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Nos Coups de plumes Première édition de l’année scolaire 2015-2016 Lycée Freppel à Obernai Par Bosch Elise 2de4

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NosCoupsde plumes

Première édition de l’année scolaire 2015-2016Lycée Freppel à Obernai

Par Bosch Elise 2de4

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Edito Une nouvelle année commence, c’est également un nouveau départ pour notre journal : une nouvelle équipe, une nouvelle maquette, de nouveaux contenus et l’arri-vée d’une mascotte ! L’objectif sortir 3 édi-tions cette année. Ce journal c’est notre journal, votre journal, ensemble nous le ferons vivre. Nous le souhaitons à la fois divertissant et source de réflexion, s’ouvrir au monde et penser le monde. A nous de jouer, à vous de jouer, tous les talents sont les bienvenus dans cette aventure que nous souhaitons voir du-rer. C’est l’occasion pour chacun de parti-ciper, de s’enrichir au contact des autres et d’amener à l’équipe ses savoir être et savoir faire. Pour nous rejoindre, contactez mon-sieur Ley professeur d’histoire ou un des deux rédacteurs en chef. Pour ce numéro nous avons souhaité aborder des problèmes d’actualité, comme la crise des migrants, le projet COP21 sur le climat ou encore la dette publique. Nous avons également ajouté des sujets plus proches de vous comme l’actualité du lycée, et des blagues pour rester moins sérieux. Nous comptons donc sur votre soutient ce journal vous étant destiné !

Emeline Colledani et Mikael Viaud, rédac-teurs en chef

SOmmaireEdito + Sommaire

Actualités du lycéeSimulation Cop 21Projet Physique Euro

Actualité mondialeProblèmes en SyrieHongrie xénophobe ?Interview d’un migrant

Actualité nationaleLes migrants vus par les politiquesLa dette publique

Coin culturePetit point sur l’AlsaceUne journée J1J

DiversClub ReligionJeu

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Redacteurs en chef : Emeline Colledani et Mikael Viaud

Maquetiste : Tristan MullerGraphiste:Emeline Steib

Redacteurs: Fiona Petit, Jordan Klein, Bru-no Rosa, Camille Badda, Héloise Dumas,

Arpad ArnouldResponsable impression : Mme Heinrich

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ACTUALITES du lyceeSimulation COP 21

Les 10 élèves de la Terminale ES 1 ayant pris l’option « Sciences sociales et politiques », vont par-ticiper à une simulation événe-mentielle de négociations sur la conférence sur le climat à Stras-bourg. L’objectif étant de sensi-biliser les élèves au changement climatique mais aussi à la prise de parole en public, de négociations et à la présence de caméras.

Lors de cette simulation, les participants des différents lycées devront faire entendre la voix de leur délégation respective repré-sentant soit un pays soit une ONG (Organisation Non Gouvernemen-tale). Au lycée, les deux déléga-tions représenteront la Russie et les Etats-Unis conformément aux vœux décidés.

Cette conférence mettra en scène des négociations entre les différentes délégations pour aboutir à une résolution écrite des différents acteurs les engageant à faire des efforts dans la réduction des gaz à effet de serre et la limita-tion du réchauffement climatique à 2°C. Le résultat de cette négocia-tion sera envoyé à différents mi-nistères du Gouvernement.

Cette simulation est en lien avec le projet COP 21 où 195 pays ainsi que l’Union Européenne vont se retrouver en France, à Paris entre novembre et décembre 2015 pour prendre des résolutions et des res-ponsabilités. L’enjeu est important et devra répondre aux demandes des experts, à savoir la limite du réchauffement climatique, la pro-tection de l’environnement, le respect de ce dernier, la mise en place de fonds nécessaires dédiés à l’environnement et le change-ment de mode de production

Projet Physique Euro

Les élèves de Terminale euro physique ont réalisé un projet en collaboration avec une école roumaine lors de leur année de première. Ils ont travaillé sur le thème de la lumière. Par groupe de deux à quatre élèves ils ont étudié une propriété de la lu-mière, ont réalisé des expériences permettant de mettre en évi-dence cette propriété puis réalisé un PowerPoint ou une vidéo pour expliquer leur démarches expéri-mentales. Suit à ce travail chaque groupe a posté sa présentation sur un site appelé etwinning puis posté un questionnaire sur la pro-priété de la lumière étudiée. Les élèves roumains ont fait de même en parallèle. Les élèves français ont ensuite réalisé les expériences proposées par les roumains et ré-pondu à leurs questionnaires. Le projet a été une réussite et a ga-gné un label qualité et européen. La classe a été félicitée lors d’une cérémonie le jeudi 15 octobre au lycée Freppel.

