Nice Simon, plus Anne que jamais

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Transcript of Nice Simon, plus Anne que jamais

2 8 juin 2013No 875

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

18 360FANS

AGENDA DE Préparé par Daphney Valsaint MALANDRE

Découvrez chaque semaine les coins branchés, les restos en vogue et les meilleures affiches de la ville avec en prime les recommandations de votre magazine préféré ! N�hésitez pas non plus à nous faire parvenir vos affiches à l�adresse e-mail suivante : [email protected]

Samedi 8 juin 2013

‘’Kaskèt sou tèt’’ au club One 6

“Kaskèt sou tèt”, l’un des rendez-vous incontournables des fans de Bebi ! Pour cette troisième édition, la bande à Ti Djo Zenny sera accompagnée du jeune groupe K-zino. Une affiche bien promet-teuse. Et surtout, n’hésitez pas à afficher vos véritables couleurs en réclamant à l’entrée une “Kaskèt” frappée du logo de Kreyòl La, de K-Zino, du club One 6 ou encore de Therapy Entertainment, insti-gateur de la soirée.

Admission : 600 gourdes

Ju Kann à Café Organic

Retrouvez le groupe Ju Kann à Café Organic et profitez-en pour visiter ce nouveau spot situé à Pétion-Ville, au numéro 17 de la rue Mangonès, Berthé, si vous n’en avez pas encore eu la chance.

Sortie de la classe Morija II de l’Église Baptiste de Bolosse

Les membres de la classe Morija II de l’Église Baptiste de Bolosse invitent le pu-blic en général à visiter avec eux l’usine sucrière de Darbonne ce samedi. Le ren-dez-vous est fixé à 9 h am devant ladite église sise à la 4e Avenue de Bolosse. Un frais de transport de 100 gourdes est

exigé pour participer à cette sortie.

Arts and cafts à Garden Studio

La chanteuse guadeloupéenne et aussi grande amateure de bijoux Stevy Mahy présente sa nouvelle collection de bijoux “Moun”, entourée de créatrices haïtiennes douées et reconnues pour leur travail telles que Phelicia Dell (Vèvè), Marie Thérèse Hilaire (Rapadou), Stépha-nie Gazenard (Sandals n more) et Ama Makeda. Le rendez-vous est fixé pour 4 h pm à Garden Studio ce samedi.

Admission : gratuite

Hawaiian Party à Mango Lounge

Les dj Ted Bounce, Monval Ben, Duc Le Grand et Venice de Santiago atten-dent les party people à Mango Lounge pour une fête de thème hawaïen.

Admission: US $ 5

Kiko Tru Rasta à Kingston 18

Faites le plein de reggae avec Kiko Tru Rasta tous les samedis à Kingston 18 !

Dimanche 9 juin 2013

Salad Bar & Live Band à Le Florville

Le Florville vous attend dans la fraî-cheur de Kenscoff tous les dimanches après-midi avec un menu spécial et de la bonne musique. Pour plus d’informa-tions, appelez au 3449-6161

Sunday BBQ à La RéserveRetrouvez-vous en famille ou entre

amis autour d’un bon barbecue au res-taurant La Réserve chaque dimanche de 1 h à 4 h pm.

Admission : US $30

38 juin 2013No 875

Nombreux sont ceux qui croient que le spectacle s’était déjà produit ces dernières semaines à force d’en entendre parler de moins en moins. Mais hélas ! ce n’était qu’un moment de répit pour Su-per Canal Prod, comité organisateur de l’activité, de redoubler d’efforts. Car rien n’a vraiment changé jusqu’ici. L’aventure se poursuit sans surprise. Les préparatifs à n’en plus finir de Haiti On Ice font du surplace et continuent de donner du fil à retordre aux initiateurs de l’événement.

Au stade Sylvio Cator, dimanche der-nier, où on a eu le privilège de rencontrer François Yrius, le responsable du projet ; le désenchantement se lisait dans son

Haïti On Ice au point mortsilence. Il n’avait presque aucune décla-ration à faire. Sous un soleil de plomb, il était au four et au moulin à se démerder avec des techniciens étrangers pour faire fonctionner le système de congélation. Comme François l’avait dit la dernière fois et que l’on a pu le constater sur le terrain, il fait tout à l’haïtienne pour pouvoir s’en sortir. Les morceaux de carton, de grosses pierres, des feuilles de plywood et des bricolages expliquent en partie tout ça. Mais comme dit le vieux dicton, quand il n’y en a plus, il y en a encore. Haiti On Ice semble faire face à d’autres difficultés que François évite de tirer au clair.

« On découvre au fur et à mesure des petits problèmes techniques qui nui-sent à la bonne marche du système de congélation. En dépit de ces contraintes, on commence à faire la glace. L’équipe se met en quatre pour que ce week-end tout soit fin prêt pour lancer le spectacle », hésite François qui d’habitude se fait remarquer par son franc parler.

Depuis le temps que Haiti On Ice patine, plusieurs activités et matchs de foot qui auraient dû se discuter au stade Sylvio Cator ont été reportés. Certains matchs sont envisagés à l’extérieur si les complications persistent. Des manques à

gagner qui arrachent quelques sourires aux lèvres d’un François qui est obligé de financer la contrepartie de ces déplace-ments.

Pour l’heure, nul n’est en mesure de se prononcer avec crédibilité sur la tenue du spectacle ce week-end. Sinon Fran-çois, comme à l’accoutumée, promet le Haiti On Ice pour les 8 et 9 juin prochain. Bien que certains membres du gouver-nement qui devraient assister à l’événe-ment seront peut-être absents en raison du match Haïti vs Espagne ce samedi, le patron de Super Canal Prod veut tou-tefois en finir avec cette histoire. Voire déposer ce pesant fardeau qu’il porte depuis près de dix mois. Si ce n’est la fin de la féerie sur glace, l’avenir dira le reste.

