Nathalie Kuperman

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/ 17 6 es Assises Internationales du Roman / Un événement conçu et réalisé par Le Monde et la Villa Gillet / Du 28 mai au 3 juin 2012 aux Subsistances (Lyon) / www.villagillet.net Nathalie Kuperman France Nathalie Kuperman aime par-dessus tout regarder le temps passer. Quand elle était enfant, les professeurs lui reprochaient de rêver, de ne rien faire. « Si faire signifie être constamment en activité, je trouve ça dangereux », dit-elle. Aujourd’hui, sans doute grâce à ces moments de rêveries qui la rendaient coupable de ne pas travailler ou même de ne pas s’amuser, Nathalie Kuperman vit en écrivant des romans pour adultes, mais aussi des livres pour enfants et adolescents et de nombreuses histoires pour la presse jeunesse. Elle est également l’auteur de pièces radiophoniques pour France Culture et des scénarios de bandes dessinées : Olga dans Les p’tites sorcières et Les bobards d’Hubert dans Je lis des histoires vraies. L’auteur L’œuvre Zoom © L’École des loisirs La liberté est une poussière d’étoile (L’École des Loisirs, coll. « Neuf », 2011) À PARAÎTRE Jeunes lecteurs « Fait-il plus chaud quand le soleil brille ou quand la neige tombe ? » Vous croyez connaître la réponse ? Depuis le jour où Chien a sauté par-dessus la barrière du jardin de ses parents pour goûter la liberté, il est enfermé à la Forteresse, une prison gardée par vingt-trois canards. Canard, le grand chef, interroge Chien tous les matins en lui posant des questions dont la réponse semble évidente. « Quand le soleil brille ! » répond l’animal. Et le pauvre Chien est ramené dans sa cellule, parce que, quoi qu’il dise, Canard a décidé qu’il aurait toujours tort. Chien n’a plus qu’une idée en tête : s’échapper pour recouvrer la liberté, quitte à affronter son pire ennemi. > Littérature jeunesse La liberté est une poussière d’étoile (L’École des Loisirs, coll. « Neuf », 2011) À PARAÎTRE Sacrée Kornebik (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2011) (69 p.) Punie ! (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2009) (78 p.) Carlotta et le poisson d’argent (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2008) (36 p.) Caroline et Cornélia (L’École des Loisirs, 2008 ÉPUISÉ) (63 p.) L’Heure bleue (L’École des Loisirs, coll. « Médium », 2007) (95 p.) Juke-box, avec Kéthévane Davrichewy, Marie Desplechin, Christophe Honoré, Chloé Mary, Martin Page (L’École des Loisirs, coll. « Médium », 2007) (223 p.) Mensonges et vérité (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2007) (83 p.) Le Cauchemar qui voulait devenir pianiste (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2007) (68 p.) Ressources Le site internet de L’École des loisirs : http://www.ecoledesloisirs.fr/php-edl/auteurs/fiche-auteur. php?codeauteur=1035 Le site internet Ricochet : www.ricochet-jeunes.org

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Nathalie KupermanFrance

Nathalie Kuperman aime par-dessus tout regarder le temps passer. Quand elle était enfant, les professeurs lui reprochaient de rêver, de ne rien faire. « Si faire signifie être constamment en activité, je trouve ça dangereux », dit-elle. Aujourd’hui, sans doute grâce à ces moments de rêveries qui la rendaient coupable de ne pas travailler ou même de ne pas s’amuser, Nathalie Kuperman vit en écrivant des romans pour adultes, mais aussi des livres pour enfants et adolescents et de nombreuses histoires pour la presse jeunesse. Elle est également l’auteur de pièces radiophoniques pour France Culture et des scénarios de bandes dessinées : Olga dans Les p’tites sorcières et Les bobards d’Hubert dans Je lis des histoires vraies.

