L'IMAGE DU MOIS

LA PENSEE DU MOIS

« Les belles actions cachées sont les plus estimables. »

Blaise Pascal

LE NA W A K

Nous allons tenter de répondre aujourd’hui à une question que tous,

sans exception, vous vous êtes sûrement un jour posée. Une question qui a plus d’une fois hanté vos nuits et vos rêves les plus fous. C’est le genre de question à laquelle, j’en suis sûr, vous avez toujours souhaité trouver une réponse…

Cette question, c’est :

Pourquoi Tintin est-il un gros con ?

Aujourd’hui, je vous donne la réponse…

Vous le connaissez tous, le fameux petit reporter blondinet, à la petitehouppette farouche. Vous l'avez sûrement suivit dans au moins une deses enquêtes, accompagné de son fidèle chien ''Milou'' et de son cherami le capitaine Haddock.

Enfant, vous l'adoriez et aujourd'hui encore, vous le trouvez sympaet plutôt cool. Il rétabli la justice sans trop de sang versé...il est bien, ce p'tit gars.

Et bien moi, je vous le dit, au risque de casser le mythe, ce reporter à deux balles en mériterai bien deux dans le crâne.

J'ACCUSE !!!J'accuse Tintin de propagande contre-révolutionnaire et sabotage

pro-tsariste (tintin au pays des soviets).J'accuse Tintin de Paternalisme colonialiste, braconnage d'espèces

protégées et collaboration avec les pères blancs (catholiques fanatiques) (tintin au Congo).

J'accuse Tintin de Collaboration avec la police américaine (tintin en Amérique).

J'accuse Tintin de Vol de patrimoine amérindien (l'oreille cassée).J'accuse Tintin de Torture à un gorille innocent ayant entraîné des

blessures graves dans (l'île noire).

J'accuse Tintin de Machination pro-royaliste et entrave à un coup d'état révolutionnaire dans (tintin et le sceptre d'ottokar).

J'accuse Tintin de Détournement de chameau (le crabe au pinces d'or).J'accuse Tintin de Destruction de champignons hallucinogènes

(l'étoile mystérieuse).J'accuse Tintin de Vandalisme et destruction de patrimoine historique (le

mur du château de Moulinsart) (le secret de la licorne).J'accuse Tintin d'Usage abusif de requin mécanique submersible et

pillage d'épave (le trésor de rackham le rouge).J'accuse Tintin d'Usage de magie noire et superstition (les sept

boules de cristal).J'accuse Tintin de Profanation de sépulture inca (le temple du soleil).J'accuse Tintin de Participation au pillage capitaliste des ressources

pétrolières (le pays de l'or noir).J'accuse Tintin de Collaboration avec un savant fou (objectif lune).J'accuse Tintin de Gaspillage des fonds publics syldaves dans un

voyage touristique inutile (on a marché sur la lune).J'accuse Tintin de Vol de matériel militaire et port de illégal de

l'uniforme du CICR (l'affaire tournesol). J'accuse Tintin de Suspicion illégitime à l'égard des gens du voyage et

racisme anti gitan (les bijoux de la Castafiore).J'accuse Tintin de Collaboration avec le capitaliste exploiteur du petit

peuple Carreidas (vol 714 pour Sydney).J'accuse Tintin d'Opposition à l'exécution d'un dictateur cruel et

sanguinaire (tintin et les picaros).

Je dois par contre avouer que je lui pardonne volontiers certaines de ses fautes comme le vol de cigare à l'opium dans dans "tintin et les cigares du pharaon", avoir foutu le bordel en Chine dans "tintin et le lotus bleu" et l'emploi de main d'oeuvre au noir dans "coke en stock".

Cela dit, n'oublions pas que Tintin est une putain de BD misogyne.

N'oublions pas que RG aimait tellement les femmes que la seule représentation qu'il a été capable d'en faire fût une espèce de grossedinde exubérante, superficielle, inutile, chiante et casse burettes.

...quelle déception...

