EDITO

INFO-ANCHIN

Pour la quatrième fois consécu-

tive, l’institut d’Anchin et le lycée

Martín Rivero de Ronda en Anda-

lousie ont proposé un échange à

leurs élèves: 18 élèves français de

seconde sont partis 10 jours à Ron-

da en Andalousie du 19 au 29 mai

2014 et l’an prochain, en mars-

avril, ils recevront leurs correspon-

dants espagnols en classe de pre-

mière.

Une fois de plus, ils ont vécu des

moments inoubliables. Certes, le

beau temps n’était pas toujours au

rendez-vous mais cela n’a pas em-

pêché les rencontres, les visites et

surtout un véritable bain linguis-

tique. L’accueil des espagnols a

comme toujours été très chaleureux

et les jeunes ont pu vivre quelques

jours au rythme andalou.

Afin de partager avec tous ce sé-

jour enrichissant, ils ont rédigé des

articles pour raconter ce qu’ils ont

vécu. Bonne lecture de cet Info

Anchin Spécial Espagne !

A. Hamida

Départ d’Anchin vers 11h, nous

arrivons vers 13h30 à l’aéroport de

Charleroi. Madame Hamida nous

avait prévenu : « 15 kilos de ba-

gages en sout et 5 kilos de bagages

à main ». Après avoir mangé nos

sandwichs nous sommes tous pas-

sés sur la balance. Enfin, nos ba-

gages… Il a fallu transférer

quelques vêtements dans les valises les moins lourdes. Ensuite, après l’enre-

gistrement, nous avons décollé. En route pour l’Espagne. Nous sommes arri-

vés à Ronda à 21h30. Le point de rencontre entre les élèves et leurs corres-

pondants était la gare des bus. Lorsque nous sommes descendus , nous de-

vions trouver notre correspondant parmi beaucoup de personnes, ce qui

n’était pas très facile. De plus, partager la vie d’un étranger durant 10 jours

est très intimidant mais les espagnols sont très accueillants. Nous sommes

donc rentrés chez eux pour la toute première nuit en Espagne. Nous avons

mangé vers 22h, qui est d’ailleurs l’heure normale du repas du soir et

sommes allés nous coucher. Nous étions très fatigués après une journée dans

les transports. Il nous fallait être en pleine forme pour profiter un maximum

de nos 10 jours !!!

Louise Leblois—Oriane Dupont—Valentine Bisiaux

DÉPART D’ANCHIN ET ARRIVÉE À RONDA

Année scolaire 2013-2014 Spécial Espagne

Juin 2014

Mardi, nous sommes allés à un cours de danses sévillanes. Notre choré-

graphe s’appelait Paqui ; elle dansait bien. Le cours était très intéressant car

nous avons appris cette danse typique de l’Andalousie, de plus ce cours était

très amusant, tout le monde s’est pris au jeu, même les garçons. Maintenant,

nous savons faire les pas de base de cette danse espagnole. A la fin de ce

cours, quelques danseuses ont rejoint Paqui pour nous faire une démonstra-

tion très impressionnante et bruyante à cause de leurs claquements de talons

très rapides, sur le parquet. Puis nous avons été récompensés par des churros

à tremper dans le chocolat, nous nous sommes régalés.

Elise Wanegue, Clémentine Chastang, Jeanne Romanowski

DANSES SÉVILLANES

LES COURS EN ESPAGNE

Vous connaissez tous la corrida ? Ce noble art, typiquement espagnol, consi-

tant à « danser » avec le taureau, à l’aide d’une cape appelée « el capote ». La

« Reservatauro », comme son nom l’indique, est une réserve dédiée à cet art.

Rachetée récemment par Raphaël Tejeda, un matador professionnel, cette ré-

serve possède de nombreux taureaux, vaches et chevaux. Ces derniers sont les

« meneurs », une hiérarchie s’étant formée entre les animaux, ils mangent en

premiers suivis par les taureaux et enfin leurs progénitures. La réserve possède

une arène, construite par Raphaël, dans un style traditionnel : les murs sont

construits à l’aide de pierres (trouvées sur la

propriété) empilées et le sol est fait à l’aide d’un sable uniquement trouvable à

Séville, de couleur ocre et ayant la particularité de ne pas devenir boueux lorsqu’il

est mouillé. Bon nombre de taureaux sont « testés » dans cette réserve/arène pour

savoir s’ils sont, ou non, faits pour la corrida. Pour cela Rafael se base sur deux

critères, le caractère et la personnalité du taureau. Si ce dernier réagit de manière

positive aux mouvements de « el capote », il est retenu, sinon il risque de prendre

la direction de l’abattoir.

