nmmnhjjhgtrf
Transcript of nmmnhjjhgtrf
-
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
1/20
L'Arme transalpine,par Barthlemy
Source gallica.bnf.fr / Bibliothque nationale de France
http://www.bnf.fr/http://gallica.bnf.fr/ -
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
2/20
Barthlemy, Auguste (1796-1867). L'Arme transalpine, par Barthlemy. 1859.
1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numriques d'oeuvres tombes dans le domaine public provenant des collections de la
BnF.Leur rutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n78-753 du 17 juillet 1978 :
*La rutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la lgislation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source.
*La rutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par rutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produitslabors ou de fourniture de service.
Cliquer ici pour accder aux tarifs et la licence
2/ Les contenus de Gallica sont la proprit de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code gnral de la proprit des personnes publiques.
3/ Quelques contenus sont soumis un rgime de rutilisation particulier. Il s'agit :
*des reproductions de documents protgs par un droit d'auteur appartenant un tiers. Ces documents ne peuvent tre rutiliss, sauf dans le cadre de la copie prive, sans
l'autorisation pralable du titulaire des droits.
*des reproductions de documents conservs dans les bibliothques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signals par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothque
municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invit s'informer auprs de ces bibliothques de leurs conditions de rutilisation.
4/ Gallica constitue une base de donnes, dont la BnF est le producteur, protge au sens des articles L341-1 et suivants du code de la proprit intellectuelle.
5/ Les prsentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont rgies par la loi franaise. En cas de rutilisation prvue dans un autre pays, il appartient chaque utilisateur
de vrifier la conformit de son projet avec le droit de ce pays.
6/ L'utilisateur s'engage respecter les prsentes conditions d'utilisation ainsi que la lgislation en vigueur, notamment en matire de proprit intellectuelle. En cas de non
respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prvue par la loi du 17 juillet 1978.
7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute dfinition, contacter [email protected].
http://www.bnf.fr/pages/accedocu/docs_gallica.htmmailto:[email protected]:[email protected]://www.bnf.fr/pages/accedocu/docs_gallica.htmhttp://www.bnf.fr/http://gallica.bnf.fr/ -
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
3/20
-
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
4/20
L ARME
TRANSALPINE
.PAT
BARTHLMY
PARIS
IMPRIMERIE
CENTRALE
DE
NAPOLON
CIIAIX
ET
Ci
0
RUE
IERGHE,
20.
1859
-
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
5/20
-
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
6/20
L ARME
TRANSALPINE
(25
juin 1859.)
Au
secours
s criait,
avec sa
voix
qui
vibre,
Le peuple
amricain, arm
pour
tre
libre
:
L Angleterre
a sur nous
lch
ses
lopards
;
Aidez-nous
briser des
pouvoirs
arbitraires;
Washington
et
Franklin
vous
recevront
en
frres.
La France
rpondit
:
Je
pars.
Au
secours
criait
encore
Le peuple de Marathon
Qu avilissait
le
Bosphore,
Sous le
sabre
et
le bton
;
Rendez-nous
les
perspectives
Des liberts primitives
-
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
7/20
Qu un long
crpe
nous
voila
;
Sauvez
la
Grce qui
tombe
Comme
une
immense hcatombe
La
France
dit
:
Me voil
Au
secours
au
secours
a cri
l Ausonie
:
Ma
voix
s teint, je
touche
aux sueurs
d agonie,
J touffe
sous
les
pieds de
l Autriche;
au
secours
Prtez-moi
vos
bras forts;
cette
heure suprme,
Je
sens que
je
ne
puis rien faire
par
moi-mme.
La France
a
rpondu
:
Je
cours.
Ainsi
pour
sa
dlivrance
Quand,
levant
ses
bras meurtris,
Un
peuple invoque la France,
Elle
entend
toujours
ses
cris.
Comme
un
flot qui
rompt
sa
digue,
Avec
joie
elle
est
prodigue
De
son sang
et
de
son
or,
Ne
demande aucun salaire
Pour
son
oeuvre
tutlaire
Et
croit
s enrichir
encor.
-
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
8/20
5
Citoyens, qui
passez
sur
la
place
Vendme,.