Dimitry Nader Orisma

Sa silhouette gracieuse frappe tout de suite l’attention. Taille de mannequin, yeux marron, elle capte tous les regards. Agrippant un sac signé « Vêvê », belle et d’une grande élégance, Carène Vertus, 1,73 m, débarque au Nouvelliste. Son parfum frais embaume la salle de rédac-tion. Elle accorde un entretien à Ticket. La Miss Haïti Hibiscus Caraïbes 2013 repré-sentera Haïti au concours Miss Humanity International qui se déroulera du 7 au 15 juillet 2013 à la Barbade. 18 pays dont la Jamaïque, le Mexique, la Guyane parti-ciperont à ce grand événement qui se tiendra sur cette petite île de la Caraïbe.

« C’est un honneur de représenter Haïti internationalement et de participer à un concours de si grande envergure et de très grande audience. Ma mission sera de donner une image positive du pays, de faire sa fierté », confie Carène dans un sourire qui glisse sur ses lèvres. La miss invite dès maintenant toute la population à voter pour elle sur sa page Facebook ou sur son site web.

Elle en profite pour annoncer la tenue de la cinquième édition de Miss Haïti Caraïbes Hibiscus qui l’a conduite l’an dernier en terre étrangère, notamment à Saint-Martin et à Paris. Cette édition aura

lieu encore une fois dans la deuxième ville du pays (Cap-Haïtien), du 24 au 31 août 2013. Les inscriptions sont déjà en cours. Paulo Kerlin, président fondateur de Miss Haïti Caraïbes Hibiscus, précise que le concours est officiellement lancé. Il souligne que les sponsors et partenai-res (Mont Jolie Hôtel, Résidence royale Hôtel et Roi Henri Christophe Hôtel, Lakay Restaurant, Europcar et Gro Bébé Hôtel-Restaurant) mobilisent déjà leurs ressources pour rendre cette édition possible.

Le principal membre organisateur rappelle de manière brève les critères de sélection : outre l’intelligence et la beauté physique, être âgée entre 17 à 25 ans, être célibataire et sans en-fant, ne pas vivre en concubinage, être haïtienne, avoir un certificat de bonne vie et mœurs. Un comité d’enquête se penchera sur la question. La quatrième édition de Miss Haïti Caraïbes Hibiscus 2012 s’est tenue dans la ville du Cap le 26 août et a couronné Carène Vertus, 21 ans, représentante du département de l’Ouest, parmi dix postulantes.

Rosny Ladouceur

Carène Vertusà Miss Humanity International

4 8 juin 2013No 875

Pour manger cette petite portion, on la transfère à la main droite. Pour cela, on dépose le couteau tenu de la main droite sur l’assiette à beurre si elle fait parti du couvert, sinon, en biais dans son assiette de table, jamais sur la nappe.

Le pain n’est jamais porté à la bouche pour en faire une ou plusieurs bouchées, on le mange en se servant de petites portions. On ne mord que dans des peti-tes tranches de pain de seigle.

On n’utilise jamais le couteau pour les

œufs, la salade, les pâtes, le gâteau et le pain.

Dans un dîner le pain est toujours présenté au début du repas, cependant on attend l’arrivée du premier plat pour l’entamer. Quand on vous invite à passer à table tout est déjà prêt. Ce procédé permit au restaurant est compréhensible à cause du temps mort entre les com-mandes et l’arrivée du plat.

EN LIBRAIRIE Le tome V (le savoir-faire du monde

professionnel) Pour contacter l’auteur :[email protected] Twitter : dismoicommentrecevoir

Article 42

Contrairement aux présentations sociales qui mettent l’accent sur l’âge, le sexe et la hiérarchie, les présentations d’affaires sont plutôt axées sur la hié-rarchie et banalisent les notions d’âge et de sexe.

GÉNÉRALITÉS Lors des présentations d’affaires, on

donne les informations professionnelles des deux personnes.

« Monsieur Janvier, je vous présente Madame Jeanny, responsable de projets techniques. Monsieur Janvier, est le chef du personnel. »

Si on est invité à un repas, les règles de présentation sont simples :

« Bonjour, je m’appelle Martine Jan-vier ou Madame Janvier. »

• Le nomLe « nom » est très important pour

l’être humain. Lors des présentations, on prête attention au nom des personnes afin de le prononcer de manière correcte. Si on ne l’a pas bien entendu, il est per-mis de demander à l’interlocuteur de le répéter. On conseille aussi de développer une technique afin de se rappeler, car nommer les gens au cours d’une conver-sation est perçu comme une attention spéciale. Et, en affaires, c’est une tech-nique qui donne des fruits au point que certaines grandes compagnies ont la technologie requise pour personnaliser leurs clients.

• Quand se lever et quand rester assis ?

En présence de la hiérarchie, on se met debout quel que soit le sexe.

Les nouvelles règles de l’étiquette disent que tous, sans distinction de sexe, se lèvent, lorsqu’un nouveau venu se présente à un petit groupe.

Si c’est un plus grand groupe, se lèvent seulement les personnes qui se trouvent près du nouveau venu.

• Qui tend la main?L’homme ou la femme peut présenter

la main en premier.

• Gestes à éviter

Lors des présentations même socia-les, on ne s’embrasse pas puisque l’on vient à peine de se connaître. L’accolade ou le baisemain ne cadrent pas non plus en affaires.

