Newsletter n°168 - Paracha Kora'h

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N°168 - Chabbat Paracha Kora’h - Spécial Guimel Tamouz - Hebdomadaire - Contact : 055-6617702 - www.viveleroi770.com - [email protected] Bonnes Nouvelles Editorial Jérusalem Centre Grande soirée de fête pour femmes et jeunes filles à l’occasion de Guimel Tamouz - Buffet, spectacle, concert, stands - Dimanche 4 Tamouz (24.6.12) à 20h00 6 Re’hov Yaavets au Centre «Oro Chel Machia’h» Entrée : 28 NIS Infos : 055-6617702 Har ‘Homa Beit Machia’h Grand Farbrengen pour hommes à l’occasion de Guimel Tamouz dimanche 4 Tamouz (24.6.12) à 20h30 Bus 74 34, rue Rav Its’hak Nissim Rav Shlomo Yossef Tsion 050-4147725 Talpiot-Arnona Chabbat A’hdout à l’occasion de Guimel Tamouz Parachat Kora’h Au Beit Machia’h Arnona/Talpiot avec Rav Gabriel Beckouche et Rav Yaacov Corda Infos : 055-6617702 Beit Machia’h Arnona cours (fr) de Tanya et Dvar Mal’hout le mardi soir à 20h15 - Cours sur Pirkei Avot, le Chabbat à 18h00 19/5 rue Chalom Yehuda 055-6617702 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Pour soutenir la Newsletter de la Guéoula et le site www.viveleroi770.com 055-6617702 Photo de la semaine Pour écrire au Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h par l’intermédiaire des Igueroth Kodech 055-6617702 [email protected] Guimel Tamouz 5772 : Appuyez sur le bouton ! Le jour de Guimel Tamouz est appelé le «le début de la délivrance» par le Rabbi Roi Machia’h Chlita lui-même. Ce jour-là à l’époque de Yéhochoua le soleil ne s’est pas couché, or le soleil donne la lumière au monde et c’est actuellement ce que nous donne le Roi Machia’h matériellement et spirituellement c’est pourquoi il est ‘Hay VeKayam, avec chacun de nous. Ce que la réalité nous présente, c’est une infinité de détails qui n’ont apparem- ment aucun lien entre eux, un monde, le temps et les hommes. Comment pou- vons-nous intégrer, aujourd’hui, tout ce que nous montrent nos yeux ? Quelle grille d’interprétation allons-nous appli- quer à cette réalité. Il est évident que nous ne pouvons accepter et vivre comme avant, suite à des événements qui défient toute logique... Mais plaçons un instant la barre plus haut, au plus haut que l’on puisse. Par exemple, imaginons qu’un seul homme, dans un monde de près de sept Milliards d’habitants, possède entre ses mains une puissance sans équivalent dans le domaine des énergies terrestres… l’atome ! Cet homme détient toute une industrie ainsi qu’une centrale nucléaire. De plus, cet homme n’est pas ce que l’on appelle un modèle de droiture ni d’équilibre moral. Dans son usine, se trouvent des commandes et au centre de celles-ci, un bouton rouge. Celui-ci sert bien entendu à enclencher le système destructeur de la puissance nucléaire. Chacun peut s’effrayer à la simple pensée que cet homme puisse appuyer sur ce bouton (D.ieu nous en préserve)… Mais il faut bien se dire que tout ceci n’existe que parce que le Maître du monde veut nous faire passer un mes- sage. On peut selon notre simple idée avancer que de même qu’il existe un bouton rouge pour la destruction, il existe forcément un autre bouton rouge qui existe pour le contraire, pour la construction, la perfection. De quel bouton s’agit-il ? Il s’agit d’une simple, toute simple action, une bonne action, que le plus simple des Juifs avec son libre arbitre peut décider d’accomplir ; une pièce dans une boîte de Tseddaka par exemple. La bonne action, la plus élémentaire, c’est cela le bouton rouge le plus puissant du monde... Appuyez sur ce bouton, agissez dans la joie la plus naturelle, celle d’appartenir à la génération qui a pour chef, le Roi Machia’h. Puis agir, donner, accomplir une Mitsva, en bref... appuyer sur le bouton de la Guéoula, faire pencher la balance, comme le dit le Rambam, du côté positif et déclencher un tor- rent de joie, de Sim’ha, d’unité, dans le monde, c’est cela, amener la Guéoula. Le mot «Guéoula» vient du mot «Guilouï (dévoilement)», dévoiler le Machia’h qui a décidé de se voiler pour nous accorder ce mérite à nous, certes de simples Juifs, mais les Juifs de la génération de la Guéoula tout de même ! Qu’Hachem nous accorde le mérite de dévoiler la Guéoula en ce jour, le Guimel Tamouz, qui nous apprend à agir par nous-mêmes, de danser et de chanter pour accueillir le Mele’h, réjouir nos frères par de la Tseddaka matérielle (dans ses besoins pour le Chabbat par exemple) et par de la Tseddaka spirituelle (étudier la Torah avec lui) car c’est ce que demande le Rabbi Roi Machia’h Chlita et tout ce qu’il nous reste à faire, c’est : appuyer sur le bouton de la Guéoula immédi- ate tous unis dans l’amour et le respect de son prochain pour accueil- lir le Roi en nous écriant : «Vive le Roi Machia’h… Maintenant, Now Mamach !». En l’honneur de Guimel Tamouz, je prends sur moi une bonne décision pour amener le Machia’h Prénom : ....................................... Nom : ....................................... Prénom de la mère :........................... Téléphone : ......................... Email................................ Adresse : ............................................... Bonne décision ................................................................................ Demande de bénédiction : ............................................................... Nous introduirons ce coupon dans le livre des correspondances saintes du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h, les célèbres Igueroth Kodech. Ce coupon est à retourner à : Beit Machia’h Talpiot/Arnona 19/5, rue Chalom Yehuda - 93426 Jérusalem

