NEWSLETTER 54e ANNÉE • n° 2325 • DU 14/03/2011 · • TelNet Holding en voie d’introduction...

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NEWSLETTER 54 e ANNÉE • n° 2325 • DU 14/03/2011 SOMMAIRE ÉVÉNEMENT GUINÉE P. 1 • 2 milliards $ pour la reconstruction du chemin de fer Conakry-Kankan INTERNATIONAL AFRIQUE P. 2 • Aigle Azur : nouvel avion AFRIQUE DU NORD ALGÉRIE P. 2 • Examen des grands projets franco- algériens • Mise en gaz du Medgaz MAROC P. 4 • Développement de trois pôles urbains à Marrakech • Lancement des travaux de l’autoroute de contournement de Rabat-Salé TUNISIE P. 5 • TelNet Holding en voie d’introduction en bourse AFRIQUE DE L’OUEST BÉNIN P. 5 • Renforcement de la puissance électrique LIBERIA P. 6 • Nouvelles concessions pour le Groupe Sifca MALI P. 6 • Programme d’irrigation de 100 000 ha NIGERIA P. 7 • Implantation d’une nouvelle brasserie SÉNÉGAL P. 8 • Senelec : plan de relance d’urgence AFRIQUE CENTRALE CAMEROUN P. 9-10 • Barrage de Lom Pangar : contrat pour la maîtrise d’œuvre • Prochain démarrage des travaux maritimes du port de Kribi CONGO P. 11 • La route Pointe-Noire/Dolisie achevée fin 2011 GABON P. 11 • Aménagement de la route Ndjolé- Medoumane AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALE AFRIQUE DU SUD P. 12 • Un milliard d’euros de la France sur trois ans SOUDAN P. 12 • Nouvel aéroport à Khartoum AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle L’ÉVÉNEMENT GUINÉE 2 MILLIARDS $ POUR LA RECONSTRUCTION DU CHEMIN DE FER CONAKRY-KANKAN Le président guinéen Alpha Condé et l’ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva ont lancé fin février les travaux de reconstruction du chemin de fer Conakry-Kankan, en présence des représentants du groupe minier brésilien VALE et de la société BSG Resources (BSGR), de l’homme d’affaires israélien Benny Steinmetz. Cette ligne ferroviaire, qui permettra le transport de personnes et de marchandises, est la contrepartie de l’autorisation donnée à la compagnie brésilienne pour exporter le minerai de fer de Simandou par le port de Monrovia au Liberia. Une joint-venture VALE-BSGR a été créée fin avril 2010 pour développer les gisements de fer de Zogota (Simandou-sud) et Simandou blocs 1 et 2 (Simandou-nord). VALE a acquis 51 % de BSGR Guinée pour un montant total de 2,5 milliards $ (dont 500 millions $ payables immédiatement). La production portera à terme sur 50 millions de tonnes par an de minerai de fer à bas coût et de haute qualité, avec le potentiel d’atteindre 75 à 90 millions e/an. La production démarrera en 2012 à Zogota (10 à 15 millions de t./an) après construction en Guinée d’une bretelle ferroviaire de 100 km de long jusqu’à la frontière libérienne et d’une usine de traitement à sec, puis à Simandou blocs 1 et 2 (50 millions de t./an en 2020) après construction d’une bretelle ferroviaire jusqu’à Zogota. Le gouvernement libérien et BSGR ont également signé un protocole d’accord sur la construction d’une voie ferrée au Liberia et d’un port pour l’exportation du minerai guinéen. Le chemin de fer Conakry-Kankan (660 km), construit sous la colonisation française, a été exploité jusqu’en 1983 par l’Office national des chemins de fer de Guinée. « Malheureusement, il a été détruit avec la complicité de ministres. Les rails ont été vendus à des ferrailleurs », a déploré le président Condé. VALE-BGSR reconstruira le chemin de fer Conakry-Kankan-Kérouané (travaux sous-traités à l’entreprise portugaise Zagope) sur 700 km, ainsi qu’un aéroport à N’Zérékoré et un à Kérouané. Les travaux de construction des infrastructures et l’exploitation des gisements de fer vont permettrent de créer 5 000 emplois directs et plus de 100 000 emplois indirects. La part de recettes de l’État s’élèverait à près de 1 milliard $ par an. Selon le vice-président de BSGR Guinée, Ibrahima Sory II Touré, « il faut estimer le total des coûts à près de 2 milliards $. À ce jour, nous sommes entre 1,7 et 1,9 milliard $ et les études de faisabilité sont en cours. C’est un chemin de fer de type standard. Sur le continent africain, il n’y en a que quatre : un en Mauritanie, un autre au Liberia, et la Guinée à travers Rusal et la Compagnie des bauxites de Guinée (CBG) disposait de deux. VALE et BSGR s’apprêtent donc à donner aux populations guinéennes le 3 e chemin de fer de type standard le plus long d’Afrique et le plus coûteux. D’ici à fin 2011, on sera à Dubréka soit près de 50 km de rails, et d’ici à fin 2012, on aura fait au moins la moitié de Conakry-Kankan ». Pour le président Condé, « il ne s’agit pas seulement du chemin de fer Conakry-Kankan, mais que toute la Guinée puisse être reliée et ensuite que nous puissions être reliés au Mali et à Bobo-Dioulasso. Donc, ce chemin de fer va être extrêmement intéressant pour le développement de la Guinée ». Le gouvernement élabore un nouveau Code minier, a souligné le chef de l’État. « Dans toutes les sociétés, une partie de la production sera vendue par la Guinée. Ensuite, il ne s’agira plus de laisser exporter nos matières premières brutes… Chaque société devra faire un programme qui nous indiquera quand elle passera par exemple de la bauxite à l’alumine et de l’alumine à l’aluminium… Et désormais, l’État doit participer au moins à 49 % dans les sociétés minières ». 609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 www.icpublications.com e-mail : [email protected] Directeur de la publication : Afif BEN YEDDER Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET Coordonnateur de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSH Maquette : Françoise PETER Imprimerie spéciale ISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334 Reproduction interdite 2011 © IC PUBLICATIONS Autres publications du groupe en français et en anglais : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman. | 1

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N E W S L E T T E R 54e ANNÉE • n° 2325 • DU 14/03/2011

s o m m a i r e

ÉVÉNEMENTGUINÉE p. 1• 2 milliards $ pour la reconstruction du

chemin de fer Conakry-Kankan

INTERNATIONALAFRIQUE p. 2• Aigle Azur : nouvel avion

AFRIQUE DU NORDALGÉRIE p. 2• Examen des grands projets franco-

algériens

• Mise en gaz du Medgaz

MAROC p. 4• Développement de trois pôles urbains à

Marrakech

• Lancement des travaux de l’autoroute de contournement de Rabat-Salé

TUNISIE p. 5• TelNet Holding en voie d’introduction

en bourse

AFRIQUE DE L’OUESTBÉNIN p. 5• Renforcement de la puissance électrique

LIBERIA p. 6• Nouvelles concessions pour le Groupe

Sifca

MALI p. 6• Programme d’irrigation de 100 000 ha

NIGERIA p. 7• Implantation d’une nouvelle brasserie

SÉNÉGAL p. 8• Senelec : plan de relance d’urgence

AFRIQUE CENTRALECAMEROUN p. 9-10• Barrage de Lom Pangar : contrat pour

la maîtrise d’œuvre

• Prochain démarrage des travaux maritimes du port de Kribi

CONGO p. 11• La route Pointe-Noire/Dolisie achevée

fin 2011

GABON p. 11• Aménagement de la route Ndjolé-

Medoumane

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD p. 12• Un milliard d’euros de la France sur

trois ans

SOUDAN p. 12• Nouvel aéroport à Khartoum

AfricAn BUSinESS nEwSlEttEr - Parution bimensuelle

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2 milliards $ pour la reconstruction du cHemin de Fer conaKrY-KanKan Le président guinéen Alpha Condé et l’ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva ont lancé fin février les travaux de reconstruction du chemin de fer Conakry-Kankan, en présence des représentants du groupe minier brésilien VALE et de la société BSG Resources (BSGR), de l’homme d’affaires israélien Benny Steinmetz. Cette ligne ferroviaire, qui permettra le transport de personnes et de marchandises, est la contrepartie de l’autorisation donnée à la compagnie brésilienne pour exporter le minerai de fer de Simandou par le port de Monrovia au Liberia.Une joint-venture VALE-BSGR a été créée fin avril 2010 pour développer les gisements de fer de Zogota (Simandou-sud) et Simandou blocs 1 et 2 (Simandou-nord). VALE a acquis 51 % de BSGR Guinée pour un montant total de 2,5 milliards $ (dont 500 millions $ payables immédiatement). La production portera à terme sur 50 millions de tonnes par an de minerai de fer à bas coût et de haute qualité, avec le potentiel d’atteindre 75 à 90 millions e/an. La production démarrera en 2012 à Zogota (10 à 15 millions de t./an) après construction en Guinée d’une bretelle ferroviaire de 100 km de long jusqu’à la frontière libérienne et d’une usine de traitement à sec, puis à Simandou blocs 1 et 2 (50 millions de t./an en 2020) après construction d’une bretelle ferroviaire jusqu’à Zogota.Le gouvernement libérien et BSGR ont également signé un protocole d’accord sur la construction d’une voie ferrée au Liberia et d’un port pour l’exportation du minerai guinéen.Le chemin de fer Conakry-Kankan (660 km), construit sous la colonisation française, a été exploité jusqu’en 1983 par l’Office national des chemins de fer de Guinée. « Malheureusement, il a été détruit avec la complicité de ministres. Les rails ont été vendus à des ferrailleurs », a déploré le président Condé.VALE-BGSR reconstruira le chemin de fer Conakry-Kankan-Kérouané (travaux sous-traités à l’entreprise portugaise Zagope) sur 700 km, ainsi qu’un aéroport à N’Zérékoré et un à Kérouané.Les travaux de construction des infrastructures et l’exploitation des gisements de fer vont permettrent de créer 5 000 emplois directs et plus de 100 000 emplois indirects. La part de recettes de l’État s’élèverait à près de 1 milliard $ par an.Selon le vice-président de BSGR Guinée, Ibrahima Sory II Touré, « il faut estimer le total des coûts à près de 2 milliards $. À ce jour, nous sommes entre 1,7 et 1,9 milliard $ et les études de faisabilité sont en cours. C’est un chemin de fer de type standard. Sur le continent africain, il n’y en a que quatre : un en Mauritanie, un autre au Liberia, et la Guinée à travers Rusal et la Compagnie des bauxites de Guinée (CBG) disposait de deux. VALE et BSGR s’apprêtent donc à donner aux populations guinéennes le 3e chemin de fer de type standard le plus long d’Afrique et le plus coûteux. D’ici à fin 2011, on sera à Dubréka soit près de 50 km de rails, et d’ici à fin 2012, on aura fait au moins la moitié de Conakry-Kankan ».Pour le président Condé, « il ne s’agit pas seulement du chemin de fer Conakry-Kankan, mais que toute la Guinée puisse être reliée et ensuite que nous puissions être reliés au Mali et à Bobo-Dioulasso. Donc, ce chemin de fer va être extrêmement intéressant pour le développement de la Guinée ».Le gouvernement élabore un nouveau Code minier, a souligné le chef de l’État. « Dans toutes les sociétés, une partie de la production sera vendue par la Guinée. Ensuite, il ne s’agira plus de laisser exporter nos matières premières brutes… Chaque société devra faire un programme qui nous indiquera quand elle passera par exemple de la bauxite à l’alumine et de l’alumine à l’aluminium… Et désormais, l’État doit participer au moins à 49 % dans les sociétés minières ».

