NEWSLETTER 53e ANNÉE • n° 2308 • DU 07/06/2010 · • Projet de cimenterie de 2,3 ......

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NEWSLETTER 53 e ANNÉE • n° 2308 • DU 07/06/2010 SOMMAIRE ÉVÉNEMENT NIGER P. 1 • Une politique énergétique « pour les 20 ou 30 années à venir » INTERNATIONAL AFRIQUE P. 2 • Développement des capacités d’HeidelbergCement AFRIQUE DU NORD RÉGIONAL P. 2 • Lancement du fonds Inframed Infrastructure ALGÉRIE P. 3 • Programme d’investissements publics de 286 milliards $ MAROC P. 4 • Signature de conventions d’agrégation TUNISIE P. 5 • Projet de cimenterie de 2,3 millions de tonnes par an AFRIQUE DE L’OUEST CÔTE D’IVOIRE P. 7 • Développement d’une filière cacao éthique et de qualité GUINÉE P. 7 • Sismique 3D offshore d’Hyperdynamics MAURITANIE P. 8 • Inauguration d’une centrale électrique à Nouakchott AFRIQUE CENTRALE ANGOLA P. 9 • Signature d’un contrat de construction d’une nouvelle cimenterie CAMEROUN P. 10 • Recherche de nouveaux avions pour Camair Co CONGO P. 10 • Des grands projets présentés à une banque chinoise RD CONGO P. 11 • Aide de l’Union européenne (308 millions e) GABON P. 11 • Accord pour deux nouveaux barrages hydroélectriques AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALE AFRIQUE DU SUD P. 12 • Cinq Airbus supplémentaires pour SAA MADAGASCAR P. 12 • Le Chinois Wisco autorisé à exploiter un gisement de fer AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle L’ÉVÉNEMENT NIGER UNE POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE « POUR LES 20 OU 30 ANNÉES À VENIR » Le ministre des Mines et de l’énergie, Souleymane Mamadou Abba, a inspecté mi-mai les installations de la Société nigérienne d’électricité (Nigelec), notamment les sites de Niamey 2, de Goudel… Le directeur général de la Nigelec, Abdoulkarim Noma Kaka, indique, pour sa part, que deux révisions du groupe PC4 de Goudel (janvier et novembre 2010) permettront de fournir une puissance de 10 MW. Ces opérations sur fonds propres Nigelec représentent 2,6 milliards de F.CFA. Une subvention de 12 milliards de F.CFA a été accordée par l’État pour l’acquisition de groupes destinés à Niamey 2 (15 MW) ainsi qu’à d’autres centrales du pays. « Dans ce cadre, le Niger a obtenu de l’Exim Bank of India un prêt de 20 millions $ (environ 9,5 milliards de F CFA) signé le 11 octobre 2008. L’installation des équipements tant à Niamey qu’à l’intérieur sera parachevée avant fin 2010 », selon Noma Kaka. L’État appuie l’installation d’un deuxième groupe PC4 de 10 MW à Goudel pour un coût d’environ 8 milliards de F.CFA. Une requête auprès de la Banque islamique de développement (BID) n’a pas encore abouti ; une autre piste de financement est explorée à travers l’Initiative régionale pour l’énergie durable (IRED) de l’Uemoa. À moyen et long termes, compte tenu du niveau projeté de la demande qui, à l’horizon 2020, dépassera 150 MW pour la Zone fleuve, 45 MW pour la zone Niger Centre Est (régions de Maradi, Tahoua et Zinder) et 71 MW dans la zone Nord, la couverture de la demande ne peut être envisagée qu’à travers des solutions basées sur la mise en valeur du potentiel énergétique national, estime Noma Kaka. Les solutions portent sur : • l’hydroélectricité, avec la construction du barrage de Kandadji (projet géré par le Programme Kandadji de régénération des écosystèmes et de mise en valeur de la vallée du Niger / P-Kresmin), qui devrait permettre d’installer une centrale de 130 MW ; • le charbon avec le projet de réalisation d’un complexe énergétique à Salkadamna dans la région de Tahoua avec une centrale de 200 MW ; • l’énergie solaire dont les développements actuels des centrales solaires thermiques à concentration peuvent permettre d’atteindre de très grandes capacités. « Nous envisageons avec le soutien de certains partenaires, le développement d’une centrale solaire thermique à concentration de 50 MW dans les environs de Niamey. Cette centrale constituera une première étape qui servira d’école pour la maîtrise de cette technologie en vue de développer d’autres unités » ; • le vent : le gisement existant du Sud au Nord permet d’installer des aérogénérateurs de grande capacité. « À cet effet, nous envisageons un projet pilote d’installation d’un champ d’éoliennes d’une puissance totale de 30 MW aux environs de Niamey », indique le patron de la Nigelec. « D’abord, il y a la définition obligatoire d’une politique énergétique », souligne, pour sa part, le ministre des Mines. « Nous sommes en train de travailler sur la politique énergétique du Niger pour les 20 ou 30 années à venir. Le Niger est un pays qui regorge de suffisamment d’énergie. C’est même un pays qui flotte sur de l’énergie. Nous avons du charbon, du pétrole, de l’uranium et beaucoup de soleil. On ne peut pas comprendre qu’un pays comme celui-là ait des problèmes d’énergie. C’est un problème d’investissement que le Niger a, et non un problème d’énergie. Il faut répondre à cette demande d’investissement ». 609 Bât. À 77 RUE BAYEN 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 www.icpublications.com e-mail : [email protected] Directeur de la publication : Afif BEN YEDDER Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET Secrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSH Maquette : Françoise PETER Imprimerie spéciale ISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334 Reproduction interdite 2010 © IC PUBLICATIONS Autres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman. | 1

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N E W S L E T T E R 53e ANNÉE • n° 2308 • DU 07/06/2010

s o m m a i r e

ÉVÉNEMENTNIGER p. 1• Une politique énergétique « pour les 20

ou 30 années à venir »

INTERNATIONALAFRIQUE p. 2• Développement des capacités

d’HeidelbergCement

AFRIQUE DU NORDRÉGIONAL p. 2• Lancement du fonds Inframed

Infrastructure

ALGÉRIE p. 3• Programme d’investissements publics de

286 milliards $

MAROC p. 4• Signature de conventions d’agrégation

TUNISIE p. 5• Projet de cimenterie de 2,3 millions de

tonnes par an

AFRIQUE DE L’OUESTCÔTE D’IVOIRE p. 7• Développement d’une filière cacao

éthique et de qualité

GUINÉE p. 7• Sismique 3D offshore d’Hyperdynamics

MAURITANIE p. 8• Inauguration d’une centrale électrique à

Nouakchott

AFRIQUE CENTRALEANGOLA p. 9• Signature d’un contrat de construction

d’une nouvelle cimenterie

CAMEROUN p. 10• Recherche de nouveaux avions pour

Camair Co

CONGO p. 10• Des grands projets présentés à une

banque chinoise

RD CONGO p. 11• Aide de l’Union européenne

(308 millions e)

GABON p. 11• Accord pour deux nouveaux barrages

hydroélectriques

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD p. 12• Cinq Airbus supplémentaires pour SAA

MADAGASCAR p. 12• Le Chinois Wisco autorisé à exploiter un

gisement de fer

AfricAn BUSinESS nEwSlEttEr - Parution bimensuelle

L’É

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NIGER

UNE POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE « POURLES 20 OU 30 ANNÉES À VENIR » Le ministre des Mines et de l’énergie, Souleymane Mamadou Abba, a inspecté mi-mai les installations de la Société nigérienne d’électricité (Nigelec), notamment les sites de Niamey 2, de Goudel…

Le directeur général de la Nigelec, Abdoulkarim Noma Kaka, indique, pour sa part, que deux révisions du groupe PC4 de Goudel (janvier et novembre 2010) permettront de fournir une puissance de 10 MW. Ces opérations sur fonds propres Nigelec représentent 2,6 milliards de F.CFA. Une subvention de 12 milliards de F.CFA a été accordée par l’État pour l’acquisition de groupes destinés à Niamey 2 (15 MW) ainsi qu’à d’autres centrales du pays. « Dans ce cadre, le Niger a obtenu de l’Exim Bank of India un prêt de 20 millions $ (environ 9,5 milliards de F CFA) signé le 11 octobre 2008. L’installation des équipements tant à Niamey qu’à l’intérieur sera parachevée avant fin 2010 », selon Noma Kaka. L’État appuie l’installation d’un deuxième groupe PC4 de 10 MW à Goudel pour un coût d’environ 8 milliards de F.CFA. Une requête auprès de la Banque islamique de développement (BID) n’a pas encore abouti ; une autre piste de financement est explorée à travers l’Initiative régionale pour l’énergie durable (IRED) de l’Uemoa.

À moyen et long termes, compte tenu du niveau projeté de la demande qui, à l’horizon 2020, dépassera 150 MW pour la Zone fleuve, 45 MW pour la zone Niger Centre Est (régions de Maradi, Tahoua et Zinder) et 71 MW dans la zone Nord, la couverture de la demande ne peut être envisagée qu’à travers des solutions basées sur la mise en valeur du potentiel énergétique national, estime Noma Kaka. Les solutions portent sur :

• l’hydroélectricité, avec la construction du barrage de Kandadji (projet géré par le Programme Kandadji de régénération des écosystèmes et de mise en valeur de la vallée du Niger / P-Kresmin), qui devrait permettre d’installer une centrale de 130 MW ;

• le charbon avec le projet de réalisation d’un complexe énergétique à Salkadamna dans la région de Tahoua avec une centrale de 200 MW ;

• l’énergie solaire dont les développements actuels des centrales solaires thermiques à concentration peuvent permettre d’atteindre de très grandes capacités. « Nous envisageons avec le soutien de certains partenaires, le développement d’une centrale solaire thermique à concentration de 50 MW dans les environs de Niamey. Cette centrale constituera une première étape qui servira d’école pour la maîtrise de cette technologie en vue de développer d’autres unités » ;

• le vent : le gisement existant du Sud au Nord permet d’installer des aérogénérateurs de grande capacité. « À cet effet, nous envisageons un projet pilote d’installation d’un champ d’éoliennes d’une puissance totale de 30 MW aux environs de Niamey », indique le patron de la Nigelec.

« D’abord, il y a la définition obligatoire d’une politique énergétique », souligne, pour sa part, le ministre des Mines. « Nous sommes en train de travailler sur la politique énergétique du Niger pour les 20 ou 30 années à venir. Le Niger est un pays qui regorge de suffisamment d’énergie. C’est même un pays qui flotte sur de l’énergie. Nous avons du charbon, du pétrole, de l’uranium et beaucoup de soleil. On ne peut pas comprendre qu’un pays comme celui-là ait des problèmes d’énergie. C’est un problème d’investissement que le Niger a, et non un problème d’énergie. Il faut répondre à cette demande d’investissement ».