L’auteur

L’œuvre

Zoom

© L’École des loisirs

La liberté est une poussière d’étoile (L’École des Loisirs, coll. « Neuf », 2011) À PARAÎTRE

Jeunes lecteurs

« Fait-il plus chaud quand le soleil brille ou quand la neige tombe ? » Vous croyez connaître la réponse ? Depuis le jour où Chien a sauté par-dessus la barrière du jardin de ses parents pour goûter la liberté, il est enfermé à la Forteresse, une prison gardée par vingt-trois canards.Canard, le grand chef, interroge Chien tous les matins en lui posant des questions dont la réponse semble évidente. « Quand le soleil

brille ! » répond l’animal. Et le pauvre Chien est ramené dans sa cellule, parce que, quoi qu’il dise, Canard a décidé qu’il aurait toujours tort. Chien n’a plus qu’une idée en tête : s’échapper pour recouvrer la liberté, quitte à affronter son pire ennemi.

> Littérature jeunesse

La liberté est une poussière d’étoile (L’École des Loisirs, coll. « Neuf », 2011) À PARAÎTRESacrée Kornebik (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2011) (69 p.)Punie ! (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2009) (78 p.)Carlotta et le poisson d’argent (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2008) (36 p.)Caroline et Cornélia (L’École des Loisirs, 2008 ÉPUISÉ) (63 p.)L’Heure bleue (L’École des Loisirs, coll. « Médium », 2007) (95 p.) Juke-box, avec Kéthévane Davrichewy, Marie Desplechin, Christophe Honoré, Chloé Mary, Martin Page (L’École des Loisirs, coll. « Médium », 2007) (223 p.)Mensonges et vérité (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2007) (83 p.) Le Cauchemar qui voulait devenir pianiste (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2007) (68 p.)

Ressources

Le site internet de L’École des loisirs : http://www.ecoledesloisirs.fr/php-edl/auteurs/fiche-auteur.php?codeauteur=1035

Le site internet Ricochet : www.ricochet-jeunes.org

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Sacrée Kornebik (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2011) (69 p.)

Madame Kornebik règle tous vos problèmes ! Luce a lu cette petite annonce dans le journal.Et ça tombe bien car la petite fille a un problème énorme : elle veut changer de prénom. Au téléphone, la drôle de bonne femme lui fixe rendez-vous le dimanche suivant, au

7, avenue des Petits-Eclairs-au-Chocolat, à Forêt-la-Gaillarde. En raccrochant, Luce n’est plus du tout sûre de vouloir aller au rendez-vous. Et si cette madame Kornebik était une vieille sorcière qui voulait l’attirer dans un piège pour la dévorer toute crue ? Luce devra s’armer de courage pour traverser la forêt et frapper à la porte de cette mystérieuse Kornebik.

Punie ! (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2009) (78 p.)

Un jour, Olivia passe la récréation au coin, près des poubelles. Mais ce n’est pas la maîtresse qui l’a punie, c’est Coralie, sa meilleure amie. Olivia est terrifiée. Si elle en parle à sa mère, celle-ci voudra savoir exactement ce qui s’est passé. C’est trop difficile. Comment lui expliquer le secret qui la lie

à Coralie, comment lui faire admettre que les objets se transforment en monstres et que, la nuit, le lampadaire et la poupée complotent dans son dos ? Comment lui dire que, depuis qu’elle a deux maisons, rien n’est plus comme avant ?

Carlotta et le poisson d’argent (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2008) (36 p.)

C’était un 20 mars, le jour du début du printemps. Ce jour-là, à la piscine, une chose terrible est arrivée à Carlotta et depuis, elle refuse de se baigner. Même quand la plage est jolie, que le sable est doux et que la mer scintille, Carlotta reste sur sa serviette et s’invente des histoires. Mais Martin

veut que Carlotta vienne dans l’eau avec lui. Carlotta sent les larmes picoter ses yeux. Vite, il faut trouver quelque chose pour que ça passe et que Martin la laisse tranquille...

