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Édito LES GRANDES TENDANCES DU 1er SEMESTRE 2017
Le maintien de l’effectif salarié et le souhait de voir monter les équipes
en compétence
Plus de 60 % des entreprises répondantes sont sur une stratégie de maintien des effectifs salariés. 49 % des employeurs prévoient d’avoir recours à la formation pour la montée en expertise de leurs personnels : une volonté plus soutenue qu’il y a 6 mois (37 % fin 2016).
Stabilité des capacités de production et du
chiffre d’affaires
Les capacités de production sont restées stables pour plus de 60 % des entreprises répondantes.Cependant, la part de projets réalisés atteint 30 % (33 % fin 2016) et une entreprise sur deux déclare une dégradation de ses marges sur ce début d’année.
Quelles perspectives ?4 entrepreneurs sur 10 prévoient une baisse de leur chiffre d’affaires d’ici la fin de l’année. Les entreprises de la construction restent pessimistes sur l’évolution de leur capacité de production pour les 6 mois à venir.Cependant, les projections pour la fin de l’année sont moins sombres que lors de la précédente enquête : la part d’entrepreneurs identifiant des risques à venir est moins importante (41 % contre 52 % fin 2016).
PUBLICATION SEMESTRIELLE N°3
Le baromètre des industries a été mis en place par la CCI en 2016 pour faire un point, chaque semestre, sur la santé économique
et les tendances d’évolution du secteur industriel en Nouvelle-Calédonie. Cette 3e enquête se base sur les réponses que les entrepreneurs ont données lors du 1er semestre 2017. Il permet d’évaluer la situation actuelle, mais également de mieux cerner les perspectives pour le 2nd semestre. Les personnes interrogées début 2017 ont exprimé un ressenti analogue à celui déjà exprimé fin 2016. Toutefois, les projections sont plus optimistes pour le 2nd semestre 2017 et une amélioration des principaux indicateurs économiques est attendue. Cette perception est, cependant, plus pessimiste pour les entreprises extractives et celles du BTP, les prévisions d’activité de ces dernières étant fortement en baisse.Au cours de ce 1er trimestre, 62 % des entreprises répondantes ont réussi à maintenir leur effectif, quand un quart ont dû le réduire. Les prévisions pour le 2nd semestre sont plus encourageantes avec davantage d’entreprises déclarant vouloir préserver leur masse salariale.
On s’éloigne des projections très pessimistes sur l’emploi, enregistrées au 1er semestre 2016.Il est important de noter que, pour améliorer leur compétitivité et leur productivité, les entrepreneurs misent de plus en plus sur la montée en compétence de leur personnel. Un nombre croissant d’entrepreneurs souhaitent en effet investir dans la formation en 2017, ce qui traduit la confiance qu’ils ont en leur structure.Pour ce 3e baromètre, l’Institut d’émission d’outre-mer (lEOM) a souhaité s’associer avec la CCI, afin que soient partagées les expertises permettant de mieux appréhender les modes de financement des industries. On a ainsi pu constater que, durant le 1er semestre 2017, le recours à l’autofinancement était la pratique majoritaire et que les relations des entrepreneurs avec les banques étaient jugées plutôt positivement.
Pierre-Yves Carassus, élu de la CCI-NC, président de la commission industrie©
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Suivi des répondants du baromètre
LE BAROMÈTRE DES INDUSTRIESBILAN 1er SEMESTRE 2017 ET PRÉVISIONS 2nd SEMESTRE 2017
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Nombre d’entreprises
Nombre de salariés
2nd semestre
2016
1er semestre
2017
2nd semestre
2016
1er semestre
2017
Agriculture, sylviculture et pêcheCommerce, réparation d’automobiles et de motocyclesConstructionIndustrie manufacturière (dont industrie métallurgique)Industries extractivesProduction et distribution d’eau, assainissement, gestion des déchets et dépollutionProduction et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné
44
9074
31
1
71
9976
42
0
7419
1 1913 295
8077
8
1030
1 2132 750
84447
0
Total 177 189 5 401 4 957
2 BILAN 1er SEMESTRE 2017 ET PRÉVISIONS 2nd SEMESTRE 2017
Focus sectoriel : les bilans des opportunités de marché et du dynamisme du secteur sont moins bons pour les entreprises extractives (75 % en font un bilan négatif) en lien avec la chute du cours du nickel.Les entreprises de plus de 50 salariés constatent une dégradation des opportunités de marché et du dynamisme de leur secteur. La tendance d’un marché plus dynamique au Sud (hors Grand Nouméa) observée fin 2016 est confirmée par 60 % des entreprises basées en province Sud.