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La Newsletter de la Guéoula

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N°168 - Chabbat Paracha Kora’h - Spécial Guimel Tamouz - Hebdomadaire - Contact : 055-6617702 - www.viveleroi770.com - [email protected]

Bonnes Nouvelles Editorial

Jérusalem CentreGrande soirée de fête pourfemmes et jeunes filles àl’occasion de GuimelTamouz - Buffet, spectacle,concert, stands - Dimanche4 Tamouz (24.6.12) à 20h006 Re’hov Yaavets au Centre«Oro Chel Machia’h»Entrée : 28 NISInfos : 055-6617702

Har ‘Homa Beit Machia’h Grand Farbr engen pourhommes à l’occasion deGuimel Tamouz dimanche4 Tamouz (24.6.12) à20h30 Bus 7434, rue Rav Its’hakNissimRav Shlomo Yossef Tsion050-4147725

Talpiot-ArnonaChabbat A’hdout à l’occasion de GuimelTamouz Parachat Kora’hAu Beit Machia’hArnona/Talpiot avec Rav Gabriel Beckouche etRav Yaacov CordaInfos : 055-6617702

Beit Machia’h Arnonacours (fr) de Tanya et DvarMal’hout le mardi soir à20h15 - Cours sur PirkeiAvot, le Chabbat à 18h0019/5 rue Chalom Yehuda055-6617702

Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv054-4866072

Pour soutenir la Newsletterde la Guéoula et le sitewww.viveleroi770.com 055-6617702

Photo de la semaine

Pour écrire au Rabbi deLoubavitch Roi Machia’h

par l’intermédiaire des

Igueroth [email protected]

Guimel Tamouz 5772: Appuyez sur le bouton !Le jour de Guimel Tamouz est appelé le «le début de la délivrance» parle Rabbi Roi Machia’h Chlitalui-même. Ce jour-là à l’époque de Yéhochoua le soleil ne s’est pas couché, orle soleil donne la lumièreau monde et c’est actuellement ce que nous donne le Roi Machia’h matériellement et spirituellementc’est pourquoi il est ‘Hay VeKayam, avec chacun de nous.

