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Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°903 du 05AVRIL2016

P.3

P.3 P.6Pour la satisfaction de l’usager

Les 5 perspectives de la Directiondes affair es dom anialeset cadastr ales pour 20 16

A Lomé du 31 mars au 8 avril 2016

Les pr ix des produitspétroliers encore au tableau

de la nouvelle mission du FM I

La Société cotonnière attribue huittracteurs et autres prix aux meilleurs

acteurs de la campagne 2014/ 2015

P.4 Pour encourager et entretenirl'émulation auprès des producteurs

«Numama Togo» va aider àcréer une filière CAP à l’école

de couture d’Agbélouvé

P.6 Après y avoir installé des dizainesde panneaux photovoltaïques

P.3

Le par tenar iat public-pr ivé, la coopération

marocaine etl’utilisation de la car tede fer tilité des sols à

l’ordre du jour

8ème édition du Forumdes paysans à Kara

Adji Otèth AYASSOR, Ministre d'Etat,ministre de l'Economie, des finances

et de la planification du développement

2

L’UNION N°903 du 05 Avril 2016

CULTURES

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

Impression:Groupe de presse L’Union

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - NkafuTél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: patrie006@yahoo.frCasier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeBOGLA G.

"Ainsi soit-i l" de Jean Kantchébé au Goethe I nstitutLecture-Spectacle

Le Goethe Institut accueille unelecture-spectacle de l'auteur etdramaturge Jean Kantchébé, cejeudi 7 avril à 19 heures.

Extrait : "Un homme assis dostourné au public ; un play-boy par satenue. A côté de lui un instrument demusique -kora, balafon, guitare…peu importe. Un autre dans unfauteuil fait face au public, un cigareà la main, lunettes noires,apparemment un dandy. Cespersonnes incarnent tour à tour lespersonnages du récit. Ils passerontà des moments précis figurer avecle personnage narrateur soit endialoguant, soit en l'accompagnantpar leur présence.

Une jeune femme sans âge, "Apocalypsong" de Samuel A. W ilsi

sur la scène du Goethe I nstitut

Théâtre

tenue légère, l'air fatigué, maisénergique, marque une frustrationdu personnage. Elle regarde autourd'elle, cherche du regard dans lepublic. Sort une cigarette, puis unbriquet. Allume le briquet et l'éteint,puis empoche la cigarette."

Jean Kantchébé, un auteurdramaturge togolais, est venu àl'écriture avec la montée du théâtreet des écritures contemporaines desannées 90. Il obtient un DEA enphilosophie et sciences humaines en1998 à l'Université de Lomé, ets'adonne aux chantiers et ateliersd'écriture avec Ecrituresvagabondes, La Comédie de Saint-Etienne et le FESTHEF (Festival deThéâtre de la Fraternité). Il bénéficie

"L'ONU ne sachant plus à quelsaint se vouer face aux différents con-flits religieux qui déchirent le mondedécide d'organiser une émission detélévision pour faire voter le meilleurculte par les téléspectateurs et enfaire ainsi la foi mondiale. En finale,trois candidats s'affrontent."

"Selon la Bible, Dieu créa le Ciel etla Terre en six jours et couronna sacréation avec l'homme. Vu que cedernier, tout seul trainait dans le jardind'Eden en se plaignant sans arrêt,Dieu créa la femme pour avoir la paixet l'homme en fut très heureux. Maisceci changea très rapidement quandun serpent fit son apparition et de-manda à la femme de convaincre sonmari pour qu'ils mangent du fruit de

AZIMUTS INFOSL'IA de la voiture autonome de Google

reconnue comme un conducteurAux États-Unis, l'autorité en charge de la sécurité routière vient

de reconnaître que le pilote automatique qui conduit les voituresautonomes de Google peut être considéré comme le chauffeur duvéhicule. Une avancée légale cruciale qui pourrait accélérer la miseen circulation des Google Car en poussant à une redéfinition dece qu'est une voiture.

L'avis que vient de rendre la National Highway Traffic Safety Administration(NHTSA), l'autorité en charge de la sécurité routière aux États-Unis, marqueune étape importante dans le développement des voitures autonomes. Enréponse à une requête de Google, elle a admis que l'intelligence artificiellequi pilote sa voiture autonome peut être considérée comme un conducteurà part entière. Si de nombreux obstacles réglementaires doivent encoreêtre levés, cette reconnaissance pourrait accélérer la mise en circulation devoitures totalement autonomes dépourvues de commandes physiques.

Comme toutes les autres autorités compétentes dans le monde, la NHTSAfixe le cadre réglementaire qui définit ce qu'est une voiture à travers lesFederalMotorVehicleSafety Standards (FMVSS). Ce document, qui recensetoutes les obligations techniques auxquelles les constructeurs automobilesdoivent se conformer, a été élaboré sur l'idée centrale qu'un humain estderrière le volant. Mais que se passe-t-il lorsque c'est un ordinateur quidécide de freiner, tourner, accélérer ?

C'est en résumé la question qu'a posée Chris Urmson, le patron duprojet de voiture autonome de Google. Son objectif était de savoir de quellemanière la Google Car pourrait satisfaire aux règles FMVSS alors qu'elleest justement dépourvue des systèmes de contrôle classiques : un volant,des pédales d'accélérateur et de frein. Urmson proposait deux solutions :affranchir les voitures Google des règles FMVSS ou bien reconnaître lepilote automatique comme le conducteur.

Dans sa réponse, la NHTSA a choisi la seconde voie. " La NHTSAinterprètera le mot "conducteur", dans le contexte de description du projetde voiture, comme se référant au système de conduite autonome et pas àl'un des occupants du véhicule ", peut-on lire dans la réponse adressée àGoogle par le régulateur.

Les règles sont amenées à évoluer, mais il faudra du tempsDepuis mai 2015, la voiture Google est autorisée à circuler sur route

ouverte aux abords du siège de l'entreprise. Mais pour obtenir le feu vertdes autorités, il a fallu qu'elle soit équipée d'un volant et de pédales etqu'une personne titulaire d'un permis de conduire soit à son bord pourintervenir en cas de nécessité. Or, le géant californien aurait expliqué à laNHTSA que c'est le fait d'ajouter des contrôles manuels à une voitureautonome pour permettre au passager de reprendre la main qui constitueraitle véritable danger.

L'avis de la NHTSA peut être interprété comme une victoire pour Googleet plus globalement pour tous les concepteurs de voitures autonomes. Maisil ne fait pas loi. Pour le moment, les règles FMVSS s'appliquent toujours. Lerégulateur a indiqué qu'il pourrait les remanier pour tenir compte desévolutions technologiques mais que ceci prendrait du temps. La définitionde ce qu'est une voiture va certainement beaucoup évoluer dans lesprochaines années. En attendant, la NHTSA a suggéré à Google dedemander des exemptions à certaines règles existantes pour pouvoirpoursuivre et amplifier ses essais sur route.

d'une bourse Beaumarchais pourune résidence d'écriture au Marocen 2003. Il gagne deux fois de suitele prix Plumes togolaises avec lespièces Dambé, la Fille du Roi et Le

Traquenard. Il publie Jumel'âges,une commande du CDN-LaComédie de Saint-Etienne, chezLansman en 2005. Ses pièces sontjouées et lues dans les événementsculturels au Togo, en Afrique, enFrance et au Québec. Membre del'Association Escale des Ecrituresdepuis sa création en 2001, il en estl'actuel Président.

NB : Cette lecture-spectaclesera suivie d'une discussionavec l'auteur.

Entrée libre et gratuite

Le dernier tango de «Gato» Bar bier iNécrologie

l'arbre de la connaissance du bon etdu mauvais, le bananier. Chassés duparadis, ils eurent des enfants et mou-rurent quelques siècles plus tard. Unde leurs descendants du nom deNimrod se révéla un puissant chas-seur en opposition avec Dieu et con-trairement à l'ordre divin de se multi-plier et de se répandre sur toute laterre, il décida de rassembler les hom-mes, construire une tour qui touche-rait le ciel et ainsi les avoir à sa portéeen tant que roi. Pour empêcher cela,Dieu décida d'octroyer ex-nihilo unelangue à chaque être humain, de tellesorte qu'ils ne se comprenaient plus ets'éparpillèrent alors sur toute laterre…"

Renya en concer t au Café dePar is-L’Audito ce 7 avr il

Musique

La chanteuse togolais de jazz, soulet gospel, Renya sera en concert cejeudi 7 avril à Le Café de Paris-L’Audito. Renya revient avec unnouveau répertoire monté avec lacomplicité de Florence Vincenot,pianiste qu’on ne présente plus enHauts-de-France. Un répertoire oùle style Jazz se mêle aux genresGospel afro-américain et Africain.

Issue d’une famille chrétiennepratiquante, grand-père musicien,père mélomane, Renya a fait sonapprentissage du chant dans leséglises. La trentaine, Renya estdevenue une valeur sûre du gospel

en son pays natal, le Togo. Elle y areçu le prestigieux Békété d’Or de lamusique spirituelle.

Né à Rosario (Argentine), le 28novembre 1932, Leandro Barbieri,dit « Gato », est mort le 2 avril 2016,dans un hôpital de New York, dessuites d’une pneumonie, a annoncésa femme Laura. Sa première femmes’appelait Michèle – rôle essentieldans les liens de la musique et ducinéma. En novembre 2015, on pou-vait encore entendre Gato Barbierilors de son récital mensuel au BlueNote. Il n’avait plus l’aura qui fut lasienne dans les années 1960 et1970, mais sa renommée excédaittoujours le septième cercle du « jazz».