Les entrepreneurs demeurent confiants. En effet, la moitié de ces évènements est liée à la stratégie de leur entreprise (nouvelles politiques commerciales, investissement, diversification de l’activité) et 43 % au contexte économique et social ou sectoriel.Pour ce 1er semestre, l’impact de l’action publique est ressenti moins fortement (7 % contre 16 % des citations fin 2016). 56 % de ces événements sont liés au contexte économique et social, plus d’un quart des répondants soulignent les effets négatifs liés à la mise en place de la TGC et à la période électorale.
BILAN DU SECTEUR
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Un ressenti analogue à celui observé fin 2016
Une appréciation partagée pour ce 1er semestre 2017
DYNAMISME DU MARCHÉ
OPPORTUNITÉS DE MARCHÉ
9 % 49 % 42 %
13 % 42 % 45 %
En progression Stable En régression
* Ces proportions portent sur les 105 entreprises ayant identifié des événements impactant positivement leur activité au cours des 6 derniers mois et 104 listant des événements ayant eu un impact négatif.
Grille de lecture
55 %* (contre 43 % fin 2016) des entreprises répondantes ont identifié des événements impactant positivement leur activité au cours des 6 derniers mois Quelques exemples…
55 %* des entrepreneurs citent des événements ayant eu un impact négatif Quelques exemples…
• Nouvelle politique de compétitivité, production• Employés - embauche de nouvelles
compétences• Nouveaux clients - diversification• Investissement (matériel - locaux)• Employés - amélioration politique RH/
reclassement interne
50 % des réponses
STRATÉGIE DE
L’ENTREPRISE18 % des réponses
• Difficultés de recrutement• Dégradation trésorerie• Absentéisme, maladie, turnover• Politique interne - restructuration
• Livraison des marchés 2016 • Contexte climatique (forte chaleur, cyclone)• Grands projets (lotissements, centre
commercial, Néobus)
43 % des réponses
CONTEXTE ÉCONOMIQUE ET SOCIAL OU
SECTORIEL
56 % des réponses
• Baisse de la demande/d’activité• Retard chantier - retard paiements• Cours matières premières• Évènements St Louis
• Réduction délais paiement 7 % des réponses
POLITIQUE OU ACTION PUBLIQUE
26 % des réponses
• TGC - fiscalité• Élections - échéance 2018• Monopoles - concurrence déloyale• Manque de soutien de la part
des pouvoirs publics
3 BILAN 1er SEMESTRE 2017 ET PRÉVISIONS 2nd SEMESTRE 2017
BILAN DES ENTREPRISES
BILAN DE L’ENTREPRISE
34 %
35%
31 %RéalisésRevus
à la baisse
Reportés
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ucan
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Pas d’évolution de chiffre d’affaires (CA), stabilité des capacités de production et baisse des marges
Plus de 30 % des entreprises ont réalisé leurs projets
17 % des entreprises répondantes n’avaient pas de projet pour ce début d’année.7 entreprises sur 10 ont reporté ou revu à la baisse leurs projets.
Pour les autres, le taux de réalisation reste stable : 31 % sur le 1er semestre 2017 (33 % fin 2016), parmi lesquelles : • 41 % des entreprises de moins de 10 salariés ;• 35 % des industries manufacturières ;• 29 % des entreprises de la construction.
Le taux de marge est un des indicateurs permettant d’apprécier la santé et la rentabilité d’une entreprise. Au cours des 6 derniers mois : Plus d’une entreprise sur deux ont constaté une baisse de leurs marges, c’est notamment le cas pour 53 % des entreprises de moins de 10 salariés et 54 % des industries manufacturières.Prévisions pour le 2nd semestre : Près de 60 % anticipent une stabilité de leur capacité de production (contre 67 % fin 2016), parmi lesquelles : • 60 % des entreprises du Grand Nouméa;
• 57 % des TPE et PME (entreprises employant moins de 10 personnes);
• 65 % des entreprises du secteur construction.
