Newsletter 2 - GLFR - Grande Loge Feminine de Roumanie

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Message de Grande

Maîtresse

15 janvier

Journée de la Culture en Roumanie

Communique GLFR - la petite unification de 1859 -

123 ans depuis la naissance de la Princesse Martha Bibescu - ambassadrice de la Maçonnerie

roumaine -

Sibiu maçonnique ...

« La Franc-maçonnerie est

l’institution qui a transformé l’homme en

Institution et a élevé l’humanisme au

niveau de l’art. Ayant des tels exploits à la

base, la Franc-maçonnerie est arrivée à

s’occuper spécialement de jeunes et de

l’éducation, en faisant ainsi une parallèle

entre l’homme et le jeune et entre

l’humanisme et l’éducation ».

« La Roumanie a un potentiel culturel

extraordinaire ; c’est un pays qui a donné

et continue à donner au monde des élites

dans tous les domaines, raison pour

laquelle nous devons investir dans

l’éducation, pour une culture performante ».

« Aujourd’hui, à 153 ans de la Petite

Unification, nous souhaitons rappeler

seulement deux des noms des femmes qui

ont apporté, volontairement ou

involontairement, leur contribution à la

réalisation de notre idéal national, celui de s’unifier dans un seul état ».

« Martha Bibescu a été une

représentante très spéciale de la

Maçonnerie roumaine : descendante de

ceux qui ont fondé la Maçonnerie

roumaine, épouse du Grand Maître de la

Grande Loge etc. Elle était descendante de

la famille du Prince Constantin Mavrocordat

de Moldavie, fondateur de la deuxième Loge de Roumanie ».

« La „Loge de Saint André aux trois

fleurs de nénuphar” - Loja Sf. Andrei la trei

frunze de nufăr - (St. Andreas zu den drei

Seeblettern), la première loge maçonnique

de Transylvanie et la troisième de

Roumanie, et a été fondée le 15 mai 1767 (…) ».

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Contact

GRANDE LOGE FÉMININE DE ROUMANIE

Str. Mecet nr. 21, 024083 Bucureşti-sector 2, România

Tel/fax: 004 021 252 13 51

[email protected]

www.mlfr.ro

www.mlfr.org.ro

La Franc-maçonnerie a élevé l’homme au rang d’institution

La Franc-maçonnerie n’est pas facile à définir, chacun

d’entre nous pouvant déclarer qu’elle est une philosophie de vie, semblable à notre éducation et à nos expériences personnelles. La Franc-maçonnerie s’occupe du

perfectionnement de l’homme, l’aidant à se connaître soi-même. Ceci est l’un des éléments essentiels.

La Franc-maçonnerie est l’institution qui a transformé l’homme en Institution et a élevé l’humanisme au niveau de l’art. Ayant des tels exploits à la base, la Franc-

maçonnerie est arrivée à s’occuper spécialement de jeunes et de l’éducation, en faisant ainsi une parallèle

entre l’homme et le jeune et entre l’humanisme et l’éducation.

La période que la Franc-maçonnerie a traversé depuis

le début du XXIe siècle jusqu’à aujourd’hui est une période de changements permanents : crises financières,

politiques, culturelles, ethniques, sociales, des troubles des jeunes et des systèmes éducationnels qui semblent dépassés et comme type et comme espace.

La Grande Loge Féminine de Roumanie, comme partie intégrante de l’Ordre Maçonnique Roumain, vois

dans la relation entre la jeunesse et l’éducation la clé du succès à moyen et long terme. La GLFR considère qu’un système éducationnel unique au niveau national, inaltéré

par l’alternance électorale, bien implémenté, peut surclasser n’importe quelle crise sociale, culturelle, parfois

même politique, financière et démographique.

Anca NICOLESCU 33˚

Grande Maîtresse GLFR 1922

Bucarest, 30 janvier 2012/6012

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« La culture d’un peuple représente l’emblème de son identité

profonde.

