Newsletter Avril 2013

18
Estonie, France, Mexique, Slovaquie… Décidément, le dicton « les voyages for- ment la jeunesse » prend tout son sens chez JAVVA en ce moment ! Des allers- retours à travers le monde qui non seulement enri- chissent nos globe-trotters mais qui ne cessent d’ap- provisionner l’association de nouvelles idées et de nouveaux projets. Promo- tion du volontariat par-ci, coopération internationale par-là… Les thèmes sont aussi nombreux qu’intéres- sants ! Mais il ne s’agit pas uniquement de partir à la découverte du monde si- non de l’accueillir encore et toujours chez nous avec nos volontaires internatio- naux, toujours motivés ! Entre autres événements importants, l’Assemblée Générale qui s’est déroulée le 24 mars a une fois de plus été l’occasion de tra- vailler ensemble sur de nouveaux horizons. Ce fut l’occasion de revenir sur les comptes de l’année écoulée, mais également de prendre des nouvelles du bureau et des différents groupes qui continuent à évoluer autour de notre association. Bref, JAVVA continue de grandir, d’évoluer mais surtout de s’enrichir de toutes ces expériences et à voir la motivation des bé- névoles et du staff, l’asso- ciation a encore de beaux jours devant elle ! Bienvenue au prin- temps chez JAVVA ! Sandrine Dans ce numéro : Edito 1 Learning Bridges 2 Les nouveaux SVE 3 Séminaires 5 Le départ de Catherine 10 Témoignages: 11 Chantiers w-e en images 13 Chronique litté- raire 17 News 18 EDITO: « Les voyages forment la jeunesse! » La Route Mai 2013 Année n°2, cahier 1 “Twenty years from now, you will be more disappointed in the things you did not do than the ones you did. So throw off the bowlines. Sail away from the safe harbor. Catch the trade winds in your sails. Explore. Dream. Discover.” - Mark Twain La phrase du mois: « Dans 20 ans, vous serez plus déçu par ces choses que vous n’avez pas faites, que par celles que vous avez faites. Alors lar- guez les amarres. Sor- tez du port ô combien sécurisant. Explorez. Rêvez. Découvrez. » Mark Twain

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Transcript of Newsletter Avril 2013

Estonie, France, Mexique, Slovaquie… Décidément, le dicton « les voyages for-ment la jeunesse » prend tout son sens chez JAVVA en ce moment ! Des allers-retours à travers le monde qui non seulement enri-chissent nos globe-trotters mais qui ne cessent d’ap-provisionner l’association de nouvelles idées et de nouveaux projets. Promo-tion du volontariat par-ci, coopération internationale par-là… Les thèmes sont aussi nombreux qu’intéres-sants ! Mais il ne s’agit pas

uniquement de partir à la découverte du monde si-non de l’accueillir encore et toujours chez nous avec nos volontaires internatio-naux, toujours motivés ! Entre autres événements importants, l’Assemblée Générale qui s’est déroulée le 24 mars a une fois de plus été l’occasion de tra-vailler ensemble sur de nouveaux horizons. Ce fut l’occasion de revenir sur les comptes de l’année écoulée, mais également de prendre des nouvelles du bureau et des différents

groupes qui continuent à évoluer autour de notre association. Bref, JAVVA continue de grandir, d’évoluer mais surtout de s’enrichir de toutes ces expériences et à voir la motivation des bé-névoles et du staff, l’asso-ciation a encore de beaux jours devant elle !

Bienvenue au prin-

temps chez JAVVA !

Sandrine

D a n s c e

n u m é r o :

Edito 1

Learning

Bridges

2

Les nouveaux

SVE

3

Séminaires 5

Le départ de

Catherine

10

Témoignages: 11

Chantiers w-e

en images

13

Chronique litté-

raire

17

News 18 EDITO: « Les voyages forment la jeunesse! »

La Route M a i 2 0 1 3 A n n é e n ° 2 , c a h i e r 1

“Twenty years from now, you will be more disappointed in the things you

did not do than the ones you did. So throw off the bowlines. Sail away

from the safe harbor. Catch the trade winds in your sails. Explore.

Dream. Discover.” - Mark Twain

La phrase du mois:

« Dans 20 ans, vous

serez plus déçu par

ces choses que vous

n’avez pas faites, que

par celles que vous

avez faites. Alors lar-

guez les amarres. Sor-

tez du port ô combien

sécurisant. Explorez.

Rêvez. Découvrez. »

Mark Twain

P a g e 2

« ...des sourires et des

visages qui, quelque

part dans le monde,

partagent nos valeurs et

les transmettent eux

aussi aux autres. »

Malgré la chaleur, les

cerveaux de tous les parti-

cipants cogitent pour

mettre ce projet en place.