Contact : Sid70pm@hotmail.fr Sid

LE CHAPITRE DU MOIS

VIII

Le paysage défilait à toute allure. Je voyais des nuages verdoyants, et d’autres d’un blanc immaculé. Et tout cela se mouvait sur une toile de fond bleue, en des mers immenses. Comme poussés par un vent terrible, les éléments se pressaient de droite à gauche, sans fin ni réel commencement. Je sentais le tissu rugueux de la banquette, qui vibrait sous ma joue.

Une main était posée sur mes cheveux. C’était une main douce et chaleureuse. Je relevai la tête et aperçus Lisa. Elle regardait dehors.

« On dirait qu’on se réveille »C’était Jacques.« Ça va, mon pote ? Renchérit Karl. »Je me relevai avec difficulté et m’assis bien au fond du siège. Lisa, qui

avait tourné la tête, me regardait en souriant. « Mon épaule me fait un mal de chien et cette foutue ceinture me

rentre dans le cul, mais à par ça, tout va bien. » Répondis-je, avant de remettre la sangle à sa place.

« On en est où ? Demandai-je. Logan… »Les souvenirs me revinrent à l’esprit. Je revoyais le squat et Ju, sur sa chaise, avec son flingue. Je nous

revoyais sortir, et là…

Le bruit des flingues, ce tonnerre incessant. Je revoyais clairement Logan. Il était de dos. Il courrait vers la voiture,

en cartonnant les keufs, comme s’il avait fait ça toute sa vie.

Puis il était tombé, comme foudroyé par un éclair invisible. En s’effondrant, il m’avait regardé droit dans les yeux. Je revoyais en

son regard à la fois la douleur et le soulagement, la haine et la compassion. C’était un au revoir, autant qu’un appel au secours.

« Putain !!! Pas Logan !! M’écriai-je. »Je sentais monter en moi la chaleur d’une rage incandescente. Les

flambeaux rougeoyants dansaient en mon sein, léchant de leur flammèches incisives les plus profonds abysses de mon âme. Chaque goutte de mon sang se voyait transformée en une liqueur ardente, qui coulait dans mes veines dilatées comme coule une larme sur la joue d’une femme. Fluide et ravageuse, la rage m’envahissait.

Je regardai brièvement par la vitre arrière, espérant bien apercevoir l’une des voitures de ces sales flics de merde, mais il n’y en avait aucune. La route était plus déserte que le désert même. Les quelques arbres qui la bordaient constituaient à eux seuls la majeure partie de la population du coin.

« Où est-ce qu’on est, au fait ? Et où sont les poulets ? − Ils nous ont lâché il y a dix minutes environ, dit Karl. On est plus

qu’à quinze bornes de la frontière. Ils l’ont dans le cul. − Désolée pour Logan, murmura doucement Lisa. Je sais que tu

l’adorais, je… − …tu ne sais rien de ce qui nous unissait, Lisa. Tu n’en sais rien. »

Logan et moi nous connaissions depuis plus de trois ans. Je l’avais rencontré un soir, au coin d’une rue, alors que je cherchais un bout de shit. Il était là, assis sur le trottoir, une bière à la main et le visage en sang. Je m’étais arrêté, lui demandant ce qui lui était arrivé et il m’avait simplement répondu qu’il avait embrassé une paire de rangers à plusieurs reprises. Puis nous avions discuté pendant près d’une heure. Après avoir refait le monde deux ou trois fois, nous étions partis ensemble en direction du local où je créchais à l’époque. Et nous ne nous étions plus quitté. Je le considérais comme mon petit frère et personne ne pouvait lever la main sur lui sans se prendre une méchante dérouillée en retour. Nous avions parcouru la moitié du pays ensemble et avions partagé trop de galères. Nous étions frères de rue et frères de misère, mais plus que tout, nous nous aimions d’un amour plus grand que l’amour même. Les coutumes ne veulent pas que deux hommes s’aiment autant, mais c’était ainsi. Plus que tous les gays de la terre réunis, lui et moi, nous nous aimions.

Mais ce jour là, je n’avais rien pu faire, et je l’avais laissé crever, comme n’importe quel connard.