Pour le peuple roumain, la culture a signifié la continuité d’un patrimoine de traditions et de spiritualité et, en même temps, la prémisse

fondamentale de son évolution dans la modernité.

La Roumanie a un potentiel culturel extraordinaire ; c’est un pays qui a donné et continue à donner au monde des élites dans tous les

domaines, raison pour laquelle nous devons investir dans l’éducation, pour une culture performante ».

Traian Băsescu

Président de la Roumanie

15 janvier 2012

Extrait du communiqué du Président de la Roumanie

Le message du président

de la Roumanie

adressé à l’occasion de la

„ Journée de la Culture Nationale”

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COMMUNIQUE GLFR 1922 - LA PETITE UNIFICATION DE 1859 -

Le Grand Conseil de la Grande

Loge Féminine de Roumanie souhaite

apporter son hommage à tous les

héros du 24 janvier 1859 pour leurs exploits grandioses et historiques.

Aujourd’hui, à 153 ans de la

Petite Unification, nous souhaitons rappeler seulement deux des noms

des femmes qui ont apporté,

volontairement ou involontairement, leur contribution à la réalisation de

notre idéal national, celui de s’unifier dans un seul état.

La Grande Loge Féminine de

Roumanie souhaite ainsi rappelerles exploits de Ecaterina Vogoride, celle

qui a aidé à la publication des lettres

qui auraient pu compromettre la

Petite Unification, ainsi que la

décision de la reine Victoria qui,

après la réunion de Osborne avec Napoleon III, a donné son

consentement à l’annulation des

éléctions falsifiées de Moldavie.

Grand Secretariat

Grande Loge Féminine de Roumanie fondée en 1922

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123 ans depuis la naissance

de la Princesse Martha Bibescu - ambassadrice de la Maçonnerie roumaine -

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Martha Bibescu (28 janvier 1889,

Bucarest - 28 novembre 1973, Paris) a été romancière, poète, femme politique et

mémorialiste. Elle a été la fille de Ion

Lahovary (ambassadeur de Roumanie à Paris et ministre des Affaires Etrangères)

et de Smaranda (Emma) Mavrocordat. Elle

a été l’épouse du Prince George Valentin Bibescu, Grand Maître de la Grande Loge

Nationale de Roumanie, connue

aujourd’hui sous le nom de la Grande Loge

Nationale Unie de Roumanie.

Martha Lahovary faisait partie des plus

anciennes et plus illustres familles roumaines de tradition politique,

diplomatique et culturelle. Sa mère,

Smaranda (Emma) Mavrocordat, était descendante de la famille du Seigneur

Constantin Mavrocordat de Moldavie

(fondateur de la deuxième Loge de Roumanie), et son père, Ion N. Lahovary

(franc-maçon), a été ministre de la

Roumanie à Paris, ministre des Affaires Etrangères et président du Sénat de la

Roumanie.

Elle a été éduquée dans une monastère de Belgique, mais dans un

esprit roumain.En 1905 elle épouse le

Prince George Valentin Bibescu, devenant ainsi parente de Ana-Elisabeta

Brâncoveanu, Ana comtesse de Noailles (autre initiée dans la Franc-maçonnerie) et

Elena Văcărescu (l’une des fondatrices de

la Société des Nations), s’apparentant

aussi à l’Empereur Napoléon III Bonaparte

(franc-maçon).

En 1916, quand la Roumanie entre dans la Première Guerre Mondiale aux

côtés de l’Entente, Martha prends la

direction d’un hôpital pour blessés à Bucarest et joue un rôle d’informateur

secret pour le gouvernement roumain en

exil à Iassy.

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Grace à la puissante amitié qui liait Antoine Bibescu (son beau-frère)

et Marcel Proust, Martha a eu d’innombrables occasions de mieux connaître le prosateur français. Ainsi, en 1928 elle publie Au bal avec M. Proust.

Après 1945 elle quitte définitivement la Roumanie et va en Angleterre, et en 1995 elle devient membre de l’Académie Royale de langue et littérature française de Bruxelles, à la place de la comtesse Ana de Noailles.