609 Bât. À 77 RUE BAYEN 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : Afif BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETSecrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie spécialeISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334Reproduction interdite 2010 © IC PUBLICATIONS

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INTERNATIONAL

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Achèvement de la première phase du câble à fibre optique Main OneAfrica Finance Corporation (siège à Lagos, Nigeria), investisseur chef de file dans la Main One Cable Company (siège à Maurice) qui appartient en totalité à des investisseurs africains, a annoncé mi-mai la connexion finale de la phase 1 (7 000 km) du système de câble sous-marin à fibre optique Main One, avec l’atterrissement à Accra au Ghana. Le système offrira une largeur de bande haute capacité de 1,92 Tbps, équivalente à 10 fois la capacité disponible du câble à fibre optique existant desservant l’Afrique de l’Ouest, et à plus de 20 fois la capacité satellite actuellement disponible à travers l’Afrique subsaharienne.La phase 1, qui sera mise en service courant juin, connecte le Portugal (Seixel) au Nigeria (Lagos) avec bretelle sur le Ghana (Acra), pour un coût de 240 millions $.La phase 2 prévoit d’étendre le système jusqu’en Afrique du Sud (7 000 km supplémentaires) avec connexions sur le Maroc (Casablanca), les Canaries (Tenerife), le Sénégal (Dakar), la Côte d’Ivoire (Abidjan), le Nigeria (Bonny), le Gabon (Libreville), la RD Congo (Boma), l’Angola (Luanda) et l’Afrique du Sud (Le Cap).Le coût total des deux phases, à réaliser en 24 mois, est évalué à 400 millions $.Alcatel-Lucent et Main One Cable, société propriétaire d’un nouveau câble sur la côte occidentale de l’Afrique, ont par ailleurs signé fin mai un contrat de maintenance pour la Phase 1 du système.

n Lancement de TV5monde+ afrique, première « webtélé » exclusivement consacrée à l’Afrique, fin mai par TV5Monde ; l’objectif est de combler le déficit d’images et de programmes africains dans le monde.Gratuite et accessible dans tous les pays (à l’exception du Royaume Uni et de l’Irlande), TV5Monde+ Afrique propose une grille de programmes diversifiée : fictions, séries, documentaires, magazines politiques, économiques, culturels, journaux d’actualité, événements, spectacles et divertissements… La « webtélé » offre notamment la possibilité d’obtenir des programmes à la carte et de consulter une rubrique éducative pour apprendre le français (www.tv5mondeplusafrique.com).

AFRIQUE DU NORD

ALGÉRIE Deux réacteurs nucléaires avec l’Afrique du SudUn accord sur le développement de l’énergie nucléaire signé fin mai à Alger avec l’Afrique du Sud, prévoit de construire en Algérie avec l’aide sud-africaine, un réacteur de 1 000 MWe d’ici à 2022 et un autre de 2 400 MWe à l’horizon 2027. Les deux parties sont signataires du Traité de non-prolifération nucléaires. Le Commissaire aux énergies atomiques (Comena) algérien et le ministre sud-africain des Sciences et des technologies nouvelles avaient signé en 2003 un mémorandum de coopération nucléaire. En février 2008, une délégation du Comena avait manifesté à Johannesburg son intérêt pour la construction par l’Afrique du Sud de deux réacteurs nucléaires pour la génération de l’électricité et le dessalement de l’eau de mer.L’Algérie dispose déjà de deux réacteurs réalisés avec l’Argentine et la Chine. Les responsables de Sonatrach et de Petroleum South Africa ont signé, le même jour, un accord en vue du lancement d’un programme de coopération dans le domaine des hydrocarbures.

Développement Des capacités D’HeiDelbergcement

Le groupe allemand HeidelbergCement et l’IFC, filiale de la Banque mondiale pour le secteur privé, ont signé mi-mai un accord pour soutenir le développement des infrastruc-tures en Afrique subsaharienne en augmentant la production locale de ciment. L’IFC et ses partenaires, qui comprennent Proparco (filiale du groupe français AFD pour le secteur privé), investiront jusqu’à 180 millions $ (110 millions $ pour l’IFC et 70 millions $ pour les partenaires), dont 60 millions $ en première phase, en contrepartie d’une participation minoritaire dans les opérations du groupe allemand en Afrique, à travers une augmentation du capital de Scancem International.

HeidelbergCement s’est engagé à utiliser cette enveloppe dans la modernisation (amélio-ration du rendement énergétique réduisant l’empreinte carbone…) et l’extension des usines de sa filiale Scancem International, implantée au Bénin, au Gabon, au Ghana, au Liberia, en Sierra Leone, en Tanzanie et au Togo.

Une partie de l’enveloppe initiale sera utilisée pour augmenter la capacité de la cimen-terie au Liberia. Les projets additionnels comprennent la construction ou la modernisation des capacités de cuisson et de broyage au Ghana, au Togo et au Gabon. Ces projets devraient être achevés d’ici à 2013.

« À travers cette opération avec l’IFC, HeidelbergCement s’assure un financement attrac-tif pour le développement des capacités des cimenteries en Afrique », a déclaré Bernd Scheifele, CEO du groupe allemand. « Le programme d’investissement stimulera l’amé-lioration des infrastructures locales et du logement, créera des emplois et améliorera les standards environnementaux ».

REGIONAL lancement Du FonDs inFrameD inFrastructure

La Caisse des dépôts (CDC) française, la Cassa Depositi e Prestiti (CDP) italienne, la Banque européenne d’investissement (BEI), la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) maro-caine et EFG Hermes égyptien ont lancé fin mai à Paris InfraMed Infrastructure, premier instrument de financement de l’Union pour la Méditerranée (UPM).

« InfraMed Infrastructure », qui sera institué en droit français, apportera son concours à l’UPM en finançant des projets d’infrastructures urbaines, énergétiques et de transports durables sur les rives méridionales et orientales de la Méditerranée. Le Fonds investira principalement dans des projets entièrement nouveaux, répondant aux exigences de base en matière de protection de l’environnement, d’impact social, de transparence et de passa-tion de marchés.

L’une de ses caractéristiques inédites est qu’il s’appuiera sur un partenariat avec la CDG (Maroc) et EFG Hermès (Egypte), associés à des fonds locaux qui seront levés par ces deux institutions dans leurs pays respectifs. Deux fonds nouvellement créés investiront dans des projets d’infrastructure aux côtés d’InfraMed qui allouera au moins 20 % de ses investissements à l’Égypte d’une part, au Maroc d’autre part.

InfraMed sera le fonds le plus important voué aux investissements dans les infras-tructures dans les régions sud et est de la Méditerranée, avec des apports initiaux de 385 millions €. La CDC et la Cassa Depositi e Prestiti apporteront chacune 150 millions €, la CDG 20 millions €, EFG Hermès 15 millions € et la BEI 50 millions €. La dotation du Fonds devrait avoisiner à terme 1 milliard €.

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Le gouvernement a adopté fin mai le programme d’investissements publics 2010-2014, qui implique des engagements financiers de l’ordre de 21 214 milliards DA (ou l’équivalent de 286 milliards $) et concerne deux volets :

- le parachèvement des grands projets déjà entamés, notamment dans les secteurs du rail, des routes et de l’eau, pour un montant de 9 700 milliards DA (équivalent à 130 milliards $),

- et l’engagement de projets nouveaux pour un montant de 11 534 milliards DA (soit l’équivalent de près de 156 milliards $).

Plus de 40 % des ressources sont réser-vés à l’amélioration du développement humain avec notamment :

- près de 5 000 établissements de l’Édu-cation nationale (dont 1 000 collèges et 850 lycées), 600 000 places pédagogiques universitaires et 400 000 places d’héber-gement pour les étudiants, et plus de 300 établissements de formation et d’enseigne-ment professionnels,

- plus de 1 500 infrastructures de santé dont 172 hôpitaux, 45 complexes spéciali-sés de santé et 377 polycliniques, auxquels s’ajoutent plus de 70 établissements spécia-lisés au bénéfice des handicapés,

- 2 millions de logements, dont 1,2 million seront livrés durant le quinquennat, le reste devant déjà être mis en chantier avant la fin de l’année 2014,

- le raccordement d’un million de foyers au réseau du gaz naturel et l’alimentation de 220 000 foyers ruraux en électricité,

- l’amélioration de l’alimentation en eau potable, notamment avec la réalisation de 35 barrages et de 25 systèmes de transfert d’eau, et l’achèvement de toutes les stations de dessalement d’eau de mer en chantier,

- plus de 5 000 infrastructures pour la jeunesse et les sports dont 80 stades, 160 salles polyvalentes, 400 piscines et plus de 200 auberges et maisons de jeunes…

Près de 40 % des ressources sont réser-vées à la poursuite du développement des infrastructures de base et à l’amélioration du secteur public, avec notamment :

- plus de 3 100 milliards DA destinés au secteur des travaux publics pour poursuivre l’extension et la modernisation du réseau routier, et l’augmentation des capacités portuaires,

- plus de 2 800 milliards DA réservés au secteur des transports en vue de moder-niser et d’étendre le réseau de chemin de fer, d’améliorer le transport urbain (avec notamment la réalisation de tramways à travers 14 villes), et de moderniser les infrastructures aéroportuaires,

- près de 500 milliards DA pour l’amé-nagement du territoire et l’environnement,

- et près de 1 800 milliards DA pour l’amélioration des moyens et des presta-tions des collectivités locales, du secteur judiciaires, et des administrations de régu-lation fiscale, commerciale et du travail.

Outre le volume d’activités qu’il géné-rera pour l’outil national de réalisation, le programme quinquennal réserve aussi plus de 1 500 milliards DA à l’appui au déve-

loppement de l’économie nationale, avec notamment :

- plus de 1 000 milliards DA affectés au soutien du développement agricole et rural mis en route depuis l’année dernière,

- et près de 150 milliards DA à la promotion de la petite et moyenne entreprise, à travers la réalisation de zones industrielles, le soutien public à la mise à niveau ainsi que la bonifica-tion de crédits bancaires pouvant atteindre 300 milliards DA pour cette même fin.

Le développement industriel mobili-sera plus de 2 000 milliards DA de crédits bancaires bonifiés par l’État pour la réali-sation de nouvelles centrales électriques, le développement de l’industrie pétrochi-mique et la modernisation des entreprises publiques.

L’encouragement à la création d’em-plois bénéficiera de 350 milliards DA pour 3 millions d’emplois nouveaux durant les cinq années à venir.

Par ailleurs, le programme 2010-2014 réserve également un montant de 250 milliards DA au développement de l’économie de la connaissance à travers le soutien à la recherche scientifique et la généralisation de l’enseignement et de l’usage de l’outil informatique dans tout le système national d’enseignement et dans le service public.

« Il nous reste désormais à renforcer les capacités du développement national et à libérer ce dernier de la dépendance des hydrocarbures qui sont éphémères », a déclaré le président Abdelaziz Bouteflika.

ALGÉRIEprogramme D’investissements publics De 286 milliarDs $

inauguration Du complexe inDustriel D’électroménager « samsung » De cevital

Issad Rebrab, P-DG du groupe Cevital, a inauguré mi-mai à Sétif un complexe indus-triel de produits électroménagers réalisé avec le groupe sud-coréen Samsung.

Ce complexe a été mis en service mi-avril ; en vitesse de croisière, ce projet générera plus de 3 500 emplois, dont 1 700 directs, et produira 1,5 million d’appareils par an : climatiseurs, lave-linge, réfrigé-rateurs et téléviseurs LCD… sous label Samsung.

Implanté sur plus de 10 hectares, le complexe, qui comprend quatre unités, produit actuellement cinq types de réfrigé-rateurs, deux types de lave-linge, différents modèles de climatiseur (9, 12,18 et 24 BTU) et deux types de téléviseur (55 et 74 cm), en attendant le lancement prochain des LCD « 32 et 40 pouces ».

