NEWSLETTER #13

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DISCIPLE EDITO DE SAMUEL PETERSCHMITT newsLETTER LETTRE DE NOUVELLES OCTOBRE 2011 13 La Porte Ouverte Chrétienne • Mulhouse WWW.PORTE-OUVERTE.COM

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Newsletter de la Porte Ouverte de Mulhouse.

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DISCIPLEEDITO DE SAMUEL PETERSCHMITT

newsLETTERLETTRE DE NOUVELLES OCTOBRE 2011 13

La Porte Ouverte Chrétienne • MulhouseWWW.PORTE-OUVERTE.COM

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N E W S L E T T E R N ° 1 3

SOMMAIRE

OCTOBRE 2011

Edito Trouver sa place dans l'Église

Témoignage Gilles SaxAu service des couples

Le CNEFTémoignage Famille Pellicano

Mission SénégalUne jeunesse qui se bouge

Brèves

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É D I T O R I A LB é n é v o l e , d i s c i p l e ?

S amuel Pete r s chm it tUne défnition...

Il est courant aujourd’hui d’employer le terme de bénévole en parlant de chrétiens engagés dans l’église, plutôt que celui de disciple. La réfl exion que je veux mener avec vous, sans chercher à rendre ces deux termes incompatibles, repose sur une question de fond : « Ces deux mots impliquent-ils la même chose ? »

Cherchons tout d’abord à com-prendre pourquoi le terme de bé-névole est devenu courant dans les églises. Suite à la séparation entre l’Église et l’État, les églises régies par la loi de 1905 se virent dans l’obligation de se constituer en associations dites cultuelles. Toute association a des membres qui, en règle générale, sont également ses bénévoles.

Bénévole...

• Le bénévolat est une activité non rétribuée et librement choisie qui s’exerce en général au sein d’une institution sans but lucra-tif. Celui ou celle qui s’adonne au bénévolat est appelé « bénévole ». L’étymologie du mot vient du latin « benevolus » qui signifi e « bonne volonté ».• Se sentir utile et faire quelque chose pour autrui est le moteur des bénévoles, lesquels s’impliquent dans des domaines d’activités aussi divers que le sport, la culture ou

de son maître, prêt à� donner sa vie pour lui, s’il le faut (Luc 14 :25-27). D’après Luc, les premiers chrétiens portaient ce titre et donnaient le modèle de la rela-tion entre le Christ ressuscité et les membres de son Église, relation qui serait normative pour tous les croyants. Les auteurs néotesta-mentaires utilisent une variété de termes (croyants, saints, frères, témoins, etc.) pour exprimer plus complètement les traits caracté-ristiques des disciples du Christ après Pâques. (source dictionnaire biblique Émmaüs)

Nous pouvons, au vu de ces deux défi nitions, déduire que les deux mots, bénévoles et disciples, n’impliquent pas les mêmes choses. Sur certains points, ils se rejoignent, par exemple, dans l’engagement qu’ils exi-gent. En cela, certains bénévoles d’associations sont exemplaires ! Ils ne comptent ni le temps ni la force consacrés à leurs activités et sont, sous cet angle-là, un sujet d’interpellation pour bien des chré-tiens.

Quelle différence...

Ceci dit, la différence fondamen-tale se trouve dans le fait que le bénévole est au service de l’homme et (ou) d’une cause, alors que le disciple est premièrement au service de Dieu, puis de son pro-chain. Si le bénévolat est louable

les loisirs, les activités religieuses, l’humanitaire, la santé, l’action sociale, la défense des droits, la défense de l’environnement et de la biodiversité ou encore l’éducation.La situation de bénévole s’apprécie en particulier au regard de trois critères :

1. Exercer une activité sans contre-partie, ce qui implique l’absence de rémunération ;2. Être membre d'une association, sans qu'il y ait un lien de sub-ordination entre le bénévole et l’association ;3. Y consacrer au minimum deux heures par semaine, en moyenne annuelle, ce qui traduit un véritable engagement. (source Wikippédia)

Maintenant que nous avons ex-aminé ce qu’est le bénévolat et ce qui défi nit un bénévole, permettez- moi d’examiner avec vous, en résumé, ce qu’est un disciple.

Disciple...

• Disciple. Du latin « discipulus », élève, personne qui reçoit un enseignement.

• Le disciple est celui qui s’attache, non seulement à l’ enseignement du maître, mais encore à sa per-sonne, pour marcher à sa suite, lui vouer une fi délité exclusive. Dans certains cas, il va jusqu’à aban-donner son foyer, ses biens et sa situation pour partager la destinée

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et doit être encouragé, le Chrétien doit se rappeler, qu’il est, lui, avant tout, un disciple de Jésus-Christ. Son degré de consécration et d’implication l’invite, non pas à investir deux heures par semaine pour Christ, mais toute sa vie. Son but ne se limite pas à servir une association ou une cause, mais à ressembler à son Maître. Tout ce qu’il fera, il le fera pour le Seigneur, sans dépendre de la reconnaissance des hommes. Il est juste, cependant, d’encourager ceux qui nous accompagnent, comme Jésus savait si bien le faire.

D’après ce que nous venons de voir, puis-je vous poser la question suivante ? : « Etes-vous unique-ment

bénévole ou également disciple ? » Pour répondre, examinons nos priorités et la vie que nous menons à la lumière de ce que Jésus dit du disciple.

“De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna, et leur

dit : Si quelqu’un vient à moi, sans me préférer à son

père, à sa mère, à sa femme, à ses en-

fants, à ses frères, et à ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon

disciple.”

investir deux heures par semaine investir deux heures par semaine pour Christ, mais toute sa vie. Son pour Christ, mais toute sa vie. Son but ne se limite pas à servir une but ne se limite pas à servir une association ou une cause, mais à association ou une cause, mais à ressembler à son Maître. ressembler à son Maître. Tout ce qu’il fera, il le fera pour le Seigneur, sans dépendre de la reconnaissance des hommes. Il est juste, cependant, d’encourager ceux qui nous accompagnent, comme Jésus savait si bien le faire.

D’après ce que nous venons de voir, puis-je vous poser la question suivante ? : « Etes-vous unique-ment

“De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna, et leur

dit : Si quelqu’un vient à moi, sans me préférer à son

père, à sa mère, à sa femme, à ses en-

fants, à ses frères, et à ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon

disciple.”

(Luc 14:25-27 NEG)

Devenons des disciples...

En conclusion, rappelons-nous que les premiers disciples avaient été appelés chrétiens à Antioche, parce qu’on voyait en eux de petits Christs, tant ils étaient devenus semblables au Maître. Puisse Dieu nous accorder la grâce de ressem-bler à ce point-là à Jésus !Les termes de bénévole et de dis-ciple ne sont donc pas incompati-bles, pourvu que l’on discerne dans les bénévoles que nous sommes, DES DISCIPLES DE CHRIST !

Soyez bénis et encouragés dans votre consécration au Seigneur.

Unis en LuiSamuel Peterschmitt

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T R O U V E R S A P L A C Ed a n s l ' É g l i s e D omini que A nstet t

Un appel...

L’église répond à l’appel impérieux de Jésus : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les bap-tisant au nom du Père, du Fils, du Saint-Esprit, enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai pre-scrit». Jésus a eu un ministère très court sur terre et a rencontré des foules désorientées : « Alors qu’il guérissait tous les malades, ensei-gnait, parcourait les villes et les villages, à la vue des foules, il fut rempli de compassion pour elles, car elles étaient blessées et abat-tues comme des brebis qui n’ont pas de bergers ». A leur vue, il a dit aux disciples : « Priez le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson ».