Son nom remue ceux de DonCherry, Carla Bley, Charlie Haden,Enrico Rava, Steve Lacy, J.-F.Jenny-Clark et Nana Vasconcelos :plus qu’un orchestre, une commu-nauté de cœur, de pensée, d’objectifpolitique et d’amour. On le diraitaujourd’hui « altermondialiste », l’unde ses triomphes fut, à Montreux, en1971, le très tiers – mondiste ElPampero. La face lumineuse, gau-chiste, populaire, festive, présentedans tous les meetings politiques et

sur tous les podiums de la joie, dutrès introuvable «free jazz».

De Barbieri, on retiendra trois dé-tails: son surnom de «Gato» («lechat») qui suffisait à l’identifier, chaffreaux étymologies aussi nombreusesque les pompeux informateurs quivous en instruisaient; son légendairechapeau noir qu’un contestataire ins-piré lui avait piqué, le 23 août 1977,à Chateauvallon (Var), le même sansdoute qui venait de brailler àl’adresse de la pianiste Carla Bley :«Retourne à tes fourneaux !» (legauchisme n’a pas donné que desrésultats satisfaisants ; les cons

étaient à la mesure du projet); ce sonde saxophone ténor qui semblaitdémarqué du rajo, l’inimitable fêluredes cordes vocales des flamencosde Jerez.

Jan Fabre, le chorégraphe etplasticien flamand, nommé en févrierdernier à la tête du Festival, venaitd’annoncer la programmation 100%belge prévue pour cet été, ce qui adéclenché la colère du milieu artistiquegrec.

Le bras de fer n’aura duré quequelques jours. Nommé en févrierdernier à la direction du prestigieuxFestival d’Athènes et d’Epidaure parle ministre de la Culture Aristides Baltas(Syriza), l’artiste flamand Jan Fabre aannoncé sa démission parcommuniqué de presse, ce samedi 2avril, soit quatre jours seulement aprèsla divulgation de son programme. Encause, selon l’intéressé: une atteintedirecte à sa liberté artistique, portéepar une scène artistique locale qu’iljuge «hostile».

Le Festival d’Athènes et d’Epidaure,avec un budget de 5 millions d’euros,réunissant quelque 240 000spectateurs (édition 2011), est l’un des

Jan Fabre démissionne du festivald’Athènes et d’Epidaure

Etranger

derniers bastions institutionnels grecs.Dans un contexte économique sinistrécondamnant les artistes à une grandeprécarité, l’annonce d’une édition 2016«100 % belge» (là où les précédenteséditions étaient grecques à 90 %) n’apas paru seulement maladroite maisencore injurieuse à l’égard d’artisteslocaux se sentant dès lors dépossédésde leur propre festival. Seul lot deconsolation proposé: la possibilité poureux de participer à des workshopsdispensés par de grands artistesbelges. Jan Fabre avait pourtantinsisté sur le contexte deprogrammation. Le choix d’un focusbelge résultait seulement du peu detemps imparti pour monter la premièreédition. Mais le directeur artistique aeu beau préciser que les éditions 2017et 2018 compteraient au moins un tiersd’artistes grecs (dans un festival qu’ilvoulait désormais résolument tournévers l’international), rien n’y a fait.

H oloLens : M icrosoft veut transformervotre salon en stade de football

Microsoft continue à décliner les usages possibles de son casquede réalité augmentée HoloLens. Après avoir montré comment lesystème peut transformer une pièce en jeu vidéo, le constructeurdévoile une nouvelle démonstration centrée sur le footballaméricain. Les amateurs pourraient notamment suivre l'action en3D directement sur leur table de salon ou afficher des statistiquessur les murs de la pièce. À condition d'avoir assez de place…

La retransmission sportive suit toujours de près les dernières innovationstechnologiques. Le football est un argument de vente récurent chez lesconstructeurs de télévisions qui veulent proposer des expériences toujoursplus immersives. Mais la haute résolution et la 3D pourraient bientôt êtresupplantées par une autre technologie : la réalité augmentée. C'est en toutcas la vision de Microsoft, qui propose de faire entrer le stade dans votresalon avec l'HoloLens.

Dans ce concept, le casque de réalité augmentée de la firme de Redmondest utilisé pour étendre la diffusion du match autour de la télévision, créerune version miniature d'un stade sur la table basse ou encore afficher desinformations sur la rencontre sur les murs du salon. Ce qui est intéressantdans cette démonstration, c'est que Microsoft montre comment il entend fairefonctionner ses casques en réseau. En effet, on apprenait récemment grâceà un employé de la société que les appareils pourraient fonctionner deconcert et permettre à plusieurs utilisateurs de partager la même expérience.

Êtes-vous prêts à porter un casque dans votre salon ?Microsoft a pourtant déjà été accusé de présenter des concepts qui

mettent l'HoloLens dans des situations qu'il ne pourrait pas afficher. Lechamp de vision proposé par l'appareil, pour se donner une idée, serapproche d'un écran de 15 pouces placé à 60 centimètres du visage.Pour regarder des versions grandeur nature des joueurs du Super Bowldébarquer dans son salon, il faudra donc se placer à une certaine distance.

En plus de travailler sur le côté immersif de l'appareil, Microsoft devraégalement régler les questions d'étrangeté sociale que soulève l'utilisationde ces casques en public. Dans le concept, les utilisateurs de casques nesemblent pas isolés des autres personnes présentes dans la pièce.

3NATIONALES

L’UNION N°903 du 05 Avril 2016

Pour la vérité et la sincerité de la dépense publique

Le document est à sa deuxièmeédition depuis la fin 2015. Et, dansun avant-propos, le ministre AdjiOtèth Ayassor de l’Economie etdes finances écrit : «compte tenudu principe de la liberté des prix,les services techniques chargésde la passation des marchés pu-blics ont du mal à avoir des re-pères crédibles concernant lesprix proposés par les différentscandidats dans le cadre des ap-pels d’offres». L’élaboration durépertoire des biens et services,objet de la dépense publique duTogo, s’inscrit dans le cadre gé-néral des actions entreprises parle gouvernement en vue de l’as-sainissement des finances publi-ques. Elle vise essentiellement àassurer la vérité et la sincérité ducoût de la dépense publique. Cerépertoire de 272 pages est le fruitde la collaboration d’un comitécomposé des membres des mi-nistères impliqués dans le pro-cessus d’exécution et de contrôlede la dépense publique, provenantdes départements en charge del’économie et des finances, de laplanification du développement,du commerce, des travaux pu-blics, de l’urbanisme et de la santé.Pour s’assurer de la qualité dutravail qui lui est confié et renfor-cer la crédibilité du document finalqui en résulte, le comité a bénéfi-cié de l’appui de l’Institut nationalde la statistique et des études éco-nomiques et démographiques(Inseed), notamment la collecte,l’analyse et le traitement des don-nées de prix. Une évaluation durépertoire élaboré en 2011 a étéfaite pour intégrer les différentespréoccupations des utilisateursdans l’élaboration de la nouvelleédition.

Cette deuxième édition com-prend 9448 articles répartis en 21rubriques, portant respectivementsur les mobiliers de bureau, lesmatériels de bureau, les fournitu-res de bureau, l’impression, ladocumentation, les matériels in-formatiques, les fournitures infor-matiques, les fournitures et maté-riels topographiques, les automo-biles, les pièces de rechange, lesmatériels roulants à deux roues,l’entretien bureau, l’entretien bâti-ment, les produits alimentaires,les produits et matériels pharma-ceutiques, les groupes électrogè-nes, les bâtiments et travaux pu-blics, les prestations (services etintellectuelles). Un guide explicatifest destiné à en faciliter l’usage.Le répertoire des prix des bienset services étant dynamique, il estdestiné à être régulièrement ré-visé et actualisé pour se confor-mer à l’environnement économi-que et financier en perpétuellemutation. «La bonnegouvernance économique n’estpas l’affaire des seuls décideurs

étatiques. Elle met en jeu la res-ponsabilité de tous les acteursimpliqués dans le processus dedépense des deniers publics»,renchérit M. Ayassor. Avant d’in-viter «instamment les divers ac-teurs concernés à s’appropriercet outil mis à leur disposition età en user de bonne foi dans leurstransactions quotidiennes».

Dans le concret, selon les ter-mes consacrés, le répertoire desprix de référence est un recueilprécisant la valeur monétaire de-vant servir de modèle d’apprécia-tion pour l’évaluation des offres af-férentes aux biens et services,objet de la dépense publique. Ilétablit la liste méthodique et nonexhaustive de 9448 articles répar-tis en 21 rubriques. Ces rubriquessont, à leur tour, subdivisées engroupes. Les informations du ré-pertoire se présentent globalementsous la forme d’un tableau de cinqcolonnes, de gauche à droite : la

Late Pater

Un réper toire des biens et services élaboré avec des pr ix de référence

Adji Otèth AYASSOR, Ministre d'Etat, ministre de l'Economie,des finances et de la planification du développement

Pour la satisfaction de l’usagerLes 5 perspectives de la Direction des affaires

domaniales et cadastrales pour 20 16mise en œuvre d’une nouvelleprocédure de traitement de dos-siers ; réglementation des heuresde visites à la Direction ; autorisa-tion du Conservateur de laisserpasser les dossiers bloqués parles prénotations reportées des ti-tres fonciers originels sur lesmorcellements; obligation de join-dre les états descriptifs à toutesdemandes post-immatriculationn’étant pas accompagnées de co-pie de titre foncier.

