Note de lecture préparée par Jeanette EL-HIFNAWY & Najla SAYADI

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Note de lecture préparée par Jeanette EL-HIFNAWY & Najla SAYADI

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Note de lecture préparée par Jeanette EL-HIFNAWY & Najla SAYADI. INTRODUCTION. Maîtriser une ou plusieurs langue(s) étrangère(s) est devenu un critère distinctif. - PowerPoint PPT Presentation

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Note de lecture préparée par Jeanette EL-HIFNAWY & Najla SAYADI

INTRODUCTION

Maîtriser une ou plusieurs langue(s) étrangère(s) est devenu un critère distinctif.

D’ici, l’arrivée d’Internet, et le développement des TICE a amplifié le désir d’apprendre ou perfectionner sa maîtrise d’une ou plusieurs langues secondes.

Partie 1:

Partie applicativePanorama du sujet

e-learning

l’e-learning, est le terme retenu pour les formations digitales dispensées dans le cadre de la formation continue ou souscrites en autonomie par les particuliers.

Avantages de l’e-learning

Des faits statistiques

TICEL’acronyme T.I.C.E. désigne et regroupe toutes les techniques utilisées principalement pour la création, la diffusion et le traitement d’informations pédagogiques.

Ils sont de 3 pôles:1 | Le pôle audiovisuel, à savoir le traitement de l’image et du son.

2 | Le pôle informatique : l’utilisation de l’ordinateur comme un outil intellectuel pour transmettre la connaissance et l’induire des expériences vécues.

3 | Le pôle des télécommunications qui regroupe la (radiodiffusion, vidéographie, etc.), la télématique qui est la symbiose des télécommunications et de l’informatique (le Minitel en étant l’exemple le plus probant) et les télécommunications qui sont l’ensemble des moyens de communication à distance (téléphone, fax, télévision, …).

Il forment ensemble le multimédia.

La formation ouverte Chronologie:

Les “vieilles” et les “nouvelles “ technologies

Le multimedia dans l’apprentissageSur le plan de l’apprentissage, le multimédia se caractérise par le regroupement de médias sur un même support (logiciel, internet) favorisant l’interactivité (navigation, hyper navigation, recherche d’informations, aide en ligne) avec l’apprenant. C’est donc la logique L.M.S. (Learning Management System) qui prédomine via l’évaluation, le cheminement et la communication synchrone et avec ses pairs et/ou un enseignant.

L’E. A. O dans l’apprentissage

L’E.A.O. OU ENSEIGNEMENT ASSISTÉ PAR ORDINATEUR est l’utilisation d’un logiciel sur micro-ordinateur pour apprendre. Il s’appuie sur des didacticiels (contraction de logiciels didactiques) articulés autour du triptyque stimulus/ réponse/ évaluation. Ces didacticiels se distinguent par leurs fonctions interactives.

La pédagogie en trois dimensions

1. l’éducation nationale: l’éducation scolaire2. la formation continue: la formation qui s’exerce au cours de la carrière professionnelle3. l’apprentissage autonome: les démarches personnelles des individus souhaitant se former à une ou plusieurs discipline(s) ou approfondir leurs connaissances

État des lieux des T.I.C.E. en milieu scolaire

les outils sont majoritairement fournis par les enseignantsLa défiance vis-à-vis des T.I.C.E. est encore notable chez les enseignants à cause du manque « d’éducation » du corps enseignant à ces technologiesLe recours spontané au T.I.C.E. est donc faibleLa créativité pédagogique est minoréeLes T.I.C.E. sont perçues comme moyen de préparer des supports de cours et de réaliser des tâches administratives et non pas comme un moyen réaliser un suivi personnalisé des élèves et leur évaluation, en dehors de la classe

Le blended-learningLe blended learning s’appuie sur un savant mix learning pouvant s’appuyer pêle-mêle sur le face à face, le téléphone, l’e-mail, la visioconférence et tous les outils digitaux pédagogiques connus.

Trois motifs justifient sa forte efficacité dans la formation linguistique :L’assimilation : grammaire, orthographe, vocabulaire sont acquis au rythme de l’apprenant via les outils digitaux utilisés. La rapidité : l’apprenant progresse deux fois plus vite grâce à un enseignement disponible et parfaitement calibré à ses besoins et à son niveau.La double flexibilité : l’enseignant tout comme l’apprenant bénéficient d’une flexibilité dans l’enseignement/apprentissage puisque les contenus peuvent être accessibles 24/24h, n’importe ou.

m-learning

m-learning ou mobile learning est l’utilisation des smartphones à des fins pédagogiques.

