Nigeria : la BAD octroie 175 millions de $ à un … filepays à hauteur 9 milliards de $...

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La Banque africaine de développement (BAD) encourage au Nigéria une refonte du modèle agricole. Renforcer l’implantation en milieu rural et améliorer les infrastructures pour valoriser un nouvel agrobusiness. (Agence Ecofin) - La Banque africaine de développement (BAD) vient d’octroyer un montant de 175 millions de $ au Nigeria afin d’accompagner la première phase du programme de soutien à la transformation agricole (ATASP-1). S elon le quotidien The Sun, cette somme servira à financer l’implantation de quatre zones de transformation des cultures vivrières (SCPZ), notamment celles Adani-Omor, Bidda-Badeggi, Kano- Jigawa and Kebbi- Sokoto. Expliquant le principe de ces zones, le ministre nigérian de l’agriculture, Akinwumi Adesina (photo) a affirmé : «Pour répondre aux multiples défis infrastructurels se posant à l’agrobusiness, nous avons décidé de développer un nouveau modèle de cluster : les SCPZ. Les opérateurs privés du secteur agroindustriel recevront des incitations à d’établir leurs compagnies de transformations dans des zones rurales afin d’ajouter de la valeur à la production agricole du pays» Et de préciser que les zones disposeront d’un accès à l’électricité, à l’eau et au carburant ainsi que d’infrastructures routières afin de réduire les coûts des entrepreneurs. Selon le ministre, les SCPZ contribueront au PIB du pays à hauteur 9 milliards de $ lorsqu’elles atteindront leur plein-développement. Elles permettront en outre la création de 200 000 nouveaux emplois. «Il est temps de libérer la richesse de l’Afrique via l’agriculture» a indiqué celui qui aspire à devenir le prochain président de BAD. Aaron Akinocho 09.03.2015 8:03 Agro (gestion publique) Nigeria : la BAD octroie 175 millions de $ à un programme de transformation agricole

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La Banque africaine de développement (BAD) encourage au Nigéria une refonte du modèle agricole. Renforcer l’implantation en milieu rural et améliorer les infrastructures pour valoriser un nouvel agrobusiness.

(Agence Ecofin) - La Banque africaine de développement (BAD) vient d’octroyer un montant de 175 millions de $ au Nigeria afin d’accompagner la première phase du programme de soutien à la transformation agricole (ATASP-1).

Selon le quotidien The Sun, cette somme servira à financer l’implantation de quatre zones de transformation des cultures vivrières (SCPZ),

notamment celles Adani-Omor, Bidda-Badeggi, Kano-Jigawa and Kebbi- Sokoto.

Expliquant le principe de ces zones, le ministre nigérian de l’agriculture, Akinwumi Adesina (photo) a affirmé : «Pour répondre aux multiples défis infrastructurels se posant à l’agrobusiness, nous

avons décidé de développer un nouveau modèle de cluster : les SCPZ. Les opérateurs privés du secteur agroindustriel recevront des incitations à d’établir leurs compagnies de transformations dans des zones rurales afin d’ajouter de la valeur à la production agricole du pays» Et de préciser que les zones disposeront d’un accès à l’électricité, à l’eau et au carburant ainsi que d’infrastructures routières afin de réduire les coûts des entrepreneurs.

Selon le ministre, les SCPZ contribueront au PIB du pays à hauteur 9 milliards de $ lorsqu’elles atteindront leur plein-développement. Elles permettront en outre la création de 200 000 nouveaux emplois.

«Il est temps de libérer la richesse de l’Afrique via l’agriculture» a indiqué celui qui aspire à devenir le prochain président de BAD.

Aaron Akinocho

09.03.20158:03

Agro (gestion publique)

Nigeria : la BAD octroie 175 millions de $ à un programme de transformation agricole

Après avoir effectué une formation de gestion de site internet et vente en ligne, un agriculteur d’Indre-et-Loire réinvente son activité et s’inscrit dans un nouveau circuit marchand court.