« Un pont de solidarité »

L a R o u t e

Une semaine au Mexique, ça ne se refuse évidemment pas, surtout pour un projet tel que celui qui m’a été proposé : « Learning Bridges ». Un peu vague me di-rez-vous… Certes, mais derrière ce titre peu évocateur se cache un projet de coopéra-tion solide entre l’Europe et l’Amérique Latine. Une bonne vingtaine de personnes ont fait le déplacement, venant du Mexique, du Cos-ta Rica, du Nicaragua, d’Équateur, de Boli-vie, du Pérou, d’Argentine, mais aussi du Royaume-Uni, de France, d’Italie, de Grèce, d’Estonie… et de Belgique. Un mélange plu-tôt détonnant ! Pendant toute la semaine, les ate-liers s’enchainent mais ne se ressemblent pas. World Café, arbres à problèmes et bien d’autres moyens de nous faire discuter de la coopération entre nos deux continents. Tout le monde est motivé et au final, un beau projet sera né pour promouvoir le volontariat international ensemble malgré la distance : une traversée des différents pays participants dans un bus portant les couleurs du volontariat pour accueillir les volontaires et au bout du chemin un chan-tier international en Argentine. Le projet est bien sur beaucoup plus élaboré, mais cette ébauche vous donne une idée de la

créativité présente tout au long de la se-maine. Mais au-delà du travail qui a été fourni sur

place, ce sont les rencontres qui marquent

toujours le plus et je retiendrai surtout de

cette opportunité des sourires et des vi-

sages qui, quelque part dans le monde, par-

tagent nos valeurs et les transmettent eux

aussi aux autres.

Merci à JAVVA pour ce cadeau !

Sandrine

Retour sur l’émergence d’un

projet de coopération solide

entre Europe et Amérique

Latine.

P a g e 3 A n n é e n ° 2 , c a h i e r 1

Oriane et Audrey en statue au sein

d’une image traitant des conflits

familiaux.

Nos SVE en cours

Ils s'appellent Galateia, Brice, Thomas, Ben, Eva et ils sont venus dans notre plat pays pour s'engager dans un projet de volontariat pendant 6 à 12 mois ! Le 22 janvier dernier, membres actifs, membres du Conseil d'Administration, volon-taires locaux, permanents, stagiaires et anciens volontaires se sont réunis pour une soirée conviviale avec nos volontaires SVE. Autour d'un buffet international, les jeunes ont profité de cette occasion pour échanger sur leurs expériences, sur leurs projets en cours et à venir, se sont retrouvés, rencontrés et ont surtout passé un bon moment ! Cette soirée a accueilli plus de monde que prévu et a permis une belle ouverture de l'année 2013 ! Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de les rencontrer, voici une petite présentation de Brice, Benjamin, Galateia, Thomas et Eva ! Galateia nous vient tout droit de la capitale grecque et a fêté ses 30 ans le 28 février der-

nier ! Après des études d'infirmière en Crète, elle s'est impliquée dans son association d'en-

voi, Fair Trade Hellas pendant 5 ans. Elle a également participé au programme européen

Amicus au Portugal et s'est impliquée dans énormément de projets avec des personnes

handicapées, des enfants, etc... Forte de toute cette expérience de volontariat, Galateia ne

voulait pas passer à côté d'une opportunité de Service Volontaire Européen, elle a donc

postulé pour l'effectuer au centre Fedasil pour demandeurs d'asile de Rixensart où elle

s'engage pour toute l'année 2013. Galateia peut profiter de ses com-

pétences d'animation et de son énergie débordante pour participer

aux différents ateliers et activités mis en place pour les demandeurs

d'asile accueillis au centre.

Eva, 30 ans, est la deuxième volontaire SVE accueillie par le centre Fedasil de Rixensart. Avec des origines du Mali, de Mongolie, d'Ou-ganda et du Soudan et un passage par la Suède, Eva a ensuite grandi au Royaume Uni. Eva se passionne alors pour la thématique des mi-grations et de l'asile et s'implique comme volontaire dans différentes institutions travaillant sur cette thématique. Désirant ensuite appro-fondir ses connaissances au niveau de la politique d'asile en Bel-gique, Eva décide alors de se lancer dans un Service Volontaire Euro-péen, qu'elle effectue depuis le début du mois d'octobre 2012 et ce, pour une année.

Thomas a 22 ans et vient de Tours, en France. Il a déjà un bagage solide au niveau de ses expériences de volontariat : un projet Amicus de 6 mois qu'il a effectué avec JAVVA à Solidarcité, des chantiers internationaux en France, Espagne, Italie et au Maroc, un service civique au sein des Compagnons Bâtisseurs France,... Il souhaite alors aller plus loin dans son engagement volontaire en revenant à Bruxelles pour un projet SVE d'un an à La Ruelle. Thomas participe à des activités et animations avec des enfants du quartier de Saint-Josse et avec des enfants Roms du squat du Gesu.