A) La personne la plus importante En affaires, on préconise que ce soit la

personne la plus importante (homme ou femme) que l’on présente la première.

• Patron- conjointSi on présente son conjoint à son

patron, on dira :« Monsieur le patron, je vous présente

mon conjoint. »

• Cadre supérieur - directeur ou collègue

Si on présente un directeur ou un collègue à une personne occupant un poste supérieur dans la même compa-gnie, on dira :

« Monsieur le cadre supérieur, je vous présente Monsieur le directeur ou monsieur le collègue. »

• Client-patron ou directeur (direc-trice) ou collègue

Si on présente un client à son patron ou a un directeur de son entreprise, on dira :

« Monsieur le client, je vous présente le patron ou monsieur le directeur ou monsieur le collègue. »

Remarque : Dans quelle que soit la

compagnie, le client est roi et devient est la personne la plus importante.

B) Quelques particularités• Employé d’une autre entreprise -

collègueSi on présente un employé d’une

autre entreprise à un collègue, les convenances exigent que l’employé de l’autre société soit nommé en premier, s’il occupe un poste équivalent ou supé-rieur. On dira :

« Monsieur l’employé de l’autre entreprise, je vous présente monsieur (madame) le collègue. »

• Employé d’une autre entreprise - président de votre entreprise

Si on présente un employé d’une autre entreprise à son patron, c’est la hiérarchie qui compte. On dira :

« Monsieur le président, je vous présente monsieur l’employé de l’autre compagnie. »

C) Se présenter soi-même - Si pour une raison quelconque, il

faut se présenter soi-même, on le fait de façon concise en mentionnant son prénom, son nom, ainsi que sa fonction de manière à capter l’attention

« Bonjour, je m’appelle Arielle Janvier, je suis spécialiste en Finances publiques, directrice de la banque X. » L’information concise et exhaustive reste plus en mé-moire que : « Bonjour, je m’appelle Arielle Janvier, directrice de la banque X. »

D ) Autres présentations d’affaires Quand on présente un nouveau venu

à un groupe, même si on ne se souvient pas de tous les noms, on suggère aux gens de se nommer à tour de rôle.

E) Comportements hommes - fem-mes

LE SAVIEZ-VOUS ? On ne dit jamais « Bonjour Messieurs-

dames », mais bien « Bonjour Messieurs, bonjour Mesdames. »

COMMENT MANGER LE PAINLe pain ne se coupe jamais avec un

couteau

Le pain se rompt d’abord en deux à la main, au-dessus de l’assiette à pain. Si cette dernière n’est présent pas dans le couvert, cela se fait au-dessus de son assiette, pour éviter de jeter des miettes et de salir la nappe.

Puis, on le rompt en plus petites por-tions au fur et à mesure pour y déposer un peu de beurre sans le tartiner.

LES PRÉSENTATIONS D’AFFAIRES

58 juin 2013No 875

Après sa sortie officielle les 25 et 26 mai denier au Ritz Kinam II, « We love you Anne » a démarré sa tournée en grande pompe le week-end écoulé aux Cayes, au Cap, à Saint-Marc et aux Gonaïves. Très attendu, le film a été projeté simultanément dans ces villes de provinces et a apporté le divertis-sement comme le souhaite la cara-vane « We love you Anne » qui vise la bonne humeur sur son parcours. Selon Jean-Paul François, coordonnateur de

« We love you Anne » en caravaneces événements, le scénario a été bien accueilli par plus d’un millier de cinéphi-les. Soit une moyenne de quatre cents participants par ville, si on exclut la cité Nissage Saget qui a connu des difficultés en raison d’intempéries.

Ce week-end, une fois de plus, soit les samedi 8 et dimanche 9 juin, le rendez-vous du ciné sera reconduit à la capitale. A l’hôtel Ritz Kinam II, au Palais de l’Art, à Miche’s Garden et chez les Sœurs Salésiennes de Carrefour, « We love you

Anne » donnera le ton. Si vous souhai-tiez renouer avec les beaux souvenirs du cinéma haïtien, n’attendez pas votre invitation, achetez votre ticket et invitez-vous à la partie. La caravane, qui n’entend pas s’arrêter de si tôt, poursui-vra son parcours dans d’autres villes de province. Restez branchés !

Dimitry Nader Orisma

Tu réapparais 10 ans après le succès de I love you Anne, qu’as-tu fais entre-temps ?

Effectivement, en 2004, je suis partie à New York faire des études. Au Berkeley College, j’ai étudié la justice criminelle puis l’administration. Je me suis spécia-lisée en gestion des affaires. Pour me payer les études, j’ai dû travailler comme serveuse dans un bar de Manhattan. J’ai été ensuite promue bartender. J’ai aban-donné après ma licence en justice crimi-nelle pour travailler comme travailleuse social dans une prison. Depuis bientôt un an, me voici revenue au pays gérer l’hôtel dont je suis actionnaire et directrice.

Sur le plan personnel ?Je me suis mariée en 2004, pour

divorcer un an plus tard. J’ai un fils qui a presque quinze mois. Je suis fiancée depuis un an à l’homme d’affaires Yves Léonard.

Venons-en au film... Que peux-tu dire du personnage d’Anne que tu incarnes pour une deuxième fois ?