Cléré-du-Bois. stéphane GarCeault élève des vaChes limousines. une Bonne part de sa produCtion est CommerCialisée via un site internet.

Mon grand-père travaillait déjà sur cette exploitation mais il élevait des charolaises, explique Stéphane Garceault. Puis, mon père

a abandonné les charolaises au profit des limousines ; je l’ai rejoint en 2004. Depuis toujours, nous avons vendu une partie de notre production en local et depuis qu’il est en retraite, j’ai prix un salarié agricole et je poursuis dans cette voie, mais en utilisant les nouveaux moyens de communication.

« Je fais deux tournées par semaine «

Stéphane Garceault, 38 ans, élève actuellement 120 mères sur cette exploitation de 300 hectares et continue à fournir des bouchers de la région qui recherchent de la qualité. Il vend aussi sur place, comme ses prédécesseurs, mais la fin d’une collaboration de deux ans avec deux centres E. Leclerc d’Indre-et-Loire qui,

eux aussi, voulaient jouer la carte de la proximité et de la qualité, l’a conduit à innover.« J’écoulais dans ces deux grandes surfaces, 40 à 50 bêtes par an, souligne-t-il, et c’est alors que la chambre d’agriculture m’a proposé un stage, pour apprendre à créer et gérer un site Internet destiné à la vente de mes produits. J’ai foncé. » En septembre dernier, le site était prêt et l’aventure a pu commencer. Les clients qui ont le choix entre trois tailles de colis font leurs commandes sur le site. Ses bêtes sont abattues à Lusignan et les colis sont réalisés à Jaunay-Clan (Vienne).Avec une camionnette fourgonnette, Stéphane Garceault livre ensuite ses clients à des dates indiquées auparavant sur son site. Il assure ainsi une tournée, sur un périmètre Le Blanc-Tournon-Mézières et une tournée, sur un périmètre Châteauroux-Buzançais.Aujourd’hui, ce circuit de vente fonctionne très bien et, avec la vente qui se poursuit à des bouchers de la région, l’agriculteur estime qu’il a réussi à valoriser sa production. « J’ai mis en place un circuit court et je travaille pour fournir de la qualité, précise Stéphane Garceault. C’est ce qui explique sans doute que ma démarche plaît. »

jeanfrancois.levert@ nrco.fr

SCEA Garceault, Le Bois le Roi, Cléré-du-Bois.Internet : www.viande-limousine-indre.frE-mail : viande.garceault@ orange.frTél. 06 98.82.96.45ou 02.54.38.75.30.

Jean-François Levert

Stéphane Garceault élève des vaches limousines sur son ex-ploitation. - dr

La ferme du Bois le Roi joue la carte de l’Internet

09.03.20155:46

Indre, Actualité, Economie-Social, Agriculture

Eolien en région Centre Val-de-Loire. Sujet de débat local dans une région qui compte développer la production de cette énergie renouvelable.

09.03.201519:44Eolien

La région Centre-VaL de Loire est La 4è région produCtriCe d’éLeCtriCité à partir d’éoLiennes. si La BeauCe ConCentre L’essentieL des instaLLations, des projets deVraient Voir Le jour dans tous Les départements. QueLLes perspeCtiVes de déVeLoppement dans La région ?

Le 10 octobre 2014, les députés votaient le projet de loi sur la transition énergétique avec l’objectif de réduire à 50 % d’ici à 2025 la part

du nucléaire dans la production de l’électricité en France. La région Centre-Val de Loire a connu en 2013 près de 20 % d’augmentation de sa production éolienne par rapport à 2012. Cent quarante «aérogénérateurs» devraient sortir de terre d’ici trois ans. Une belle progression... en trompe-l’oeil, car l’énergie produite par le vent ne représente que 2 % de notre production électrique régionale totale, contre 95 % pour le nucléaire.