« Aboutissement d’un solide partenariat avec Samsung, leader mondial, ce complexe est doté de la dernière technologie. Par son importance, il couvrira non seulement les besoins du marché national, mais déga-gera un important excédant à l’exportation. Réalisé en 13 mois par des compétences algé-riennes, ce complexe est dirigé par des mana-gers et ingénieurs algériens. Nous ne faisons pas de l’assemblage ; le taux d’intégration des nombreux produits, tels les climatiseurs, avoi-sine les 90 %. Les cartes mères des téléviseurs sont produites sur place par nos propres ingé-nieurs et techniciens, lesquels bénéficient du transfert de technologie comme convenu avec Samsung », a déclaré Rebrab. « Fonctionnant actuellement avec 1 100 collaborateurs, le complexe tournera dès l’année prochaine avec plus de 3 000 agents, 24 heures sur 24 ».

Considéré comme le cinquième site de Samsung dans le monde, le complexe produira en seconde phase des télé-phones portables. Cet investissement de 100 millions $ financé sur fonds propres du groupe algérien produira à terme des fours micro-ondes et des cartes électro-niques…

« Le groupe Cevital, qui aspire à deve-nir le 1er exportateur du pays hors hydro-carbures, compte s’impliquer davantage dans la région de Sétif… qui n’a ménagé aucun effort pour nous accompagner dans la réalisation de ce complexe. Les facilités rencontrées au niveau des Hauts Plateaux nous encouragent à réaliser un gigantesque centre commercial et une usine de préfabriqué », souligne le P-DG de Cevital.

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MAROCn Démarrage mi-mai de la commercialisation du projet immobilier résidentiel Captingis du groupe marocain Holmarcom, réalisé dans la baie de Tanger à Malabata ; avec une bande côtière d’environ 1,3 km sur une profondeur de 500 m, le terrain dispose d’une superficie de 60 ha.Représentant un investissement global de plus de 3 milliards Dh (environ 275 millions e), Captingis comprend notamment un hôtel cinq étoiles de 25 étages.Les travaux de terrassement des plates-formes et des voiries de l’ensemble du projet ont été réalisés et les travaux des gros œuvres de la Résidence 1 ont démarré en octobre 2009. Cette dernière, dont la commercialisation démarre, comprend 306 appartements divisés en trois tranches ainsi que quatre courts de tennis et trois piscines. Sa livraison est prévue pour le 4e trimestre 2011.La livraison de la Résidence 2 est prévue en 2012. Les autres résidences seront livrées à partir de 2013.

ÉGYPTEn Le delta du Nil recèle 6,3 trillions m3 de réserves non découvertes de gaz naturel, a estimé fin mai le ministre du Pétrole, Sameh Fehmi, citant un rapport publié par l’Association géologique américaine.Selon Refat Khafagy, sous-secrétaire du ministère du Pétrole, il y a aussi 7,6 milliards de barils non exploités dans la même zone.

n La création de zones sectorielles privées à travers le pays fait l’objet d’un partenariat entre l’IFC (Banque mondiale) et le gouvernement, qui travaillent ensemble sur « la fourniture cruciale de terrains dotés de services de base comprenant l’électricité, l’eau, les transports et les connexions Internet pour les investisseurs », selon Jasper Kjaer, senior manager à l’IFC pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. « Ceci aidera également l’Égypte à créer plus de 100 000 emplois supplémentaires sur les trois prochaines années ».Les autorités égyptiennes estiment que l’investissement privé dans ces zones pourrait atteindre 13 milliards $ au cours des quatre prochaines années, le secteur privé gérant la majorité des nouvelles zones du pays.

n Le Programme de renforcement du réseau de transport électrique bénéficie d’un prêt de 50 millions e approuvé fin mai par l’Agence française de développement (AFD).Le projet, dont le maître d’ouvrage sera l’Egyptian Electricity Transmissions Company (EETC), est un programme multi-investissement de 762 millions e ayant trait aux infrastructures du réseau égyptien de transport d’électricité de 220 et 500 kV qui permettra notamment de raccorder au réseau de nouvelles structures de production d’énergie éolienne ainsi que des raccordements futurs aux réseaux de pays limitrophes, dont l’Arabie saoudite et la bande de Gaza.

MAROCn Lancement fin avril des travaux d’aménagement de la plate-forme industrielle intégrée atlantic Free Zone (aFZ) par le roi Mohammed VI, à une dizaine de kilomètres à l’est de Kénitra, dans la commune d’Amer Saflia.Ce projet est le fruit d’un partenariat entre l’État marocain et le groupement aménageur, développeur et gestionnaire du projet, la société espagnole Edonia World et la société marocaine MEDZ, filiale de CDG Développement.Atlantic Free Zone qui vise à terme la création de près de 30 000 emplois dont 20 000 directs, et nécessite pour son aménagement une enveloppe globale estimée à 1,2 milliard Dh (environ 109 millions e), sera l’une des premières plates-formes industrielles intégrées de dernière génération et ciblera notamment l’équipementerie automobile.

MAROCsignature De conventions D’agrégation

Aziz Akhannouch, ministre de l’Agricul-ture et de la pêche maritime, a présidé fin mai à Rabat l’ouverture de séminaire natio-nal sur l’agrégation, l’un des fondements du Plan Maroc Vert (PMV).

Selon le directeur général de l’Agence pour le développement agricole (ADA), organisatrice de la réunion, Ahmed Hajjaji, « ce premier séminaire national sur l’agré-gation s’inscrit dans le cadre de la prépara-tion du projet de loi sur l’agrégation, qui va encadrer cette grande organisation dans l’agriculture ».

Ahmed Ouayach, président de la Confédération marocaine de l’agricul-ture (Comader), soulignait pour sa part que la rencontre a pour objectif de lancer officiellement l’opération d’agrégation, « une opération extrêmement impor-tante puisqu’elle va concerner les petits agriculteurs. Il y aura un agrégateur qui rassemblera les agrégés pour leur assurer

l’encadrement, le financement, l’accès à la recherche et aux nouveautés et l’achat de la production à un petit prix ».

« Dans de nombreux pays, on assiste actuellement à un intérêt croissant pour l’agrégation ou l’agriculture contractuelle, comme mécanisme permettant de renfor-cer les relations entre les agriculteurs et les entreprises du secteur agroalimentaire », confirmait André Hupin, représentant de la FAO.

42 conventions d’agrégation ont été signées à cette occasion au profit de 57 800 bénéficiaires, pour un montant global de 5,3 milliards Dh (environ 485 millions €) par le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime, représenté par l’ADA et les Directions régionales de l’agriculture, d’une part, et les agrégateurs, d’autre part. En outre, 33 projets sont prévus dans la filière végétale (3,8 milliards DA) et neuf projets dans la filière animale (1,5 milliard Dh).

De l’eau potable pour la zone côtière rabat-casablanca

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mi-mai à Tunis, le projet de renforcement de l’alimentation en eau potable de la zone côtière Rabat-Casablanca, dont le coût s’élève à 221,31 millions d’uni-tés de compte soit environ 334 millions $, et qui nécessitera un délai d’exécution de 48 mois (2010-2013).

Le projet porte sur le renforcement de l’approvisionnement en eau potable des villes situées sur l’axe Rabat-Casablanca (Rabat, Casablanca, Tamesna, Témara, Mohammedia, Bouznika, Benslimane), ainsi que des centres urbains et ruraux avoisi-nants, qui connaissent un développement urbain et touristique important.

La partie « production » comprend une station de pompage, une conduite de refou-lement des eaux brutes et une station de traitement, et la partie « transport » une

conduite d’adduction des eaux traitées. Le projet permettra de renforcer le système de production et d’adduction en eau potable pour une zone qui connaîtra une saturation de son système actuel à partir de l’horizon 2013.

En matière d’adduction, il assurera l’approvisionnement en eau potable d’en-viron 5 millions de personnes dès 2014 (dont environ 700 000 en milieu rural), et donnera les moyens à l’Office natio-nal de l’eau potable (ONEP) en tant que producteur et distributeur, et aux opéra-teurs privés Lydec et Redal en tant que distributeurs, d’accompagner l’évolution de la demande des populations des zones concernées jusqu’en 2030. À cet horizon, la population concernée dépassera 8 millions d’habitants, dont environ 1 million en milieu rural.

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Le gouvernement a examiné mi-mai un projet de loi portant approbation du Plan quinquennal 2010-2014, qui a notamment pour objectif « de réaliser un taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) de l’ordre de 5,5 % par an, à prix constants, ce qui permet d’élever le revenu moyen par habitant à 8 300 DT environ en 2014 (4 520 e) et de couvrir la totalité des demandes additionnelles d’emploi tout

en accordant la priorité aux diplômés de l’enseignement supérieur.Le plan vise également à stimuler le rythme de l’investissement, à élever sa part du PIB à concurrence de 26 % en 2014 et à poursuivre la réduction de l’endettement extérieur ».L’investissement total augmentera en moyenne de 11,2 % à prix courants passant à 98 321 milliards DT (environ

53,57 milliards e) au cours de la période ; le secteur privé assurera 60,8 % de l’effort d’investissement. Les investissements extérieurs représenteront 17,2 millions DT (contre 8,45 milliards DT au cours du plan précédent) répartis entre les investissements directs (16,295 milliards DT) et le portefeuille financier (905 millions DT).

TUNISIE Plan quinquennal : investissements de près de 100 milliards DT

TUNISIEprojet De cimenterie De 2,3 millions De tonnes par an

Carthage Cement va investir plus de 550 millions DT (300 millions €) pour développer ses activités.

La société a été créée en octobre 2008 par scission totale des « Grandes carrières du Nord » (GCN) (propriété de Lazhar Sta) et le transfert de son patrimoine foncier à la nouvelle entité. Devenue propriétaire de la carrière de Jbel Ressas, Carthage Cement assure aujourd’hui une seule activité, héritée de la GCN, l’extraction et la vente d’agrégats (sable, gravier…).

Tout en poursuivant la vente d’agrégats, Carthage Cement lancera deux nouvelles activités d’ici à deux ans :

• le béton prêt à l’emploi, à partir d’octobre 2010, pour un inves-tissement de 10 millions DT ;

• et le ciment, à partir de juillet 2012, qui nécessitera la construc-tion d’une cimenterie de 2,3 millions de tonnes/an pour un inves-tissement de 543 millions Dh.

Ces investissements seront financés à hauteur de 415 millions DT par des crédits bancaires et du leasing, la société ayant déjà conclu des accords avec 13 banques locales pour 367 millions DT.

Le bouclage du financement sera assuré par une augmentation de capital de 135 millions DT sur le marché alternatif de la Bourse de Tunis, avec émission de 71 000 000 actions au prix unitaire de 1,9 DT. Deux tiers de l’offre (90 millions DT) ont été alloués à des investisseurs institutionnels (locaux et étrangers) dans le cadre

d’un placement garanti, 29 % (39 millions DT) dans le cadre d’une offre à prix ferme (selon cinq catégories d’investisseurs) et 2 % (6 millions DT) sont réservés aux actionnaires et au personnel.

À l’issue de la souscription (24 mai au 2 juin 2010), les action-naires de Carthage Cement seraient Bina Corp : société détenue à hauteur de 40,4 % par Gulf Investment Overseas (étranger) et de 59,6 % par Bina Holding (co détenue par Lazhar Sta et Belhassen Trabelsi) – et flottant : 48,6 %.