Elle est passée à l’Orient Eternel le 2 novembre 1973 à Paris, exilée par l’oppression communiste et loin du Palais de Mogoşoaia, son lieu préféré. Elle a été enterrée dans le caveau de la famille Bibescu à Paris,

dans le cimetière Père-Lachaise, à côté de la comtesse Ana de Noailles. Martha Bibescu a été une représentante très spéciale de la

Maçonnerie roumaine : descendante de ceux qui ont fondé la Maçonnerie roumaine, épouse du Grand Maître de la Grande Loge etc.

Le palais de Martha a accueilli la Maçonnerie roumaine à l’époque où elle

avait été déclarée illégale en Roumanie, et ce fut elle qui recevra au Palais de Mogoşoaia les nombreuses délégations maçonniques internationales, y compris celle de Washington, dirigée par le Souverain Grand Commandeur John Henry Cowles.

Le motto de la Grande Loge Féminine de Roumanie de 2012 (La Vie d'une amitié ...) représente le titre d’une œuvre de Martha Bibescu.

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Sibiu maçonnique Capitale Culturelle Européenne

La ville de Sibiu est également connue

sous son nom allemand de Hermannstadt et est la capitale du district portant le même

nom. C’est un important centre culturel et

économique du sud de la Transylvanie, ayant une population de plus de 155.000

habitants. En 2007, la ville de Sibiu a été

désignée capitale culturelle de l’Europe, en jumelage avec Luxembourg.

Pendant la période romaine, la zone de

Sibiu était connue sous le nom de Cibinium, ce qui a donné le nom de la rivière qui

traverse la ville – Cibin – ainsi que

l’appellation roumaine de la ville. Sur l’emplacement de l’actuel quartier

Guș teriț a se trouvait un village romain du

nom de Cedonia. Au XIVème siècle, la ville de Sibiu est

devenue un grand centre commercial et

pendant des siècles elle a été la plus importante ville fortifiée de Transylvanie.

Les artisans de la ville étaient organisés en

guildes et en 1376 un nombre de 19 guildes étaient attestées. En 1366 Sibiu reçoit le

statut de ville. En 1872 le premier chemin

de fer de la région y est construit et en 1897 Sibiu est électrifié.

A présent, Sibiu est composé

d’importantes communautés ethniques

allemandes et hongroises, qui vivent

ensemble avec les roumains. Plus de 90%

des habitants sont chrétiens orthodoxes, 2% sont catholiques, etc.

Sibiu s’enorgueillit de neuf musées

regroupés dans deux centres culturels majeurs: le musée Astra et le musée

Brukenthal. Chaque printemps, Sibiu est

l’hôte du Festival International de Théâtre, un des plus grands festivals de théâtre de

l’Europe du Sud-Est, ainsi que du Festival

d’Art Médiéval.

Quelques événements

importants de l’histoire de Sibiu 1292 - Le premier hôpital du territoire

actuel de la Roumanie ouvre ses portes. 1380 - Attestation de la première école

se trouvant sur le territoire actuel de la Roumanie.

1494 - La première pharmacie sur le territoire actuel de la Roumanie.

1534 - Premier moulin à papier sur le territoire actuel de la Roumanie.

1782 - Franz Joseph Müller découvre l’élément chimique Tellure.

1795 - Le premier paratonnerre du Sud-

Est de l’Europe est installé près de Sibiu, à Cisnădie.

1797 - Samuel von Hahnemann ouvre le premier laboratoire homéopathique du

monde. 1817 - Le premier musée de Roumanie –

le Musée Brukenthal – ouvre ses portes à Sibiu. Le musée est reconnu de nos jours

comme étant un musée maçonnique. 1896 - Première ligne électrique du Sud-

Est de l’Europe. 1904 - La deuxième ville d’Europe et la

troisième du monde à utiliser l’omnibus – précurseur du trolleybus.

2007 - Capitale Culturelle Européenne.