Ben est un jeune irlandais de 25 ans. Après des études artistiques et en sciences na-

Galateia

turelles, Ben s'intéresse à la thématique des migrations et à l'accueil des demandeurs d'asile qui est un phénomène assez récent en Irlande. Après s'être impliqué comme volontaire dans son pays sur des projets avec des demandeurs d'asile, Ben cherche à comprendre le fonctionne-ment des centres d'accueil dans d'autres pays européens. Il participe alors à des chantiers in-ternationaux en lien avec cette thématique en Belgique, Pologne et aux Pays-Bas. L'idée d'un projet à plus long terme lui vient alors et il décide de se lancer dans un Service Volontaire Euro-péen au centre Croix Rouge pour demandeurs d'asile d'Yvoir qu'il a commencé au mois de sep-tembre. Brice a 24 ans et nous vient de Nantes. Issu d'un papa français et d'une maman rwandaise, Brice a toujours eu le goût du voyage et rêve aujourd'hui de travailler dans la solidarité interna-tionale. Après une bonne expérience dans la restauration et 10 mois passé en Nouvelle Zélande, Brice a décidé de se lancer dans le Service Volontaire Européen. Il a tout de suite été séduit par le projet de Facere au travers duquel il voit un nouveau défi, n'ayant aucune expérience dans le monde du handicap mais une grande motivation pour le découvrir. Brice effectue son service de janvier à juin 2013 à Facere, un foyer pour adultes atteints d'une déficience motrice céré-brale où il prend part à des ateliers et excursions pour les résidents.

Si vous voulez découvrir le côté hipster de Brice, le dynamisme de Galateia, l'humour

décalé de Ben, la « positive-attitude » de Thomas et le style d'Eva, n'hésitez pas à venir les ren-

contrer à nos événements ou même à les inviter pour une soirée, visite ou autre sortie !

Laura

Brice, entouré de quelques résidents et éducateurs du centre Facere.

A n n é e n ° 2 , c a h i e r 1 P a g e 4

Séminaires

Ce trimestre encore, nos

membres effectifs, du

bureau ou du C.A. ont

représenté l’association

lors de différents sémi-

naires en Europe.

Jessica, Isabelle et Au-

drey reviennent sur

leurs expériences lors de

certaines de ces forma-

tions.

« Quand l’oppression offre au théâtre un

bain de foule. »

Audrey revient sur sa participation au séminaire « Youth in Action

3.4 - Theater of the oppressed », organisé par la délégation auver-

gnate de Concordia, et qui s’est déroulé début mars à Issoire.

C'est à la fin du mois de février, après 3 semaines de stage, que Roberta m'a proposé de participer à un séminaire organisé par Concordia- Auvergne sur le « Théâtre de l'Opprimé ». J'avais beau-coup entendu parlé de cette forme particulière de théâtre-action, créée par Augusto Boal dans les années 70, mais ne m'y étais ja-mais intéressée de plus près. Après quelques recherches plus affi-nées sur ce sujet, j'ai tout de suite été séduite par l'approche singu-lière du rôle du public qui y est proposée, le théâtre forum lui ac-cordant une place primordiale et voyant ce dernier comme compo-sé de spect-acteurs. Imaginer que ce séminaire me permettrait d'al-lier mon intérêt pour JAVVA à l'utilisation du théâtre comme outil de conscientisation et d'engagement citoyen, fut l'argument qui fi-nit de me convaincre. Le dimanche 3 mars, c'est boostée par l'entrain et diverses attentes que je prends le train pour l'Auvergne en compagnie de 2 compa-triotes. Après 6h partagées avec toutes les colonies de la région, nous arrivons à Issoire où nous rencontrons un groupe alliant Gal-lois, Catalans, Portugais et Français aussi désemparés que nous face à la non-présence de nos « formateurs ». C'est un peu en retard qu'ils sont arrivés nous chercher, et HOP, direction le « Clos du mas », bel espace vert en périphérie d'Issoire dans lequel nous nous apprêtons à passer la semaine. Tout de suite, nous allons à la rencontre des uns et des autres, le courant passe tout seul et une dynamique in-

croyable s'installe dans le groupe. Durant toute la semaine, c'est forts de nos expériences personnelles, com-prises comme situations d'oppression, que nous avons exploré les outils du théâtre de l'image et du théâtre-forum. La première moitié du sémi-naire fut consacrée au théâtre de l'image. Il fut très enrichissant de cô-toyer et mobiliser cette forme semi-statique de théâtre muet, où tout se situe dans la suggestion et le sens que donne le public à ce qu'il voit. Nous

Ci-dessous, Oriane et Audrey en

statue au sein d’une image trai-

tant des conflits familiaux.

P a g e 5 A n n é e n ° 2 , c a h i e r 1

nous sommes donc familiarisés avec les différents moyens de créer des images, statues, ma-chines-orchestres, … afin de témoigner d'une situation d'oppression personnelle ou d'un fait de société plus large. A partir du jeudi, nous avons élargi ces techniques pour entrer dans l'apprentissage du théâtre-forum, avec ces scénettes de 10 min auxquelles le joker (meneur de jeu) propose ensuite au pu-blic de s'approprier le contenu pour faire évoluer cette situation vers « un meilleur ». Grâce à notre Géraldine nationale (ancienne coordinatrice de JAVVA), venue nous assister en cette moi-tié de semaine, nous avons pu approfondir le cadre conceptuel de cette démarche et retravail-ler nos talents d'acteurs. L'apprentissage informel était au cœur de ce séminaire, déformation professionnelle des « animatrices en éducation permanente » qu'étaient nos formatrices; nous étions nous-même à la source des connaissances et compétences que nous avons acquises tout au long de cette semaine, ce qui m'a permis d'avoir une meilleure compréhension de ce que pouvait procurer l'éducation non-formelle, en m'inscrivant dans cette démarche tout en en ayant conscience. Nous avons terminé cette semaine d'apprentissage dans la bonne humeur par une représentation dans la « maison des associations » d'Issoire. Le public y fut très récep-tif, mais également charmé de découvrir cette forme de théâtre qui l'a titillé dans son rôle de spectateur.