5 raisons majeures garantissent le succès du m-learning :- L’exploitation optimale du Web 2.0 dans une logique communautaire- Il est le support idéal pour des exercices d’entraînement- Le développement de nouvelles tâches (utilisation des flashcodes, par exemple)- Permettre des formations d’un nouveau genre sur un appareil du quotidien- La dématérialisation des frontières de l’espace de formation

Quatre entreprises sont considérées comme les leaders dans le domaine de l’enseignement des langues: Berlitz, Gofluent, Telelangue et Wall Street Institute. Ils occupent 30% du marché et sont considérées comme solutions payantes.

Les théories de l’apprentissage

Le tableau ci-dessous résument ces trois méthodes:

Le connectivismeLe connectivisme conjugue les éléments pertinents des précédentes théories aux réseaux sociaux et aux technologies modernes pour fonder une théorie de l’apprentissage solide à l’ère numérique.

Voici les actions à mener pour apprendre selon cette méthode :

- Créer des blogs pour la classe- Utiliser des activités d’apprentissage collaboratif (wikis)- Ouvrir ses propres ressources à la collaboration et au partage (L.M.S.)- Les ressources et les échanges ont besoin d’un certain degré d’ouverture- Utiliser les systèmes éducatifs ouverts dans la prestation de matériel didactique (jeux)- Faciliter la recherche de ressources- Privilégier l’écoute directe à la source (webinars, visioconférences, podcasts)- Expérimenter différents outils et approches pédagogiques- Former les apprenants à ces ressources pour qu’ils les exploitent hors de la classe- Développer l’appétence des apprenants à participer et à contribuer aux réseaux- Enrichir les cours grâce à un réseau d’experts externes et/ou d’autres apprenants

Le WEB 2.0

Le Web 2.0 propose de nouvelles fonctionnalités largement centrées sur l’utilisateur et l’interaction.

Le tableau ci-dessous est une comparaison entre le Web classique et le Web 2.0 sur la base de critères inhérents à l’usage d’Internet qui sert cerner la révolution numérique induite par le Web 2.0:

Ses attributs sont:

L’une des caractéristiques majeures du Web 2.0 est son aspect social. Son outil le plus important sont les réseaux sociaux.

Le social learning bénéficie d’avantages distinctifs notables :•Les apprenants collaborent les uns avec les autres et sont plus actifs•Les familles sont reliées à la communauté pédagogique et, de fait, plus impliquées•Le soutien individualisé et personnalisé est renforcé•Les échanges culturels et linguistiques sont favorisés•In fine, les compétences et donc l’employabilité sont décuplées

les outils collaboratifs offerts par le Web 2.0 dans l’apprentissage linguistique en ligne.

1. L’expression et la compréhension orales- Les podcasts exemple: Voxli, Woices etc.- La vidéo exemple: Dailymotion, YouTube etc.

2. L’expression et la compréhension écrites- Les blogs, des journaux digitaux à la touche toute personnelle exemple: WordPress,

Blogger etc.- Les forums exemple: Teamspeak- Les wikis, plateformes du savoir- Les chats et messageries instantanées, le dialogue pour concept fondateur- La syndication et les agrégateurs ou comment référencer du contenu sur un thème

exemple: Scoop.it, Netvibes etc.- Le stockage en ligne, du contenu accessible 24/24h exemple Slideshare - Les tags, sésames pour obtenir de la donnée multi source - Les marque-pages exemple Evernote, Google etc.- Les widgets, des gadgets pédagogiques malins exemple Stepmap, Glogster, Dvolver etc.- Les Moodles, la conjonction des wikis et des tâches pédagogiques exemple Moode.- Les réseaux sociaux, la constitution de communautés par intérêt exemple Facebook,

Twitter, Google+, Viadeo, Linkedin, PolyglotParty etc.

Solutions proposéesRépondre à la problématique

Partie 2:

Les outils spécifiques à la pédagogie linguistique

les exemples sont nombreux. on cite parmi eux: Skype, Ning, Twitter, English Attack, BUSUU etc. Avec son module Vidéo Booster,

ENGLISH ATTACK propose de visionner des extraits de films, séries ou documentaires, pour la compréhension orale, puis derépondre à des questions et de faire des exercices relatifs à la vidéo précédemment vue pour optimiser l’expression écrite.

