Newsletter financement 2012

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Au quotidien, en raison de fonds propres souvent insuffi- sants, les petites entreprises souffrent. Surtout quand la conjoncture est morose. Une priorité : l’accès aux crédits de trésorerie Aujourd’hui, la principale préoccupation des dirigeants de TPE, c’est la tré- sorerie. « Environ 60 % des difficultés des petites entreprises concernent le financement. Le problème principal est le besoin de trésorerie, et notam- ment les décalages de trésorerie, ainsi que des difficultés liées aux décou- verts structurels, qui coû- tent très cher ! », souligne Agnès Bricard, présidente du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables. Dans son rapport sur « L’accès au financement des TPE », Gérard Rameix, le Médiateur du Crédit (également président de l’Observatoire du financement des entrepri- ses), recommandait d’ailleurs de faciliter l’accès des peti- tes entreprises aux crédits de trésorerie. Souvent, faute de financement, elles n’ont pas d’autre choix que de se mettre à découvert. Une fausse « solution » qui impose des frais importants aux TPE concernées. Gérard Rameix propose aussi de généraliser l’envoi en ligne de dossiers simplifiés pour les demandes de crédits de moins de 25 000 euros. Une solution également préconisée par Agnès Bricard, à l’origine de cette nou- veauté. « Nous avons lancé cette idée dans le but de réduire la charge de travail des banques pour ces pe- tits prêts, et donc de les inciter à les examiner ». Depuis la mi-octobre, le dispositif mis en place par les experts -comptables, avec le groupe BPCE et LCL pour le moment, est opération- nel. Les experts-comptables remplis- sent la demande de crédit en ligne et la banque s’engage à répondre dans les 15 jours. En cas de refus, la déci- sion est motivée. COMMUNIIQUÉ DE PRESSE Observatoire de la petite entreprise de la FCGA* n° 42, en partenariat avec la Banque Populaire Pour en savoir plus : http://www.fcga.fr Pour en savoir plus : http:// www.fcga.fr (Catégorie : Observatoire de la Pe- tite Entreprise) Réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat d’Aquitaine MAITRISER LE FINANCEMENT DE VOTRE ENTREPRISE Les deux objectifs fondamentaux d’une bonne gestion de trésorerie a) Assurer la liquidité de l’entreprise : Le terme de liquidité désigne ici l’aptitude de l’entreprise à faire face à ses échéances. Le dirigeant DOIT impérative- ment disposer d’outils afin d’assurer le besoin de fi- nancement de l’entreprise (négocier dans de bonnes conditions, les lignes de crédit CT correspondantes). Cette incapacité (si l’entreprise ne trouve plus de so- lution) peut être le déclencheur d’une procédure de redressement ou de liquidation b) Construire un partenariat bancaire équilibré et serein : Construire une relation équilibrée consiste d’une part à ne pas trop dépendre de son banquier et d’autre part à ne pas lui faire courir des risques qu’il ignore mais urgents. Epée de Damoclès, la maîtrise de la trésorerie nécessite une surveillan- ce de plus en plus accrue. Toute entreprise doit disposer en per- manence des ressources suffisantes pour remplir ses engagements finan- ciers. A défaut, c’est le risque de ces- sation de paiement et la menace éventuelle de liquidation. Edition de Juillet 2011

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Au quotidien, en raison de fonds propres souvent insuffi-sants, les petites entreprises souffrent. Surtout quand la conjoncture est morose. Une priorité : l’accès aux crédits de trésorerie Aujourd’hui, la principale préoccupation des dirigeants de TPE, c’est la tré-sorerie. « Environ 60 % des difficultés des petites entreprises concernent le financement. Le problème principal est le besoin de trésorerie, et notam-

ment les décalages de trésorerie, ainsi que des difficultés liées aux décou-verts structurels, qui coû-tent très cher ! », souligne Agnès Bricard, présidente du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables. Dans son rapport sur « L’accès au financement des TPE », Gérard Rameix, le Médiateur du Crédit (également président de l’Observatoire du financement des entrepri-ses), recommandait d’ailleurs de faciliter l’accès des peti-tes entreprises aux crédits de trésorerie. Souvent, faute de financement, elles n’ont pas d’autre choix que de se mettre à découvert. Une fausse « solution » qui impose des frais importants aux TPE concernées. Gérard Rameix propose aussi de généraliser l’envoi en ligne de dossiers simplifiés pour les demandes de crédits

de moins de 25 000 euros. Une solution également préconisée par Agnès Bricard, à l’origine de cette nou-veauté. « Nous avons lancé cette idée dans le but de réduire la charge de travail des banques pour ces pe-tits prêts, et donc de les inciter à les examiner ». Depuis la mi-octobre, le dispositif mis en place par les experts-comptables, avec le groupe BPCE et LCL pour le moment, est opération-nel. Les experts-comptables remplis-sent la demande de crédit en ligne et la banque s’engage à répondre dans les 15 jours. En cas de refus, la déci-sion est motivée. COMMUNIIQUÉ DE PRESSE Observatoire de la petite entreprise de la FCGA* n° 42, en partenariat avec la Banque Populaire Pour en savoir plus : http://www.fcga.fr