La production de ciment démarrera en juillet 2012 et atteindra sa capacité optimale de 2,3 millions de t. en 2013. Selon le manage-ment, elle sera à cette date la plus importante cimenterie de Tunisie.

La carrière propriété de Carthage Cement est située à Jbel Ressas (région de Mornag) sur une superficie de 218 hectares et renferme des réserves estimées à 100 années d’exploitation.

Le cabinet suisse PEG assure le conseil et la conception du chan-tier. La gestion de la production et de la maintenance a été confiée au groupe danois FLSmidth.

Le chiffre d’affaires de Carthage Cement devrait dépasser 150 millions DT dès 2012 (contre 14 millions DT en 2009) et attein-dra 340 millions DT en 2014.

Carthage Cement dispose de tous les atouts pour devenir la plus grande cimenterie de la région nord africaine, estimait fin mai à Tunis Belhassen Trabelsi, président du conseil d’administration.

BURKINA FASO renouvellement Des licences De télépHonie mobile

L’examen de l’état d’exécution des cahiers des charges des opérateurs de téléphonie mobile effectué par le gouvernement dans le cadre du processus de renouvellement des autorisations d’établissement et d’exploitation, se présente comme suit :

• le réseau de Celtel, actuel Zain Burkina, couvre 53,63 % du territoire national, 75 % de la population et raccorde 1 643 608 abonnés ;

• le réseau de Telecel Faso couvre 35,37 % du territoire natio-nal, 59 % de la population et raccorde 745 351 abonnés ;

• le réseau de Telmob (Onatel/Maroc Telecom) couvre 64,70 %

du territoire national, 82 % de la population et raccorde 1 736 938 abonnés.

Au titre de la qualité de service, sur neuf indicateurs contenus dans le cahier des charges, le contrôle a révélé que quatre sont respectés soit 45 % d’indice de satisfaction.

Le gouvernement a donné instructions aux ministres concer-nés de veiller au respect rigoureux du cahier des charges par les opérateurs de téléphonie mobile, et autorisé l’Autorité de régula-tion des communications électroniques (ARCE) à renouveler les autorisations des opérateurs de téléphonie mobile.

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BURKINA FASOn Première visite officielle en république de Chine (Taïwan) du Premier ministre Tertius Zongo début mai. « Dans le domaine de la santé, nous avons avec la République de Chine le projet de construction d’un hôpital de 600 lits. Autre nouveau domaine de coopération, l’énergie solaire où ils ont de grands résultats. Au Burkina Faso, nous ne pouvons pas nous développer en nous passant de l’énergie, qui doit être disponible aussi bien dans les villes que dans les campagnes… Ensuite, nous devons voir comment impliquer le secteur privé. Il y a des opportunités ici et nous devons aider nos opérateurs économiques à les saisir », a déclaré le chef du gouvernement.« Naturellement, il y a des domaines où nous devons continuer à travailler avec eux, comme le centre éco-touristique de Bagré, l’unité de distillerie de Ziniaré, le centre piscicole de Bagré, qui sont des projets achevés et qui doivent être repris, mais avec une implication des privés burkinabé et taïwanais. Il y a donc un volet important de notre coopération qui concerne une réorientation de nos efforts vers un renforcement des compétences du secteur privé ».La grande commission mixte de coopération se tiendra mi-juin 2010 à Taipeh.

n Le Programme décennal de développement de l’éducation de base (Pddeb), lancé en 2002, bénéficie d’une subvention de 7 millions e approuvée fin mai par l’Agence française de développement (AFD) pour la mise en œuvre de sa phase finale (2010 à 2012).

CÔTE D’IVOIREn Le projet de deuxième raffinerie, prévu sur la commune de Port-Bouët, dans la presqu’île de Vridi Ako, a été présenté mi-mai aux populations par les représentants de la Société nationale d’opérations pétrolières de la Côte d’Ivoire (Petroci), du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd), de l’entreprise américaine Tolunay-Wong Engineers (Houston, Texas) chargée de superviser l’étude d’impact sur l’environnement et par les chefs traditionnels des villages de cette commune.« Petroci a entrepris la construction d’une raffinerie neuve d’une capacité de 100 000 bls/jour pouvant augmenter jusqu’à 200 000 bls/jour », indique l’entreprise, qui « a pour ambition la mise en place d’un terminal de stockage ».Selon le chef du projet, Thomas Bongba, l’investissement est évalué à 1 500 milliards de F.CFA.Petroci envisage également « la création d’un Institut du pétrole, ouvert aux jeunes ingénieurs africains. Les premiers cours pourraient débuter à la fin de l’année 2010 ».

CAP-VERTn Le projet éolien Cabeólica bénéficie d’un prêt de 15 millions e approuvé mi-mai par la Banque africaine de développement (BAD).Le projet porte sur la construction de quatre fermes éoliennes sur quatre îles de l’archipel (Santiago, São Vincente, Sal et Boa Vista), d’une puissance installée totale de 25,5 MW, qui seront connectées sur le réseau existant de chaque île.Développé par InfraCo, société de réalisation d’infrastructures créée par le Private Infracture Development Group (PIDG), le projet bénéficie également du soutien de la Banque européenne d’investissement (BEI) (cf. ABN n° 2304).Le Cap-Vert bénéficie de ressources importantes de vent et d’ensoleillement pour la production d’électricité, et le gouvernement vise un taux de 25 % d’énergies renouvelables d’ici à 2011 et de 50 % à l’horizon 2020.

CÔTE D’IVOIRE Lancement d’une nouvelle tranche de logementsVincent Libi Koita, directeur général de la Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière (Sicogi), a lancé mi-mai la 2e phase du programme immobilier en location-vente « Résidence Concorde » d’Abobo au PK18, route d’Anyama, qui porte sur un total de 2 688 logements.Cette opération, prévue sur une superficie totale de 50 ha, comporte des équipements collectifs : quatre centres commerciaux, un complexe sportif, un centre de santé, trois lieux de culte (église catholique, église protestante et mosquée), des parkings, un lycée, 10 groupes scolaires et des espaces verts de près de 4 ha. « C’est à terme une ville garantissant un cadre de vie harmonieux et convivial pour environ 12 000 habitants », a déclaré Libi Koita, précisant que le projet se divise en trois tranches : la première en phase de livraison porte sur 488 logements ; la deuxième en cours de commercialisation concerne 1 256 maisons ; la troisième portera sur 944 logements, essentiellement collectifs. Ce programme représente un investissement d’environ 31 milliards de F.CFA, dont 27 milliards de F.CFA fournis par une banque internationale avec la garantie de l’État ivoirien.

n Lancement officiel des travaux de recherche de fer de Tata steel mi-mai dans la région de Man. « Si au bout de trois ans les travaux se soldaient par des résultats positifs, c’est 550 milliards de F.CFA, soit l’équivalent de 1 milliard $, que nous allons investir en cinq ans, dans l’ouest montagneux de la Côte d’Ivoire », estime le groupe indien.

BURKINA FASO12 tonnes D’or en 2009

La deuxième rencontre de concertation entre le gouvernement et les opérateurs du secteur minier s’est tenue mi-mai à Ouaga-dougou. La première avait été organisée mi-février 2008.

Selon le Premier ministre, Tertius Zongo, le secteur minier a enregistré en 2009 une contribution de 4 % au Produit intérieur brut (PIB). Ce secteur a connu une embellie avec une produc-tion d’or de 12,2 tonnes contre 5,5 t. en 2008, pour des recettes d’exportation chiffrées à 177 milliards de F.CFA contre 121,2 milliards de F.CFA pour le coton. « Le développement accéléré des industries extractives constitue un pôle de croissance et de compétitivité au niveau national, et aussi une opportunité apportant des transforma-tions majeures dans les localités-sites », a déclaré le chef du gouvernement.

Le président du Groupement profes-sionnel des miniers du Burkina (GPMB), Elie Ouédraogo, a pour sa part souligné que le Burkina ne dispose que de sa fiscalité comme levier pleinement maîtrisable pour bien se positionner et attirer les investis-seurs. « Toute mesure tendant à l’alourdir constitue une entrave à l’investissement avec surtout le risque de compromettre certains projets à faible teneur qui sont actuellement en étude de faisabilité ».

Les ministres concernés sont chargés de prendre toutes les mesures nécessaires en vue de résoudre les problèmes liés notam-ment à la fiscalité minière, à la simplifica-tion des procédures administratives et à la préservation de l’environnement par la répression de l’usage du cyanure et du mercure.

Premier producteur de coton en Afrique subsaharienne, le Burkina Faso prévoit dans ce domaine une production de 600 000 t. de coton-graine en 2010-2011 (campagne lancée mi-mai) contre 530 000 t. en 2009-2010, 80 % des superficies étant ensemencées en coton génétiquement modifié (CGM) lancé en 2002 avec l’Amé-ricain Monsanto. La Société burkinabé des fibres textiles (Sofitex) produirait 515 000 t.

CÔTE D’IVOIREn Le groupe français alpha Centauri, société de services en ingénierie informatique (SSII), ouvre une filiale en Côte d’Ivoire. Parmi les références du groupe figurent des interventions pour Bolloré, Atlantique Telecom…

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CÔTE D’IVOIREDéveloppement D’une Filière cacao étHique et De qualité

Les chocolatiers Cemoi, Blommer et Petra Food (marque Delfi) ont signé mi-mai la création d’une joint-venture pour déve-lopper une filière cacao éthique et de qualité en Côte d’Ivoire, a annoncé le 1er chocolatier français. La nouvelle structure est baptisée « Pacts » (Processors Alliance for Cocoa Traceability and Sustainability). Initié par Cemoi, l’accord passé entre les trois groupes familiaux indépendants vise à améliorer la qualité du cacao produit localement en adoptant une démarche de développement durable.

Afin d’obtenir une qualité optimale et constante des fèves de cacao, les trois groupes vont travailler de concert avec les planteurs ivoiriens pour structurer la filière. Le programme Pacts va notam-ment se traduire par un investissement de 2,3 millions € soit environ 1,51 milliard

de F.CFA pour construire des centres de fermentation (30 en trois ans), et pour accompagner les coopératives et les producteurs locaux dans les différentes étapes de production et de transformation des fèves.

Pacts va permettre d’améliorer la qualité des fèves, de tripler le rendement des plantations et d’augmenter de 20 % les revenus de 10 000 planteurs, représen-tant autant de familles. 30 000 Ivoiriens sont donc concernés par ce programme de valorisation de la filière cacao en Côte d’Ivoire, pays qui représente environ 40 % de la production des fèves de cacao dans le monde.

Les groupes Cemoi et Petra Food font partie des chocolatiers ayant la particularité de maîtriser l’intégralité de la filière cacao, du cacaoyer au produit consommateur.

Cemoi a notamment développé une solide filière bioéquitable principalement basée en Équateur et a commencé la même démarche de qualité et d’échange de savoir-faire en Côte d’Ivoire, principale provenance en cacao du groupe.

Le groupe familial Cemoi est le 1er choco-latier français et 3e chocolatier indus-triel en Europe (capacité de broyage : 100 000 tonnes de fèves de cacao).

Le groupe familial américain Blommer, n° 5 du cacao dans le monde, est le 1er trans-formateur de cacao et 1er fournisseur de chocolat des États-Unis (47 % de parts de marché) (capacité de broyage : 235 000 t. de fèves de cacao).