Ceque la réalité nous présente, c’est uneinfinité de détails qui n’ont apparem-ment aucun lien entre eux, un monde, letemps et les hommes. Comment pou-vons-nous intégrer, aujourd’hui, tout ceque nous montrent nos yeux? Quellegrille d’interprétation allons-nous appli-quer à cette réalité. Il est évident quenous ne pouvons accepter et vivrecomme avant, suite à des événementsqui défient toute logique... Mais plaçons un instant la barre plushaut, au plus haut que l’on puisse. Parexemple, imaginons qu’un seul homme,dans un monde de près de sept Milliardsd’habitants, possède entre ses mainsune puissance sans équivalent dans ledomaine des énergies terrestres…l’atome ! Cet homme détient toute une industrieainsi qu’une centrale nucléaire. De plus,cet homme n’est pas ce que l’on appelleun modèle de droiture ni d’équilibremoral. Dans son usine, se trouvent descommandes et au centre de celles-ci, unbouton rouge. Celui-ci sert bien entenduà enclencher le système destructeur dela puissance nucléaire. Chacun peuts’effrayer à la simple pensée que cethomme puisse appuyer sur ce bouton(D.ieu nous en préserve)…Mais il faut bien se dire que tout cecin’existe que parce que le Maître dumonde veut nous faire passer un mes-sage. On peut selon notre simple idéeavancer que de même qu’il existe unbouton rouge pour la destruction, ilexiste forcément un autre bouton rougequi existe pour le contraire, pour laconstruction, la perfection.De quel bouton s’agit-il? Il s’agitd’une simple, toute simple action, unebonne action, que le plus simple desJuifs avec son libre arbitre peut déciderd’accomplir ; une pièce dans une boîtede Tseddaka par exemple. La bonneaction, la plus élémentaire, c’est cela lebouton rouge le plus puissant dumonde... Appuyez sur ce bouton, agissez dans lajoie la plus naturelle, celle d’appartenirà la génération qui a pour chef, le RoiMachia’h. Puis agir, donner, accomplirune Mitsva, en bref... appuyer sur lebouton de la Guéoula, faire pencherla balance, comme le dit le Rambam,

du côté positif et déclencherun tor-rent de joie, de Sim’ha, d’unité, dansle monde, c’est cela, amenerlaGuéoula. Le mot «Guéoula» vient dumot «Guilouï (dévoilement)», dévoilerle Machia’h qui a décidé de se voilerpour nous accorder ce mérite à nous,certes de simples Juifs, mais les Juifs dela génération de la Guéoula tout demême ! Qu’Hachem nous accorde le mérite dedévoiler la Guéoula en ce jour, leGuimel Tamouz, qui nous apprend àagir par nous-mêmes, de danser et de

chanter pour accueillir le Mele’h,réjouir nos frères par de la Tseddakamatérielle (dans ses besoins pour leChabbat par exemple) et par de laTseddaka spirituelle (étudier la Torahavec lui) car c’est ce que demande leRabbi Roi Machia’h Chlita et tout cequ’il nous reste à faire, c’est : appuyersur le bouton de la Guéoula immédi-ate tous unis dans l’amour et lerespect de son prochain pouraccueil-lir le Roi en nous écriant: «Vive leRoi Machia’h… Maintenant, NowMamach !».

En l’honneur de Guimel Tamouz, je prends surmoi unebonne décision pouramenerle Machia’h

Prénom : ....................................... Nom : .......................................

Prénom de la mère :........................... Téléphone : .........................

Email................................ Adresse : ...............................................

Bonne décision ................................................................................

Demande de bénédiction : ...............................................................

Nous introduirons ce coupon dans le livre des correspondances saintesdu Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h, les célèbres Igueroth Kodech.