609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : Afif BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETCoordonnateur de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

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n L’agriculture africaine dispose « de possibilités très intéressantes » pour l’utilisation des mycorhizes « pour améliorer la production », a déclaré mi-février à Dakar Silvio Gianinazzi, directeur de recherche émérite du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) français.Les mycorhizes, association symbiotique entre des champignons du sol et les racines des plantes, « peuvent apporter un plus à tout système agricole qui veut réduire fortement les intrants chimiques, et particulièrement en Afrique qui a des sols relativement fragilisés et où l’utilisation des mycorhizes est plus intéressante pour l’environnement que celle des engrais chimiques », estime le scientifique.« En Afrique, il y a des possibilités très intéressantes d’appliquer ces instruments biologiques pour améliorer la production. Il y a maintenant de plus en plus des gens qui travaillent en Afrique sur ce sujet qui va prendre de l’importance ».

n aigle azur a mis en service un nouvel avion dans sa flotte composée de 12 appareils ; cet Airbus A320 remplace un A319 et a effectué son premier vol mi-février, de Paris Orly Sud vers Alger. Équipé de moteurs CFM 56 (Groupe SAFRAN) et configuré en bi-classes, cet Airbus A320 accueillera 174 passagers. L’appareil, qui s’inscrit dans une politique de rajeunissement de la flotte, opérera sur les différentes lignes du réseau : Algérie, Burkina Faso, Mali, Maroc, Portugal et Tunisie. Aigle Azur est aujourd’hui la 2e compagnie aérienne française ; créée en 1946 par Sylvain Floirat et reprise en 2001 par le Groupe GoFast, elle est présidée par Arezki Idjerouidene.

n Développement d’une solution intégrée éolien-diesel dédiée aux réseaux isolés par Vergnet et Eneria, filiale du groupe Monnoyeur, qui ont signé fin février un protocole d’accord à cet effet.Bien que le couplage de l’éolien et du diesel, dans des zones isolées où la production d’électricité repose essentiellement sur les énergies fossiles, apparaisse comme un moyen efficace pour réduire les coûts de production, il est souvent limité par le fait qu’il n’existe pas encore sur le marché de centrale diesel conçue pour cette application.L’accord signé vise à associer la technologie éolienne de Vergnet et celle des groupes Caterpillar dont Eneria est le distributeur exclusif en France afin de mettre au point un couplage éolien-diesel très innovant, totalement intégré et automatisé, permettant dans les zones ventées de réaliser des économies substantielles sur les coûts d’exploitation.

alGÉrieExamEn dEs grands projEts franco-algériEns

L’envoyé spécial du président français, Jean-Pierre Raffarin, a tenu fin février à Alger une réunion de travail avec le ministre de l’Industrie, de la PME et de l’investisse-ment, Mohamed Benmeradi.

Trois grands dossiers d’investissement sont toujours en discussion : la création d’une usine de véhicules par Renault avec la SNVI ; la construction d’un vapocraqueur par Total et Sonatrach ; et l’extension des capacités des cimenteries existantes et la création d’une nouvelle unité par Lafarge.

Avec Total, « il s’agit de construire une véritable filière de pétrochimie et de l’éthy-lène. L’accord-cadre signé par le président de la République en 2007 est en voie de déve-loppement. Les discussions que nous avons eues doivent nous permettre de prolonger ce projet au-delà de l’échéance de mai, même au-delà de l’échéance de juillet puisque l’accord-cadre se termine en juillet 2011 », a précisé l’ancien Premier ministre français.

Ce projet pétrochimique de 5 milliards € « ne peut pas se décider en une seule réunion entre des représentants », estimait Benmeradi.

Concernant Renault, « un projet dont on parle depuis 40 ans », a rappelé Benmeradi, les discussions « avancent très bien. Nous avions une première proposition de Renault sur un niveau de production, sur un niveau d’intégration et sur des règles de commer-cialisation. Nous avons fait une contre-proposition très concrète d’un projet pour 100 000 véhicules avec une gamme variée,

avec un taux d’intégration minimum de 50 %, que nous pouvons atteindre dans les cinq premières années du projet ».

Renault est « prêt à monter avec nous une industrie automobile » et le ministre a « proposé une liste de 50 entreprises de sous-traitance dont la mise à niveau est déjà enga-gée par l’État ».

Pour Lafarge, les projets sont discutés avec le groupe public algérien Société de gestion des participations « Industrie des ciments » (SGP GICA). « Nous sommes en train d’examiner l’ensemble des dossiers de Lafarge », a indiqué le ministre, préci-sant que GICA contrôle 60 % du marché, part que le gouvernement souhaite main-tenir dans un secteur en pleine expan-sion. Un programme d’investissement de 140 milliards DA (environ 1,4 milliard €) a été dégagé pour atteindre les 20 millions de tonnes par an à l’horizon 2020.

Au sujet du métro d’Alger, Raffarin a par ailleurs remercié « les autorités algériennes des initiatives qui ont été prises, à la fois sur les questions de médiation pour les difficul-tés et sur la gouvernance générale du projet. Les travaux ont repris, le matériel est livré », toutefois « il y a encore des discussions à fina-liser », mais « je mettrai toute mon influence pour que le métro soit à la disposition de la population avant la fin de l’année 2011 ».

Ce projet, d’un coût de l’ordre de 90 milliards DA (environ 930 millions €) est réalisé dans le cadre de l’Entreprise du

métro d’Alger (EMA) par le groupement de constructeurs Construcciones y Auxiliar de Ferrocarrils (CAF, Espagne)/Siemens/Vinci avec les entreprises algériennes Cosider et Gesi-TP. L’exploitation et la maintenance seront assurées par RATP El Djazaïr, filiale de RATP Dev.

« La partie algérienne a payé une partie des factures qui étaient en instance », a indi-qué Benmeradi.

Raffarin reviendra fin mai afin « d’évaluer l’ensemble de la mission et aussi d’engager une dynamique nouvelle… Nous souhaitons qu’à fin mai, on puisse avoir une vision très positive des différents dossiers faisant partie du plan de travail initial. L’objectif côté français est de participer au développement économique et social de l’Algérie », souligne l’envoyé spécial français, précisant que les dossiers qui sont actuellement à l’étude pourraient générer « 20 000 emplois directs ».

Des accords ont été signés récemment par Sanofi-aventis et l’Agence nationale de développement des investissements (ANDI) pour une usine de produits pharmaceu-tiques (cf. ABN n° 2323), par Cristal Union et LaBelle pour une raffinerie de sucre (cf. ABN n° 2324), et d’autres projets concer-nent le groupe agroalimentaire « Bretagne International » et l’Institut technique des élevages (ITE) pour le développement de la filière laitière, Alstom et Ferrovial pour la construction d’une unité de fabrication de rames de tramways à Annaba…

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RÉGIONALn Trouvay & Cauvin Group, ensemblier international de projets dans les domaines de la tuyauterie, de la raccorderie, de la robinetterie, de l’instrumentation de mesure et des systèmes de contrôle, « ambitionne dans les mois à venir d’étendre sa présence en Asie centrale, en Inde, et en Afrique du Nord ».

n Club med propose des offres tarifaires privilégiées pour partir à prix réduits en Tunisie à Djerba la Douce, Djerba la Fidèle, Hammamet, et en Égypte à El Gouna, pour toute réservation jusqu’au 10 avril 2011 et pour des départs du 19 mars à fin juillet 2011. Le groupe annonce la réouverture de Djerba la Douce et de Sinai Bay pour le 26 février 2011 et la réouverture d’El Gouna avancée au 5 mars (19 mars initialement prévu).

MAROCn royal air maroc (ram) lancera mi-mars une liaison aérienne reliant Casablanca et Moscou, avec trois vols hebdomadaires (mardi, vendredi et dimanche) en Boeing 737/700, ouvrant la première liaison aérienne directe entre le Maroc et la Russie.Selon l’ambassadeur du Maroc en Russie, Abdelkader Lecheheb, cette initiative place le Maroc parmi les destinations touristiques du marché russe, l’un des plus importants au monde avec 20 millions de touristes par an.

n Le deuxième projet de développement du secteur des déchets solides municipaux est soutenu par un prêt BIRD de 138,6 millions $ soit 100 millions e approuvé fin décembre par la Banque mondiale (cf. ABN n° 2321) et signé fin février à Rabat par le ministre de l’Économie et des finances, Salaheddine Mezouar, avec le directeur du département Maghreb à la Banque mondiale, Simon Gray.

ALGÉRIEn La Corée du sud espère signer « dans un très proche avenir » un accord de coopération dans le nucléaire civil avec l’algérie, a déclaré mi-février à Alger le ministre coréen des Affaires étrangères et du commerce extérieur, Kim Sung Hwan.Selon le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, les deux pays sont convenus également de la création d’un fonds de coopération industrielle « qui est maintenant quasiment finalisé » et la Corée participera à la création d’un centre africain de technologies avancées à Alger. D’autres projets « concrets » ont été identifiés dans les domaines de la production d’ammoniac, de la construction de villes nouvelles, notamment Sidi-Abdallah, et d’autres domaines ont été définis pour la coopération dans le secteur agricole, les TIC et la pêche. En outre, « la Corée est disposée à accompagner l’Algérie dans l’élaboration de notre vision à moyen et long terme (horizon 2050), sachant que ce pays a une très grande expérience en matière de planification et des instituts qualifiés pour nous accompagner », a souligné Medelci. Le ministre sud-coréen a indiqué que la réalisation d’une usine de montage de véhicules sera abordée avec les entreprises de son pays actives en Algérie.

n Un viaduc de 2 km reliant le port d’alger au tunnel de oued ouchaiah (Bachdjarah) est prévu pour un investissement d’environ 6 milliards DA (60 millions e).Cet ouvrage, qui constitue une nouvelle pénétrante allant du port d’Alger vers l’autoroute menant à l’Est du pays, sera entamé courant mars pour être achevé dans un délai de 36 mois.Ce viaduc, dont la réalisation a été confiée à l’Entreprise nationale des grands ouvrages d’art (Engoa), fera travailler « pas moins de 600 personnes », a souligné le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul.

ALGÉRIE Développement du gisement « El Merk »Le développement du gisement d’hydrocarbures saharien « El Merk » représente près de 4,5 milliards $, selon le groupement Berkine. La Sonatrach détient 51 % du groupement, l’Américain Anadarko 24,5 %, l’Italien ENI et le Danois Maersk 12,25 % chacun. Situé dans le bassin de Berkine, à 350 km au sud-est de Hassi Messaoud, le gisement produira dès sa mise en service 127 000 barils jours de pétrole et de condensat et 30 000 bj de GPL (gaz de pétrole liquéfié).