En
saluant
toujours
l imprial fantme
Qui fit
son
pidestal
d Arcole
et
de
Lodi
;
Avez-vous
remarqu
vers
quel
point de
l espace
Le
colosse
pensif
tourne
sa
grande face
?
Il la
tourne
vers
le
Midi,
Vers
sa
chre
Italie, horizon de
lumire
Qui
vit
l explosion de
sa
gloire
premire,
Alors
que
s inclinaient
sous son
rapide
lan
Et
Pavie et
Mantoue
et
Vrone
et
Milan,
Que
chacun de
ses pas
imprimait
un
prodige
Sur
YAdda,
sur
le
P,
le
Tess n et
YAdige,
Terre
aux
sanglants pis,
champs fconds
en
lauriers,
D o
partaient, chaque jour,
ses
triomphants
courriers,
D o
ses
aides-de-camp portaient
au
Directoire
Cent
quatre-vingts
drapeaux,
moisson
de la
victoire;
D o lui-mme,
aprs
tant
de combats
et
d assauts,
Revenait,
en
nouant
l olive
ses
faisceaux.
C est
de
ce
belvdre o
sa
large
prunelle
Rayonne
sur
Paris,
comme une
sentinelle,
-
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
9/20
Soldats
que,
tressaillant de la tte
l orteil,
Il
vous
a
vus
marcher
vers
un
nouveau
soleil,
Avec
votre
Empereur,
qui loin des
Tuileries,
Loin de
son
peuple,
loin
de deux
ttes
chries,
Va
camper
prs
de
vous sous
la
tente
et
fait
voir
Ce
qu un
NAPOLON comprend
comme
un
devoir.
A
vos
drapeaux passs
par
la double
fournaise
De
laf
terre
d Afrique
et
de
la
Chersons,
A
votre
marche
allgre,
vos
cris triomphants,
Il
vous a
reconnus pour
les
dignes enfants,
Pour
les
vrais rejetons, pour
le
syng militaire
De
ceux qui
le
suivaient
aux
deux
bouts
de
la
terre
:
Htez-vous,
a-t-il dit, de
traverser
les
monts,
D aspirer
l air
qui
fut
si
doux
mes
poumons
;
Foulez
d un pied hardi
ce
noble
territoire
;
Marchez
sur mes
chemins,
copiez
mon
histoire,
*
Crez,
en
rptant
ce
qui fut
accompli,
Un
autre
Montenotte,
un
autre
Rivoli;
De l insolente
Autriche
purez
les
repaires
;
Vous, enfin, mieux
vtus,
mieux
nourris
que
vos
pres,
Refaites,
aujourd hui,
sous
le
ciel
transalpin,
Ce
qu on?
fait
mes
soldats
sans
souliers
et
sans
pain.
-
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
10/20
La foi qu il
met
en
vous
ne
sera pas
trompe,
Soldats
Vos
premiers
coups
rouvrent
son
pope
:
Sur le
sang
paternel
que
cette
plaine
but,
Montebello doubl
marqua
votre
dbut;
.
A
chacun
des combats dont le
bruit
m us
arrive
*
La
France
voit
briller sa gloire
en
rcidive;
Les
lieux
les
plus obscurs
o
grondent
vos
canons
Baptiss
par
le feu, deviennent
de grands
noms
;
Chaque
jour
nous
apporte
un
flamboyant
message
;
Tantt,
c est
du
Tessin
l nergique
passage;
Tantt,
entre
vos rangs
les Tudesques
treints,
Ont
fui de
Palestro, la
baonnette
aux
reins;
Pendant
que
tout
Paris
se
presse
Notre-Dame
.