Elle a grandi. Hier c’était une fille naïve, aujourd’hui elle est égoïste. Elle ne pense qu’à elle pour se protéger dans sa relation avec Don Kato. Elle reproche à ce dernier du manque de temps qu’il lui consacre, mais jamais elle n’ose le rejoindre à ses répétitions, s’embarquer dans sa passion pour la musique. Je crois que beaucoup de femmes se retrouvent dans ce caractère du personnage et je suis sûre qu’elles comprendront pour-quoi parfois elles sont malheureuses. Je me rapproche beaucoup d’Anne. Jeune, j’avais fait l’expérience d’un père très protecteur comme Tonton Bicha. Il m’interdisait tout, même d’aller au cinéma. En amour j’étais très naïve mais aussi méfiante. Avec le temps j’ai appris comme Anne à me créer une carapace pour éviter de souffrir. Anne c’est la jeune fille haïtienne qui n’a personne à qui parler et qui par conséquent multiplie des erreurs.

Comment vois-tu le paysage ciné-matographique en Haïti ?

Je me rends compte qu’il est très flou chez nous. Mais le succès de We Love you Anne est un signe qu’il y a de l’espoir. Je crois que beaucoup d’efforts sont en train d’être faits en ce sens. Je souhaite pouvoir rester dans mon pays et ne pas me sentir obligée de retourner aux Etats-Unis.

Comment a été le tournage de We Love you Anne par rapport à I love You Anne ?

‘‘We love you Anne a été un tournage vivant et spontané ; on avait le droit d’im-proviser, on changeait les dialogues au dernier moment, on rajoutait des scènes, on en coupait d’autres, mais l’équipe n’avait aucun problème, parce qu’on se faisait confiance l’un l’autre.

En revanche, dans “ I love You Anne”, le tournage n’a pas été très facile, on n’avait pas le droit d’ajouter ou d’enlever des dialogues sans le consentement du scénariste ; on devait apprendre les tex-tes par coeur ! Mais après avoir passé un an au New York Film Academy, on nous a fait comprendre que chaque scénariste, chaque réalisateur a sa façon de gérer ses acteurs, l’essentiel c’est de parvenir au succès. Au final, les deux films sont extraordinaires.

Alors tu es satisfaite ?Je suis très satisfaite du film. “We love

you Anne” est mieux réalisé (je veux parler en termes techniques), et nos jeux d’acteurs se sont améliorés. Moi, parti-culièrement, j’ai appris à mieux gérer les aspects techniques d’un tournage, c’est-à-dire la position des lumières, caméras, difficultés techniques, et de longues heures sur un plateau…

Aussi, au fil du temps, j’ai appris à mieux connaître le personnage Anne. J’ai aussi appris à vivre le personnage intérieurement, puis donner de son ex-périence une manifestation extérieure. Et c’est ce qui a permis que mon jeu dans le film soit plus ou moins vrai et naturel.

L’avenir du cinéma d’après toi...L’avenir n’est pas très clair, toutefois

avec la sortie de ‘‘We love You Anne’’, cela promet. Une sortie qui n’a pas été facile. Mais l’équipe de Communication Plus a consenti beaucoup de sacrifices pour surmonter les obstacles qui nous ont em-pêchés de continuer. Il ne reste qu’aux concernés d’apporter leur appui pour que notre cinéma soit plus compétitif.

Propos recueillis par Chancy Victorin

5 questions à Nice SimonTa définition de l’infidélité ?Trahir la confiance de l’autre.

La sexualité ?Fruit de l’affection entre deux êtres.

Quels sont tes projets ?‘‘I love you Anne 3’’, et continuer à

gérer l’hôtel.

Quel homme célèbre épouserais-tu dans une autre vie ?

Ryan Gosling, il est sexy, charmant…

Le couple du showbiz qui t’inspire ?Brad Pitt et Angelina Jolie. Ce sont

deux personnes qui se font confiance. J’ai l’impression qu’Angelina est à l’aise dans la relation. Elle rayonne.

Les premières fois de NicePremier baiser :

J’étais à Roger Anglade. J’avais 17 ans. Un condisciple m’a amenée chez moi dans sa voiture. Au moment où je m’ap-prêtais à descendre, il m’a embrassée. J’ai beaucoup aimé. J’en ai rêvé durant la nuit.

Première relation sexuelle : C’est moi qui ai demandé à mon petit

ami de l’époque. Je n’ ai pas été satisfaite.

Première bagarre par amour : Jamais je n’en ferais.

Première scène de jalousie : Je ne fais jamais de scène. Dès que je

sens que ça ne va pas dans une relation, je fais en sorte de trouver une porte de sortie. Je n’exprime pas tout ce que je ressens.

Première infidélité :Jamais !

Premier amour : Il s’appelle Antoine Amazan. J’étais

en rétho. Il était la star du basketball de l’école.

Premier enfant : Ryan, né en février 2012.

Six endroits préférés de NiceMa maison en Haïti. J’aime le fait

qu’elle répond à ma passion pour les grands espaces.

Mon hôtel : J’y rencontre du monde. Je suis heureuse de contribuer à quelque chose dans mon pays.

La ville de New York. J’y ai vécu pendant huit ans. J’ai appris à dénicher tous ses endroits dédiés à la détente dans cette ville immense. J’adore faire du jogging sur Central Park. J’y vais parfois pour me ressourcer, me libérer l’esprit.

Las Vegas. On y fait ce qu’on veut sans craindre le jugement des autres. J’aime ses hôtels tout vitrés.

Limbé. La ville dont ma mère est originaire ; j’aime sa nature, ses rivières, sa fraîcheur..

Port-au-Prince. La ville qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui.

Nice Simonplus Anne que jamais !Disparue du paysage artistique en 2003 après le succès de ‘‘I Love You Anne’’, voilà qu’elle réapparaît dix ans plus tard dans We Love You Anne. Tout comme le person-nage qu’elle incarne, elle reconnaît avoir beaucoup changé pendant cette décennie.

Samedi 8 et dimanche 9 juin 20136

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

A quoi bon se plaindre ?