Qu’à cela ne tienne ! A Saint-Georges-sur-Arnon, toute première commune de l’Indre à s’équiper d’aérorégénérateurs, en 2009, la mairie mise sur l’installation de onze nouvelles éoliennes. Un projet pour lequel le conseil municipal propose cette fois aux habitants d’investir afin d’en retirer les bénéfices. Le parc existant, composé de 19 modules, fournit en éclairage, chauffage et électricité à destination de l’industrie, l’équivalent de la consommation d’une ville de 14.000 habitants.

L’éolien n’est pas le bienvenu partout

Des éoliennes poussent régulièrement en Beauce et en Berry mais tous les projets ne sont pas les bienvenus et les opposants obtiennent parfois gain de cause. A Magny, en Eure-et-Loir, un collectif s’oppose depuis dix ans à un projet d’éoliennes qui doivent être installées à moins de 500 mètres des habitations. Une opposition qui pourrait bientôt recueillir l’assentiment des autorités grâce à un amendement sur le projet de loi de transition énergétique.

Le 19 février, le Sénat a en effet adopté un amendement sur la loi de transition énergétique. Il prévoit que les éoliennes, dont la hauteur des mâts dépasse 50 mètres, devront être installées à une distance d’au moins 1.000 mètres des habitations contre 500 mètres auparavant. Sur le site du journal 20 minutes, Frédéric Lanoë, président de la fédération

Energies renouvelables : où en est l’éolien en région Centre-Val de Loire ?

France énergie éolienne (FEE), parle de disposition «catastrophique», si elle était adoptée. «Dans des zones d’habitats dispersés, cela peut grever fortement le développement éolien et cette distance de 1.000 mètres n’est basée sur aucune analyse.» De son côté, le sénateur PS Jean Germain, à l’origine de l’amendement, avance que les éoliennes doivent être installés sur des zones inhabitées. «Ça rend la vie à proximité impossible. Quand on est citadin et qu’on passe, il y a un côté majestueux dans l’éolienne qui tourne. On ne l’entend pas. Mais quand on vit à côté, c’est invivable.»

L’amendement sera discuté à nouveau le 10 mars au sein d’une commission mixte paritaire, constituée de députés et de sénateurs. Faute d’accord, l’Assemblée nationale aura le dernier mot et l’amendement sera alors vraisemblablement retoqué.

Où l’éolien se développe-t-il en Centre-Val de Loire ?

La région Centre-Val de Loire est aux avant-postes de la production d’énergie renouvelable. Si la Beauce concentre l’essentiel des installations, des projets devraient bientôt voir le jour dans tous les départements. Le schéma régional éolien prévoit de tripler la capacité de la production d’ici à 2025. L’objectif à atteindre : 2.600 MW.

La Chine en tête de la production éolienne mondialeCes dernières années, la Chine a fortement développé son parc éolien, atteignant en puissance cumulée 91,4 GW. L’Asie a pris ainsi la tête du marché mondial, suivie par les Etats-Unis (61 GW), l’Allemagne (34,2 GW) et l’Espagne (22,9 GW). La puissance du parc éolien français était de 8.143 MW en 2014. En 2012, la production d’électricité éolienne représentait 3,1% de la consommation nationale. En Europe, la part de l’éolien pour la production d’électricité est en moyenne de 7 %. La France est à la 8è place sur le marché annuel européen.

Ch. Launay

Un diagnostic du parc naturel régional du Perche montre les bonnes retombées des dynamiques engagées ces dernières années, sur le plan touristique, économique, ...

Le Parc du Perche a souhaité un diagnostic socio-économique de son territoire.

10.03.201514:57

Mortagne-au-Perche

LE PARC NATUREL RÉGIONAL DU PERCHE A DILIGENTÉ UNE ENQUÊTE SUR SON TERRITOIRE. UNE PREMIÈRE DEPUIS SA CRÉATION EN 1998.

En cinq ans, 10 500 personnes sont venues habiter dans le Perche. Sur 77 000 habitants. « Cela montre l’attractivité, le dynamisme du territoire. » Plus

d’un tiers vient d’Eure-et-Loir ou de l’Orne et près d’un tiers arrive de la région Ile-de-France.