Les industries manufacturières sont significativement plus nombreuses à anticiper une baisse de leur capacité de production (21 % contre 16 % en moyenne).
Enfin, 4 entrepreneurs sur 10 prévoient une baisse de leur chiffre d’affaires d’ici la fin de l’année.
CA (prévisions 2nd semestre 2017)
CAPACITÉS DE PRODUCTION (prévisions 2nd semestre 2017)
MARGES (prévisions 2nd semestre 2017)
SITUATION FINANCIÈRE (prévisions 2nd semestre 2017)
CA (réalisé 1er semestre 2017)
CAPACITÉS DE PRODUCTION (réalisé 1er semestre 2017)
MARGES (réalisé 1er semestre 2017)
SITUATION FINANCIÈRE (réalisé 1er semestre 2017)
ENTREPRISES RÉPONDANTES
22 % 37 % 41 %
26 % 58 % 16 %
9 % 48 % 43 %
15 % 44 % 40 %
15 % 38 % 46 %
11 % 63 % 26 %
3 % 47 % 51 %
9 % 48 % 43 %
158
162
189188
186
184
189
188
En hausse - amélioration Stable(s) En baisse - dégradation
51 % DES ENTREPRISES CONSTATENT UNE BAISSE DE LEURS MARGES
131 entreprises concernées
Les arrondis automatiques peuvent générer des pourcentages supérieurs ou inférieurs à 100.
4 BILAN 1er SEMESTRE 2017 ET PRÉVISIONS 2nd SEMESTRE 2017
BILAN DES EMPLOISEntreprises répondantes et effectifs recensés
Une évolution des besoins en matière de compétences et de profils professionnels
Métiers en tension : la moitié des entreprises de l’industrie manufacturière identifient des métiers en tension, tout comme les entreprises de plus de 10 salariés.
Métiers menacés ou en mutation : 48 % des répondants soulignent un manque de profils cohérents avec les besoins du secteur.Une entreprise de moins de 10 salariés sur deux fait état de métiers menacés, tout comme les entreprises de la construction et de l’industrie manufacturière.
Métiers nouveaux et nécessaires : près de 60 % des entreprises répondantes identifient un besoin en nouvelles compétences pour répondre aux besoins de leur activité.
Activités NAF Ressortissants CCI cible* Répondants
Effectifs entreprises
Effectifs salariés*
Effectifs entreprises
Effectifs salariés
Agriculture, sylviculture et pêche 167 760 7 103Construction 1 629 6 064 99 1 213
Industrie manufacturière 792 8 527 76 2 750Industries extractives 59 989 4 844
Production et distribution d'eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution 105 604 2 47
Production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné 33 402 0 0
Total général 2 785 17 346 188 4 957
* Extraction du Fichier consulaire de juin 2017 - Le nombre de salariés est mis à jour par les professionnels à des fréquences variables. Cette mesure doit être prise avec précaution.
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Les entrepreneurs s’efforcent de maintenir leurs effectifs
La majorité des entreprises (67 %) déclarent vouloir maintenir leurs effectifs. Des réductions d’ici fin 2017 sont annoncées pour les entreprises suivantes : • 25 % des entreprises de la construction ;• 25 % des industries manufacturières ;• 24 % des entreprises basées sur le Grand Nouméa ;• près d’un quart des entreprises de moins de 50 salariés.Ces perspectives sont cependant moins pessimistes qu’à la fin de l’année 2016 où 50 % des entreprises de plus de 50 salariés envisageaient de réduire leurs effectifs.
