N°81 Janvier 2015 - SDIS 54 · LA LIAISON/N°81 - JaNvier 2015 5 P INTERVENTIONS SDIS54 á Lundi...

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p. 12 & 13 Prise et passations de commandement p. 14 Le budget 2015 81 Janvier 2015 Le Magazine du Service Départemental d’Incendie et de Secours de Meurthe-et-Moselle

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p. 12 & 13Prise et passationsde commandement

p. 14Le budget 2015

N°81 Janvier 2015

Le Magazine du Service Départemental d’Incendie et de Secours de Meurthe-et-Moselle

2 LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015

P Éditoriaux SDIS 54

L ’année 2014 a vu l’application concrète du nouveau règlement opérationnel du SDISpris en application du Schéma Départemental d’analyse et de Couverture des Risques.

Ces nouvelles dispositions ont permis de faire face à une augmentation sensible dunombre d’interventions (+ 3,5 %) particulièrement dans le domaine du secours à personne,et malheureusement, dans ce domaine, l’accidentologie routière a repris une part significativedans l’activité opérationnelle.

Dans ce contexte, j’exprime ma satisfaction au sujet de l’excellente complémentarité quiprévaut entre les différents services concourants à la sécurité de la population. Elle facilitetant l’action quotidienne des intervenants que la gestion des crises plus aiguës dont j’ai laresponsabilité.

Je me réjouis de constater que les efforts réalisés dans ce département pour favoriser le développement du volontariatportent leurs fruits. L’augmentation sensible du nombre de sapeurs-pompiers volontaires ces dernières années en estla démonstration. Mais notre attention doit toujours être maintenue et l’expérimentation, dès cette année, du servicecivique adapté aux sapeurs-pompiers, répondant ainsi à l’initiative du Président de la République, ouvre encore desperspectives nouvelles en suscitant les postulants à pérenniser l’engagement de sapeur-pompier volontaire qu’ilscontracteront durant leur service.

Je salue ici le colonel BEAUDOUX, Chef de Corps qui vient de se voir promu dans l’Ordre national du mérite. Cettereconnaissance de l’État rejaillit sur l’ensemble des personnels de l’Établissement Public, qui s’investit quotidiennement,chacun à son niveau, dans l’unique but de la réussite des missions de secours

Enfin, et tout en remerciant les sapeurs-pompiers de Meurthe & Moselle pour leur engagement au service de nosconcitoyens, je souhaite à toutes et à tous une excellente nouvelle année ainsi qu’à ceux qui vous sont chers.

Raphaël BARTOLTPréfet de Meurthe & Moselle

Le conseil général a adopté le mois dernier son budget primitif 2015. Ce budget estmarqué par une augmentation significative de ses investissements comme de sacontribution au SDIS de Meurthe & Moselle, malgré un contexte financier qui demeure

difficile pour les collectivités, à l’image de la situation économique et sociale.

Cette situation est palpable à travers la croissance du nombre d’interventions de secours auxpersonnes, surtout la nuit. Les pompiers assurent dans ce domaine une mission de servicepublic complexe et souvent éprouvante, au contact de tous les milieux sociaux et sur tous lesterritoires.

Pour épauler ce service public dont l’action est cruciale, la contribution 2015 du départementpermettra d’améliorer les conditions de casernement, de travail et de formation des sapeurs-pompiers – volontaires comme professionnels – et contribuera du même coup à l’optimisation

de la sécurité de la population.

Cette sécurité demeure une priorité forte pour le département. Elle constitue un des axes sur lesquels les conseilsgénéraux et les Sdis lorrains accentuent leur partenariat pour de nouvelles coopérations et un renforcement desmutualisations déjà existantes.

Les liens sont forts et l’engagement de chacune des parties prenantes, en convergence, permettra de faire facesereinement et collectivement aux défis de l’année qui commence.

J’adresse à chacune et à chacun des sapeurs-pompiers de Meurthe & Moselle des vœux très chaleureux pour 2015,tant pour sa vie personnelle qu’au titre de son action quotidienne au service du public.

Mathieu KLeinPrésident du conseil général de Meurthe & Moselle

Des victimes innocentes, dont trois policiers, viennent de tomber sous les balles de l'obsNous nous associons pour leur rendre un hommage appuyé.Ces actes barbares ne sauraient être acceptés dans notre République fraternelle, laïque

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Ce n’est pas sans une certaine émotion que je m’adresse à vous pour la dernière foisdans les colonnes de votre revue, « la liaison » puisque je ne serai pas candidat auxélections départementales du mois de mars prochain : après 33 ans, je passe le relais.

Par anticipation, je tiens tout d’abord à remercier l’ensemble du personnel du SDIS pourl’accueil qui m’a été réservé et pour l’enrichissement humain que m’ont procuré les momentspassés à vos côtés. Je tiens également à remercier les membres du conseil d’administrationpour leur implication et leur soutien dans la gouvernance de l’établissement public durantces trois dernières années. Ce mandat aura permis de poursuivre, entre autres, la politiqued’investissement immobilière engagée par mes prédécesseurs, malgré le contexte budgétaireextrêmement contraint. J’ai à ce titre eu le plaisir d’inaugurer plusieurs centres d’incendie etde secours (Azerailles, Pagny-sur-Moselle, Uruffe, Blénod-lès-Toul) et le Centre de Formation

« Kléber ». J’ai également pu valider le lancement des marchés publics d’autres casernements : Colombey les Belles,Thiaucourt, Jarny, Dieulouard, Haroué, Tomblaine, Gentilly. Par ailleurs, l’investissement dans la modernisation du parcà matériel roulant, en partie réalisé sous forme groupée avec les autres SDIS de Lorraine, a permis d’atteindre l’objectifsuivi par le conseil d’administration de doter les sapeurs-pompiers d’un outil de travail performant et moderne. Cela aété rendu possible grâce aux efforts financiers conjoints et consentis par les communes, les communautés de communes,la CUGN et le conseil général, dont je tiens à saluer le soutien indéfectible, au bénéfice de la sécurité des Meurthe &Mosellans.

Enfin à l’occasion de cette nouvelle année je souhaite à chacun d’entre vous, ainsi qu’à vos familles, une excellenteannée.

Jean-Paul VinCHeLinPrésident du Conseil d’Administration du Service Départemental d’Incendie et de Secours de Meurthe & Moselle

L’un des objectifs du SDIS de Meurthe & Moselle, fixés dans le schéma départementald’analyse et de couverture des risques, est de pouvoir mobiliser 24h/24 plus de400 sapeurs-pompiers en moins de 10 minutes sur le département : n’est-ce pas un

bel exemple de proximité ?Environ 400 jeunes mineurs meurthe et mosellans ont souscrit un engagement associatif de4 années au sein des sections de Jeunes Sapeurs-Pompiers (JSP) pour rejoindre leurs aînésau sein du SDIS, afin d’apprendre, puis porter de fortes valeurs républicaines d’entraide, touten constituant le vivier de recrutement des sapeurs-pompiers volontaires de demain : n’est-cepas un bel exemple de citoyenneté ?Grâce à une convention conclue avec l’association départementale représentative des sapeurs-pompiers (l’union départementale des sapeurs-pompiers de Meurthe & Moselle), membre

du puissant réseau fédéral national de notre corporation, le SDIS permet aux vétérans sapeurs-pompiers, atteints parla limite d’âge du service public, de continuer à s’engager dans des liens confraternels et intergénérationnels aux côtésde leurs camarades actifs, en leur apportant un soutien logistique en opérations ou au quotidien : n’est-ce pas un belexemple de solidarité ?

La passion, l’énergie et le volontarisme des femmes et hommes qui servent le SDIS de Meurthe & Moselle luipermettent de rester un service public de proximité exemplaire.Les sapeurs-pompiers ont toujours porté haut les valeurs que sont le respect d’autrui, le courage, le dévouement et lasolidarité. En ces temps où les valeurs essentielles de la République deviennent de plus en plus lointaines pour certains,j’émets le vœu que notre corporation sache faire COHÉSION à travers les valeurs historiques qu’elle a toujours portées.Merci à tous, représentants de l’État, élus locaux et population, pour la confiance que vous nous accordez au quotidien.Notre objectif est de toujours continuer à la mériter.À l’ensemble de nos lectrices et nos lecteurs, je présente mes meilleurs vœux de santé, de sérénité et de réussite pour2015.

Colonel Stéphane BeAUDOUXChef de Corps,

Directeur Départemental des Services d’Incendie et de Secours de Meurthe & Moselle

curantisme.

et fondamentalement attachée à nos libertés.

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P SOMMAIRE SDIS54

P LEXIQUEACR : Arrêt Cardio-RespiratoireANDRA : Agence Nationale pour la gestion des Déchets

RAdioactifsARI : Appareil Respiratoire IsolantARS : Agence Régionale de SantéAVP : Accident Voie PubliqueCASDIS : Conseil d’Administration du SDISCC : Chef de ColonneCCF : Camion Citerne Feux de ForêtsCCGC : Camion Citerne Grande CapacitéCG : Chef de GroupeCI : Centre d’InterventionCIS : Centre d’Incendie et de SecoursCMIC : Cellule Mobile d’Intervention ChimiqueCMIR : Cellule Mobile d’Intervention RadiologiqueCNFPT : Centre National de la Fonction Publique

TerritorialeCOD : Conduite ou Centre Opérationnel DépartementalCODIR : Comité de DirectionCODIS : Centre Opérationnel Départemental d’Incendie

et de SecoursCOS : Commandant des opérations de SecoursCOZ : Centre Opérationnel ZonalCPli : Centre de Première Intervention intégréCRM : Centre de Rassemblement des MoyensCS : Centre de SecoursCSP : Centre de Secours PrincipalCTA : Centre de Traitement de l’AlerteCTD : Conseiller Technique DépartementalCTL : Centre Technique et LogistiqueCTU : Camionnette Tous UsagesCUGN : Communauté Urbaine du Grand NancyDAL : Dévidoir Automobile LégerDASRI : Déchet Activité de Soins à Risque InfectieuxDDSIS : Directeur Départemental des Services d’Incendie

et de Secours

DDT : Direction Départementale du TerritoireDECI : Défense Extérieure contre l’IncendieDICA : Détachement d’Intervention Catastrophe

AéromobileDGSCGC : Direction Générale de la Sécurité Civile

et de la Gestion des CrisesDPS : Dispositif Préventif de SécuritéEDSP : École Départementale des Sapeurs-PompiersEMZ : État-Major de ZoneENSOSP : École Nationale Supérieure des Officiers

de Sapeurs-PompiersEPA 25 : Échelle Pivotante Automatique 25 mEPSA : Échelle Pivotante Semi-AutomatiqueEPCI : Établissement Public de Coopération