Ce coupon est à retourner à : Beit Machia’h Talpiot/Arnona 19/5, rue Chalom Yehuda - 93426 Jérusalem

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Cependant, même après cela la vic-toire sur ce pays ne fut pas complète.En effet, les persécutions antijuivesse poursuivirent, à tel point que leRabbi dut quitter le pays et ce n’estque dans les années récentes, plus desoixante ans après, que l’on voit laconséquence de cette libération: ladélivrance de tous les Juifs de cepays. Sachant qu’elle releva d’un purmiracle, on peut de prime abord sedemander pourquoi il a fallu quecette libération se fasse en différen-tes étapes? En effet, tout ce quiarrive résulte de la Providence parti-culière à travers laquelle D.ieu gou-verne chaque élément de la Création.En outre, il s’agit d’un évènementdans la vie d’un Nassi - un chef - dupeuple juif, ce qui signifie que cettelibération concerne l’ensemble desJuifs du monde. Il y a donc nécessai-rement un fondement et une raison àchaque aspect de son déroulement.

Le soleil a stoppé sa courseEn ce jour du trois Tamouz eut lieu,il y a de très nombreuses généra-tions, un autre miracle: lors de labataille que Yéhochoua livra contreles Émoréens, le soleil allait se cou-cher alors que la victoire n’était pasencore acquise. Voyant que la nuitdonnerait à l’ennemi la possibilité defuir, Yéhochoua implora «Soleil,arrête-toi sur Guiveon!... », « Et lesoleil s’arrêta... » (Josué 10, 12-13),ce qui permit aux Enfants d’Israël degagner la bataille. Or, sachant quetous les évènements qui se sont pro-duits à une certaine date se renouvel-lent chaque année à cette même date,il est évident qu’il y a un lien entre cemiracle et celui de la libération duRabbi. De plus, la question précédemmentévoquée peut aussi être posée en cequi concerne le miracle deYéhochoua: dans la mesure oùl’objectif de ce miracle était d’aider

les Enfants d’Israël à gagner laguerre contre leurs ennemis, pour-quoi ne fut-il pas un miracle «com-plet », qui aurait permis que laguerre soit gagnée immédiatementpar exemple, ou bien que les Enfantsd’Israël puissent combattre la nuit?

Deux sortes de miraclesUn miracle se définit par une inter-vention divine qui, à un degré ou àun autre, défie les lois de la nature. Àl’intérieur de cette définition, cepen-dant, il existe deux catégories géné-rales de miracles: pour certainsd’entre eux, la nature des chosesreste telle quelle, et alors le miracles’opère complètement en dehors ducadre naturel. Dans d’autres cas, lanature elle-même est miraculeuse-ment transformée. C’est, par exem-ple, ce qui distingue le miracle de laplaie du sang de celui où la main deMoïse fut frappée de «Metsora »(la « lèpre » biblique). Lors de laplaie du sang, le miracle ne consista

pas à ce que l’eau se transmute ensang, mais que l’eau, tout en restantde l’eau, soit provisoirement perçueà tous égards comme du sang. L’eaune changea pas de nature pour deve-nir du sang, elle ne fit qu’en prendrela « forme ». De sorte que, lorsquele moment vint que la plaie cessa, ilne fut pas nécessaire d’opérer unnouveau miracle pour que le sangredevienne de l’eau, mais seulementde cesser le miracle qui, se superpo-sant à la nature de l’eau, la mainte-nait sous forme de sang. D’un autrecôté, dans le cas du miracle quifrappa la main de Moïse, celle-cidevint réellement «lépreuse» et ilfallut un second miracle pour laramener à son état antérieur. Ilconvient, dès lors, de se demander sile miracle de Yéhochoua, lors duquelle soleil s’immobilisa, eut lieu ausein de la nature, ou bien transcendala nature.Le mouvement du soleil, commel’enseigne notre tradition, est déter-

miné par celui de son galgal, lasphère invisible dans l’épaisseur delaquelle il est fixé. Cette sphère faitelle-même partie d’un vaste et com-plexe système de sphères concentri-ques qui ont toutes leur mouvementpropre (qui sont la conséquence dumouvement du galgal périphériquede l’univers) (voir Rambam, Lois surles Fondements de la Torah, chap. 3).Ainsi, lorsque le soleil se figea dansl’épisode de Yéhochoua, cela a pu sefaire de deux façons: soit le miraclea arrêté l’ensemble du système sidé-ral, dont dépend la marche du soleil,introduisant un changement dans lanature même de ce système; soitl’ensemble du système a continué àfonctionner et à se mouvoir selon sanature habituelle, et seul le soleils’est figé, seul son galgal s’est arrêté,de façon surnaturelle.