Depuis 2009, des réformes ontété menées, avec la décentrali-sation de la Direction de la con-servation foncière et des domai-nes dans les chefs-lieux des ré-gions en juin 2009, et le rattache-ment du cadastre à la Directionde la conservation foncière et des

blissement d’un plan cadastral fia-ble est toujours attendu. A l’initia-tive du Secrétariat chargé desréformes, une réunion a été or-ganisée le 15 septembre 2015avec les différents acteurs inter-venant dans la gestion du foncier.Au cours de cette réunion, desréflexions ont été menées surtous les aspects liés au foncieret une équipe pilotée par la Di-rection du cadastre et des affai-res domaniales a été mise enplace pour proposer des lignesdirectrices sur la gestion du fon-cier et du cadastre». Au-delà, etselon un document dont L’UNIONa obtenu copie, cette Directions’est fixée cinq perspectives pourl’année 2016. Il s’agit de la créa-tion des titres fonciers numérisés ;

domaines qui est devenue, en juin2010, la Direction des affaires do-maniales et cadastrales. En 2013,la loi des finances a réduit les tauxdes droits d’enregistrement de 9%ou 8% à un taux unique de 6%pour les immatriculations avec li-quidation, le paiement simultanédes droits de conservation fon-cière au taux de 2% et le taux desdroits de conservation foncière de1,2% à 1% pour les mutations to-tales. Le 10 mai 2012, le démar-rage du scannage des archivesdes titres fonciers a été effectif.Depuis 2015, il est créé un bu-reau de l’enregistrement à la Di-rection des affaires domaniales etcadastrales pour faciliter les dé-placements aux requérants et ré-duire les délais des formalités de

première colonne renseigne surla numérotation des lignes d’arti-cles ; la seconde présente lesgroupes d’articles ; la troisièmeprécise le libellé de chaque arti-cle ; la quatrième donne des in-formations sur l’unité de dénom-brement des articles ; et la cin-quième renseigne sur le prix. «Leprix retenu dans le répertoire est

un prix plafond qui tient compteà la fois de la tarification prati-quée actuellement sur le marchéet des principes d’économie etd’efficacité qui régissent le pro-cessus d’acquisition des bienset services commandés par l’ad-ministration publique. Nul n’estpas autorisé à proposer au four-nisseur un prix excédant celui fixé

au répertoire. L’économie et l’ef-ficacité intègrent le ratio qualité/coût qui correspond à la défini-tion de l’offre le mieux-disant. Ceprix s’appliquera aux comman-des des biens et services, objetde la dépense publique hormisles cas de tarification spécialedécidée en conseil des minis-tres», précise-t-on. Le reste estdétaillé dans la méthodologie pra-tique d’usage : pour chaque pro-duit commandé, l’utilisateur iden-tifiera au préalable la rubrique et legroupe auquel celui-ci se rapporteen consultant la table de présen-tation sommaire des rubriques etleur contenu numéroté et paginé.A la page de présentation détailléedes articles, l’utilisateur identifierale produit recherché en se réfé-rant au numéro de ligne et appli-quera le prix correspondant. Tou-tefois, il devra tenir compte du faitque les prix sont fixés (i) toutestaxes comprises (TTC) pour les

produits assujettis à la TVA (la re-constitution des prix hors taxes,s’agissant de ces produits, se feraen divisant les prix TTC par 1,18) ;et (ii) hors taxes pour les produitsexonérés de TVA (pour ces pro-duits, l’utilisateur prendra soin deconsulter l’annexe établissant laliste des produits exonérés de laTVA insérée dans le Code géné-ral des impôts de l’année encours). «Pour les articles omisde la version actuelle du réper-toire, le prix TTC à retenir est leprix courant obtenu sur le mar-ché majoré d’au plus 25%. Lors-que le prix du marché est supé-rieur au prix du répertoire, le prixTTC à appliquer est le prix dumarché majoré de 25%», conclutle document.

A en croire le ministère, la ver-sion téléchargeable du répertoiredevra être en ligne sur son sitewww.finances.gouv.tg dans lesprochains jours.

Comme à l’accoutumée, la der-nière revue de mise en œuvre duplan d’actions de la réforme de lagestion des finances publiques àfin décembre 2015 a encore parlédu domaine et du cadastre. Parti-culièrement au plan de la protec-tion du foncier : «les travaux descannage des titres fonciers ontrepris au premier semestre 2015.En effet, la Direction des affairesdomaniales et cadastrales a faitle point de ses travaux et de sasituation actuelle au ministre del’économie et des finances qui atrouvé un local provisoire pour lapoursuite des travaux descannage des titres fonciers. Ce-pendant, les besoins en locauxde cette direction n’ont pas en-core trouvé de solutions. L’éta-

l’enregistrement en 24 heures.Sans oublier la parution mensuelledes avis de demande d’immatri-culation au journal officiel de la Ré-publique togolaise grâce à l’abon-nement à une imprimerie privée ;l’autorisation de déposer simulta-nément les minutes des actes demutations totales et leurs expédi-tions à la formalité de l’enregistre-ment ; et le traitement accélérédes réquisitions des mutations to-tales (entre 1 et 60 jours) malgréles conditions difficiles de la Direc-tion des affaires domaniales et ca-dastrales (personnel insuffisant,local restreint, dossiers des titresfonciers difficiles d’accès). Danscette difficulté, la Direction a pucréer son site web depuis février2016.

8ème édition du Forum des paysans à KaraLe par tenar iat public-pr ivé, la coopération marocaine et

l’utilisation de la car te de fer tilité des sols à l’ordre du jourcerne la distribution des engraispar la téléphonie mobile, le mé-canisme sera présenté à l’en-semble des participants pour unemeilleure appropriation qui viseraà garantir une optimisation desrésultats au cours de la mise enœuvre.

Devenue une tradition dans lemonde paysan, l’édition 2015s’est tenue du 26 au 28 février àAtakpamé autour du thème :"PNIASA, trois ans après, quelbilan, quels impacts et quellesperspectives ?".

ducteurs vulnérables à travers latéléphonie mobile ; remise du ma-tériel et équipements aux produc-teurs. S’agissant du lancement dela carte de fertilités des sols, celle-ci sera réalisée dans le cadre dela coopération entre le Togo et leRoyaume du Maroc (Office Ché-rifien du Phosphate) et permettrapar zones de fertilité de cibler lescultures à promouvoir ainsi quedes formules d’engrais à utiliseraux fins d’une agriculture durableet productive. Pour ce qui con-

produits pour démontrer la vitalitéde

l’agriculture togolaise. Lesmeilleurs producteurs agricolesdu coton seront primés. Ils rece-vront à l’occasion du matériel etdes engrais offerts du gouverne-ment.

Au cours de cette 8ème édi-tion, le département de l’agricul-ture s’honorera de lancer les pro-grammes ci-après: établissementde la carte de fertilité des sols ;distribution des engrais aux pro-

paysans prendront part à ce fo-rum national qui fera le point del’exécution des recommandationsdes forums précédents. Les par-ticipants prendront connaissancede la nouvelle politique agricole etla rencontre servira de cadred’expositions de produits.

«A l’occasion de ce forum, dumatériel agricole et des engrais vi-vriers seront distribués aux agri-culteurs», avait indiqué le compterendu du Conseil des ministres.Les producteurs exposeront leurs

Annoncée précédemmentpour le 24 au 26 mars 2016 à Karapar le Conseil des ministres du18 mars dernier, la huitième édi-tion du Forum national du paysantogolais (FNPT) va finalement setenir du 7 au 9 avril 2016 dans lamême ville de Kara. Le thèmeretenu pour cette édition est «latransformation du secteur agricolepar la promotion des entrepriseset industries agricoles dans uncadre de partenariat public privé».Environ 800 personnes dont 500

ECO-NATIONALE4

L’UNION N°903 du 05 Avril 2016

Jean Afolabi

Pour encourager et entretenir l'émulation auprès desproducteurs

La Société cotonnière attribue 8 tracteurs et autresprix aux meilleurs acteurs de la campagne 2014/ 2015

certificats de mérite signés du mi-nistre de l'Agriculture, de l'élevageet de la pêche, des tricycles, desordinateurs et tablettes, ou encoreune enveloppe en numéraire pourl'ensemble des lauréats.

Les critères ont été retenus decommun accord entre la sociétécotonnière et la FNGPC - la Fé-dération nationale de groupementsdes producteurs de coton. Ilsmettent l'accent sur : l'améliora-tion des rendements au champ ;la préservation de la qualité ducoton ; le niveau de production ; lasolvabilité.