IntercommunaleETARE : ÉTAblissement REpertoriéFDF : Feux De ForêtsFIL : Fourgon d’Incendie LégerFMA : Formation de Maintien des AcquisFPTDA : Fourgon Pompe Tonne Dévidoir AutomobileFPTGP : Fourgon Pompe Tonne Grande PuissanceFPTSR : Fourgon Pompe Tonne de Secours RoutierGDR : Guide Départemental de RéférenceGFOS : Groupement Formation SportGIFF : Groupe d’Intervention Feux de ForêtGINC : Groupe IncendieGIPSI : Gestion Informatique Pour les Services IncendieIGH : Immeuble de Grande HauteurJSP : Jeune Sapeur-PompierLDV : Lance à Débit VariableMPR : Moto Pompe RemorquableNOVI : NOmbreuses VictimesNRBCe : Nucléaire Radiologique Biologique Chimique

explosifONF : Office National des ForêtsPL : Poids Lourd

PMA : Poste Médical AvancéPRV : Point de Regroupement des VictimesPSE : Premiers Secours en ÉquipePUI : Pharmacie à Usage IntérieurORSEC : Organisation de la Réponse de SÉcurité CivileRAD : Risques RADiologiquesRCH : Risque CHimiqueRIM : Règlement d’Intervention et de ManœuvreRSR : Remorque de Secours RoutierSAMU : Service d’Aide Médicale UrgenteSAP : Secours A PersonneSDE : Sauvetage DéblaiementSMUR : Service Mobile d’Urgence et de RéanimationSP/SPP/SPV : Sapeur-Pompier / Professionnel / VolontaireSSSM : Service de Santé et de Secours MédicalTMD : Transport de Matières DangereusesUA / UR : Urgence Absolue / Urgence RelativeUAR : Unité d’Assistance RespiratoireUCGC : Unité Citerne Grande CapacitéUDSP : Union Départementale des Sapeurs-PompiersUGAP : Union des Groupements d’Achats PublicsUMF : Unité Manœuvre de ForceUMP : Urgence Médico-PsychologiqueVL : Véhicule LégerVLRTT : Véhicule de liaison et de Reconnaissance

Tout TerrainVLTT : Véhicule Léger Tout TerrainVLTUTT : Véhicule Léger Tout Usage Tout TerrainVPC : Véhicule Poste de CommandementVPS : Véhicule de Premier SecoursVSS : Véhicule de Soutien SanitaireVRT : Véhicule Risques TechnologiquesVSAV : Véhicule de Secours et d’Assistance aux Victimes

P INTERVENTIONSContresens sur l’a31 5intervention risque Chimique 6incendie à Fenneviller 7Le Jarnisy sous les eaux 8Dramatique accident routier à Toul 9

P EXERCICESSituation d’urgence chimique et radiologiquedu 26 au 28 septembre au Luxembourg 10

P PRISE ET PASSATIONSDE COMMANDEMENT

Passation de commandementSaint-Nicolas-de-Port 12Prise de commandement Neuves-Maisons 12Passation de commandement Blénod-lès-Toul 13

P MÉDAILLESDes personnels du centre de secours principalde Lunéville à l’honneur 13

P BUDGET 2015 14

P RÈGLEMENTL’activation du renfort CODiS 15

P ÉQUIPEMENTDeux nouveaux engins spéciaux 16

P FORMATIONSLes plongeurs en Tunisie 18

Formation d’officiers tunisiens à la GestionOpérationnelle de Crise (GOC) 19

P EN BREFremise des clefs d’un Camion Citerne rural 20Le service de santé et de secours médicaldu SDiS participe à la réalisation de l’objectiffixé par le Président de la république 21Mission Martinique 22inauguration de l’extension du CiS d’Haroué 22réunion plénière des chefs de centre 23Le préfet délégué pour la sécurité et la défenseauprès du préfet de la zone « eST » en visiteau SDiS 23rencontres de la sécurité intérieure acte 2 24Évolution des travaux sur le site de Kleber 25Les détecteurs autonomes avertisseursde fumées – DaaF 26Les anciens reprennent du service ! 27

P VOLONTARIATHommage au volontariat 28

P PORTRAITChristophe aPParu : mécanicien à l’atelierdu SDiS et sapeur-pompier volontaire 30

P HISTOIRE ET TRADITIONSHistoire-valeurs et traditions 31

á LE MAGAZINE LA LIAISON EST ÉDITE PAR : le SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours) de Meurthe-et-Moselle 03 83 41 1800 • Directeur de la Publication : Jean-Paul VINCHELIN • Conceptionet impression : bìalec, 95 bd d’Austrasie – 54001 Nancy CedexCrédits photos : Eric DUBOIS (dont photo 1re de couverture) • Marc EGENSPERGER • Michel LAKOMSKI (photo Mathieu KLEIN, conseil général de Meurthe-et-Moselle) • Le Républicain Lorrain •Jean-Marie COUSIN • Jean-Patrick PLANCHAIS • Pascal VIRBEL (dont photo 4e de couverture) • Tous nos remerciements

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P INTERVENTIONS SDIS54

á Lundi 13 juillet 2014, à 05 h 18, le Centre Opérationnel Départementald’Incendie et de Secours (CODIS) engage un Véhicule de Secours et d’Assistanceaux Victimes (VSAV), un Fourgon Pompe Tonne Secours Routier (FPTSR), unVéhicule de Protection Routière (VPR) et 1 Chef de Groupe pour un accident entredeux voitures sur l’autoroute A31 dans le sens Metz-Nancy sur la commune deCustines.

Le chef de groupe de Pont-à-Mousson etle VSAV Pompey sont les premiers enginsà se présenter sur les lieux.

L’AVP à cinétique violente met en cause6 véhicules dont un à contre sens.

À l’arrivée des secours 4 voitures trèsendommagés se trouvent sur la voie dedroite et la bande d’arrêt d’urgence, répar-tis sur plusieurs centaines de mètres. Levéhicule en contresens a franchi la bar-rière de sécurité pour terminer sa coursedans un champ de maïs, 5 mètres encontrebas. Le conducteur, décédé, estincarcéré sous le véhicule.

Le chef de groupe effectue sa premièrereconnaissance avec l’appui d’une méde-cin belge arrêtée pour porter secours.Onze victimes sont dénombrées dont3 Urgences Absolues (UA) parmi les-quelles deux jeunes enfants et une femmeenceinte.

Rapidement e t compte tenu del’absence d’informations concernant laprésence d’autres véhicules accidentésen aval, le Commandant des Opérationsde Secours (COS) demande les moyensdu Plan Rouge et engage le personneldans la doctrine du secourisme del’avant.

Rapidement une quinzaine de VSAV seprésente sur les lieux. L’A31 est coupéeà la circulation et trois secteurs géogra-phiques sont créés. Le chef de site prendle Commandement des Opérations deSecours et décide en concertation avecles secours médicaux de travailler sansutiliser le Poste Médical Avancé. Aprèsun tri rapide qui aboutit à la médicalisa-tion des deux enfants et de la femmeenceinte, chacune des victimes est priseen charge par un VSAV qui stationnedirectement mais de manière ordonnéesur le chantier opérationnel.

Le bilan final fait état d’un mort et 11 bles-sés dont 3 urgences absolues. L’une desdifficultés les plus importantes aura étésans doute la barrière de la languepuisque la majorité des blessés étaitnéerlandaise.

Dans cette situation exceptionnelle, l’en-traînement du personnel aux situations àmultiples victimes a sans conteste permisde rendre fluide et efficiente l’opération desecours.

Capitaine L. ROBeRT

Contresens sur l’A31ªcustines∫custines

6 LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 20156 LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015

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Définition-La Valeur Limited’Exposition Professionnelle (VLEP) :elle représente le niveau maximal deconcentration de substancespolluantes, dans l’atmosphère, fixé surla base de connaissances scientifiques,au-delà duquel une exposition decourte durée présente un risque pourla santé humaine ou de dégradation del’environnement, à partir duquel desmesures d’urgence doivent être prises.Ce terme est très général etne donne pas de précision surla durée d’exposition.

En transit, les secours sont informés qu’ilpourrait s’agir d’une bouteille de chlorefuyant. À l’approche du site, les secoursressentent une odeur piquante, caracté-ristique du produit supposé. D’après lestémoins, la bouteille se trouve entre lechâteau d’eau et le stade de football surlequel un match est en cours.

Les premiers secours mettent rapidementen place un périmètre de sécurité, notam-ment en confinant les sportifs et le publicdu stade et ce, pendant que les spécia-listes s’engagent en reconnaissance sousAppareil Respiratoire Isolant (ARI). Cettepremière phase opérationnelle permet auxsecours d’identifier la bouteille en cause

ainsi que de faire les premières détectionschimiques. Au plus fort de l’intervention,les relevés mettront en évidence 16 ppm(partie par million) de chlore, cela corres-pond à 32 fois la Valeur Limite d’Exposi-tion Professionnelle (VLEP= sur 15 min).

Une seconde reconnaissance, toujourssous (ARI), permettra au binôme dedémonter le manomètre défectueux quiempêchait la fermeture de la bouteille.L’intervention s’est clôturée par la réalisa-tion d’un bilan pour les impliqués confi-nés, ainsi que par le transport de4 victimes.

Capitaine Y. FRAnZeTTi

á Le dimanche 2 novembre 2014, le CODIS 54 reçoit un appel pour une pollu-tion aérienne par produit chimique sur la commune d’Homécourt. Immédiatementles secours traditionnels de Briey sont engagés sur l’intervention, accompagnésdes moyens de reconnaissance Risque Chimique (RCH), à savoir le Véhicule RisqueTechnologique et Chimique (VRT-C) et l’Unité Risque Technologique (URT).

Intervention Risque Chimiqueªhomécourt∫homécourt

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Incendie à Fennevillerªfenneviller∫Fenneviller

á Ce début d’après-midi très ensoleillé du 9 septembre à Fenneviller, situé aupied du massif vosgien, laisse à penser à une agréable journée de fin d’été.

Et pourtant, cette quiétude va être pertur-bée par un incendie au sein du village.Vers 13 h 00 le CODIS reçoit plusieursdemandes de secours signalant un feuavéré au n° 28 Grande rue ; la réponseimmédiate de l’opérateur et du chef desalle CODIS est l’envoi d’un groupe

incendie. À l’arrivée des premiers secoursdu centre de secours de Badonviller, c’estune maison lorraine de 600 m² de sur-face au sol, avec un 1er étage et sescombles, qui est totalement embrasée. Lefeu se propageant à la maison mitoyenne,les sapeurs-pompiers de Badonviller par-

viennent à en stopper la progres-s ion, préser vant ainsi cebâtiment. L’incendie sera maî-trisé au moyen de 5 lances dontune sur l’Échelle Pivotante Semi-Automatique (EPSA) de Raon-l’Étape ; le dispositif étantalimenté sur la réserve incendiecommuna le de 120 m3.L’intervention s’est faite pourl’essentiel par l’extérieur à causedu risque d’effondrement persis-tant du mur mitoyen et de lafaçade. En raison de cette insta-bilité, madame le maire de lacommune, très attentive et

soucieuse de répondre à nos demandes,a pris un arrêté de péril imminent, afind’interdire les accès aux deux maisonssinistrées. Aucune victime n’est à déplo-rer, il s’agissait de deux résidences secon-daires que l’un des propriétaires venait dequitter en fin de matinée. Un SoutienSanitaire Opérationnel (SSO) a été mis enplace dans le but d’apporter une surveil-lance active des équipes engagées etl’officier sécurité est venu apporter sonconcours au Commandant des Opérationsde Secours (COS) afin de lui donner unavis sur la sécurité du site et lui faire despropositions d’actions dans ce sens. C’estau total une trentaine de sapeurs-pom-piers du groupement lunévillois qui ontété engagés sur ce sinistre, avec un ren-fort dès le début de l’intervention desstagiaires en formation présents dans lesecteur.

Commandant J. KOeSSLeR

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P INTERVENTIONS SDIS 54

Le Jarnisy sous les eaux

ªjarny∫Jarny

á Le vendredi 19 septembre 2014 en fin d’après midi, un violent orage a éclatédans le Jarnisy. Cela s’est d’abord traduit par une forte pluie, puis un véritabledéluge et enfin de la grêle, le tout n’ayant duré qu’une trentaine de minutes. Lescommunes de Jarny et de Conflans-en-Jarnisy ont été particulièrementtouchées.