Pour le
grand
Te
Deum
que
Magenta rclame,
Magenta qui, plongeant
l Autriche
dans
le
deuil,
D un
second
Marengo
nous
impose
l orgueil,
Voil
que,
tout
coup, presque
aussi
grand
de taille,
Se
dresse
Marignan
sur
son
champ
de
bataille,
Et
le
fleuron d un
roi, du
roi des
chevaliers,
Reverdit
sur
le
front
de Baraguey-d Hilliers
;
Voil
que, sous
le
vent
de-nos
chaudes rafales,
Reculent,
plein vol, les
aigles bicphales;
-
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
11/20
Et
le peuple
lombard,
aprs
un
temps
si long,
De
son
front
tout
saignant
secoue
un
joug
de plomb,
Et
Milan fait
siffler
sa
puissante
couleuvre,
Repeint
son
vieux
blason
et
se
grandit
sous
l oeuvre
Des
deux librateurs-qui
lui
rendent
ses
droits
:
VICTOR-EMMANUEL
et
NAPOLON TROIS.
Mais
depuis
Marignan, c est la dixime
aurore
Que nul cho
ne
vient
de l Apennin
sonore;
Nos
triomphants
drapeaux
se
sont-ils
arrts
?
Se
peut-il?
quoi dix jours
sans
victoire
coutez,
coutez
donc
Quels
bruits
montent
jusqu la
nue?
C est
le
canon
qui chante
une
gloire inconnue
;
C est
l clatante
voix
d un
message
.lointain
;
C est
l Empereur
qui.
dicte
un
nouveau
bulletin,
Une
date
promise
au
burin de
l histoire*
Une
grande
bataille,
une
grande
victoire,
Solferino
qui vient,
tout
exprs,
rajeunir
Castiglione
encor
fier
de
son vieux
souvenir,
Un duel qui
remplit
mille
hectares d espace,
Qui
voit
deux
empereurs
combattant
face
face
-
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
12/20
9 ~
.
Et qui
prend
pour
tmoins
seize
heures de
soleil
;
,
;;
Voil
ce que
Paris.salue
son
rveil
-
En combien
peu
de.jours
combien
de
choses
faites
Pour
Vienne
que
de
deuils,
pour
Paris
que
de
ftes
Gloire
aux
triples couleurs
et
gloire
aux
drapeaux
verts
Et
ne
demandez
pas
de
tant
de
corps
divers
Lequel s lance mieux
aux
prils |es
plus
graves;:
Fantassins, cavaliers^ artilleurs,
tous sont
braves;
Qu ils
portent
le
kpi, le
casque
ou
le
turban,
Tous
sont, d un
bond
pareil,
debout
au
premier-
ban,
Tous
galement pleins
de
chaleur
martiale
;
Toute l arme
est
zouave
et
garde impriale
;
Pour
elle
le
repos
n est
jamais
assez
court,
Elle
ne
marche
pas au
combat, elle
y
court
;
On dirait
qu
ses voeux pour
n tre
pas
tardive,
La
victoire
a pour
char.une locomotive.
Pourquoi
nous
tonner
d un
si fougueux
essor?
Ce
qu on
a vu
jadis
se
reproduit
encor,
Sur le mme terrain, l histoire
se
retrace
:
Le
temps
n a
pas
dtruit la gnreuse
race
.
-
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
13/20
10
Des hommes
que
le eiel
nos
armes
donna
Tels
que
Desaix
Joubert
Ney Lannes.
Massna
Fils de
la
Rpublique
ou
du
premier
Empire
;
Sous
des
noms
diffrents
la
mme
me
respire
Dans
ceux que
l Italie
admire
en
tressaillant .
Dans
Regnad
Mac-Mahon
Niel
Canrobert
Vaillant
Dans
tous
ces
gnraux idoles de l arme
Dont
les
noms
ont
rempli ^Afrique
et
la
Crime.
N en doutez
pas non
plus
:
dans
les chefs
ennemis
Le
type
hrditaire aussi
bien
s est
transmis
:
Tous
ces
feld-marchaux qu ils
opposent
aux
ntres
Giulay
Clam Stadion Urbn Hess
et tant
d autres
Que
prtendent-ils faire? Ils
feront
ce
qu ont fait
Les
Colli les
Mlas \esBeaulieu
les Clair
fait
;
Ils verront leur arme incessamment dissoute
Us fuiront
;
ils
fuiraient de droute
en
droute
Par-del
le
Danube
leurs
confins de
l Est
Jusques dans
Temesvar
dans
Presbourg
et
dans Pest.