24 %
26 %
Réalisé 1er semestre 2017
EN BAISSE
67 %62 %
STABLE
9 %12 %
EN HAUSSE
Prévisions 2nd semestre 2017
Métiers nouveaux et nécessaires pour
votre activité
Métiers menacés ou en mutation au sein de votre entreprise,
et qui ne sont plus adaptés à vos besoins
Métiers en tension avec plus de postes
à pourvoir que de candidats
8 % 50 % 42 %
11 % 40 % 49 %
18 % 30 % 52 %
Souvent Peu Jamais
156 entreprises employant au moins 1 salarié
156 entreprises répondantes
58 %
51 %
48 %
83 % DES ENTREPRISES RÉPONDANTES EMPLOIENT AU MOINS 1 SALARIÉ
< 10 salariés
> 10 salariés
N au moins 1 salarié
Agriculture, sylviculture et pêcheConstructionIndustrie manufacturière Industries extractivesProduction et distribution d’eau
57 %67 %67 %25 %
0 %
43 %33 %33 %75 %
100 %
77964
42
Total 101 55 156
17 %
53 %
11 % 13 %5 %
Aucun 1 à 9 10 à 20 31 à 50 + de 50
Répartition des entreprises répondantes en fonction de l’effectif salarié
5 BILAN 1er SEMESTRE 2017 ET PRÉVISIONS 2nd SEMESTRE 2017
BILAN DES EMPLOIS
L’intérim, un contrat de travail souple répondant principalement aux surcroîts temporaires d’activité
BASE DES ENTREPRISES CONCERNÉES : 37Lecture : 49 % des 37 entreprises répondantes ont eu recours à l’intérim pour répondre à une augmentation d’activité. La moitié souligne la souplesse de ce type de contrat.
BASE DES ENTREPRISES CONCERNÉES : 34
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Davantage d’employeurs souhaitent faire monter en compétence leurs employés : +12 points par rapport au dernier bilan
19 % des répondants à la question « l’entreprise prévoit-elle d’avoir recours à l’intérim au second semestre ? » ont répondu « oui » (20 % en 2016).
C’est notamment le cas pour : • 32 % des entreprises de 21-50 salariés ;• 21 % des industries manufacturières.
La population des entreprises employant des travailleurs en intérim devrait peu varier d’un semestre à l’autre : 68 % des entreprises ayant eu recours à l’intérim au cours des 6 derniers mois prévoient d’y avoir à nouveau recours au 2nd semestre 2017.
La part d’entreprises ayant recours à ce dispositif reste inchangée entre fin 2016 et début 2017 : 17 % des participants à l’enquête ont eu recours à l’intérim au cours des 6 derniers mois (18 % en 2016).Dans 83 % des cas, le nombre d’intérimaires employés est inférieur à 10.Dans près de la moitié des cas, le recours à l’intérim répond à une variation d’activité, et dans 35 % des cas au remplacement d’un salarié.C’est une forme de contrat appréciée pour sa souplesse (50 %) et sa rapidité de mise en œuvre (24 %). Une pratique répandue notamment pour : • 36 % des entreprises de 21-50 salariés ;• 44 % des entreprises de plus de 50 salariés ;• 20 % des industries manufacturières.
Près d’une entreprise sur deux employant au moins un salarié envisage de former son personnel d’ici la fin de l’année.
C’est notamment le cas des entreprises basées sur le Grand Nouméa (50 %) et les entreprises de plus de 10 salariés (75 %) contre 36 % pour les entreprises de moins de 10 salariés.
Dans les secteurs de l’industrie manufacturière et de la construction, ces besoins sont évalués respectivement à 48 % et 46 %.
Le besoin est plus important pour les entreprises de la construction par rapport à celui exprimé fin 2016 (46 % contre 28 %).
Recours à l’intérim… dans quel(s) cas ?
Recours à l’intérim… dans quel(s) cas ?
Augmentation temporaire ou saisonnière de l’activité 49 %
Remplacement d’un salarié 35 %
Autre 16 %
Augmentation temporaire ou saisonnière de l’activité 68 %
Gain de temps 24 %
Formule économique 20 %
Remplacement d’un salarié 32 %
Souplesse des contrats 55 %
49 % DES EMPLOYEURS PREVOIENT DE FORMER LEURS EMPLOYÉS156 ENTREPRISES CONCERNEES
Recours à l’intérim… pourquoi ce type de contrat ?