Entre 2003 et 2008, 10 400 habitants quittaient le territoire du Parc. Un tiers s’est installé dans l’Orne, un autre tiers en Eure-et-Loir, 15 % dans la Sarthe et 10 % en Ile-de-France.

Diagnostic

Voilà le type d’information que nous apprend l’Insee (Institut national des études économiques et des statistiques), dans une étude commanditée par les trois parcs naturels régionaux bas-normands (Cotentin et Bessin, Maine-Normand et Perche).

« Nous avons souhaité un diagnostic socio-économique de nos territoires pour avoir une photographie à la fois de la démographie, du parc de logement, de l’activité touristique et plus généralement de l’emploi (industrie, agriculture et dans le tertiaire) », rapporte Denis Guillemin, directeur du Parc du Perche. Jamais aucune étude de cette envergure n’avait été réalisée.

Logement

Les logements anciens et leur rénovation en sont le parfait exemple : la conservation du patrimoine et la gestion de l’environnement sont une mission plus importante du Parc.

« La rénovation tient une place importante, c’est pourquoi nous travaillons avec les artisans locaux et nous avons mis en place une Charte de qualité pour la restructuration du patrimoine bâti. Nous accompagnons ces artisans dans une montée en puissance qualitative. »Résidences secondaires

Sur le territoire du Perche, on compte : 33 900 résidences

L’Insee dévoile les chiffres sur le Perche

principales ; 6 500 résidences secondaires : 3 900 logements vacants.

« Pendant dix mois, une chargée de mission réalise un diagnostic de la vacance de ces logements, en concertation avec les élus. Pour leur permettre de trouver les clés de remédiation à cette problématique. On observe une baisse des résidences secondaires : de plus en plus d’entre elles deviennent principales. »Contrairement aux deux autres Parc, celui du Perche voit sa population augmenter légèrement.

Tourisme

Loin du tourisme de masse, le Perche propose un tourisme de patrimoine, une grande variété de promenades et randonnées et la visite de lieux du savoir-faire.

« C’est un tourisme de nature et des patrimoines. Un grand quotidien plaçait le Parc du Perche comme la destination la plus prisée du week-end devant le Luberon ou le pays d’Auge. Les gens viennent chercher un art de vivre, un ressourcement, une découverte à l’échelle humaine avec un accueil et des prestataires de qualité. »Les escapades percheronnes ont été créées dans ce sens. Une sorte de smart-box. Avec des bons résultats.

Grégoire Ferré, par exemple, vient d’imaginer une nouvelle escapade percheronne autour de son activité cidricole.

Denis Guillemin ne cache pas sa satisfaction. Cet outil, ajoute-t-il, « permet dans une étude perspective d’identifier les atouts et les faiblesses du territoire dans le cadre de ses missions sur l’urbanisme, l’habitat ou encore sur l’énergie ».

Satisfaction

« Cette étude conforte pleinement les actions engagées par le Parc naturel régional du Perche ces dernières années et les priorités que les élus ont identifiées au sein du bureau et du comité syndical. Elle montre que le Parc en général, au-delà, de l’approche environnementale qui est son cœur de métier, actionne d’importants leviers économiques. »S’agissant d’une photographie, d’un instantané, « sans doute en faudra-t-il d’autres (tous les cinq ans) pour avoir une vision panoramique du territoire ».

Amine El Hasnaouy

10.03.2015Lot & Garonne / France

Parce qu’elle est chef de file dans le domaine du développement numérique, la Région Aquitaine est particulièrement attentive au potentiel

de croissance que représente la filière numérique : tourisme, culture, éducation, agriculture, santé, énergie, travail, transports, le numérique investit tous les champs.

En lançant un appel à projets « Le numérique au service de l’économie collaborative », la Région souhaite développer des projets numériques innovants relevant de l’économie collaborative, à vocation sociale, environnementale ou citoyenne.