Le groupe familial singapourien Petra Food, n° 4 du chocolat dans le monde, est le n° 1 du chocolat en Asie du Sud-Est (capacité de broyage : 370 000 t. de fèves de cacao).

CÔTE D’IVOIRE

n Le cabinet français Deloitte est chargé par le ministre du Tourisme et de l’artisanat Sidiki Konaté d’un audit sur les potentialités touristiques de la région des lacs (Yamoussoukro).Le patrimoine touristique de l’État est géré dans la zone par la Société de développement touristique de la région des Lacs (Sodertour-Lacs), présidée par Raymond Gnan.

GUINÉE Projet d’extension du port de ConakryLe ministre de la Construction, de l’urbanisme et de l’habitat a présenté mi-mai au gouvernement un projet d’extension du Port autonome de Conakry, proposé aux autorités guinéennes pour la première fois en novembre 2007 par une société ukrainienne. Il s’agit d’un grand projet d’une enveloppe de 2,5 milliards $ destinés, selon une convention de type BOT, à financer diverses infrastructures portuaires, industrielles, énergétiques et routières. L’investisseur assurera le financement, la construction et l’exploitation des infrastructures, avant d’en transférer la propriété à l’État. Compte tenu de l’envergure du projet ainsi que de son caractère multisectoriel, le conseil a décidé de s’assurer de la crédibilité des promoteurs et, en particulier, de vérifier qu’ils disposent de la surface financière requise. Une commission interministérielle a été constituée pour étudier la faisabilité des infrastructures projetées et veiller à la prise en compte des volets techniques, financiers et environnementaux. Elle comprend sept ministères : Construction ; Transports ; Énergie ; Pêche ; Commerce ; Environnement ; et Économie et finances.

GUINÉEsismique 3D oFFsHore D’HyperDynamics

Le général Sekouba Konaté, président de la transition, président de la Répu-blique par intérim, a pris mi-mai un décret pour approuver le Contrat de partage de production (CPP) d’hydrocarbures signé fin mars (cf. ABN n° 2304) entre la Répu-blique de Guinée et Hyperdynamics SCS Corporation, a annoncé la compagnie pétrolière américaine, remerciant « le général Konaté, ainsi que les hauts cadres de la Guinée qui ont cru en notre projet pour lui donner la caution officielle finale recherchée depuis 2006 ».

« Il revient maintenant à Hyperdyna-mics / SCS Corporation et à ses partenaires de concrétiser sans délai le chronogramme des travaux et le programme d’investisse-ment déjà annoncés à l’opinion nationale et

internationale. Dans ce cadre, un navire est attendu au courant du mois de juin pour l’exé-cution d’une campagne sismique 3D portant sur 3 500 km2, au lieu de 2 000 km2 prévus dans l’avenant, d’un coût de 25 millions $ pour une durée de trois mois. Des experts guinéens en la matière représentant l’État prendront part à cette campagne, dont l’ob-jectif est d’affiner l’exploration pour mieux cibler les structures qui feront l’objet du programme de forage en 2011.

Hyperdynamics déploiera les moyens les plus modernes et l’expertise la plus perfor-mante possible pour sortir du fond de la mer les hydrocarbures dont les Guinéens ont tant rêvé, et réussir ce projet qui constituera le levier du développement de la Guinée », souligne la compagnie.

L’entreprise américaine, dont la concession offshore d’origine a été réduite de 80 900 km2 à 24 000 km2, a également reçu 19,6 millions $ en paiement comptant de Dana Petroleum (Aberdeen) pour sa prise d’intérêts de 23 % dans la concession, approuvée par arrêté du ministre des Mines et de la géologie.

« Simultanément, nous continuons à négocier avec d’autres compagnies d’ex-ploration et de production pour rejoindre le projet comme opérateur », a déclaré Ray Leonard, CEO d’Hyperdynamics, « mais avec le cash maintenant disponible de Dana et avec le produit de la récente vente d’actions (10,6 millions $), nous avons aussi l’opportu-nité de continuer à mieux définir nos pros-pects grâce à la sismique 3D avant de faire appel à un participant supplémentaire ».

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LIBERIA

n Le Projet d’adduction d’eau et d’assainissement bénéficie de deux dons accordés mi-mai par la Banque africaine de développement (BAD) pour un montant total de 39,4 millions $. Extension du Projet de réhabilitation de l’adduction d’eau et de l’assainissement de Monrovia (Mwssrp) en cours sur financement de la coopération britannique (DFID) et géré par la BAD, il vise à porter d’ici fin 2012 la couverture en adduction d’eau de 25 % actuellement à 50 % et la couverture en assainissement de 15 % à 40 %.

MAURITANIE

n Une mission du groupe brésilien Vale a été reçue mi-mai à Nouakchott par le ministre de l’Industrie et des mines, Mohamed Abdallahi Ould Oudaa ; la délégation conduite par Paul Antaki, directeur du développement des affaires en Afrique de Vale, a exprimé le souhait d’investir en Mauritanie dans les domaines du fer, du phosphate et du cuivre.Vale est le premier producteur mondial de minerais de fer.

n L’État se porte garant de la société mauritanienne des postes (mauripost) au profit du « Groupement international Mauritania Telecom » à hauteur de 25 millions $ destinés à couvrir le coût des investissements nécessaires pour la connexion de la Mauritanie au câble sous-marin reliant l’Afrique et l’Europe, en cours de construction par Alcatel-Lucent.La mise en place d’un point d’atterrissage à Nouakchott dans le cadre de ce projet permettra au pays de disposer d’une véritable infrastructure numérique.

n Une mission de la société indonésienne Bumi resources Tbk conduite par son directeur général, Kenneth P. Farell, a été reçue par Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, ministre de l’Industrie et des mines. « La société effectue des prospections pour le fer et le phosphate, prospections aux résultats encourageants », selon le ministère mauritanien.

MALIn Le Projet de développement agricole de Djenné bénéficie d’un financement de 40,8 millions $ (environ 22,1 milliards de F.CFA) approuvé mi-mai par la Banque islamique de développement (BID) sous forme de prêt et d’istisna’a.

n Le projet de bitumage de la route manantali-mahina, d’une longueur de 87 km, et des voies internes de Manantali longues de 14 km, bénéficie d’un prêt de 6 milliards de F.CFA signé à Bamako le 19 février 2010, avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD). Le gouvernement malien a autorisé mi-mai sa ratification.

n La société indienne angelique international Ltd a obtenu début mai un contrat relatif aux prestations d’ingénierie et de réalisation des infrastructures et équipements divers du Projet d’agriculture et de transformation agroalimentaire, qui permettra la réalisation d’activités de production de riz et de transformation de tomates et de mangues, conformément aux normes internationales.Ce marché est attribué pour un montant de 6 549 millions de F.CFA environ et un délai d’exécution de 12 mois. Le financement est assuré par le gouvernement de l’Inde.

NIGERn Le label « Violet de Galmi » accordé à l’oignon du Niger sera fêté en juillet par le premier pays africain à obtenir une « marque déposée » d’un produit agricole, a annoncé mi-mai Moustapha Kadri, secrétaire général de l’Association nationale de la filière oignon (ANFO).La production moyenne des dernières années représente 500 000 tonnes d’oignons pour un chiffre d’affaires de plus de 40 milliards de F.CFA, plaçant le Niger au deuxième rang des pays producteurs d’Afrique de l’Ouest et premier exportateur d’oignon, produit qui constitue la deuxième source d’exportation du Niger, après l’uranium. Cependant, l’absence de certification l’exclut du marché européen.Le Groupe Nestlé examine les possibilités d’exploitation de l’oignon du Niger.

MAURITANIEinauguration D’une centrale électrique à nouakcHott

Le président Mohamed Ould Abdel a inauguré mi-mai la centrale électrique d’Arafat 2 à Nouakchott.

Le projet Arafat 2 comprenait des travaux de génie civil, sept groupes fonc-tionnant au fuel lourd d’une puissance unitaire de 1,5 MW, des auxiliaires élec-triques et électromécaniques, un poste transformateur 15/33 KV-15 MVA et le contrôle commande de l’installation.

Son financement a été assuré par le Fonds arabe de développement écono-mique et social (Fades) pour un montant de 4,9 milliards UM, soit environ 14,6 millions €.

Selon le ministre de l’Énergie et du pétrole, Wane Ibrahima Lamine, le projet s’inscrit dans le cadre du programme de la Somelec afin de renforcer la couverture des besoins en électricité du réseau intercon-necté de Nouakchott à hauteur de 15 % de la demande actuelle de pointe.

Ce programme dont le coût est de 26 milliards UM (environ 77 millions €), comprend, en plus de l’unité inaugurée, dans le domaine de production, la réalisa-tion dans la zone du wharf de Nouakchott d’une centrale modulaire au fioul d’une puissance nominale de 36 MW dont les travaux devraient s’achever fin 2010, et dans le domaine du transport, la réalisation de deux postes sources de 33/15 KV, la pose de 28 km de câbles souterrains 33 KV, la pose de 50 km de câbles souterrains 15 KV et l’installation de 15 postes de transforma-tion HT/BT.

NIGERIAn « C’est un moment crucial pour le projet Fadama iii », a déclaré mi-mai à Lagos Poonam Gupta, coordinatrice du projet spécial d’agriculture du Nigeria pour la Banque mondiale, regrettant la faiblesse par les administrations locales des ressources mises à disposition. Elle a exhorté le gouvernement fédéral à soutenir les gouvernements locaux et à superviser étroitement le projet afin d’atteindre l’objectif visé.Le projet, qui concerne les 36 États de la fédération ainsi que le territoire de la capitale fédérale, a été approuvé le 1er juillet 2008 par la Banque mondiale (date de clôture : 31 décembre 2013). Son coût total s’élève à 425 millions $, financé sur crédit IDA à l’État fédéral (250 millions $), par les gouvernements locaux (provinces, districts, villes) (85 millions $), les communautés locales (55 millions $) et l’État fédéral lui-même (35 millions $).

NIGERIAn austin oniwon a été nommé mi-mai comme nouveau directeur général de la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) par le président nigérian, Goodluck Jonathan, à la suite au limogeage de Shehu Ladan.Ce dernier avait été désigné il y a quelques semaines, en remplacement de Alhaji Mohammed Barkindo, par Jonathan qui assurait alors l’intérim de la présidence nigériane.Oniwon était précédemment directeur exécutif chargé des raffineries des produits pétrochimiques de la NNPC.Selon un communiqué publié par Ima Niboro, conseiller spécial du président pour les médias et la publicité, « le ministre des Finances, Olusegun Aganga, doit s’attacher les services d’une firme d’audit de classe mondiale pour faire un audit complet des comptes de la NNPC ».

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NIGERIAn aliko Dangote envisage d’acquérir 16 % du club de football anglais d’Arsenal, soit une prise de participation évaluée à 96 millions £ (114,5 millions e).Le P-DG fondateur du Dangote Group, l’un des hommes les plus riches d’Afrique, a indiqué fin mai qu’il « considérait sérieusement » cette prise de participation.