D'après la société cotonnière,le programme récompenses desproducteurs de coton et des tech-niciens est une action forte de lavision stratégique de la filière co-tonnière togolaise adoptée en fé-vrier 2013 par les acteurs. Il viseà introduire dans la filière coton-nière togolaise un systèmed'émulation, afin d'amener les ac-teurs à réaliser, à partir de la cam-pagne 2014/2015, un rendementau champ d'au moins 1.250 kg/ha, dans le but de les inciter à laculture du coton, de manière opti-male et durable. Au titre de la cam-pagne 2014/2015, financé sur lebudget 2015 de la société, adopté

En marge de la 8ème éditiondu Forum national du paysans to-golais, prévu à Kara du 7 au 9avril 2016, la Nouvelle société co-tonnière du Togo (Nsct) veut cé-lébrer ses meilleurs producteurs,cotoncultrices, et autres techni-ciens et groupements de produc-teurs, La présélection des lau-réats a été effectuée au niveau desDirections de région cotonnièreavec la collaboration des Unionspréfectorales et régionales degroupements de producteurs decoton, précise-t-on du côté de lasociété cotonnière. La sélectiondéfinitive s'est opérée par la com-mission mixte NSCT/FNGPC derécompenses mise en place dèsle démarrage du programme. Al'issue des délibérations, 53 pro-ducteurs, 22 productrices, 50Groupements de Producteurs deCoton (GPC), 2 Agents TechnicoCommerciaux (ATC), 1 Coordon-nateur Préfectoral Actions Coton(CPAC) et 3 Conseillers en Ges-tion (CG) ont répondu aux critè-res avec une moyenne minimumde 12 sur 20 points. Au total, cesont 131 lauréats qui seront pri-més. Aux tracteurs s'ajoutent des

En prélude à la table ronde des ministres de l’Agriculture vendrediLes exper ts afr icains ouvrent la 29ème

session de la FAO sur la transformationdes systèmes agroalimentaires

tés nationales et régionales pour unemise en œuvre efficace des enga-gements pris et accroître les inves-tissements consentis au niveaunational et continental en vue de l’éra-dication de la faim et la transforma-tion des systèmes alimentaires enAfrique pour une croissance inclu-sive et une prospérité partagée». LaConférence régionale examineraégalement les moyens de renfor-cer la solidarité entre les pays, amé-liorer la coopération Sud-Sud etmobiliser davantage en faveur duFonds fiduciaire de solidarité africain.

La Conférence a été précédéepar une consultation régionale desOrganisations de la société civile,du 1er au 2 avril 2016, à l’Hôtel Belle-Côte à Abidjan. Le 8 avril 2016, uneConférence de presse conjointeFAO-Côte d’Ivoire clôturera la29ème session de la Conférencerégionale de la FAO pour l’Afrique.

La 29ème session de la Confé-rence régionale pour l’Afrique de laFAO – Organisation des Nationsunies pour l’Agriculture et l’alimen-tation – a débuté hier lundi à Abidjan,en Côte d’Ivoire, par la rencontredes experts. Jusqu’au 6 avril, lesdébats vont porter essentiellementsur la Politique régionale et mon-diale et les questions de réglemen-tation, notamment sur le Partenariatpublic-privé pour une croissanceinclusive ainsi que sur les Tendan-ces et enjeux dans l’alimentation etl’agriculture pour une action régio-nale et nationale dans le cadre desODD (Objectifs de développementdurable). Les questions relatives auProgramme de travail, au Budget,à la décentralisation, au Programmepluriannuel de travail de la Confé-rence régionale, entre autres, se-ront également discutées, indique-t-on à la représentation de la FAO àLomé.

Trois événements parallèles thé-matiques sont prévus pour le 6 avril2016 : Succès dans les applica-tions nucléaires: Réseau africain(VetLab) et la Technique de l’InsecteStérile par la Division AIEA/FAO ;Développement d’un programmed’action pour relever les défis de l’ali-mentation et de la malnutrition dansles Petits états insulaires en déve-loppement (PIED) par la FAO ; etDiscussions de haut niveau sur leSuivi de la Déclaration d’Abuja de2006 sur les engrais pour une ré-volution verte en Afrique par la Com-mission de l’Union africaine et laFAO.

Une session plénière ministériellesera officiellement inaugurée le 7avril et une importante table rondeministérielle aura lieu le 8 avril 2016sur le «Renforcement des capaci-

En collaboration avec la Région Bretagne et la Fondation Solacroup Hébert

«Talents du M onde/ Uemoa» veut former dejeunes entrepreneurs en agroalimentaire,

agro-industr ie et en technologieset la justification du Chiffre d’Affai-res des trois (3) dernières années.

L’appel à candidature court jus-qu’au 31 mai au plus tard.

didats dont le projet d’entreprise estrelatif au secteur del’agroalimentaire et de l’agro-indus-trie. Celle de la 16ème promotiondurera du 31 octobre au 09 dé-cembre 2016. La 16ème promotionsera exclusivement dédiée auxTechnologies de l’Information et dela Communication (TIC) et la prio-rité sera accordée aux métiers etaux entreprises se situant enamont des Technologies(développeurs, administrateursréseaux, créateurs de logiciels,etc.).

Les personnes intéressées doi-vent avoir moins de 45 d’âge, avoirau moins le niveau BAC+2. Ledossier de candidature comprend,entre autres, la description de l’en-treprise et du projet comportant aumoins les sous-dossiers suivants: juridique (statut juridique de l’en-treprise), technique (moyens tech-niques de réalisation), étude demarché (marché visé), financier(Programme d’investissement etCompte d’exploitation prévisionnelsur 5 ans), économique et social(emplois à créer, impact sur la ré-duction des importations et la pro-motion des exportations...). Cettedescription sommaire du projet nedoit pas dépasser dix (10) pages ;

par son conseil d'administration,ce programme est conduit par laDirection générale en collabora-tion avec la FNGPC. Il vaconnaitre son apothéose le sa-medi 9 avril 2016 avec les céré-monies nationales de remise desprix aux lauréats, des mains duchef de l'Etat Faure Gnassingbé,lors du Forum National du Pay-san Togolais (FNPT), puis pré-fectorales au cours de la campa-gne de remobilisation des produc-teurs pour la campagne 2016/2017.

Afin d'éviter toute subjectivitédans la sélection des lauréats, il aété retenu des critèresmesurables de manière simple,objectivement et rapidement véri-fiables, sans grand coût. Les cri-tères ont fait l'objet d'une large dif-fusion auprès des producteurs ettechniciens au mois de juin 2014,au moment du lancement de lacampagne cotonnière 2014/2015.Pour toutes les catégories de prix,une moyenne de points inférieureà 12 est éliminatoire. Cette me-sure a été prise afin d'éviter d'avoirà récompenser des moins mau-vais au lieu des meilleurs, préci-sent les organisateurs.

Dans le cadre de la coopérationentre l’Union économique et mo-nétaire ouest africaine (Uemoa), laRégion Bretagne en France et laFondation Solacroup Hébert, unProgramme de formation qui alliemanagement, organisation du tra-vail, connaissance de l’entrepriseet citoyenneté, intitulé «TALENTSDU MONDE/ UEMOA», a étéconçu au profit des jeunes opéra-teurs économiques de l’Union. Sonobjectif est de permettre aux béné-ficiaires de développer dans leurpays leurs activités et leurs com-pétences. Il permettra égalementaux bénéficiaires de tisser des ré-seaux avec des entreprises bre-tonnes. Sous l’égide de la Fonda-tion Solacroup Hébert, ce Pro-gramme sera exécuté en parte-nariat avec l’Association françaiseBretagne Commerce International(BCI) et la Chambre ConsulaireRégionale de l’UEMOA (CCR/UEMOA).

D’après un à candidature lancépar l’Union, la formation de la 15ème

promotion durera du 12 septem-bre au 21 octobre 2016 et se dé-roulera à l’Institut Marie-ThérèseSOLACROUP à Dinard, enFrance. La 15ème promotion estexclusivement réservée aux can-

La Conférence régionale de laFAO pour l’Afrique, qui a lieu tousles deux ans, est une tribune offi-cielle où se réunissent les ministresde l’Agriculture des pays africainset leurs collègues en charge dessecteurs qui y sont liés, y comprisla sécurité alimentaire et la nutrition,pour discuter des défis et des priori-tés en matière d’alimentation etd’agriculture, en vue de promou-voir une approche cohérente despolitiques mondiales et des enjeuxpolitiques dans la région. La Confé-rence régionale pour l’Afrique estl’organe directeur suprême de l’Or-ganisation au niveau régional. Ellejoue donc un rôle essentiel aussibien pour garantir l’efficacité des ac-tivités de la FAO dans la région auservice de ses États Membres quepour définir les domaines d’activitéprioritaires de l’Organisation pourl’exercice biennal suivant.

mission est de 4 mois, précise l'avis.Le président de la Commission de

l'Uemoa invite les consultants inter-nationaux et/ou nationaux d'enver-gure internationale à manifester leurintérêt à fournir les prestations décri-tes. Les consultants intéressés parcet avis doivent fournir des informa-tions indiquant qu'ils sont qualifiés pourexécuter lesdites prestations (bro-chures, références concernant l'exé-cution des contrats analogues, CV,expérience dans le domaine simi-laire, expérience dans les conditionssemblables, disponibilité des com-pétences nécessaires, etc.).

L'établissement de la liste restreinteet la procédure de sélection serontconformes aux règles et procédu-res définies par la règlementation envigueur à l'Uemoa. L'avis à manifes-tations court jusqu'au vendredi 15 avril2016, indique-t-on.

Mise en place du marché communCap sur l'élaboration d'un

document cadre avant fin 2016La Commission de l'Union éco-

nomique et monétaire ouest africaine(Uemoa), dans le cadre de l'exécu-tion de son budget 2016, vient de lan-cer un avis à manifestation d'intérêtsrelatif au recrutement d'un consultantchargé de la réalisation de l'étude envue de l'élaboration d'un documentcadre sur la libre circulation des ser-vices au sein de l'espace Uemoa.L'objectif global de l'étude vise à créerles conditions pour la libre circulationdes services envisagée dans le ca-dre de la mise en place du marchéCommun de l'Uemoa.

Les services du consultant sont,entres : élaborer un Document ca-dre sur la libre circulation des servi-ces au sein de l'Union ; proposerune feuille de route de la mise enœuvre de la libre circulation des ser-vices au sein de l'Union. La duréetotale prévue pour l'exécution de la

Le Mali et le Niger ont enregistrérespectivement 11,000 milliards et1,000 milliard. Alors que la Guinée-Bissau n'a enregistré ni prêts niemprunts.