Mettez du bleu au ciel, avait dit Mitterand à son premier Pre-mier ministre Pierre Mauroy dé-cédé la nuit dernière à 84 ans.

Si le football haitien vit sa plus belle aventure en étant ce qu’il est, aux dires du numéro un de la FHF, il ne nous reste qu’à tout faire pour l’embellir.

Les internationaux qui at-tendent de se mesurer avec les Espagnols aux Etats-Unis veulent être en rupture avec la campagne de précarité financière entamée avant le coup d’envoi du match par leurs dirigeants.

C’est comme mettre des nuages dans un ciel qu’on sou-hairait serein. Les sélectionnés ne sont pas les bienvenus à bord d’une telle publicité. Ils voudraient être plutôt dans les meilleures conditions psycholo-giques avant d’aborder ce match Haïti-Espagne que le président Jean-Bart qualifie lui-même de «non humanitaire mais de haut niveau».

Un détail de luxe : ce match attire des officiels haïtiens de haut niveau qui comptent faire le déplacement. Y aurait-il des dividendes politiques à en tirer? L’avenir dira le reste.

Haïti effectuera son entrée dans la phase décisive de la préparation de la Gold Cup en disputant un match amical

important contre l’Espagne au Sun Life Stadium. D’où viennent ceux qui défendront ses couleurs? Ils viennent de Gressier, de Mirebalais, de La Go-nâve, des Cayes, du Cap-Haïtien ...et jouer au football est, pour eux, une passion. Alors, ils s’y sont mis à coeur joie avec des fortunes diverses, certes, mais des joies communes cimentées par le fait de pouvoir défendre leur pays, jouer à l’ambassadeur de leur nation. Samedi contre l’Espagne et mercredi contre l’Italie, ils vont tenter de démontrer qu’Haïti, ce n’est pas seulement la misère, les chicanes, le plus grand bidonville des Amériques, mais aussi du soleil, une température paradisiaque, de la chaleur humaine, de la mer, de l’amour et surtout du football. Présentation sommaire de l’équipe probable.

Pour affronter une formation espagnole championne du monde, Israël Blake Cantero pourrait utiliser un 4-2-3-1 samedi ou même un 4-3-3 avec une formation probable compo-sée comme suit en cas de 4-2-3-1:

Frandy Montrévil,Olrich Saurel, Jérome Meshack,

Kevin Lafrance, Bitielo Jean-Jacques,Jean-Marc Alexandre ou Judelain

Aveska, Monuma Constant JrJean Sony Alcénat ou Peterson

Joseph, Jeff Louis ou Charles Hérold Jr, Jean Eudes Maurice ou Jean Marc Alexandre,

Belfort Kervens Fils ou Jean Phi-lippe Peguero ou Desmarets

Pour un 4-3-3, il existe plusieurs variantes qui donnent lieu à plusieurs équipes probables.

Frandy MontrévilNom : MontrévilPrénom : FrandyClub actuel : Valencia de Léo-

gânePoste : gardien de butPassé en sélection : néantOlrich SaurelNom : SaurelPrénom : OlrichDate de naissance : 13 septembre

1985Lieu de naissance : Cap-HaïtienNiveau d’études : UniversitaireEtat Civil : CélibataireNombre d’enfants : 0 au 10 sep-

tembre 2012Sport : FootballPoste : Défenseur latéral droitOrich Saurel a commencé le foot-

ball au Cap-Haïtien avec un petit club appelé Mercure d’Haïti vers l’âge de 9 ans. En 1998, il intègre l’Opération 2006 alors qu’il avait moins de 13 ans. Il y passe 5 années puis intègre la formation du Zénith Athletic Club en 2003. Il n’y reste qu’une année avant d’émigrer à Port-au-Prince et de rejoindre le Don

Ils joueront contre l’Espagne et l’Italie

“ Digicel annonce aujourd’hui être un sponsor important du match qui mettra l’équipe nationale haïtienne, patronnée par Digicel,

face aux Champions du monde, l’Es-pagne. Ce match amical international aura lieu au Sun Life Stadium à Miami, en Floride le samedi 8 juin prochain.

Cette rencontre est un événement unique pour les milliers de fans du football qui voyageront d’Haïti pour assister au match, aussi bien que ceux de la Diaspora haïtienne de Floride et des Etats-Unis en général.

Etant le sponsor officiel du foot-ball haïtien et maintenant associé à ce match phénoménal, Digicel sera sur place pour montrer son support à la sélection avec des douzaines de Digi-girls acclamant l’équipe et des kiosques Digicel tout autour du stade, où les clients pourront en profiter pour envoyer du crédit à leurs amis et parents en Haïti.

Digicel Haiti montre aussi son assistance en achetant les droits de télévision qui permettra de diffuser le match en direct sur : Télé Caraïbes/ On TV/ Télé Galaxie/ Télé Kiskeya/ Télé Nationale/ Télé Super Star/ Télé Métropole/ Télé Pluriel/ Télé Ginen /Télé Eclair, dès le coup d’envoi du match, le samedi 8 juin à 4 :00 pm.

Commentant l’événement, le PDG de Digicel Haïti, Damian Blac-kburn, a dit : « Comme un fier sponsor du football haïtien, nous sommes ravis d’accompagner Haïti pour ce match passionnant contre l’Espagne. Les retombées médiatiques de ce match

contre des Champions du monde, l’Es-pagne, sont phénoménales. Avec les vedettes de Barcelone FC et de Real Madrid comme Xavi Alonso, Sergio Ramos, Iker Casillas, Gerard Pique, Xavi Hernandez, Andres Iniesta et Sergio Busquets, attendus pour jouer, ceci est une occasion fantastique et nous sommes très enthousiasmés de voir la performance de nos poulains haïtiens.”