SÉNÉGALn signature d’accords avec l’iran à Dakar pour réhabiliter des axes routiers et construire de nouvelles routes, participer à des projets dans le secteur de l’énergie électrique et la construction de logements sociaux.Selon le ministère sénégalais de la Coopération, le secteur privé iranien aidera le Sénégal dans l’installation d’une usine de tracteurs, l’extension de l’unité de production de voitures Seniran…La création d’une banque sénégalo-iranienne est également prévue.

n Le Programme d’actions prioritaires de lutte contre les inondations (PaPi) évalue à 170 milliards de F.CFA les besoins financiers pour résoudre de manière définitive les inondations, rappelait fin mai Mansour Ndoye.8,7 milliards de F.CFA sont prévus pour les travaux à réaliser cette année et 11 milliards de F.CFA pour l’année 2011.

TOGOn Le Programme national d’investissements agricoles et de sécurité alimentaire (Pniasa) va bénéficier d’un appui de 75 millions $ (40 milliards de F.CFA) de quatre partenaires internationaux, a annoncé début mai le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Messan Ewovor.Ces partenaires sont la Banque mondiale, le Fonds international de développement agricole (FIDA), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), et la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC).« Notre pays dégage des excédents agricoles autour de 100 000 tonnes de céréales », selon le ministre, mais « cet acquis est fragile et nous devons nous inscrire dans la durée, renouveler les efforts et l’attention au quotidien… Le Pniasa est un programme unique consensuel destiné à stimuler la production agricole pour parvenir à une croissance de 6 % ».

n La centrale électrique de la société américaine ContourGlobal (100 MW) devrait commencer ses essais sur le réseau à partir de mi-juin, selon Dammipi Noupokou, ministre de l’Énergie, en visite sur le site près du port de Lomé.Capable de fonctionner avec trois combustibles différents, le diesel, le fuel lourd et le gaz, cette centrale sera alimentée en gaz nigérian à travers le gazoduc de l’Afrique de l’Ouest, à partir de fin 2010/début 2011. D’ici là, elle fonctionnera au diesel.

ANGOLA

n signature d’un contrat de construction d’une nouvelle cimenterie fin mai à Luanda, par l’Agence nationale d’investissement privé (ANIP) et la Sociedade Lusa de Negocios Internacionale (SLNI) portugaise.Le projet SLN-Fabrication de ciment et clinker de Benguela, d’un coût de 294 millions $, vise à produire 900 000 tonnes par an de ciment au cours des trois premières années, pour atteindre 1,8 million de tonnes/an à partir de 2016 pour la consommation interne et externe.Le projet, qui comprend la participation de la Caisse d’assurance de Forces armées angolaises et d’autres investisseurs privés nationaux, sera mis en œuvre à Lobito (province de Benguela) sur une période de quatre ans. Les travaux démarreront dans les trois mois, et comprennent la construction d’infrastructures portuaires et ferroviaires.Selon le président de l’ANIP, Aguinaldo Jaime, le projet permettra la création de 240 emplois directs et 1 000 emplois indirects.

n Lancement des travaux du projet d’infrastructure intégrée de la province de malanje, région centrale montagneuse, mi-mai par le vice-président angolais, Fernando Dias dos Santos.Confiée à la société chinoise Sinohydro, cette première phase du projet prévue sur 18 mois pour un coût de 84,9 millions $ mettra l’accent sur l’approvisionnement en eau, le système de drainage de l’eau de pluie et des eaux usées, le traitement de l’eau, les travaux routiers et l’électricité.Le système de l’approvisionnement en eau sera construit au niveau de la rivière Cuije, à 11 km du chef-lieu de la province, et comprendra une station captage et traitement d’eau, un centre de distribution, ainsi que des réseaux à travers la ville.Trois autres phases sont prévues d’ici à 2033.

BURUNDIn Le programme de développement des filières agricoles dans les provinces de Gitega, Karuzi, Cibitoke, Kayanza, Muramvya, Bubanza et Ngozi, bénéficie d’un don de 39,6 millions $ signé début mai avec le Fonds international de développement agricole (FIDA)Ce programme atteindra directement 77 500 exploitations familiales ou 387 000 personnes les plus vulnérables qui sont les femmes, les hommes et les jeunes des provinces ciblées. Il leur permettra d’accroître la production de riz et de lait. En plus, 282 000 personnes, des centaines d’associations paysannes, des groupements du secteur économique et les prestataires de services dans ces provinces en bénéficieront.

n Le projet de développement de la productivité agro-pastorale et des marchés bénéficie d’un don IDA de 43 millions $ approuvé fin avril par la Banque mondiale ; il vise à augmenter la productivité des petits exploitants et l’accès aux marchés à travers le soutien au transfert de technologie agricole et la réhabilitation d’infrastructures d’irrigation, l’amélioration des infrastructures post-récolte et des routes rurales…

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SÉNÉGALprogramme De 150 000 logements sociaux

Dans le cadre du programme « Une famille, un toit », le ministre d’État, ministre de l’Urbanisme, de l’habitat, de la construc-tion et de l’hydraulique, Oumar Sarr, a posé début mai la première pierre de 5 000 loge-ments dans la commune de Diamniadio. Ce programme, qui ambitionne de permettre aux fonctionnaires et à la classe moyenne sénégalaise de disposer d’une maison, vise à construire au moins 150 000 logements destinés aux populations d’ici à 2015.

Les promoteurs des 5 000 logements sont Maguette Diop du Groupe Peacock Investments et l’Américain Walter Edwards du groupe Full Spectrum.

Le projet « Une famille, un toit » sera accompagné de l’octroi à titre gracieux de terrains aux promoteurs, de l’exo-nération de taxes, de la création d’un fonds de garantie exclusivement réservé à la promotion de l’habitat social… Tout promoteur agréé par le projet pourrait bénéficier de ces avantages.

« Nous voulons innover sur le plan social et permettre à des milliers de familles sénégalaises d’acquérir une propriété », a déclaré Diop.

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CAMEROUNn approbation d’un projet d’alimentation en eau potable et assainissement mi-mai par le Fonds africain de développement (FAD) ; le projet permettra de répondre aux besoins en eau potable de 668 000 habitants et de favoriser un changement de comportement de 750 000 habitants vis-à-vis de l’hygiène et de la santé.Le projet couvre quatre régions du Cameroun : l’Ouest, le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et le Sud, et comprend la construction de 88 réseaux simplifiés d’alimentation en eau potable ; la réalisation de latrines… Le coût du projet est évalué à 17,25 millions UC, soit 26 millions $ (environ 14,06 milliards de F.CFA), financé par un prêt FAD de 10 millions UC, un don du fonds fiduciaire de l’initiative pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement en milieu rural (Rwssi) de 5 millions UC, une participation du gouvernement de 1,5 million UC et des bénéficiaires de 0,75 million UC.

n La modernisation du système de conduite et la ré-instrumentation de la sonara (Société nationale de raffinage), l’unique raffinerie du pays, dont les équipements remontent pour la plupart à la fin des années 1970, sont confiées à Cegelec, a annoncé fin mai le groupe français.Ce contrat de 25 millions e (16,4 milliards de F.CFA) doit être réalisé sur 18 mois ; Cegelec remplacera la technologie pneumatique dont sont équipées la plupart des 22 unités de la raffinerie par un système numérique de contrôle commande et un automate programmable de sécurité (APS).L’ensemble des unités sera piloté à partir d’un tout nouveau centre de conduite « anti-explosion » complète dont Cegelec, qui en avait réalisé en 2008 l’étude architecturale et ergonomique, s’est vu confier fin 2009 la supervision de la construction en tant que maître d’œuvre.

CAMEROUNn Démarrage des travaux de réhabilitation de l’« immeuble de la mort », avec bail emphytéotique de 40 ans sur cet immeuble ministériel n° 1 à Yaoundé (30 000 m2) signé début mai par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) et les représentants de l’État.Selon Noël Mekulu Mvondo Akame, directeur général de la CNPS, « en réalité, il faut refaire l’ensemble des travaux de l’immeuble, chiffrés à environ 16 milliards de F.CFA. Toutes les études ont été faites. Nous avons 24 mois pour achever les travaux à compter de la date de signature. Ce qui nous amène à peu près à mi-2012. Nous allons en partie exploiter cet immeuble, le mettre en location auprès du privé. Et en partie, nous allons céder des bureaux à l’État, un ou deux ministères pourraient y être installés ».Les travaux sont confiés à l’entreprise chinoise Shanxi Construction Tyineering et le contrôle au Bureau Veritas. « Cet immeuble est dans cet état depuis plus de deux décennies. Lorsque le bâtiment sera achevé, le visage de la capitale en sera fondamentalement transformé. Enfin, nous voulons aussi contribuer à la lutte contre la criminalité. Nous savons que c’est devenu un haut lieu du crime et de l’insécurité ».

CENTRAFRIQUEn Deux systèmes d’inspection mobiles de conteneurs/véhicules d’une valeur de 2,7 milliards de F.CFa, offert par le gouvernement chinois, ont été remis mi-mai par l’ambassadeur de Chine, Shi Hu, au ministre des Finances et du budget, Albert Besse.L’ambassadeur a annoncé que la Chine, qui a récemment signé l’accord de conception du projet de la centrale hydroélectrique de Boali 3, a décidé d’aider la Centrafrique à réaliser des projets d’énergie solaire et des forages.

CAMEROUNrecHercHe De nouveaux avions pour camair co

La nouvelle compagnie Cameroon Airlines Corporation (Camair Co) devrait décoller le 1er avril 2011, a annoncé mi-mai son directeur général, le Hollandais Alex Van Elk, nommé début février.

Camair Co a été créée le 11 septembre 2006, en vue de remplacer Cameroon Airlines (Camair), dissoute ; elle a pour principal actionnaire l’État du Cameroun, qui devrait céder à terme 51 % à des privés.

À la suite du travail effectué par Lufthansa Consulting que le gouvernement camerounais a sollicité pour préparer le lancement de la nouvelle société, un cabi-net belgo-américain va revoir l’ensemble

du dossier, du montage financier au type d’avions en passant par le logo déjà adopté par le gouvernement.

Le recrutement du personnel va être lancé. D’après Stella Kiwanuka, directeur ougan-daise des ressources humaines, les postu-lants vont être jugés exclusivement sur leurs compétences. Le personnel de l’ex-Camair peut également faire acte de candidature.

Des négociations sont en cours avec plusieurs avionneurs dont Boeing et Airbus. En attendant, le Boeing 767-300 « Le Dja » de Camair Co, revenu d’Irlande en novembre dernier, a effectué mi-mai son premier vol technique.

Selon le commandant de bord, Pierre Ndzana Brille, ancien de la Camair, « la volonté du directeur général de Camair Co est de faire un vol technique toutes les semaines. On peut aller partout maintenant avec cet appareil (215 places). Il ne reste plus que les vols commerciaux ».

Dans un premier temps, l’objectif porte sur le marché local avec notamment une rotation six jours sur sept vers le Grand Nord, un axe majeur selon Van Elk. La conquête du marché sous régional de l’Afrique centrale et de l’Ouest suivra, avant de tenter les destinations européennes.

CONGODes granDs projets présentés à une banque cHinoise

Le ministre délégué général aux Grands travaux, Jean-Jacques Bouya, et le prési-dent de la Banque de Chine dans la province de Tshiensi, Zhu Qun, ont évoqué mi-mai à Brazzaville plusieurs projets nécessitant des financements, dont la réalisation de la Cité de l’Union africaine (UA) dans la capi-tale, sur le site de l’ex-Cité des dix-sept, ainsi que la reconstruction de ses environs.