> L’œuvre (suite) :

Carlotta et les monstres (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2006) (44 p.) Pas un mot (L’École des Loisirs, coll. « Neuf », 2006) (76 p.)Vol (L’École des Loisirs, coll. « Médium », 2006) (138 p.)C’est normal ! (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2005) (62 p.) Cinq sorcières (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2005) (78 p.) Je suis méchant (L’École des Loisirs, coll. « Médium », 2005) (107 p.) Attention, fou rire (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2004) (48 p.) Les signes (L’École des Loisirs, coll. « Neuf », 2004) (138 p.) Une sacrée bavarde (Pocket Jeunesse, 2002 ÉPUISÉ) (60 p.) Clochemine et la formule magique (Fleurus, 2000 ÉPUISÉ)Concours de beauté à Bouillatrouille (Fleurus, 1999 ÉPUISÉ)Panique à la plage ! (Milan, coll. « Jeunesse », 1995 ÉPUISÉ)Les vilains mots de Crapeluche (Fleurus, 1995 ÉPUISÉ)

> RomansHannah ou l’instant mort (Noviny, 2010) (53 p.)Nous étions des êtres vivants (Gallimard, 2010) (208 p.) Petit déjeuner avec Mick Jagger (L’Olivier, 2008 ; Points, 2010) (120 p.) Petit éloge de la haine (Gallimard, coll. «Folio», 2008) (128 p.) J’ai renvoyé Marta (Gallimard, 2005 - coll. « Folio », 2007) (156 p.) Tu me trouves comment ? (Gallimard, 2001) (176 p.) Rue Jean-Dolent (Gallimard, 2000) (147 p.) Le contretemps (Griot, 1993 ÉPUISÉ ; Le Serpent à Plumes, 1999 ÉPUISÉ) (160 p.)

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L’Heure bleue (L’École des Loisirs, coll. « Médium », 2007) (95 p.)

J’ai un reste du parfum de maman, L’heure bleue, qui sent encore elle. J’ai mon carnet dans lequel je lui écris. J’ai sa bague en onyx qui fait comme une boule de cristal noir. J’ai Tanya, ma petite sœur, à protéger. La bague est à nous deux. Je lui demande de me dire quoi

faire, de me dire l’avenir. Et elle m’annonce une catastrophe. Il y a trois ans que maman est morte. Elle avait promis de veiller sur nous jusqu’à ses 102 ans et je l’avais crue. Elle avait prétendu, sur son lit d’hôpital, que la chose qui lui ferait le plus plaisir, c’était que papa refasse sa vie, et je ne l’ai pas crue. Comment peut-on avoir envie d’être remplacé quand on est irremplaçable ? Aujourd’hui, trois ans après, maman vieille maman est devenue du silence. La musique qu’elle aimait ne résonne plus dans la cage d’escalier. Nous ne parlons plus d’elle. De jour en jour, elle disparaît davantage. Anne-Sophie, la nouvelle femme de Papa, fait trop de bruit.

Juke-box, avec Kéthévane Davrichewy, Marie Desplechin, Christophe Honoré, Chloé Mary, Martin Page (L’École des Loisirs, coll. « Médium », 2007) (223 p.)

Comme les films, nos vies se déroulent sur des bandes-son. Les chansons d’amour, celles en français qui nous hantent, celles en anglais qu’on ne comprend pas toujours, celles qu’on écrit parce qu’on ne sait comment vivre, la voix sans paroles d’un clavecin qui fait pleurer, une flûte qui imite

le chant des oiseaux, toute cette musique nous accompagne et recèle la toile des sentiments qu’on ne veut qu’on, qu’on ne peut exprimer. Le juke-box, c’est six auteurs et des centaines de mélodies, de « L’offrande musicale » de Bach à « Smells Like Teen Spirit » de Nirvana. Six histoires d’amour, d’indignation, de révoltes qui se répondent, s’opposent et s’harmonisent. Dans chacune d’elles la musique sert de clé ; clé de l’amour, du pouvoir, de souvenir, de découverte de soi.