Le match est pressenti pour être l’une des meilleures expériences et une chance unique pour les footbal-leurs haïtiens, qui joueront devant

L’équipe nationale affronte un champion de la Coupe du Monde et de la Coupe européenne en match amical international

plus de 40,000 fans- une de ses foules les plus grandes.

Le Directeur de Marketing et de Communication de Digicel Diaspora, Sébastien Antoine, a dit : « Digicel s’est engagée à garder ses clients de la Diaspora connectés à leur racine - et en Haïti, le football est un pilier de la culture sportive. En tant que tel, nous sommes ravis de supporter l’équipe nationale, ici à Miami - et en Haïti – en nous assurant que tous les fans de football jouissent de ce match historique.”

Digicel supporte Haïti-Espagne

L’équipe nationale de football (2012) Photo : Yonel Louis)

Samedi 8 et dimanche 9 juin 2013 7

Bosco de Pétion-Ville en 2004. Il y reste jusqu’en 2010. Entre temps, il reçut un coup sévère

au front en mars 2008 à Carson City. Le Salvadorien le stoppe de la paume de la main au front, il terminera les éliminatoires comptant pour les Jeux Olympiques de Beijing à l’hôpital. Et même s’il revient à la compétition quelques mois plus tard, on le trou-vera diminué.

En 2010, il effectue un long périple et rejoint le Chainat FC de la Thaïlande, il y reste deux saisons, avant de retourner au Bercail pour intégrer cette fois les rangs du Victory puis du Don Bosco.

Jean Garry RubenNom : RubenPrénom : Jean GarryDate de naissance : 19 décembre

1989Lieu de naissance : CayesPoste : défenseur centralClub actuel : América des CayesPalmarès : champion de D2 en

2009 avec l’América des Cayes

Kevin LafranceNom : LafrancePrénom : KevinDate de naissance : 13 janvier

1990Club actuel : Priiibram en Répu-

blique TchèqueHauteur : 1m84Poste : défenseur centralKevin a joué 3 fois en sélection A

et a marqué un but

Judelain AveskaNom: AveskaPrénom: JudelainDate de naissance: 21 octobre

1987Lieu de naissance: Port-MargotHauteur: 1m83Poids: 80 kgPoste: défenseur latéral ou milieu

récupérateurClub actuel: Independiente Riva-

davia en Argentine

Gold Cup 2013: préparation de la séleCtion nationale haitienne

Ils joueront...Jérôme Meshack

Nom : JérômePrénom : MeshackDate de naissance : 21 avril

1990Lieu de naissance : LiancourtClub actuel : Triomphe de Lian-

courtSport pratiqué :FootballPoste : stoppeur droitNombre de match en D2 :24Nombre de buts en D2 : 0Nombre de match en U-17 : 0

Bitielo Jean-JacquesNom : Jean JacquesPrénom : BitieloDate de naissance : 28 décembre

1990Lieu de naissance : Port-au-

PrinceEtat Civil : célibatairePlat préféré : banane + igname

+ foie durBoisson préférée : coca-colaJean-Jacques est gaucherSport pratiqué : footballPoste : demi gaucheClub : VictoryNombre de matches joués en

D1 : 0Clubs préférés : Victory /RCH,/

Aigle Noir

Charles Hérold JuniorNom : CharlesPrénom: Hérold Juniorsurnom: « Kaka »Date de naissance : 23 juillet

1990Lieu de naissance : GonaïvesEtat Civil : CélibatairePlat préféré : Riz blanc + purée

de pois + laloClubs successifs ; AS Pont Sondé,

Tempête de Saint-Marc

Joseph PetersonNom : JosephPrénom : Petersonsurnom: « Ti Peter »Date de naissance : 24 avril

1990

Lieu de naissance : Croix-des-Missions (Port-au-Prince)

Etat civil : célibatairePoste : demi offensif et défensifClubs successifs : Aigle Noir, Spor-

ting Braga au Portugal,

Alcenat Jean Sony dit TigaNom : AlcénatPrénom : Jean SonyDate de naissance : 23 janvier

1986Lieu de naissance : GressierEtat civil : célibataireClubs successifs : Aigle Noir, Spor-

ting Lisbonne,

Jeff LouisNom : LouisPrénom : JeffDate de naissance: 8 aout 1992Lieu de naissance : Port-au-

PrinceEtat civil : célibataireNom du père : Evenz LouisNom de la mère : Evelyne Bra-

zierPoste : demi offensif gaucheClub actuel : AS Nancy Lorraine

en France

Monuma Constant JrNom : MonumaPrénom : Constant JrClub actuel : Racing Club Haï-

tienFils de l’ancien footballeur inter-

national haïtien, Monuma Constant, Monuma Constant Jr est le seul représentant de la seconde division haïtienne en sélection. Actuel joueur du Racing Club Haïtien, il a la chance d’évoluer aux côtés de son jeune demi-frère, Fabio Testi

Jean Marc AlexandreNom : AlexandrePrénom : Jean-MarcDate de naissance : 24 aout

1986Lieu de naissance : VerrettesPoste : milieu de terrainClub actuel : Orlando City

Attaquants :Jean Eudes Maurice

Nom : Maurice

Prénom : Jean EudesDate de naissance : 21 juin

1986Lieu de naissance : FrancePoste : attaquantClub actuel : Le Mans où il est

prêté

Péguerro Jean-PhilippeNom : Jean-PhilippePrénom : PéguerroDate de naissance : 29 septembre

1981Lieu de naissance : Port-de-PaixPoste : attaquantClub actuel : sans club après

un dernier passage à Striker de Fort Lauderdale

Champion national en 2004 avec le Don Bosco de Pétion-Ville, Pé-guerro Jean-Philippe a ensuite brillé au Colorado Rapids avant d’émigrer à New England pour ensuite rouler sa bosse à Brondby, au Danemark. Blessé gravement là-bas au genou, il a dû pratiquement mettre un terme à sa carrière.

