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  • L'Echo d'Alger : journalrpublicain du matin

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  • L'Echo d'Alger : journal rpublicain du matin. 1923/09/22.

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  • 19le ANNEE - N 5091LE NUMERO -15 CENTIMES SAMEDI 22 SEPTEMBRE Illir

    Adresse tla. : CHO ALGER - Chaues Postaux ; -19.25

    RDACTION- ADMINISTRATION

    26, Bd CARNOT, AlgerTlphone : 20-54

    ANNEXE-PUBLICIT46, Rue d'Isly

    Tlphone: 21-7$

    fcDACTION PARISIENNBET PUBLICIT

    5, BdMontmartre. Pari (8*)Tlphone: Gutenberg 74-04

    - annonces sont galement reoMC l'Agence Bavas

    Le problme des rparations

    Aprs l'entrevue Baldwin-Poincar

    La Situation -

    diplomatique

    Paris. 21 septembre. De notre corres-pondant spdal :

    Je n'avais pas tort de dire qu'il ne fal-lait pas chercher savoir ce qui s'est ditentre MM. Poincar et Baldwin. La seulerelation officielle de l'entretien, c'est--dire le communiqu donn par l'ambassaded'Angleterre, est, en effet, rdig dans destermes d'une discrtion telle que bien finserait qui dmlerait ce, qui s'est relle-ment pass. Tout au plus peut-on imaginerqu'il n'existe, entre les deux gouverne-ments, ni divergences de but, ni diffrencede principe, tous deux travaillant au main-tien et la consolidation de la paix; maisle communiqu -,reste prudemment muetsur la question des mthodes et celles-cipersistent treftirt distinctes, l'Angleterrecontinuant considrer l'opration de laRuhr comme- inoprante et malfaisante,tandis que. la France s'obstine estimerque seule la manire forte peut avoir rai-son de la rsistance des Allemands. Il n'ya donc, ainsi que le constatent certains es-prits pratiques en Angleterre, rien pro-prement dit, de chang dans la ralit dela situation. Il serait cependant souverai-nement injuste de mconnatre l'impor-tance de la visite de courtoisie du premierbritannique, parce qu'elle constitue un d-saveu de la politique haineuse de lord Cur-zon (avez-vous remarqu que, de ce der-nier, il n'est, pour le moment, plus ques-tion) ; parce que c'est un acte de dfrencevis--vis de la diplomatie franaise, quimontre que tout en persvrant pour laforme dans l'attitude adopte, L'Angleterrereconnait que notre mthode finit tout demme par aboutir la victoire; parce quec'est la consolidation de l'Entente, sans la-quelle aucune paix srieuse n'est possible.

    La valeur de la visite est d'ailleurs con-firme par l'entretien d'une heure et de-mie que le premier britannique a eu avecM. Millerand - Rambouillet, entretien aucours duquel M. Baldwin a rencontr l'ex-pression des mmes sentiments que luiavait dj manifests le roi d'Angleterre.Les deux chefs d'Etat, si peu qu'ils inter-viennent dans la politique militante, nes'en rservent pas moins certains domai-nes. et parmi ceux-ci. en premier lieu, ce-lui, du iuirdUh dt Vaitn nlitiLi, de lucoopration troite en faveur de la paix,des deux puissances occidentales qui ontscell leur indfectible amiti dans le sangvers sur les champs de bataille.

    Ceci au point de vue gnral; mais sinous nous plaons sur le terrain des con-tingences immdiates, c'est Berlin sur-tout qu'on attendait avec une impatiencenon dpourvue d'angoisse, les rsultats del'entrevue de Paris. C'tait, en effet, ladernire occasion offerte l'Angleterred'intervenir en faveur de l'Allemagne, soitcomme mdiatrice, soit comme protectrice ;ultime esprance laquelle se raccrochaitM. Stresemann. Cette illusion, hlas! s'estenvole comme les autres. Les deux pre-miers ministres de France et d'Angleterreont affirm nouveau leur solidarit et lesdeux anciens allis de la guerre ont re-constitu cette unit de front, qui, si elle'avait t maintenue depuis l'armistice,n'aurait jamais permis l'Allemagne dejouer le jeu de banqueroutier volontaire,par o elle esprait chapper aux lourdesobligations du trait de Versailles..