C'est pleine de magnifiques souvenirs dans la tête et de nouvelles amitiés dans le cœur que j'ai

repris mon bureau chez JAVVA, avec une véritable envie de mobiliser ces nouveaux acquis dans

l'approche des publics « pas encore convaincus », notamment les JAMO. Réfléchissant à la ma-

nière dont ce séminaire pourrait être réutilisé par l'association, j'ai voulu faire profiter de ces

nouveaux acquis au plus grand nombre en proposant un chantier week-end d'initiation au

théâtre de l'image, et pourquoi pas en faire une seconde session sur le théâtre-forum plus tard.

Ce qui est certain est que je suis très reconnaissante envers JAVVA de m'avoir permis de

m'enrichir sur le plan personnel grâce à ce séminaire, à mon tour maintenant de lui rendre la

pareille!

Audrey .

À gauche, le

groupe de

participants

au séminaire

entouré par

une partie

de son public

d’Issoire.

P a g e 6 A n n é e n ° 2 , c a h i e r 1

Séminaire IBG: « Share and Promote »

Au retour du chantier international que j’avais animé pendant l’été au sein du centre pour demandeurs d'asile de la Croix Rouge à Oignies, Roberta, la coordinatrice de JAVVA, m’a proposé de participer à un séminaire en Allemagne sur les pratiques de la communication dans le domaine du volontariat, entre autres comment partager et promouvoir le volontariat grâce aux médias. Être animatrice de chantier avait été une aventure très édifiante. Je souhaitais faire de nouvelles rencontres et re-vivre une expérience d’échanges cul-turels et d’apprentissage informel en prenant part à un projet d’intérêt col-lectif. L’idée de participer au sémi-naire m’a tout de suite séduite, autant le thème du séminaire que la ren-contre avec plusieurs volontaires ve-nus de différentes associations de toute l’Europe. Passer une semaine en compagnie de plusieurs personnes qui partagent la même philosophie sur l’engagement dans le cadre d'une acti-vité philanthropique ne pouvait être que bénéfique, alors j’ai dit oui. Deux mois plus tard, me voilà à Miltenberg accompagnée d’une autre volon-taire de JAVVA, Aurélie. Nous avons été accueillies par l’association IBG, orga-nisatrice du séminaire, dans un centre éducatif pour jeunes, en général utilisé par des classes scolaires pour les programmes d'une semaine. Le premier soir a été consacré à la présentation des participants par le biais de jeux et d'ani-mations. L’ambiance a tout de suite été joviale, bon enfant, autant pendant les heures de travail que lors des pauses ou des petites soirées improvisées au-tour d’une bière (ou deux). En arrivant à Miltenberg, je n’avais aucune idée du déroulement de la semaine, de ce que pouvait être un séminaire avec JAVVA... mais après plusieurs « workshops » autour des relations publiques, quelques débats sur la place du volontariat dans le monde, notre rôle et notre engage-ment dans nos associations respectives, j’étais convaincue que cette expé-rience allait enrichir mes connaissances en communication et me donner de nouvelles perspectives d’avenir, et des idées à exploiter afin d’apporter ma contribution au sein de JAVVA dès mon retour en Belgique. Nous avons revisité les outils classiques de communication : comment se ser-vir des médias (radio, presse écrite et télévision), afin de promouvoir, parta-ger et faire connaître le volontariat. Les nouveaux médias aussi ont été abor-dés durant le séjour : comment créer un blog, ou encore tenir à jour sa page dans les réseaux sociaux. Certains aspects de ce séminaire ont certes étaient basiques, mais loin d’être inutile ! Malgré le programme assez chargé du sémi-naire, nous avons tout de même eu du temps libre. Certains d’entre nous ont eu le plaisir de faire du shopping, visiter cette charmante petite ville bava-

En décembre,

Jessica a partici-

pé à un sémi-

naire organisé

par notre parte-

naire allemand

IBG.