En termes d'emprunts, les éta-blissements du Bénin enregistrent37,500 milliards, suivis de ceux duSénégal avec 36,700 milliards, dont1,000 milliard à trois mois, aux tauxidentiques de 4,75%/ Le Mali a en-registré 7,300 milliards, et le Niger6,100 milliards, dont 3,400 milliardsà un mois, aux taux respectifs de5,03%, 4,50% et 6,50%. La Côted'Ivoire et le Burkina Faso ont enre-gistré respectivement 6,000 mil-liards et 1,000 milliard.

D'après la Banque centrale, Lemarché interbancaire de l'UEMOAa été marqué, en février 2016, parune hausse du volume des tran-sactions. En effet, le volume moyenhebdomadaire des opérationsinterbancaires, toutes maturités con-fondues, s'est établi à 196,3 milliardsen février 2016 contre 150,6 mil-liards en janvier 2016, soit un bondde 30,3%. Le taux moyen pondérédes opérations est ressorti à 4,33%contre une réalisation de 4,23% unmois plus tôt. Sur le marché à unesemaine, le volume moyen desopérations a augmenté de 15,2%,pour s'établir à 101,3 milliards. Letaux d'intérêt moyen à une semaineest ressorti à 3,74%, en baisse de0,5 point de base par rapport auxréalisations du mois précédent.

Sur le marché interbancaire de l'UMOA

Des prêts et des emprunts en haussela 3ème semaine de mars au Togo

Les établissements de crédit duTogo ont enregistré, au cours de lapériode du 15 au 21 mars 2016,des prêts à hauteur de 22,200 mil-liards, contre 20,500 milliards lasemaine précédente, et des em-prunts à 20,500 milliards, contre17,000 milliards il y a une semaine.Ceci participe des activitésinterbancaires de l'Union monétaireouest africaine (Umoa) qui enregis-trent, au cours de la même période115,100 milliards pour les prêts etautant pour les emprunts, d'aprèsle Service du marché monétaire dela Banque centrale des Etats del'Afrique de l'ouest (Bceao).

Les prêts au Togo sont à unesemaine pour 15,700 milliards et lesemprunts à six mois pour 1,500milliard. A l'échéance d'une se-maine, le taux moyen pondéré aété fixé à 4,05%. Le taux minimumet le taux maximum se sont situésrespectivement à 2,50% et 6,50%.A six mois, les trois taux ont été fixésde manière identique à 4,46%.

En termes de prêts, les établis-sements de crédit du Sénégal ont leplus enregistré, à 25,700 milliards.Ils sont suivis de ceux de la Côted'Ivoire avec 24,000 milliards et duBénin avec 19,000 milliards, dont15,000 milliards à l'échéance dedeux semaines. Aux taux respec-tifs de 5,29%, 4,75% et 6,00%. LeBurkina Faso a enregistré 12,200milliards, dont 4,000 milliards à unjour, aux taux identiques de 3,30%.

5SPORTS

L’UNION N°903 du 05 Avril 2016

Floyd Amah Ayité parmi les nominésFOOTBALL/ PRIX MARC-VIVIEN FOE

Platini et M essi parmi les spor tifscités dans "Panama papers"

Plus de 100 journaux à traversle monde dévoilent une enquête surles paradis fiscaux et plusparticulièrement sur une officineinstallée au Panama, le cabinetMossack Fonseca. Une fuite apermis d'extraire 11,5 millions dedocuments! Quelque 140responsables politiques oupersonnalités du monde entierpossédant des avoirs dans desparadis fiscaux sont ainsi dévoilées.

Michel Platini, le présidentsuspendu de l'UEFA, et le quintupleBallon d'Or Lionel Messi figurent

parmi les personnalités sportivesqui ont bénéficié de sociétésoffshore basées au Panama.Michel Platini aurait eu recours auxservices de ce cabinet d'avocatsen 2007, l'année où il a été désignéprésident de l'UEFA, pouradministrer une société auPanama. Dimanche soir, il aprécisé dans un communiquéavoir indiqué à maintes reprisesque "l'intégralité de ses compteset avoirs sont connus del'administration fiscale suisse,pays dont il est résident fiscal

Le milieu offensif togolais de SC Bastia, Floyd Ayité fait partie des nommés pour le 8e prix Marc-Vivien Foé qui récompense lemeilleur joueur africain évoluant en Ligue 1. Ce prix qui a été remporté par le Ghanéen André Ayew, finaliste de la CAN en Guinéeéquatoriale, va être décerné en mai prochain par RFI et France 24.

Hervé A.

Comme chaque année depuis2009, le prix Marc-Vivien Foé estattribué au meilleur joueur africainévoluant dans le Championnat deFrance. Ce trophée créé par RFI etdésormais remis conjointementavec France 24 récompense l'undes 110 joueurs africains,sélectionnable dans son pays, quiévolue dans l'Hexagone. Une listerestreinte de onze noms vient d'êtreétablie par les rédactions des sportsde RFI et de France 24. Elle serasoumise à un jury composéd'environ 80 journalistes qui suiventla Ligue 1 toute la saison.

Parmi les onze nommés figureFloyd Ayité, l'international togolais quienchaîne les saisonsconvaincantes. S'il doit encoregagner en efficacité, Ayité sait semontrer décisif. Et cette saison, c'estvrai porte-bonheur : Bastia aempoché six victoires et un nul lorsdes sept matches au coursdesquels il a marqué ! Comme lorsdes précédentes éditions, les jurésdevront choisir trois noms et attribuercinq points au premier, trois pointsau deuxième et un point au troisième.Le joueur ayant obtenu un maximumde points succèdera donc àl'international ghanéen André Ayewqui évolue désormais en Angleterre.

Dans la liste 2016, on retrouvedeux joueurs qui étaient déjà en licedans le Top 10 la saison dernière :l'attaquant Benjamin Moukandjo etle gardien de but Vincent Enyeama.Ce dernier avait remporté le prix en2014. Le champion d'Afrique 2013avec le Nigeria avait devancél'Ivoirien Serge Aurier et leCamerounais Henri Bedimo. Dansl'histoire de ce prix, seul l'IvoirienGervinho l'a remporté deux fois(2010 et 2011).

Aux côtés de BenjaminMoukandjo, internationalcamerounais, qui est en tête desmeilleurs buteurs africains de Ligue

Le Français Chr ist ian Gour cuffLe Français Christian Gourcuff a décidé de démissionner de son poste. Il

a procédé à la résiliation de son contrat à l'amiable avec le président de lafédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua.

C'est au cours de la réunion qui s'est tenue samedi matin entre les deuxhommes au siège de la FAF que la décision a été prise d'un commun accord.Le technicien breton voulait quitter son poste depuis quelques mois, mais iltenait tout d'abord à diriger le match de juin aux Seychelles face à l'équipelocale, pour le compte de la cinquième journée des éliminatoires de la CAN,Gabon 2017.

Néanmoins, il ne sera pas sur le banc de touche lors de cette rencontredans la mesure où le président de la FAF a confié la tâche aux deux assistants,Yazid Mansouri et Nabil Neghiz de préparer la rencontre, en attendant ladésignation d'un nouveau sélectionneur. Christian Gourcuff souhaite retrouverun club de ligue 1 française, après avoir souvent déclaré : "J'ai envie deretrouver les terrains. Le travail au quotidien me manque terriblement ".

Avec les Verts, Gourcuff a réalisé trois succès et un nul en quatre matchsdes éliminatoires de la CAN 2017. Les Fennecs se sont imposésrespectivement face aux Seychelles (4-0), au Lesotho (1-3), et à l'Ethiopie(7-1) avant le nul il y a quelques jours avec le même adversaire à Addis-Abeba (3-3). Gourcuff a aussi conduit l'équipe d'Algérie en quarts de finalede la CAN 2015au cours desquels les Verts avaient cédé face la Côted'Ivoire (1-3). Il a également qualifié la sélection pour le dernier tour deséliminatoires de la Coupe du monde 2018, après avoir pris le meilleur sur laTanzanie (7-0) et (2-2).

L'agent de Yaya Touré annonceson dépar t de M anchester City !L'agent de Yaya Touré, Dimitri Seluk, a affirmé à un site italien que le milieu

de terrain ivoirien allait bel et bien quitter Manchester City à l'issue de lasaison.

Le feuilleton Yaya Touré vient de vivre un épisode décisif. Il y a quelquessemaines, l'agent de l'Ivoirien, Dimitri Seluk, "pensait" qu'il allait quitterManchester City. Cette opinion s'est depuis visiblement transformée encertitude. "Il va quitter Manchester City, je peux le confirmer avec certitude.Différentes offres sont arrivées et nous allons les étudier mais nous n'avonspas encore pris de décision concernant la saison prochaine", a-t-il ainsicarrément lancé au site italien Fcinternews.

L'arrivée de Pep Guardiola, avec qui les relations sont assez fraîches, surle banc des Citizens à partir de la saison prochaine semble avoir une premièreconséquence de poids sur l'effectif mancunien, même si Seluk assurait lecontraire. Joints, des proches de Yaya Touré ont expliqué qu'il avait " de trèsgrandes chances de partir mais que rien n'était encore décidé ". Aprèsbientôt 6 ans passés au club, l'Ivoirien de 32 ans s'achemine bien vers undépart, alors qu'il dispose d'un contrat jusqu'en 2017 et d'un confortablesalaire de 302 000 par semaine (ce qui fait de lui le 2e joueur le mieux payéde Premier League ex aequo avec son coéquipier Sergio Agüero).