Par BADDA Camille

et de consommation moins pol-luant. Ces COP ou Conférences des Partis sont nées de la CCNUCC (Conventions Cadres des Nations Unies sur les Changements Cli-matiques), inspirée par le rapport Brundtland faisant état de la mise en place urgente du développe-ment durable, qui pour la pre-mière fois declenchait un système d’engagement pour les pays si-gnataires concernant la protec-tion de l’environnement. Ceci a donné naissance au protocole de Kyoto en 1997 obligeant les pays signataires à réduire leurs émis-sions de CO2 malheureusement non ratifié par les Etats-Unis, à l’époque premiers émetteurs de CO2.

C’est donc dans le cadre du déve-loppement durable et de l’actuali-té, que ces 10 élèves du lycée Frep-pel ainsi que d’autres lycéens vont expérimenter cette simulation.

Par Mikael Viaud

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Actualite mondiale Ce conflit témoigne de l’extrême complexité du monde dans lequel nous évoluons, et duquel il peut être un des reflets. Dès lors, pour espérer envisager sa compréhension de ma-nière satisfaisante, il serait nécessaire de l’analyser grâce à différentes grilles de lecture permettant d’aborder le conflit dans sa globalité. Or, cet article n’aura pour but que l’explication sché-matisée des principales forces en pré-sences et leur articulation quasi-mé-canique ne reflétant pas l’intégralité des sous-alliances et des enjeux indi-rects du conflit.L’origine du conflit : En mars 2011, la Syrie accueillit ses premières manifestations pacifiques se situant dans la continuité des révo-lutions colorées du Printemps Arabe (Tunisie, Libye, Egypte)  ; les revendi-cations portaient essentiellement sur l’envie de vivre au sein d’une société plus ouverte et tolérante, et surtout, dirigée démocratiquement. Nombres de ces manifestations furent répri-mées par la violence de l’armée du gouvernement de Bachar Al-Assad et exacerba les tensions au point de plonger le pays entier dans une guerre civile dévastatrice. Un pays fragmenté : A l’échelle nationale, de nombreux groupes armés sont présents et compliquent fortement la tâche qui consiste à mettre en lumière les dif-férentes alliances nouées ainsi que les objectifs menés par ces dernières. Seul quatre des ces groupes armés seront cités afin de simplifier l’expli-cation : l’armée du gouvernement de Bachar Al-Assad, l’OEI (Organisation Etat Islamique), les Kurdes du PYD (Parti de l’union démocratique) et l’Armée de la conquête (cf. graphique ci-dessous). L’OEI est une entité devenue, plus ou moins, autonome du point de vue financier (grâce aux rentes pétrolières par exemple) et décisionnel (ne recon-naissant aucune autorité, si ce n’est la volonté divine) car le combat qu ‘elle mène est à visée expansionniste et ne sert que ses propres intérêts, élimi-nant tous les adversaires qui tenteront de stopper la mise en place du califat islamique mondial. Les Kurdes du PYD ont également un objectif qui n’est pas en lien direct

Le conflit syrienavec la guerre civile syrienne mais qui consiste principalement en l’instaura-tion d’un Kurdis-tan autonome à cheval sur l’Iran, l’Irak, la Syrie et la Turquie. Ils com-battent donc tous ceux s’opposant à cet objectif et lorgnant sur leur territoire.L’Armée de la conquête, com-posée du Front Al-Nosra (branche syrienne d’Al-Qaï-da) et de l’orga-nisation salafiste (mouvement

place de leader régional face au grand rival qu’est l’Arabie Saoudite. Cette dernière, ainsi que la Turquie et le Qatar affichent clairement leur am-bition  : la chute de Bachar Al-Assad. Ces trois pays se sont concertés afin d’alimenter intelligemment les divers groupes rebelles situés stratégique-ment sur le territoire syrien (Armée de la conquête)  ; leurs offensives au-ront été concluantes car des analyses prouvent un net recul des forces ira-niennes et de l’armée du gouver-nement Assad. Inutile de préciser, qu’indirectement, et au travers de ces apports aux différents acteurs natio-naux du conflit, on peut y apercevoir la rivalité de deux des grandes puis-sances régionales du Moyen-Orient  : l’Iran et l’Arabie Saoudite, s’affrontant sur de nombreux aspects qui fondent la puissance d’un pays, mais aussi sur leur rivalité confessionnelle, l’une et l’autre, étant le fer de lance régionale d’une des deux branches qui divisent l’Islam : le sunnisme (Arabie Saoudite) et le chiisme (Iran).Le conflit a également une dimension internationale car les grandes puis-sances économiques, politiques et militaires de ce monde sont présentes afin de défendre chacune leurs inté-rêts privés divergents. Les puissances présentées seront les Etats-Unis et la France, ainsi que la Russie et la Chine.