Cyprien Jeancolas, Adrien Magac, Yvelin Soumillon.

Les cours commencent à 8h15 et se finissent à 14h45. Ils ont

une récré pour manger leurs sandwichs. Les espagnols parti-

cipent bien en cours mais sans forcément lever la main. Il y

a quand même beaucoup de respect envers les professeurs

même s’ils les tutoient. Les cours sont les mêmes qu’en

France et nous avons participé : en français, par exemple,

nous avons travaillé avec les élèves sous forme de dialogues.

En arts plastiques avec les terminales, nous avons réalisé des

gravures. En sciences et en maths, nous avons assisté à diffé-

rents exposés réalisés par les élèves. Pour conclure, les cours

sont très agréables et les espagnoles très accueillants. Nous

avons passé de bons moments avec eux dans l’établissement

où nous avons été reçus chaleureusement.

Mathieu Jacquart, Juliette Bisiaux, Juliette Capenol.

DE OU VIENNENT LES TAUREAUX POUR LA CORRIDA ?

Jeudi, nous sommes allés à Puenta Ventilla pour faire du sport. Nous avons

fait trois groupes, composés de six français et de leurs correspondants. On

nous a proposé trois activités que chaque groupe a faites à tour de rôle, tyro-

lienne, tir à l’arc et rappel. La tyrolienne était très amusante, le tir à l’arc était

assez compliqué, quant au rappel, certaines personnes ne l’ont pas fait, à

cause de la hauteur qui était très impressionnante vue d’en haut. Nous avons

passé un agréable moment avec nos correspondants.

Elise Wanegue, Clémentine Chastang, Jeanne Romanowski

LA PUENTA VENTILLA

C’EST LE WEEK-END ...

SETENIL

Le lundi 26 mai, nous sommes

allés visiter le village de Setenil.

Un petit village dans les mon-

tagnes où les maisons sont cons-

truites à même la roche. Nous

avons descendu le village en pro-

fitant de la vue jusqu’à la rivière.

Ensuite, nous nous sommes ren-

dus compte que nous avions pris

le mauvais chemin. Il a fallu re-

venir sur nos pas pour retrouver le point de rendez-vous avec le chauffeur du bus. Après avoir bu un Aquarius, spé-

cialité au citron, nous sommes repartis pour le lycée, où nous avons assisté à quelques cours.

Charlotte Seys, Jennifer Dupire, Bertille Carette.

Le jeudi 22 mai, après avoir participé à une matinée sportive, nous avons

été invités par l’école à partager un repas typique : une paëlla. Pour digé-

rer , un concert de musiques de films était organisé dans un musée de la

ville. L’orchestre était composé d’élèves du lycée martin Rivero. C’est

après le concert que nous avons participé à un jeu organisé par le profes-

seur espagnol pour nous faire visiter la ville. Pour s’orienter, nous avons

eu un questionnaire et un plan, chaque question correspondait un endroit

du plan, qui nous permettait de répondre . Chaque équipe était constituée

d’un français et de son correspondant espagnol. Ce n’était pas une ques-

tion de temps mais il fallait être organisés et avoir de la chance et les

bonnes réponses car Manuel, le professeur de français des espagnols a effectué un tirage au sort à la fin du jeu. Les 3 équipes

piochées ayant les bonnes réponses ont gagné un bon d’achat pour s’acheter une glace.

Marie Zatar, Juliette Duvivier, Chloé Szczépaniak

EL JUEGO EN RONDA

Durant le week end, nous étions dans nos familles

respectives avec nos correspondants. Ils nous ont

fait découvrir leurs vies et leurs cultures de ma-

nières différentes pour chaque famille, par exemple

certains sont allés à la plage, d’’autres à une com-

munion, d’autres ont découvert les spécialités de

l’Andalousie. Le samedi soir beaucoup de Français

ont regardé le match de foot puis sont allés au Bo-

tellon (parc où tous les jeunes se retrouvent) pour

ensuite aller en discothèque, il y avait beaucoup d’ambiance dans les rues. C’était très familial. Pendant le week end nous avons

fait beaucoup de choses avec la famille. Ça nous a beaucoup rapprochés.

Louise Leblois, Oriane Dupont, Valentine Bisiaux.