Dans ses dernières déclarations, Dimitri Seluk a tenu à préciser que lafuture destination de Touré n'était pas encore connue, alors qu'une tripotéede clubs serait prête à saisir l'opportunité (PSG, Inter Milan, clubs chinois etaméricains). "Nous ne réfléchissons pas par rapport à l'argent, mais auprojet que les clubs vont nous présenter. Le meilleur nous convaincra ", a-t-il lancé, comme pour rendre publiquement ouverte la chasse à la signature.Il faudra avoir quoi qu'il en soit un chéquier solide pour offrir au milieu deterrain un contrat jugé intéressant.

depuis 2007". Quant à LionelMessi, il serait propriétaire, avecson père, d'une compagnie auPanama, dont la mention apparaîtpour la première fois le 13 juin2013, au lendemain de leur miseen examen pour fraude fiscale enEspagne et pour laquelle leurprocès se tiendra à partir du 31mai à Barcelone.

On trouve également JuanPedro Damiani dans les nomscités. L'Uruguayen est l'un desmembres de la chambre dejugement du comité d'éthique de

la Fédération internationale defootball (FIFA). Il a notammentparticipé à la suspension de MichelPlatini et de Sepp Blatter. Soncabinet d'avocats, nous apprend LeMonde, a servi "d'intermédiaire ettravaillé pour plus de 400 sociétésoffshores", dont au moins sept liéesà son compatriote EugenioFigueredo, 84 ans, ancien vice-président de la FIFA (2014-2015),ancien patron de la Confédérationd'Amérique du Sud (Conmebol) etdirigeant de la Fédérationuruguayenne (1997-2006).

Le spor t au service de la paix et de la compréhension le 6 avr ilComité International Olympique

prélude et au cours de la Journéeinternationale du sport au servicedu développement et de la paix.Ces initiatives remarquablesillustrent parfaitement la manièredont le sport unit les populations,assure la promotion de la paix,établit un climat de confiance et deconfiance en soi et jette des pontsentre des groupes en conflit.

En cette année olympique, il estégalement opportun de soulignerle pouvoir des Jeux pourpromouvoir la solidarité et la

paix. À travers les anecdotes etles actions d'athlètes des plusinspirants et de projets sportifs duBrésil et d'ailleurs, le CIO estdésireux de montrer de quellemanière des personnes venuesd'horizons différents ainsi que leMouvement olympique utilisent lesport au profit de l'humanité.

Cette année, le CIO a choisi demettre en avant trois projetsexceptionnels menés en Inde/Pakistan, au Rwanda et au Brésil,lesquels seront présentés en

Le Comité InternationalOlympique (CIO) se prépare cetteannée encore à célébrer le pouvoirdu sport le 6 avril-Journéeinternationale du sport au servicedu développement et de la paix - età montrer de quelle manière le sportpeut contribuer à l'édification d'unmonde meilleur et pacifique.

Chaque jour, partout dans lemonde, le sport est utilisé pouraméliorer l'éducation, la santé,promouvoir l'intégration sociale,l'égalité des sexes et encourager la

Officiel : Chelsea s'offre Antonio ConteAntonio Conte est le nouvel entraineur de Chelsea. L'Italien signe pour

trois ans dans un club qui sera attendu au rebond la saison prochaine.Chelsea a trouvé son entraineur pour la saison prochaine. Il s'agit comme

on pouvait s'y attendre d'Antonio Conte (46 ans) qui mettra fin à son aventureau poste de sélectionneur de l'Italie après l'Euro. L'ancien milieu de terrainprendra donc la suite de Guus Hiddink qui lui même avait joué les pompiersde service en décembre dernier après le limogeage de José Mourinho. Uneexpérience qui n'avait pas très bien marché puisque les Blues n'ont pasréussi à accrocher une place qualificative en Coupe d'Europe ni à remporterla moindre compétition, éliminés par le PSG en Ligue des Champions et parEverton en Cup.

Un grand chantier attend Antonio Conte, à commencer par le mercato. Unlifting très important de l'effectif est attendu pour l'entraîneur, qui a signé uncontrat de trois ans assorti d'un salaire d'environ 6 M€ annuel selon la presseanglaise. "Je suis très excité à l'idée de travailler à Chelsea. Je suis fierd'être le sélectionneur de ma sélection nationale et de savoir que le rôle demanager de Chelsea m'attend derrière", a déclaré Conte sur le compte duclub londonien.

C'est un très joli coup réalisé par Chelsea qui espère revenir sur le devantde la scène avec cette signature. Antonio Conte devient le 5e Italien à entraînerle club après Vialli, Ranieri, Ancelotti et Di Matteo. Doté d'un palmarès fournidéjà en tant que joueur avec 5 scudetti, une Ligue des Champions et unecoupe Intercontinentale, il a également remporté de nombreux titres lorsqu'ildirigeait "sa" Juventus Turin avec 3 scudetti consécutifs dont une formidablesaison sans la moindre défaite en Serie A (2011/2012). Une réussite qui avisiblement inspiré Abramovitch.

tolérance entre les participants, lesfans et la communauté locale nonseulement à Rio de Janeiro maisaussi entre les populations à traversle monde. Pendant toute la duréedes Jeux Olympiques, le villageolympique sera à nouveau unhavre de tolérance et de solidaritédans sa forme la plus pure car lesathlètes des 206 Comités NationauxOlympiques cohabiteront enharmonie, envoyant ainsi unmessage de paix des plus explicitesau reste du monde.

Paradis fiscaux

1 (12 buts au 1 avril, ndlr), on trouvele Malien Cheick Diabaté et leGhanéen Abdul Majeed Waris. Onpourra aussi noter que l'AlgérienRachid Gezzal, milieu de terrain,qui vient de faire ses débuts avecles Fennecs figure sur la liste. Toutcomme son compatriote RyadBoudebouz qui évolue àMontpellier. Le Sénégalais CheikhNdoye, qui a surpris avec Angersdont il est le capitaine, est aussi enlice. La liste pour l'édition 2016 inclutdes joueurs de neuf nationalitésdifférentes.

La liste des nommés

Gardien : Vincent Enyeama(Nigeria/ Lille)

Défenseurs : Serge Aurier (Côted'Ivoire/PSG), Moustapha BayalSall(Sénégal/As Saint-Etienne)

Milieux : Floyd Ayité (Togo/SCBastia), Ryad Boudebouz (Algérie/Montpellier), Sofiane Boufal (Maroc/Lille), Rachid Ghezzal (Algérie/Olympique Lyonnais), CheikhNdoye (Sénégal/ SCO Angers)

Attaquants : Cheick Diabaté(Mali/Girondins de Bordeaux),Benjamain Moukandjo (Cameroun/FC Lorient), Abdul Majeed Waris(Ghana / FC Lorient).

6 ACTU-PLUS

L’UNION N°903 du 05 Avril 2016

gogique pour le fonctionnementdu centre», confie Marie-AgnèsDeneuve. La participation de l’as-sociation s’élèvera à 2 125 euros,soit l’équivalent de 1,391 millionde francs Cfa. Diverses actionsvont être menées pour l’occasion: soirée jeux, marché de Noël,appel aux dons..., ajoute la même

Après y avoir installé des dizaines de panneauxphotovoltaïques

«Numama Togo» va aider à créer unefilière CAP à l’école de couture d’Agbélouvé

L’association Numama Togo,basée à Yerville, dans la SeineMaritime près de Rouen, au nord-ouest de la France, va soutenir unnouveau projet solidaire. Aprèsl’installation de soixante-trois pan-neaux photovoltaïques sur l’écolede coiffure et de coutured’Agbélouvé (60 km de Lomé),

présidente. En effet, l’ouverture desmarchés africains aux produitsvenant de tous les continents créeune rude concurrence à laquelletrès peu d’opérateurs économi-ques africains sont habitués. «Cesmarchés sont de ce fait soumis àdes exigences de qualité qui, mal-heureusement, manquent surtoutaux opérateurs artisans, pour laplupart formés selon le systèmetraditionnel d’observation-imita-tion, développe Marie-Agnès De-neuve. Dans un passé pas trèslointain, certains pays comme leTogo se sont particulièrement faitremarquer dans les secteurs dela production textile et de l’habille-ment. Il importe donc de revalori-ser ce capital historique en com-mençant des actions quiredynamisent ces secteurs».

À l’ère de la mondialisation, l’ins-titut des Sœurs de Notre-Dame-de-l’église se positionne donc pourun changement de l’orientation ducentre de formation en vue de re-hausser la qualité de la formation,dans le but d’accroître les chan-ces de réussite et d’intégrationsocio-économique des bénéficiai-res.