L'éfficacité du Web 2.0 et du social learning dans l’enseignement/apprentissage des langues étrangères

la place du formateur

Conservation de l’implication et la constance de l’apprenant text

Dans un processus d’autoformation, le manque de repères et de validation des connaissances linguistiques peut vite devenir le point d’achoppement de la démarche. La communication est la base de la maîtrise d’une langue. Sans véritable communication, les acquis ne sont pas utilisés, une frustration se fait jour, bref l’apprenant ne sait pas où il va et doute rapidement de la teneur des connaissances acquises.l'apprenant doit savoir trouver les interlocuteurs natifs adaptés pour bien progresser dans son apprentissage et chacun devra être conscient que la distance et les emplois du temps respectifs, notamment, impliqueront tôt ou tard des échanges différés.

sélectionnement des outils pour une pédagogie dynamique

Dans le cadre d’une e-formation linguistique, il est tout d’abord très important de pouvoir apporter une interface qui puisse être pris en main par le plus grand nombre. Il est ensuite nécessaire de pouvoir livrer du contenu adapté au niveau de chacun.

Partie 3:

Recommandations détaillées

les paramètres qui conditionnent l’apprentissage linguistique:

1- Affectivité Le digital doit savoir stimuler et entretenir l’enthousiasme initial de l’individu abordant une formation en langue.

2- AgeIl est nécessaire que l’e-formation implique une sollicitation quotidienne de la mémoire.

3- Auditif et visuel Dans le cas d’une e-formation en langues, il est primordial d’activer à la fois les sens auditif et visuel de l’apprenant.

4- Compréhension

Pour que la mémoire soit performante, il est impératif que celle-ci appréhende parfaitement les notions enseignées.

5- Encodage

L’encodage, par des images, des sons, des émotions va créer un contexte de mémorisation en établissant des liens mentaux qui permettent de retenir l’information puis de la stocker pour pouvoir, par la suite, la retrouver au cœur de la mémoire et l’utiliser à bon escient.

6- Filet sémantique La multiplication de liens mentaux autour d’une information favorise la mémorisation et la fabrication de souvenirs.

7- Mémoire La mémoire permet d’intégrer, coder, stocker et restituer les données. On distingue trois types de mémoire :• La mémoire sensorielle• La mémoire à court terme•La mémoire à long terme

8- Outils Dans l’apprentissage d’une langue, la variété des outils employés est significative dans la progression de l’apprenant.

9- Reconstruction La reconstruction est une autre composante de la mémoire. Lorsqu’un apprenant en langue doit restituer ses connaissances, il va devoir rappeler ses souvenirs grâce à une reconstruction basée sur des éléments disparates.

10- Réflexes Lorsque nous écoutons et échangeons avec notre interlocuteur, nous faisons appel à des réflexes multiples.

11- Sens La mobilisation des sens de l’apprenant est une condition impérative du parcours pédagogique d’un apprenant en langues. La mémoire sensorielle participe pleinement à l’apprentissage .

12- Stockage la consolidation des informations doit être encouragée pour éviter l’écueil de l’oubli. C’est pourquoi une personne ne pratiquant plus une langue seconde aura besoin d’un réajustement lorsqu’elle sollicitera à nouveau sa connaissance de cette langue. Ex: la rédaction d’une lettre

Recommendations

Désigner au moins un référent pour le guidage du parcours pédagogique

Privilégier un apprentissage ludo-éducatif pour une motivation maximale

Diversifier les contextes pour alterner les registres de langue et les situations

Rythmer la motivation par la correction, la gratification et l’évaluation

Combiner l’oral à l’écrit tout au long du parcours pédagogique

Multiplier les échanges et le partage

Encourager l’apprentissage par affinités

Favoriser le recours au social language learning

Exploiter la complémentarité du m-learning

Permettre un continuum dans l’apprentissage délivré

1- Désigner au moins un référent pour le guidage du parcours pédagogique

Il est important de désigner un tuteur dans le cadre d’une e-formation. les apprenants doivent pouvoir être reliés à une autorité qui supervisera :

>Le niveau et la progression de chacun >Les besoins technologiques et les outils à utiliser >La variété des outils et supports pour l’optimisation des tâches >La définition, l’animation voire la réorientation du parcours pédagogique >L’entretien et le développement de la motivation de ses ouailles >La correction, l’évaluation et la restitution (feedback) >La facilitation des contacts et du partage >La préconisation d’outils additionnels

2- Privilégier un apprentissage ludo-éducatif pour une motivation maximale

Les résultats de plusieurs expériences ont prouvé que :

• lorsque le jeu est combiné aux exercices et méthodes plus formels, la progression des étudiants est plus rapide.