Ces projets seront conçus à destination des acteurs économiques aquitains mais aussi des collectivités locales qui souhaitent expérimenter de nouveaux modèles socio-économiques qui soient à la fois sources de développement et porteurs de valeurs citoyennes, sociales et environnementales.

A la croisée de l’innovation sociale et de la culture numérique, l’économie collaborative est à la fois un secteur dynamique, un modèle de transition et un choix de société. Certaines de ses pratiques permettront au territoire d’optimiser ses capacités dormantes - espaces sous-occupés, personnes inactives, objets sous-utilisés -, et de mutualiser les biens - échanges et partage de biens. Elle favorisera la création d’emplois qualifiés, la revitalisation de l’économie locale et la réduction de l’empreinte écologique des ménages et des entreprises.

Financé à hauteur de 550.000 €, cet appel à projets

viendra soutenir la politique d’innovation mise en place par la Région à travers ses autres appels à projets sur les serious games, la numérisation du patrimoine, l’innovation pédagogique ou encore les usages innovants des données.

Il sera annoncé par Alain Rousset à l’occasion de la soirée dédiée à l’économie collaborative, ce jeudi 12 mars 2015 à 19h, à l’Hôtel de Région.

L’Aquitaine, 1ère Région à lancer un appel à projets en faveur de l’économie collaborative par l’innovation numérique

http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/12/2065328-tourisme-et-agriculture-destins-communs-meles.html

Une nouvelle synergie entre agriculture et tourisme : proximité entre touristes et habitants, importance des agriculteurs dans le façonnage du paysage, communication et rémunération liées.

Sur le Plateau, dans les vallées et les coteaux, le tourisme et l’agriculture jouent un rôle essentiel dans le développement économique. Pistes de

réflexion pour des améliorations.

Le Crédit agricole Pyrénées-Gascogne, dans le cadre du Salon de l’agriculture de Tarbes, a organisé une conférence-débat sur le thème : «Agriculture et tourisme : des atouts pour le développement de nos territoires». Un sujet qui intéresse les acteurs économiques du Plateau, des coteaux et des vallées.

Gilbert Dalla Rossa, universitaire, géographe, expert en développement territorial, a donné quelques «clés», quelques pistes pour réussir.«Entre le tourisme et l’agriculture, il y a une carte à jouer. Il faut encourager le tourisme rural en mettant en place des synergies entre les acteurs touristiques et penser à d’autres partenaires : artisanat,

associations…».

Pour l’expert, «l’élément important, c’est l’homme. Les touristes viennent chercher de l’humain. Il faut donner de l’identité. On a trop dévalorisé la culture paysanne».Il ajoute : «Il ne faut pas de communication préétablie, mais de l’authentique, des gens vrais. C’est ce qui fait la différence».

Jean-Louis Cazaubon, le président de la chambre d’agriculture des Hautes-Pyrénées, a rappelé «l’importance du couple homme-animal pour façonner le paysage de notre département» et le rôle des agriculteurs en tant que «jardiniers de l’espace, ce qui est utile pour le tourisme».«Bronzer idiot, c’est fini. Les touristes veulent aller à la rencontre des gens et des cultures», a conclu le responsable agricole.

RepèRes- Le chiffre : 6 000Repas «terroir» > Servis au Salon agricole de Tarbes par les Jeunes Agriculteurs.- Savoir-faire et faire savoirLors de la conférence-débat, Florence Sicard, la présidente du réseau Bienvenue à la ferme 65, a mis en avant l’importance de la communication, dans le tourisme comme dans l’agriculture.

«La communication, ce n’est pas un gros mot. C’est bien d’avoir un savoir-faire, mais il faut le faire savoir. Pour réussir, il faut faire un tourisme de qualité et rémunérateur. Ouvrez-vous aux autres», a-t-elle insisté.

Christian Sarrabayrouse

Le Crédit agricole Pyrénées-Gascogne a organisé une réflexion sur le tourisme et l’agriculture./Photo C. S.