Autre 11 %
Formule économique 15 %
Gain de temps 24 %
Souplesse des contrats 50 %
Recours à l’intérim… pourquoi ce type de contrat ?
6 BILAN 1er SEMESTRE 2017 ET PRÉVISIONS 2nd SEMESTRE 2017
PERSPECTIVES PRÉVISIONS POUR LE 2nd SEMESTRE 2017
Une projection moins pessimiste pour la fin de l’année : la part d’entrepreneurs identifiant des risques à venir est moins forte, 41 % contre 52 % fin 2016.
41 % des entrepreneurs* ont identifié des risques à venirUn quart des risques identifiés sont liés à des problématiques internes (dont 39 % concernent la problématique RH : employé qualifié, absentéisme, démission…).Plus de 7 risques sur 10 sont liés à des éléments externes à l’entreprise : le contexte économique et politique ainsi que le nouveau dispositif fiscal sont sources de préoccupation pour les entreprises répondantes.
22 %* d’entre eux ont identifié des opportunités à saisir Face à ces risques, les entrepreneurs identifient des opportunités pour développer leur activité : 39 % d’entre elles pourraient provenir de la stratégie interne.
24 %des réponses
Risques internes, liés à la stratégie
de l’entreprise
• Dégradation trésorerie• Personnel qualifié• Problème de gestion - mauvaise stratégie• Démission
39 %des réponses
Risques externes, liés à l’environnement
économique général, social ou sectoriel
• Baisse de la demande/d’activité• Cours matières premières• Crise économique• Concurrence• Baisse pouvoir d’achat
38 %des réponses
Risques externes, liés à la politique
ou à l’action publique
• Élections - échéance 2018• Fiscalité - taxe• Manque d’appels d’offres• Baisse investissements
39 %des réponses
Opportunités internes, liées à la stratégie de l’entreprise
• Diversification• Formation personnel• Restructuration• Nouveaux partenaires - investissement
31 %des réponses
Opportunités externes, liées à l’environnement économique
général ou sectoriel
• Nouveaux marchés• Cours matières premières• Reprise activité minière/industrielle• Baisse concurrence
30 %des réponses
Opportunités externes, liées à la politique ou à l’action
publique
• Baisse charges-coûts-taxes• Défiscalisation matériel - investissement• Élections - échéance 2018• Stabilité politique - économique
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* Ces proportions portent sur les 79 entreprises identifiant des risques et 42 des opportunités pour les 6 prochains mois.Parmi les risques identifiés par les entrepreneurs (42 % de l’effectif répondant), 24 % sont liés à la stratégie de l’entreprise.
Grille de lecture
7 BILAN 1er SEMESTRE 2017 ET PRÉVISIONS 2nd SEMESTRE 2017
NS : Non Significatif / Autres : Agriculture, sylviculture et pêche / Commerce ; réparation d’automobiles et de motocycles / Industries extractives / Production et distribution d’eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution.156* : Sur les 189 entreprises ayant répondu à l’enquête, 156 emploient au moins 1 salarié.** : effectif répondant faible (< 30 entreprises)
BILAN
Au 1er semestre 2017, 7 % des entreprises de la construction ayant répondu observe la progression du dynamisme du marché. Parmi les 189 entreprises ayant renseigné cette enquête, 171 sont basées en province Sud.