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sunnite fondamentaliste) Ahrar al-Sham mais également d’autres mi-lices islamistes, est la première force d’opposition au régime Assad.Et enfin, les force gouvernementales défendent leurs positions grâce à leur armée mais aussi aux diverses milices pro-régime et surtout à l’aide subs-tantielle d’alliés régionaux et interna-tionaux. L’internationalisation du conflict : A l’échelle régionale, ce conflit per-met de mettre en exergue les diver-gences d’opinions qui sont sympto-matiques d’un Moyen-Orient et d’un monde arabe sous tension perma-nente depuis de nombreuses années. En effet, certaines de ces tensions sont d’origine historique et entraînent, au lieu d’une résolution pacifique des conflits, des surenchères de violence fratricide. Les principaux acteurs ré-gionaux sont, d’un coté, l’Arabie Saou-dite, le Qatar et la Turquie, et d’un autre coté, l’Iran et le Liban. Ces derniers étant les premiers alliés du régime Assad, tant sur le plan fi-nancier que sur l’envoi de contingents expérimentés nécessaires à la survie de l’armée du gouvernement. L’Iran tentant par ce biais de défendre son axe Téhéran-Bagdad-Damas-Bey-routh, ardemment construit après trois décennies de politique étrangère ayant pour objectif un accès en mer Méditerranée et l’assurance d’une

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Moscou et Pékin forment un véritable bouclier diploma-tique protégeant le gouvernement actuel  ; ils ont usé de leur droit de veto au conseil de sécurité de l’ONU à plusieurs reprises pour empêcher toute action militaire étrangère en prônant, officiellement, la non-ingérence. Il est toutefois certain que, des enjeux dépassant bien évidemment le cadre de la stricte moralité étaient sous-jacent à cette opposition. La Chine se voulant une grande puissance complète, et non pas uniquement commer-ciale, se devait d’entrer sur la scène diplomatique de ce conflit lui permettant de s’affirmer d’une part, mais aus-si de contrecarrer certains plans américains d’autre part ; pour la Russie, on peut y voir les mêmes ambitions que son homologue chinois en y ajoutant l’aspect économique (hégémonie gazière) et l’aspect stratégico-militaire (port de Tartous). La politique des Etats-Unis au Moyen-Orient s’inscrit dans le projet de «  Grand Moyen-Orient  » qui consiste à mettre en place dans cette région du monde, s’étendant du Maroc au Pakistan, des régimes de démo-cratie libérale à économie de marché. Ce faisant, les déci-sions qui s’appliquent à la poursuite de ce projet sont très souvent périlleuse et les obligent à tenir constamment un double langage, notamment sur la question du terro-risme, car lorsque celui-ci est à leur avantage, il n’est plus question de le combattre mais au contraire de l’alimenter. La position française, quant à elle, n’est pas très claire sur les raisons de son engagement mais surtout sur l’effica-cité que pourraient avoir ces quelques frappes aériennes supplémentaires en sachant que 95% de ces frappes sont menées par les Etats-Unis, et que les résultats, au vu de l’ensemble des moyens déployés, ne sont que très peu sa-tisfaisants.De plus, la France concentre désormais l’essentiel du res-sentiment des extrémistes islamistes, comme le prouvent les attentats du 7 et 9 janvier et du 13 novembre.En espérant que cette présentation vous aura mis en ap-pétit, en éveillant votre sagacité de lecteur avide de dé-tails pertinents afin d’effectuer l’approfondissement né-cessaire à la bonne compréhension de ce conflit et de sortir des visions trop réductrices qui mettent en jeu un camp contre un autre, l’Occident contre l’islamisme ou le terrorisme, la Russie et la Chine main dans la main contre l’Occident, etc... De nombreuses analyses géopolitiques ont été sciemment occultées ; bien que certaines auraient méritées une attention toute particulière : le rôle d’Israël dans cette poudrière, ou bien la détente amorcée entre l’Iran et les Etats-Unis suite à l’accord sur le nucléaire ira-nien. A bon entendeur, salut !

Par Jordan Klein

CINe

ma

Star Wars : Le Réveil de la Force le 16 décembre 2015.