Yerville est une petite bourgadefrançaise de 10,42 kilomètres car-rés.

dans le Zio, les bénévoles de l’as-sociation vont continuer à soutenirce centre de formation dirigé parsœur Hortense, rapporte ParisNormandie. «Nous allons lesaider à créer une filière CAP cou-ture en finançant du matérield’équipement pour l’atelier (four-nitures, tissus), et du matérield’équipement didactique et péda-

source «Jusqu’alors, les filles sor-

taient avec un certificat de find’apprentissage (CFA), mais cen’est pas suffisant pour s’adap-ter aux nouveaux marchés. Ceprojet d’équipement et de renou-vellement du matériel usagé varégler les énormes difficultés querencontre l’institut», poursuit la

à jour de la liste des montants desgrands investissements privés àfinancement intérieur et extérieurprévus en 2015-2017 ; le tableausur la production mensuelle et lemontant des ventes de phospha-tes en 2013 et 2014 ; le tableau surla production mensuelle et le mon-tant des ventes de ciment et clinkeren 2012, 2013 et 2014. En balancedes paiements, le regard est porté,par exemple, sur les données an-nuelles des exportations et impor-tations de marchandises et desservices en indiquant les valeurs,le volume et le prix des marchan-dises pour le période de 2000-2014 ; des données mensuellesdes exportations par pays de des-tination... Enfin, par rapport à la dettepublique, la partie togolaise devaitfournir à la mission un tableau défi-nitif de la dette intérieure pour dé-cembre 2014 et projections pourl’année 2015, en y incluant tous lesfinancements bancaires contrac-tés, l’émission et le remboursementdes bons du Trésor et empruntsobligataires en 2013 et 2014 ; le pland’émissions des nouveaux em-prunts obligataires et bons du Tré-sor actualisé pour 2014 et projec-tions pour 2015 ; un tableau détailléde la dette extérieure par bailleur, àpartir de 2012 jusqu’à 2014, faisantapparaitre par créancier le stock,le service y compris l’amortisse-ment et les intérêts, ainsi que lesprojections à moyen et long terme ;un tableau exhaustif de la liste desentreprises publiques faisantapparaitre, à partir de 2012, le pointde la dette globale contractée parsociété (intérieure et extérieure) etmettant en exergue, par entreprise,le volume de dette garantie parl’Etat, le service de la dette par en-treprise en réalisation (2013 et2014) et en projection 2015 ; lescontrats/conventions de dettes ex-térieures contractées et/ou garan-ties par l’Etat ; la liste des projets encours de réalisation et conduitssous forme de partenariat public-privé, etc.

A Lomé du 31 mars au 8 avril 2016Les pr ix des produits pétroliers encore au

tableau de la nouvelle m ission du FM I* Voir les huit secteurs concernés par les discussions.

dépenses sociales effectuées en2014 et projetées pour 2015. Parrapport au Programme d’investis-sement public (PIP), les plans tri-mestriels de passation de marché,des engagements et des ordon-nancements pour les dépensesd’investissement en 2015, et l’exé-cution du PIP en 2014 (y comprisles paiements des préfinance-ments) et 2015 par trimestre, etc.vont être visités.

Dans le secteur monétaire etbancaire, il sera question des don-nées mensuelles portant sur l’évo-lution des taux d’intérêts bancaires(court terme et moyen et longterme) et des volumes de créditsassociés ; de la répartition des prêtspar secteurs financés (crédit pardestination) et par maturité (don-nées mensuelles) jusqu’à janvier2015 ; des indicateurs de stabilitéfinancière par banque, comprenantfin juin, septembre et décembre2014 ; de la composition du sec-teur bancaire à fin 2014 (nombrede banques, composition (Etat,privé national, autres privés) ducapital, poids relatif dans les actifstotaux et répartition des actifs parbranche) ; des données mensuel-les de 2014 du secteur bancaire etdu secteur microfinance pour l’en-cours et les taux de rémunérationdes dépôts, l’encours des créan-ces douteuses et les provisionspour créances douteuses ; desdernières données financières dé-taillées sur l’Utb et la Btci ; des dé-clarations réglementaires (en par-ticulier capital et liquidités) de la Btciet de l’Utb pour les quatre trimes-tres de 2014 ; du secteur de lamicrofinance à fin 2014 (nombred’établissements, montant des ac-tifs, dépôts et crédits et principauxsecteurs d’activités, taux de recou-vrement, point des créances ensouffrance et couverture géographi-que des crédits et dépôts distinguantla capitale de l’intérieur du pays).En ce qui concerne le secteur réel,on discutera entre autres de la mise

Les autorités togolaises sontd’accord avec les services duFonds monétaire international(Fmi) que l’élimination progressivedes subventions aux produits pé-troliers serait un facteur clé de toutajustement budgétaire. Pourtant,explique le Fonds lors des consul-tations de 2013 au titre de l’ArticleIV des statuts du Fmi, elles sontpréoccupées par le fait que la si-tuation politique et sociale actuelleest trop tendue pour permettre deschangements radicaux. A chaqueoccasion, le refrain est répété etd’aucuns y ont vu la source du brasde fer existant entre les deux par-ties. Le sujet est encore abordédepuis la semaine passée. Dumoins, à en croire les questionsabordées lors de la mission desservices du Fmi qui a actuellementcours du 31 mars au 8 avril 2016 àLomé. Conduite par Mme CemileSancak, la mission a pour objectifprincipal de procéder avec les auto-rités togolaises à l’examen de l’évo-lution récente et des perspectivesmacroéconomiques de l’écono-mie togolaise. Les discussionsportent également sur les objectifsmacroéconomiques pour l’année2016 et d’engager éventuellementdes discussions sur un pro-gramme appuyé par les ressour-ces du Fonds.

Pas moins de huit secteurs de-vront être renseignés par la partietogolaise. En ce qui concerne lesréformes structurelles, le Fmiveut connaître l’état d’avancementde la mise en œuvre du guichetunique au Port de Lomé, le compteunique du Trésor, les mesures desauvegarde destinées à assurerla stabilité financière de la Btci ; l’étatd’avancement de la mise en placedes organes de l’Otr et le redéploie-ment du personnel excédentaire.Relativement au prix des produitspétroliers, la mission veut avoirune idée actualisée des manquesà gagner fiscaux sur l’année 2015(et le cumulé pour l’année 2014),de même que les volumes d’im-portation. Sans oublier la structuredes prix des produits pétroliers pourfévrier, mars, avril, mai et septem-bre 2014. Dans les finances pu-bliques et recettes fiscales, MmeCemile Sancak et son équipe veu-lent regarder dans l’exécution dubudget finalisé pour les six derniersmois de 2014, la planification et suivide la trésorerie de l’Etat, les rem-boursements d’arriérés de paie-ment effectués en 2014 (projectionsde remboursements, leurs bénéfi-ciaires et le mode de financement),le montant budgétisé en 2015 pourla mise en place de l’Otr, les diver-ses mesures d’ajustement salaria-les et les changements au titre deseffectifs de la fonction publique et leurimpact budgétaire pour 2015, lesdétails des appuis budgétaires de2014 et projetés pour 2015, en de-vises et en monnaie locale, et les

Mme Cemile Sancak, Chef de la mission du FMI

sition à disposer d’une représen-tation au Parlement avec un dé-puté et un sénateur, qui a déjà pré-venu qu’il ne reconnaitrait pas «leprésident issu de l’élection». Uneautre figure de l’opposition, GabrielNse Obiang Obono, du partiCiudadanos por la innovacion (CI),a lui vu sa candidature invalidée,notamment parce qu’il n’a pasvécu cinq années consécutivesdans le pays tel que le stipule laConstitution, selon la Commissionélectorale.

Doyen par la longévité au pou-voir des chefs d’Etat africains,Obiang Nguema, qui brigue unnouveau septennat à 73 ans, avaitété réélu en 2009 avec 95,37%des voix.

En Guinée équatorialeSix candidats face au président Obiang

Le Front de l’opposition démo-cratique (FOD), coalition regrou-pant les principaux partis d’oppo-sition en Guinée Equatoriale, aappelé le 23 mars à boycotterl’élection présidentielle, en esti-mant que toutes les conditionsétaient réunies pour des «frau-des». Le FOD regroupe le princi-pal parti d’opposition, Conver-gence pour la démocratie sociale(CPDS) ainsi que l’Union popu-laire (UP), la Force démocratiquerépublicaine (FDR) et le Mouve-ment pour l’autodétermination del’île de Bioko. «Le résultat estconnu d’avance grâce aux mul-tiples irrégularités et fraudes déjàpréparées», a déclaré à l’AFPAndres Esono, secrétaire géné-ral de la CPDS, seul parti d’oppo-

Le président sortant de Guinéeéquatoriale, Teodoro ObiangNguema, au pouvoir depuis 1979,affrontera six candidats à l’élec-tion présidentielle du 24 avril, enl’absence des principaux partisd’opposition. «Après la validationet proclamation de quatre candi-dats le 30 mars, la commissionélectorale nationale a validé troisautres candidatures, ce quidonne un total de sept candidatsqui participeront au scrutin du 24avril en Guinée équatoriale», aindiqué la télévision nationale di-manche soir citée par l’AFP. M.Obiang Nguema, à la tête d’unecoalition de dix partis dont le partidémocratique de Guinée Equato-riale (PDGE, au pouvoir), est qua-siment assuré de remporter cetteélection. Ses adversaires sontpour certains nouveaux venus enpolitique, les autres n’ayant quetrès peu de poids sur l’échiquiernational, estime l’AFP, qui cite :Bonaventura Monsuy Asumu, duParti de la coalition sociale démo-crate (PCSD), Carmelo MbaBakale de l’Action populaire deGuinée équatoriale (APGE),Avelino Mocache Mehenga del’Union du Centre Droit (UCD), ainsique trois candidats indépendants,leurs partis n’ayant pas été légali-sés. Ce sont Agustin MasokoAbegue, Benedicto Obiang Man-gue et Tomas Mba Monabang.

Le président de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema

7ACTU-PLUS

L’UNION N°903 du 05 Avril 2016

Loterie Nationale TogolaiseCOMMENTAIRE DU TIRAGE N°379

DE LOTO KADOO DU 25 MARS 2016

La LONATO a procédé ce vendredi 1er Avril 2016, au 380è tirage hebdomadaire de LOTOKADOO. Le tirage a été effectué avec bonus.

Des gros lots et des lots intermédiaires ont été gagnés par plusieurs parieurs lors du précé-dent tirage de LOTO KADOO.