Grille de lecture
Tableau de données par sous-secteur, localisation et taille de l’entreprise
Secteur Province TailleTotal
des répondants par question Pourcentages en colonne par question
1er S
EMES
TRE
2017
Dynamisme du marché
En progression 11% 7% 11% 14% 6% 9% NS 9% 11%189Stable 47% 56% 42% 43% 29% 51% NS 50% 42%
En régression 43% 37% 47% 43% 65% 40% NS 42% 47%
Opportunités de marché
En progression 17% 11% 12% 29% 12% 13% NS 14% 16%189Stable 40% 45% 39% 36% 35% 43% NS 39% 36%
En régression 43% 43% 49% 36% 53% 44% NS 48% 47%
Chiffre d'affairesEn progression 17% 12% 18% 21% 19% 15% NS 17% 13%
188Stable 33% 43% 36% 21% 38% 39% NS 37% 42%En régression 49% 45% 46% 57% 44% 46% NS 47% 45%
MargesEn progression 6% 2% 1% 14% 0% 3% NS 3% 2%
184Stables 43% 50% 45% 36% 56% 46% NS 44% 44%En régression 51% 48% 54% 50% 44% 51% NS 53% 55%
Situation financièreEn progression 12% 7% 8% 21% 6% 9% NS 9% 7%
188Stables 43% 53% 46% 29% 56% 48% NS 48% 49%En régression 45% 40% 46% 50% 38% 43% NS 44% 44%
Ventes à l’export **En progression 16% 0% 14% 33% 50% 12% NS 23% 8%
27**Stables 44% 43% 57% 33% 0% 52% NS 46% 42%En régression 40% 57% 29% 33% 50% 36% NS 31% 50%
Capacités de production
En progression 15% 6% 14% 23% 31% 9% NS 11% 14%162Stables 58% 67% 61% 46% 31% 66% NS 63% 65%
En régression 27% 27% 24% 31% 38% 25% NS 26% 20%
Projets
Pas de projet 12% 20% 17% 0% 31% 16% NS 27% 15%
158Réalisation 27% 23% 29% 31% 6% 28% NS 30% 47%Report 30% 29% 29% 31% 38% 28% NS 44% 38%Révision à la baisse 31% 28% 26% 38% 25% 28% NS 36% 29%
Évolution de l'emploiEn hausse 13% 15% 8% 15% 0% 13% NS 11% 15%
156*Stable 60% 59% 67% 54% 62% 62% NS 60% 65%En baisse 27% 25% 25% 31% 38% 25% NS 29% 20%
Métiers nouveauxSouvent 10% 6% 8% 15% 8% 8% NS 10% 4%
156*Peu 49% 49% 52% 46% 31% 51% NS 46% 58%Jamais 41% 44% 41% 38% 62% 41% NS 45% 38%
Métiers en tensionSouvent 20% 14% 22% 23% 15% 18% NS 17% 20%
156*Peu 34% 29% 28% 46% 8% 32% NS 29% 33%Jamais 46% 57% 50% 31% 77% 49% NS 54% 47%
Métiers menacésSouvent 10% 11% 11% 8% 23% 10% NS 11% 11%
156*Peu 39% 39% 41% 38% 23% 42% NS 37% 45%Jamais 51% 49% 48% 54% 54% 49% NS 52% 44%
Recours à l'intérim Oui 12% 17% 20% 0% 6% 18% NS 14% 27% 189
PRÉV
ISIO
NS
2nd S
EMES
TRE
2017
Chiffre d'affairesEn progression 28% 21% 20% 43% 35% 21% NS 25% 15%
189Stable 32% 40% 36% 21% 35% 37% NS 34% 42%En régression 40% 38% 45% 36% 29% 42% NS 42% 44%
MargesEn progression 12% 9% 7% 21% 12% 9% NS 11% 2%
186Stable 44% 53% 43% 36% 53% 47% NS 43% 53%En régression 43% 38% 50% 43% 35% 44% NS 46% 45%
Situation financièreEn progression 14% 14% 29% 18% 15% NS 15% 11% 8%
189Stable 48% 39% 43% 53% 43% NS 45% 49% 75%En régression 37% 46% 29% 29% 42% NS 41% 40% 17%
Ventes à l'export **En progression 0% 33% 67% 100% 30% NS 55% 20% 15%
22**Stable 25% 50% 33% 0% 45% NS 27% 60% 66%En régression 75% 17% 0% 0% 25% NS 18% 20% 19%
Capacités de production
En progression 23% 22% 62% 50% 23% NS 26% 24% 7%158Stable 65% 57% 15% 33% 60% NS 57% 57% 55%
En régression 12% 21% 23% 17% 17% NS 17% 18% 38%
Évolution de l’emploiEn hausse 9% 8% 15% 8% 8% NS 12% 4% 66%
156*Stable 68% 66% 62% 54% 68% NS 65% 69% 34%En baisse 24% 23% 27% 23% 38% 23% NS 23% 27%
Recours à l’intérim Oui 18% 17% 21% 14% 18% 19% NS 18% 22% 189Former ses employés Oui 57% 46% 48% 77% 46% 50% NS 36% 75% 156*
Total dans l’échantillon 189 99 76 14 17 171 1 101 55
Moy
enne
Cons
truc
tion
Autr
es*
Prov
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N
ord
Prov
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Su
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DÉTAILLÉ DES RÉPONSES DU 1er SEMESTRE 2017
8 BILAN 1er SEMESTRE 2017 ET PRÉVISIONS 2nd SEMESTRE 2017