WarCraft : Le commence-ment le 25 mai 2016

Kung Fu Panda 3 le 30 mars 2016

Assassin’s Creed le 21 décembre 2016

Sélection de Mikael Viaud

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Hongrie : Pays à la politique intolérante

La Hongrie, petit pays à la frontière de l’Au-triche et de la Roumanie, tend vers une situation politique qui s’empire d’années en années. Il y a là bas un glisemment fascisant et raciste à la fois gouvernemental mais aussi de la part de la population.La Hongrie, ex pays du bloc soviétique, a bien du mal avec la crise économique. Celle-ci en-traîne d’ailleurs une recrudescence du racisme et de l’intolérance dans ce pays. Celle-ci s’im-misce sous deux formes : la première, d’une manière officielle venant du gouvernement, et la seconde, avec un racisme banal au sein de la population.On peut remarquer qu’en Europe, il s’opère une normalisation du racisme, celui-ci est de moins en moins blâmé et la Hongrie est concernée par ce phénomène.Une direction du pays ouvertement xéno-phobe...Le parti au pouvoir est le Fidesz, parti de droite conservatrice, mais qui tend plutôt dans l’ex-trême droite depuis quelques années, notam-ment pour séduire les 20% de l’électorat du Jobbik, le parti Néo-nazi hongrois. Le premier ministre Orban Viktor et représentant du Fidesz ne le nie pas, ce racisme et depuis qu’il est au pouvoir il multiplie les actions qui le montre : Construction d’un mur anti-immigration, cam-pagne d’affichage, visant directement les étran-gers, ainsi que des propos dans les discours fai-sant de l’immigré le bouc émissaire.On peut voir qu’une majorité de la population soutient les partis ouvertement racistes et que donc celle-ci est plutôt en faveur de cette xéno-phobie. En effet le fidesz a 133 sièges au parle-ment sur 199 suivi par ce qui peut être considéré comme le parti socialiste là bas, avec 38 sièges, 23 pour le parti Néo nazi et 5 pour un petit parti de centre gauche le LMP. Ce qui nous fait 156 sièges sur 199 pour les politiciens racistes. Mais cet accord ne s’arrête pas aux urnes, il y a même un culte de la personnalité pour le premier mi-nistre avec des messes pour lui, de la part de certains Hongrois....placée là par une population radicalisée dé-complexée. Mais revenons au rejet de l’étranger en Hongrie. Du côté de la population, il est courant de voir tous ces symboles du rejet de l’autre en Hongrie. En descen-dant dans la rue, on peut remarquer de nombreux autocollants de « la grande Hongrie », territoire récla-mé par beaucoup de nationalistes du Jobbik et du Fidesz. Cet autocollant, symbole de l’extrême droite raciste, on le retrouve partout, sur des voitures, sur des devantures de

Affiche collée par le ministère de l’intérieur, « Si tu viens en Hongrie, tu ne prendras pas le travail des Hongrois » Avec en dessous un sous texte contre l’affiche : « Quel tra-vail ? » BREVES

Vice-versa : Un des derniers films des studios Pixars et enfin une bonne bouffée d’air frais au milieu de ces préquels, séquels et autres résucées. Vice Versa traite du sujet très complexe, qu’est le fonction-nement de notre cerveau et de nos émotions. Le sujet est finement abordé et s’adresse autant aux plus jeunes qu’aux plus vieux, grâce à ses différents niveaux de compréhension. Un film à aller voir !

Fallout 4Ce neuf novembre est à marquer d’une pierre blanche, en effet en ce jour béni est sorti fallout 4. Fallout est une franchise de rpg développée par Bethesda, qui tient place dans un univers post appocalyptique après une guerre ther-monucléaire aux Etats-Unis. Dans ce titre vous explorerez les terres ravagées près de Boston, vous combattrez les différents dangers de ce nouveau monde, rencontrerez les différentes personnes tentant de survivre en ces terres dé-solées et pourrez construire votre propre base !

Arpad Arnould

Petite critique à propos de……La sortie de Call of Duty : Black Ops III est plus ou moins mitigé, beau-coup fulminent devant l’absence d’un mode campagne, une nouveauté que beaucoup n’ap-précient pas, on ne change pas la routine ! Mal-gré tout, beaucoup de points positifs en sont ressortis, tels les graphismes, les effets sonores et l’ambiance qui ont été énormément appré-ciés, et aussi un gameplay assez positif. Un nou-veau jeu à tenter ?

Emeline Steib

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outiques, collé et arboré par leur propriétaire. On le trouve même en bijoux et sur certains objets du quotidien, on croirait presque au retour des croix gammées sur les objets de tous les jours. Autre symbole du rejet, les taxis « uniquement pour les vrais Hongrois », des taxis spéciaux que pour les vrais idiots... pardon Hongrois. Sans parler aussi des défilés de la « magyar gàrda » la « garde hongroise » milice du parti néonazi, qui se rassemble impunément, bras tendus, beu-glant des slogans racistes, antisémites et anti-roms. Même la publicité s’y met, avec des slo-gans tels que : « Pour le goût hongrois », le seul goût que l’on peut ressentir, après une analyse de la situation politique en Hongrie, c’est le dé-goût de ce nationalisme et de cette xénophobie écœurante.