Très vite, des appels arrivent au CODIS 54pour demander de l’aide, trois secteursapparaissant comme particulièrementsinistrés : à Jarny où une partie de l’axeprincipal traversant la commune à hau-teur de la médiathèque est totalementinondé ; à Conflans-en-Jarnisy avenue dela République, où une trentaine de mai-sons ont leur sous-sol complètementinondé ; et, toujours à Conflans-en-Jarnisy, l’hypermarché Leclerc.

La situation est rapidement prise encharge au CODIS avec l’activation de laprocédure « opérations multiples ». De

nombreux moyens de soutien et d’épuise-ment convergent vers le CS Jarny où leVPC du groupement est activé dans lacour.

Ce sont au total une quinzaine de véhi-cules avec 70 sapeurs-pompiers prove-nant de trois groupements territoriaux quiont ainsi pris part aux 80 opérationssignalées sur les trois secteurs.

Le lundi 15 décembre 2014, les munici-palités de Jarny et de Conflans-en-Jarnisyont souhaité rassembler l’ensemble dessapeurs-pompiers présents lors des opé-rations engagées. Par cette action, ellesont pu témoigner leur gratitude à tous lesintervenants. Cette cérémonie s’est dérou-lée en présence des maires des com-munes touchées, du président du CASDISM. VINCHELIN, du vice-présidentM. MARIUZZO et du Colonel BEAUDOUX,chef de corps.

Lieutenant-colonel P. DeLALAnDe

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P INTERVENTIONS SDIS54

Les premiers intervenants arrivent rapide-ment sur les lieux et constatent qu’unviolent choc frontal s’est produit. La bru-talité de l’impact a projeté le véhicule légerdans un fossé à plusieurs mètres du pointde contact. Le véhicule se trouve alors sur

le flanc. À son bord, la conductrice estgravement blessée et très lourdementincarcérée. À l’arrière du véhicule, dansson siège, se trouve un bébé qui est rapi-dement pris en charge par le Véhicule deSecours et d’Assistance aux Victimes.

S’en suit, à l’issue de la phase dereconnaissance et de sécurisation, unelourde opération de désincarcération pourlaquelle les techniques habituelless’avéreront en grande partie inapplicablesou inefficaces. Les agrès traditionnels sonteux aussi insuffisants pour faire face à lasituation. Le Commandant des Opérationsde Secours (COS) s’appuiera sur l’UnitéManœuvre de Force armée par le centred’intervention de Nancy-Gentilly et ladépanneuse à poids lourds présente surplace pour pouvoir extraire la victime del’amas de tôle.

Malgré les efforts et la détermination dessecouristes et du SMUR sur place, laconductrice est malheureusementdécédée.

Capitaine Y. FRAnZeTTi

á Le 23 novembre 2014 à 11 h 30, un terrible accident a lieu sur la route départementale 611 à la sortie de la communede Toul. Cet accident tragique met en cause un poids lourd et une VL. Dès l’appel, le CODIS est conscient de la gravité de lasituation, compte-tenu des éléments donnés par l’appelant. Les secours de Toul et le chef de groupe sont engagés.

Dramatique accident routier à Toulªtoul∫toul

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P EXERCICES SDIS 54

SITuATIon D’uRgenCe ChImIque eT RADIoLogIqueDu 26 Au 28 SePTembRe Au LuxembouRg

La semaine précédente, la partie Nord-Est de la France, enparticulier les Vosges, l’Alsace et la Région Lorraine a été tou-chée par de fortes précipitations, ainsi que la partie orientale del’Allemagne. Les plus touchés par les fortes pluies et les inon-dations sont les états de la Sarre et du Nord Rhin Westphalie,une onde de crue majeure de la rivière Moselle est attendue.

Tôt le matin du mercredi 24 septembre 2014, le central d’ur-gence 112 du Luxembourg a reçu un état d’alerte automatiquedes Commissions internationales pour la Protection de laMoselle et Sarre rivière (CIPMS), qui précise que le niveau d’eauattendu est conforme à une crue centennale.

La vague d’eau annoncée constitue une menace pour la région,les villages de Schengen, Remich, Grevenmacher, Mertert etWasserbillig. Toutes les forces de protection civile de l’étatLuxembourgeois sont mobilisées sur le terrain.

De graves conséquences sont attendues pour la population desrégions qui seront touchées. Les autorités locales et Luxport, lasociété d’exploitation de Mertert port, sont très préoccupées parl’impact des inondations attendues sur les installations por-tuaires et les usines mises en œuvre dans la partie industrielledu port, en raison de travaux d’extension allant sur le site.

Le jeudi 25 septembre 2014, comme prévu, plusieurs desinfrastructures et des lignes de production dans les usines uti-lisant des marchandises dangereuses, classées SEVESO 1 et 2et dans Luxport ont été inondées.

Dans l’après-midi, en raison de températures élevées et d’uneforte humidité, Meteolux a publié un bulletin de niveau rougeMeteoalarm pour l’ensemble du pays en prévision de violents

orages avec des pointes locales de vent (jusqu’à 130 km/h) etde fortes pluies. Au petit matin, du vendredi 26 septembre 2014,le pays a été frappé par des orages dévastateurs.

Un grand nombre de routes principales sont coupées en raisonde chutes d’arbres, 500 bâtiments résidentiels et industriels ontété endommagés par la tempête ou les inondations, affectantplus de 2000 personnes qui ont ignoré l’appel pour les mes-sages d’avertissement de la protection civile nationale d’urgenceet environ 4 000 personnes ont été évacuées des zonestouchées.

14 morts, 45 disparus et près de 135 blessés sont signalés. Lapopulation touchée et menacée a reçu de l’eau, du pain et du

á Le 23 septembre 2014, le centremétéorologique national – MeteoLux –a publié un « Avertissement deMeteoalarm » sur de possibles fortespluies et des vents forts pour la partieSud-Est du Luxembourg, dans la régionde frontière avec l’Allemagne.

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P EXERCICES SDIS54

lait, ainsi que des services médicaux d’urgence au moyen debateaux et d’hélicoptères. Le réseau de télécommunicationmobile présente des interruptions conséquentes sur tout le pays.

Toutes les capacités disponibles des services d’entretien desroutes et d’électricité, ainsi que les autres forces locales (sapeurs-pompiers volontaires, protection civile, les organisations com-munautaires locale et bénévoles parmi la population) ont étéengagées pour soutenir la population touchée, dégager lesroutes et fournir de l’électricité en cas d’urgence.

Malgré un approvisionnement en électricité instable et desbâtiments en partie endommagés, le travail est en cours sur lesite principal du port de Mertert. Le vendredi 26 septembre, aucours du déchargement d’un navire contenant des déchets, uneexplosion se produit au niveau de la grue. Des travailleurs sontblessés par les débris de l’explosion. Une alarme se déclenchepour des niveaux élevés de la radioactivité dans l’air ambiant.Cela provoque la panique des travailleurs, et engendre une séried’autres incidents et accidents qui change les docks en unchamp de bataille.

L’équipe Nucléaire Radiologique Bactériologique et Chimique(NRBC) est déployée sur le site du port. Mais celle-ci n’est pasen mesure de faire face seule avec ses propres moyens. Elledemande l’aide d’autres unités NRBC.

Compte tenu de ces évènements cumulés et de l’impossibilitéde demander un soutien basé sur les accords bilatéraux despays voisins, le gouvernement du Luxembourg décide dedemander une assistance internationale à l’Europe. La demandese concentre sur une aide dans le domaine NRBC à destinationdu site portuaire de Mertert, mais également sur une grandecapacité de pompage.

Heureusement, tout ceci n’est que le thème d’un exerciceinternational organisé pour tester la réponse européenne etsa coordination au profit des états membres.

Les exercices sur le terrain ont pour objet de mettre en œuvrele mécanisme européen de protection civile pour la grandecapacité de pompage, la détection et l’échantillonnage desmatières NRBC.

Quatre sites sont mis en place avec des thématiquesdifférentes :. inondation du centre du village avec des conséquences surle poste de coordination des secours et un centre de soins,. déchargement, avec chute, d’un container de déchetsradioactifs sur un stockage de déchets métalliques,. accostage d’une barge de transport de produits chimiquespossédant des avaries mécaniques. Les produits chimiques,incompatibles avec l’eau, ont été touchés par une vague,. découverte de produits chimiques et d’explosifs dans unecarrière.

Les pays participant à cet exercice sont les suivants :. le Luxembourg : avec ses moyens de premiersintervenants,. la Slovénie : avec un module d’échantillonnage NRBC,. la Belgique : avec un module NRBC,. l’Italie : avec un module de grande capacité de pompage,. la France : avec un module NRBC et un module d’échantil-lonnage des produits dangereux.

Le SDIS de Meurthe & Moselle a mis à disposition une équipeRisques RADiologiques (RAD) avec un Véhicule RisquesTechnologiques (VRT) pour la partie manœuvrant, mais égale-ment quatre animateurs, experts ou officiers de liaison.

La philosophie générale de ce type d’exercice consiste à fournirdes scénarii réalistes aux modules de protection civile euro-péenne, offrant ainsi une possibilité de formation pour leséquipes participantes. L’ensemble des manœuvrants a ainsi puêtre confronté à des produits et un risque de contaminationréels.

Lieutenant-colonel B. CeSCA

12 LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015

P PRISEETPASSATIONSDECOMMANDEMENT SDIS 54

La Place Jean Jaurès de Saint-Nicolas-de-Port a accueilli une cérémonie de passationde commandement le lundi 1er septembre2014 à 18h00. La précédente s’y étaitdéroulée quatre ans et cinq mois aupara-vant. Cette durée correspond au temps decommandement durant lequel le Lieutenanthors classe Sylvain DRACACCI a contribuéavec volonté, ténacité et fidélité aux valeurset convictions qui sont les siennes, à faireévoluer l’organisation et fiabiliser le

fonctionnement du centre d’incendie et desecours de Saint-Nicolas-de-Port. Il pour-suivra une carrière déjà bien remplie en tantque chef de salle CODIS. Nombreux étaientles sapeurs-pompiers et jeunes sapeurs-pompiers du centre, ainsi que les cadres ducorps départemental à être venus, en cettefin d’après-midi, assister à la cérémonie. Enprésence de monsieur Jacques LAMBLIN,député de la circonscription, de monsieurJean-Paul VINCHELIN, président du conseil

d’administration du service départementald’incendie et de secours de Meurthe &Moselle, de monsieur Luc BINSINGER,maire de la localité, de monsieur Jean-Claude PISSENEM, conseiller général ducanton et de nombreux maires et élus descommunes du secteur, le colonel StéphaneBEAUDOUX, chef de corps, a confié lecommandement de cette unité opération-nelle au lieutenant de 1re Classe GuillaumeBLAISE. For t d’une expérience de23 années au sein du volontariat, de jeunesapeur-pompier à lieutenant titulaire del’emploi de chef de groupe et de 8 annéesdans un emploi de cadre B au sein duservice comptabilité-finances du SDIS 54,le nouveau chef de centre, officier profes-sionnel de sapeurs-pompiers depuisdécembre 2010, présente un profil aty-pique. Attaché au management deshommes il aura cœur de mettre ses qualitésà disposit ion du centre et de sespersonnels.