« Je m’en veux tellement, dis-je, en pleurant. Oh, Logan…

− Aucun de nous n’a rien pu faire, Dam, ils l’ont tiré comme un lapin, m’interrompit Jacques. »

− Il savait ce qu’il faisait. Il connaissait les risques, continua Lisa. − Quelqu’un aurait une clope, histoire que je décompresse ? »

Karl se retourna et, avec un petit sourire compatissant, me passa un deux feuilles, que je m’empressais d’allumer.

L’effet ne se fit pas attendre. Le parfum enivrant de l’herbe de Karl me monta directement au cerveau, anesthésiant mon épaule, et mes neurones aussi. J’entendais comme un bourdonnement au niveau de mes tempes.

Je poussai un soupir de soulagement, avant de passer le joint à Lisa. Puis il y eut un bruit, comme une explosion et la voiture se mit à bouger

dans tous les sens. « Bordel de merde !! Cria Jacques, en essayant de maîtriser tant que

possible le bolide en furie.

− Qu’est-ce qui se passe !! Hurla Karl.− On a explosé un pneu !! Lui répondit Jacques, qui s’agitait comme

un fou sur le volant. »Mais la voiture était déjà devenue incontrôlable et l’accident inévitable.

Je me souviens de cet arbre, qui venait à nous. Je me souviens d’une main, qui me déchirait la cuisse.Je me souviens du choc.

Mais l’image qui suivit, je ne la vis qu’en me relevant. Devant moi, il y avait la carcasse fumante de la voiture. Elle était

partiellement retournée. Entre l’accotement et le capot, il y avait un corps. J’avançai en boitant, et vis que c’était Karl. Tout son abdomen avait été

écrasé par le bloc moteur. Il gisait là, les bras en croix, comme s’il s’était étiré bizarrement, jusqu’à l’écartèlement.

Encore sous le choc, je continuais d’avancer, comme si de rien n’était et aperçus Jacques, au volant. Sa ceinture était toujours attachée, mais cela ne l’avait pas vraiment avancé de la mettre. Sa tête était penchée en avant, et son visage était rouge de sang. Il n’avait plus de nez, ni même de bouche. Ses yeux étaient fermés. Ses mains étaient encore accrochées au volant, comme s’il persistait un espoir que dans une autre vie, il puisse éviter ce putain d’arbre.

J’avançai encore.Lisa était allongée sur la banquette arrière, les yeux ouverts. Elle était en

vie.Je passai la tête par la fenêtre brisée. « Lisa, il faut sortir de la voiture. Viens vite. »Elle se releva d’un bond, comme si je l’avais réveillée et se mit à hurler.« Damien, bordel, j’ai cru qu’on était morts ! J’ai cru qu’on était tous

morts ! »

Elle se glissa vivement dehors, évitant de peu les morceaux de verre cassés et me tomba dans les bras.

« Lisa… − …et les autres, qu’est-ce qu’ils foutent ? − Lisa… − Jacques !!! Cria-t-elle. Karl !!! − Ils sont mort !! Hurlais-je enfin. Morts ! − Arrête, Dam, tu me fait mal !!! »

A cet instant, je me rendis compte que je la secouais violemment, en la tenant par les épaules.

Je la lâchai aussitôt.

« Lisa !! Excuse moi ! Je pète les plombs, tu sais, j’en peux plus. »

Elle mit ses bras autour de mon cou. Sa peau était d’une douceur telle que j’en eu des frissons.

« Ça va aller… disait-elle. Ça va aller… »Comme elle murmurait ces quelques mots, elle approcha son visage du

mien et colla sa joue contre la mienne. « Ça va aller… »Ses mains vinrent se poser sur mes cheveux et elle se mit à les caresser.

Je respirais ces caresses comme on remplit ses poumons d’air pur.

Mes yeux se fermèrent d’eux même, et je sentis sa joue se détacher de la mienne, puis ses lèvres se posèrent sur mes lèvres.