L’étude du premier module du projet, la résidence des chefs d’État, a été effec-tuée par une société chinoise. Il est prévu la construction de 39 logements de type présidentiel, 39 logements pour les déléga-tions officielles, un hôtel de grand standing, avec salles de conférences… Ce projet est estimé à 115 millions $ environ, soit près de 52 milliards de F.CFA.

Le deuxième module, qui n’est pas encore évalué, portera sur la reconstruction et la restructuration d’un quartier résiden-tiel de qualité.

Bouya a également évoqué la construc-tion d’un barrage hydroélectrique de 30 MW dans la partie nord du pays, où une route menant à Ouesso, dont le financement est assuré par une banque chinoise, est en construction. « Avec la route, on peut appor-ter de l’énergie. Nous souhaiterions faire l’in-terconnexion entre le barrage et les lignes électriques que nous construisons aussi ». Les études sont disponibles.

Les zones économiques spéciales, locali-sées dans le Sud du pays (minerais), le Nord (agropastoral à Ollombo), dans le dépar-tement des Plateaux, et à Ouesso (mines, forêts) ont aussi été examinées.

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RD CONGOn signature de quatre accords de don avec le Japon mi-mai à Kinshasa pour un montant total de 94,3 millions $, dont : 39,3 millions $ pour l’extension de l’usine de traitement des eaux de Ngaliema (Kinshasa) ; 36,3 millions $ pour la deuxième phase de réhabilitation et de modernisation de l’avenue des Poids lourds à Kinshasa ; 10,7 millions $ pour la préservation des forêts en RDC ; et 7,9 millions $ pour l’aménagement des cliniques universitaires de Kinshasa.

GABONn L’office chérifien des phosphates (oCP) a « l’intention d’explorer les phosphates du Gabon. Nous atteindrons cet objectif parce que l’OCP en a les moyens », a déclaré fin mai à Libreville le P-DG du groupe d’État marocain, Mostafa Terrab.

RD CONGOaiDe De l’union européenne (308 millions e)

Le ministre des Finances, ordonnateur national du FED, Matata Ponyo, et le chef de la délégation de l’Union européenne, Richard Zink, ont signé mi-mai à Kins-hasa 11 conventions de financement non remboursables, d’un montant total de 307,5 millions €, soit près de 410 millions $.

100 millions € sont destinés à l’entretien et à la réhabilitation des infrastructures routières à travers le territoire et à l’amé-lioration de l’assainissement urbain à Kinshasa (réseau routier prioritaire dans les provinces de Kinshasa, Bandundu, Équateur et Kasaï Occidental ; entretien de la route Lufimi – Kwango / 57 km sur la Route nationale n° 1, dont le bitumage est achevé…).

60 millions € sont prévus pour le projet d’appui à la navigabilité des voies fluviales et lacustres (fleuve Congo et rivière Kasaï).

51 millions € sont octroyés au projet d’appui au plan national de développement sanitaire, plus particulièrement dans la province Orientale, les deux Kasaï et le Nord Kivu, et comprend notamment le renforce-

ment du système d’approvisionnement en médicaments essentiels.

Par ailleurs, 29 millions € sont accor-dés pour la réforme de la Justice (PARJ), la coopération suédoise intervenant pour sa part à hauteur de 8 millions €. Les actions portent notamment sur la modernisation des cours et tribunaux.

16 millions € sont attribués au commerce, pour le renforcement des capa-cités des petites et moyennes entreprises.

15 millions € sont affectés au démar-rage de la décentralisation ; 11 millions € en appui à la Police nationale (PARP) (modernisation de l’équipement, renfor-cement de la formation) ; 10 millions € en appui à la modernisation des finances publiques (amélioration du climat des affaires, modernisation des procédures de dédouanement, renforcement des capa-cités du ministère du Commerce et appui aux PME) ; 5,5 millions € en appui à l’Ordon-nateur national, 5 millions € en appui aux Parlements de la RDC, et 5 millions € à la facilité de coopération technique.

GABONl’or De bakouDou exploité en juillet 2011

La société marocaine Managem (Groupe ONA 78 %) et le gouvernement gabonais ont signé mi-mai à Libreville la convention d’exploitation de la mine d’or de Bakoudou.

Le projet détenu par Resources Golden Gram Gabon, filiale locale de Managem, se situe dans la province du Haut Ogooué, à 45 km au sud de Moanda.

Des travaux de développement ont été lancés en 2006 à la suite d’un accord entre Managem et la compagnie canadienne SearchGold Resources. Une étude de faisa-bilité positive a été achevée et un permis d’exploitation a été attribué à Resources Golden Gram.

Les ressources minérales du projet tota-lisent 2,4 millions de tonnes à une teneur de 3.01g/tAu soit 232 000 onces d’or.

À l’issue de l’étude de faisabilité, les réserves ont été évaluées à 1,7 million de t. à 2.83 g/tAu, soit 155 000 onces d’or.

La réalisation du projet nécessite un investissement de 32 millions $ (environ 17,3 milliards de F.CFA). Elle s’étalera sur 18 mois. Le début de la production est prévu pour juillet 2011.

Selon le ministre des Mines, Julien Nkoghe Bekale, « les revenus prévisionnels de l’État liés à l’exploitation de l’or de Bakoudou se situeraient autour de 8,05 milliards de F.CFA ».

Le rythme de production sera de 500 000 t. de minerai par an pour produire entre 1 200 et 1 400 kg d’or par an. La durée de vie du projet est de trois à quatre ans. Managem « est confiante quant au potentiel du projet et à l’extension de la durée de vie de la future mine. Hormis la zone A qui fera l’ob-jet de l’exploitation, d’autres cibles autour de cette zone sont en vue et feront l’objet de travaux de développement dans les années à venir ». Managem développe par ailleurs un deuxième projet d’or au Gabon « Etéké ».

GABONaccorD pour Deux nouveaux barrages HyDroélectriques

Le gouvernement gabonais a signé un accord avec la Compagnie de développe-ment des énergies renouvelables (Coder) pour la construction de deux barrages hydroélectriques. « La Coder dispose d’une compétence technique reconnue dans la réalisation des ouvrages hydroélectrique, et d’une surface financière suffisante », a déclaré le ministre de l’Énergie, Régis Immongault.

Un barrage sur la Ngounié, aux chutes de l’ « Impératrice » près de Fougamou, dont le coût est évalué à 70 milliards de F.CFA, disposera d’une puissance de 84 MW. « C’est un projet destiné à fournir de l’éner-gie propre à moindre coût au pôle niobium de Mabounié, manganèse de Ndjolé… et aux industries de transformation de bois du Moyen-Ogooué. Il devra également alimenter les villes de Mouila et Mandji dans la Ngou-nié, et renforcer la desserte de Libreville, notamment la zone économique spéciale de Nkok », a précisé le ministre.

Un barrage prévu sur l’Okano, « FE2 », représenterait un investissement de 54 milliards de F.CFA. « La durée de la conven-tion est de 30 ans et le délai de la réalisation de l’ouvrage est de 30 mois. Le projet devrait permettre d’apporter une capacité de dévelop-pement supplémentaire dans cette province à travers le développement des activités de la petite industrie (transformation du bois, hévéa-culture, services), de l’artisanat, de l’agriculture et du commerce », indiqué Immongault.

Ce barrage s’intègre dans le cadre du programme national d’électrification rurale qui comprend la création du réseau inter-connecté de la province du Woleu-Ntem (Nord) pour plus de 23 milliards de F.CFA. « Nous avons signé le 25 février 2010 avec ETDE (Bouygues), pour la construction de la première ligne de transport d’énergie électrique Oyem-Mitzic et Oyem-Bitam », a rappelé Immongault.

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AFRIQUE DE L’EST & AUSTRALE

12 | | N° 2 283 | DU 11/05/2009

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N E W S L E T T E R 51e ANNÉE • N° 2 275 • DU 19/01/2009

S O M M A I R EEVENEMENTCAMEROUN P. 1• Signature d’un accord-cadre par Sundance (Australie) pour le projet «fer» de Mbalam

AFRIQUE DU NORDALGERIE P. 2• Sonatrach : «Bientôt une société de distribution de gaz en France»EGYPTE P. 3• Projet de centrale électrique près d’Ain Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard $)MAROC P. 4• 23 projets (20 milliards Dh) approuvés par la commission des investissementsTUNISIE P. 4• Le projet «Tunis Telecom City» (3 milliards $) présenté au chef de l’Etat

AFRIQUE DE L’OUESTREGIONAL P. 5• Prochaine table ronde sur le système de transport de l’OMVS (212 milliards F.CFA en première phase)COTE D’IVOIRE P. 5• Installation d’un terminal minéralier par SEA InvestNIGER P. 8• Areva chargée de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren (1,2 milliard d’euros)SENEGAL P. 9• Projet de cimenterie à Pout (250 milliards F. CFA) par le Dangote Group nigérian

AFRIQUE CENTRALEANGOLA P. 9 • Contrat d’Angola LNG (550 millions $) au groupement Spiecapag (Vinci)/AcergyCAMEROUN P. 9• Inauguration du nouveau broyeur de clinker (30 milliards F.CFA) de Cimencam (Lafarge)CONGO P. 10• Signature du contrat de concession du terminal conteneurs de Pointe-Noire par Bolloré (374 milliards F.CFA d’investissements programmés).

GABON P. 11• Addax annonce le démarrage de la production d’Ebouri début 2009

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD P. 12• Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm pour l’aéroport du Cap.

AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle

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SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET « FER » DE MBALAMLa compagnie minière australienne Sundance Resources Limited a annoncé que sa filiale opératrice au Cameroun, Cam Iron, avait approuvé les termes d’un accord avec le gouvernement camerounais pour le développement du projet « minerai de fer » de Mbalam. Ces termes sont précisés dans l’accord cadre signé le 18 décembre par le Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et le président de Sundance, George Jones. L’accord cadre constituera la base de la convention Mbalam qui devrait être ratifiée par le Parlement camerounais à la suite de l’achèvement de l’étude de faisabilité du projet. Selon M. Jones, « l’approbation de ces termes est d’une grande importance pour le projet Mbalam. Cet accord aborde la fiscalité et les termes de développement et de participation clés qui soutiendront le financement, les travaux et les activités du projet. Ceci constitue une étape importante à la fois pour le Cameroun et pour la compagnie, car le projet Mbalam devrait devenir le plus grand projet minier entrepris au Cameroun et son premier projet fer majeur. Le projet Mbalam devrait placer le Cameroun dans les 10 premiers exportateurs mondiaux de minerai de fer avec une production qui devrait commencer en 2012. Nous visons actuellement une production progressive jusqu’à 50 millions T/an. Le développement du projet Mbalam va vraisemblablement attirer de nouveaux investissements en exploration et en exploitation minière dans cette nation riche en ressources, où Sundance envisage déjà des opportunités potentielles de valeur ajoutée ». Selon le directeur général de la société Don Lewis, « les termes de l’accord cadre reflètent le solide appui du gouvernement camerounais au projet. Compte tenu de la taille du projet et de son potentiel à transformer l’économie du Cameroun, le gouvernement a approuvé l’octroi de concessions fiscales, d’avantages à l’investissement et d’appui en capitaux propres pour garantir que le projet soit internationalement compétitif. En appui à cet engagement pour garantir la compétitivité internationale, les parties ont décidé que le gouvernement camerounais aura le droit d’acquérir une participation contributive de 15 % dans Cam Iron. Celle-ci s’ajoute au droit existant à 10 % de participation inscrite au Code minier camerounais. Ces 15 % d’intérêts contribueront totalement au financement du projet ».Cam Iron a récemment annoncé l’achèvement de la première phase du forage à Mbalam en décembre 2008. A la suite de l’accord cadre, Cam Iron concentre son attention à s’assurer des partenaires commerciaux et financiers stratégiques pour le projet Mbalam. Ceci facilitera l’achèvement des études de développement nécessaires, des autorisations gouvernementales et des accords commerciaux requis pour le financement du projet en 2009.Selon M. Inoni, le projet Mbalam, dont les réserves sont estimées à 2,4 milliards T de minerai, permettra progressivement d’intégrer des filières telles que la métallurgie et la sidérurgie avec création d’emplois directs et indirects, formation professionnelle et développement d’infrastructures sociales. Concernant les infrastructures, il est prévu la construction de 490 km de voie ferrée reliant Mbalam à la côte Atlantique, la construction d’un port en eau profonde à Lolabé près de Kribi, la mise en place d’une unité d’enrichissement de minerais à faible teneur en fer…« La crise financière internationale n’aura pas d’effet sur le projet, même si elle modifie quelque peu son mode de financement », souligne Don Lewis. La phase de construction s’étalera sur trois ans et le démarrage effectif de l’exploitation est prévu en 2012 pour une durée de 25 ans. Le coût du projet serait de l’ordre de 3,3 milliards $ en première phase.