• les tâches ludiques stimulent la réflexion et donc la concentration d’apprenants ravis de s’adonner à des exercices sollicitant tout autant leur imagination, leur affect ou bien encore leur esprit de compétition.

• Ces programmes ont démontré que les mises en situation ludiques mobilisent fortement les fonctions sensorielles aux côtés des mécanismes neurologiques classiques.

3- Diversifier les contextes pour alterner les registres de langue et les situations

Nous suggérons :

• d’ouvrir l’e-enseignement linguistique à des tâches et des mises en situations diversifiées pour offrir aux formés une autonomie .

• Les tâches et outils mis en œuvre doivent conjuguer l’écrit à l’oral, le ludique à l’académique, le langage parlé au langage formel.

• Les échanges en distantiel via les réseaux sociaux sont un bon moyen de donner une empreinte moins formelle différent de celui de la classe de langues.

•La diversité des interlocuteurs, donc des registres de langue, doit faire partie des paramètres de l’e-formation linguistique.

4 -Rythmer la motivation par la correction, la gratification et l’évaluation

La correction :

• Encourage l’apprenant à régulièrement restructurer son inter-langue pour éviter de faire les mêmes erreurs dans ses prochaines productions.

L’évaluation et la gratification sont logiquement liées à la correction.

5- Combiner l’oral à l’écrit tout au long du parcours pédagogique

L’arrivée de nouvelles technologies (ordinateur, V.H.S., D.V.D., logiciels, Internet) a bousculé l’enseignement classique en revalorisant l’oral.

Désormais, le poids des T.I.C.E., et de l’e-learning, permet de combiner l’oral à l’écrit tout au long du parcours pédagogique linguistique. Cependant, un apprenant autonome, qui ne bénéficie d’une orientation de ses travaux, devra s’astreindre à des échanges oraux et éviter l’écueil de productions uniquement écrites qui sont bien évidemment facilitées avec l’usage d’Internet.

(les échanges via Skype et autres médias oraux favorisent l’apprentissage d’une langue)

6 -Multiplier les échanges et le partage Echanger avec un natif est certainement la voie royale pour développer une maîtrise de manière optimale la maîtrise d’une langue seconde.

La théorie connectiviste, encourage l’échange en s’appuyant notamment sur les axes suivants :

>L´apprentissage et les connaissances résident dans la diversité des opinions >L´apprentissage est basé sur les sources d´informations et les noeuds entre les individus >La capacité d´accès à une plus grande quantité de connaissances est plus importante que la connaissance elle-même >La formation et le maintien des connexions facilitent l´apprentissage continu >L´habilité à réaliser des connexions entre des champs, des idées et des concepts est une compétence centrale.

L’apprentissage par affinités :

• permette aux individus en contact d’échanger sur un domaine qui les stimule et donc de progresser plus rapidement dans leur maîtrise de la langue seconde étudiée,• crée une interdépendance entre les apprenants.

7 -Encourager l’apprentissage par affinités

démarche coopérative 

démarche collaborative

Public généralement de jeunes apprenants ou des élèves très peu expérimentés

Le formateur exerce un fort contrôle qui comble une faible autonomie de ses élèves.

un faible contrôle puisque l’autonomie des apprenants est forte.

Résultats du contrôle/ indépendance

développera graduellement l’habilité des apprenants à passer de la coopération à la collaboration.

Le résultat sera la production d’oeuvres individuelles mises en commun pour la réalisation de l’oeuvre collective.

Les Tâches La coopération implique la division des tâches et des responsabilités au sein d’un groupe d’élèves dans lequel chaque individu va participer à l’atteinte d’un but Commun

Les apprenants ont un but commun mais chacun travaillera indépendamment. et pour lui-même l’ensemble de la tâche en utilisant les ressources collectives mais aussi en s’appuyant sur le groupe.