Mensonges et vérité (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2007) (83 p.)

Aujourd’hui, la vie de Clarisse a changé à cause d’un contrôle de lecture. Elle a rendu une copie blanche à Mlle Gorse, l’institutrice des CM2 B. Clarisse n’aime pas lire, mais elle aime encore moins les zéros. Et pourtant, c’est ce qui l’attend et ce qui l’inquiète. Car il va falloir l’avouer à maman, une sorte

de voyante extralucide experte en secrets et en cachotteries. Alors Clarisse a une idée : elle ment. Rien qu’un petit mensonge de rien du tout pour faire fuir les soupçons de maman.Elle lui dit qu’elle est fâchée avec Anna, sa meilleure amie, et voilà ! Tout le monde sait que les mensonges, même les plus petits, entraînent toujours des mensonges plus gros, parfois terribles et douloureux. Et s’ils menaient aussi à la découverte d’une vérité incroyable ?

Le Cauchemar qui voulait devenir pianiste (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2007) (68 p.)

Groguimar est un petit cauchemar qui va bientôt avoir sept ans. Et à sept ans, quand on est cauchemar de père en fils, on commence son métier : se glisser la nuit dans la tête des enfants pour les effrayer. Seulement voilà, Groguimar ne veut pas faire peur ! Il rêve de devenir autre chose qu’un

cauchemar. Le jour où il croise le regard d’une petite humaine, Elodie, sa vie bascule. Elodie a des yeux immenses et bleus, et, surtout, elle sait jouer du piano...

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Pas un mot (L’École des Loisirs, coll. « Neuf », 2006) (76 p.)

« Je crois qu’un jour j’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas. Et ce jour-là, j’ai eu peur que mes parents ne veuillent plus être mes parents. » Depuis ce fameux jour, Agathe ne parle plus. Pas un mot. A la maison, ses parents répondent désormais à sa place et, à l’école, elle se contente

d’avoir de bonnes notes. Tout pourrait continuer ainsi, Agathe serait réfugiée pour toujours dans son jardin de silence. Mais certains événements viennent troubler la quiétude de son refuge. D’abord, Nicolas, le garçon qui la terrorise, a un accident de scooter, ensuite, Agathe repense à un secret de famille, un secret qu’elle avait mis de côté mais qui pourrait bien avoir un rapport avec son silence. Peu à peu, l’envie de parler revient, urgente et obsédante...

C’est normal ! (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2005) (62 p.)

La maman de Boris aime que les choses soient normales. Et à la rentrée, il est normal d’attraper des poux. Voilà Boris entraîné chez la pharmacienne. De retour à la maison, Boris est aspergé, frictionné, épluché, puis soudain maman annonce : « Tu n’as pas un seul pou ! Ce n’est pas

normal, à l’école, ils en ont tous ! » Alors Boris a très envie de remettre une serviette autour de sa tête pour jouer au prince arabe, très envie de sentir les mains de maman lui masser le crâne, très envie... d’avoir des poux !

Vol (L’École des Loisirs, coll. « Médium », 2006) (138 p.)

« J’étais entrée dans la pièce pour chercher un livre que j’avais posé, et je me suis retrouvée nez à nez avec ma grand-mère qui avait plongé sa main dans le sac et qui, quand elle m’a vue, a fait un bond en arrière. Au lieu de poser une question ou de quitter la pièce, j’étais restée figée, fixant ma grand-mère

comme si je la voyais pour la première fois. Elle avait tenté de se justifier : - Ne fais pas cette tête, c’est ta maman qui m’a demandé de... Je n’ai pas écouté ses explications. Jamais ma mère n’aurait demandé à quiconque de regarder dans son sac. Je l’ai toujours entendue répéter que son sac, c’était sacré, et que jamais personne ne devait y toucher. C’était son intimité, sa liberté, son argent, ses secrets. Mamido a commencé à s’énerver : - Ne reste pas là avec ton air idiot. Le problème, c’est que je ne pouvais plus bouger. Mes jambes ne m’obéissaient plus. Et des jambes qui décident de faire grève au moment même où elles sont censées vous protéger d’un danger, c’est très inquiétant. Ça veut dire que vous ne pouvez plus compter sur vous. »

Carlotta et les monstres (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2006) (44 p.)