A n n é e n ° 2 , c a h i e r 1 P a g e 7

« Cette semaine de

séminaire m’a permis

de comprendre qu’il n’y

avait pas de bonne ou

mauvaise façon de pro-

mouvoir le volontariat

mais qu’il suffisait plu-

tôt de faire usage des

compétences en notre

possession, ...»

roise, d’autres ont fait des petites balades en forêt... Cette semaine de séminaire m’a permis de comprendre qu’il n’y avait pas de bonne ou mauvaise façon de pro-mouvoir le volontariat mais qu’il suffisait plutôt de faire usage des compétences en notre possession, de savoir cibler un public en gardant en tête une certaine ouver-ture d’esprit, ainsi que l’intérêt qu’on porte à notre pro-jet. J’ai aussi fait de surprenantes rencontres, en dégus-tant d’excellents mets dans le cadre très chaleureux d’une petite ville allemande. Mais l’aventure ne s’est pas arrêtée là! Trois mois plus tard, me voilà dans la capitale esto-nienne, en compagnie d’Isabelle, membre du conseil d’administration de JAVVA. Jessica

Séminaire de l'ALLIANCE sur les relations extérieures

Dans cet article, Isabelle, membre du conseil d’administration de l’association, re-vient sur sa présence en Estonie au début du mois de février. Elle y a assisté à un sémi-naire de l’Alliance accompagnée de Jessica. Nous avons été accueillies par l’association EstYes (http://www.estyes.ee/index.php?lang=2) de Tallin à une dizaine de minutes à pieds du quartier historique de la ville. Comme à l’accoutumée, les premières activités visaient à établir le contact entre parti-cipants et formateurs, à nous tenir informer du déroulement de notre séjour, ainsi que du programme d'activités.

Bien qu’abordant toujours le thème de la communication, le séminaire était axé sur les relations extérieures de l’ALLIANCE des organisations de ser-vice volontaire en Europe, dont JAVVA est membre. Ce projet était soutenu par le Fonds pour la Jeunesse du Con-seil de l'Europe (http://www.eyf.coe.int/fej/portal/media-type/html/user/anon/

page/default.psml?js_language=fr), afin de développer une meilleure compréhen-sion du rôle du volontariat dans un environnement européen, internatio-

P a g e 8 A n n é e n ° 2 , c a h i e r 1

nal, et d'apprendre davantage sur les activités de lobbying de l'AL-LIANCE. Il est vrai que je suis repartie de Miltenberg avec quelques outils de communications en mains, une curiosité aiguisée, et un niveau d’anglais un peu plus élevé, mais la crainte de me retrouver dans l’incapacité de saisir la totalité du contenu ne cessait de m’animer dès la lecture du programme de ce séminaire. Mon intérêt pour le sujet n’en était pas moindre mais j’étais en proie au doute quant à la complexité du vocabulaire, en comparaison à ce que j’avais pu expérimenter sur le projet « share and promote ». Mais cette crainte n’a pas duré bien longtemps, il me suffisait de poser des questions (encore et encore) pour me laisser emporter dans la dé-couverte de la galaxie ALLIANCE, comprendre l'environnement politique au niveau européen, comme par example le « European Youth Forum » (http://www.youthforum.org/) ou encore le « Council of Europe » http://hub.coe.int/fr/). Dès le premier jour, nous avons été initiés à des termes tels que

«le lobbying » ainsi qu'à de nombreuses abréviations inéluctables et nécessaires à la compréhen-sion du thème abordé. Nous avons assisté à l’intervention de plusieurs experts durant toute cette semaine pour nous moti-ver et nous aider à représenter le réseau de l'ALLIANCE auprès d'autres institutions internatio-nales, de réseaux, et de partenaires. Des ateliers comme celui sur les « Loesje » (http://

loesje.ee/2013/02/08/) ou sur le Conseil de l’Europe ont particulièrement attiré mon attention, l’un pour son côté créatif et l’autre pour le débat engendré lors de cette simulation. Ce séminaire aux aspects un peu laborieux, c’est aussi avéré être une étonnante semaine d’échange culturels, de fous rires innombrables, et de découvertes au travers d'une ville qui a conservé tout son charme médiéval. Et l’hospitalité de l'association EstYes a été en un mot : remarquable !

A la fin de ce projet, et malgré les craintes du début, ma connaissance du réseau de l'ALLIANCE était plus avancée, mon admiration plus grande face à tout ce travail déjà accompli depuis sa fondation. En l’espace de quelques jours seulement, j’ai été marquée autant par l’enthousiasme que l’engage-ment profond de chaque membre de cette grande famille. On n’a qu’une seule envie : prendre part à cette aventure, être acteur dans le développement du volontariat, l'inclusion sociale, le dialogue in-terculturel et donc promouvoir la paix en Europe et dans le reste du monde car « Chaque rencontre est porteuse d'un changement possible ».Je souhaiterais que cela colle avec mes futurs projets, je n’en serais que réjouie. Isabelle

A n n é e n ° 2 , c a h i e r 1 P a g e 9

Le départ de Catherine

A JAVVA il y a souvent des nouveaux départs et des nouvelles arrivées. Mais cette fois ci c'est

pour un très heureux événement que la collaboration avec l'une de nos collègues se termine:

notre (ancienne) détachée pédagogique Catherine est devenue maman d'une petite Clara le 16

mars dernier.

Félicitations de tout cœur à Catherine pour cette nouvelle

mission sans doute riche en défis et satisfactions!

Catherine a quitté sa fonction à JAVVA à la fin du mois de

février après un an et demi de service. Elle est arrivée à

JAVVA avec la tête pleine d'idées et avec une grande moti-

vation de s'investir dans l'association. Forte de ses années

dans l'enseignement et de son volontariat en Palestine, elle

s'est lancée dans deux activités clefs de JAVVA: l'envoi de

volontaires et la formation.