MAROCn signature d’un accord de coopération entre les ports de Tanger med et de Gênes (italie) pour développer les liaisons maritimes passagers et roulier entre les deux ports ; l’accord a été signé fin février à Tanger Med par Toufiq Ibrahimi, président du directoire de l’Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA), Luigi Merlo, président de l’Autorité portuaire de Gênes, et Franco Aprile, président de Liguria International, partenaire financier du Port de Gênes.

n Deux équipementiers automobiles s’implantent dans l’atlantic Free Zone de Kénitra, a annoncé début mars le Centre régional d’investissement (CRI) de la région Gharb-Chrarda-Beni Hssen.Fujikura Automotive Morocco, spécialisée dans le câblage électrique pour automobiles, investira 165 millions Dh et permettra la création d’environ 1 300 emplois directs. La totalité de sa production sera destinée à l’exportation. L’unité sera construite sur une superficie de plus de 2 hectares.Saint-Gobain Sekurit Maroc, spécialisée dans les pare-brise feuilletés et vitres latérales trempées, construira une usine sur un terrain de 2,5 ha. L’investissement total prévu s’élève à 107 millions Dh.Le développement de l’Atlantic Free Zone est confié à la société espagnole Edonia World avec l’entreprise marocaine MEDZ, filiale de la CDG.

alGÉriemisE En gaz du mEdgaz

Réalisé dans le cadre du consortium Medgaz, constitué du groupe algérien Sonatrach (36 %), des Espagnols Cepsa et Iberdrola (20 % chacune), de Gaz de France et de l’Espagnol Endesa (12 % chacune), le gazoduc sous-marin entre l’Algérie (Béni-Saf) et l’Espagne (Almeria) a été mis en gaz début mars par le P-DG du groupe Sonatrach, Noureddine Cherouati, et le président du conseil d’administration du consortium Medgaz, Pedro Miro.

L’ouverture symbolique de la vanne du gazoduc « mettra en confiance les clients de Medgaz en attendant la mise en service officielle et l’exploitation du gazoduc durant le 1er trimestre 2011 », a souligné Cherouati, précisant que le gaz devait atteindre Almeria en trois heures.

Doté d’une capacité de 8 milliards m3 de gaz par an, l’ouvrage représente une longueur totale de 1 050 km, dont 550 km en territoire algérien, 210 km en mer en eaux profondes (jusqu’à 2 160 m) et 290 km en territoire espagnol, pour un investisse-ment global supérieur à 1 milliard €.

Le projet de gazoduc Algérie-Sardaigne-Italie « Galsi » est pour sa part « en phase d’études techniques », a déclaré Cherouati, rappelant que la participation de Sonatrach est de 36 %.

Le Galsi comprendra notamment un tronçon sous-marin Algérie-Sardaigne de 285 km (profondeur 2 824 m), un tronçon terrestre en Sardaigne de 285 km et un tronçon sous-marin Sardaigne-Toscane de 280 km (profondeur 878 m).

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AFRIQUE DU NORDAFRIQUE DU NORD

MAROCn Le cabinet d’avocats d’affaires Lefèvre Pelletier & associés organise, le 17 mars dans ses locaux parisiens, une rencontre intitulée « Maroc, terre d’opportunités », en partenariat avec Wafa Gestion (groupe Attijari). Les participants examineront les conditions pour « réussir son implantation » dans le royaume, l’attractivité des Opcvm (organisme de placement collectif en valeurs mobilières) marocains, et la réglementation financière. Intervenants : Alain Gauvin, responsable des bureaux casablancais du cabinet Lefèvre Pelletier, l’avocate Hind Belhachmi, et Badr Aliou, DG de Wafa Gestion.

rEconduction dE l’accord dE pêchE avEc l’uE

Dans le cadre du statut avancé et en ligne avec les engagements ambitieux du royaume, « l’Union européenne a augmenté son aide qui s’élève désormais à près de 200 millions € par an », a déclaré début février à Rabat le Commissaire européen à l’élargissement et à la poli-tique européenne de voisinage, Stefan Fulse. « Nous avons alloué 580,5 millions € de crédits au Programme indicatif natio-nal pour 2011-2013. Ceci représente une hausse de près de 20 % du budget alloué.

Signe de notre relation privilégiée, le Maroc est le premier destinataire de l’aide européenne parmi les pays du voisinage européen ».

Les préparatifs sont en cours pour l’élaboration d’un nouveau programme d’intégration économique Maroc-UE, a indiqué le commissaire européen.

L’accord de pêche avec l’Union euro-péenne, en vigueur depuis mars 2007, est par ailleurs reconduit pour quatre ans jusqu’en 2015.

Les deux parties ont également para-phé fin février à Rabat, au ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime, le nouveau protocole de pêche lié à l’accord ; ce protocole permet de gérer l’accès des navires communautaires aux pêcheries marocaines et la contribution de l’UE au secteur de la pêche au Maroc.

L’accord ainsi que le protocole ont été reconduits dans les mêmes conditions que ceux ayant expiré fin février 2011.

marocdévEloppEmEnt dE trois pôlEs urbains à marrakEch

Le roi Mohammed VI a lancé fin février à la Base écoles des Forces royales Air (Befra) de Marrakech, l’opération de délocalisa-tion des installations militaires de la ville, représentant un investissement global de 3,05 milliards Dh (environ 275 millions €).

Cette opération comprend la cession d’un terrain de 270 ha à la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) pour un montant total de 2,65 milliards Dh (239 millions €). En contrepartie de la valeur du terrain cédé, la CDG prend en charge le coût de réalisa-tion de l’hôpital militaire de Marrakech (450 millions Dh / 40 millions €), la mise à niveau des écoles militaires de Bengue-rir (958 millions Dh / 86 millions €), et le

financement à travers l’Agence de loge-ments et équipements militaires (ALEM) du déplacement du camp Youssef Ibn Tachfine (1,64 milliard Dh / 148 millions €). Quelque 3 800 ménages occupent ce camp, dont l’assiette foncière appartient à l’ALEM.

Les travaux du nouvel hôpital militaire de Marrakech, lancés par le roi dans le cadre de cette délocalisation, portent sur une nouvelle structure de 12 ha, qui sera réalisée en 36 mois et disposera de 207 lits, d’un plateau médico-technique, de services de soins et d’hospitalisation…

La délocalisation des installations mili-taires permettra le développement de trois zones urbaines représentant un total

de 560 hectares au centre de Marrakech : le camp Youssef Ibn Tachfine (270 ha) qui sera valorisé par la CDG, le terrain de la Befra (90 ha) dont la valorisation est confiée à l’ALEM, et le terrain d’El Azzouzia (200 ha) qui sera développé en partenariat par la CDG et l’ALEM. Ces trois pôles urbains, qui susciteront des investissements de 11 milliards Dh (990 millions €) sur six ans, accueilleront près de 27 000 unités d’habi-tat, dont 18 000 logements sociaux.

L’aménagement du pôle El Azzouzia, qui sera développé pour une enveloppe totale de 5 milliards Dh (450 millions €), permet-tra notamment le recasement des 3 800 ménages du camp Youssef Ibn Tachfine.

lancEmEnt dEs travaux dE l’autoroutE dE contournEmEnt dE rabat-salé

Le roi Mohammed VI a lancé mi-février les travaux de l’autoroute de contourne-ment de Rabat-Salé, d’une longueur de 41 km, qui permettra de relier les trois autoroutes Rabat-Tanger, Rabat-Agadir et Rabat-Oujda.

L’autoroute de contournement de Rabat-Salé franchit l’oued Bouregreg par un ouvrage exceptionnel, souligne le minis-tère de l’Équipement et des transports : un pont haubané de 950 m de longueur dont les pylônes culmineront à 160 m de hauteur.

La construction de l’autoroute nécessi-tera la réalisation de deux autres viaducs sur les oueds Yqem et Akrach, de 38 ouvrages de rétablissement dont 14 passages supé-rieurs, 16 passages inférieurs, cinq passages

véhicules 5x5 m, deux passages piétons et une passerelle.

Les travaux ont été répartis en deux grands lots.

Le premier lot concerne le viaduc sur l’oued Bouregreg, objet d’un contrat d’environ 640 millions Dh (57,6 millions €) avec le groupement d’entreprises chinoises Covec/MBEC. Le second lot concerne les travaux principaux de l’ensemble de la section en dehors du pont sur l’oued Bouregreg, confiés au groupement d’entreprises chinoises CWE/Sino-hydro pour un montant d’environ 1 652 millions Dh (148,7 millions €).

Le coût de l’ensemble des travaux de construction de l’autoroute de contour-

nement de Rabat-Salé s’élève ainsi à 2,8 milliards Dh (252 millions €) financés par la Banque européenne d’investissement (BEI). L’achèvement des travaux est prévu pour 2013.

Le contrat programme entre l’État et la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM), signé le 2 juillet 2008 pour la période 2008-2015, prévoit la réalisation de 384 km de nouvelles liaisons comprenant, outre le contour-nement de Rabat-Salé, les autoroutes Berrechid-Béni Mellal (172 km) dont les travaux ont démarré, El Jadida-Safi (140 km) et Casablanca-Berrechid par Tit Mellil (30,5 km).

AFRIQUE DU NORD

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TUNISIE

n La France soutient la relance du tourisme, a déclaré début mars le secrétaire d’État français au Tourisme, Frédéric Lefebvre, au terme d’une visite en Tunisie à la tête d’une délégation de professionnels français ; des campagnes de communication présenteront aux Français « la vraie image de cette nouvelle Tunisie ».Le tourisme, premier poste pour les devises étrangères, contribue à 6,5 % du PIB tunisien et procure 400 000 emplois.Avec 1,4 million de Français en 2010, soit 20 % des 7 millions de visiteurs accueillis sur son sol, la Tunisie constitue la première destination hors Europe des touristes français.

GAMBIEn Le projet d’université de Gambie est soutenu par le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID) qui a approuvé fin février à Vienne un prêt de 5 millions $ en sa faveur.

BURKINA FASOn « L’année 2011 marquera le démarrage du chantier de notre nouveau siège social de 5 milliards de F.CFA », a indiqué mi-février Laurent Basque, DG de Bank of Africa (BOA)-Burkina Faso.

GUINÉE-BISSAUn reprise du Bissau Palace Hôtel par le gouvernement angolais pour environ 7 millions $, annoncée fin février par le propriétaire de l’établissement cinq étoiles, l’homme d’affaires algérien Tarek Arezki.Le complexe abritera une partie des 600 hommes de l’armée angolaise attendus à Bissau.

RÉGIONALn Un projet pour l’utilisation des TiC dans les universités ouest-africaines a été signé mi-février par la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, et Soumaïla Cissé, président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).D’une durée de trois ans, ce projet de 12 millions $ soit environ 5,93 milliards de F.CFA, financé par l’Uemoa, vise à installer des infrastructures d’accès aux TIC, à la fois matérielles et virtuelles, dans les établissements d’enseignement supérieur. Les campus de huit universités, une dans chaque pays de l’Uemoa, seront équipés de fibre optique et de salles dotées d’accès à internet à haut débit avec au moins 200 ordinateurs par campus. Outre la création d’une bibliothèque virtuelle interconnectée au niveau régional, à laquelle seront reliées les universités, le projet prévoit la mise en place d’un cyber-institut qui dispensera des cours en ligne. Une base de données centrale permettant de calculer l’accumulation des crédits des étudiants de toutes les universités publiques sera créée afin d’harmoniser les normes académiques et de faciliter la mobilité des étudiants.La mise en œuvre du projet sera assurée par le Bureau de l’Unesco à Bamako (Mali).

BÉNINn Une évaluation ex ante de la mise en œuvre des stratégies de relance du pôle coton-textile au Bénin a été réalisée par le ministère de l’Économie et des finances sur financement de la Coopération technique allemande et avec l’appui du Cabinet Afrique décision optimale (CADO-80).