Jésus nous offre d’être ces ouvri-ers. Il s’adresse à l’Eglise et à nous individuellement, dans tous les temps. Il nous recommande : « Re-cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu, et toutes les (autres) choses vous seront données par-dessus ». C’est dans l’église que : « Jésus-Christ fait de nous tous des sacrifi cateurs pour Dieu, son Père ».

Comment m'investir...

Oui , mais alors, où pouvons-nous être ouvriers ? Quelles sont les activités qui servent l’œuvre et le royaume de Dieu ? Y a-t-il des besoins plus urgents que d’autres ?

(la radio Phare FM par exemple) ; nous vous accompagnerons à la rencontre des responsables de secteurs ; si vous optez pour un engagement, nous nous assurerons ensemble qu’il vous convient à vous et au secteur choisi. Sachez qu’il y a du travail dans tous les domaines d’activités, que tout le monde vous attend, les bras grands ouverts ! Effectivement, le royaume a besoin d’ouvriers !

Rejoignez-nous...

Alors, avez-vous décidé de vous engager ? D’obéir à Jésus ? D’offrir vos qualités et vos dons à l’église ? Vous pouvez prendre contact avec nous, par courriel à l’adresse mail suivante : [email protected] ou encore en vous adressant à l’accueil qui vous dirigera vers nous. Vous aurez alors de nombreuses occasions d’offrir votre temps à Jésus, à vos frères proches ou lointains, à des hom-mes et des femmes qui ne con-naissent pas la bonne nouvelle de l’évangile.

Dominique et Dominique Anstett

Y a-t-il vraiment de la place pour moi ? Comment m’y prendre ? Ai-je les compétences ou les qualifi ca-tions nécessaires ? Ai-je assez de temps à consacrer à mon engage-ment ? Y a-t-il des conditions à remplir pour s’engager ?

Beaucoup de domaines...

Voilà bien des questions que toute personne nouvellement arrivée dans l’église peut se poser ! Bien sûr, la tentation est de s’inscrire dans une activité immédiatement identifi able comme le groupe de louange, la surveillance du park-ing, l’école du dimanche etc. ! Mais avez-vous pensé à l’humanitaire ? A l’atelier de couture ? A l’équipe de ménage ? Au travail à fournir pour les cultes en live ? Aux tra-ductions allemand/français ? À la traduction des cultes dans le langage des signes ? A la correction de livres, de textes ?

à votre service...

Nous avons souhaité mettre en place une cellule de coordination pour vous accompagner dans cette démarche. Et si vous n’êtes pas nouvel arrivant dans l’église, mais que vous souhaitiez vous engager à l’avenir, vous êtes aussi concerné(s) par notre offre de service.

Nous vous informerons des activi-tés réalisées dans et hors de l’église

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N'HESITEZ PAS À CONTACTER DOMINIQUE'S ANSTETT

[email protected]

N'HESITEZ PAS À CONTACTER DOMINIQUE'S DOMINIQUE'S ANSTETT

[email protected]

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T É M O I G N A G EG I L L E S S A X

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SI DIEU OUVRE UNE PORTEPERSONNE NE PEUT LA FERMER...

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Nathalie : Gilles, quand vous étiez jeune, imaginiez-vous votre vie comme elle est devenue aujourd’hui ?

Gilles : Ah! ça, non ! J’étais athée. Je ne pouvais pas croire en Dieu, puisque j’avais une image com-plètement fausse de Lui. De l’âge de 11 à 15 ans, ma mère m’a placé en internat dans une institution catholique. Je pensais alors qu’elle se débarrassait de moi. Là-bas, j’ai souffert et vécu des catastrophes. C’est à partir de là que j’ai pris la décision que Dieu n’existait pas.

Nathalie : Enfant, ce n’était donc pas facile ?

Gilles : Pas facile ? Pire ! Enfant, je connaissais déjà le malheur, le rejet, la solitude et l’abus. En internat, c’était encore pire. Mon cœur était devenu dur comme la pierre.

Nathalie : Qu’est-ce qui s’est produit pour que vous deveniez un missionnaire de Dieu ?

Gilles : Je vais vous dresser le tableau, à 17 ans, je fumais du hash, puis de la colle. A 25 ans, l’héroïne était mon amie. J’en étais à 10 paquets d’héroïne par jour. Je suis devenu trafi quant et dealer

pour fi nancer ma consommation à 2000 frs/jour (environ 300�/jour). Bref, autant vous dire que j’étais dans la rébellion contre tout, contre l’autorité, contre la famille, contre l’éducation, contre la vie. J’ai redoublé la 6ème, triplé la 5ème ; je me fi chais de tout.

Aucune motivation pour rien, sauf pour la drogue. Une fois que tu es dedans, tu ne t’en sors pas, même avec de la volonté. Aujourd’hui, je suis bien placé pour vous dire que seul Jésus libère. Jésus libère totale-ment. J’entends parfois : « Il faut bien des substituts », mais moi je vous dis : « Jésus libère totalement, je l’ai vécu. » Si tu n’es pas libéré totalement, alors donne ton cœur à Jésus totalement. Totalement. Et Lui fait le reste. Aujourd’hui, pour moi, l’héroïne est comme si elle n’avait jamais existé, alors qu’auparavant je dormais avec ma seringue !!

Nathalie : C’était quand le déclic ?

Gilles : Je le dois à des frères et sœur de l’église qui me sont chers, Jean et Catherine Boll, puis Sam-uel (Samuel Peterschmitt). Jean a prié pour ma délivrance, et j’ai été délivré instantanément. Je suis allé à l’église, j’ai reçu une parole de connaissance précise et une

promesse : « Si aujourd’hui, tu me donnes ton cœur, je ferai pour toi l’impossible de l’impossible de ta vie ». J’ai cru, et le lendemain je suis allé à la Gendarmerie me livrer. J’ai dit aux gendarmes que je voulais mettre ma vie en règle devant les hommes et devant Dieu. Je peux vous dire qu’ils me con-naissaient bien ! Ils n’en revenaient pas ! Je leur ai témoigné que de mort, je suis revenu à la vie par Jé-sus. Je suis donc allé en prison et là, j’avais le temps de lire ma Bible !

Nathalie : Et lorsque tu es sorti de prison, qu’est-ce qui s’est passé ?

Gilles : J’étais interdit de séjour là où j’habitais. Je suis donc allé chez Jean et Catherine Boll. Avec Sam, ils m’ont suivi, reçu, aimé… et supporté ! Je n’étais pas un cadeau !! J’ai connu beaucoup d’épreuves, notamment le divorce , mais jamais je n’ai lâché la main de Jésus. Je voulais plus que tout le suivre, et devenir son disciple. Jamais je n’ai retouché ni à la drogue, ni à l’alcool ; bref, j’étais devenu un nouvel homme. J’évangélisais dans Mulhouse, et d’ être entouré par ces chers frères, ça m’a tenu.

Nathalie : Comment s’est passé

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l’appel pour la Guyane ?

Gilles : Bertrand est venu vers moi me dire : « J’ai une pensée pour toi pour la Guyane. » Je n’étais pas très content de cette nouvelle, mais je savais bien que j’avais reçu une promesse. Le 21 juillet 1987, une parole de connaissance m’a été ad-ressée : « Laisse-moi te faire justice et tu verras ma Gloire ». Bertrand est revenu à la charge : « Gilou, j’ai toujours cette pensée pour toi, pour la Guyane ». Grâce à Dieu, j’ai trouvé un travail intérimaire sur 3 ans, le temps de me renfl ouer, de payer ce que je devais. Puis, je suis allé 5 semaines en Guyane pour changer d’air.