FINANCEMENT DES ENTREPRISES(Questionnaire IEOM)
Un recours important à l’autofinancement
3 entreprises sur 4 autofinancent leurs investissements
Le financement sur fonds propres : majoritaire dans deux tiers des créations
Selon les entrepreneurs répondants, 9 entreprises de l’échantillon sur 10 ont été autofinancées, au moins pour partie ; 4 entreprises sur 10 ont été intégralement autofinancées.En complément, ou à titre principal, le financement bancaire est le deuxième mode de financement, mobilisé lors de la création de la moitié des projets. Si un tiers des créations ont été financées majoritairement par un recours à l’emprunt, ce mode de financement n’est exclusif que dans 6 % des cas. Ainsi, les fonds propres couvrent en moyenne 63 % de l’investissement initial, et les emprunts bancaires 30 %. Les autres financements, tels que le financement par les proches (dons, prêts familiaux…), et les aides ou subventions publiques, apparaissent secondaires.
L’autofinancement est le mode de financement majoritaire pour près de la moitié des entreprises.Des crédits à l’équipement sont sollicités quasiment dans les mêmes proportions (7 entreprises sur 10), et constituent le mode de financement principal pour 40 % d’entre elles. Les recours au découvert ou à l’emprunt auprès d’un organisme de microcrédit concernent chacun enciron un tiers des entreprises. Notons cependant que 7 % des entrepreneurs répondants financent majoritairement leurs investissements par des lignes de découvert.
63 %30 %
3 %
1 %
1 %
2 %
Emprunt bancaires
Love Money (financement
par les proches, dons familiaux…)
Microcrédit
Aides / subventions
Financement participatif
Fonds propres
Les entreprises répondantes se financent très majoritairement sur fonds propres, qu’il s’agisse de leur investissement de départ ou du financement courant des investissements et de la trésorerie.
Grille de lecture : 89 % des entreprises ont recours à l’autofinancement, 65 % à titre principal et 24 % à titre secondaire.
Entreprise ayant recours à l’autofinancement
Financement des investissements
0
2010
30405060708090
100
Création d’entreprise
Investissements Trésorerie
75 %84 %89 %
47 % 62 %65 %
Autofinancement Crédit bancaire
déquipement
Microcrédit Découvert
70 %
41 % 31% 30 %
7 %
75 %
47 %
À titre principalÀ titre secondaire
Autofinancement à titre principal
Autofinancement à titre secondaire
d’équipement
47 %
65 %
47 % 62 %
41 %
7 %
9 BILAN 1er SEMESTRE 2017 ET PRÉVISIONS 2nd SEMESTRE 2017
FINANCEMENT DES ENTREPRISES(Questionnaire IEOM)
75 % des entreprises autofinancent leur trésorerie
Les entreprises et les banques
Crédits de trésorerie et d’investissements
Un tiers des entreprises interrogées déclarent avoir sollicité un crédit d’investissement, obtenu dans plus d’un cas sur deux. Les crédits de trésorerie ont été sollicités dans les mêmes proportions, mais moins fréquemment obtenus.
Si près de la moitié des entreprises n’ont pas de besoin de financement ou évitent par principe de s’endetter, certaines s’abstiennent de formuler une demande de crédit, malgré un besoin avéré, anticipant un refus de l’établissement prêteur au regard de leur situation du moment.
Concernant le financement des besoins de trésorerie, les entreprises interrogées ont là encore très fortement recours à l’autofinancement (84 dont 62 % majoritairement). En complément, 57 % des entrepreneurs mobilisent des découverts pour financer leur trésorerie : 20 % à titre principal, et 37 % à titre secondaire. 4 entreprises sur 10 ont eu recours par ailleurs à des emprunts (hors découverts), et un tiers utilisent le dispositif Daily de cession de créances.