Catherine aura accompagné plus de 60 jeunes lors de leur

démarche de partir à l'étranger. Elle a fait preuve de pa-

tience et d'empathie dans le suivi des jeunes fragilisés,

avec qui elle a été capable de créer des liens durables de

confiance mutuelle. Catherine a également voulu se confronter avec l'envoi de groupe: c'est

comme ça qu'un envoi de 8 guides en Estonie s'est fait lors de l'été 2012.

Ce n'est pas un secret pourtant que la grande passion de Catherine est la formation: dès son arri-

vée elle nous a concocté un plan de formation biennale (!!) à tomber par terre. Un véritable par-

cours de prise de conscience et de connaissance de soi même pour les jeunes qui gravitent au-

tour de JAVVA: d'abord la maturation de projet, ensuite la formation interculturelle, puis la for-

mation pré-départ avant de se lancer dans un projet de volontariat. Et au retour, des sessions

d'évaluation "à chaud" et de rencontres à 6 mois au plus après la fin de son expérience.

Lors de ses dix-huit mois à JAVVA, Catherine a eu l'occasion de beaucoup apprendre et beaucoup

donner. Elle a partagé avec nous sa détermination, ses coups de cœurs et (parfois ) ses coups de

gueule. Elle a contribué à faire grandir l'association et ses membres, à renforcer nos activités et à

explorer des nouveaux domaines. Nous la remercions de tout cœur pour s'être investie dans

cette aventure et nous avoir fait cadeau de ses valeurs et de passions.

Nous souhaitons à Catherine et à sa petite Clara une bonne route. Et n'oubliez pas de passer nous

faire un petit coucou de temps en temps!

Roberta

P a g e 1 0 A n n é e n ° 2 , c a h i e r 1

Témoignages

A n n é e n ° 2 , c a h i e r 1 P a g e 1 1

“En regardant les photos de ce week-end passé à Calais, je me suis ren-due compte que souvent les sentiments changent suite à des rencontres dont on aurait jamais soupçonné l'impact, surtout en termes d'amélio-ration. Qu'ai-je envie de dire par là?

Premièrement, commençons par moi. J'ai grandi en Grèce, dans le centre de la capitale, Athènes. Comme nous le savons tous, cette ville compte de nombreux migrants, autant de demandeurs d'asile que de réfugiés clandestins et venant de tous les horizons. Je vais me concen-trer sur les migrants les plus présents, venant surtout de pays avec d'importants problèmes socio-économiques, comme le Pakistan, l'Iran, l'Irak, l'Albanie, le Kurdistan, etc. Ces populations sont les plus impor-tantes en termes de migration et constituent un “maillon faible” de la société grecque. Ces personnes, en position de rupture avec leur pays d'origine, viennent en Europe à la recherche d'un futur meilleur, qui ne s'avère pas si facile pour eux et parfois, pour nous non plus, une fois les portes de l'Europe franchies.

En Grèce en particulier, malheureusement les choses ne sont pas si roses pour eux. Et c'est sans parler de l'exploitation qu'ils subissent par nous les grecs, leurs faisant beaucoup de promesses que nous ne res-pectons pas. Ce ne sont pas les exemples qui manquent. “ Viens en Grèce, je te donnerai des papiers, je te trouverai un job, tu auras un bon standard de vie en Grèce, parce qu'ici, tu peux faire ce que tu veux, c'est un pays libre, avec peu de règles et si tu me donnes beaucoup d'argent, toi aussi tu pourras y vivre”, est un discours devenu quotidien. Evidem-ment, c'est un cas de figure qui a contribué à mener la Grèce à la situa-tion grecque actuelle.

Avant de continuer, je voudrais souligner que pendant de nombreuses années, les migrants ont aidé la société grecque, ont soutenu son écono-mie grâce à la force de travail peu couteuse qu'ils représentent. Selon moi, le problème le plus important de la société grecque vient de sa po-litique extérieure quant à l'intégration des migrants. A cause de cette politique défectueuse, les migrants sont sous les projecteurs de la loi et par conséquence font l'objet de beaucoup de ressentiments tels que la peur ou le racisme. Ce qui est étrange, c'est que je considère ces senti-ments comme étrangers à ma personnalité, et pourtant, à Calais, je me suis rendue compte qu'ils n'en sont pas moins influençables.

Donc Calais... Ce fut une expérience magnifique car j'ai réalisé l'impor-tance de l'aide qu'on pouvait fournir à ces migrants, simplement en in-terragissannt avec eux, ainsi qu'en remarquant les similitudes que nous partageons, sans faire attention aux différences de genre, religion, na-tionalité, façon de vivre. Ce fut très interloquant de remarquer que la plupart des migrants auxquels j'ai parlé utilisaient ma langue mater-

Galateia, notre SVE

grecque, nous fait part

de son ressenti à la

suite d’un week-end

passé à Calais avec

quelques Migractifs...

nelle, le grec, et avaient plus de difficultés à s'exprimer en français. Cela m'a beau-coup surprise, et m'a montré que ces migrants avaient de grands besoins d'interac-tions, et qu'ils s'adaptaient très bien aux différences à leur manière. C'était très en-richissant de les voir partager, donner sans compter, sans la moindre peur, amicale-ment et surtout humainement.