Belfort Kervens FilsNom : BelfortPrénom : Kervens filsDate de naissance: 16 mai 1992Lieu de naissance : Petit-GoâveEtat Civil : célibataireNom du père : Dieufils BelfortNom de la mère : Resia FrancoisSport pratiqué : footballPoste : attaquantClubs successifs : Tempête de

Saint-Marc, Le Mans FCPalmarès : champion national

2008, 2010Super 8, 2009Sélectionneur : Israël Blake Can-

teroAssistant : Pierre Roland Saint-

JeanPréparateur physique : Gregorio

Modesto Broche GomezMédecin : Jean-Mary Fritz Henry

Enock Néré/[email protected] [email protected]/twitter : @nenock

Ce 8 juin en match d’ouverture de la 17e soirée du championnat national « Digicel » de D1, l’Aigle

Noir accueille le Victory Sportif Club, le Baltimore reçoit le Tempête, Valencia fait face au Racing Club Haitien. Pour sa première journée de compétition depuis son arrivée dans l’entourage de la D1 d’Haïti, la compagnie jaune et bleu est servie. Elle aura droit à des chocs et du suspense.

Du 74e derby saint-marcois met-tant aux prises le 2e et le 4e du cham-pionnat national à la confrontation entre l’América et l’AS Mirebalais au parc Anglade le 12 juin, le public haïtien aura droit à la journée la plus palpitante du championnat national « Digicel » de D1. Avec 4 rencontres d’affilé sans

défaite, c’est un Aigle Noir retrouvé qui accueille samedi soir le Victory d’Armé-lio Luis Garcia au stade Sylvio Cator. Si le Victory compte 6 pts et 4 places d’avance sur la formation vert et noir, il reste que les 4 matches sans défaite de rang disputés par l’Aigle Noir avec 3 victoires et un nul à la clé sont très révélateurs de l’état d’esprit actuel du groupe depuis l’arrivée de Chéry Pierre au poste d’entraîneur.

Les Fans de l’Aigle qui commen-cent à retrouver leur équipe effectue-ront le déplacement au stade, histoire de compliquer un peu plus la tâche à un Victory qui alterne le bon et le moins bon résultat depuis le début de la saison. Aigle Noir - Victory, un match à voir.

74e derby saint-marcois Au parc Levelt c’est un 74e derby

chaud qui attend les spectateurs du Baltimore et du Tempête. Battu lors du match aller, le Tempête entend prendre sa revanche sur le Baltimore et passer devant au nombre de victoires (20-20) dans leur face-à-face. Même l’absence de son maître à jouer, Charles Hérold Jr, n’empêche pas la formation « Bel Kolonn » de continuer à nourrir l’illu-sion de cette victoire, d’autant que le Baltimore sera lui, aussi, privé des ser-vices de trois de ses meilleurs éléments, Jude Saint-Louis de la défense, Peter Germain du milieu de terrain et Schiller Saint-Fleur de la ligne offensive pour insultes à l’arbitre.

Si les dirigeants du Baltimore ont

produit une protestation contre cette suspension, il reste que la COCON n’étant pas revenu sur sa décision, du moins officiellement, la formation 4X4 devra donc se passer des services de ses suspendus. Comme Lucksène Elistin est aussi suspendu pour cumul de carton jaune, la situation met les deux forma-tions presqu’à égalité juste avant ce 74e derby qu’attend toute une ville.

Duel Aigle - Lion à Léogane Le Racing Club Haïtien se dépla-

cera lui sur la pelouse du Valencia pour l’un des chocs au sommet de cette 17e soirée. Si le leader qui accueille sera privé de son portier Frandy Montré-vil, le Racing Club Haïtien se dépla-cera sans Monuma Constant retenu en sélection. Autant dire match nul de joueurs indisponibles pour un duel sans favoritisme.

Enock Néré

Des chocs et du suspenseChampionnat diGiCel d1 / 17e journee

8 8 juin 2013No 875

Toujours au-devant de la scène quand il s’agit de Zatrap, Paskal apparaît comme le leader de la formation musicale qui a charmé tout le pays avec son album Za-trapela. Occupé avec les autres membres du groupe à répéter et à travailler sur le dernier clip, le rappeur a créé un peu de temps juste pour partager avec nous une liste de ses chansons préférées.

«Se lè m’ap trip» (Abojah) : Il y a un grand contraste dans cette chanson où l’artiste s’amuse tout en laissant ses ap-préhensions. Ce n’est qu’en lisant le texte que vous arriverez à cerner la seconde dimension que touche l’auteur. Abojah a un flow qui l’identifie, une écriture qui vous prouve que c’est quelqu’un qui a fait pas mal de lectures.

«Yon ti kalkil» (BIC) : BIC nous invite à faire une autocritique ; il nous canalise vers la dimension de notre conscience humaine. Et c’est à peine s’il nous laisse deviner qu’il rappe. Pas seulement sur ce track, mais on voit qu’il arrive toujours à faire exactement ce qu’il désire, un autre rap. Il est celui qu’on peut appeler le rappeur à la guitare.