Quand je suis arrivé là-bas, j’ai reçu une paix extraordinaire qui venait de Dieu. Je suis rentré en France, et j’ai retrouvé le travail que j’avais perdu. J’avais besoin d’une confi r-mation. Le Seigneur m’a donné le Psaume 32 : 8 : « Je vais t’enseigner et t’indiquer le chemin à suivre. Je vais te donner un conseil, je garde les yeux fi xés sur toi. »

Appuyé par les pasteurs, et bien sûr Bertrand, je suis parti en Guyane, même si je ne savais pas du tout où aller. Et voici l’humour de Dieu : j’ai été hébergé 2 ans par un frère qui était un ancien fl ic !! Ce frère est devenu plus que cela, il a été un père pour moi. N’est-ce pas drôle qu’un ancien trafi quant ait pour père dans la foi un ancien fl ic ? Eh bien, ça, c’est le miracle de Dieu !

Nathalie : Comment as-tu com-mencé l’œuvre de Dieu en Guyane ?

Gilles : Alors que je commençais

à travailler au milieu des Indiens, j’ai rencontré Estelle, mon épouse. Estelle est petite-fi lle de chaman. Elle avait reçu un appel de Dieu sur sa vie très fort, ainsi que des promesses précises. On s’est marié. Ensemble, nous œuvrons au milieu d’un peuple très particulier où il se passe des délivrances tous les jours, en multitude. C’est un univers rempli d’occultisme, au point que je ne peux pas tout raconter. Chamans et chefs de village en veulent à ma vie : ils me haïssent. J’ai échappé à l’explosion d’un bus, à des ac-cidents successifs, régulièrement à des menaces de mort. Le combat d’un guerrier de chaque instant. Priez pour les Indiens, et surtout pour les enfants. Ecoutez bien ce que je vous dis : vous ne trouverez aucun enfant qui n’ait été abusé sexuellement. Aucun. Et moi, je suis le blanc qui ar-rive et qui veut mettre de l’ordre dans leurs coutumes ancestrales… imaginez un peu ! Ils cherchent à faire fermer l’église, mais ils peu-vent toujours essayer, si Dieu ouvre une porte, personne ne peut la refermer.

Nathalie : Comment va l’église là-bas ?

Gilles : Spirituellement, c’est énorme. En Guyane, dans la zone où nous habitons, tout est telle-ment malsain que je ne peux pas laisser mes enfants (Angélique et Elie) à quelqu’un. Ils restent toujours avec nous. Mon épouse, Estelle, s’occupe des jeunes fi lles. L’église grandit en nombre. Il y a 70 personnes baptisées, mais aujourd’hui, j’ai besoin de les amener à vivre la guérison. Là où

nous œuvrons, le village compte 600 âmes, et 120 vont à l’église. Mais il y a tellement à faire. Dieu pourvoit. Il y a maintenant un couple améri-ndien qui commence à nous aider. Ils ont connu une véritable dé-livrance, une vraie conversion, et ils sont devenus de vrais disciples de Jésus. Nous fondons beaucoup d’espoir sur ce couple. Nous avons besoin d’être épaulés. Un autre frère mét-ropolitain, qui vient de se marier avec une Amérindienne, est égale-ment en train de se joindre à nous.

Nathalie : Quel sentiment est sur votre cœur actuellement ?

Gilles : J’ai besoin de Dieu. Je réalise chaque jour d’où Jésus m’a tiré, ce qu’Il m’a donné, ce qu’Il me permet de faire par Sa grâce. Je suis spectateur de son œuvre là-bas. Dieu m’a donné une femme merveilleuse, complémentaire, et si patiente. Mon ministère ne serait pas ce qu’il est sans elle. Elle a une connaissance du monde spirituel, et elle me prodigue des conseils précieux. Je dois me soumettre, me soumettre, me soumettre encore à l’autorité de Dieu, et toujours Lui obéir. Je serais fou de ne pas le faire après tout ce qu’Il a fait pour moi ! Certes, je prends des coups, mais je ne suis pas seul. Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?

Gilles Sax

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L E C O U P L E U N E N J E U I M P O R TA N T

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Les couples sont régulièrement

agressés par le martelage médiatique

sur le libertinage, le divorce, la recherche

de l' accomplisse-ment personnel…

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Depuis combien de temps existe ce service aux couples chrétiens ? Depuis 2000 nous avions organisé quelques manifestations isolées en faveur des couples ou des jeunes mariés. Mais le service s’est véri-tablement mis en place début 2009 à l’initiative de Samuel (Samuel Peterschmitt).

Qu’est-ce qui a déclenché la créa-tion d’un tel service ?Travaillant depuis des années au milieu des enfants nous avons été interpellés face aux comportements de certains enfants et à leurs souf-frances. Nous avons très vite réalisé que pour que les enfants aillent mieux il est plus effi cace d’agir à la racine : dans le couple. Ce con-stat n’a fait que renforcer ce désir que nous avions déjà de travailler dans le domaine du couple et de la famille. Pour répondre aux diffi cultés gran-dissantes des familles en crises et la multiplication des divorces, l’église à mis ce service en place. Devant l’ampleur de la tâche nous avons très vite réalisé notre besoin de for-mation, aussi nous avons suivi une formation sur 3 ans avec Famille Je t’Aime et une spécialisation sur le couple. Francis et Rachel Wil-leger nous ont rejoint après avoir effectué à leur tour la formation de Famille Je t’Aime.

Alors, les couples chrétiens vont mal ? A l’image de ce qui se passe dans la société, les valeurs « couple » et

« famille » sont parfois malmenées. Les couples sont régulièrement agressés par le martelage média-tique sur le libertinage, le divorce, la recherche de mon accomplisse-ment personnel… Et les « théories » défendues par les médias fi nis-sent par paraître être des « vérités » pour bien des personnes. Ceux qui goûtent ou ont goûtés aux soit-dis-antes « vérités » du monde peuvent témoigner que les conséquences sont bien souvent amères.

A partir de quand doit-on penser à la préparation au mariage et pourquoi ? On devrait y penser dès qu’on a le souhait de s’engager plus sérieuse-ment avec l’autre et de préférence avant de fi xer la date du mariage. C’est une préparation qui permet de mieux se découvrir mutuelle-ment et de chercher à comprendre le rôle de chacun selon le plan de Dieu. Tout comme on met en gé-néral 6 à 12 mois à préparer le jour J, il est nécessaire de se prendre le temps pour préparer la vie à deux.A l’image de cet homme qui vou-lait construire une tour, il est im-portant que l’on s’interroge sur la portée de l’engagement du mariage et les conséquences que cela com-porte. Il est primordial d’aborder ces questions avant le mariage de manière lucide, car le romantisme n’est pas suffi sant pour construire un couple.

Combien de temps dure une préparation au mariage ?

On met environs 6 mois pour une préparation au mariage, à raison de 7 à 8 rencontres.

Le lundi soir, lors des soirées couples, qu’est-ce qui se passe ? On partage un enseignement sur une thématique qui concerne le couple. Pour ce faire on cherche à s’appuyer sur des exemples pra-tiques, ainsi que sur la parole de Dieu. Chaque thème apporté, est développé sous un regard féminin et sous un regard masculin, qui sont bien différents, comme vous le savez !Ces réunions ont pour but de dy-namiser la relation de couple, pour éviter de tomber dans la routine, en cherchant à aborder les diffi cultés auxquels chaque couple doit faire face.