Par Arpad Arnould

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Interview de migrants (déboutés) La France a annoncé vouloir accueillir 24 000 réfu-giés sur les deux ans à venir. Mais nous connaissons très peu ce par quoi sont passés ces réfugiés, voici donc le récit d’un couple de venu chercher un re-fuge en France qui a tenu à garder l’anonymat, que j’ai interviewé via La Cimade.

-Pouvez vous me raconter votre histoire ? Par quoi êtes-vous passés ? «Nous venons du Kosovo. Nous avons décidé de partir parce que nos parents ont mal pris notre ma-riage. Mon mari est cuisinier, nous avons donc déci-dé d’aller en France pays réputé pour sa gastrono-mie, il rêvait d’y aller. Pour quitter le Kosovo nous avons trouvé un passeur qui nous a coûté à nous deux 6000 euros. C’était très dur il a fallut beaucoup marcher, courir parfois même dans la nuit. Le pas-sage Serbie/Hongrie était moins difficile qu’actuel-lement ça fait déjà quatre ans que nous sommes ici ! Les passeurs nous ont laissé ici en Alsace juste à côté de l’Allemagne en septembre 2011. Nous avons fait de nombreuses démarches de préfecture pour avoir unle droit d’asile, on a fait l’Ofpra, puis un Recours devant la Cour nationale du droit d’asile et tout a été rejeté. « «On est actuellement débouté et on vit grâce aux association comme Les Restos du cœur, l’Armée du salut. Nos deux filles sont nées ici en Alsace. On a été convoqué un jour à l’Ofpra à Paris pour notre dossier qui a été rejeté au bout de 21 jours puis on a été mis en «deuxième chance» auprès du Recours au bout de 8 mois à reformuler.ma femme était en-ceinte de notre première fille» «Après Le Recours on s’est retrouvé sans ressource, sans argent, après à peine un an de séjour en France .L’association de L’Etage club de jeune nous a mis en lien avec La Cimade. Avant cela on a dormi une ou deux nuits dehors près de la préfecture puis on a été logé dans des hôtels qui nous faisaient déménager tous les mois. La pièce était très petite, on était à plu-sieurs dans une unique chambre qui était pleines de cafards et de punaises. On ne pouvait pas cuisiner ni nettoyer notre linge. C’est vraiment quelque chose qui m’a marqué. Je me demandais si je voulais vrai-ment rester.»

-Comment avez-vous vécu votre adaptation en France ?

«C’était très difficile au début. Il y avait beaucoup de chose que nous ne connaissions pas, le tram par exemple, je voyais que tout le monde rentrait dedans sans prendre de billet donc j’ai pensé que c’était gra-tuit et j’ai reçu une amende d’un contrôleur. On a également eu beaucoup de mal avec la langue fran-çaise, quand on parlait notre langue dans la rue tout le monde savait que nous étions étrangers et la po-lice nous repérait aussitôt. On a donc pris des cours de français au début avec des bénévoles pendant quelques temps mais nous avons vite arrêté. J’ai appris la langue en écoutant les autres parler main-tenant je parle très bien français. En ce moment on attend un an pour se faire régulariser, normalement on doit être en France depuis 5 ans pour l’obtenir et avoir des enfants scolarisés depuis 3 ans. Maintenant ça va mieux on a des amis français qui nous aident et on fait aussi du bénévolat en traduction. Ça a été dif-ficile pour les enfants parce qu’ils ne comprennent pas la situation, ils ont faim et ont très envie d’avoir des poupées mais on ne peut pas expliquer à une petite fille de trois ans on a donc limité les sor-ties dehors. On nous a donné des boîtes avec de la nourriture dedans comme des chocolats. On a fait beaucoup de déplacements d’hôtels en hôtels avec toutes nos affaires, c’était très dur avec les petites.» «Le plus dur ça a été de s’habituer au fromage, surtout le Munster ça a vraiment une drôle d’odeur. Mais maintenant ça va je n’ai plus peur même si on doit manger très vite pour éviter de se faire attraper par un contrôle. On récupère tout ce qu’on peut et je n’aurais jamais cru avant qu’on pourrait mettre des vêtements d’occasion, il faut être dans la situation pour comprendre ce que cela signifie. C’est difficile de se priver de certaines choses et sans papier on a pas le droit de travailler donc on fait du bénévolat» La grande est rentrée à l’école début septembre. On espère vraiment obtenir ce droit d’aide car on aime ce pays, on s’est fait des amis qui nous dépannent, tout le monde est généreux ici, beaucoup de gens font du bénévolat. On est en collocation dans un ap-partement en ce moment»

-Est-ce que vous parlez encore avec vos familles restées au pays ? «Oui encore un peu au téléphone mais j’ai eu du mal avec le père de ma femme il était vraiment op-posé à ce mariage. Chez nous on fait encore des ma-riages arrangés. On se connaissait depuis quatre ans déjà et maintenant ça va mieux».