Évolution des tarifs bancaires41 % des entreprises interrogées estiment que les tarifs bancaires ont augmenté, alors que 11 % pensent qu’ils sont en baisse et 37 % stables.
Relation avec les banquesUne large majorité des entreprises interrogées estiment avoir une relation « normale », « bonne » ou « très bonne » avec leur banque.
Auto-financement
Découvert Autreemprunt
MicrocréditDailly
57 %
20 %
41%
21%
34 %
6 %
84 %
62 %
11 %
Financement du besoin de trésorerie
À titre principalÀ titre secondaire
Trésorerie Investissement
Pas de besoin de créditVolonté de principe de ne pas s’endetterCritère du prêteur anticipés comme trop sévères ou situation de l’entreprise jugée non propiceNRP + Autres
52 %32 %14 %
2 %
45 %26 %26 %
3 %
Entreprises concernées 126 125
66 %67 %Non
Oui, accordé à hauteur de 75 % au moins du montant sollicité
15 %20 %
1 % 1 %
17 %12 %
Oui, mais non obtenu
Ne répond pas
trésorerieDemande de crédit pour investissement
11 % 16 %
37 % 33 %
Baisse Médiocre
Stables Normale
41 %
18 %
23 %
11 % 10 %
Hausse
Très bonne
Bonne
Ne sais pas / Ne répond pas Mauvaise
Daily
62 %
20 %11 % 6 %
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ed P
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10 BILAN 1er SEMESTRE 2017 ET PRÉVISIONS 2nd SEMESTRE 2017
BAROMÈTRE INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Méthodologie
Les entreprises ressortissantes de la Chambre de commerce et d’industrie sont issues de trois secteurs d’activité : le commerce, les services et l’industrie. La catégorie industrie regroupe les industries extractives et manufacturières, le BTP, l’agriculture, la pêche et les entreprises du secteur de l’énergie et des déchets.
L’enquête a été menée du 12 avril au 23 mai 2017 auprès de toutes les entreprises ressortissantes de la CCI classées dans la catégorie industrie, soit 2785 entreprises. Toutefois, seules 1509 ont pu être sollicitées par mail.
Les entreprises enquêtées se répartissent sur tout le territoire. Le nombre d’entreprises répondantes s’élève à 189, ce qui représente environ 7 % de la population mère et ne compose pas un échantillon statistiquement représentatif de la population étudiée. Le taux de réponse de 23 % est en hausse par rapport au 1er baromètre (21,4 %) et au 2e (12,2 %).
L’objectif à terme est de disposer d’un panel témoin représentatif selon les critères de localisation géographique (province), d’emploi (avec ou sans emploi) et de sous-secteur d’activité (section 1 de la Nomenclature d’Activités Française NAF). Pour cette 3e édition, la ventilation des réponses ne permet pas l’extrapolation des données. Les résultats et indicateurs sont livrés bruts.
Pour ce 3e volet du baromètre des industries, l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM, la Banque centrale des collectivités d’outre-mer du Pacifique), s’est associé à la CCI-NC pour évaluer les systèmes de financement auxquels les TPE et PME peuvent avoir recours et sur l’adéquation de ces financements à leurs besoins.
Ces questions spécifiques ont été analysées par l’IEOM.
Questionnaire administré par voie électronique – LimeSurvey.
POUR ALLER PLUS LOIN
• www.ieom.nc IEOM – Note expresse n° 221
– Premières tendances – 1er trimestre 2017
• www.isee.nc ISEE – À paraître :
Synthèse annuelle sur la « Mine-Métallurgie »
Contact Service QHSE-industrieMail : [email protected], rue de Verdun - BP M3 - 98849 Nouméa
Directeur de la publication : Jennifer SeagoeDirecteur de la rédaction : Pierre-Yves CarassusRédactrice : Caroline KauppÉdition : juillet 2017Reproduction autorisée à la condition expresse de mentionner la source.
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* Taux de réponse = (nombre de répondants au questionnaire + nombre de refus de participer) / nombre d’invitations envoyées