A partir de quand, un couple devrait venir aux réunions du lundi soir ? Dès qu’on forme un couple, avec ou sans diffi cultés. Pour être plus clair : même si votre couple va bien. C’est un moment privilégié où ensemble vous pouvez vous repositionner dans l’objectif de former un couple uni tel que Jésus nous appelle à vivre pour être ses disciples.

Quel est le frein le plus grand d’après vous pour venir le lundi soir ? Il y a sûrement beaucoup de réponses possibles. Après la dif-fi culté de se prendre le temps

D E S C O U P L E SA U S E R V I C E D E S C O U P L E SJean-M a r i e , Chr is t ine W il d

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(une garderie est assurée pour les enfants), je pense que le plus grand frein est « le regard de l’autre ». Les couples qui vont bien, se dis-ent que s’ils viennent ils seront perçus comme allant mal. Et les couples qui vont mal, n’osent pas venir de peur que d’autres s’en ren-dent compte (c’est là encore une souffrance supplémentaire). C’est vraiment dommage. Car il se passe des choses extraordinaires.

Donnez-nous une belle expérience que vous avez vécue dans ce service ? Nous en vivons sans cesse avec de jeunes fi ancés, qui ont vraiment le désir de fonder une famille sol-ide. Ils mettent souvent beaucoup d’énergie à mettre en pratique les conseils, pour plaire à l’autre et à Dieu : c’est vraiment très rafraî-chissant.

Un dernier petit mot à nous dire ? L’ennemi de nos âmes milite dans la société pour affaiblir et détruire le couple et donc la famille. Ne nous laissons pas séduire, mais soyons fermement fondé sur Le Roc, qui est Jésus-Christ. Osons demander de l’aide et reconnaître nos limites ou nos besoins, c’est à ce prix que sera notre restauration.

(une garderie est assurée pour les enfants), je pense que le plus grand frein est « le regard de l’autre ». Les couples qui vont bien, se dis-ent que s’ils viennent ils seront perçus comme allant mal. Et les couples qui vont mal, n’osent pas venir de peur que d’autres s’en ren-dent compte (c’est là encore une souffrance supplémentaire). C’est vraiment dommage. Car il se passe des choses extraordinaires.

PARCE QUE LE COUPLE EST LA PLUS PETITE CELLULE DE LA SOCIÉTÉ, TOUS LES ENJEUX

SONT SUR LUI

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Monsieur Caron, le CNEF n’est-il pas simplement une fédération d’églises évangéliques de plus ?

Il ne s’agit pas d’une nouvelle fédération, mais bien d’une plate forme structurée et offi cielle qui rassemble le monde évangélique de notre pays dans sa diversité et sa complémentarité. Quelle a été la motivation princi-pale pour fonder le CNEF ?

Voici plus de dix années que se ras-semblaient des leaders de fédéra-tions et de familles d’églises qui, de par leur histoire et caractéristiques ecclésiales et doctrinales différen-tes, avaient cheminé en s’ignorant, voire, pire , en se combattant parfois. Touchés par le Saint- Es-prit, ces frères désiraient vivre une réconciliation en profondeur, et relever le défi de l’unité dans notre pays. Un peuple de Dieu divisé, engagé sur le terrain, tout en ignorant une partie des siens, ne peut être, ni béni , ni source de bénédiction ! Ainsi motivées, les fédérations et unions d’églises et d’œuvres, ont construit le CNEF dont la naissance juridique a eu lieu en juin 2010

En quoi pensez-vous que le CNEF va changer quelque chose ?

Le CNEF doit être un moteur pour impulser cette vision et

ces motivations jusque dans nos régions. Il est aussi important de souligner que nous pouvons, par le CNEF, avoir une meil-leure lisibilité et représentativité auprès de nos institutions, de nos élus, qui souvent, ont du mal à percevoir les liens qui nous unis-sent. Aujourd’hui, les évangéliques représentent la vitalité, la crois-sance au sein des églises issues de la réforme et à ce titre, plus que jamais, avec le CNEF, nous pou-vons faire entendre notre voix.

Que pensent les chrétiens évangé-liques du CNEF ?

Je crois que ceux qui sont bien informés s’en réjouissent véritable-ment, pour avoir demandé dans leurs prières ce mouvement de rassemblement du corps de Christ. Cependant, je sais que nous avons de gros efforts à fournir pour com-muniquer au sein de nos églises, en tant que pasteurs et pour trans-mettre cette vision. Le risque serait de ne pas associer à cette bénédic-tion tout le peuple de Dieu qui doit être témoin de cette volonté marquée des différents courants évangéliques d’unir leur foi et leurs efforts pour la Gloire de Dieu et le salut du plus grand nombre.Pour sensibiliser les chrétiens de nos églises, nous avons choisi, au conseil de la FEPEF , de présenter le CNEF lors d’une journée annu-elle commune.

Et les autres chrétiens ?

On ne peut jamais éviter les scep-tiques, ceux qui auraient fait autre-ment, ceux qui attendent l’échec… Les discours ou regards négatifs ne doivent être pour nous que des stimulants pour veiller sur nos pen-sées, nos actions, nos motivations profondes. On reconnaît l’arbre à son fruit. Nous souhaitons que le CNEF reste attentif aux fruits qu’il porte et portera. Ainsi, les chré-tiens qui y sont rattachés par leurs églises, ceux qui restent observa-teurs ou ceux qui sont membres d’une autre structure, sauront se respecter et s’apprécier en tant que frères et sœurs en Jésus- Christ.

Aujourd’hui, concrètement, quelles sont les actions du CNEF ?

Après avoir posé les fondations et défi ni ses priorités et champs d’action, le CNEF s’attache à mettre en place les comités départementaux qui donneront vie localement à cette structure. Un dialogue s’ est établi avec la fédéra-tion protestante, avec le ministère de l’intérieur et les médias pour que soient également facilitées les actions des églises (aumônerie des prisons, discrimination religieuse, etc.). Le site du CNEF est aussi une base de données, de ressourc-es, bien fournies et validées par l’ensemble des membres du CNEF.

L E C N E F R Ô L E S E T E N J E U X Chr is t i an Ca ro n

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Imaginons le CNEF dans 10 ans. Dans le meilleur scénario, qu’est-ce qu’il aura réussi à réaliser d’après vous ?

Comptons dix ans pour mettre en place la structure du CNEF et certainement encore dix années pour qu’il prenne vie et forme localement, de façon effective et durable ! Le CNEF devrait avoir rassemblé la majeure partie des évangéliques pour en être le porte-parole, le faire-valoir. Il ne doit pas tomber, c’est là ma prière, dans un fonctionnement institutionnel sclérosé où le souffl e de l’Esprit ne pourrait plus bousculer les choses, ni transformer les pensées. Faisons mouvement tous ensemble sur l’impulsion de notre Dieu, mais ne construisons jamais une tour de Babel pour être plus forts ou supérieurs !

A Mulhouse, l’action du CNEF se concrétise actuellement par l’organisation d’un culte en com-mun (18 septembre 2011) .Est-ce, selon vous, une action essentielle ?

Diffi cile pour moi de répondre à votre place. Qu’attendent les églises et les chrétiens de votre région pour abattre les murs qui nous séparent parfois, et mettre en commun nos différences pour l’édifi cation des églises du Seigneur ? Un culte en commun permet de communier et témoigner de la réalité des liens qui unissent les chrétiens, mais il sera certainement nécessaire d’aller plus loin dans ce processus de reconnaissance mu-tuelle. Un culte en commun, c’est déjà un excellent début.