Lieutenant-colonel P. SiGne

La cérémonie de prise de commandementdu centre d’intervention et de secours deNeuves-Maisons s’est déroulée le ven-dredi 7 novembre 2014 à 18h00 dansla cour principale du centre. Le colonelStéphane BEAUDOUX, chef de corps a

installé le lieutenant Vincent MAIRE auposte de chef de centre, vacant depuis le1er juillet 2014, date de départ duLieutenant Laurent MINET pour le SDISde l’Ardèche. Monsieur Jean-PaulVINCHELIN, président du CASDIS, mairede Neuves-Maisons et Monsieur FilipePINHO, président de la Communauté decommunes Moselle et Madon figuraientparmi la centaine de personnes pré-sentes : personnalités, invités, sapeurs-pompiers et jeunes sapeurs-pompiers ducentre, ainsi que des cadres du corpsdépartemental. Le nouveau chef de centreest un jeune officier titulaire d’un master.Il est diplômé de l’ENSOSP (promotion2011-2012). Sapeur-pompier volontaireau centre de secours principal de TOULpuis au centre d’inter vention de

NANCY-JOFFRE, pendant 7 ans, ilconnait bien le volontariat. Deux annéesde management qualité sécurité envi-ronnent multi-sites dans une grandeentreprise de béton viennent compléterl’expérience de ce passionné. Si le postede chef de centre a connu une vacancede 4 mois, il n’en est rien pour celui d’ad-joint occupé sitôt libéré par le lieutenantDavid GODENIR. Souhaitons pleine réus-site à ce binôme de commandement pleinde potentiel.

Lieutenant-colonel P. SiGne

Passation de commandementSaint-nicolas-de-Port

Prise de commandementneuves-maisons

LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015 13

P PRISEETPASSATIONS DECOMMANDEMENT SDIS54

La cérémonie de passation de commande-ment du centre d’incendie et de secours deBlénod-lès-Toul s’est déroulée le samedi6 décembre 2014 à 11 h 30 devant lamairie et à proximité immédiate du CIS.Le colonel Stéphane BEAUDOUX, chef decorps, a installé le sergent volontaire AdrienMETADJER au poste de chef de centre,

libéré par le sergentv o l o n t a i r e A n d r éLARCHER qui a faitva lo i r ses dro i t s àl a r e t r a i t e a p r è s36 années de service.Mons i e u r Cam i l l eLANET, sous-préfet del’arrondissementdeToul,monsieur DominiquePOTIER, député deMeur the & Moselle,monsieur Jean-LouisOLAIZOLA, maire de la commune, mon-sieur Jean-Paul VINCHELIN, président duconseil d’administration du SDIS deMeurthe & Moselle, figuraient parmi la cen-taine de personnes présentes : invités,sapeurs-pompiers et jeunes sapeurs-pom-piers du centre, ainsi que des cadres ducorps départemental.

Le nouveau chef de centre a 26 ans.Sapeur-pompier volontaire à Blénod-lès-Toul depuis 10 ans, il est titulaire de deuxMaster en management et sécurité. Côtéprofessionnel, il est ingénieur sécuritépour un bureau consultant SécuritéEnvironnement.

Commandant D. WARin

Passation de commandementblénod-lès-Toul

Madame la sous-préfète d’arrondissement a remis lors de lacérémonie de la Sainte-Barbe du centre de secours principal deLunéville une médaille de bronze pour Actes de Courage etDévouement à 5 personnels du centre de secours principal deLunéville.Retour sur les faits…Le vendredi 8 août 2014 à 15h23, les sapeurs-pompiers deLUNÉVILLE sont alertés pour la noyade d’un enfant de 6 ansdans la rivière Vezouze, avenue Georges Pompidou, à 500 mdu centre de secours.Le chef de groupe prend à son bord, en prompt secours, lecaporal-chef Christophe LEBOUBE, plongeur en garde cejour-là.

Arrivés immédiatement et simultanément sur les lieux, tous lespersonnels engagés, à l’exception du chef de groupe qui com-mande l’opération, se jettent à l’eau pour sonder la rivièreVEZOUZE et retrouver l’enfant de 6 ans qui n’a pas réapparucar plaqué au fond de l’eau dans une zone de tourbillons.Au bout de quelques minutes, l’enfant est ramené sur la bergeet une réanimation cardio-pulmonaire est mise en œuvre enattendant l’arrivée du VSAV de BLAINVILLE-DAMELEVIÈRES etle SMUR de LUNÉVILLE.Le garçonnet n’a malheureusement pas pu être ramené à la vie.

Commandant L. SAUVAGeOT

Remise lors de la sainte Barbe de LunévilleAdjudant Samuel CARLYCaporal Alexandre BRAILLARDSergent-chef Stéphane COLIN

Sergent Mickaël MARINCaporal-chef Christophe LEBOUBE

DeS PeRSonneLS Du CenTReDe SeCouRS PRInCIPALDe LunévILLe à L’honneuR

P MÉDAILLES SDIS54

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Dépenses Recettes

Les chiffres du budget prévisionnel 2015 (en millions d’E)

14 LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015

P BUDGET 2015 SDIS54

Le budget prévisionnel 2015de l’établissement public

á Le budget 2015 s’inscrit dans un contexte de prolongation d’une année de la convention pluriannuelle 2011-2014avec le Département de Meurthe & Moselle. Il s’efforce de répondre aux objectifs fixés dans le projet d’établissement, touten tenant compte des contraintes fortes de limitation de l’augmentation des recettes de fonctionnement.

Grâce à certaines opportunités d’économies d’une part (exemple de l’achat du gaz à des tarifs de marché très intéressants), etd’efforts de rationalisation des dépenses sur les charges à caractère général, les hausses mécaniques de certaines dépenses, tellesque le Glissement Vieillissement Technicité (GVT), sont partiellement compensées.

Ainsi, si l’augmentation du budget de fonctionnement est limitée à 0,57 % par rapport au BP 2014. Le département de Meurthe& Moselle confirme son appui au SDIS, avec une évolution de 2,5 % de la participation attribuée à l’établissement en section defonctionnement, ainsi que l’attribution d’une participation exceptionnelle en section d’investissement de 1,5 million d’euros en2015, permettant de continuer le programme d’investissement immobilier fixé dans la convention.

La contribution du Grand Nancy, du EPCI et des communes, augmente quant à elle de 0,9 %.

L. LAnDSHeeRe

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LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015 15

P RÈGLEMENT SDIS54

á Les règles de fonctionnement du Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours (CODIS) sont fixéespar le Règlement Opérationnel. Pour améliorer la fonction « Anticipation », il a été fixé des dispositions complémentaires.La plus remarquable consiste à renforcer en cadres d’astreinte le CODIS pour armer la salle d’évitement de crise qui jouxtela salle de réception des appels. Un chef de groupe et un chef de colonne sont alors mobilisés.

L’« activation » est systématique dans les cas suivants :1. L’ engagement d’un Chef de Colonne sur une intervention,2. La mise en œuvre de la procédure « Opérations Multiples »,3. La mobilisation et l’engagement de plus d’un groupe en

renfort « extérieur »,4. La mise en place d’un Dispositif Prévisionnel de Secours

(DPS) armé par des sapeurs-pompiers (ex : meeting aérien,Tour de France, défilé de la Saint Nicolas…),

5. L’activation du Centre Opérationnel Départemental (COD)en préfecture,

D’autres cas d’activation sont possibles : panne techniqueconséquente du système informatique et/ou de transmissiond’aler te, demande spécifique de l’Officier de Garde

Départementale (OGD chef de site), activité opérationnellesupérieure à la normale…

C’est le Chef de Salle CODIS qui met en œuvre la procédure derenfort, par une alerte des cadres d’astreinte au moyen derécepteurs d’appels sélectifs et de téléphones mobiles. Il prépareensuite l’arrivée des 2 cadres en ouvrant tous les outils infor-matiques et médias prévus dans la salle.

À l’arrivée du Chef de Colonne CODIS, c’est ce dernier qui prendle commandement de l’ensemble du dispositif (Salle CTA +Salle évitement de crise). Le chef de salle devient alors OfficierRenseignement et le Chef de Groupe CODIS prend la fonctiond’Officier Moyens.

Commandant D. CUnAT

L’ACTIvATIonDu RenFoRT CoDIS

16 LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015

P ÉQUIPEMENT SDIS54

De l’échelle sur porteur au brasélévateur automoteur chenilléL’échelle sur porteur, qui reste le seul moyen d’accéder à cer-taines rues de la ville vieille de Nancy, est aujourd’hui en déca-lage technologique avec les engins existants sur le marché.

C’est pourquoi le groupement de soutien technique et logistiqueétudiait depuis deux ans une solution qui permettrait d’apporterune réponse opérationnelle et technique plus adaptée et pluspolyvalente que l’utilisation de l’échelle sur porteur.

Un cahier des charges a donc été rédigé, en commun avec leSDIS de la Moselle, afin de concevoir un engin spécifique etnouveau répondant aux attentes opérationnelles actuelles.

La société MULTITEL, leader sur ce marché, a alors été retenueet vient de livrer un bras élévateur automoteur chenillé parfai-tement adapté aux besoins.

L’application opérationnelle est digne d’un engin multifonc-tions et offre un bon nombre de possibilités, notamment :. Effectuer une mise en sécurité ou un sauvetage jusqu’au6e étage dans une cour intérieure inaccessible à un engin lourd ;

. Servir de support de point haut pour un moyen detransmission ;. Réaliser un éclairage renforcé jusqu’à 22 mètres de haut ;. Venir en appui pour renforcer une réception radio à l’aided’une antenne implantée dans la plateforme ;. Établir une Lance à Débit Variable (LDV) de 45 avec unéquipier dans la plateforme ;. Commander l’orientation de la nacelle depuis le bas avecune LDV en eau sans équipier en plateforme.

Tout en disposant d’une mobilité adaptée, progresser sur desterrains meubles, passer dans une porte étroite et d’une stabi-lisation automatique.

Ses caractéristiques techniques offrent de larges possibilités :. Poids : 2500 kg

Deux nouveAux engInS SPéCIAux

Le BEAC sur son futur porteur (en cours de livraison)

Passage étroit et de faible hauteur. Déploiement pendulaire. Déploiement vertical.

LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015 17LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015 17

P ÉQUIPEMENT SDIS54

. Résistance aux poinçonnements : 700 kg. Portée : 6,20 m. Poids disponible en plateforme : 200 kg. Hauteur maxi : 22 mètres. Motorisation : Diesel et électrique.

Soulignons que seuls les SDIS 54 et 57 détiennent cettemachine unique au niveau national.

Acquisition d’un tracteurmultifonctions

Le fonctionnement du Centre Départemental de Formation desSapeurs-Pompiers sur le site de Kléber génère des besoins bienspécifiques. Plus particulièrement, un engin pouvant apporterun appui logistique pour déplacer des agrès et positionner lesvéhicules d’exercice de désincarcération était souhaité.

Le SDIS 54 a donc fait l’acquisition d’un tracteur multifonctiondisposant de nombreux agrès amovibles.

Compact et fonctionnel il peut être doté de différents accessoirescomme une balayeuse, une lame de déneigement, une saleuseautonome autoportée ou des fourches.

Parallèlement, il était souhaité de pouvoir profiter de cet enginpour l’engager occasionnellement sur des missionsopérationnelles.

En effet, certaines interventions de très longue durée nécessitentdes opérations de logistique pour pouvoir être clôturées dansdes meilleurs délais.

Ces aspects logistiques peuvent concerner :. le déblai d’un feu de ferme et l’épandage de fourrage dansun parc proche ;. l’acheminement de matériel lourd sur des sites inaccessiblesà des engins conventionnels ;. le déchargement de matériel divers ;

Capitaine F. MAGnOLini

Le BEAC en station, déployé. Déplacement de véhicules accidentés.