A l’intérieur du pays, seule la ville de BADOU a recensé un gros lot de vendredi dernier. Ils’agit d’un lot de 500.000F CFA remporté sur le point de vente 2130.

La ville de LOME n’est pas en reste avec un lot de 750.000F CFA, enregistré auprès del’opérateur 60336.

Achète à 200F CFA, les tickets de ZEM’ qui te font gagner de l’argent et des motos. Gratteton ticket ZEM’ et si tu trouves 3 fois le symbole étoile, tu gagnes immédiatement le lot dementionné en dessous.

«AVEC ZEM’ PREND DE L’AVANCE»

La remise des lots à LOME se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans lesAgences Régionales.

AVEC LOTO KADOO, TOUS LES VENDREDIS,UNE AUTRE FAÇON DE DEVENIR RICHE! BONNE CHANCE A TOUS !!!

Résultats du tirage N°379 de Loto Kadoo du vendredi 25 Mars 2016Numéro de base

60 88 42

LOTO KADOO

ne me demandait qu’une chose,que je rentrasse en Belgique leplus tôt possible... », A.G.B.

On peut multiplier à l’infini destémoignages sur l’automédica-tion. Malgré l’interdiction des auto-rités, il est toujours possible dese procurer des médicamentsdans les échoppes, dans les ruesdes villes, et a fortiori dans lesvillages. Non pas que l’Etat aitinstallé des distributeurs de mé-dicaments ou des cliniques am-bulantes partout. Il s’agit de mé-dicaments, souvent de vrais-faux,qui proviennent en majorité duNigéria et qui se vendent parfoismême devant des pharmaciesde la place, comme pour narguerles uns, en l’occurrence les phar-maciens, et montrer l’impuis-sance des autres, les forces del’ordre et l’Etat face au phéno-mène. Le succès de ces mar-chands de médicaments au dé-tail est franc et populaire, malgréles victimes que certaines de cespotions magiques ont parfois oc-casionnées. L’Ordre National desPharmaciens essaie de sensi-biliser les populations, mais lesystème informel ou parallèle estsi fort au Togo que le phénomèneva toujours crescendo.

Il faut se rappeler brièvementla situation des soins de santé dutogolais aujourd’hui. Avant lesannées de plomb (crise écono-mique, entre 1985-86 et 1997-1998, le togolais arrivait encore à

87 65

«C’était en juillet, lors de va-cances, je subis une attaqued’une grippe foudroyante. J’es-sayai de résister parce que j’aihorreur des médicaments. Pourcombattre cette grippe, je fusallé même faire du sport. Maisma situation ne s’arrangea pas.Je me sentis vraiment mal et onm’apporta des «FANSIDARS»fournis par le boutiquier du coin.Je ne fis pas attention, vu monétat. Après quelques heures, masituation empira; je me grattaipartout, le visage gonfla, moncorps chauffa comme jamaisauparavant. Toujours est-il que,de mémoire de malade, jen’avais jamais eu aussi mal dema vie. Moi qui ai horreur deshôpitaux, je demandai qu’on m’yconduise. Pour faire bref, unefois chez les sœurs religieusesqui me soignaient, coma! Je dis-parus et me réveillai quelques 5minutes plus tard, couché àmême le sol. Panique généraleautour des miens qui m’avaientconduit à l’hôpital. Arrivé à lamaison, les mêmes symptômesreprirent: je me grattai, je megrattai et je me grattai encore.On me reconduisit à l’hôpital?Au moment de monter dans lavoiture (devant toute la famille),je disparus une seconde fois:deuxième coma. Je fus hospi-talisé pendant trois jours et on

L’automédication au TogoM ême les conséquences ne dissuadent pas les populations

se faire soigner. Grâce à un pou-voir d’achat qui était parmi les plusenviés d’Afrique noire. Les hôpi-taux ne regorgeaient pas de mé-dicaments (le détournement deceux-ci par un certain corps mé-dical ne date pas d’aujourd’hui),mais à ces moments-là, on nedemandait pas encore à unefemme qui allait accoucher d’ap-porter son coton, ses ciseaux ouson alcool. On rentrait du dispen-saire ou de l’hôpital avec quel-ques cachets de Quinine ou deNivaquine. Le système sanitairefonctionnait avec des moyens defortune, mais le paludisme tuaitmoins, la cupidité et la vénalité nes’étaient pas encore générali-sées dans le corps médical. Leserment d’Hypocrate rappelaitencore vaguement quelque

L’allaitement maternel exclusifUn droit des nour r issons

selon l’OM S et l’Unicef

de la relation affective évidemmentirremplaçable qu’il établit entre lamère et son petit, le lait maternelest le plus parfaitement adaptéaux besoins du nourrisson. Il esttout simplement inimitable !

dépit de la protection immunitairequ’il apporte à l’enfant, l’allaite-ment maternel exclusif reste troppeu répandu ! Seulement 35%des nourrissons dans le mondeen bénéficient pendant les quatre

vier 1994 et à des baisses drasti-ques presque concomitantes desalaires. Ce fut alors le règne dusauve qui peut, où on voyait desmédecins encaisser personnel-lement et directement les frais deconsultation. Même quand ceux-ci ne s’imposaient pas. C’est ainsiqu’on arrondissait les fins demois. Cette médecine subitementcoûteuse et presque privatisée al-lait faire de nombreuses victimesparmi les millions de togolais quine pouvaient pas s’acquitter dessommes exigées avant de ren-contrer tel docteur ou avant de sefaire opérer d’un abcès.

Les populations se sont tour-nées vers l’automédication etvers la médecine indigène, ce futune période faste pour charlatans,tradi-praticiens avérés ou suppo-sés comme tels. Mais aussi pournos amis vendeurs ambulants demédicaments.

chose à certains médecins…Puis vint la crise. Et avec elle,

c’est l’édifice togolais quis’écroula, la morale, la dignité, laconscience professionnelle.L’Etat, sommé par les institutionsfinancières internationales d’opé-rer des coupes sombres dansle cadre des désormais célèbresPAS ou Plans d’AjustementsStructurels, se sentait obliger deréduire sa contribution au sec-teur vital social. On ne le dira ja-mais assez, ces PAS furent pourles pays africains et pauvres devéritables remèdes de cheval. Lamisère gagna les hôpitaux et lecorps médical, conjuguée à ladévaluation du Franc CFA en jan-

Etonam Sossou

premiers mois de leur vie. C’estbien trop peu, et trop court aussi !

Pour l’OMS et l’UNICEF, l’al-laitement maternel est un droit del’enfant. Comme tel il doit être pro-tégé, encouragé. Et c’est parti-culièrement vrai dans les paysen développement. Dès lors qu’ilest allaité par sa mère, les chan-ces de survie d’un enfant y sonten effet multipliées par trois.

Chaque jour, 3 500 vies pour-raient être sauvées dans lemonde si tous les nourrissonsétaient exclusivement nourris ausein durant les premiers mois dela vie. Nous avons fait le compte.Cela représente plus d’1,3 mil-lion de morts qui pourraient êtreévitées chaque année.

En Afrique subsaharienne, lapartie du monde où la mortalitéinfantile est la plus élevée, un en-fant sur dix meurt avant l’âge de1 an. Bien que le taux d’allaite-ment maternel exclusif jusqu’à 6mois ait plus que doublé depuis1990, la plus grande partie desenfants de la région ne sont pasnourris au sein. Ils sont de ce faitexposés par millions à des ma-ladies mortelles, comme les diar-rhées.

Phénomène jusque-là margi-nal, il connut son essor avec cettecrise au point qu’encoreaujourd’hui, cette médecine pa-rallèle et ambulatoire demeure unconcurrent sérieux à la médecineallopathique. La principale raisonde ce commerce florissant estessentiellement économique.Aussi bien pour les vendeurs quepour les acheteurs. Parmi lespremiers, on retrouve parfois desgens qui ont fait de brillantes étu-des mais qui, face à la menacedu chômage et aux rigueurs del’inactivité, se sont lancés dansce business. «Nous le faisonspar nécessité car n’ayant pasd’autres occupations; il faut biensurvivre» nous lance un de cesmarchands de médicaments.Par jour, certains arrivent à sefaire entre 5 et 10.000 FCFA,50.000 F CFA en moyenne parsemaine, entre 100 et 200.000FCFA pour les bons mois,comme l’un d’eux l’affirme, unpeu gêné. Un magistrat, un jour-naliste, un médecin ou un pro-fesseur de lycée sont loin ducompte. En pharmacie, c’est letout ou rien, chez les marchandsambulants, c’est le tout ou partie.Toute la différence est là, en plusdes prix du marché parallèle quisont on ne peut plus compétitifs.

L’Organisation mondiale de laSanté (OMS) est formelle : jus-qu’à l’âge de six mois, les bébésn’ont besoin pour grandir et sedévelopper, que du lait de leurmère ! Et ceci à l’exclusion detout autre aliment, boisson ou dé-coction de racines ou de feuilles…Ensuite, l’allaitement au sein doitse poursuivre jusqu’à l’âge dedeux ans, voire plus longtempssi les qualités du lait de la Ma-man le permettent. Car au-delà

Il est le seul à donner à Bébétous les nutriments, les anticorps,les hormones, les facteurs im-munitaires et autres antioxydantsdont il a besoin. Mieux que toutautre aliment donc, il stimule lesystème immunitaire. Et il estamplement prouvé qu’il réduitl’incidence des diarrhées, affec-tions ORL ou du système respi-ratoire…

Pourtant malgré ses indénia-bles qualités nutritionnelles, et en

70 73Numéros bonus

L’UNION N°903 du 05 Avril 2016

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