«Dejenerasyon» (Majik Click) : J’aime la vibration qui se dégage de cette chanson. Leur façon de pointer le sys-tème du doigt, le niveau du rap, le travail colossal de Fred. Se peye pote !!!

«Dernier MC» (Kerry James) : « Tu peux assassiner l’homme, mes écrits te Survivront / Mais ne tire pas au gond,

cogne sur le dernier MC vivant ». C’est cette assurance qui m’interpelle. Je pense qu’on a besoin de rappeurs qui croient qu’ils sont les derniers MC, même après leur mort, leurs textes clameront leur existence. Voilà pourquoi j’aime cette chanson.

«L’école de la vie». C’est un slam. J’adore le slam ! Et le titre « L’école de la vie », vous devinez de quoi il s’agit.

«Pa pale, yo konnen» (Zatrap) : L’histoire de cette chanson me touche. C’est une idée de Emanoox qui est deve-nue un hit.

«Boutèy anlè» (K’libr) : C’est un mélange intéressant. C’est une chanson d’animation très sociale.

«Story telling» (DRZ) : Gravée sur son superbe album, cette chanson de DRZ est d’une pure réalité. A travers ce track, l’artiste dévoile comment il est coupable de certains méfaits.

«Aklame nou» (Gwo Lo) : Il y a le style des gars de ce groupe, leur speed, leur chanson hardcore. Je suis touché.

«Haïti chérie» (Neggo) : C’est l’une des rares chansons où des artistes essayent de suivre la ligne tracée par Zatrap. Elle est très créole, beaucoup de beaux lyrics. Respect, messieurs !

Plésius Junior LOUIS (JPL 109)[email protected]

Plus d’une vingtaine de groupes ont participé à la première édi-tion du concours Next Beat Haiti. Lancée par la Fondation Haiti

Jazz, en collaboration avec l’Association des professionnels de la musique (Ayiti Mizik), cette compétition a permis à de jeunes musiciens, jusqu’ici dans l’ombre, d’extérioriser leur talent lors des diffé-rents «showcase» qui ont lieu depuis 8 mai 2013 sur les scènes du restaurant le Villate, de Backyard, de Mango Lounge, du club Yanvalou, de la Fokal et de Gar-den Studio.

Devant un jury composé de pro-ducteurs, de managers, d’acteurs et de professionnels de la musique dont Joel Widmaier, Fred Lizaire, Myria Charles, Carl Frederic Behrmann, de Fabrice Rouzier…, trois groupes - sur six présélectionnés - de sept catégories musicales (konpa, mu-sique évangélique, musique classique, jazz, rap, musiques urbaines et musiques traditionnelles) ont donné des perfor-mances live et ont retenu l’attention

Musique traditionnelle : qui sera le meilleur ?

de plus d’un spectateur, conquis à leur cause. Les meilleurs groupes de chaque catégorie (au total 7) participeront, le 21 juin, jour de la fête Musique, à un jam session prévu au restaurant Le Villate.

Mercredi 15 mai, 7 h pm, a eu lieu à Mango Lounge le premier concert showcase de la catégorie Konpa regrou-pant trois groupes : Zukora the famous, Jean Bernard Antoine de Jacmel et Enèji. Le 22 mai, la scène Backyard a réuni, lors du second concert showcase, Harold Altero, Koukoun, D.E.S.I.R.E de la caté-gorie Musiques urbaines. Daniel Gervais, Auralie Antoine, Alive for God (catégorie Musiques évangéliques) ont performé le mercredi 29 mai devant un jury composé de musiciens du secteur.

Fokal a fait salle comble, ce mercredi 5 juin. Un public avisé a fait le déplace-ment pour assister au quatrième concert show case. Sur scène après un debriefing par le jury des performances du soir, les groupes Célestin Wilkinson J-Luc (Chan-son), Christci Libertin (Chanson), D-One

(Chanson), Darlin Johancy Michel (Jazz) ont interprété leurs morceaux.

La Fondation Haiti Jazz dévoile à Ticket Magazine la liste partielle des meilleurs groupes de chaque catégorie : Enèji (Konpa), D.E.S.I.R.E (Musiques urbai-nes), Alive for God (Musique évangéli-que), le groupe de Darlin Johancy Michel (Jazz) et le groupe de Célestin Wilkinson J-Luc (chanson).

Médias, journalistes, profession-nels de la musique et tout le public en général sont invités au dernier concert showcase du concours qui se tient, le mercredi 12 juin (7 h pm), à Yanvalou avec la catégorie Musique Traditionnelle.

Le jeudi 20 juin (à 7 h pm), la grande finale avec le meilleur groupe de chaque catégorie réunira, sur la scène de Le Villate, les sept groupes vainqueurs du concours.

Miléna Sandler Widmaier, directrice générale de la Fondation Haiti Jazz et vice-présidente d’Ayiti Mizik, estime que les grandes révélations ont été les groupes des catégories Musique évangélique et

Chanson. Leur jeu musical, leur rapport au public et leur talent incarnent la relève de la musique haïtienne. « Les concerts show case nous ont permis de cerner les potentiels mais aussi les lacunes de ces groupes émergents. « Cela nous aide, dit-elle, à mener nos actions dans le cadre de notre travail d’accompagnement et d’encadrement des musiciens en herbe et de la structuration du secteur, en fonction des besoins réels du milieu. »

Rosny Ladouceur

Le groupe Alive for God de la catégorie Musique Evangélique

Le groupe D.E.S.I.R.E de la catégorie Musiques urbaines

Le groupe Eneji de la catégorie konpa Le groupe de Darlin Johancy de la catégorie jazz

Le groupe de Celestin Wilkinson J-Luc de la catégorie chanson

La playlistde Paskal(Zatrap)