Utilisation en déneigement interne.

Utilisation sur feu de ferme

18 LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015

P FORMATIONS SDIS 54

á Du 15 au 28 juin 2014, deux sapeurs-pompiers deMeurthe & Moselle, le commandant Daniel WARIN et lesergent-chef Rémi DUTHION, conseillers techniques enplongée subaquatique, ont participé à la premièreformation de chefs d’unité en plongée subaquatiqueorganisée en Tunisie pour la protection civile tunisienne.

LeS PLongeuRS en TunISIe

Dans le cadre de la coopération technique développée avec laTunisie, la Direction Générale de la Sécurité-Civile et de laGestion des Crises (DGSCGC) a confié à l’École d’Applicationde la Sécurité Civile de Valabre (ECASC) la mise en place deformations spécialisées : Gestion Opérationnelle etCommandement (GOC) et plongée avec l’intervention des cadresmeurthe & mosellans.

Leur participation validait par ailleurs leur recyclage bisannuel,habituellement organisé au sein du centre national de plongéede la sécurité civile française à Marseille.

Pour la plongée, ils ont été accompagnés de deux conseillerstechniques des Bouches-du-Rhône et des Pyrénées-Atlantiques.

À leur arrivée à « Tunis-capitale », ils ont été accueillis par lelieutenant-colonel Tarek OUESLATI, adjoint au directeur del’école nationale de la protection civile, également conseillertechnique national de plongée subaquatique et le commandantGwenaël BARBOT, conseiller de sécurité-civile auprès del’ambassadeur de France.

La formation a débuté le lundi 16 juin au centre national deplongée à Tabarka, à 15 km de la frontière algérienne, port depêche réputé pour l’artisanat du corail et son festival de jazz.

Participaient douze stagiaires tunisiens, plongeurs opérationnelsdepuis plus de dix ans pour la plupart. L’encadrement françaisétait épaulé par quatre chefs d’unités et un conseiller techniquetunisiens, formés en France.

Après un premier module de quinze jours dédié aux techniquesindividuelles de plongée, les stagiaires ont été mis en situationsur des opérations profondes (30 m) afin d’appliquer et maîtriserles outils de commandement.

L’expérience a été riche sur le plan humain : immersion totaleau sein de la population, partage des coutumes, échanges surles modes de vie et les pratiques personnelles etprofessionnelles.

Commandant D. WARin

LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015 19LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015 19

P FORMATIONS SDIS54

á Du 6 au 24 octobre 2014 s’est déroulé un stage de formation à la Gestion Opérationnelle et Commandement de niveau4 (GOC4) en Tunisie. Dans le cadre du partenariat entre l’État Français et la Tunisie, des formations régulières sont misesen œuvre. Il s’agissait là du premier GOC4 sur le territoire tunisien.

Une douzaine de stagiaires à l’Incendie 3 du colonel au capi-taine, a pu être formée (INC3) et GOC4.

C’est une école nationale en plein chantier qui a servi de structurede formation. L’équipe de formation était composée du comman-dant Olivier MARTET du SDIS 54, chef de mission pour le comptede la Direction de la Coopération internationale du Ministère del’intérieur et du capitaine Gérald LEBERRERA du SDIS 76. Il afallu construire les tableaux, créer des chasubles et s’adapter à laconfiguration d’une structure en pleine évolution et aux moyenslocaux.

La formation fut particulièrement intense avec l’évaluation del’INC3 qui portait sur la prise en compte d’un feu d’hydrocar-bures et la gestion des opérations comportant plusieurs groupesjusqu’à la prise en compte par un chef de site.

À la fin de la formation, le jury a pu constater le bon niveaud’acquisition des outils de raisonnement tactique en réalisantdes exercices dont le scenario mettait en cause de nombreusesvictimes ou des situations évolutives sur des feux de sites patri-moniaux notamment.

Malgré l’immersion totale dans une culture et un univers néces-sitant de s’adapter en permanence, cette expérience fut trèsriche et a permis aux instructeurs de se confronter à d’autresréalités, à d’autres moyens. Cette mission montre une fois deplus que les sapeurs-pompiers tunisiens sont très attachés aumodèle français.

Commandant O. MARTeT

FoRmATIon D’oFFICIeRS TunISIenSà LA geSTIon oPéRATIonneLLe De CRISe

C’est quoi la Gestion Opérationnelle de Crise (GOC) ?

Discipline inspirée à l’origine de l’organisation ducommandement militaire, la Gestion Opérationnellede Crise (GOC) permet d’assurer la préparation et laconduite d’une opération de secours, quelle qu’en soitl’ampleur, selon une méthode de raisonnementtactique (MRT) et avec des outils de planification etde commandement enseignés dans une doctrineunique à l’École Nationale Supérieuredes Officiers de Sapeurs-Pompiers.

20 LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015

P ENBREF SDIS54

á Mardi 14 octobre 2014, Jean-Paul VINCHELIN, président du conseil d’administration du SDIS a remisles clés d’un Camion-Citerne Rural flambant neuf à l’adjudant-chef Lionel CIRIEZ, chef du centre d’incendieet de secours de Pagny-sur-Moselle.

Cette remise symbolique a eu lieu en présence du colonelStéphane BEAUDOUX, Directeur Départemental des Servicesd’Incendie et de Secours, chef de corps, du capitaine NicolasBOUVIER, chef du CSP Pont-à-Mousson, des cadres de l’éta-blissement public ainsi que madame et messieurs les maires dusecteur de premier appel du centre et de monsieur Yvon BISTON,conseiller général du canton.

Conformément aux objectifs du Schéma Départemental d’Ana-lyse et de Couverture des Risques (SDACR) des véhiculespolyvalents sont acquis pour améliorer la couverture des risques,dont deux Camions Citerne Ruraux. L’achat de ce véhicule a étéréalisé dans le cadre d’une mutualisation de marchés publicsavec les SDIS de Lorraine.

Le CCR permet d’intervenir :. sur les missions de lutte contre les feux urbains, en raisonde ses capacités hydrauliques ;. sur les feux ruraux ainsi que les feux de végétation puisqu’ilpossède un châssis 4x4 avec des capacités de franchissementlui permettant d’assurer les missions dans les secteurs difficilesd’accès ;

. lors d’évènements climatiques nécessitant des capacités decirculation accrues (épisodes neigeux, inondations, tempête).

Le plan d’équipement se poursuivraensuite avec la commande de 3 autresvéhicules en 2015.

Caractéristiques techniques :. Nombre de places : 6.. Châssis de 14 tonnes : RenaultVéhicules Industriels.. Châssis 4x4 tous chemins.. Treuil frontal.. Puissance : 270 CV.. Equipementier : GALLIN.. Tonne : 2900 litres.. Emulseur : 140 litres.. Pompe 1500L/mn–15 bars.. Coût : 245655 €.. Fabriqué en France.

Commandant D. WARin

RemISe DeS CLeFS D’un CAmIon CITeRne RuRAL (CCR)le mardi 14 octobre 2014 à 17 h 30 au centre d’incendieet de secours de Pagny-sur-moselle

LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015 21LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015 21

P ENBREF SDIS54

Le SeRvICe De SAnTé eT De SeCouRS méDICAL Du SDISPARTICIPe à LA RéALISATIon De L’obJeCTIF FIxéPAR Le PRéSIDenT De LA RéPubLIque

á « Accéder en tous territoires aux soins urgents en moins de 30 minutes »

Le Président de la République a exprimésa volonté de permettre à chaque citoyend’avoir accès à des soins urgents enmoins de 30 minutes sur l’ensemble duterritoire national, chargeant les AgencesRégionales de Santé (ARS) de mettre enœuvre cet objectif.

L’ARS Lorraine a identifié sur le territoirerégional plusieurs zones « blanches » pla-çant les habitants à plus de 30 minutesd’accès d’un SMUR ou d’un service hos-pitalier d’accueil des urgences.

Dans ce cadre, les quatre SDIS de larégion ont proposé à l’ARS de Lorraine deconcourir à cet ambitieux objectif de santépublique, en intégrant les infirmierssapeurs-pompiers et médecins sapeurs-pompiers de leurs propres services desanté et de secours médical (SSSM) dansla réponse opérationnelle.

La principale zone « blanche » dans ledépartement de Meurthe & Moselle estident i f iée sur les secteurs deBADOnViLLeR/CiReY-SUR-VeZOUZe.

La volonté affirmée du SDIS de Meurthe& Moselle est d’assurer, dans le cadre del’aide médicale urgente, une protectionplus efficiente des populations en zoneséloignées de moyens médicaux hospita-liers principalement, en toute complé-mentarité avec les moyens de régulation(centre « 15 » du SAMU) et d’interven-tion (SMUR) hospitaliers.

L’objectif de complémentarité (et non pasde concurrence) entre moyens publics,mais aussi la qualité indiscutable de lacollaboration historique qui prévautdepuis de nombreuses décennies entresapeurs-pompiers et équipes médicaleshospitalières en Meurthe & Moselle pré-sentent incontestablement un gage deréussite.

D’un point de vue pratique, il s’agira pourle SDIS de Meurthe & Moselle, en lienavec le SAMU 54, de pré-positionner enpermanence au centre d’incendie et desecours de BADONVILLERS un équipagecomposé d’un inFiRMieR SAPeUR-POMPieR SOUS PROTOCOLe De SOinSD’URGenCe et d’un sapeur-pompierconducteur-secouriste, avec leur véhiculedédié, prêts à intervenir en complémentd’une ambulance des sapeurs-pompiers,lorsque l’urgence le commande.

Cette nouvelle réponse opérationnelle seramise en place par le SDIS à titre expéri-mental pendant 9 mois à partir du1er avril 2015, afin de démontrer toutesa pertinence. Le dispositif sera maintenuà l’issue de la période d’expérimentations’il a démontré toute son efficacité… etsous réserve d’une participation financièrede la Santé.

Commandant B. LePOUTeRe

22 LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015

P ENBREF SDIS54

mISSIon mARTInIque

á Face à une épidémie majeure de chikungunya en Martinique, le ministèrede la Santé a dépêché une équipe de spécialistes du Groupe de Recherche etd’Intervention en Milieu Périlleux (GRIMP) afin de détruire les gîtes larvaires demoustiques tigres situés en hauteur.

Le 10 juillet dernier, dix sapeurs-pompiersprofessionnels venant de toute la Francedont un meurthe-et-mosellan, le sergent-chef Guillaume THIEBERT du CSP Nancy,se sont envolés à destination de Fort deFrance pour une mission de 3 semaines.Logés dans le camp militaire du 33e RIMAils sont intervenus dans différent endroitsde l’île en collaboration avec les sapeurs-pompiers ultramarins issus du GRIMPlocal pour examiner et nettoyer tous lespoints d’eau des bâtiments publics

inaccessibles aux moyens traditionnels,comme les hôpitaux, les crèches, lesEHPAD, les écoles… Le but était d’enleverles gîtes larvaires. En effet, le moustiquetigre, vecteur du chikungunya, pond uni-quement dans des réseaux d’eau propre(flaques, gouttières obstruées, toitsplats…) pour assurer son cycle de repro-duction. Après ce nettoyage, les agents del’ARS (Agence Régionale de Santé) onteffectué des analyses des échantillons delarves qui avaient été prélevées.

La sensibilisation de la population sur lesrisques de la maladie et d’information surla nécessité de ne pas laisser d’eau àproximité de leur domicile faisait égale-ment partie de la mission.