Et quand
mme
ils
auraient
tout
ce
que
je leur
nie
Le calcul le
sang-froid le belliqueux
gnie
Quelle foi
peuvent-ils
mettre
en
des
rgiments
Htrogne
amas
de
confus lments
-
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
14/20
11
Tyroliens,
Hongrois, Croates
et
Bohmes?
Tous entre eux changeant d antiques anthmes,
Diffrents
de
langage
et
de
moeurs
et
d instincts,
Chacun
a sa
patrie
et
ses
foyers distincts
;
Us
suivent
sans
gat leur tambour
monotone,
Nul
amour ne
les
serre
autour
du drapeau
jaune,
La
schlague leur
tient lieu
de guerrire
vertu
;
L Autrichien
se
bat de
peur
d tre
battu.
D Un
flegme.vangliqne
il
est vrai qu on
les loue
;
Oui,
tout
chauds d un
soufflet,
ils tendent
l autre joue
;
m
Us
sont
dans
le malheur
ttus, persvrants
:
Le
lendemain
d un
jour
qui dcima
leurs
rangs,
Leur
rsignation
en
rassemble
les
restes
;
Impassibles
devant
tant
de
vides
funestes,
On
ne
les voit
jamais
en
tressaillir
d effroi
;
Ils
n en
sont
nullement tonns;
eh
pourquoi?
Parce
que,
ds-longtemps,
leur
habitude
est
faite,
Comme nous un succs,
d attendre
une dfaite,
Et
que,
fuite,
droute,
ou
combat dsastreux,
C est
le
destin prvu,
c est la
rgle
pour eux.
-
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
15/20
12
Quel
vertige,
pourtant
quelle
absurde esprance
Sur le
sol d Italie ils
provoquent
la France.
Italie
abattoir o
nous
les mitraillons
Sarcophage
encor
plein
de
leurs vieux
bataillons
Ferment-ils donc
les
yeux
quand,
la
nuit,
sous
leurs
tentes,
Passent,
en
traits
de feu,
tes
dates palpitantes?
N entendent-ils
donc
pas que,
sur
tous
tes
chemins,
Leurs
talons font
craquer
des
ssentfBnts
germains,
Et qu aprs
soixante
ans,
l Autriche
tout
entire
Pousse
des
cris
au
fond
de
ton
grand cimetire
?
Faut-il les
accuser
d tre
aveugles
et
sourds
?
Non,
mais plutt
de voir
et
d entendre
rebours.
On
connat
leur
coutume:
eux
et
leurs
coryphes
Ont
toujours travesti les checs
en
trophes
;
Les
cyprs
en
lauriers
fleurissent
devant
eux.
Et,
mme
en ce
moment
de jours calarniteux,
Quand le sol
sous
leurs
pieds
s ouvre
;
quand
l Italie
Comme
un
cercle de flamme
autour
d eux
se
replie
;
Quand
Pavie
et
Milan, le
Tessin
et
YAdda
Brisent
la
main
de
fer qui
tant
les
dgrada
;
Quand
nous
marchons,
partout,
sur
des
routes
semes
D armes
et
de
canons,
lambeaux
de leurs
armes
;
-
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
16/20
Quand.Toulon
voit passer,.ainsi
que
des
troupeaux,
..;
Leurs
longs
rangs
prisonniers,
fouetts
par
nos
drapeaux
;
Quand ils
portent
le deuil d
quarante
mille
hommes,
0
stupeur
ils
se
font
d hroques
diplmes,
Us
sont partout
vainqueurs,
partout
prpondrants
;
Dans
leurs chauds bulletins,
libelles
dlirants,
Contre-sens effronts
que
l impudeur affiche,
Us
mentent,
face
face,
l Europe,
l Autriche,
A leur prince
qui
croit
triompher
en
tout
lieu
;
Et
dans leurs
Te Deum
ils
mentent
mme
Dieu.
Artifices,
grossiers
leur fanfare qui
sonne
S exhale dans le vide
et
n abuse
personne.