BURKINA FASOn Déclaration d’utilité publique du site d’implantation du projet d’aéroport de Donsin, de ses voies d’accès et de tout autre terrain nécessaire au projet mi-février par le gouvernement, qui en a autorisé l’exécution. La nouvelle infrastructure remplacera l’aéroport actuel de Ouagadougou.

n Le projet de Centre régional de santé de Ziniaré est soutenu par le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID) qui a approuvé fin février à Vienne un prêt de 7,2 millions $ (environ 3,5 milliards de F.CFA) en sa faveur.

tunisietElnEt holding En voiE d’introduction En boursE

Le conseil d’administration de la Bourse de Tunis a donné mi-février son accord de principe pour l’admission au marché principal des 10 200 000 actions consti-tuant le capital actuel de TelNet Holding, ainsi que de 800 000 actions nouvelles à émettre dans le cadre de l’augmentation de capital, soit au total 11 000 000 d’actions de nominal un dinar chacune.

L’offre au public (offre à prix ferme « OPF ») porte sur 2 400 000 actions compo-sées de 800 000 actions nouvelles à émettre et 1 600 000 actions anciennes à céder, soit 21,82 % du capital après augmenta-

tion. L’offre sera structurée sous forme de quotités composée chacune de deux actions anciennes et une action nouvelle, soit au total 800 000 quotités.

L’introduction de TelNet Holding sera assurée par les deux intermédiaires en bourse AXIS Capital Bourse et AFC.

L’évaluation a été réalisée par Axis Capital.

L’ouverture de l’offre publique ainsi que l’admission définitive sont tributaires de la mise à la disposition du public d’un prospec-tus d’offre et d’admission visé par le Conseil du marché financier.

BÉnin rEnforcEmEnt dE la puissancE élEctriquE

« Pour juguler les déficits énergétiques avec ses conséquences de coupures répétées, mon gouvernement a engagé la construction de la centrale thermique de 80 MW de Maria-Gléta », selon le président Boni Yayi. « Elle sera achevée et mise en service au cours du 1er trimestre de l’année 2011. Mieux, mon gouvernement a décidé de transformer cette turbine à gaz en une centrale à cycle combiné qui permettra d’augmenter sa capacité à 110 MW ».

« En accord avec la politique sous-régio-nale de l’hydroélectricité, l’instruction du projet d’aménagement hydroélectrique d’Adjarala s’est poursuivie en 2010 avec l’accord des partenaires pour financer ce projet d’une puissance totale de 147 MW. Par ailleurs, mon gouvernement a ouvert le secteur de la production d’énergie électrique aux investissements privés et vient d’autori-ser la construction d’une nouvelle centrale d’au moins 50 MW sur le même site », pour-suivait le chef de l’État. « Il en est de même de la première centrale solaire au Bénin de 5 MW concédée à une entreprise privée et qui sera construite à Kandi ».

AFRIQUE DE L’OUEST

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MALIn Le projet de construction d’un Centre national de conduite à Bamako et de doublement de la puissance de la centrale hydroélectrique de sotuba en aval de la capitale (deux turbines supplémentaires) sera partiellement financé par un prêt de 20 milliards de F.CFA signé avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), dont le gouvernement a approuvé fin février la ratification.

n inauguration du nouveau siège de l’agence nationale de l’aviation civile (aNaC) début février dans la zone aéroportuaire de Sénou (Bamako), par le président Amadou Toumani Touré. L’infrastructure qui a coûté 4,1 milliards de F.CFA et abritera tous les services de l’agence, couvre une surface de 2,5 hectares. Elle a été financée conjointement par le budget national et l’ANAC par le biais de la Banque internationale du Mali (BIM). Les travaux ont duré trois ans ; l’entreprise chinoise Checec a réalisé le gros œuvre, la société Métallux la menuiserie, la vitrerie et les faux plafonds, et ZED les installations électriques.

n Les travaux de l’aéroport de Kayes Dag Dag seront achevés fin avril ; l’assurance en a été donnée par l’entreprise chinoise Checec au ministre de l’Équipement et des transports, Ahmed Diane Séméga, qui a visité le chantier mi-février.Le premier lot concerne les infrastructures et les équipements, notamment l’allongement de la piste de 1 600 à 2 700 m, son élargissement de 30 à 45 m, l’agrandissement du parking de 7 000 à 11 000 m2… Le deuxième porte sur la construction d’une nouvelle aérogare d’une capacité de 200 000 passagers par an, la fourniture et l’installation d’équipements de sûreté et d’exploitation de l’aérogare…Le coût des travaux d’extension et de réhabilitation de l’aéroport de Kayes Dag Dag, qui pourra accueillir les gros-porteurs venant de l’étranger, est évalué à plus de 8 milliards de F.CFA, financé par le budget national (25 %) et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) (75 %).

n ouverture mi-février d’une nouvelle carrière à sonityegni par razel ; ce village situé à quelques kilomètres à l’ouest de la ville de Kati, abrite un important gisement de dolérite (roche magmatique).Le site de Sonityegni s’étend sur 1 000 ha ; sa capacité de production est de 1 200 à 1 500 tonnes de matériaux concassés par jour. Les investissements réalisés s’élèvent à plus de 4 milliards de F.CFA.Razel (groupe Fayat) intervient actuellement, en collaboration avec Sogea-Satom (groupe Vinci), sur le projet d’aménagement agricole d’Alatona dans la région de Ségou.

MAURITANIEn signature d’un protocole d’accord sur la construction d’un hôtel à Nouakchott fin février à Doha (Qatar) par Ismail Ould Boda Ould Cheikh Sidiya, ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, et Mohamed Ben Ali El Hedva, président exécutif de Qatari Diar.

liBerianouvEllEs concEssions pour lE groupE sifca

Le gouvernement libérien et Cavalla Rubber Corporation (CRC), filiale du groupe ivoirien Sifca (à travers SIPH), ont signé fin janvier 2011 un contrat de concession pour la réhabilitation et le développement de l’hévéaculture dans le comté du Maryland, au sud-est du pays.

Le contrat a été signé entre le comité interministériel chargé des investissements (composé des ministères de l’Agriculture, des Finances et de la Justice) présidé par Natty B. Davis, et la direction de Sifca conduite par Yves Lambelin, DG de Sifca, et Jean-Pierre de Failly, PCA de CRC et repré-sentant du partenaire de SIPH (60 %) dans CRC, la société SRI (40 %).

La concession comprend les 8 000 ha déjà exploités par CRC dans le cadre d’un bail, dont 4 000 ha sont plantés, et 22 000 ha supplémentaires destinés à établir des plan-tations d’hévéas ou de palmier. S’y ajoutent enfin 5 000 ha supplémentaires pour déve-lopper des plantations villageoises.

Ce contrat de concession qui s’étend sur 50 ans renouvelables donne ainsi à CRC un ensemble de moyens juridiques et légaux pour exercer pleinement et sereinement ses activités. CRC, en plus de la construction d’une usine de transformation de caout-chouc, investira plus de 35 millions $ sur les 10 prochaines années en vue de dynamiser le secteur agricole au Liberia et de contri-buer à la réduction de la pauvreté.

Le gouvernement libérien et Maryland Oil Palm ont par ailleurs signé début mars à Monrovia une convention d’agrément pour la réhabilitation et le développement de la culture du palmier à huile dans le Maryland.

La convention de concession d’une valeur de 64 millions $ portant sur une huilerie et une plantation de 8 800 ha a été signée pour une durée de 25 ans.

Le gouvernement libérien était repré-senté par le comité interministériel chargé des investissements et Maryland Oil Palm par Alassane Doumbia et l’ambassadeur Charles Gomis.

Avec cette concession, Maryland Oil Palm devient la propriété du Groupe Sifca, déjà présent, outre la Côte d’Ivoire, au Ghana, au Nigeria.

maliprogrammE d’irrigation dE 100 000 hEctarEs

Hilke Roeder, conseiller technique principal du Programme d’appui au sous-secteur de l’irrigation (Passip), a remis officiellement mi-février le document du Programme national d’irrigation de proxi-mité (PNIP) au ministre de l’Agriculture, Aghatam Ag Alhassane.

L’élaboration de ce document a démarré en 2007 dans le cadre de la coopération germano-malienne.

Le PNIP, dont l’objectif principal est d’aider la population rurale à utiliser le potentiel économique de l’irrigation de proximité pour accroître significativement ses revenus grâce à une agriculture produc-tive et durable, repose sur quatre principes directeurs : « une demande motivée » des populations cibles, suivant une approche participative ; « un aménagement durable et efficient » ; « un développement décentralisé et déconcentré harmonisé » ; et « un cadre de référence d’intervention et de pilotage concerté et harmonisé tenant compte des spécificités régionales ».

Le PNIP prévoit l’aménagement de diffé-rents systèmes d’irrigation : les petits péri-mètres irrigués et la submersion contrôlée le long des grands cours d’eau ; les aména-gements de bas-fonds ; les aménagements de mares ; les ouvrages de rétention d’eau le long des petits cours d’eau ; et les petits périmètres maraîchers.

Le PNIP vise à l’échéance de 10 ans l’aménagement plus de 100 000 ha et pour-rait toucher potentiellement 3,2 millions de personnes.

Son coût total est évalué à 396 milliards de F.CFA, financé par l’État avec l’appui de ses partenaires à hauteur de 96 % et par les bénéficiaires à hauteur de 4 %.

Dans la sous-région ouest-africaine, le Mali dispose du potentiel le plus important de terres aptes à l’irrigation (2 200 000 ha), mais ce potentiel n’est exploité qu’à 16 % du fait de problèmes techniques et institution-nels, et de l’insuffisance de financement.

Le ministre de l’Agriculture a donné l’assurance que tout sera mis en œuvre par son département en vue d’une adop-tion rapide du document du PNIP et de son opérationnalisation effective.

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MAURITANIEn Un programme sera lancé en juillet pour loger 100 000 familles à Nouakchott dans des lieux réhabilités dotés d’eau, d’électricité et de routes à des coûts raisonnables, a annoncé fin février le Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf.« Ces terrains sont destinés aux citoyens et aucun responsable de l’État ne peut en bénéficier, contrairement aux pratiques antérieures où plus de 200 parcelles dont des places publiques sont parfois attribuées aux proches et aux particuliers », a souligné le chef du gouvernement.

n Le projet d’aménagement du réseau de distribution d’eau potable de Nouakchott est soutenu par un crédit de 11 millions de dinars koweïtiens (11,5 milliards UM) signé fin février avec le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (Fkdea) par Yall Zakariya El Hassen, directeur général de la Société nationale de l’eau (SNDE).

NIGERIAn Le gouvernement fédéral travaille actuellement à garantir des réserves nationales de pétrole de 40 milliards de barils d’ici à 2020, a déclaré fin février la ministre des Ressources pétrolières, Deizani Alison-Madueke.Cet objectif sera atteint rapidement, car les réserves pétrolières dépassent déjà 38 milliards de barils, a-t-elle souligné.La production de pétrole et de gaz atteint environ 2,4 millions de barils par jour.

n Développement des activités de iHs Nigeria plc, qui a conclu fin février un accord avec l’IFC (Banque mondiale), le FMO (Pays-Bas) et Investec Asset Management pour une prise de participation de 79 millions $ dans l’entreprise.IHS est le principal fournisseur d’infrastructures de télécommunications en Afrique de l’Ouest avec plus de 2 700 tours en gestion, et prévoit de construire et d’acquérir de nouvelles tours pour la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne.Selon Issam Darwish, administrateur délégué de IHS, « l’enveloppe de financements additionnels comprend également jusqu’à 115 millions $ de prêts IFC et prêts syndiqués qui nous permettront de poursuivre notre rôle leader dans la fourniture de services gérés et en colocation aux opérateurs mobiles et aux usagers en Afrique ».