La mission s’est achevée le 31 juillet,avec un grand sentiment d’utilité pour lesparticipants.

Sergent-chef G. THieBeRT

á L’inauguration le 17 janvier 2015 de la restructuration des locaux du Centre d’incendie et de secours de Haroué en

présence des autorités départementales et locales marque une nouvelle étape dans l’histoire des casernements du centre.

Installé dans les dépendances du Château à la création del’unité en 1920, puis rue du Général Gérard en 1965, le centreprend une nouvelle dimension dans une construction neuve ruedes Chenevières en 1983. En 1999 l’extension d’une travée deremise et d’une salle de réunion-formation en partie arrière,complètent des locaux dont la surface totale s’établit alors à370 m2, dont 310 m2 consacré à la remise ; dans laquelle sontaménagés un espace vestiaires et les toilettes, et 60 m2 pour lestandard et une salle multi-usages (formation, réunion, foyer…).

Depuis le 1er août 2014, les sapeurs-pompiers du CIS d’Harouéont pris possession de la nouvelle extension d’une surface de220 m2 répartie sur 2 niveaux. Un outil complémentaire etindispensable, qui leur permet d’exercer leur activité dans debonnes conditions.

Il est à noter que cette extension a été implantée sur une parcelled’une surface de 639 m² cédée par la commune.

Le rez-de-chaussée accueille, côté rue, un standard opérationnel(15 m2) auquel est accolé un espace (20 m2) utilisable en sallede crise en cas de besoin et en foyer au quotidien, avec l’amé-nagement d’un petit office. La partie arrière abrite la zone ves-tiaires et sanitaires, destinée aux 20 hommes et 10 femmes,

aménagement tant attendu par les sapeurs-pompiers, lesfemmes notamment, qui devaient se contenter jusqu’alors d’unrecoin de la remise « chauffé » à 5°C en hiver.

Au 1er étage, une salle de formation (50 m2) avec réserve àmatériel pédagogique (10 m2) et trois bureaux dont celui duchef de centre, complète cet équipement avec des locaux lumi-neux à l’espace adapté à leur destination.

Le rafraîchissement de la façade de la partie existante traduit lacure de jouvence subie par cette partie du bâtiment. La réhabi-litation touche l’ensemble des sols, des murs et de la toitureavec une attention particulière portée à l’isolation, ainsi qu’àl’éclairage de la remise.

Le coût total de l’opération pilotée par M. Benjamin TOCK,architecte, s’élève à 500000 E. Soulignons que les sapeurs-pompiers volontaires du centre se sont bien impliqués dans lestravaux en prenant part à la rénovation des peintures des solset des murs de la partie existante. Nul doute qu’ils prendrontsoin de ces nouveaux locaux, dont on souhaite qu’ils soient unélément facilitant de nouveaux engagements dans ce secteur.

Lieutenant-colonel P. SiGne

InAuguRATIon De L’exTenSIonDu CIS D’hARoué

LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015 23LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015 23

P ENBREF SDIS54

La deuxième réunion plénière des chefsde centre s’est tenue le vendredi28 novembre 2014 à la maison régionaledes sports de Tomblaine. Suivant ledéroulement de la dernière rencontre, leChef de corps a tout d’abord rappelé lesfaits marquants de l’année 2014, avantde passer en revue les objectifs de l’année2015. En outre, le Colonel BEAUDOUX arappelé l’absolue nécessité d’entretenir etde développer la cohésion au sein duCorps Départemental, notamment au tra-vers des différentes manifestations dépar-tementales, au premier rang desquelles laJournée Nationale des Sapeurs-Pompiers.Les chefs de centre bénéficiant desmesures d’avancement prévues durant lapériode transitoire du décret du17 mai 2013 se sont vu remettre lesattributs de grades correspondants. Lesinsignes de chefs de centre ont égalementété remis aux sous-officiers et officiers quise sont vus confier un commandement,ainsi qu’à ceux qui pouvaient prétendre àl’échelon supérieur. Enfin, la réunion s’estachevée par un moment de convivialitépermettant aux participants de poursuivre

les échanges initiés lors de la réunion,renforçant ainsi la cohésion entre lescadres professionnels et volontaires, quigèrent au quotidien les 69 centres

d’incendie et de secours du corpsdépartemental.

Commandant B. LePOUTeRe

RéunIon PLénIèRe DeS CheFS De CenTRe

Réunion des Chefs de centre.

Quelques semaines après sa nominationau poste de préfet délégué pour la sécuritéet la défense de la zone de défense Est,monsieur le préfet Pascal BOLOT a faitl’honneur de sa visite au SDIS de Meurthe& Moselle.

Il a été reçu dans un premier temps parle colonel Stéphane BEAUDOUX qui lui aensuite fait visiter le CODIS 54 en pré-sence des officiers chefs de site.

Administrateur supérieur des Terres aus-trales et antarctiques françaises depuis

2012, le préfet BOLOT a pris ses fonc-tions à Metz le 18 septembre.

Il assiste aujourd’hui le préfet de la Zonede défense Est dans ses missions concou-rant à la sécurité nationale. Il dispose plusparticulièrement de l’état-major de zoneet du secrétariat général pour l’adminis-tration de la police (SGAP) et est chargéde la coordination opérationnelle de l’en-semble des forces participant à la sécuritésur la zone Est (18 départements).

P. PeTiT

Le PRéFeT DéLégué PouR LA SéCuRITéeT LA DéFenSe AuPRèS Du PRéFeT De LA zone « eST »en vISITe Au SDIS

24 LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 201524 LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015

P ENBREF SDIS 54

Les rencontres de la sécurité intérieure sesont déroulées cette année du 7 au11 octobre 2014, en différents points dudépartement. Conçues pour être unmoment privilégié de rencontre avec nosconcitoyens et un moyen de démonstra-tion des capacités de mobilisation de tousles acteurs de la sécurité intérieure, cettedeuxième édition des rencontres de lasécurité intérieure a donné lieu à de nom-breuses manœuvres et démonstrations enmilieu scolaire, qui ont rencontré un vifsuccès tant au niveau des élèves, que dupersonnel enseignant. Axées sur la pré-vention des incendies d’une part et desaccidents mettant en cause des 2 rouesd’autre part, des manœuvres avec éva-cuation ainsi que des démonstrations deprise en charge de piétons ou cyclomoto-ristes renversés ont été réalisées au seinde divers établissements scolaires, àsavoir :

. la cité scolaire de Briey (collège JeanMaumus et lycée Louis Bertrand),. le lycée professionnel régional JosephCugnot de Toul,. le collège Ernest Bichat de Lunéville.

En complément des consignes et conseilsde prévention diffusés à chacune desinterventions, tous les élèves ont bénéficié

d’une sensibilisation aux possibilités d’en-gagement en qualité de sapeur-pompiervolontaire ou de jeune sapeur-pompierselon l’âge.

Cette semaine s’est achevée par un après-midi de démonstration au sein du villagede la sécurité intérieure spécialementmonté pour l’occasion devant la préfec-

ture, rue Sainte Catherine à Nancy. Lepublic, venu en nombre à cette occasion,a pu apprécier le savoir-faire des sapeurs-pompiers de Meurthe & Moselle lorsd’interventions aussi diverses que variées,telles que la prise en charge d’un cyclorenversé, le sauvetage par l’extérieur aumoyen des agrès habituels (lot de sauve-tage et de protection contre les chutes,échelle à coulisses, échelle pivotanteautomatique), ou encore la récupérationd’un fût toxique fuyard en scaphandreantiacide.

Commandant B. LePOUTeRe

RenConTReS De LA SéCuRITé InTéRIeuRe ACTe 2

Interventions en établissements scolaires.

LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015 25LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015 25

P ENBREF SDIS54

Le jury chargé de désigner l’architecte, àqui la création du plateau technique poly-valent d’apprentissage et de perfectionne-ment sera confiée, s’est réuni au mois demars 2014. Il a retenu la candidature ducabinet « ASP architecture ».

Plusieurs réunions entre l’équipe de maî-trise d’œuvre et les services du SDIS ontété organisées, permettant de finaliser laphase étude. L’attribution des marchés detravaux peut maintenant être rapidementenvisagée pour un démarrage du chantieren juin 2015 et une livraison en juin2016.

Pour mémoire, les travaux à mener sontles suivants :

Aménagement de la maisond’entraînement sur lieux réels :

Sur cette esquisse on retrouve :. Sur la gauche : une zone froide com-prenant la maison à feu avec installationd’un simulateur fonctionnant au gaz etcomportant 9 points feux.. Dans le milieu : la trémie qui consti-tuera un espace de manœuvre protégé etéclairé.. Sur la droite : une zone chaude quicomprendra tous les vestiaires, sanitaires,bureaux, salles de cours, réserves etlocaux techniques et de stockage sur lesdeux autres tiers du bâtiment.

création du plateaude manœuvres :

Le bâtiment situé entre la future maisond’entraînement et l’École Départementalea été détruit au 2/3 et le plateau serainstallé sur ses fondations. Une réserved’environ 300 m3 est prévue en dessousdu plateau afin de recueillir les eauxd’exercices et les eaux de pluie.Le tiers du bâtiment conservé permettrala réalisation de différents exercices (dontune aire de sauvetage déblaiement). Unappentis pédagogique y sera accolé,équipé de tuiles diverses, de fenêtres detoit et de points d’ancrage. Il permettra detravailler la progression sur toiture avec leLot de Sauvetage et de Protection Contreles Chutes (LSPCC) ainsi que le bâchage.

Le tronçon d’exercice routier 1 x2 voiessera situé entre le bâtiment restaurationet les pignons des bâtiments école etmaison d’entraînement. Il comprendraune bande d’arrêt d’urgence ainsi qu’unterre-plein central avec les 2 rails desécurité (amovibles).

Enfin, il est à noter que parallèlement àcette opération, l’architecte qui travaillerasur l’aménagement des bâtiments desti-nés à accueillir l’État-Major et le CODIS aété sélectionné en novembre 2014. Ils’agira ainsi de la troisième et dernièreétape de notre installation sur le site deKléber qui devrait s’achever, elle aussi, enjuin 2016.

Lieutenant-colonel P. CeLZARD

évoLuTIon DeS TRAvAux SuR Le SITe De KLebeR

ASP ARCHITECTURE

ASP ARCHITECTURE

26 LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 201526 LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015

P ENBREF SDIS 54

QUeStIonS-RÉPonSeS SUR LeS DAAF

á Ce dispositif sera obligatoire dans tous les logements privés d’ici le 8 mars 2015.

1) Qu’est-ce qu’un DAAF ? Un DAAF ouDétecteur Autonome Avertisseur deFumées est un appareil autonome conte-nant dans un même boîtier tous les com-posants nécessaires à la détection desfumées d’un incendie et à l’émissiond’une alarme sonore d’au moins 85 db.

2) Quels sont les fondements juridiquesà l’obligation d’implanter ces détec-teurs ? L’implantation d’au moins unDAAF dans chaque habitation est rendueobligatoire par la loi « Morange » du9 mars 2010, complétée par le décret du10 janvier 2011, l’arrêté du 5 février 2013et modifié par la loi « ALUR » du24 mars 2014.

3) À quelle date les logements doivent-ils être équipés ? Au plus tard le8 mars 2015.

4) tous les logements sont-ils concernéspar cette obligation d’implanter unDAAF ? Chaque logement qu’il se situedans une habitation individuelle ou col-lective doit être équipé au moins d’unDAAF.