Une bonne expérience vécue grâce au CNEF ?

Je ne peux que souligner l’impact positif du CNEF sur les rela-tions diffi ciles qui existent entre les églises de plusieurs régions. Nous assistons à des demandes de pardon, des réconciliations qui se traduisent par des changements d’attitude. Oui, il se passe des choses merveilleuses en coulisses. Puisse Dieu nous permettre d’aller au bout de ces démarches et de voir ses enfants ne pas baisser les bras face à l’ampleur de la tâche.

Christian Caron

Imaginons le CNEF dans 10 ans. Dans le meilleur scénario, qu’est-ce qu’il aura réussi à réaliser d’après vous ?

Comptons dix ans pour mettre en place la structure du CNEF et certainement encore dix années pour qu’il prenne vie et forme localement, de façon effective et durable ! Le CNEF devrait avoir rassemblé la majeure partie des évangéliques pour en être le porte-parole, le faire-valoir. Il ne doit pas tomber, c’est là ma prière, dans un fonctionnement institutionnel sclérosé où le souffl e de l’Esprit ne pourrait plus bousculer les choses, ni transformer les pensées. Faisons mouvement tous ensemble sur l’impulsion de notre Dieu, mais ne construisons jamais une tour de Babel pour être plus forts ou supérieurs !

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Un jour, j’ai eu tellement peur dans mon job que je savais qu’il fallait en changer.

Nathalie : Alors le déclic, comment s’est-il produit ? David : Michel Alllard prêchait sur le jardin de Gethsémani et il témoignait de ce que Dieu lui avait dit : « Michel je t’aime ». Le mot « amour » pour moi était un mot tabou et à vrai dire, je ne savais pas ce qu’il voulait dire ! A cet instant, quand Michel Allard a prêché, j’ai ressenti l’attouchement de Dieu :« Si tu m’ouvres la porte de ton cœur, je te montrerai que je t’aime ». Un combat se livrait en moi : « Tu ne peux pas m’aimer, car j’ai tant péché ». Michel Allard a alors donné une parole de connaissance : «Je hais le péché, mais je t’aime ». J’ai ressenti la profondeur de Son Amour et j’ai craqué. Je me suis fait baptiser rapidement et je Lui ai donné tout mon cœur.

Nathalie : Et toi, Donna, pendant ce temps ?David : Donna, c’est la sagesse incarnée !Donna : (elle sourit). Alors, moi, j’étais bonne élève. Timide et spirituelle. A 12 ans, j’ai donné mon cœur à Jésus. A 15 ans, j’étais baptisée du Saint-Esprit. C’était un vrai engagement. Dieu a transformé ma timidité pour me donner un tel amour pour mon

prochain que je pouvais désormais aller naturellement vers les gens. Cet engagement a fait suite à un épisode qui m’a marquée. A cet âge- là, j’étais tombée amoureuse d’un musulman très bien, gentil et de bonne éducation. J’étais sûre qu’il allait se convertir, car il avait tout humainement parlant, pour se tourner vers Jésus. J’ai alors fait un rêve qu’il me battait. C’était telle-ment fort que j’ai rompu. J’ai suivi une semaine de jeûne qui se tenait à l’église. C’est à ce moment que j’ai été baptisée du Saint-Esprit, parce que j’avais fait le choix de rompre le lien qui me retenait à ce garçon. C’était le tournant de ma vie spirituelle. J’ai alors fait des expériences extraordinaires. Un exemple : alors que je témoignais à mon prof au collège, il s’est ag-enouillé en pleurant devant Dieu. En somme, j’avais fait un choix qui a déterminé mon chemin avec Dieu.

Nathalie : David, comment as-tu rencontré Donna ? Toi, tu étais en France et elle, aux Etats-Unis ?David : Après mon baptême, j’ai voulu faire un break. J’ai arrêté de travailler. Je voulais faire de la musique, faire le tour du monde. Je voulais surtout faire une chorale Gospel, et mon désir était de com-mencer par New York. Le jour où j’y suis arrivé, j’étais seul et perdu. J’ai joué de la musique en plein Central Park avec ma guitare. Je

T É M O I G N A G EF A M I L L E P E L L I C A N O

« Obéir à Dieu coûte que coûte, parce qu’Il prévoit le meilleur pour nous »

Nathalie : Si je vous dis que vous n’êtes pas un couple banal, que me répondez-vous ?Donna : Sans Dieu, jamais nous ne nous serions rencontrés. Nos deux parcours sont à l’opposé et originaux. David : J’étais un gars plutôt du style à brûler la chandelle par les deux bouts. Donna, elle, pendant ce temps, était un ange !

Donna : Je suis américaine, née dans une famille chrétienne et j’étais perçue comme un exemple pour les autres… mais ne dit-on pas que les « good girls like bad boys ? (elle rit) (les gentilles fi lles aiment les mauvais garçons). Dans mon église, j’étais la célibataire par excellence. Je voulais obéir au Seigneur, et pour le mariage plus que tout. Je préférais attendre pour ne pas souffrir.

David : Ma maman m’a invitée à l’église. La toute première fois, j’avais 14 ans. A 16 ans, je travail-lais dans les boîtes de nuit. La joie, je la connaissais le temps d’une nuit, et le lendemain au réveil, c’était le vide. J’étais devenu dépendant des émotions. Il fallait que je vive tout à fond. Mais le vide était encore plus grand, quand tout s’arrêtait. A l’église, j’étais fasciné par la joie vraie et durable.

prochain que je pouvais désormais aller naturellement vers les gens. Cet engagement a fait suite à un épisode qui m’a marquée. A cet âge- là, j’étais tombée amoureuse d’un musulman très bien, gentil et de bonne éducation. J’étais sûre qu’il allait se convertir, car il avait tout humainement parlant, pour se tourner vers Jésus. J’ai alors fait un rêve qu’il me battait. C’était telle-ment fort que j’ai rompu. J’ai suivi une semaine de jeûne qui se tenait à l’église. C’est à ce moment que j’ai été baptisée du Saint-Esprit, parce que j’avais fait le choix de rompre le lien qui me retenait à ce garçon. C’était le tournant de ma vie spirituelle. J’ai alors fait des expériences extraordinaires. Un exemple : alors que je témoignais à mon prof au collège, il s’est ag-enouillé en pleurant devant Dieu. En somme, j’avais fait un choix qui a déterminé mon chemin avec

: David, comment as-tu rencontré Donna ? Toi, tu étais en France et elle, aux Etats-Unis ?

: Après mon baptême, j’ai voulu faire un break. J’ai arrêté de travailler. Je voulais faire de la musique, faire le tour du monde. Je voulais surtout faire une chorale Gospel, et mon désir était de com-mencer par New York. Le jour où j’y suis arrivé, j’étais seul et perdu. J’ai joué de la musique en plein Central Park avec ma guitare. Je

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Mulhouse, tous me disaient : «Il faut que tu aies une conviction ». J’ai jeûné, et je suis retourné aux USA pour mieux connaître Donna.Donna : J’ai demandé à Dieu : « Fais qu’il reste à New York pour suivre une école biblique ». Et voici que David me sort : « Je m’inscris ici à une école biblique ». Je lui ai alors répondu : « Je t’aime ! » On a vécu des diffi cultés à cause de la différence culturelle, mais cette conviction qui vient de Dieu est un ciment dans notre couple. C’est une vraie force, c’est le fi l invisible de Dieu qui nous unit.