SIERRA LEONEn Le projet d’eau et d’assainissement bénéficie d’un prêt du Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID) approuvé fin février à Vienne pour un montant de 19 millions $.

NIGERn Pose de la première pierre d’un hôtel des Finances mi-février à Niamey par le Premier ministre Mahamadou Danda ; ce complexe regroupera tous les services centraux relevant du ministère de l’Économie et des finances dans un immeuble de plus de 10 étages qui sera construit sur un espace de 22 000 m2. Outre des bureaux, des auditoriums et divers espaces de travail, il accueillera des banques, assurances, agences de voyage…

n Le projet de réhabilitation de la route Bella ii–Gaya–frontière du Bénin est soutenu par le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID) qui a approuvé fin février à Vienne un prêt de 10 millions $ (environ 4,85 milliards de F.CFA) en sa faveur.Le Fonds de l’OPEP a également approuvé un prêt de 8,36 millions $ (environ 4,05 milliards de F.CFA) pour un programme d’urgence de sécurité alimentaire et de développement rural.

SÉNÉGALn Un plan d’urgence en faveur du Parc national du Niokolo-Koba (PNNK) a été décidé fin février par l’État du Sénégal, qui mettra à la disposition de la direction des parcs nationaux une enveloppe de 3 milliards de F.CFA sur trois ans. « Nous avons établi un programme que nous allons lancer cette année », a indiqué Abdoulaye Diop, ministre d’État, ministre de l’Économie et des finances.Classé au patrimoine mondial par l’Unesco en 1981, ce parc de 913 000 ha a été inscrit en 2007 sur la liste du patrimoine mondial en péril.

SÉNÉGALn Un groupe d’experts africains en télécommunications de la société First space Fiber (siège à Johannesburg) conduit par son président, Amadou Diop, a été reçu par le président Abdoulaye Wade en présence du ministre chargé des Télécommunications.

niGeria implantation d’unE nouvEllE brassEriE

Faisant suite aux acquisitions réussies de Pabod Breweries (Port-Harcourt) et Voltic Nigeria (Lagos) en 2009, le groupe SABMiller a annoncé début mars un investissement de 100 millions $ pour la construction d’une nouvelle brasserie à Onitsha, dans le sud-est du Nigeria.

La première phase du projet portera sur l’exploitation d’un dépôt, la construction de la brasserie intervenant ensuite. L’usine, qui produira notamment les marques Grand Lager, Eagle et Castle Milk Stout, disposera d’une capacité de 500 000 hl de bière et boissons maltées, avec capacité d’embou-teiller de l’eau et d’autres boissons. Au démarrage du projet, 180 emplois seront créés pour atteindre à terme un effectif de 450 personnes.

« Sur les cinq dernières années, nous avons investi plus de 1 milliard $ en Afrique », a souligné Mark Bowman, directeur général de SABMiller Africa.

Une table ronde des bailleurs de fonds s’est tenue début février à Dakar pour financer le programme « Croissance PME » du plan d’actions de la Lettre de politique sectorielle des Petites et moyennes entre-prises (LPS-PME), adoptée mi-octobre 2010.

Quelque 65 % des PME sénégalaises font faillite avant la fin de l’année de leur créa-tion en raison principalement des difficultés d’accès au financement, selon le directeur des PME, Ibrahima Diouf.

« Les intentions de contributions des bailleurs de fonds tournent autour de 79 milliards de F.CFA, alors que nos besoins pour les cinq ans étaient de 62,9 milliards de F.CFA. Nous sommes au-delà des attentes », a déclaré Abdoulaye Baldé, ministre des Mines, de l’industrie, de l’agro-industrie et

des PME, soulignant que d’autres bailleurs et institutions ont l’intention de participer à ce programme.

« Je suis certain qu’on va dépasser large-ment les 79 milliards de F.CFA au terme de l’ensemble du processus ».

Parmi les contributions annoncées figurent l’Agence française de dévelop-pement (AFD) (25,6 milliards de F.CFA), l’Usaid (19,6 milliards de F.CFA), la coopé-ration italienne/Plasepri (15 milliards de F.CFA), l’IFC, filiale de la Banque mondiale (4,5 milliards de F.CFA), la GIZ allemande (1,2 milliard de F.CFA)…

Les promesses de contribution ont été faites notamment par la BID, l’Inde, la BAD… La contrepartie de l’État sénégalais repré-sente 6,3 milliards de F.CFA, soit 10 % du financement initial souhaité.

sÉnÉGalfinancEmEnt dEs pmE

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TOGOn signature d’un accord de don de près de 4 milliards de F.CFa avec la Chine mi-février à Kara par le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi, et le ministre d’État togolais des Affaires étrangères et de la coopération, Elliot Ohin. Ce don permettra le financement de projets à convenir d’un commun accord (agriculture, infrastructures, santé…).

TOGO

n « Le phosphate et le port de Lomé sont autant d’atouts que le Japon compte bien exploiter », a indiqué mi-février Okamura Yoshifumi, ambassadeur du Japon au Togo, qui s’est rendu sur le site d’exploitation de la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT), et au port de Lomé, accompagné d’un groupe d’experts japonais, spécialistes des questions de développement.« Nous souhaitons développer avec le Togo une coopération dans le secteur portuaire en vue d’améliorer les infrastructures du port », a pour sa part indiqué Takashi Kadono, expert en chef de l’Institut du développement côtier du Japon.

sÉnÉGal sEnElEc : plan dE rElancE d’urgEncE

Le ministre d’État, ministre de la Coopération internationale, des transports aériens, des infrastructures et de l’énergie, Karim Wade, a exprimé « sa détermination à rétablir la crédibilité » de la Société nationale d’électricité (Senelec) auprès de sa clientèle, dans le cadre du Plan d’urgence « Takkal » en cinq volets, élaboré après diagnostic du secteur de l’énergie par le cabinet McKinsey, et présenté début mars devant le Conseil économique et social.

« Le rétablissement de la confiance entre la Senelec et sa clientèle », un des cinq volets du plan, se fera par le déploiement de compteurs prépayés et intelligents, ce qui « permettra aux consom-mateurs de recevoir des factures qui reflètent avec exactitude leur consommation ».

Le deuxième volet du plan concerne la gestion de la demande, dont la maîtrise permettra à la société de récupérer entre 40 et 60 MW grâce à la généralisation des lampes à basse consommation (LBC). « C’est ce qui justifie le décret interdisant l’importation et la production des lampes à incandescence sur l’ensemble du territoire national à partir du 1er mars ».

Le troisième volet est relatif au renforcement des capacités de production de 150 MW par location temporaire de centrale de 50 MW (fin avril) et 100 MW (août). « La volonté de l’État est de substituer le plus rapidement à cette location l’acquisition de barges qui permettront à la Senelec de réduire à la fois le déficit de 60 MW mais aussi de procéder à la réhabilitation des centrales existantes, des turbines à gaz (Tag), et des centrales à vapeur ».

Le quatrième volet concerne la restructuration financière de la Senelec dont le passif est estimé à 286 milliards de F.CFA. « Elle passe par la recapitalisation de la société, le renforcement de ses fonds propres et sa réorganisation. Cette restructuration sera aussi marquée par une accélération du programme d’investissement et une réforme de la régulation ».

Le cinquième volet porte sur la sécurisation des approvisionne-ments en combustibles de Senelec « à travers un fonds de soutien à l’énergie ».

Le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, a précisé que « le budget est déjà là, le gouvernement a pris ses dispositions pour mettre dans le budget de cette année le minimum nécessaire pour assurer la location des deux centrales. Nous allons décaler, dans le temps la mise en œuvre de projets, que ce soient des projets priori-taires ou d’autres projets. Pour l’instant, la priorité du gouvernement, c’est la fourniture du courant en continu aux populations ».

Pour l’acquisition de deux barges de 70 MW, « la procédure d’appel d’offres sera bientôt lancée ». Ainsi, d’ici à la fin de l’année, « nous souhaitons augmenter la capacité de la Senelec de 250 MW ».

Le diagnostic du cabinet McKinsey « c’est que la Senelec se porte très mal, elle est même en quasi-faillite, parce qu’elle ne peut plus faire face à ses dettes immédiates », a indiqué le Premier ministre, mais aucune privatisation « n’est à l’ordre du jour. Nous pensons, pour l’instant, à la restructuration de la Senelec. D’ailleurs, dans le plan d’action proposé par McKinsey, il est question de restructu-rer la Senelec », où les autorités déclarent avoir investi environ 800 milliards de F.CFA entre 2000 et 2010.

L’Agence française de développement (AFD) a décidé de soutenir la réhabilitation et la maintenance des centrales existantes de la Senelec, a annoncé son directeur général, Dov Zerah, à l’issue de sa rencontre à Paris avec le président Abdoulaye Wade.

Zerah « a également annoncé la décision de son agence de financer un programme de distribution de LBC et le déploiement de compteurs intelligents et de prépaiement ».

La gestion de la demande permettra au Sénégal d’économiser 35 milliards de F.CFA, soit le prix d’une centrale de 70 MW grâce à la généralisation des LBC, a par ailleurs souligné Karim Wade, précisant : « Nous allons donner un bonus aux consommateurs qui font des efforts en utilisant des LBC et en se dotant de compteurs prépayés, et ceux qui n’utiliseront pas de LBC et de compteurs prépayés seront pénalisés avec une facturation plus élevée ».

Le gouvernement a opté pour le fioul lourd, le charbon, le gaz et l’hydraulique, car le coût du kWh solaire, estimé à 125 F.CFA, est pour le moment trop élevé. Le gouvernement accompagnera les projets solaires et d’énergie renouvelable, mais pour des capacités d’appoint.

Le ministre des Énergies renouvelables, Louis Seck, a fait part mi-février de la signature d’un protocole d’accord entre son dépar-tement et la société Plambeck Emirates Global Renewable pour développer un partenariat dans le domaine de l’électrification par les énergies renouvelables, les lampadaires solaires et les centrales à énergies renouvelables.

Le ministre délégué chargé de l’Énergie, Ibrahima Sar, a également rendu compte des avancées significatives réalisées avec les producteurs indépendants d’électricité (GTI et Kounoune) qui permettront de sécuriser et de renforcer les capacités de production des centrales électriques.

L’État sénégalais estime devoir mobiliser, à travers des taxes parafiscales, 350 à 450 milliards de F.CFA dans le fonds de soutien à l’énergie d’ici à 2014, « période nécessaire pour introduire des capacités en charbon qui vont permettre de nous immuniser contre la volatilité des coûts du pétrole et éradiquer le déficit de production », selon Karim Wade.

AFRIQUE CENTRALE

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RÉGIONAL

n « air Cemac sera opérationnelle dans un délai de six mois », a déclaré début février à Brazzaville le ministre congolais des Transports, Isidore Mvouba, à l’occasion d’une réunion des ministres des Transports et de l’aviation civile des six États membres de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) et les partenaires financiers (BEAC et Bdeac).« Pour ce faire, nous devons lui donner des fonds de roulement conséquents ».South Africa Airways (SAA) est déjà disposée à apporter une assistance technique à la future compagnie et à la doter d’avions pour son démarrage.