-Quel est votre avis par rapport àla crise des migrants de Syrie en ce moment ? «J’ai beaucoup de peine pour ces gens parce que on est aussi passé par là. Je me dis que leur situation est encore pire que la nôtre. Je ne comprends pas que certains pays murent leurs frontières, ce n’est pas humain.»

Par Emeline Colledani

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ACTUalité nationale

La question migratoire est aujourd’hui au centre des discussions et des dé-bats, autant chez les citoyens lamb-da que les politiques. Mais qui pense quoi, quelle formation politique est la plus réticente face aux migrants ou au contraire, la plus accueillante  ? C’est ce que nous allons voir de manière synthétique : A droite  : Le parti Les Républicains, aujourd’hui dirigé par Nicolas Sarko-zy, ancien président de la République (2007-2012), est un parti conservateur assez réctif sur la question migratoire. Celui-ci préférait voir les migrants quitter la France que d’y rester. Et les comparaisons ne manquent pas comme Nicolas Sarkozy qui associait la crise migratoire et la venue des mi-grants à une «  fuite d’eau  » créant la polémique en France. Cependant, il existe à droite des représentants po-litiques tout de même touchés par ce problème et certains maires n’hési-tant pas d’ailleurs à les accueillir. A gauche  : le Parti socialiste, actuel-lement au pouvoir sous la présidence de François Hollande, est un parti progressiste prônant traditionnelle-ment l’accueil des plus démunis. Le Premier ministre Manuel Valls a d’ail-leurs débloqué près de 529 millions d’euros pour aider à reloger les mi-grants. La mairie de Paris, dirigée par la socialiste Anne Hidalgo a confirmé l’installation nouvelle d’abris pour les migrants. C’est donc un parti très ac-cueillant sur cette crise. A l’extrême droite : Le Front National dont la dirigeante n’est nulle autre que Marine Lepen est un parti po-puliste et nationaliste ouvertement anti-immigrés. Marine Lepen l’a d’ail-leurs proclamé, elle interdira si elle vient au pouvoir l’immigration légale et clandestine et n’accueillera plus aucun migrant. Plusieurs formations d’extrême droite identitaires ont d’ail-leurs manifesté, parfois violemment, leur refus d’accueillir des migrants ou encore des maires acceptant de loger des migrants dans des prisons désaf-fectées ! A l’extrême gauche  : représenté no-tamment par le Parti de Gauche, au-trefois dirigé par Jean-Luc Mélanchon suit la ligne socialiste…tout en déni-grant l’action socialiste. Pour ce der-nier, il faut débloquer plus de moyens et accueillir plus de migrants. En effet la France n’accueillera que 24  000 réfugiés contre plus de 800  000 de-mandes en Allemagne. L’extrême gauche prône aussi l’utilité écono-mique de l’arrivée de migrants, par-lant mieux anglais que les Français et souvent diplômés.

Par Mikael Viaud

Les migrants : qui pense quoi chez nos

amis politiques ?La Dettepublique

françaiseTout d’abord, il est essentiel de définir la notion de dette publique qui n’est pas à confondre avec le déficit public.Dette publique  : La dette publique est, dans le domaine des finances publiques, l’ensemble des engagements financiers pris sous formes d’emprunts par l’Etat, les collectivités territoriales et les organismes qui en dépendent directement (certaines entreprises publiques, les organismes de sécurité sociales, etc.).Déficit public : L’Etat, les collectivités ter-ritoriales et les divers organismes publics connaissent un déficit public lorsque leurs dépenses au cours d’une année sont su-périeures à leurs revenus sur cette même année. Pour exemple, en 2014, la France a dû fi-nancer un déficit public de 70,6 milliards d’euros et rembourser 103,8 milliards d’eu-ros de dette publique, l’obligeant ainsi à emprunter environ 173 milliards d’euros pour faire face à ses besoins d’argent. Dans le mécanisme actuel, un déficit public sera compensé par des emprunts qui nourri-ront la dette publique, celle-ci étant déjà conséquente.Petit détour historique : De nombreux rois de France avaient re-cours à l’endettement afin de financer des dépenses importantes, notamment en période de guerre. Toutefois, le rembour-sement des dettes contractées différait sensiblement des politiques d’austérité que nous connaissons actuellement  : le roi pouvait décider l’annulation de tout ou partie de la dette sans que les créanciers ne puissent réagir, et cela dans le meil-leurs des cas, ou bien, le roi attaquait ses créanciers et les pillait tout simplement, affirmant alors sa supériorité politique et militaire comme face aux juifs ou aux Tem-pliers.