Le dépassement de la natureDans la paracha de Kora’h, que nouslisons cette semaine, il est fait men-tion d’un autre miracle dont le dérou-lement est parfaitement décrit: suiteà la contestation de la prêtrise parKora’h et les siens, D.ieu demanda àMoché de recevoir un bâton de cha-cune des tribus, «Et le bâton del’homme que J’aurai élu, fleurira»

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mL’Edit Royal - Dvar Mal’hout

Résumé du discours du 3 Tamouz 5751-1991 du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita

Chabbat Parachat Kora’h

Le Carnet : Mazal Tov, Mazal Tov pour le mariagede Lévi Its’hak Ceitlin et ‘Haya Sarah Shagalov. MazalTov pour la Bar Mitsva de Shimon Ben Pir’hya. Mazal Tov pour la naissance de Ayala Bat Raphaéla Simi. BonAnniversaire à Meïr Ben Menou’ha Ra’hel et David Mendel Ben Hadassa.Pour la réussite de ‘Hanna BatMercedes, Line Bat Mercedes, Michaël Ben Mercedes, Henri ‘Haïm Ben Julia, David Ben Ruth, Jérémie BenRuth.Leilouï Nichmat de Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, FifineBat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham.

Les étapes de la délivranceLa libération de mon beau-père, le Rabbi, de son emprisonnement dans les prisons soviétiques en 5687 (1927)se fit par étapes : tout d’abord, le jour du trois Tamouz, sa condamnation à «l’inverse de la vie », que D.ieunous en préserve, fut commuée en une peine de trois ans d’exil dans la ville de Kastrama. Puis, le 12 Tamouz,on lui annonça sa libération totale qui se fit concrètement le lendemain, c’est-à-dire le 13 Tamouz.

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w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o m(Nombres 17, 18-20). Ainsi procéda-t-on, puis le lendemain «...voiciqu’avait fleuri le bâton d’Aharon pourla tribu de Lévi : des fleurs y avaientéclos, des bourgeons (de fruits) enétaient sortis et des amandes y avaientmûri » (Nombres 17, 23). Il y a ici quelque chose de singulier:il y eut, d’une part, un grand miracle,car un bâton ne peut en soi donnerdes fruits, mais, d’autre part, les éta-pes naturelles de formation du fruitn’ont pas été sautées pour autant. Il yeut d’abord la floraison, puis lamaturation du fruit jusqu’à arriver aufruit mûr. On peut se demander pourquelle raison il fut nécessaire que lapousse miraculeuse de ces fruitssuive un processus naturel? Eneffet, pour indiquer aux Enfantsd’Israël que D.ieu avait choisiAharon comme Cohen, il aurait suffique le bâton montre simplement desfruits. La réponse à cela est que ce miraclea associé un évènement totalementsurnaturel au processus naturel. Lafloraison suivit un déroulement natu-rel (sans s’en tenir aux délais habi-tuels, il est vrai), pour indiquer que laprêtrise était devenue l’attribut natu-rel de Aharon et de ses enfants pourtoujours. D.ieu dirige le monde parfois à tra-vers les lois naturelles, et parfoisd’une façon miraculeuse qui trans-cende ces lois, mais, dans les deuxcas, pour répondre à un seul et uni-que objectif, comme l’on exprimé lesSages: « Tout ce que le Saint bénisoit-Il a créé dans Son monde, Il nel’a créé que pour Sa gloire» (PirkeiAvot, à la fin du 6ème chap.). Le faitque D.ieu ait fait savoir aux créaturesqu’Il les a créées, qu’Il s’est investisix jours durant dans leur création(qu’Il renouvelle à chaque instant exnihilo, comme l’a enseigné le BaalChem Tov), prouve qu’Il souhaiteque celles-ci aient une relation avecla force créatrice dont elles sontissues, au point d’être capables elles-mêmes d’agir pour ajouter à la gloirede D.ieu.