Tout commence le jour où tante Léa offre à Carlotta deux horribles peluches. En les voyant, la petite fille a envie de pleurer. Mais, pour ne pas faire de peine à sa tante, elle les emmène dans sa chambre. Soudain, les peluches se mettent à parler. Tingueli-Tingueli,

hoquette l’une, Kataro-Kataro, grogne l’autre. Carlotta est terrorisée. Et si elles étaient des monstres déguisés en peluche ? Carlotta doit vite apprendre à ne pas avoir peur...

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Cinq sorcières (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2005) (78 p.)

Crapeluche se penche sur les berceaux pour souffler ses mauvais sorts, Crimini adore le ragoût d’enfants, Joukipic s’échappe d’un cauchemar, Rapapouille souhaite remporter le grand prix de laideur et Clochemine veut soigner sa fille avec des chansonnettes stupides. Qu’y a-t-il de

commun entre ces curieux personnages ? Ce sont des sorcières. Des sorcières que l’on fuit, que l’on traque, ou que l’on essaie d’approcher. Des sorcières qui pourraient peut-être devenir... des amies ?

Je suis méchant (L’École des Loisirs, coll. « Médium », 2005) (107 p.)

« Je l’ai suivie en me haïssant ; je gâchais toujours tout. J’aurais pu proposer à Louise de s’asseoir sur le muret en face duquel nous nous étions arrêtés pour lui dire la vérité : j’avais menti à propos de mon père. L’histoire que j’avais racontée tout à l’heure, je

l’avais imaginée. Mais en y réfléchissant bien, pas tant que ça. C’est drôle d’ailleurs à quel point la vérité nous rattrape même quand on veut mentir. » Robin a quinze ans et vient de rencontrer Louise. Il voudrait se rendre intéressant à ses yeux ou alors être capable de montrer qui il est réellement. Mais il est parfois difficile d’échapper à ses démons et Robin sent qu’il pourrait dire ou faire des choses irréparables. Trop de questions et de peurs se bousculent dans sa tête. En fait, il a une seule certitude : il a terriblement envie d’embrasser Louise.

Attention, fou rire (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2004) (48 p.)

Pauline aime rire. Peut-être trop. Un rien la fait hurler de rire. Mais quand elle rit, Pipeline arrive. Pipeline, c’est le nom qu’elle a donné à l’horrible pipi qui la couvre de honte devant tous ses copains. Pipeline a envahi sa vie et lui gâche tous ses moments heureux. Alors, Pauline décide d’arrêter

de rire. Mais est-ce vraiment la solution à son problème ?

Les signes (L’École des Loisirs, coll. « Neuf », 2004) (138 p.)

Blanche fait attention aux signes. Compter jusqu’à neuf pour que le téléphone sonne. Répéter dix-huit fois une phrase dans sa tête. Ne pas marcher sur les lignes du trottoir dallé au pied de l’immeuble. Atteindre l’autre côté de la rue avant que le bonhomme vert passe au rouge... Les autres

se moquent d’elle. Mais Blanche sait que, si on oublie de respecter les signes, ne serait-ce qu’une seule fois, c’est grave. Des malheurs terribles peuvent arriver. Un jour où Blanche a sauvagement piétiné les lignes du trottoir, son père quitte sa mère. Ce soir-là, dans l’agenda où elle rédige une phrase quotidienne, Blanche écrit : « Tout est de ma faute. » Elle doit tout faire pour que son père revienne. Mais tout faire, ça peut être très dangereux.