Pour en savoir plus : http://www.fcga.fr (Catégorie : Observatoire de la Pe-tite Entreprise)

Réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat d’Aquitaine

MAITRISER LE FINANCEMENT DE VOTRE

ENTREPRISE

Les deux objectifs fondamentaux d’une bonne gestion de trésorerie

a) Assurer la liquidité de l’entreprise : Le terme de liquidité désigne ici l’aptitude de l’entreprise à faire face à ses échéances. Le dirigeant DOIT impérative-ment disposer d’outils afin d’assurer le besoin de fi-nancement de l’entreprise (négocier dans de bonnes conditions, les lignes de crédit CT correspondantes). Cette incapacité (si l’entreprise ne trouve plus de so-lution) peut être le déclencheur d’une procédure de redressement ou de liquidation b) Construire un partenariat bancaire équilibré et serein : Construire une relation équilibrée consiste d’une part à ne pas trop dépendre de son banquier et d’autre part à ne pas lui faire courir des risques qu’il ignore mais urgents.

Epée de Damoclès, la maîtrise de la

trésorerie nécessite une surveillan-

ce de plus en plus accrue.

Toute entreprise doit disposer en per-

manence des ressources suffisantes

pour remplir ses engagements finan-

ciers. A défaut, c’est le risque de ces-

sation de paiement et la menace

éventuelle de liquidation.

Edition de Juillet 2011

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L’équation fondamentale La trésorerie résulte de la différence entre le fonds de roulement (FR) et le besoin en fonds de roulement selon l’équation : T = FR - BFR Le FR correspond à l’excédent des capi-taux permanents (capitaux propres et emprunts LMT) sur les immobilisations. Le BFR représente le montant des capi-taux nécessaires pour financer le cycle d’exploitation (actifs circulants – dettes à CT). La trésorerie est ainsi la résultante de tous les flux financiers traversant l’entre-prise et des modes de financement rete-nus. Toute variation du FR ou du BFR aura donc des répercussions immédia-tes sur la trésorerie. C’est ce que le fi-nancier analyse au travers du tableau de flux.

Les cinq principaux profils de dégradation de la trésorerie

a) la crise de croissance : une forte augmentation des ventes provoque une augmentation proportionnelle du BFR. Les lignes de crédit CT n’étant pas toujours facile-ment ajustables (dans les délais et dans les proportions nécessaires) les ressources deviennent insuffisantes pour financer l’exploitation… b) la mauvaise gestion du BFR : l’entreprise laisse se dé-grader le délai de paiement des clients ou accroît inutile-ment le niveau de ses stocks. Dans ce cas, le BFR aug-mente plus vite que les ventes… c) un mauvais choix de financement : le FR devient insuf-fisant car l’entreprise autofinance trop d’investissements par rapport à sa rentabilité… d) la perte de rentabilité : l’accumulation de pertes dimi-nue les capitaux propres et par conséquent, le FR se dé-grade… e) la baisse d’activité : face à une baisse conjoncturelle du chiffre d’affaires, si la production n’est pas ralentie simultanément et les charges fixes amputées drastique-ment, le BFR augmente…

Quelques pistes pour améliorer la trésorerie Deux règles d’or pour éviter l’irréparable : 1 - le long terme doit être financé par du long terme : le chef d’entreprise doit prévoir un financement adapté pour les investissements sans puiser exagérément dans la tré-sorerie. 2 - Il doit suivre l’évolution de son activité et du BFR, mois par mois, afin de détecter à l’avance une dégradation éventuelle pour y remédier par une négociation bancaire. Pour instaurer un climat de confiance durable avec son banquier, Le meilleur outil du dirigeant reste de montrer, qu’il maîtri-se la situation, qu’il anticipe les besoins et prévoit des solutions crédibles. Il ne faut jamais être surpris ou sur-prendre !

Maîtriser la trésorerie pour gagner en sérénité La trésorerie, domaine très sensible doit être gérer de façon quotidienne avec des outils fiables et surtout une véritable stratégie. Gérer sa trésorerie, c’est être en permanence en prise directe avec les flux réels et prévision-nels, entrants et sortants, et avec ses banques, pour pouvoir effectuer rapidement les ajustements nécessaires.

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CMA des Landes : Guillaume SOLANA (05.58.05.81.70)

CMA des Pyrénées-Atlantiques : Véronique BESSE et Laetitia MARTIN

(05.59.55.82.63)