5) comment bien choisir un DAAF aumoment de l’acheter ? Choisir un détec-teur conforme à la norme nF en 14604(cela doit être inscrit sur le détecteur). Ilest préférable de choisir un modèle quipossède la marque NF DAAF.

6) Pourquoi le prix d’achat d’un DAAFvarie-t-il du simple au double ? Le prixest souvent lié au type de pile vendu avecle détecteur. Suivant le modèle leur auto-nomie peut varier d’un an (pile alcalineclassique) à dix ans (pile au lithium).

7) Dans le cas d’une habitation en loca-tion à qui incombe l’installation duDAAF ? L’installation du détecteur est à lacharge du propriétaire du bien loué. Lepropriétaire s’assure de son fonctionne-ment lors de l’établissement de l’état deslieux (si le bien est mis en location).L’occupant du logement veille à l’entretienet au bon fonctionnement du DAAF.

8) Dans quelle partie du logement faut-il installer le DAAF ? Il est recommandéd’en installer près des chambres, dans lecouloir menant aux chambres. Si le loge-ment possède plusieurs niveaux il estrecommandé d’en installer un par niveau.Dans le cas de chambres séparées il estconseillé d’installer plusieurs détecteurs.Il est recommandé de fixer (par vis) lesDAAF au plafond.

9) comment entretenir son DAAF ?Chaque détecteur possède un bouton« test » qui permet de vérifier le bon fonc-tionnement de l’appareil. Il est recom-mandé de le tester et de le dépoussiérerrégulièrement. Un signal sonore différent

de celui d’alarme indique que la pile esthors d’usage.

10) Y a-t-il une obligation vis-à-visde son assureur ? À compter du8 mars 2015, l’implantation d’au moinsun DAAF est rendue obligatoire par la loi.Dès son implantation, l’occupant du loge-ment doit signifier cette installation àl’assureur avec lequel il a souscrit uncontrat garantissant les dommagesincendie.

11) Peut on implanter des DAAF dansles parties communes des immeubles ?Non, c’est interdit par la loi et cela pourraits’avérer dangereux.

12) Peut-on implanter des DAAF dansles Établissements Recevant duPublic (eRP) ? Les DAAF sont réservés àun usage domestique et destinés à alerterune seule unité de vie (appartement, mai-son individuelle). La détection automa-tique d’incendie dans les ERP relèved’une règlementation propre à ce typed’établissement et nécessite un systèmede sécurité incendie centralisé capable dedétecter un sinistre et d’émettre un signald’alarme généralisé à l’ensemble de l’éta-blissement, ce dont le DAAF est inca-pable. Les DAAF sont à proscrire dans lesERP.

Commandant O. DUMOULin

LeS DéTeCTeuRS AuTonomeSAveRTISSeuRS De FuméeS – DAAF

Que devez-vous fairesi le feu se déclarechez vous ?Si vous ne pouvez éteindreimmédiatement le sinistre :P Évacuez rapidement les lieux.P Fermez la porte de la pièce en

feu et celle de votre appartementafin de retarder la propagationdes fumées.

P Sortez par l’issue la plus proche.P Alertez ou faites alerter

les sapeurs-pompiers(tél 18 ou 112)

AttentIon :ne pas confondre les DAAF avec les

détecteurs de co (monoxyde decarbone). Un détecteur de co

implanté à proximité d’unechaudière individuelle ou d’un

chauffe-eau, bien que nonobligatoire, est lui aussi un

auxiliaire précieux pour sauver biendes vies… en donnant l’alerte avant

une intoxication insidieuse etsouvent mortelle par le co (gazinodore et incolore très toxique).

LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015 27LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015 27

P ENBREF SDIS54

á Le projet de mise en place d’une équipedépartementale de logistique de sapeurs-pompiersretraités (55 à 75 ans maxi) composée d’anciens sapeurs-pompiers s’estconcrétisé en septembre dernier. Dans le Pays-Haut, 10 anciens ont repris duservice pour aider à des missions de soutien logistique. Cette mesure vise àvaloriser leurs compétences et expériences issues de leur carrière ainsi que leurdisponibilité tout en renforçant les liens trans-générationnels notamment avec lesJeunes Sapeurs-Pompiers (JSP).

Les actions principales les concernant :. participation au convoyage de véhi-cules vers les ateliers départementaux duSDIS et autres prestataires,. emmener des jeunes recrues sans per-mis, sur les lieux de stage,. soutien logistique-restauration lorsd’interventions d’ampleur susceptible dedurer dans le temps,. sensibilisation de la population à laculture du risque, promotion duvolontariat,

. soutien logistique des manifestationsdépartementales (manœuvres, cross,...).

Cette nouvelle forme d’engagement,basée sur le bénévolat, a déjà eu l’occa-sion de démontrer son intérêt et son effi-cacité à l ’occasion de mult iplessollicitations, notamment péri-opération-nelles comme l’acheminement de la logis-tique « alimentaire » lors du feu del’ancien collège et celui des locaux duSecours Catholique à Longuyon.

Rassemblant plus de trente anciens hono-raires, répartis sur les secteurs de Longwy,Pompey et Lunéville, cette nouvelleéquipe est motivée et dynamique.L’initiative formalisée par une conventionsignée entre le SDIS et l’UDSP 54 (quiassure les bénévoles en cas d’accident

survenant pendant leurs actions) vise àvaloriser les compétences et expériencesde nos anciens acquises à l’occasion deleur carrière, mais également de fairebénéficier de leur disponibilité les centresdu secteur.

Capitaine M. MeRenS

LeS AnCIenS RePRennenT Du SeRvICe !

À gauche : Capitaine Honoraire Roland BARETTI,à droite : Lieutenant Honoraire Michel RICHYdu Pays-Haut

Ruby et Urky nous ont quittés. Ces deux chiens étaient retraitésdu groupe cyno du SDIS 54 depuis 2010 pour Ruby et depuis2011 pour Urky.

Ils ont respectivement travaillé 10 et 8 années au sein de l’équipetechnique cynophile.

Toujours disponibles, ils ont concouru à diverses missions derecherches de personnes où parfois la pertinence de leur travail amené les différents services de l’État à retrouver les victimes.

Une pensée pour leurs maîtres, l’ACH Didier NOEL et le SCHGrégory LALLEMENT.

C’est cette disponibilité et la forte complicité des maîtres avecleurs chiens qui permet l’engagement des binômes à toutmoment.

Des équipes logistiques des anciens ont également été crééesdans les groupements territoriaux du Lunévillois et de nancy.

28 LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015

P VOLONTARIAT SDIS 54P VOLONTARIAT SDIS 54

nomination dans le cadredes mesures transitoiresdu décret du 17 mai 2013Les modalités de nomination au gradesupérieur des sapeurs-pompiers volon-taires, durant la période transitoire prévueà l’arrêté du 17 mai 2013 relatif à lagestion des SPV, ont été validées lors duconseil d’administration du 9 juillet 2014.Ces mesures ont permis la nomination de56 caporaux exerçant l’activité de chefd’agrès mission SAP (secours à personne)et DIV (opérations diverses) au grade desergent, et la nomination de 12 chefs decentre au grade supérieur. Cette mesurede reconnaissance du volontariat a ainsipu être appliquée à l’occasion des céré-monies de Sainte-Barbe ou lors de céré-monies spécifiques (réunions des chefsde centre et réunion d’hommage auvolontariat). D’autres nominations serontproposées dans les deux années à venirafin de pouvoir clôturer les nominationsprononcées durant la période transitoiredécrite ci-avant, et ainsi permettre la miseen œuvre des mesures de nominationspérennes au grade supérieur, dès 2017.Les premières validations des acquis del’expérience de chef d’agrès tout enginseront appliquées au premier trimestre2015, au sein des centres présentantdes carences avérées de ce niveaud’encadrement.

cérémonie d’hommageau volontariat

Afin de mettre à l’honneur certainesmesures phares de reconnaissance duvolontariat, mais également d’honorercertains sapeurs-pompiers volontairesparticulièrement engagés dans la poli-tique départementale de fidélisation et dedéveloppement du volontariat, une

cérémonie d’hommage au volontariat aété organisée au centre de formation dessapeurs-pompiers de Kléber à Essey-lès-Nancy, en présence de monsieur le Préfetet de monsieur le Président du Conseild’Administration. La cérémonie a toutd’abord débuté par la remise des diplômesde CAP d’agent de sécurité et de préven-tion, ainsi que des baccalauréats profes-sionnels sécurité et prévention à dessapeurs-pompiers volontaires engagésdepuis plusieurs mois dans un processusde validation des acquis de l’expérience.Les diplômes ainsi remis ont pu concréti-ser l’intérêt du partenariat signé entre leSDIS 54 et le DAVEN (DispositifAcadémique de Validation de l’ÉducationNationale) d’une part, et le lycée profes-sionnel Jean Morette de LANDRES d’autrepart. À cette occasion, le lieutenant DidierGAUTHIER, officier de sapeur-pompiervolontaire récemment nommé conseillertechnique volontariat du chef de corps,s’est vu remettre les attributs de grade decapitaine.Enfin, le colonel honoraire Claude VEISSEs’est vu remettre la médaille de la sécuritéintérieure échelon bronze par monsieur lePréfet. Cette médaille est venue récompen-ser l’implication particulière de l’officiersupérieur dans le travail de sensibilisationdes employeurs de sapeurs-pompiersvolontaires, notamment avec la signatured’une convention de disponibil itéemployeurs/salariés. Cette cérémonie a étéréalisée en présence des familles desrécipiendaires, ainsi que de leursemployeurs ou élus, ayant soutenu cesengagements citoyens particuliers. Enfin,la cérémonie s’est achevée par un momentconvivial empreint d’émotion.

Label employeur partenairedes sapeurs-pompiers

Les conventions signées entre employeurset SPV, permettant à ces derniers de par-ticiper à la formation ou aux interventionspendant leur temps de travail, constituentun des rares leviers de fidélisation large-ment encouragé dans le rapport de lacommission nationale « AmbitionVolontariat ». Impliqué depuis 1999 dansle développement de cet outil, le SDIS 54a souhaité améliorer la reconnaissancedes employeurs qui soutiennent leursemployés dans leur engagement citoyende sapeur-pompier volontaire. C’est danscette optique que le groupe de réflexionDEMAVOL (DÉve l oppemen t e tMAnagement du VOLontariat) a validé lacréation d’un label départemental d’em-ployeurs partenaires des SPV comprenanttrois échelons : bronze, argent et vermeil.Ceux-ci sont attribués par le Chef de corpssur proposition du conseiller techniquedépartemental volontariat, et après avisd’une commission de validation réunis-sant différents acteurs impliqués dans lesoutien aux employeurs qui ont fait preuved’un soutien particulièrement marqué auxsapeurs-pompiers volontaires du corpsdépartemental. Les trois premiers labelsemployeurs (échelon argent) ont été remisle 14 juin 2014, lors de la journée natio-nale des sapeurs-pompiers auxemployeurs suivants :. CHU de NANCY, 47 sapeurs-pompiersvolontaires conventionnés,. NOVACARB,. SOLVET-CARBONATE FRANCE (sitede Dombasle),. La COMMUNAUTÉ DE COMMUNESde Pont-à-Mousson.