Mécanisme de la dette actuelle : Suite à l’article 2 de la loi du 3 janvier 1973, l’Etat français voit ses capacités de finan-cement auprès de la Banque de France réduites à 20,5 milliards de francs  ; cette somme représentait alors le montant po-tentiel susceptible d’être emprunté au vue

(Suite en haut)

Dette publique charges et intérêts de la dettte française (1959-2011)

de la situation économique de l’époque  ; cette loi figea donc toutes possibilités ul-térieures de financement adaptables au besoin de l’économie française. Les be-soins de financement supplémentaires, sans cesse croissants, se sont alors effec-tués auprès des marchés financiers et des banques commerciales (également appelées banque de second rang) qui ont un taux d’intérêt bien plus important que la Banque de France. L’Etat français, connaissant un déficit public depuis 1974, se voit contraint d’emprunter toujours plus d’argent auprès des ces organismes financiers, ce qui l’entraîne dans un cercle vicieux et, a pour conséquence de faire monter la charge de la dette publique. L’article 104 du traité de Maastricht en 1993 parachèvera cette dépossession de la sou-veraineté monétaire de l’Etat français en interdisant, strictement, le financement par les banques centrales nationales, en l’occurrence la Banque de France, l’obli-geant à emprunter exclusivement sur les marchés financiers et auprès des banques de second rang.Connaissant maintenant le mécanisme de la dette, il est légitime de s’interroger sur la validité d’une telle dette et sur les moyens mis en œuvre pour la rembourser. L’Etat français faisant peser toute la charge de cette dette sur les contribuables, tant par les impôts en augmentation constante (surtout chez les classes moyennes) que par les coupes budgétaires dans les dé-penses publiques, quelles qu’elles soient (éducation, santé, culture, etc...), il est né-cessaire d’y voir un problème structurel du système politico-financier et de tenter une résolution de ce problème par des dé-cisions politiques qui subordonneraient le secteur financier au secteur politique et non plus l’inverse, comme c’est le cas ac-tuellement. La crise des dettes souveraines de la zone euro peut être un exemple frappant de la perversité du mécanisme dans sa totalité, car, bien que les Etats eu-ropéens soient dépendants du système financier pour alimenter leurs économies respectives, après la contagion de la crise des subprimes, ce sont bel et bien les Etats qui ont dû emprunter de l’argent auprès des marchés financiers afin de sauver cer-tains organismes bancaires au bord de la faillite. La boucle est bouclée  !! Je vous laisse juge pour désigner le vainqueur qui gagne à tous les coups... Par Jor-dan Klein

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COIN CULTUREComme chaque année, depuis 10 ans, Mon-sieur Ley fait participer ses élèves de termi-nale à la semaine J1J. Le journalisme d’un jour, plus communément appelé «J1J» est un journal où les articles sont créés de toutes pièces par des élèves de lycée de toute l’Alsace durant une semaine et ce, depuis 20 ans. Chaque classe participant à cette semaine, a une catégorie pour pouvoir s’exprimer comme : l’Environnement, la So-ciété, la Culture, et le thème Société et Ré-gion. Cette année les élèves de la Terminale Littéraire du lycée Freppel se sont vus attri-buer la catégorie “Culture” avec en prime «la liberté d’expression», apparue suite aux at-tentats de Charlie Hebdo.Une fois les groupes constitués, Monsieur Ley a donné la permission d’écrire un article sur ce qu’ils souhaitaient, tout en restant dans la thématique donnée. Pour conclure et rendre leurs travaux, ils ont dû se rendre à la médiathèque de Sélestat, là où des journalistes professionnels les attendaient. Après avoir dégusté un petit déjeuner, les élèves ont pu commencer leurs travaux. Tandis que certains rédigeaient ou peaufi-naient leurs articles, d’autres profitaient de la matinée pour interviewer, tout en restant dans le thème de la culture et de la liberté d’expression. Enfin un groupe s’occupait de distribuer les journaux dans la ville de Sé-lestat. Les terminales ont pris le temps de déjeuner avant de repartir au lycée et d’étu-dier l’après-midi. Lors de cette semaine de journalisme d’un jour, des élèves ont été élus pour le travail qu’ils ont produit. Lou Decailloz a remporté l’un de ces prix et cinq autres élèves sont invités à participer à la re-mise des prix.