Nous sommes allés dans une grotte qui se situe à quelques kilomètres de Ronda et qui a été dé-

couverte par un agriculteur. Un guide nous a accompagné pour une visite à la lumière de lampes

torches car la grotte est très sombre et le sol glissant

à cause de l’humidité ambiante. Il fallait faire atten-

tion car on ne pouvait pas toucher les murs, stalac-

tites ni stalagmites pour ne pas arrêter leur évolution

(1 cm tous les 100 ans). Nous n’avons pas pu pren-

dre de photos car le lieu est protégé. Le guide nous a montré des dessins datant de la

préhistoire qui ont été faits avec des matériaux différents selon l’époque à laquelle

ils ont été réalisés. Pour finir, il y avait de 16000 à 20000 chauves-souris, ce qui a

fait peur à beaucoup d’entre nous.

Juliette Capenol, Juliette Bertaux, Mathieu Jacquart.

LA CUEVA DE LA PILETA

UNE JOURNEE A SEVILLE

Mardi matin, après 1 heure de cours, nous nous sommes rendus aux arènes de Ronda. Dans un premier temps il a fallu que nous

trouvions l’entrée. Dans un premier temps, notre guide nous a proposé une vidéo sur à quoi servent les arènes de Ronda. Cette

vidéo nous a permis de comprendre ce qu’il s’y faisait. Les arènes ont été construites avant tout pour des spectacles équestres.

C’est pour cette raison que la piste est la plus grande du monde. Dans un second temps, nous avons visité sa bibliothèque. De

nombreux chercheurs et étudiants viennent faire des recherches sur les documents des arènes de Ronda. Il y a même des livres de

plus de 1000 ans. Notre guide nous a fait voir quelques exemples, avec des gants pour ne pas les abîmer. Ensuite, nous visitons

les appartements du Roi. En effet, une tribune est à disposition de la famille royale. Personne ne peut l’occuper même quand le

roi ou quelqu’un de sa famille n’est pas là. Enfin, nous sommes descendus dans l’arène pour quelques photos « souvenirs ».

Le vendredi 23 mai, nous avons visité la ville de

Ronda. Perdue dans les montagnes, peuplée de

40000 habitants, Ronda est assez célèbre pour

son balcon. Cette ville de montagnes, n’est que

pentes, montées et vides, avec un pont qui offre

une vue imprenable sur le « Tajo ». Les bains

arabes se situent dans le vieux quartier, très ty-

pique avec ses pavés et ses maisons peintes à la

chaux. Notre endroit préféré reste quand même à

l’unanimité « la calle de la Bola », rue piétonne avec ses glaciers, pâtisseries et maga-

sins. Bertille Carette, Jennifer Dupire, Charlotte Seys.

LA VISITE DE RONDA

LES ARENES DE RONDA

Mercredi matin, tout le monde était devant l’école Martin Rivero

vers 8h. Mme Hamida et M. Legay avaient prévenu : « le dernier

jour, il y aura beaucoup de pleurs ». Personne n’avait voulu les

croire. Manuel, le professeur espagnol de Français avait remis à

tous un papier la veille pour dire que le bus nous attendrait devant

l’établissement. A 8h15, pas de bus. Après avoir eu la compagnie

d’autobus, ils nous ont envoyé un mini bus de 20 places, avec une

remorque pour nous conduire jusque Seville (2 heures de route) Le bus était réservé pour le lendemain. Nous arrivons à Séville

vers 10h45. Le chauffeur nous promène dans Séville en nous faisant visiter quelques monuments incontournables. Il nous dépose

juste devant la cathédrale. C’est un édifice construit autour d’un ancien minaret musulman. A l’intérieur, nous montons tout en

haut du minaret et visitons la gigantesque église. C’est immense. Nous passons devant le cercueil de Christophe Colomb. Nous

sortons de la cathédrale pour pique-niquer. Nous sommes surpris par la quantité de calèches qui attendent les touristes sur la

place où nous décidons de manger. Nous nous rendons compte que nous sommes entourés de groupes français. Après avoir digé-

ré nous enchaînons avec la visite des palais « Reales Alcázares ». De magnifiques jardins et batis de styles arabes. On dit que la

famille royale vient s’y reposer très souvent. L’étage lui est réservé. Même si c’est très beau, l’énervement est là, dans deux

heures il faudra être à l’heure à l’aéroport. Beaucoup d’entre nous, on eu des cadeaux par les familles. On ne sait pas si les va-

lises vont dépasser les 15 kilos autorisés. Il va falloir refaire un contrôle du poids des valises. Heureusement, Mme Hamida a un

objet magique, un pèse bagage portatif. Tout le monde y passe. Le vol se passe très bien, on est même un peut en avance. Nous

arrivons à Anchin à 11h30. En un éclaire, tout le monde est reparti. Un grand week end s’annonce pour nous permettre à tous, de

raconter notre séjour à notre famille, à nos proches et distribuer les souvenirs que nous avons trouver dans la « calle de la bola »

ou les centres commerciaux.