La parole divineDe quelle façon une créature peut-elle ajouter à la gloire de D.ieu?Quand un Juif utilise une chose de cemonde pour la gloire de D.ieu, celle-ci révèle alors la parole divinequ’elle contient. Lorsque cette utili-sation se répète, la chose révèle lanouvelle parole divine qu’ellecontient à ce moment et qui la portede nouveau à l’existence. Par exem-ple, lorsqu’un Juif boit de l’eau, celal’amène à prononcer la bénédiction«Béni sois-Tu Éternel notre D.ieu...par la parole de qui tout chose est

créée», révélant ce que l’eau elle-même exprime (car sans elle, il n’au-rait pas prononcé cette bénédiction):que toute chose est créée par D.ieu,et ainsi la parole divine se révèledans toutes les créatures. Telle est la volonté de D.ieu mêmelorsque Celui-ci dirige le monde àtravers des miracles: Il souhaite quel’homme, Sa créature, révèle Sagloire. C’est pour cela que, mêmelorsque survient un élément miracu-leux et surnaturel, celui-ci doit néan-moins être lié de quelque façon auprocessus naturel de façon à ce quele monde créé soit un support pour larévélation de la gloire divine. C’estla raison pour laquelle le miraclede la floraison du bâton d’Aharonprésenta un aspect naturel, en sui-vant les étapes successives de laformation des amandes.

La prêtrise des Cohanim Il est, en effet, connu que la BirkatCohanim, la bénédiction sacerdotale,révèle un influx transcendant l’en-chaînement habituel des mondes. Onretrouve ici deux aspects: une rapi-dité qui dépasse les lois naturelles,tout en respectant l’ordre naturel. Eneffet, cette bénédiction permet queles bienfaits se réalisent bien avantleur échéance «naturelle », mais,d’un autre côté, cet influx, si rapidesoit-il, suit le chemin naturel, passant« par tous les mondes». C’est la raison pour laquelle le signedu choix d’Aharon comme Cohenfut précisément la pousse d’aman-des, qui sont les fruits qui poussentnaturellement le plus rapidement, etqui poussèrent cette fois en une nuit,mais avec toutes les étapes de leurdéveloppement!

Agir dans les limites de la natureD’après ce qui précède, on com-prend pourquoi le miracle qui vit lesoleil se figer dans la bataille deYéhochoua fut lié aux lois de lanature. En effet, la finalité du mira-cle, comme nous l’avons dit, n’estpas de s’extraire de la nature, mais,au contraire, d’agir en son sein.

Ainsi, le miracle ne vint pas repous-ser toutes les limites naturelles, maisseulement permettre aux Enfantsd’Israël de se battre de façon natu-relle. Et donc, d’après cela, il est logiqued’avancer que le miracle se fit à l’in-térieur du cadre naturel, c’est-à-direqu’il agit sur le mouvement de l’en-semble des astres, qui connurent, dèslors, un cours nouveau. On voit ici,de nouveau, l’association de ce quidépasse la nature avec la nature elle-même : ce changement intervint, ilest vrai, de façon miraculeuse, maisil devint ensuite un paramètre de lanature. Telle est également l’explication dumiracle du trois et des douze et treizeTamouz. Il y eut effectivement, làaussi, l’association du miracle et dela nature: le véritable miracle parlequel les autorités soviétiquesacceptèrent de libérer le Rabbi, sedéroula à l’intérieur des voies natu-relles, en fonction de leurs modalitésde fonctionnement administratifhabituelles. Et cette délivrance eutlieu par étapes, car il fallut que lerégime, qui était alors dans toute saforce, arrive «naturellement» à laconclusion qu’il était obligé d’abordde commuer la peine capitale enpeine d’exil, puis de libérer le Rabbidéfinitivement. Ceci constitual’amorce du changement qui condui-sit ce même régime, des années plustard, à libérer tous les Juifs de cepays.