BURUNDIn Le projet routier Gitega-Ngozi bénéficie d’un don de 24,1 millions UC soit environ 27,2 millions e signé fin février à Tunis avec le Fonds africain de développement (FAD) ; ses trois composantes portent sur les travaux routiers, les aménagements connexes et l’appui au suivi du projet, qui contribuera au développement entre le Nord et le Sud, et stimulera les échanges avec le Rwanda voisin.

camerounbarragE dE lom pangar : contrat pour la maîtrisE d’œuvrE

Le groupement de bureaux d’études français Coyne et Bellier / ISL a signé mi- février avec la société d’État camerounaise Energy Development Corporation (EDC), le contrat de maître d’œuvre du projet de barrage de Lom Pangar, en présence des représentants des bailleurs de fonds : Banque mondiale, Agence française de développement (AFD) et Banque africaine de développement (BAD).

« Il s’agit de l’aboutissement d’un long processus que nous avons engagé depuis près de 18 mois », soulignait le directeur général de EDC, Théodore Nsangou. « À l’issue de ce processus, la commission des marchés, la commission spécialisée et les bailleurs de fonds ont donné leur non-objection pour le choix du groupement Coyne et Bellier/ISL pour un marché de 9,8 milliards de F.CFA et un délai de 62 mois ».

Le groupement COB/ISL est notamment chargé des tâches suivantes : la supervision des études d’exécution ; les contrôles, les essais et réception au cours de la fabrica-tion ; la supervision des travaux sur le site ; les essais de réception et mise en service ; l’assistance au maître d’ouvrage pendant la durée de garantie ; l’assistance au maître d’ouvrage pendant l’exploitation et l’entretien ; et le transfert de technologie et la formation du personnel EDC.

« Le dernier barrage hydroélectrique a été construit dans ce pays il y a plus de 25 ans », rappelait Nsangou, précisant que « dans l’immédiat et de manière urgente, le groupement COB/ISL apportera son exper-tise auprès de EDC pour la finalisation du processus de sélection de l’entrepreneur chargé de construire le barrage ».

À ce jour, la cité du maître d’ouvrage est pratiquement livrée ; d’autres travaux préparatoires sont en cours ; les aspects environnementaux viennent de faire l’objet d’un atelier final et « l’emprunt obli-gataire de l’État nous permet de démarrer sans attendre les travaux du barrage au

cours de cette saison sèche, en attendant la signature des contrats de prêts en juin 2011 ».

« À partir de maintenant, les choses vont s’accélérer, et notre objectif reste et demeure une mise en eau de ce barrage en juillet 2013 », confirmait le directeur général de EDC.

« La signature du marché du maître d’œuvre chargé du contrôle et de la surveillance des travaux… constitue une avancée majeure dans la réalisation de l’important projet de barrage réservoir de Lom Pangar », estimait pour sa part Michael Ngako Tomdio, ministre de l’Énergie et de l’eau. Le projet Lom Pangar, qui s’ins-crit dans la continuité du développement hydroélectrique de la Sanaga, permet-tra d’augmenter de manière significative la capacité de régulation et de saturer en période d’étiage les équipements de Songloulou et d’Édéa, en apportant à ce système l’équivalent de 170 MW de puis-sance hydraulique garantie, soit plus de 600 GWh/an sans investissement supplé-mentaire.

« Ce barrage permettra non seulement de régler définitivement le problème de délestage pour le secteur public, mais de construire d’autres barrages comme Nachtigal et Songbengue pour l’industrie », précisait le ministre. En outre, « les mesures d’accompagnement du projet à travers son Plan de gestion environnementale et sociale (PGES), son Plan d’indemnisation et de recasement (PIR) et l’électrification rurale associée offrent de nouvelles et ambitieuses perspectives pour l’amélioration des condi-tions de vie des populations de la région de l’Est ».

Situées dans les arrondissements de Belabo et de Betare-Oya (gisement d’or à exploiter avant la mise en eau) dans le département du Lom et Djerem, les zones faisant l’objet de la déclaration d’utilité publique (DUP) s’étendent sur 62 300 hectares.

EDC, maître d’ouvrage, a publié fin juin 2010 la liste des huit entreprises préqua-lifiées, pour « la réalisation des études et investigations additionnelles sur le site, les études d’exécution, la fourniture et l’instal-lation des équipements hydromécaniques, la construction et la mise en service du barrage de retenue du projet hydroélectrique de Lom Pangar » (retenue de 6 milliards m3, centrale de 30 MW, ligne 90 kV de 120 km jusqu’à Bertoua, 100 milliards de F.CFA).

Parmi les entreprises préqualifiées, figurent le groupement français Razel (Groupe Fayat)/Sogea-Satom (Groupe Vinci) ; l’entreprise brésilienne Construtora Andrade Gutierrez ; et l’entreprise italienne Salini Construttori. Les cinq autres entre-prises préqualifiées sont chinoises : China International Water and Electric Corpora-tion (CEW), Sinohydro, China Gezhouba Group, China Communications Construction Company et Xian Jiang Beixin Construction and Engineering Company.

Théodore Nsangou rappelait début juillet que l’extension d’Alucam dépend de Lom-Pangar, « parce que si on ne fait pas Lom-Pangar, la centrale hydroélectrique de Nachti-gal (230 à 250 MW, 250 milliards de F.CFA) ne peut pas se faire. Tout est lié. Il faut aussi que la centrale à gaz de Kribi (150 MW) démarre, même s’il y a du retard, il faut que ça arrive à un moment donné. C’est autant de choses qui vont garantir l’énergie pour l’extension d’Alucam et la satisfaction du secteur public ».

« En attendant la mise en service de Lom Pangar, et pour pallier le déficit énergétique, le gouvernement vient de mettre en place le Programme thermique d’urgence (PTU) et a chargé EDC d’en assurer la maîtrise d’œuvre.

Dans le même ordre d’idée, mon départe-ment ministériel, avec l’apport de la Banque africaine de développement (BAD), est en train de finaliser le projet de renforcement et d’extension des réseaux électriques de transport et de distribution pour près de 500 localités de notre pays ».

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CAMEROUNn Le projet d’aménagement de l’accès est de la ville de Douala sera financé par un prêt de l’Agence de développement (AFD) de 60 millions e, soit environ 39 357 millions de F.CFA.L’accord a été signé début mars par le ministre de l’Économie, de la planification et de l’aménagement du territoire, Louis Paul Motazé, et l’ambassadeur de France, Bruno Gain, selon qui « l’AFD financera l’intégralité du projet » dont le démarrage est prévu d’ici à fin 2011.L’aménagement de la pénétrante Est, de l’aéroport international de Douala jusqu’à l’entrée de l’axe lourd Douala-Yaoundé, porte sur un tronçon d’une dizaine de kilomètres.« Le même problème se pose pour l’entrée Ouest. Le gouvernement souhaite que quelque chose soit fait », a déclaré Motazé. Les obstacles sont liés à l’empiétement routier, aux canalisations de Camwater, ou à la gare de Bonabéri qui pourrait être détruite, selon Alexandre Lefèbvre, du cabinet d’études Egis. Pour le 2e pont sur le Wouri, le ministre indique que l’instruction a évolué. « Le financement est en très bonne voie ».

n Le « Programme d’amélioration de la productivité agricole » (PaPa) 2011-2015 est soutenu par l’Union européenne avec laquelle une convention de financement non remboursable de 13,11 milliards de F.CFA (20 millions e) a été signée mi-février à Yaoundé.Le PAPA, d’une durée de cinq ans, permettra d’améliorer le revenu des exploitations familiales agropastorales du Septentrion grâce à des réseaux de professionnels plus performants, à l’utilisation durable des ressources foncières et à un soutien accrus aux cultures de café et de cacao dans la zone méridionale. Il est constitué de trois sous-programmes : le développement de la filière laitière, la diversification des productions en zone cotonnière, et la relance des filières cacao-café.

n La sociedad Limitada de inversiones Terruno (Espagne) participera à la construction de 1 000 logements sociaux dans la capitale économique camerounaise, à l’initiative de la Société d’aménagement de Douala (SAD).La convention de partenariat a été signée début février à Douala.

CENTRAFRIQUEn L’amélioration du climat des affaires est soutenue par le Fonds africain de développement (FAD) qui a approuvé début février 2011 un don de plus de 5 millions e (3,28 milliards de F.CFA) à la République centrafricaine (RCA), qui permettra également de renforcer la gestion de son budget.Les domaines identifiés par le gouvernement pour l’amélioration du climat des affaires sont : la création d’entreprises, la délivrance de permis de construire, le transfert de propriété, l’accès au crédit, le commerce transfrontalier, la prévention et le règlement des différends commerciaux.

RD CONGOn L’allemagne est prête à participer à la réhabilitation du barrage existant d’Inga (Inga I et II) pour un montant de l’ordre de 600 millions e, a indiqué mi-février l’ambassadeur Peter Blomeyer.

CONGOn Pose de la première pierre d’un complexe commercial, administratif et résidentiel début février à Brazzaville par le président du conseil municipal et maire de la capitale, Hugues Ngouélondélé.Construites à Poto-Poto (3e arrondissement) sur un terrain de 5 077 m2 situé sur l’avenue Amilcar Cabral, dans la zone commerciale du plan directeur de la capitale, les deux tours auront chacun 15 étages avec parking au sous-sol, un centre commercial et une banque au rez-de-chaussée.Prévus sur trois ans, les travaux démarreront en mars et seront réalisés par la société congolaise Franco Villarecci.

camerounprochain démarragE dEs travaux maritimEs du port dE kribi

Dans le cadre du projet de port en eau profonde de Kribi, sur la côte sud du Cameroun, en faveur duquel un accord de prêt de 423 millions $ (environ 202 milliards de F.CFA) a été signé mi-janvier avec l’Eximbank of China (cf. ABN n° 2324), les parties chinoise et camerounaise se sont réunies début mars à Yaoundé.

« Il s’agissait de passer en revue les conditions de mise en vigueur de cet accord de crédit. Nous avons examiné les condi-tions d’ordre administratif qui sont parfois faciles et nous nous sommes appesantis sur les éléments d’ordre technique qui sont de nature à faciliter le démarrage des travaux maritimes », a indiqué Guy Daniel Abouna Zoa, directeur des infrastructures au ministère de l’Économie, de la planification et de l’aménagement du territoire.

« Des études détaillées doivent être menées sur un rythme qui permettra, dans les prochains mois, qu’on débute les travaux maritimes ». Ceux-ci dureront 36 mois et seront réalisés par la China Harbour Engineering Company (CHEC), qui parti-cipait à la réunion en compagnie de l’ingé-nieur-conseil français Catram Consultants, représenté par Claude Torchon, de l’Auto-rité portuaire aéronautique (APN)… Le site de 26 000 ha est disponible.

La valeur contractuelle du projet Kribi représente 497 millions $ (environ 238 milliards de F.CFA), selon la CHEC, et comprend principalement un brise-lames sur le côté sud du terminal, une jetée pour les porte-conteneurs de 50 000 tonnes, ainsi qu’un terminal multi-fonctions.

contrat pour la station d’Eau dE la mEfou

Sogea-Satom, filiale de Vinci Construc-tion, est chargée des travaux de construc-tion de la station de traitement d’eau de la Mefou pour alimenter Yaoundé, sur finan-cement de l’AFD et de la BEI.

Les travaux dureront environ 18 mois.« Dans ce projet, il y a plusieurs phases.