Depuis, David et Donna ont reçu un appel de Dieu pour rentrer aux Etats-Unis, et servir Dieu là -bas. Ils ont élu domicile à New York.

priais avec les gens. Un homme est arrivé un jour et m’a donné 60 dol-lars. C’était Jimmy Carey ! Mais j’en avais assez d’être un chrétien isolé : « Seigneur, donne-moi une église : il y en a tellement à New York ! » C’est alors qu’un journal est tombé à mes pieds. J’ai lu : « Church of God of Manhattan ». J’y suis allé. Donna était en train de diriger la louange. Je croyais voir un ange. Elle dégageait quelque chose de spécial. Je me suis dit : « Elle doit être femme de pasteur, c’est sûr ». Donna : Quand j’ai vu David, j’ai eu tout de suite un sentiment étrange, comme si quelque chose était déposée dans mon cœur. Il n’y avait rien de charnel et j’ai alors pensé qu’il avait un appel spécial sur sa vie.David : Je suis resté 2 mois, et je suis reparti sans avoir revu Donna. Je n’y pensais pas.

Donna : Des pasteurs de mon église avaient reçu que David al-lait m’épouser, mais ils ne m’ont rien dit. Comme David était un inconnu, qu’il venait de loin, il fal-lait bien une révélation forte ! Ma maman aussi avait reçu une parole dans son cœur, un peu malgré elle, car voir sa fi lle avec un Français n’était pas son rêve !

Nathalie : Tout le monde le savait avant vous, alors ?Donna : Oui, c’est vrai, mais ils n’ont rien dit. Ils l’ont confi rmé en temps voulu. David, je ne le con-naissais pas. On s’était parlé 15 mn en tout, mais quand il est reparti, une partie de moi était en deuil. David : Quand j’ai eu des senti-ments pour Donna, j’étais per-turbé, car je ne savais pas comment faire. Quand j’ai appelé le pasteur de Donna, puis des pasteurs de

priais avec les gens. Un homme est arrivé un jour et m’a donné 60 dol-lars. C’était Jimmy Carey ! Mais j’en avais assez d’être un chrétien isolé : « Seigneur, donne-moi une église : il y en a tellement à New York ! » C’est alors qu’un journal est tombé à mes pieds. J’ai lu : « Church of God of Manhattan ». J’y suis allé. Donna était en train de diriger la louange. Je croyais voir un ange. Elle dégageait quelque chose de spécial. Je me suis dit : « Elle doit être femme de pasteur, c’est sûr ». Donna : Quand j’ai vu David, j’ai eu tout de suite un sentiment étrange, comme si quelque chose était déposée dans mon cœur. Il n’y avait rien de charnel et j’ai alors pensé qu’il avait un appel spécial sur sa vie.David : Je suis resté 2 mois, et je suis reparti sans avoir revu Donna. Je n’y pensais pas.

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Nathalie : Eric, nous avons en-tendu dire que des églises évangé-liques ont été saccagées à Dakar. Y a-t-il sur votre zone d’intervention des pressions qui s’exercent ? Eric : Dans les villages, ça se passe bien. On se sent protégé. Lorsqu’on évoque ce qui s’est passé en juin à Dakar, les gens sont choqués et ils ont honte. Ca ne ressemble pas à leur Sénégal de toujours. Nous entretenons

d’excellentes relations avec les musulmans, et les autres chrétiens. Le Sénégal est souvent montré comme un exemple dans le monde, car c’est un pays à 95% musulman. De manière générale, nous sommes accueillis, soutenus, et même aidés.

Nathalie : Comment va l’église au Sénégal ? Eric : Elle grandit beaucoup. L’église est appelée par les villa-

geois « l’église Philadelphie ». En réalité, l’église grandit en nombre, mais il y a un réel besoin de suivi, d’enseignement, de formation, et c’est notre souci avec le pasteur Jokeel ( Jokeel Seck). Nous nous confi ons en Dieu pour ce prob-lème. Notre mission, aujourd’hui, concerne l’approfondissement des chrétiens pour en faire des dis-ciples.

L A M I S S I O N A U S É N É G A L Ér ic To umi eux

geois « l’église Philadelphie ». En réalité, l’église grandit en nombre, mais il y a un réel besoin de suivi, d’enseignement, de formation, et c’est notre souci avec le pasteur Jokeel ( Jokeel Seck). Nous nous confi ons en Dieu pour ce prob-lème. Notre mission, aujourd’hui, concerne l’approfondissement des chrétiens pour en faire des dis-

ALLEZ DONC AUPRÈS DES GENS DE TOUTES LES NATIONS ET FAITES D’EUX MES DISCIPLES …

MAT. 28 : 19

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Nathalie : Parlez-nous du projet EMILE. Eric : Eh bien, justement, en vue du discipolat, Heesuk est partie du constat suivant : 90% des femmes sont analphabètes dans certaines zones, et pour les hommes, seule-ment 2% d’entre eux parviennent au niveau BAC. EMILE signifi e : Education MultI LinguE. Le projet a pour objectif de faire rentrer à l’école la langue parlée des enfants. Aussi étrange que cela puisse paraître, les Sérères n’ont pas d’école dans leur langue. L’école se fait en langue française, alors qu’ils ne parlent pas notre langue. Avant qu’un enfant ne comprenne un texte en français, il lui faut attein-dre l’âge de 18 ans ! Pour informa-tion, les Sérères représentent 1,5 millions d’habitants au Sénégal. EMILE est le projet qu’Heesuk porte dans le coeur. Elle est con-sultante pour World Vision Al-lemagne (Wycliffe Allemagne). Notre vision à travers EMILE est d’arriver à une génération d’enfants pour lire la Bible.

Nathalie : Vous vous occupez d’un autre projet : Beer Sheba*. Vous êtes sur tous les fronts !Eric : Dieu nous a donné un ter-rain. Ce n’est pas notre projet, c’est celui de Dieu. Alors… nous ne faisons que Le suivre ! Beer Sheba a pour objectif de former les chrétiens. Nous souhaitons par-venir à ouvrir un centre de forma-tion et de transformation. Comme nous l’avons dit, les chrétiens sont bien nés de nouveau, mais ils ne progressent pas. On aimerait les mettre à part pendant au moins un an. Et là, je ne parle pas de formation biblique uniquement. On travaillerait ensemble. Je pense particulièrement aux jeunes agri-culteurs. Nous avons construit une

étable, nous faisons du charbon de bois en observant une gestion intelligente de la forêt. En contem-plant la reforestation, les gens du village sont très enthousiastes et ils nous soutiennent beaucoup. Ils sont eux-mêmes très intéressés par le projet.

Nathalie : De quoi avez-vous besoin ? Eric : (il sourit). On a besoin de tout. Mais, le Seigneur nous soutient. N’oubliez pas, c’est le projet du Seigneur, pas le nôtre. Vous savez, la mission revêt plus-ieurs visages. Elle touche les gens dans leur quotidien. Ce n’est pas seulement apporter la Bonne Nou-velle aux gens, c’est aussi s’occuper de leur environnement, et de leur vie jour après jour. La mission, c’est les aimer, et ça c’est du concret.