Ce qui me rassure c'est de me dire que tous ces partages ne dépendent que de ton ouverture d'esprit, de tes capacités à accepter les autres, et ce bien sûr, dans le res-pect et la dignité. Personne n'a souhaité vivre dans un pays dévasté, avec un sys-tème politique ou économique déstructuré, mais malheureusement, personne ne peut s'en remettre à la nature. Cependant nous avons tous le droit d'espérer une vie meilleure, d'être indépendant et libre et de pouvoir prétendre aux deux valeurs les plus primaires de la vie, de la nourriture et un logis.

Pour moi, il est donc vraiment important d'”aimer” son prochain, et d'apprendre à par-

donner. Le pardon se traduirait en grec par deux mots [Συνχωρω= Συν (plus) + Χωρώ

(espace)] ce qui pourrait se traduire, “je laisse quelqu'un entrer dans mon espace, après

l'offense qu'il m'a faite”, mais il en existe d'autres interprétations comme:

Arrêter d'avoir des sentiments négatifs au sujet de quelqu'un qui a fait une erreur.

Eprouver de l'empathie envers les problèmes d'autrui.

Être tolérant envers les erreurs et omissions des autres.

Faire preuve d'une grande grâce, de beaucoup de clémence.

Je trouve qu'un bon exemple vient de M. Mpampiniotis (recteur de l'université

d'Athènes), qui nous dirait: “ Si vous souhaitez que quelqu'un se mette d'accord avec

vous et partage votre opinion sur quelque chose, que vous faites preuve de compréhen-

sion envers ce qui est «excusable», il faut aussi qu'il comprenne votre opinion ; alors

vous vous trouvez sur le premier concept de co-opinion. Si vous entrez dans une phase

de co-traitance, alors vous pouvez aller de simples excuses (accord) au déclin pratique

(passer au-delà du préjudice et l'oublier). » Il est temps pour moi de refermer ma boîte à

pensées sur cette expérience à Calais, et de clôturer mon texte avec quelques paroles du

titre de John Lennon , “Imagine”.

Galateia

“…Imagine there's no countries

It isn't hard to do

Nothing to kill or die for

And no religion too

Imagine all the people living life in peace

You, you may say

I'm a dreamer, but I'm not the only one

I hope some day you'll join us

And the world will be as one

Imagine no possessions

I wonder if you can

No need for greed or hunger

A brotherhood of man

Imagine all the people sharing all the world…”

P a g e 1 2 A n n é e n ° 2 , c a h i e r 1

Nos Chantiers week-ends en images!

Le week-end des 13 et 14 avril, nos

volontaires motivés se sont rendus

à la Ferme de Vévy Wéron, habitat

groupé de la commune de Wépion.

Ce fut l’occasion pour ces derniers

de se livrer à quelques travaux de

branchage et de donner un coup de

main à Kari, l’éleveur de chèvre de

la ferme.

Tels de valeureux guerriers, nos volontaires reçoivent leurs

instructions pour les travaux à effectuer en cette belle

journée de samedi.

Et pendant ce temps-là, les deux nouveaux arrivés que

compte la chèvrerie trépignent d’impatience à l’idée d’un box

tout propre, MERCI LES FILLES!

Sabina et Stéphanie

peinent à hisser

toute cette litière sur

le tas d’engrais…

Mais elles y sont

parvenues, et ce,

sans l’aide des

garçons!

A n n é e n ° 2 , c a h i e r 1 P a g e 1 3

Suite du chantier à Vévy Wéron...

Les garçons, accompagnés de

Fanny et Monia, se livrent à

quelques travaux de branchages

pour permettre aux chèvres de

gambader sans se heurter aux

bordures de leur terrain.

Après une bonne journée de trvail, nos volon-

taires se retrouvent autour d’un bon repas…

Même les bottes de Steph sont au repos!

P a g e 1 4 A n n é e n ° 2 , c a h i e r 1

Le dimanche 21avril, c’est au centre pour

demandeurs d’asile de Neder-over-

Hembeek que nos volontaires motivés se

sont rendus. En compagnie des MENA

(mineurs d'âge non accompagnés) qui y

résident, ils ont mis la main à la pâte pour

donner un coup de frais à la salle com-

mune des résidents.

Thomas et Galateia se livrent

au travaux de peinture dans

la joie et la bonne humeur!