L’interdépendance est très forte entre les membres du groupe.

L’interdépendance a un caractère associatif.

8- Favoriser le recours au social language learning

Que ce soit à la maison, à l’école ou en entreprise, le social language learning nous semble un point primordial des e-formations modernes.

Le Web 2.0 met à la disposition des apprenants en langues une infinité d’outils interactifs.

Le social language learning favorise le phénomène d’imitation, la correction mutuelle et l’interdépendance,

9- Exploiter la complémentarité du m-learning

Le mobile learning vit actuellement une poussée au cœur de l’écosystème e-learning. Sachant que les smartphones sont en train de démocratiser l’accès à Internet, de par le monde, il est plus que d’actualité d’envisager le mobile comme un support complémentaire à l’e-formation classique.

Forces du mobile learning :

Faiblesses du mobile learning:

le m-learning délivre un enseignement linguistique complémentaire, simple, concis, ludique et pratique.

Avec la démocratisation progressive des tablettes tactiles, l’e-language learning va encore se développer.

les tablettes pourront établir une synthèse entre la mobilité et le confort d’un P.C. pour tous les language learners désireux de travailler leur maîtrise d’une ou plusieurs langue(s) étrangère(s).

Nous recommandons donc tout autant aux tuteurs qu’aux apprenants d’envisager les supports mobiles comme des relais de choix dans leur apprentissage. Offrant une grande liberté en termes d’espace/temps.

Les tablettes vont changer la donnée

10- Permettre un continuum dans l’apprentissage délivré

Lors d’une e-formation linguistique, il est important de donner aux apprenants des repères afin qu’ils puissent entrevoir comment ils pourront développer leur pratique par eux-mêmes à l’issue de la formation. L’autonomie devont logiquement se développer au fur et à mesure du parcours pédagogique, les formés étant d’abord encadrés puis guidés puis conseillés, le(s) formateur(s) ou professeur(s) se doivent de leur donner l’envie d‘exploiter cette autonomie en dehors des sessions de formation ou des cours en classe et, ainsi, poser les jalons d’un continuum dans cet apprentissage.

La lecture d’articles de presse via son smartphone, dans les transports, les contributions sur les réseaux sociaux dans la langue concernée, le fait de regarder des vidéos ou encore lire dans la langue étudiée sur son Kindle sont des exemples parmi tant d’autres.

Partie 4:

Critique et questionnementpourquoi? Comment?

l’évolution de la formation à distance est une synthèse historique intéressante.

Les technologies ont peu à peu révolutionné l’apprentissage.

l’apprentissage bénéficie d’outils variés, en présentiel comme en distantiel,

Le social learning offre une grande variété de profils, d’outils, de contextes, de modes pédagogiques.

Le serious gaming revalorise l’approche ludique de la connaissance.

Le blended learning permet de trouver l’équilibre entre l’enseignement en classe et à distance.

Dans le cas des langues étrangères, le Web 2.0 favorise une multitude d’échanges, formels et informels, au bénéfice des utilisateurs.

1- L’avenir de l’e-formation sociale pourrait passer par le social rich learning

le social learning distille de l’informel et crée des passerelles entre les apprenants mais, si l’on ajoute, du rich media à d’autres outils performants, cela devient du social rich learning pour créer une alchimie entre des participants bien plus mobilisés donc dynamiques.

Le social rich learning va donc encourager une pédagogie toujours plus active.

2- L’e-learning va muter pour devenir le we-learning

Le we-learning va créer de nouveaux marchés de par le volume d’outils et de systèmes à gérer qu’il implique.

L’e-learning « a libéré » l’apprenant de la salle de classe, le we-learning va le libérer de l’ordinateur. Les supports mobiles, smartphones et tablettes, vont provoquer une accélération des flux collaboratifs et permettre un partage n’importe où n’importe quand.

le we-learning va créer des communautés d’apprentissage collaboratif qui se prolongeront après la classe, physique ou virtuelle, pour appliquer ce qu’elles ont appris en amont du processus.

Mais le we-learning implique également un changement culturel et managérial. Il va falloir donner aux individus les supports, la culture et la motivation corrélés au we-learning pour qu’ils s’engagent dans cette voie.