La première c’est la construction de l’usine de la Mefou. Dans la deuxième phase, il y a la réhabilitation de la station de reprise à Messa, les extensions de réseau, les bran-chements sociaux et le remplacement des conduites. Tout cela va faire l’objet d’autres appels d’offres. Ce programme concerne également d’autres villes : Ngaoundéré, Bertoua, Édéa », précise Basile Atangana Kouna, directeur général de la Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater).

Avec l’usine de la Mefou, « Yaoundé aura plus d’eau, au moins 60 000 m3/jour en plus de la production actuelle, et on passerait donc à 160 000 m3/j ». Les travaux pour les quatre villes représentent environ 70 milliards de F.CFA, dont 40 milliards de F.CFA pour Yaoundé.

E n o u t r e , u n f i n a n c e m e n t d e 14 millions $ (environ 6,8 milliards de F.CFA) a été obtenu de la Banque mondiale pour un nouveau décanteur. « Actuellement dans la station d’Akom-nyada/Mbalmayo, nous avons trois décan-teurs. Un quatrième va permettre d’aug-menter la production de 35 000 m3/j. À moyen terme, d’ici à 2013, on aura donc une production d’environ 200 000 m3/j », souligne Atangana Kouna.

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GABON Aménagement de la route Ndjolé-MedoumaneLe groupement DTP Terrassement / Dragages Gabon (filiales de Bouygues) est chargé des travaux de l’axe Ndjolé-Medoumane, lancés officiellement début février par Léon Nzouba, ministre de l’Équipement, des infrastructures et de l’aménagement du territoire. Long de 46 km, ce tronçon routier fait partie de la Nationale 2 qui mène vers la province du Woleu-Ntem, dans le nord du Gabon, et aux frontières du Cameroun et de la Guinée équatoriale, et facilitera l’évacuation du manganèse de la Compagnie chinoise industrielle et commerciale des mines de Huazhou (filiale de Citic Damen).Le financement est assuré par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 44,106 milliards de F.CFA. L’État gabonais prend en charge les taxes et les coûts des travaux de la traversée de Ndjolé. Le contrôle sera assuré par Studi International (Tunisie) pour 2,948 milliards de F.CFA. L’achèvement est prévu dans 38 mois.

CONGOn inauguration des travaux préliminaires d’exploration de l’uranium et du phosphate à mboukou, dans le département du Kouilou, à une cinquantaine de kilomètres de Pointe-Noire, mi-février par le ministre des Mines et de la géologie, Pierre Oba.« Le Congo se révèle de plus en plus comme un grand pays minier et c’est la première fois que le pays produira de l’uranium et du phosphate », a déclaré le ministre.La société australienne Cominco (ex-African Investment Group) réalisera jusqu’à 500 forages d’une profondeur moyenne de 50 m.La convention minière entre les deux parties avait été signée fin mars 2010.

RD CONGOn La société commerciale des transports et des ports (sCTP), ex-Onatra, a réceptionné début février à la gare centrale de la Gombe 13 voitures voyageurs d’une capacité de 210 places assises, don de la Belgique pour une valeur globale de 7 millions e, y compris deux locomotives attendues au mois d’avril. Deux voitures d’une capacité de 150 places assises ont également été réceptionnées sur un total de neuf voitures réhabilitées par le Chantier naval/Onatra et dont la finition est faite dans les ateliers wagonnage de Limete.

n Prochaine relance de la minière de Bakwanga (miBa), société étatique du diamant implantée au Kasaï-Oriental, qui livrera sa nouvelle production de diamant industriel pour l’exportation en avril 2011. À l’arrêt depuis novembre 2008, la MIBA pourrait produire 2 millions de carats en 12 mois. La relance des activités est permise par l’appui du président Joseph Kabila, qui a donné 10 millions $ en août 2010 comme acompte des fonds promis.

GABONn mitsubishi est intéressé par l’offshore profond gabonais, selon l’ambassadeur du Japon, Motoi Kato, qui a rencontré mi-février à Libreville le ministre gabonais des Mines, Alexandre Barro Chambrier. Une délégation de Mitsubishi est attendue à Libreville en mars.

n L’Union gabonaise de banque (UGB) soutiendra les investisseurs s’implantant dans la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok.Une convention de partenariat a été signée mi-février à Libreville entre la banque et la coordination générale de la Zone.« Chaque fois qu’un investisseur manifestera son désir de s’installer dans cette zone, l’UGB s’engage à l’accompagner dans le financement de son programme d’investissement et de son cycle d’exploitation. Nous nous engageons aussi à ouvrir sur place, un centre d’affaires pour accompagner les futurs investisseurs », a déclaré le directeur général de l’UGB, Redounane Bennis.Principalement dédiée à la transformation du bois, la ZES de Nkok (1 146 hectares, 200 millions $) a pour promoteurs le Singapourien Olam (60 %) et l’État gabonais (40 %).

TCHADn Le Projet de gestion et de valorisation des ressources naturelles en zone soudanienne (PGrN) bénéficie d’un prêt supplémentaire de 14,73 millions $ (environ 7,27 milliards de F.CFA) approuvé début février par le Fonds africain de développement (FAD).Ce prêt supplémentaire permettra de faire face au gap de financement constaté dans l’exécution de l’ensemble des travaux du projet, notamment pour la construction de la digue de Bongor-Katoa et la réalisation de huit petits périmètres villageois d’une superficie de 500 hectares entre Djoumane et Laï. Le gouvernement tchadien participe au financement à hauteur de 4,62 millions $ (2,28 milliards de F.CFA).

GABONn La société tunisienne service médical international (smedi), spécialisée dans les évacuations sanitaires, envisage de faire du Gabon son pôle d’activités en Afrique centrale, a annoncé début mars son directeur général, Ghazi Mejbri. En février 2010, les hôpitaux de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ont commencé l’évacuation de certains de leurs patients vers la Tunisie après accord avec Smedi. D’autres patients sont dirigés vers la France et l’Afrique du Sud. Une société d’investissement serait créée par Smedi afin d’implanter des centres hospitaliers et des industries pharmaceutiques.

n Le Gabon a attiré en 2010 entre 3 et 4 milliards $ d’investissements directs étrangers (iDe) dans le cadre de la signature de contrats avec des groupes français, malaysiens, chinois, singapouriens, indiens ou américains, selon la présidence de la République, qui souligne que le chef de l’État « a annoncé pour 2011 d’autres investissements importants avec des négociations qui sont déjà en cours ».

conGo la routE pointE-noirE/dolisiE achEvéE fin 2011

« Pour cette année qui commence, nous allons voir achever les 165 premiers km de notre première autoroute, Pointe-Noire/Dolisie, et démarrer le tronçon Dolisie- Brazzaville. Ce qui était un rêve hier devient une réalité aujourd’hui », a déclaré fin février le ministre délégué, délégué général aux Grands travaux, Jean-Jacques Bouya.

La société chinoise CSCE-Congo, char-gée des travaux, a déjà bitumé 80 km sur les 165 km de l’ensemble du tronçon Pointe-Noire/Dolisie qui traverse le massif forestier montagneux du Mayombé. Le coût de l’ouvrage est estimé à environ 300 milliards de F.CFA.

Le délai contractuel des travaux est fixé à avril 2012, mais « les 165 km seront rendus à la fin de l’année. C’est une étape qui se finalise et nous mettrons le cap sur Brazzaville entre avril et mai ».

Le contrôle des travaux est assuré par Egis International (France).

« Ajoutez à cela l’achèvement des tron-çons routiers Obouya-Okoyo-Owando-Makoua et le démarrage des tronçons Okoyo-frontière du Gabon, Mambili-Ouesso, sans oublier l’achèvement, cette année aussi, des lignes de transports d’énergie THT associées au barrage hydroélectrique d’Imboulou, Imboulou-Ngo-Brazzaville, Imboulou-Ngo-Ngamboma-Oyo-Boundji.

Donc au total, pour 2011, plus de 400 km de routes neuves bitumées tous gabarits confondus seront totalement achevées. 650 km de lignes THT, cinq postes de trans-formation seront totalement achevés, ainsi que d’autres projets structurants ».

AFRIQUE DE L’EST & AUSTRALE

12 | | N° 2 283 | DU 11/05/2009

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N E W S L E T T E R 51e ANNÉE • N° 2 275 • DU 19/01/2009

S O M M A I R EEVENEMENTCAMEROUN P. 1• Signature d’un accord-cadre par Sundance (Australie) pour le projet «fer» de Mbalam

AFRIQUE DU NORDALGERIE P. 2• Sonatrach : «Bientôt une société de distribution de gaz en France»EGYPTE P. 3• Projet de centrale électrique près d’Ain Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard $)MAROC P. 4• 23 projets (20 milliards Dh) approuvés par la commission des investissementsTUNISIE P. 4• Le projet «Tunis Telecom City» (3 milliards $) présenté au chef de l’Etat

AFRIQUE DE L’OUESTREGIONAL P. 5• Prochaine table ronde sur le système de transport de l’OMVS (212 milliards F.CFA en première phase)COTE D’IVOIRE P. 5• Installation d’un terminal minéralier par SEA InvestNIGER P. 8• Areva chargée de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren (1,2 milliard d’euros)SENEGAL P. 9• Projet de cimenterie à Pout (250 milliards F. CFA) par le Dangote Group nigérian

AFRIQUE CENTRALEANGOLA P. 9 • Contrat d’Angola LNG (550 millions $) au groupement Spiecapag (Vinci)/AcergyCAMEROUN P. 9• Inauguration du nouveau broyeur de clinker (30 milliards F.CFA) de Cimencam (Lafarge)CONGO P. 10• Signature du contrat de concession du terminal conteneurs de Pointe-Noire par Bolloré (374 milliards F.CFA d’investissements programmés).

GABON P. 11• Addax annonce le démarrage de la production d’Ebouri début 2009

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD P. 12• Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm pour l’aéroport du Cap.

AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle

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SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET « FER » DE MBALAMLa compagnie minière australienne Sundance Resources Limited a annoncé que sa filiale opératrice au Cameroun, Cam Iron, avait approuvé les termes d’un accord avec le gouvernement camerounais pour le développement du projet « minerai de fer » de Mbalam. Ces termes sont précisés dans l’accord cadre signé le 18 décembre par le Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et le président de Sundance, George Jones. L’accord cadre constituera la base de la convention Mbalam qui devrait être ratifiée par le Parlement camerounais à la suite de l’achèvement de l’étude de faisabilité du projet. Selon M. Jones, « l’approbation de ces termes est d’une grande importance pour le projet Mbalam. Cet accord aborde la fiscalité et les termes de développement et de participation clés qui soutiendront le financement, les travaux et les activités du projet. Ceci constitue une étape importante à la fois pour le Cameroun et pour la compagnie, car le projet Mbalam devrait devenir le plus grand projet minier entrepris au Cameroun et son premier projet fer majeur. Le projet Mbalam devrait placer le Cameroun dans les 10 premiers exportateurs mondiaux de minerai de fer avec une production qui devrait commencer en 2012. Nous visons actuellement une production progressive jusqu’à 50 millions T/an. Le développement du projet Mbalam va vraisemblablement attirer de nouveaux investissements en exploration et en exploitation minière dans cette nation riche en ressources, où Sundance envisage déjà des opportunités potentielles de valeur ajoutée ». Selon le directeur général de la société Don Lewis, « les termes de l’accord cadre reflètent le solide appui du gouvernement camerounais au projet. Compte tenu de la taille du projet et de son potentiel à transformer l’économie du Cameroun, le gouvernement a approuvé l’octroi de concessions fiscales, d’avantages à l’investissement et d’appui en capitaux propres pour garantir que le projet soit internationalement compétitif. En appui à cet engagement pour garantir la compétitivité internationale, les parties ont décidé que le gouvernement camerounais aura le droit d’acquérir une participation contributive de 15 % dans Cam Iron. Celle-ci s’ajoute au droit existant à 10 % de participation inscrite au Code minier camerounais. Ces 15 % d’intérêts contribueront totalement au financement du projet ».Cam Iron a récemment annoncé l’achèvement de la première phase du forage à Mbalam en décembre 2008. A la suite de l’accord cadre, Cam Iron concentre son attention à s’assurer des partenaires commerciaux et financiers stratégiques pour le projet Mbalam. Ceci facilitera l’achèvement des études de développement nécessaires, des autorisations gouvernementales et des accords commerciaux requis pour le financement du projet en 2009.Selon M. Inoni, le projet Mbalam, dont les réserves sont estimées à 2,4 milliards T de minerai, permettra progressivement d’intégrer des filières telles que la métallurgie et la sidérurgie avec création d’emplois directs et indirects, formation professionnelle et développement d’infrastructures sociales. Concernant les infrastructures, il est prévu la construction de 490 km de voie ferrée reliant Mbalam à la côte Atlantique, la construction d’un port en eau profonde à Lolabé près de Kribi, la mise en place d’une unité d’enrichissement de minerais à faible teneur en fer…« La crise financière internationale n’aura pas d’effet sur le projet, même si elle modifie quelque peu son mode de financement », souligne Don Lewis. La phase de construction s’étalera sur trois ans et le démarrage effectif de l’exploitation est prévu en 2012 pour une durée de 25 ans. Le coût du projet serait de l’ordre de 3,3 milliards $ en première phase.