P a g e 1 5 A n n é e n ° 2 , c a h i e r 1

P a g e 1 6 A n n é e n ° 2 , c a h i e r 1

Chronique littéraire

Les ignorants : récit d'une aventure croisée

Etienne DAVODEAU, dessinateur de son métier, lance à son ami, Richard LEROY, viticulteur un défi qui frise l'impossible : Que chacun prenne l'outil de travail de l'autre ! Pleins de curiosité et de soif d'apprendre, il s'agit pour ces deux compères de prendre la place de l'autre, d'intervertir leurs rôles pour procéder à une aventure étendue sur toute une année et ainsi vivre un véritable échange des savoirs d'esthètes entre l'art du vin et ce-lui de la BD. Le récit croisé de ces deux découvertes profession-

nelles simultanées nous plongent, lecteurs, dans deux univers qui aspirent à donner vie à la matière, que ce soit les fruits de la terre ou les ceux des esquisses et leurs commen-taires, qui valorisent un savoir-faire unique, précis et régit par une grande sensibilité. On vogue de l'atelier, aux vignes, d'un chapitre à l'autre alternant ainsi les plaisirs visuels et gustatifs. Pendant une année Etienne a travaillé auprès et avec son ami viticulteur, a rencontré les acheteurs, les cavistes, les restaurateurs pour côtoyer les gens du milieu « terrestre ». Pendant une année Richard a lu les BD que lui proposaient Etienne, a découvert le travail d'impression, de mise en couleurs, de promotion lors des salons de la BD et ce parmi tous les acteurs qui contribuent à la sortie d'un album à bulles. Nombreuses furent les pages tournées et les bouteilles débouchonnées. Initiés au grand cru et aux petites vignettes, les deux personnages de ce récit, les deux

hommes de cette aventure en ressortent moins ignorants et plus amis que jamais. Cette

expérience partagée donnent à voire des pages drôles, instructives et pleines d'espoir

quant à la possibilité de sortir de ses repères pour aller voir ailleurs et creuser en profon-

deur une autre vie que la sienne, une vie qui intrigue et qui ne demande qu'à être explo-

rée si bien qu'on rencontre la personne a même de nous ouvrir la voie.

Sophie

P a g e 1 7 A n n é e n ° 2 , c a h i e r 1

NEWS

Deviens animateur de chantier!!!

Grand concours « J’ose JAV’ART »

Fête du printemps

Jeunes, Artistes, Volontaires ? JAVVA t'offre l'opportunité de t'exprimer et de

faire valoir tes talents dans le cadre d'une expo

photo d'une part et d'un concours de peinture

d'autre part !

Participe à notre exposition «J’ose JAV’ART » et soit le

gagnant de notre concours. A la clé, une exposition de tes

œuvres dans un bar d’Etterbeek: l’Etcetera!

CONDITIONS DE PARTICIPATION : EXPO PHOTO -Avoir vécu une expérience de volontariat -Aimer prendre des photos et en avoir pris durant son volontariat Dans ce cas là : -Envoies nous tes photos (environ 3) sur ton volontariat. -Nous sélectionnerons les meilleurs de tes clichés pour les exposer toute une journée durant.

CONCOURS PEINTURE -Avoir envie de se lancer un défi ! -Vouloir s'exprimer artistiquement et en faire profiter le public ! Dans ce cas là : Tu nous envoies des photos de tes peintures (idéalement entre 3 et 6) réalisées à partir soit : - des couleurs chaudes du logo de JAVVA : jaune, orange, rouge - sur les thèmes du voyage solidaire, de la rencontre inter-nationale, de l'interculturel

Tu as jusqu’à la fin du mois d’Aout pour nous faire parvenir tes œuvres!

Le choix du gagnant se fera grâce au vote de la meil-

leure peinture, par petits papiers, par les visiteurs

eux-mêmes de l'exposition.

Ce samedi 25 mai, Javva ainsi que tout le

tissus associatif saint-gillois feront vibrer la

place Bethléem à l’occasion de la « Fête du

Printemps » !

Danse, musique, animations, nourriture

d’ici et d’ailleurs, c’est le moment d’en

profiter pour passer un bon moment en

famille ou entre amis.

De 14h à 18h, spec-

tacles gratuits et

autres divertissements

vous y seront proposés

dans la joie et la bonne

humeur!

Comme chaque année nous

recherchons des animateurs

de chantiers!

L'animateur est là pour faire le

lien entre l'association d'ac-

cueil, les volontaires et JAVVA

et pour veiller au bon fonction-

nement du chantier. Il est un

volontaire comme les autres

mais avec un peu plus de res-

ponsabilités! Si vous avez des

questions quant au rôle de celui

-ci, n'hésitez pas à me contac-

ter.

La formation pour

les animateurs de chantier aura

lieu les 21, 22 et 23 juin et est

obligatoire.

L'animation se fait de manière

bénévole mais nous rembour-

sons les frais de voyages aller/

retour pour se rendre sur le

lieu du chantier et nous versons

une petite indemnité de 85 €

(incluant 10€ de frais télépho-

niques éventuels).

Vous trouverez en pièce jointe

le programme de cet été. Si l'un

ou l'autre projet vous intéresse,

vous pouvez prendre contact

avec moi. Il est préférable

d'avoir déjà participé à un

chantier dans le passé et/ou

d'avoir une expérience d'ani-

mateur.

Si vous êtes intéressé, merci

de contacter rapidement

[email protected]! :-)

P a g e 1 8 A n n é e n ° 2 , c a h i e r 1