Il est envisagé de procéder à deux promo-tions par an, afin de mettre à l’honneurles employeurs, lors de la journée natio-nale des sapeurs-pompiers et lors descérémonies de Sainte Barbe.

hommAge Au voLonTARIATá

LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015 29LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015 29

P VOLONTARIAT SDIS54

Journée de Défenseet citoyenneté exceptionnelleau cSP de Pont-à-Mousson

Dans le cadre du partenariat entre le SDIS54 et le Centre du Service National (CSN),la troisième Journée de Défense etCitoyenneté exceptionnelle a eu lieu aucentre de secours principal (CSP) de Pont-à-Mousson le 4 décembre dernier, réunis-sant des jeunes du secteur dePont-à-Mousson et des communes siègesd’un centre d’incendie et de secoursproches du CSP.

Cette journée a permis de sensibiliser lesjeunes présents aux possibilités de sous-crire un engagement de sapeur-pompiervolontaire au sein de leur centre de ratta-chement. Ainsi, à la suite des modulesdédiés à la défense, une cinquantaine dejeunes a pu participer, en sous-groupes,à des démonstrations dynamiques portantsur la désincarcération, des manipula-tions de lances à eau à mains et unedémonstration de sauvetage en hauteur.La journée s’est clôturée par la remise desattestations de participation par le ColonelBEAUDOUX Chef de corps, le Capitaine

ZAGNOL représentant le CSN de NANCY,Henry LEMOINE Maire de Pont-à-Mousson, et des élus du secteur venustémoigner de leur sensibilité vis-à-vis dela citoyenneté au sein de leurscommunes.

expérimentationdes contenus de formationdu référentiel des activitéset compétences des sapeurs-pompiers volontaires

L’expérimentation des contenus de forma-tion prévus dans le nouveau référentieldes activités et des compétences dessapeurs-pompiers volontaires a débutédurant les vacances scolaires de laToussaint.

L’expérimentation portait dans un premiertemps sur la journée d’intégration et lemodule transverse organisé sous deuxformes en parallèle. La première forma-tion regroupait une dizaine de sapeurs-pompiers volontaires nouvellementrecrutés au Centre de Formation dessapeurs-pompiers de Kléber. La

deuxième, réalisée au sein d’un centre depremière intervention du groupement deNANCY, a été donnée de manière indivi-duelle par un formateur du centre. Cespremières expérimentations ont permis dedémontrer tout l’intérêt d’élargir les moda-lités d’accès à la formation aux SPV, parla mise en œuvre de formations individua-lisées pour les seuls candidats ne pouvantsuivre un cursus classique en stage blo-qué. De même, des premiers retoursmontrent clairement l’intérêt, tant pour lesstagiaires que pour le formateur, de cen-trer la formation exclusivement sur la pra-tique. Enfin, l’accès à de nouvellesactivités dès les premières formations(formation d’observateur après la journéed’intégration et d’équipier prompt secoursà l’issue du module transverse) répondparfaitement à l’objectif de cette réformevisant à motiver les sapeurs-pompiersvolontaires, en leur permettant un enga-gement en opération dès le début de leurformation. L’expérimentation des autresmodules sera réalisée durant les vacancesde Noël et de Février dans les groupementsterritoriaux en vue de les généraliser aupremier semestre 2015.

Commandant B. LePOUTeRe

Fonctionnaire pénitentiaire et sapeur-pompier volontaire : un engagement gagnant-gagnant

L’administration pénitentiaire, notamment, présente dans les secteurs urbains, est un véritablevivier de recrutement pour nouveaux sapeurs-pompiers volontaires. De nombreux points communsentre le métier d’agent pénitencier et l’activité de sapeur-pompier semblent attirer des vocations.

Ainsi, ce ne sont pas moins de 8 agents qui nous ont rejoints et servent au sein du corpsdépartemental. Dans leur cadre professionnel, ces agents disposent et mettent en œuvre desqualités et des valeurs directement transposables à notre activité de secours. Aussi certains brillentnotamment en matière sportive et participent au rayonnement des deux services en concourantdans des prestigieux championnats nationaux ou internationaux.

Véritables atouts pour les centres de secours, ils apportentà leurs collègues sapeurs-pompiers une cultureparticulière liée à leurmilieu professionnel. Les échangessont très nombreux en particulier autour des techniquesd’intervention mais également en matière de contrainteset d’accessibilité. De plus, ceux-ci sont également un atoutsécurité pour leur profession, notamment grâce à leursformations sapeurs-pompiers et à l’expérience acquise eninterventions. Ils sont aussi un point d’entréeparticulièrement efficace pour la mise en place deprocédures d’intervention ou la réalisation d’exercices.

Capitaine Y. FRANZETTI

30 LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015

P PORTRAIT SDIS 54P PORTRAIT SDIS 54

á Christophe, mécanicien deformation, n’est pas tombé dans lamarmite quand il était petit, il arencontré les sapeurs-pompiers un peupar hasard, après un drame personnel.Et le coup de foudre a opéré !

Le chef de centre de Brouvelieures dansles Vosges lui a fait signer son premierengagement il y a 9 ans et sa passionpour les sapeurs-pompiers ne s’est jamaisdémentie. Il vit depuis, à 100 %, sapeur-pompier et l’énergie qu’il dégage feraitsigner un engagement à tous ceux qui neseraient pas encore convertis.

Après un déménagement à Bayon, ilrejoint naturellement le centre implantésur la commune. Mécanicien chef de filedans une entreprise privée, un tournantdans sa vie professionnelle va s’opérerlorsqu’un avis de vacance de mécanicienà l’atelier du SDIS délocalisé sur le grou-pement lunévillois paraît. L’occasion pourChristophe d’être recruté pour travaillersur les camions rouges. Une marche sup-plémentaire est franchie !

Quatre ans et demi plus tard, une placede chef d’équipe se libère au Centre tech-nique et logistique de Ludres. Il y travailledepuis, sans jamais oublier de mettre enavant l’équipe de mécanos qui l’entoure.

Son bip ne le quitte pas, il est activé dèsqu’il passe l’aire de Crantenoy sur l’A330

en quittant Ludres pour rentrer chez lui.Le terme d’engagement n’est pas un vainmot dans la bouche de Christophe : êtreau service des autres ! Mais il soulignel’importance du groupe et de la franchecamaraderie, pour aller au secours desautres. Cet état d’esprit, auquel il tientparticulièrement, est essentiel dans la viedes sapeurs-pompiers car, pour partir eninterventions, de jour comme de nuit, il ledit et le redit : « c’est la force du groupequi te porte ».

Le caporal-chef APPARU, échelier deniveau 1, détenteur du Conducteur HorsChemin COD 2, souligne que la signaturede la convention avec le SDIS, qui estaussi son employeur, est réellement unplus. Il peut ainsi se former à son activitéde sapeur-pompier volontaire plus facile-ment et aussi ne pas être inquiété lorsquedes interventions empiètent parfois surson temps de travail.

P. PeTiT

ChRISToPhe APPARu :MÉCANICIEN À L’ATELIERDU SDISET SAPEUR-POMPIERVOLONTAIRE

á

LA LIAISON / N° 81 - JaNvier 2015 31

P HISTOIRE ETTRADITIONS SDIS54

Histoire-valeurs et traditionsá Altruisme, courage, dévouement, don de soi, engagement, humilité, respect et solidarité, sont les principales valeursqui caractérisent les sapeurs-pompiers, appréciés par 98 % de la population. Malgré cette reconnaissance, on constate uneffritement de ces valeurs fondamentales susceptibles de porter atteinte à l’essence même de notre action, de notre passion.Convaincu que c’est la connaissance de notre histoire et de nos traditions qui feront vivre et perdurer nos valeurs et notrecohésion, le chef de corps a constitué un groupe de travail dont l’objectif est de redéfinir le contenu du module de formationde Culture ADministrative. L’idée est que ce module CAD, partie intégrante de la formation des jeunes sapeurs-pompiers,de la formation initiale des sapeurs-pompiers volontaires et de la formation d’intégration des sapeurs-pompiers professionnels,doit se concentrer prioritairement sur notre histoire et nos traditions, vecteurs incontournables et durables de nos valeurset garants de notre cohésion. Cette idée a séduit plusieurs SDIS lorrains prêts à travailler ensemble avec l’objectif que cesdocuments pédagogiques soient, comme cela a été le cas pour le nouvel insigne de chef de centre créé en Lorraine, homologuéet repris au niveau national.

DevISeS DeS SAPeURS PoMPIeRS

« Sauver ou périr », « Courage et dévouement » : deux devisesbien connues que l’on attribue habituellement à la Brigade desSapeurs-Pompiers de Paris pour la première et aux sapeurspompiers civils français pour la deuxième. Cependant, plusieurscorps de sapeurs-pompiers, à l’image de celui de Meurthe &Moselle avaient cependant adopté « Sauver ou Périr » (la devisefigure sur notre insigne métallique du corps, la « pucelle »).Pour certains, elle fait davantage appel à la fierté, qu’à unjusqu’au-boutisme glorieux, quelque peu intrépide voireguerrier.

Sauver ou périr apparaît officiellement pour la première fois surl’insigne régimentaire des sapeurs-pompiers de Paris, créé en1942 à partir de la maquette du Caporal-chef Clément, électri-cien au service travaux du régiment. Mais on retrouve uneutilisation plus ancienne de cette devise, en 1830 au secondempire, reprise par de nombreuses sociétés de sauvetage dontle développement est favorisé par la Princesse Eugénie. Cettedevise, qui n’est pas en rapport avec le feu, exprime « la déter-mination d’un sauveteur à sublimer son acte en s’engageant aupéril de sa vie. Sauver au mépris de sa propre vie ».

courage et dévouement est la devise la plus ancienne. Elle estissue de la médaille « courage et dévouement » créée en 1820par Louis XVIII à l’intention de ceux qui pratiquaient des sauve-tages au péril de leur vie. Attribué à de nombreux sapeurs-pom-piers elle finit par devenir leur devise. Même si elle peutégalement conduire au sacrifice suprême, elle fait appel à unsens plus humble, misant d’avantage sur l’intérêt de l’équipe,le collectif, plutôt que l’individualité d’un héros. Le courage estdonc collectif, il signifie la vertu de l’équipe où chacun va assu-rer son rôle sans essayer de s’imposer, avec la plus grandeabnégation. Le dévouement, c’est l’inlassable disponibilité dugroupe toujours prêt à répondre à l’appel. Prêt parce qu’il estformé, équipé et organisé pour être toujours plus performant.C’est aussi un état d’esprit, celui de donner priorité absolue ausecours à autrui, en oubliant ses préoccupations et maux per-sonnels. Il conduit à garder intact le même jaillissement, lamême passion interne, la même spontanéité et disponibilité,

que ce soit pour la première ou la dernière intervention de lajournée ou de sa carrière.

Rappelons-nous qu’une devise est une expression symboliquedécrivant les motivations ou les intentions d’un groupe, d’uneorganisation ou d’une institution qui la choisit, pour suggérerun idéal comme règle de conduite ou pour rappeler un passéglorieux.

Que ce soit l’une ou l’autre, ces devises traduisent avant toutnotre idéal, la raison de notre engagement, notre histoire et notrelien. Il est du devoir de chacun d’entre nous de les respecter,de les servir, de les faire vivre, sans jamais les trahir.

Lieutenant-colonel P. SiGne

TRADITIONSPourquoi tout sapeur-pompier s’impose-t-il d’ôterle casque de sa tête lorsqu’il boit, mange ou fume ?Réponse : il s’agit d’une de nos plus vivaces traditions,qui trouve son fondement dans le respect de noscamarades morts au feu.

INSIGNES DE CORPS

Insigne de corps de la Brigadedes Sapeurs-Pompiers de Paris

Insigne de corps des Sapeurs-Pompiersde Meurthe & Moselle

En page 16, le nouveau Bras Élévateur Automoteur Chenillé.