3. L’e-learning linguistique sera une expérience grâce à la réalité augmentée

L’interactivité va connaître un développement technique important, au cours des prochaines années. Grâce à la réalité augmentée, qui superpose des objets virtuels 2D et 3D à l’image classique.

La détection des mouvements, qui est déjà appliquée actuellement, va devenir de plus en plus puissante pour une interaction majorée avec la machine et une interactivité optimisée avec nos interlocuteurs.

L’utilisateur est projeté dans un univers d’expériences sensorielles. Dans l’enseignement linguistique, où l’aspect culturel est crucial, pouvoir incarner un personnage et multiplier les interactions vocales et textuelles avec le système et/ou d’autres apprenants est une avancée majeure.

L’application mobile World Lens, permet une traduction instantanée en temps réel via la capture d’une image depuis un mobile ou une tablette.

Le jeu Yoostar, créé par MICROSOFT, permet aux téléspectateurs de rejouer les scènes d’émissions en étant intégrés à l’écran.

La réalité augmentée dans l’e-formation linguistique va bientôt permettre la sollicitation de la mémoire visuelle et gestuelle.

Les avatars, seront bientôt nos représentants en classe virtuelle. il est possible de se mettre aisément dans la peau d’un citoyen d’une autre nationalité et d’évoluer à distance dans son environnement culturel en utilisant la langue seconde étudiée.

Le projet Les Eonautes, qui s’appuie sur un logiciel de français langue étrangère, fait évoluer les apprenants dans un univers virtuel au sein duquel ils doivent remplir des missions dont les enjeux sont didactiques. Les apprenants sont plongés dans diverses époques (antique, médiévale, contemporaine) et vivent des interactions avec divers personnages (druide, prêtre, chevalier, etc.) tout au long du parcours pédagogique qui est contrôlé en back office par le formateur.

Le projet English City de VIRTUAL LAB, via lequel on peut échanger avec des natifs de langue anglaise dans un univers virtuel, Des situations de la vie réelle, telles qu’aller au restaurant, faire du shopping, assister à un cours, s’échanger des recettes de cuisine, sont désormais transposées dans les univers virtuels ou immersifs pour apprendre un idiome via de multiples interactions avec ses pairs allophones.

L’arrivée Web 3.0, devrait impacter l’eformation.

Cela signifie que les programmes, logiciels et ressources vont devenir intelligents grâce aux métadonnées qui permettront d’agréger, de générer, de publier et d’échanger des données en fonction de leurs relations sémantiques.

Les ordinateurs et autres devices pourront donc avoir la capacité de comprendre les contenus qui existent sur les systèmes et les serveurs du Web.

le traitement de l’information, la traduction simultanée, pourraientt faire renoncer, dans les prochaines années, les bonnes volontés qui avaient pour objectif la maîtrise d’une ou plusieurs langue(s) seconde(s).

Mais alors comment cerner une culture étrangère et réellement bien comprendre ses acteurs ? Sans pouvoir s’exprimer dans la langue des natifs (utilisent des vocables qui n’ont pas d’équivalents dans notre langue), l’expérience touristique par exemple ne serait qu’incomplète.

En conclusion

Qu’ai-je appris ?

Une ou plusieurs langues ?Une langue unique ne permet pas de conquérir le monde, trop divers culturellement, cela pour notre plus grande richesse intellectuelle. Et, même si demain des outils ultra performants, effectuerons une traduction simultanée de la langue première vers la langue seconde, rien ne remplacera le vrai contact humain, avec ses maladresses, son argot, sa complicité et tout l’affect qu’une conversation peut véhiculer.

Parler une langue, c’est ouvrir une fenêtre sur une culture, sur une histoire, sur un art de vivre. C’est aussi ouvrir son esprit à l’autre, aux autres.

Le nouvel enseignementLa mise en situation réelle avec le serious gaming, l’emploi des outils du quotidien, tels que Facebook et Twitter, la mobilisation des sens via les podcasts, la vidéo, les photos, etc., créent le terreau d’un nouvel enseignement accessible partout, tout le temps, sur différents supports.

Demain, apprendre une langue sera bien plus facile et passionnant. Echanger avec les peuples du bout du monde, à l’écrit comme à l’oral.

l’ e-learning, et les T.I.C.E., vont provoquer un basculement du :

« j’apprends longuement et durement puis je passe à la pratique »

au « j’apprends rapidement, tout au long de ma vie, par et avec

autrui ».