euros

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Jean Puy à la pipe, non datéArchives Jean et Michel Puy