De
leur
plume
de fiel bravons
en
paix
le tir
;
De
la
peau
du
lion
laissons-les
se
vtir
;
*
C est le
rle
bouffon
dans
ce
tragique drame
;
Laissons-les
mme
croire
leur fier
monogramme
Dont le
sens
convient
mal
leurs tristes
revers
:
L Autriche
est
destine
rgir l univers
*
;
*
On voyait
autrefois,
et
l on voit
peut-tre
encore,
Vienne,
sous
la
vote
d un
palais,
une
inscription forme
des cinqvoyelles
a.
e.
i. o.
u.,
initiales des cinq
mots
latins
:
Austrioe est
imperare
orbi universo,
c est--dire
:
Il
appartient l Au-
triche de commander
toute
la
terre.
.
:
-
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
17/20
-
14
Qu importe
?
le
temps
marche
grands
pas,
et
l histoire
Va bientt,
metre
nu
la
fable
drisoire.
D un
fatal
dnoment qu ils
se
tiennent certains
:
Si,
pousss
par
la honte
et
leurs mauvais
destins,
Ils
esprent
trouver
le
jour .des reprsailles,
Ils
failliront encor sous
le
choc des batailles.
Alors,
agglomrant leurs rgiments
pars,
Ils
se
cuirasseront de crneaux, de
remparts,
Dans
Mantoue
et
Vrone
ou
d autres villes fortes
;
Mais
le boulet de
sige
en
crvera
les
portes,
Us
tomberont
broys
sous
leur dernier
redan.
Peut-tre qu
cette
heure,
aux
bords
de
YEridan,
D un chimrique
espoir
leur
jactance
rayonne
;
Le
canon,
le fusil
et
le
fer
de Bayonne
Les
pousseront
en
bloc dans
ce
fleuve
o, dit-on,
Tomba du
haut
des
cieux
l orgueil de
Phaton.
Pour
vous, sans
prolonger
l oeuvre jusqu au
solstice,
Soldats
quand
chacun
vous
aurez
fait justice
;
Quand, refoul
par vous,
le dernier ennemi
Sera
rentr,
honteux,
au
sol
qui
l a
vomi
;
-
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
18/20
15
Quand les
peuples
latins,
qu un
mme
esprit
condense,
Marcheront
dans l ampleur
de
leur indpendance,
Vous
viendrez
vous
rasseoir enfin
notre
seuil
;
Et
vous
retrouverez
l incandescent
accueil,
Les transports
exalts
jusqu
la
frnsie
Qui
ftrent
si bien
votre
retour
d Asie,
Ces
hourras qui
brisaient les oiseaux, dans
leur vol,
Dignes de
vous, par
qui. tomba
Sbastopol.
Vous
marcherez parmi les
maisons
pavoises,
Sous des
fleurs
ruisselant de
toutes
les
croises
;
En
tte
vos
drapeaux,
vos
clairons,
vos
tambours,
Des
poudreux boulevards
vous
suivrez les
contours,
Et
quand
vous passerez
sur
la
place
octogone
O
le juge
des
camps
plane de
sa
colonne,
Inclin
sur
vos
rangs
drouls
au-dessous,
Le
gant
vous
dira
:
Je suis
content
de
vous.
Mais
vous
savez,
soldats
que,
dans
un
but
vulgaire,
L Empereur
ne
s est
pas
lev
pour
cette
guerre,
Et
que
l unique
voeu
de
ses
ambitions
C est le
repos
conquis
quatre
nations.
-
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
19/20
16
Oh
pour
grandir
encor
notre
fte
prochaine,
Sur
vos
fronts dcors
du laurier
et
du
chne
Faites
que
l'olivier mle aussi
ses
rameaux
;
En
portant
avec
vous
les
glorieux jumeaux,
Les pendants de Lodi,
de
Riooli,
'Arcole,
Faites
qu'
ces
grands
noms un nom
plus
doux
s'accole,
Qu'un dernier don
se
joigne
tant
d'insignes dons
:
C'est Campo-Formio
que
nous^FjclTBa^dons.
l'IHIS.
IMl'lMSlEHlli
OENIBALK
liK
NAl'OI.KO.N CUAIX ET l ', nL H
UKllGIlH
E,
20.
ti 18.
-
7/23/2019 nmmnhjjhgtrf
20/20