609 Bât. A 77 RUE BAYEN 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETSecrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie Hemmerlé - PARISISSN 0153-4157 - CCPAP n°1112 I 82334Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman.

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N E W S L E T T E R 51e ANNÉE • N° 2 275 • DU 19/01/2009

S O M M A I R EEVENEMENTCAMEROUN P. 1• Signature d’un accord-cadre par Sundance (Australie) pour le projet «fer» de Mbalam

AFRIQUE DU NORDALGERIE P. 2• Sonatrach : «Bientôt une société de distribution de gaz en France»EGYPTE P. 3• Projet de centrale électrique près d’Ain Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard $)MAROC P. 4• 23 projets (20 milliards Dh) approuvés par la commission des investissementsTUNISIE P. 4• Le projet «Tunis Telecom City» (3 milliards $) présenté au chef de l’Etat

AFRIQUE DE L’OUESTREGIONAL P. 5• Prochaine table ronde sur le système de transport de l’OMVS (212 milliards F.CFA en première phase)COTE D’IVOIRE P. 5• Installation d’un terminal minéralier par SEA InvestNIGER P. 8• Areva chargée de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren (1,2 milliard d’euros)SENEGAL P. 9• Projet de cimenterie à Pout (250 milliards F. CFA) par le Dangote Group nigérian

AFRIQUE CENTRALEANGOLA P. 9 • Contrat d’Angola LNG (550 millions $) au groupement Spiecapag (Vinci)/AcergyCAMEROUN P. 9• Inauguration du nouveau broyeur de clinker (30 milliards F.CFA) de Cimencam (Lafarge)CONGO P. 10• Signature du contrat de concession du terminal conteneurs de Pointe-Noire par Bolloré (374 milliards F.CFA d’investissements programmés).

GABON P. 11• Addax annonce le démarrage de la production d’Ebouri début 2009

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD P. 12• Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm pour l’aéroport du Cap.

AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle

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SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET « FER » DE MBALAMLa compagnie minière australienne Sundance Resources Limited a annoncé que sa filiale opératrice au Cameroun, Cam Iron, avait approuvé les termes d’un accord avec le gouvernement camerounais pour le développement du projet « minerai de fer » de Mbalam. Ces termes sont précisés dans l’accord cadre signé le 18 décembre par le Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et le président de Sundance, George Jones. L’accord cadre constituera la base de la convention Mbalam qui devrait être ratifiée par le Parlement camerounais à la suite de l’achèvement de l’étude de faisabilité du projet. Selon M. Jones, « l’approbation de ces termes est d’une grande importance pour le projet Mbalam. Cet accord aborde la fiscalité et les termes de développement et de participation clés qui soutiendront le financement, les travaux et les activités du projet. Ceci constitue une étape importante à la fois pour le Cameroun et pour la compagnie, car le projet Mbalam devrait devenir le plus grand projet minier entrepris au Cameroun et son premier projet fer majeur. Le projet Mbalam devrait placer le Cameroun dans les 10 premiers exportateurs mondiaux de minerai de fer avec une production qui devrait commencer en 2012. Nous visons actuellement une production progressive jusqu’à 50 millions T/an. Le développement du projet Mbalam va vraisemblablement attirer de nouveaux investissements en exploration et en exploitation minière dans cette nation riche en ressources, où Sundance envisage déjà des opportunités potentielles de valeur ajoutée ». Selon le directeur général de la société Don Lewis, « les termes de l’accord cadre reflètent le solide appui du gouvernement camerounais au projet. Compte tenu de la taille du projet et de son potentiel à transformer l’économie du Cameroun, le gouvernement a approuvé l’octroi de concessions fiscales, d’avantages à l’investissement et d’appui en capitaux propres pour garantir que le projet soit internationalement compétitif. En appui à cet engagement pour garantir la compétitivité internationale, les parties ont décidé que le gouvernement camerounais aura le droit d’acquérir une participation contributive de 15 % dans Cam Iron. Celle-ci s’ajoute au droit existant à 10 % de participation inscrite au Code minier camerounais. Ces 15 % d’intérêts contribueront totalement au financement du projet ».Cam Iron a récemment annoncé l’achèvement de la première phase du forage à Mbalam en décembre 2008. A la suite de l’accord cadre, Cam Iron concentre son attention à s’assurer des partenaires commerciaux et financiers stratégiques pour le projet Mbalam. Ceci facilitera l’achèvement des études de développement nécessaires, des autorisations gouvernementales et des accords commerciaux requis pour le financement du projet en 2009.Selon M. Inoni, le projet Mbalam, dont les réserves sont estimées à 2,4 milliards T de minerai, permettra progressivement d’intégrer des filières telles que la métallurgie et la sidérurgie avec création d’emplois directs et indirects, formation professionnelle et développement d’infrastructures sociales. Concernant les infrastructures, il est prévu la construction de 490 km de voie ferrée reliant Mbalam à la côte Atlantique, la construction d’un port en eau profonde à Lolabé près de Kribi, la mise en place d’une unité d’enrichissement de minerais à faible teneur en fer…« La crise financière internationale n’aura pas d’effet sur le projet, même si elle modifie quelque peu son mode de financement », souligne Don Lewis. La phase de construction s’étalera sur trois ans et le démarrage effectif de l’exploitation est prévu en 2012 pour une durée de 25 ans. Le coût du projet serait de l’ordre de 3,3 milliards $ en première phase.

609 Bât. A 77 RUE BAYEN 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETSecrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie Hemmerlé - PARISISSN 0153-4157 - CCPAP n°1112 I 82334Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman.

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ÉTHIOPIEn Le projet de protection des services de base / phase 2 est soutenu par la Banque mondiale, qui a approuvé fin février deux financements additionnels d’un montant total de 420 millions $ (don IDA de 246,6 millions $ et crédit IDA de 173,4 millions $).Ces financements soutiendront la fourniture de services de base (éducation, santé, agriculture, eau et assainissement, routes rurales) dans le district du Woreda, ainsi que la lutte contre le paludisme.

n Le Projet d’accès à l’énergie est soutenu par le Fonds de l’OPEP qui a approuvé fin février à Vienne un prêt de 20 millions $ en sa faveur.

KENYAn La Banque mondiale pourrait accorder 300 millions $ en faveur du secteur routier au cours des trois prochaines années.

SOUDAN Nouvel aéroport à KhartoumLa China Harbour Engineering Company (CHEC) a signé en février à Khartoum avec les actionnaires du nouvel aéroport international du Soudan un contrat d’une valeur de 900 millions e.Le projet, situé à proximité de la capitale, comprend principalement une piste adaptée aux gros porteurs type Airbus A380, des terminaux, tours de contrôle, zones cargo, emplacements parking, hangar de maintenance et installations auxiliaires.

MOZAMBIQUEn relance de la compagnie publique de sucre Buzi début mars dans la province centrale de Sofala ; lors de la première phase de production, le site de Buzi, qui couvre 15 000 hectares, produira 150 000 tonnes de sucre par an, selon le directeur de la société, Jorge Petiz, la canne étant fournie par la compagnie du sucre Mafambisse, également implantée à Sofala.Des études de faisabilité sont en cours et la réhabilitation des infrastructures, inutilisées depuis les années 1990 du fait de la guerre civile, démarrera à court terme, pour un investissement de 120 millions $.

n Projet de construction d’une usine d’assemblage de wagons en négociation à Maputo avec le Portugal en vue de transporter le charbon de Moatize à Beira, ville portuaire du centre du pays.« Les négociations se déroulent bien », a déclaré mi-février le chef de la délégation mozambicaine, le ministre des Transports et des communications, Paulo Zucula, la délégation du Portugal étant conduite par le ministre des Travaux publics et des transports, Antonio Mendonca.

aFriQue du sudun milliard d’Euros dE la francE sur trois ans

Le ministre chargé de la Coopération, Henri de Raincourt, et le ministre des Finances de l’Afrique du Sud, Pravin Gordhan, ont signé début mars à Paris lors de la visite du président Jacob Zuma le Document cadre de partenariat (DCP), qui prévoit des engagements français à hauteur de 1 milliard € pour la période triennale 2011-2013.

Faisant suite à celui signé en 2006, le nouveau DCP prévoit le soutien prioritaire de la France au renforcement des infras-tructures essentielles de l’Afrique du Sud, notamment dans les secteurs de l’eau, des transports et de l’énergie. Il prévoit égale-ment d’appuyer le secteur productif, et s’attache enfin à soutenir la lutte contre le réchauffement climatique et à promouvoir le développement économique régional.

Deux conventions ont également été signées par le directeur général de l’Agence française de développement (AFD), Dov Zerah, et ses homologues des entreprises sud-africaines bénéficiaires de l’aide :

• l’Airports Company South Africa (ACSA), relative à la modernisation de l’aéroport du Cap, pour un montant de 200 millions €.

• et Trans-Caledon Tunnel Authority (TCTA), société publique responsable du financement et de la mise en œuvre des projets d’infrastructure hydrau-lique en Afrique du Sud, sur un projet de construction d’un barrage pour l’alimentation en eau de l’agglomération de Durban, pour un montant envisagé de 70 millions €.

Le président Nicolas Sarkozy a égale-ment souligné la disponibilité de la France, qui a construit à Koeberg l’unique centrale atomique sud-africaine, à « travailler au développement de l’énergie nucléaire ». Areva a proposé en 2008 de fournir deux réacteurs EPR de nouvelle génération, et a signé en marge de la visite du président Zuma un accord destiné à renforcer la coopération avec la société sud-africaine d’énergie nucléaire Necsa.

EDF et la société publique d’électri-cité Eskom ont pour leur part signé un protocole d’accord pour la création d’un institut de formation d’ingénieurs sud-africains, l’ « Eppei » (Eskom Power Plant Engineering Institute), dans le domaine de l’énergie thermique et des énergies renouvelables.