La soumission totale à D.ieuIl y a encore d’autres domaines oùcela doit s’exprimer. En effet, lemiracle de la floraison du bâtond’Aharon concerne chacun d’entrenous, car chaque Juif est lié avec leniveau du Grand Prêtre, le CohenGadol, comme l’écrit le Rambam(fin des lois de la Chemita et duYovel). Ainsi, le service divin de chacundoit-il être marqué par la soumissiontotale à la volonté divine, quidépasse toutes les limites et fait fi detoutes les objections, mais cela doit

ensuite filtrer dans toutes les compo-santes de sa personnalité. Dans la vie quotidienne, cela s’ex-prime dans la foi que D.ieu lui prodi-guera sa parnassa, sa subsistance, defaçon surnaturelle, tout en s’effor-çant de l’acquérir de son côté. Il esten effet écrit « l’É-ternel ton D.ieute bénira dans tout ce que tu réali-seras » (Deutéronome 15, 18):l’habillement du surnaturel dansles voies naturelles.

Le monde est déjà prêt!Lorsqu’un Juif mènera correctementà bien sa mission, en transcendanttoute limitation et en s’investissantdans une démarche qui se déploiedans l’ordre naturel du monde, ilverra comment le monde, la naturedu monde et les peuples du mondel’aideront dans sa tâche. Et cela est particulièrement visibledans les années récentes, dans les-quelles nous voyons des miraclesdans le monde, qui s’habillent dansles voies naturelles. Comme ce fut lecas lors de la sortie d’Égypte,lorsqu’on en vint au moment où lesEnfants d’Israël «dépouillèrentl’Égypte » de ses richesses, celacommença de façon miraculeuse,puis s’habilla dans les voies de lanature lorsque les Égyptiens forcè-rent les Israélites à prendre plus quece qu’ils leur avaient demandé. Chacun doit donc prendre à cœur derajouter dans la diffusion duJudaïsme en général et des sourcesde la ‘Hassidout avec enthousiasmeet la conscience claire quele mondelui-même aidera les Juifs dans leurtâche. Et qu’immédiatement cela amènela véritable et complète délivrance,accompagnée du sacrifice de ladixième vache rousse que prati-quera le Roi Machia’h en se révé-lant promptement. Alors, nous nous rendrons tous, jeu-nes gens et vieillards, avec nos fils etnos filles, en terre sainte, dansJérusalem la ville sainte et dans letroisième Temple, et le plus impor-tant : que ce soit immédiatement!

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Le rassemblement des émissairesdu Rabbi de Loubavitch RoiMachia’h qui a lieu comme chaqueannée quelques semaines avant leGuimel Tamouz, s’était tenu au cen-tre de la «Fédération pour laDélivrance véritable et complète».Lors de cette soirée, l’un des interve-nants fut le Rav Michaël Kadelburgqui dirige l’institution dénommée«Festival Or». Le but de ce mouve-ment est d’agir au sein des nombreuxfestivals qui sont organisés pour lajeunesse en Terre Sainte, et d’y intro-duire la lumière de la délivrancevéritable et complète.Cette activité prend de plus en plusd’ampleur et suite à la multiplica-tion de ces festivals, les activités duRav Michaël se font de plus en plusdenses. Lorsqu’il se présente, avecson équipe, il a pour but de monterune ou deux énormes tentes danslesquels auront lieu les trois prièrespar jour, un centre de contact et decorrespondance par les IguerothKodech, les célèbres repas deChabbat, mais surtout les grands«Farbrengen» qui attirent énormé-ment de public parmi les jeunes.« L’un des festivals les plus impor-tants dans lesquels nous nous som-mes inscrits est le «FestivalBombamella», un immense happe-ning dont la célébrité attire chaqueannée des dizaines de milliers de jeu-nes», nous explique Rav Michaël.« Nous appuyant sur la parole denos Sages de mémoire bénie «Toutce que le Saint béni soit-Il a créé, Ilne l’a créé que pour Son honneur»,nous savons que ce festival a pourbut, en fait, d’aider les nombreuxjeunes à se connecter à la lumièredu Judaïsme…L’année dernière, il fut décidé detransférer le site du festival à Eilat,et ce, afin d’attirer plus de monde,au vu de la baisse dans la quantitédes participants. Et lorsque la dateen fut fixée, nous nous empressâ-mes de réserver une place pour lestand ‘Habad.Or, après seulement quelques jours,l’une des directrices me contacta