Nathalie : Dans la dernière news-letter, le pasteur Jokeel nous parlait du projet « Talibé ». Où en êtes-vous 6 mois après ? Eric : C’est un projet qui avance bien. On construit le centre. On prend contact directement avec les enfants dans la rue et on les invite. Nous les accueillons pour qu’ils puissent se restaurer, se laver, jouer. On passe du temps avec eux, on les soigne (ils sont sou-vent couverts de blessures), on les aime. Aujourd’hui, on veut aller encore bien plus loin. On veut prendre position pour les défendre de manière plus marquante, plus ferme devant les maltraitances dont ils sont l’objet. J’entends par là, une prise de position juridique. Le Sénégal a des lois pour protéger tout enfant. Nous avons l’intention de nous servir de ces lois pour protéger les talibés. Dernièrement un marabout a été condamné après avoir maltraité un enfant jusqu’au

sang. Bien que le statut des talibés constitue une coutume, les Sénég-alais sont de moins en moins indif-férents face à leurs souffrances.

Nathalie : D’ici, comment peut-on soutenir votre action auprès des talibés ? Eric : Nous sommes en train de mettre en place un système de « parrainage ». Il serait différent d’un parrainage comme vous le connais-sez. Il ne pourra pas être individuel durablement, car les talibés vont et viennent. On pourrait envis-ager un parrainage d’un enfant pour une semaine. Nous avons été très encouragés par le magasin « La Glaneuse »* qui constitue un départ merveilleux dans le soutien humanitaire dont nous avons besoin.

Nathalie :Le mot de la fi n ? Eric : Chaque chrétien en France doit trouver personnellement la manière dont Jésus l’appelle, lorsqu’Il dit : « Allez donc auprès des gens de toutes les nations et faites d’eux mes disciples (…) ». Comment te positionnes-tu face à ce commandement ? Trop sou-vent on pense que c’est seulement l’affaire de missionnaires sur le ter-rain, mais la mission, c’est l’affaire personnelle de tous, de chaque dis-ciple de Jésus-Christ. Comment ? En y allant, en donnant, en priant, en… faisant ce que tu as dans ton cœur. Oui, je fi nirai par demander au lecteur : « Quel est ton rapport avec le dernier mandat de Jésus ? »

*Pour plus d’informations sur le projet Beer Sheba : http://beershebaproject.org (site en anglais)* La Glaneuse, magasin :35 r Henri Haeffely 68120 PFASTATT

Nathalie : Parlez-nous du projet EMILE. Eric : Eh bien, justement, en vue du discipolat, Heesuk est partie du constat suivant : 90% des femmes sont analphabètes dans certaines zones, et pour les hommes, seule-ment 2% d’entre eux parviennent au niveau BAC. EMILE signifi e : Education MultI LinguE. Le projet a pour objectif de faire rentrer à l’école la langue parlée des enfants. Aussi étrange que cela puisse paraître, les Sérères n’ont pas d’école dans leur langue. L’école se fait en langue française, alors qu’ils ne parlent pas notre langue. Avant qu’un enfant ne comprenne un texte en français, il lui faut attein-dre l’âge de 18 ans ! Pour informa-tion, les Sérères représentent 1,5 millions d’habitants au Sénégal. EMILE est le projet qu’Heesuk porte dans le coeur. Elle est con-sultante pour World Vision Al-lemagne (Wycliffe Allemagne). Notre vision à travers EMILE est d’arriver à une génération d’enfants pour lire la Bible.

Nathalie : Vous vous occupez d’un autre projet : Beer Sheba*. Vous êtes sur tous les fronts !Eric : Dieu nous a donné un ter-rain. Ce n’est pas notre projet, c’est celui de Dieu. Alors… nous ne faisons que Le suivre ! Beer Sheba a pour objectif de former les chrétiens. Nous souhaitons par-venir à ouvrir un centre de forma-tion et de transformation. Comme nous l’avons dit, les chrétiens sont bien nés de nouveau, mais ils ne progressent pas. On aimerait les mettre à part pendant au moins un an. Et là, je ne parle pas de formation biblique uniquement. On travaillerait ensemble. Je pense particulièrement aux jeunes agri-culteurs. Nous avons construit une

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CHAQUE MOIS, LES JEUNES PARTENT À L’AVENTURE AU TRAV-ERS DE SPECTACLES DE RUE, DE NETTOYAGE DE DÉCHETS, D’ANIMATIONS POUR LES ENFANTS …

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U N E J E U N E S S E Q U I S E " B O U G E " Thie baul t Ge ye r

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I love Mulhouse...

C’est comme si une étincelle était en train de provoquer et de propa-ger un incendie sans précédent ! Plusieurs jeunes se sont réunis, avec comme rêve de voir Mulhouse bouleversé … « Bouge ta ville », ce sont 160 jeunes qui ont investi Mulhouse … et impacté notre ville avec leur slogan « I love Mulhouse ». Un mouvement est né et il n’est pas prêt de s’arrêter. Aujourd’hui ces jeunes de différents groupes de jeunes des églises de Mulhouse tra-vaillent d’arrache-pied pour faire bouger les choses ! Une génération d’ouvriers au service du Maître se lève !!« Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afi n qu’ils voient vos oeuvres bonnes, et glo-rifi ent votre Père qui est dans les cieux. » ( Matthieu 5 : 16 )

Disciples dans la rue...

Chaque mois, les jeunes partent à l’aventure au travers de spectacles de rue, de nettoyage de déchets, d’animations pour les enfants … Parler de Dieu dans les rues ? C'était tout nouveau pour moi! Mais quel plaisir de pouvoir part-ager l'amour que Dieu nous donne, de le voir agir au travers de nous ! j'ai été très étonnée de voir comme les Mulhousiens avaient soif d'entendre la parole de Dieu ! J'ai compris une chose : parler encore et encore de Dieu autour de

nous ! Prier en pleine ville avec un inconnu ? Ca peut paraître bizarre.. mais Dieu agit puissamment ! « I love Mulhouse » a révolutionné ma façon de voir l'évangélisation et ça m'a motivée pour continuer ! " (Aurore)

« Une sortie par mois, environ, avec toujours le même bilan : soleil, bonne humeur, témoignages exal-tants, et un groupe de jeunes mo-tivés conduit par le Dieu d'Amour qui nous permet d'utiliser chacun de nos talents pour l'honorer et le proclamer. Tout ça , pourquoi ? Simplement pour montrer à nos chers Mulhousiens que Dieu nous aime, qu'on L'aime aussi et qu'on veut leur faire savoir qu'eux aussi sont aimés ! (Béné)

Vers les rejetés...

Les Soirées « EXTR’AIME » sont nées : un soir par mois, des jeunes vont a la rencontre des plus rejetés (SDF, prostituées, marginaux, …). Le premier soir, on a pu rencon-trer plusieurs personnes, dont un couple de personnes âgées qui se promenait … Au fi l de la discus-sion, la dame s’est mise à pleurer et à nous ouvrir son cœur ! En conclusion, ils nous disaient que ce n’était pas un hasard si on les avait rencontrés, mais que c’était force-ment un rdv divin. On a ainsi pu prier avec eux !Un soir, alors que nous étions

particulièrement fatigués, nous sommes partis à l’aventure … et quelle aventure ! Tout d’abord, nous avons rencontré 4 marginaux qui venaient de l’Est … Ils étaient désespérés et l’un d’eux était très fermé à la foi, jusqu’au moment où il a craqué. Il a commencé à s’ouvrir et on a pu prier avec lui !! Puis nous avons rencontré le jeune Manuel qui était complètement alcoolique et complètement perdu … Nous l’avons encouragé. Nous l’avons revu, puis il a commencé à venir à l’église et il a pu donner sa vie à Jésus … Hélas ! Ses parents l’empêchent de nous voir… Alors nous avons simplement prié de pouvoir le rencontrer de temps en temps et Dieu a répondu à notre prière : nous le voyons de temps en temps, comme par « hasard » (ou rdv divin !!!), pour l’encourager !