Héloïse Dumas, Emeline Steib

J1JJe vais vous présentez l’origine de quelques traditions ty-piques de notre belle région, tel que le marché de Noël, les bredeles et enfin l’origine de la tarte flambée.Tout d’abord le marché de Noël, lieu incontournable du-rant l’hiver pour tous les Alsaciens mais aussi pour beau-coup de touristes. Les premières traces du marché de Noël remontent au XIVème siècle en Allemagne, il apparait en France en 1570 à Strasbourg. Depuis cette ville est deve-nue la capitale de Noël grâce à ce marché. Depuis, son rayonnement n’a fait que croître en Europe, grâce à son caractère authentique ayant été conservé. Ainsi, chacun des chalets en bois est source de surprise et de trésors. De plus dressé au cœur de Strasbourg, le Grand Sapin du haut de ses 30 mètres est le symbole majeur et incontournable de Strasbourg. Grâce à cela Strasbourg devient une ville extrêmement touristique et marchande.Pour les bredeles gâteau incontournable de Noël, parti-culièrement difficiles à établir. Les seuls indices sont les moules utilisés pour leur fabrication, dont le plus ancien date du XIVe siècle. Il n’a toujours pas été déterminé avec certitude si ces moules servaient uniquement à l’approche de Noël ou bien également pour d’autres grandes occa-sions. Pour leur préparation, on découpait simplement la pâte au couteau, pour obtenir des formes carrées, rectan-gulaires ou des losanges. Dans ses Mémoires, la baronne d’Oberkirch raconte qu’on pouvait les acheter sur le mar-ché de Noël de Strasbourg. La préparation se fait en fa-mille, on confectionne à partir de novembre souvent plus d’une dizaine de sortes de bredeles. Les recettes familiales sont jalousement conservées et transmises. Ils sont tradi-tionnellement conservés dans des boîtes en métal et on en sert à toutes occasions durant la période des fêtes : café, goûter, petit cadeau, etc. On ne manquera pas d’en propo-ser à chaque visiteur.Pour finir quelle est l’origine de la tarte flambée repas incontournable alsacien jusqu’à nos jours? La tarte flam-bée remonte à l’habitude des paysans de faire cuire leur pain toutes les deux à trois semaines. C’était alors une pe-tite fête et, pour la marquer, on étalait la pâte qui restait après la préparation des miches, on la recouvrait de fro-mage blanc, d’oignons et de lardons et on passait le tout pendant quelques minutes au four. On présentait ensuite chaque tarte flambée sur une plaque de bois de boulan-ger et on la découpait en rectangles ; après avoir rapide-ment détaché les bords un peu noircis, chacun roulait sa part et la mangeait brûlante avec les doigts. C’est d’ail-leurs toujours ainsi que les Alsaciens la mangent, même au restaurant : avec les doigts!L’essor du tourisme a popularisé ce plat et, aujourd’hui, de nombreux établissements le proposent. On reconnaitra les touristes à l’usage de couverts !

Fiona Petit

ALSACE

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Comment définir la notion d’iden-tité personnelle ?Le footballeur Lilian Thuram es-time que l’on construit son iden-tité à partir du regard des autres. Guadeloupéen, il arrive en France métropolitaine à l’âge de neuf ans et c’est là qu’il découvre à travers les regards des enfants blancs, qu’il est noir. Il affirme avec hu-mour qu’il est « devenu noir à l’âge de neuf ans ! » Ce constat l’a pous-sé à avancer dans sa réflexion sur l’identité.L’écrivain franco-libanais Amin Maalouf (prix Goncourt de littéra-ture en 1993) souligne que  « l’iden-tité n’est pas donnée une fois pour toutes. Elle se construit et se trans-forme tout au long de l’existence. » (« Les identités meurtrières ») Elle est toujours plurielle et intègre de nombreux facteurs  : nationalité, religion, profession, milieu social et amical, etc.Amin Maalouf pointe le danger de survaloriser un aspect particulier de notre identité comme le font les extrémistes religieux, les fana-tiques, les adeptes de sectes…A l’autre bout de la planète, en Asie, on a une perception de l’identité très différente. Pour les bouddhistes par exemple, l’idée d’identité personnelle et l’idée même de personne ne sont que des illusions. La personne et l’iden-tité personnelle n’existent pas !Pour le bouddhiste, le « moi » est une illusion, un « agrégat momen-tané et superficiel.Pour l’Occidental, le « moi » est une base : « je pense, donc je suis ! »Réflexion du groupe de religion du lycée. Ce groupe se réunit tous les lun-dis (12h10-13h05) en salle 224 pour réfléchir et débattre. Entrée libre et sans engagement. Pour tout renseignement, s’adresser à Mme Wunderlich (adresse mail sur En-tea).

Par le groupe religion

CLUBRELIGION

¨Par pieters caroline

Par Bruno Rosa, Camille Badda et Fiona Petit

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