    Donc, le chancelier ne peut dsormaisplus compter sur aucune aide trangre.Il faut et c'est le commencement deson chtiment que l'Allemagne se sauveelle-mme. Comment s'y prendra-t-elle,sinon en entamant des ngociations direc-tes avec la France et la Belgique, ce quiprsuppose l'abandon officiel de toutes lesordonnances organisant la rsistance pas-sive et l'excution des payements prescritspar le trait de paix, au titre des rpara-tions? Car l'attitude franco-belge a t d-finie avec une telle nettet et tant de re-prises diverses que ce serait folie de vou-loir compter sur une volution de notrepart.

    Ona dit que M. Stresemann allait, endsespoir de cause, adresser un nouveaummorandum o il rclamerait, pour ces-ser la rsistance, que nous nous confor-mions certaines cOnditions, d'avanceinacceptables -pour nous; que nous consen-tions vacuer la Ruhr, moyennant quoile Reich formerait un consortium interna-tional qui prendrait hypothque sur toutesles industries allemandes et remettrait desobligations correspondantes la Commis-sion des Rparations; ce que nous ne sau-

    - rions accepter davantage, parce que ce se-rait, une fois de plus, lcher la proie pourl'ombre. C'est sans doute pour prparer-ce. memorandum qu' Berlin est publieune note o sont rclams l'amnistie en fa-veur des condamns et le retour des ex-pulss, sous prtexte de faciliter la reprisedu travail dans la Ruhr; ce qui, d'aprs lanote officieuse, serait un commencementde rglement de la question des rpara-tions.

    Mais tout cela, ce sont des faux-fuyantset des chappatoires qui n'ont aucunechance d'tre accueillis. Maintenant sur-tout que l'accord entre l'Angleterre et laFrance est rtabli, rien de tel ne sauraitvaloir. Nos conditions sont connues. Ellessont claires et prcises. Il n'y a qu' s'ytenir, sans essayer de rien y changer.

    Comment le chancelier allemand necomprend-il pas lui-mme que l'heure descompromissions est dfinitivement passeet que la seule chance de, salut consistedsormais pour lui dans un langage francet clair? Nous sommes ainsi faits que cetargument nous frapperait peut-tre et nousdciderait peut-tre nous montrer

    un peu plus accommodants. Mais en dehorsde l, nous ne pouvons user que de ri-gueur : l'tau se resserrera chaque jourdavantage.

    CUY DE SAINT-CLAIR.

    La Presse franaise est op misteParis. 21 septembre. Les' journaux con-

    tinuent manifester une satisfaction unani-me de la renaissance des relations franco-anizlaises,Ils enregistrent aujourd'hui la profonde d-

    ception cause Berlin par les rsultats del'entretien de MM. Poincar et Baldwin, ain-si Que le dsir manifest par les journauxallemands d'entrer rapidement en pourpar-ilers.Les vnements, crit l'Echo de Paris, tra-

    vaillent nour nous- sachons attendre. La m-diation anglaise, commence en mars. est au-jourd'hui abandonne; l'union franco-belgejst plus troite que iamais' la dislocation co-nomique de l'Allemagne apparat de plus enplus nettement. Cettefois, les gens d'outre-iihin seront bien forcs de reconnatre leurifciitTous les journaux entrevoient la fin de la

    rsistance passive plus ou moins brvechance. Qu'elle, soit ou non consentie parle gouvernement de Berlin.Le Petit Parisien crit :La visite de M. Baldwin aura admirable-

    ment prpar les changes de vues oui de-vront avoir lieu* ncessairement entre les Al-lis. aussitt Que l'Allemagne occupe aurarepris le travail. Il faudra songer, tout enretenant le ern&e saisi, laborer le rgle-ment gnral. Il est permis de conclure quela visite de M. Baldivina atteint complte-ment son but.

    -

    Pour l'uvre, uelle Que soit la forme souslaauelle se traduise la cessation de la rsis-tance passive, il n'en reste nas moins vraiqu'un jour viendra que - M. Poincar a fixlui-mme, o s'effectuera la substitution del'occupation invisible l'occupation visible.pour la reprise des ngociations.