Dans la rue...

Lors d'une des soirées "Extraime", avec un frère et une soeur, nous avons rencontré une femme qui se prostituait. Nous lui avons proposé un café et des gâteaux qu'elle a ac-ceptés volontiers. Le simple fait que nous l’ayons abordée pour autre chose que le sexe et que nous nous soyons inté-ressés à elle en tant qu'être humain, cela l’a interpellée et touchée.Nous avons discuté, puis rapide-ment, nous avons pu lui annon-cer le merveilleux message de l'Evangile : Jésus-Christ venu

U N E J E U N E S S E Q U I S E " B O U G E " Thie bault Ge y e r

particulièrement fatigués, nous sommes partis à l’aventure … et quelle aventure ! Tout d’abord, nous avons rencontré 4 marginaux qui venaient de l’Est … Ils étaient désespérés et l’un d’eux était très fermé à la foi, jusqu’au moment où il a craqué. Il a commencé à s’ouvrir et on a pu prier avec lui !! Puis nous avons rencontré le jeune Manuel qui était complètement alcoolique et complètement perdu … Nous l’avons encouragé. Nous l’avons revu, puis il a commencé à venir à l’église et il a pu donner sa vie à Jésus … Hélas ! Ses parents l’empêchent de nous voir… Alors nous avons simplement prié de pouvoir le rencontrer de temps en temps et Dieu a répondu à notre prière : nous le voyons de temps en temps, comme par « hasard » (ou rdv divin !!!), pour l’encourager !

Dans la rue...

Lors d'une des soirées "Extraime", avec un frère et une soeur, nous avons rencontré une femme qui se prostituait. Nous lui avons proposé un café et des gâteaux qu'elle a ac-ceptés volontiers. Le simple fait que nous l’ayons abordée pour autre chose que le sexe et que nous nous soyons inté-ressés à elle en tant qu'être humain, cela l’a interpellée et touchée.Nous avons discuté, puis rapide-ment, nous avons pu lui annon-cer le merveilleux message de l'Evangile : Jésus-Christ venu

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sur terre pour nous. Nous l'avons écoutée et vraiment encouragée. Nous lui avons dit qu'elle avait une valeur inestimable aux yeux de Dieu, qu'elle valait bien plus que ça, que Dieu l'aimait, etc... On a pu prier avec elle, comme ça, en toute simplicité, dans la rue. Elle a accepté un évangile. Nous avons semé, à Dieu de faire croî-tre. Personnellement, je me sentais juste à ma place, dans une rue de Mulhouse à 23h, à discuter avec une prostituée et à prier pour elle. Bien sûr, tout le monde n'est pas appelé à aller dans les rues le soir, mais je pense que nous avons tous dans notre entourage des personnes seules, isolées, en marge, qui puent ou qui sont grossières,etc. Mais c'est justement ces personnes que nous sommes appelés à aimer ! Sinon, quelle différence avec des gens qui ne suivent pas Dieu ? Ils aiment également ceux qui les

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aiment, et de qui ils savent qu'il y aura un retour, qu'il soit matériel, affectif ou fi nancier. Aimons ! Un point c'est tout ! I love Mulhouse !(Adrien)

Dans les maisons de retraites...

Un groupe s’est également formé pour aller dans les maisons de re-traites. “Nous étions une quinzaine de fi lles, lors de notre intervention en juillet 2010, dans le cadre de « Bouge Ta Ville », pour passer plu-sieurs après-midi à chanter, nous promener avec les personnes âgées, leur distribuer le goûter, etc. Nous avons tout de suite eu un « fi lling » exceptionnel avec les personnes âgées et l’animatrice de la mai-son de retraite. Ça ne pouvait pas s’arrêter comme ça ! Nous avons donc formé un groupe de plusieurs jeunes d’ « Impact jeunesse » qui, chaque samedi intervient dans une

maison de retraite. Nous aidons à donner les repas aux personnes les plus dépendantes. Cette nouvelle aventure a débuté en janvier. Nous y allons par groupe de 3 personnes aux heures des repas de midi et du soir. Même si nous ne pouvons pas concrètement témoigner de notre foi, nous le faisons par notre service, notre sourire, notre fi dé-lité, … Il y a un impact auprès des résidents qui, au fi l des samedis se souviennent de nous, et sont heureux de nous voir. Notre en-gagement intrigue et touche aussi certaines aides soignantes. Ce service nous ouvre également les portes, si nous voulons organiser une animation (chant Gospel, par exemple), un samedi après-midi. Les personnes âgées sont beau-coup plus attachantes que ce qu’on pourrait s’imaginer.” (Esther)

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sur terre pour nous. Nous l'avons écoutée et vraiment encouragée. Nous lui avons dit qu'elle avait une valeur inestimable aux yeux de Dieu, qu'elle valait bien plus que ça, que Dieu l'aimait, etc... On a pu prier avec elle, comme ça, en toute simplicité, dans la rue. Elle a accepté un évangile. Nous avons semé, à Dieu de faire croî-tre. Personnellement, je me sentais juste à ma place, dans une rue de Mulhouse à 23h, à discuter avec une prostituée et à prier pour elle. Bien sûr, tout le monde n'est pas appelé à aller dans les rues le soir, mais je pense que nous avons tous dans notre entourage des personnes seules, isolées, en marge, qui puent ou qui sont grossières,etc. Mais c'est justement ces personnes que nous sommes appelés à aimer ! Sinon, quelle différence avec des gens qui ne suivent pas Dieu ? Ils aiment également ceux qui les

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GRANDE FÊTE DE NOËL10 décembre 2011 de 10h00 à 17h00

LieuLa Porte Ouverte Chrétienne62 rue de Kingersheim68200 Mulhouse

InfoTel : 06 26 42 33 81 [email protected]

REPAS DES SENIORSdimanche 18 décembre à 12h30

LieuLa Porte Ouverte Chrétienne62 rue de Kingersheim68200 Mulhouse

InfoTel : 03 89 50 44 [email protected]

CULTE NOUVEL ANexceptionnellement le culte aura lieu dimanche 1er janvier à 18h00

VENTE DE CHARITÉdu 03 au 4 décembre 2011au profi t des actions missionaires.

LieuLa Porte Ouverte Chrétienne62 rue de Kingersheim68200 Mulhouse

InfoTel : 03 89 50 44 [email protected]

SEMAINE DE JEÛNEdu 27 février au 02 mars 2012avec le pasteur Mamadou Karambiri du Burkina

LieuLa Porte Ouverte Chrétienne62 rue de Kingersheim68200 Mulhouse

InfoTel : 03 89 50 44 [email protected]

ZE RENCONTRE 2012du 06 au 09 avril 2012

LieuLa Porte Ouverte Chrétienne62 rue de Kingersheim68200 Mulhouse

InfoTel : 06 29 85 11 91 [email protected]

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La Porte Ouverte Chrétienne • MulhouseWWW.PORTE-OUVERTE.COM

DIRECTION DE LA PUBLICATION : Samuel PeterschmittDIRECTION PÔLE COMMUNICATION : Laurent Obellianne

DIRECTION DE LA FABRICATION : Alain KuglerDIRECTION ARTISTIQUE : Dominique Monhardt

PHOTOGRAPHES : Antony Hoell, Laure-Elyse Obellianne

RÉDACTION : Samuel Peterschmitt, Dominique Anstett, Christian Caron,

Thiebault Geyer, Nathalie Schnoebelen

CORRECTIONS : Hubert Ley

LES

ACTI

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