Tourisme et agriculture : destins communs… mêlés

12.03.20158:06

Actualité - Grand Sud - Hautes-Pyrénées -

Lannemezan

2015 et les grands rendez-vous pour la planète, l’agriculture, l’écologie, ...

AGRICULTURE - 2015 est une année charnière. Plusieurs grands rendez-vous internationaux vont positionner les enjeux

agricoles, alimentaires et ruraux au centre des Objectifs de développement durable (ODD) qui seront instaurés dans le cadre du nouvel agenda global du développement post-2015. Celui-ci sera adopté en septembre lors de l’Assemblée générale annuelle des Nations-Unies et constituera une des principales matrices de la coopération internationale pour les quinze prochaines années.

Ouverte de mai à octobre, l’Exposition universelle de Milan, intitulée «Nourrir la planète. Une énergie pour la vie», et qui mobilise les autorités et la société italiennes, représentera un autre moment fort de l’année 2015. Des solutions au défi de la sécurité alimentaire mondiale y seront présentées. C’estaussila 21ème conférence des parties sur le changement climatique (COP21) qui se tiendra à Paris en décembre 2015, dans laquelle l’agriculture aura toute sa place, comme le rappellent régulièrement plusieurs ministres du gouvernement français, convaincus d’une diplomatie agricole interdépendante de celle sur les négociations climatiques.

Le 7ème forum mondial de l’eau, prévu en Corée du Sud du 12 au 17 avril, ne saurait par ailleurs oublier l’agriculture. De même, l’année internationale des sols lancée par les Nations-unies en 2015 mettre en exergue le rôle essentiel de l’agriculture dans la conservation des sols et ne pourra pas ignorer l’épineuse problématique du foncier agricole dans les politiques de développement. Les questions liées aux

ressources naturelles, aux dérèglements climatiques, à la production agricole, à la croissance inclusive (sociale et territoriale) et à la sécurité alimentaire (socle indispensable à la sécurité humaine) se trouvent donc au cœur d’une année 2015 riche en événements et qui se veut celle des solutions pour un développement plus durable.

Ce développement durable doit rendre plus complémentaires et plus synergiques ses trois piliers que sont l’économique, le social et l’environnemental. Préserver la planète est indispensable, il ne doit pas y avoir de débat à ce sujet. Mais produire de la richesse et répartir équitablement celle-ci, tout comme les ressources de la planète, est tout aussi important. Ce serait une grave erreur de mettre toute la priorité sur le seul pilier écologique au sein de l’agenda post-2015 du développement. En effet, une telle hypothèse, trop liée aux préoccupations des pays riches,ferait fi des besoins humains les plus pressants. Les individus doivent rester l’attention première des ODD.

C’est parce qu’ils inventent des solutions et accumulent des connaissances qu’ils parviennent à s’adapter aux changements. L’homme est le protagoniste des solutions qui peuvent surmonter le mal-développement. Cette lecture positive de l’action anthropique sur l’état de la planète ne vise pas à lutter contre la sinistrose ambiante. Elle se veut résolument tournée vers le génie humain, capable d’inverser des tendances, de créer et de trouver des solutions locales adaptées pour répondre aux défis globaux.

En affirmant cela, c’est un plaidoyer qui est proposé

http://www.huffingtonpost.fr/sebastien-abis/agenda-developpement-post-2015-agriculture_b_6837416.html#

Agenda du développement post-2015: cap sur l’agriculture et pari sur la Méditerranée

12.03.20156:41

Les blogs

socio-économiques capables de fournir aux populations en milieu rural d’y vivre dignement (ce qui passe notamment par un soutien clair à l’agriculture familiale) atténuerait sans aucun doute l’exode vers les villes et toutes ses retombées négatives. Il est donc géopolitiquement responsable de maintenir des stratégies de développement agricole et rural dans lesquels les considérations humaines ne doivent pas être sacrifiées sur l’autel de l’écologie. Entendons-nous bien, en disant cela, nous n’ignorons pas l’urgence environnementale ni ne la nions. Nous suggérons simplement de ne pas en faire l’alpha et l’oméga d’un développement durable où l’être humain serait secondaire. Il faut le reclasser comme la priorité, à plus forte raison quand on parle de la sécurité alimentaire. C’est en effet la fonction principale de l’agriculture que de nourrir les hommes.