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Imprimerie Hemmerlé - PARISISSN 0153-4157 - CCPAP n°1112 I 82334Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman.

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Date, cachet et signature Bulletin à retourner à IC PUBLICATIONS 609 Bât. A - 77, rue Bayen - 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 [email protected]* Accès illimité aux archives web.

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N E W S L E T T E R 51e ANNÉE • N° 2 275 • DU 19/01/2009

S O M M A I R EEVENEMENTCAMEROUN P. 1• Signature d’un accord-cadre par Sundance (Australie) pour le projet «fer» de Mbalam

AFRIQUE DU NORDALGERIE P. 2• Sonatrach : «Bientôt une société de distribution de gaz en France»EGYPTE P. 3• Projet de centrale électrique près d’Ain Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard $)MAROC P. 4• 23 projets (20 milliards Dh) approuvés par la commission des investissementsTUNISIE P. 4• Le projet «Tunis Telecom City» (3 milliards $) présenté au chef de l’Etat

AFRIQUE DE L’OUESTREGIONAL P. 5• Prochaine table ronde sur le système de transport de l’OMVS (212 milliards F.CFA en première phase)COTE D’IVOIRE P. 5• Installation d’un terminal minéralier par SEA InvestNIGER P. 8• Areva chargée de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren (1,2 milliard d’euros)SENEGAL P. 9• Projet de cimenterie à Pout (250 milliards F. CFA) par le Dangote Group nigérian

AFRIQUE CENTRALEANGOLA P. 9 • Contrat d’Angola LNG (550 millions $) au groupement Spiecapag (Vinci)/AcergyCAMEROUN P. 9• Inauguration du nouveau broyeur de clinker (30 milliards F.CFA) de Cimencam (Lafarge)CONGO P. 10• Signature du contrat de concession du terminal conteneurs de Pointe-Noire par Bolloré (374 milliards F.CFA d’investissements programmés).

GABON P. 11• Addax annonce le démarrage de la production d’Ebouri début 2009

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD P. 12• Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm pour l’aéroport du Cap.

AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle

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SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET « FER » DE MBALAMLa compagnie minière australienne Sundance Resources Limited a annoncé que sa filiale opératrice au Cameroun, Cam Iron, avait approuvé les termes d’un accord avec le gouvernement camerounais pour le développement du projet « minerai de fer » de Mbalam. Ces termes sont précisés dans l’accord cadre signé le 18 décembre par le Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et le président de Sundance, George Jones. L’accord cadre constituera la base de la convention Mbalam qui devrait être ratifiée par le Parlement camerounais à la suite de l’achèvement de l’étude de faisabilité du projet. Selon M. Jones, « l’approbation de ces termes est d’une grande importance pour le projet Mbalam. Cet accord aborde la fiscalité et les termes de développement et de participation clés qui soutiendront le financement, les travaux et les activités du projet. Ceci constitue une étape importante à la fois pour le Cameroun et pour la compagnie, car le projet Mbalam devrait devenir le plus grand projet minier entrepris au Cameroun et son premier projet fer majeur. Le projet Mbalam devrait placer le Cameroun dans les 10 premiers exportateurs mondiaux de minerai de fer avec une production qui devrait commencer en 2012. Nous visons actuellement une production progressive jusqu’à 50 millions T/an. Le développement du projet Mbalam va vraisemblablement attirer de nouveaux investissements en exploration et en exploitation minière dans cette nation riche en ressources, où Sundance envisage déjà des opportunités potentielles de valeur ajoutée ». Selon le directeur général de la société Don Lewis, « les termes de l’accord cadre reflètent le solide appui du gouvernement camerounais au projet. Compte tenu de la taille du projet et de son potentiel à transformer l’économie du Cameroun, le gouvernement a approuvé l’octroi de concessions fiscales, d’avantages à l’investissement et d’appui en capitaux propres pour garantir que le projet soit internationalement compétitif. En appui à cet engagement pour garantir la compétitivité internationale, les parties ont décidé que le gouvernement camerounais aura le droit d’acquérir une participation contributive de 15 % dans Cam Iron. Celle-ci s’ajoute au droit existant à 10 % de participation inscrite au Code minier camerounais. Ces 15 % d’intérêts contribueront totalement au financement du projet ».Cam Iron a récemment annoncé l’achèvement de la première phase du forage à Mbalam en décembre 2008. A la suite de l’accord cadre, Cam Iron concentre son attention à s’assurer des partenaires commerciaux et financiers stratégiques pour le projet Mbalam. Ceci facilitera l’achèvement des études de développement nécessaires, des autorisations gouvernementales et des accords commerciaux requis pour le financement du projet en 2009.Selon M. Inoni, le projet Mbalam, dont les réserves sont estimées à 2,4 milliards T de minerai, permettra progressivement d’intégrer des filières telles que la métallurgie et la sidérurgie avec création d’emplois directs et indirects, formation professionnelle et développement d’infrastructures sociales. Concernant les infrastructures, il est prévu la construction de 490 km de voie ferrée reliant Mbalam à la côte Atlantique, la construction d’un port en eau profonde à Lolabé près de Kribi, la mise en place d’une unité d’enrichissement de minerais à faible teneur en fer…« La crise financière internationale n’aura pas d’effet sur le projet, même si elle modifie quelque peu son mode de financement », souligne Don Lewis. La phase de construction s’étalera sur trois ans et le démarrage effectif de l’exploitation est prévu en 2012 pour une durée de 25 ans. Le coût du projet serait de l’ordre de 3,3 milliards $ en première phase.

609 Bât. A 77 RUE BAYEN 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETSecrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie Hemmerlé - PARISISSN 0153-4157 - CCPAP n°1112 I 82334Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman.

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RÉGIONALn Le Projet de réseau de laboratoires de santé publique d’afrique de l’est bénéficie de quatre financements de la Banque mondiale approuvés fin mai pour un total de 63,66 millions $, dont trois crédits IDA de 23,5 millions $ au Kenya, 15,05 millions $ à la Tanzanie et 10,1 millions $ à l’Ouganda, et un don IDA de 15,01 millions $ au Rwanda.Le projet établira un réseau de laboratoires efficaces et de haute qualité pour le diagnostic et la surveillance de la tuberculose et d’autres maladies contagieuses.

OUGANDAn Le Projet de renforcement du système de santé bénéficie d’un crédit IDA de 130 millions $ approuvé fin mai par la Banque mondiale ; centré sur la santé maternelle, les soins aux nouveau-nés et le planning familial, le projet prévoit notamment l’amélioration des infrastructures de santé.

TANZANIEn areva prévoit de soumissionner à l’appel d’offres pour la construction de centrales nucléaires ; la Tanzanie lancera en 2011 l’exploitation de sa première mine d’uranium.

AFRIQUE DU SUDn Commande de cinq airbus a320 supplémentaires par south african airways (saa), qui porte son engagement initial de 15 à 20 appareils de ce type. Livrables à compter de 2013, ces A320 seront équipés de réacteurs IAE (International Aero Engines).Cette commande, associée à la récente acquisition de six A330 neufs dans le cadre d’un contrat de leasing conclu avec Air Castle, permettra à SAA de disposer d’une flotte moderne, confortable et rentable, affichant une régularité technique élevée, pour son réseau de lignes intérieures, régionales et long-courriers, souligne l’avionneur européen. La flotte de SAA compte à ce jour 11 A319, six A340-200, six A340-300 et neuf A340-600.

n General electric (États-Unis) est chargé de la fourniture d’équipements pour la centrale au charbon de Medupi (4 788 MW), en construction à Lephalale (province du Limpopo) par Eskom ; le montant du contrat, attribué mi-mai, représente 64 millions $.

ÉTHIOPIEn inauguration du barrage hydroélectrique à fins multiples de Beles (500 millions $) construit dans l’État d’Amhara sur la rivière Tana, un affluent du Nil.Selon l’Ethiopia Electric Power Corporation (EEPCo), le projet de Beles représente la plus importante des centrales électriques construites à ce jour dans le pays.La centrale, lancée en 2005, dispose d’une puissance de 460 MW, augmentant de 30 % le potentiel électrique national.Plus de 4 000 travailleurs ont participé à la construction du projet, dont 3 800 Éthiopiens et 200 étrangers venus de 32 pays différents.Selon le directeur du projet, Kifle Horo, l’eau servira après la production d’électricité à irriguer plus de 140 000 hectares de terres.Le Premier ministre Meles Zenawi a indiqué que l’Éthiopie envisage de porter sa puissance électrique, désormais de 2 000 MW, à 10 000 MW au cours des cinq prochaines années en investissant plusieurs milliards de dollars.

MADAGASCAR le cHinois Wisco autorisé à exploiter un gisement De Fer

Le ministère des Mines et des hydro-carbures a accordé fin mai au consortium chinois Wuhan Iron and Steel Corporation (Wisco) l’autorisation d’exploiter le fer de Soalala, sur la côte ouest de Madagascar.

Un appel d’offres relatif à ce projet avait été lancé en 2008 par le bureau du cadastre minier au sein du ministère des Mines et cette autorisation accordée à Wisco est la première délivrée par le ministère depuis la suspension des permis d’exploitation en septembre 2009.

Wisco s’engage à créer jusqu’à 100 000 postes d’emploi pour les Malgaches. L’État percevra environ 228 millions $ de rede-vances et 600 millions $ par an à titre d’impôts sur les bénéfices.

Selon le ministère malgache, le projet est évalué à 8 milliards $ ; 100 millions $ ont déjà été versés au Trésor public.

Wisco f inancera pour environ 2 milliards $ de travaux, notamment en exploration. Au cours de cette phase, prévue jusqu’en 2012, l’État malgache négociera son niveau de participation au capital, ainsi que sa part de production.

La production de concentrés de fer est prévue d’ici à 2014, et les investissements supplémentaires seront évalués par la suite, Wisco prévoyant d’exporter des billettes d’acier d’ici à 2019 et de l’acier brut par la suite, après transformation sur place du minerai.