par téléphone: « Ecoutez, aprèsexamen de la situation, et puisquenous avons dû réserver un périmè-tre plus restreint, cette année, jesuis désolée de vous annoncer quenous n’aurons pas de place pourvotre stand. Nous devrons nous enpasser cette année pour lemoins…».Je ne me laissais pas décourager.Immédiatement je décrivais lasituation dans une lettre adresséeau Rabbi Roi Machia’h Chlita quej’introduisis dans l’un des volumesdes Igueroth Kodech. La réponseétait emplie de bénédictions et à lafin de la lettre se trouvait la citationde la promesse bien connue et quivient du ciel, que grâce au don desoi dont fit preuve l’AdmourHazaken, dans tous les sujetsconcernant la Torah et la craintede D.ieu, « les ‘hassidim aurontla main haute ».Je contactai immédiatement l’undes responsables du festival qui sechargea de régler le problème, maislà ne fut pas la fin des aventures dustand ‘Habad.Lorsque que nous arrivâmes sur leterrain, il nous fut demandé inces-samment de ne pas organiser les

repas de Chabbat qui attirent cha-que année des milliers de partici-pants…Or, nous décidâmes de ne pasenfreindre notre coutume et decélébrer le Chabbat par des repasde fêtes aussi larges que possible.Mais tout ne fut pas aussi simple…Quelques minutes avant le début durepas, la directrice en question vintnous trouver sur place. Elle se mit àhausser le ton de manière tout à faitinhabituelle, et après toutes lesmenaces proférées, elle plaça àl’entrée de la tente deux gardiensdont le rôle était bien entendu, dene laisser entrer personne aurepas…Comme tout cela se passait pendantChabbat, je décidais d’« écrire parla pensée». Je pris dans ma mainun volume des Igueroth Kodech(les correspondances saintes duRabbi Roi Machia’h Chlita). Je for-mulai ma demande par l’esprit et jerecherchai une réponse à la pagequi s’était ouverte par la divineprovidence à la nouvelle situationqui se présentait à nous…La réponse parlait d’elle-même:«J’ai ouïe dire que se lèvent desopposants aux activités», puis le

Rabbi Roi Machia’h Chlitademanda : « Il faut emprunterdes voies amicales» enfin, la let-tr e se terminait par le proverbementionné plus haut : «Les ‘has-sidim auront la main haute» !Je décidai tout d’abord de me tour-ner vers les gardiens qui se tenaientà l’entrée en leur expliquant le butde nos activités. Malgré leur appa-rence extérieur plutôt sévère,lorsqu’ils entendirent qu’il s’agis-sait d’un Beit ‘Habad, ils se radou-cirent immédiatement et permirentl’accès à tous les participants avecamabilité…Après de nombreuses heures, lors-que le repas laissa place au grandFarbrengen, la réunion ‘hassidique àlaquelle une foule de jeunes partici-paient, j’ouvrais de nouveau levolume des Igueroth Kodech danslequel je vis les mots qui suivent:«Tous ces opposants… seront effa-cés de la terre»… « Vous verrezbien dis-je aux jeunes amis, ce festi-val se termine de lui-même. Ce serasa dernière fois». Et cette année, eneffet, ce fut la première fois que cefestival ne fit plus son apparition. Ici,personne n’en fut surpris…

(Traduit de la Si’hat HaGuéoula)

Allumage des Bougies Chabbat Parachat Kora’h

Jérusalem Entrée : 19h13Sortie : 20h30

Allumage des Bougies Chabbat Parachat Kora’h

Jérusalem Entrée : 19h13Sortie : 20h30

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mHistoire

Un peu de lumière repousse énormément d’obscuritéComme tout cela se passait pendant Chabbat, je décidais d’écrire « par la pensée». Je pris dans ma main un volume desIgueroth Kodech (les correspondances saintes du Rabbi Roi Machia’h Chlita). Je formulai ma demande parl’esprit et je recher-chai une réponse à la page qui s’était ouverte par la divine providence…