Dans cette perspective, la réduction des gaspillages représente un chantier déterminant. Mieux gérer les ressources naturelles et éviter de perdre tant d’eau, tant de terres arables, tant de biodiversité, voilà ce que de plus en plus d’hommes, y compris en Europe, doivent apprendre à faire. Ne plus perdre une partie des productions agricoles, après récoltes, dans les phases de transport et de stockage ou lors des consommations, voilà ce que les êtres humains vont devoir avoir comme réflexes au quotidien. Autant de gestes individuels qui, s’additionnant, contribueront à limiter les insécurités alimentaires collectives.

Mais il faut aussi lutter contre le gaspillage des connaissances ! En agriculture, c’est capital. Des savoir-faire traditionnels méritent la plus grande attention, des solutions trouvées localement appellent à une meilleure diffusion dans l’espace, ce que les technologies de communication modernes permettent largement de catalyser. Nourrir le savoir donc, en partageant toujours davantage les expériences, les connaissances et les idées. L’économie circulaire des savoirs représente une puissance incroyable. L’innovation, ce n’est pas uniquement la création de «l’inédit», c’est aussi, voire surtout, le pouvoir de fédérer des énergies et des intelligences au service d’objectifs communs tels que les ODD.

Avec de telles réflexions, il va de soi que nos regards sont tournés vers la Méditerranée. Cet espace doit être un trait d’union entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient, pas un obstacle, un mur ou une accumulation de peurs. Les secousses géopolitiques sont nombreuses actuellement. Doit-on pour autant abandonner l’esprit de Barcelone qui en 1995 proposait un partenariat authentique entre les pays européens et ceux de l’Afrique du Nord et du Proche-Orient? La vision d’une grande région euro-méditerranéenne s’est brouillée et la Politique de voisinage de l’Union

pour un agenda post-2015 qui soit articulée en quatre piliers: l’économique, l’environnemental et le social certes, mais aussi l’innovation. Si celle-ci sous-tend le concept de développement durable depuis des années, il est peut-être temps de la positionner plus clairement. Par innovation, deux choses sont entendues. Tout d’abord la capacité de l’homme à créer du changement, à faire progresser la science, à nourrir la connaissance et à apporter ces ruptures historiques qui font parfois faire des bonds de géant à l’humanité. Ensuite la mise en œuvre des ODD à l’échelle locale doit tenir compte des spécificités culturelles, sociales, économiques et géographiques des sociétés. L’innovation pour le développement est forcément locale et distinctive.

Il n’y a pas de recette magique. Il faut s’adapter aux réalités des territoires pour efficacement mettre les connaissances en liaison avec les pratiques, les besoins, et les contraintes du contexte dans lequel une action doit se traduire en résultat tangible pour la vie des populations. Chaque territoire peut donc inventer son modèle (ses modèles !), à son rythme, avec ses acteurs, ses difficultés et ses histoires.

Cette proposition d’un développement durable reposant sur quatre piliers complémentaires agissant en faveur de l’homme et des générations futures trouve un sens concret dans le domaine de la sécurité alimentaire. Comment en effet construire des ODD qui seraient déconnectés de la problématique de l’emploi et de la sécurité humaine au quotidien? Pour le dire autrement, l’heure n’est plus aux interrogations concernant le produire mieux ou le produire plus, puisqu’un consensus mondial se dégage sur l’impérieuse nécessité de concilier les deux approches, dans un commun mouvement. Ce ne sera pas simple. Relever un tel défi repose sur la volonté des hommes et des politiques publiques qui seront mises en place, sur la mobilisation de toutes les agricultures du globe et sur l’implication de la jeunesse dans le futur.