Nous nous embrassâmes longuement. Tout me semblait tellement irréel. J’oubliais l’accident, il n’y avait d’ailleurs jamais eu d’accident. C’était évident.

Il n’y avait que nous, au milieu de nulle part et cela avait toujours été ainsi.

Quand nos bouches se séparèrent, je vis tout d’abord ses yeux. Deux grands yeux verts, qui me regardaient d’un air malicieux.

Puis son visage m’apparut en entier. Elle était si jolie. Je sentais tout mon corps s’enflammer.

Je pris sa main dans la mienne et l’attirai sur le bas côté. Elle me suivit sans résistance.

Nous nous arrêtâmes à quelques mètres de là, dans une petite clairière. Elle se mit en face de moi et enleva son T-shirt en lambeaux. Son

soutien-gorge, rendu quasiment transparent par la sueur, laissait entrevoir ses seins et je sentis mon sexe durcir.

J’enlevai à mon tour mon T-shirt et elle posa ses doigts sur mon torse,

avant de les faire glisser plus bas que de raison. Puis, nous nous déshabillâmes entièrement l’un l’autre.

Nous fîmes l’amour dans une communion que jamais je n’avais ressentie auparavant. Nos corps ne faisaient plus qu’un. C’est du moins l’impression que j’en avais. Puis nous nous endormîmes.

... la suite dans le prochain NAWAK

Mes autres livres sont disponibles sur mon site et en vente sur Thebookeditions.com

MUSIQUE Ce mois-ci, à l'honneur, un groupe de punk de table

Rouge KIT HASCH

RougeKithascH est formé en 2000 a Sète (près de Montpellier) avec des

membres de Prohiber, Gilbert et ses problèmes, Ovul’destroy.

Le groupe est mixte et amovible (tout le monde tourne autour des instruments),

on y retrouve 2 grattes, basse, batterie & 2 chants lead.

En 2002, le groupe est rejoint par Sydney (ex Sens interdit descendu de Panam

pour prendre le soleil et le jaune dans le sud) et ils enregistrent une démo 4 titres

«Punk de table» dans leur local de répet'. Cette démo a été distribuée de

façon très confidentielle et elle est aujourd' hui téléchargeable sur leur site.

En 2005 , Gredin les rejoint avec son accordéon et ils enregistrent leur LP 15

titres «Jamais en vain, toujours en vin» au studio Trendkill de Frontignan

(34).

Ce LP sort en 500 exemplaires avec l aide de Trauma social & Karameikos.

En 2007, certains membres du groupe étant parti, ils récupèrent deux alcoolytes

(nouveaux bassiste &batteur ) pour continuer la vendange.

Ils enregistrent fin 2008 quelques morceaux (toujours au studio Trenkill) en vue

de sortir un split avec les colombins. Ce split ne voyant pas le jour, leurs

morceaux finissent par être distribués gratos sur la toile pour noël 2009 sous le

nom «Le lac des vignes».

Les voilà donc en début 2010, le groupe RougeKithascH a derrière lui :

- Une douzaine de zicos en 10 ans, 1 démo, un LP, un maxi (virtuel),

- environ 80 concerts un peu partout en France (majoritairement dans le sud

quand même) avec des groupes comme Tados , la meute , Anticlockwise ,

Sakamerdes , Garage Lopez , les anges détraques , Fiction Romance , Banane

metalik, PKRK , les colombins , Medef inna babylone et moultes autres...

- quelques vidéos faites par les potes, des hectolitres de pif tombes, un site

toujours en travaux ,toujours pas de myspace et du matos imbibé.

Pour l'avenir , la seule date en prévision pour l instant est le 15 mars 2010 à

Montpellier en première partie de Total Chaos.

Il leur reste aussi encore quelques nouveaux morceaux toujours pas enregistres,

Allez vite les écoutez sur leur site !

Leur site :

http://rougekithasch.rd6.net/

Merci d'avoir lu NAWAK,

le webzine pas sérieux

qui ne sert à rien,

qui ne rapporte rien,

qui ne change rien,

mais qui ne coûte rien...

P O I L S A U C U L ! ! !