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Le Musée Brukenthal est le premier musée ouvert en Europe Centrale et du Sud-Est. Le

musée a été fondé et dirigé par le franc-maçon Samuel von Brukenthal.

La „Loge de Saint André aux trois fleurs de

nénuphar” - Loja Sf. Andrei la trei frunze de nufăr - (St. Andreas zu den drei Seeblettern),

la première loge maçonnique de Transylvanie et la troisième de Roumanie, et a été fondée le

15 mai 1767 par un groupe de huit jeunes

revenus de leurs études universitaires en Allemagne, conduits par Simon Friedrich von

Baussnern. La Loge de Saint André sera fermée le 22 mars 1790, ayant 276 membres.

Les Frères maçons qui ont fondé la Loge

ont pris contact avec la maçonnerie Templière de Dresde, dirigée par le Baron von Hundt, et y

ont obtenu la patente de fonctionnement. Parmi les plus connus membres de cette

Loge Maçonnique se trouvent: le prince

Alexandru Moruzzi, initié le 24 mars 1776, le médecin Ioan Piuaru Molnar etc. En 1782 est

fondé le premier Chapitre de 18˚ du REAA, et Gheorghe Bánffy le IIème (membre de la Loge

de Saint André aux trois fleurs de nénuphar)

en est élu Président.

Extrait de Archiv der Vereins für Siebenburger Landeskunde

„La Loge Maçonnique „Saint André aux trois fleurs de nénuphar” à l’Orient de Sibiu est active

dans le Grand Duché de Transylvanie entre 1767 et 1790. Hétérogène dans sa composition, du

point de vue confessionnel, la Loge est composée majoritairement de fonctionnaires d’état de

l’administration et de militaires. Du total de 276 membres, les transylvains, qui en comptaient 144,

représentaient une petite majorité, qui était complétée par les représentants des autres

nationalités de Transylvanie, hongrois et allemands, en nombre presque égal. Ainsi, la Loge

Sibienne du XVIIIème siècle représentait un des rares éléments d’union en Transylvanie, ayant

réussi à dépasser les contraintes ethniques, sociales et confessionnelles. Parmi ses membres se

trouvaient le Grof Gheorghe Bánffy le IIème nommé, le 9 janvier 1787, Gouverneur de la

Transylvanie et qui a présidé la Loge dans les années 80, ainsi que Johann Aurelius Müller,

Surintendant de l’Eglise Evangélique de Transylvanie de 1792 à 1806. A coté de deux autres

généraux transylvains actifs, parmi les membres de la Loge se trouvaient également Ioan Molnar-

Piuariu qui appartenait au Cercle de l’Ecole de l’Ardeal (Şcoala Ardeleană) et qui, en 1792, doit être

regardé comme un des parents spirituels du „Supplex Libellus Valachorum Transilvaniae",

considéré un des documents capitaux pour le développement de la conscience nationale roumaine

au XVIIIème siècle”.

Parmi les personnalités les plus

connues de Sibiu se trouvent:

Nicolaus Olahus (1493-1568) penseur humaniste et Régent de

Hongrie, Le franc-maçon et baron Samuel

von Brukenthal (1721-1803) Gouverneur de la Transylvanie,

Le franc-maçon George Bariț iu (1812-1893) fondateur de la

presse en langue roumaine en Transylvanie,

Octavian Goga (1881-1938) poète et homme politique,

Hermann Oberth (1894-1989) pionnier de la technologie du vol

cosmique,

Emil Cioran (1911-1995) écrivain et philosophe de taille mondiale,

Constantin Chiriac, directeur du Théâtre National de Sibiu,

Klaus Johannis (1959) professeur de physique et

actuellement maire de la ville.

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Rassemblement Maçonnique International

- L'évolution de la pensée libre après les dictatures siècle dernier -

11-14 mai 2012

Bucarest, Roumanie

Organisateur | Grande Loge Féminine de Roumanie

Projet initié par le Grand Orient de France