Si le vieillissement démographique des agriculteurs se poursuit partout sur la planète, c’est non seulement la sécurité alimentaire mondiale qui sera en danger mais aussi les marchés de l’emploi (hors agriculture) qui seront saturés. Des modèles agricoles qui existeront demain dépendent une partie des solutions pour atténuer le chômage dans des pays où l’agriculture peut rester une source d’activités et de revenus si l’homme le veut. Nourrir plus de 9 milliards de personnes en 2050 avec une agriculture sans visages constituerait un choix impliquant de très lourdes conséquences socio-économiques.

En revanche, favoriser des modèles de développement

européenne pousse les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée à la périphérie.

Pour les 20 ans de la déclaration de Barcelone, en novembre 2015, il faut militer pour une Méditerranée qui continue à travailler ensemble pour réduire les incertitudes, pour faire face aux enjeux communs et pour avancer vers un développement plus inclusif. L’agenda des priorités de la coopération euro-méditerranéenne ne saurait se cantonner aux seuls aspects militaires ou à la lutte contre les terrorismes et les mobilités irrégulières. La sécurité humaine, c’est d’abord l’accès à l’alimentation, à l’emploi ou aux connaissances. Sans la possibilité de pouvoir mener une vie décente, les êtres humains sont généralement tentés par la révolte, la radicalisation ou la migration. Il faut donc être militant de la Méditerranée si l’on croit encore en l’avenir de l’Europe. Et dans ce cas reconnaitre que les besoins premiers des populations de cette région restent orientés sur les enjeux de la sécurité alimentaire, de l’emploi et d’une vie qui soit meilleure en milieu rural.

Sans progrès sur ces questions dans les années à venir, c’est l’agenda du développement post-2015 dans la région qui serait obsolète et c’est l’état stratégique de l’espace méditerranéen qui deviendrait incontrôlable.

Sébastien AbisCosimo Lacirignola

La première réunion de la nouvelle mandature du comité directeur du Haut Conseil de la coopération agricole (HCCA) s’est tenue le 10 mars 2015.

Le HCCA, établissement d’utilité publique créé par la loi d’orientation agricole du 5 janvier 2006, a notamment pour mission l’agrément des coopératives agricoles et de leurs unions, la définition des principes de la révision des coopératives (c’est-à-dire du contrôle de la conformité du fonctionnement des coopératives agréé par rapport au statu coopératifs) et le suivi de l’évolution économique du secteur de la coopération agricole.

Le comité directeur du Haut Conseil, renouvelé, a élu son nouveau bureau et a porté à sa présidence Monsieur Henri Nallet, ancien ministre de l’agriculture.

Stéphane Le Foll a conclu la réunion du comité directeur et a souhaité :

- que le HCCA poursuive ses missions régaliennes d’agrément et de révision des coopératives, et accompagne la mise en œuvre des dispositions introduites par la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt pour renforcer la transparence au sein des coopératives et améliorer leur gouvernance.

- conforter le HCCA comme un outil d’aide à l’élaboration des politiques agricoles et des stratégies des filières agricoles et agroalimentaires, notamment en mettant en place un observatoire économique de la coopération agricole. Le Ministre a notamment

encouragé le HCCA à réfléchir au rôle que doivent jouer les coopératives agricoles d’une part dans le développement de l’agro-écologie, et d’autre part dans le financement des étapes importantes de la vie des exploitations agricoles (problème de marché, accidents climatiques, investissements, transmission,…).

http://agriculture.gouv.fr/Installation-comite-directeur-Haut-Conseil-Cooperation-Agricole

Orientations futures du nouveau Haut Conseil de la Coopération Agricole (HCCA)

Installation du comité directeur du Haut Conseil de la Coopération Agricole (HCCA) : Stéphane Le Foll félicite Henri Nallet pour sa désignation en qualité de président et rappelle les grands objectifs du HCCA

11.03.2015Communiqué de presse