    La presse anglaise tst quelque peu

    sceptique(Londres, 21 septembce. L'impression

    se dgageant, en fin de journe, est que lo-pinion anglaise semble quelque peu desorien-te sur e rsultat ue la conversation de M..Poincar et de M. Baldwin, tel qu'il a tnonc dans le communiqud'hier. La majo-rit favorable qu'on relevait dans Ja pressedu matin, pour estimer que l'entente 'se re-nouait d'une faon plus intime, trouve enface d'elle, dans l'aprs-midi, deux journauxsur quatre, plus le Manchester Guardian,dsireux de recevoir des explications plusprcises sur la courte dclaration de 1 ambas-sadeur d'Angleterre Paris, et demeurant

    plusou moins sceptiques sur sa porte rel

    La communication a fait, pendant toute lajourne, l'objet de nombreux commentaires,dont la nature se modifia au fur et mesureque 1er*v4.mmJ'lt 6^ {\vlop;,ainL A Pa-ris, en effet, si dans la matine on escomp-tait, d'une faon gnrale, commede bonaugure," la prvision d-'une deuxime entre-vue entre les deux premiers ministres, on au-rait accueilli avec plus de satisfaction encorela nouvelle que M., Baldwin ne Quittait pasParis sans avoir eu avec M. Poincar undeuxime entretien dpa-s-sant la simple por-te d'une visite de pure courtoisie.On semble toutefois s'arrter, pour le mo-

    ment, l'opinion qu'il faut rester dans laprudente moyenne, quant l'estimation nette faire de J'entrevue d'hier. Aucun avisofii;ciel ne saurait, en ralit, tre exprim, sion entendait lui donner la porte d'une ap-prciation exacte. Dans les milieux gouver-nementaux, en gnral, les impressions en-registres traduisent plus spcialement, uni-quementpeut-tre, celles des milieux diplo-matiques anglais.Faisant allusion la diplomatie indpen-

    dante, on se posa mme, dans certains mi-lieux de la presse, la question de savoir quel-le tait la signification du communiqu d'hierpar rapport a la politique de lord Curzon ; etl'on va jusqu', demander, dans un journaJanglais du matin, si M. Baldwin avait jetpar-dessus

    bord les conseils de ce dernier.Nanmoins, on reconnat dans l'ensemble que,depuis les dernires notes changes entrela France et TAngleterre, l'oninion des deuxpays s'est favorablement modifie et que l'en-trevue d'hier, survenant dan-s les circonstan-ces actuelles, marque de rels progrs, parle seul fait qu'elle a eu lieu et que la plusgrande courtoisie a prsid au loyal changede vues des premiers ministres anglais etfranais.LE TIMES NE CROIT PAS OUE

    L'ENTREVUE AIT UN EFFET POSITIFLondres. 21 septembre. En l'absence d'in-

    formations officielles depuis ving-t-quatce heures, plusieurs journaux anglais, ce matinsont encore plus pessimistes qu'hier soii.entre autres, la Pall Mail Cazette et ) Evc-ning Standard, en ce qui concerne Fentre-vue entre le premier ministre anglais et leprsident du Conseil franais.Le Times crit de sonct, que l'entrevue

    entre les premiers ministres a videmmentde l'irilportance; mais il ne croit pas qu'elLpuisse avoir un effet positif, car il est impossible Que des dcisions aient t prises. D'ailleurs, fait encore remarquer l'organe conservateur de la cit. la Belgique, qui est plucque tout autre, sauf la France, intressdans la nuestion de la Ruhr. n'tait pas reprsente cette entrevue, pas plus Que l'Ita-lie. Enfin. M. Baldwin n'est pas homme ;prendre une dcision grave et dfinitive su1des questions de politique trangre sanavoir eu une occasion rcente Me les discuteiavec les autres membres du cabinet,

    ON REPROCHE AU COMIMUNIQUESON MANQUE DE CLARTE

    Londres, 21 septembre. La plupart desjournaux du matin se plaisent souligner IIton de cordilit qui a prsid l'chang*de vues des deux hommes d'Etat. Mais orremarque qu'une entente n'a pu intervenusur les moyens employer.Le Daily Chrotticle demande pourquoi si

    la France et l'Angleterre -sont prtes coo-prer dans la Ruhr, on ne l'a pas dit plus-,clairement.Selon Je Dally News, l'accord n'est pas in-

    tervenu sur la question des mthodes, maisl'atmosphre diplomatioue est meilleure au'el-le n'a t depuis des mois.La WestmJnster Cazette dit que le chan-

    gement survenu dans la Ruhr rendrait possi-ble le renouvellement de l'entente et Ja r-vision du problme des rparations.Le Daily Express reproche au rdacteur ducommuninu d'en avoir rdig le texte sans

    avoir su apprcier la signification exacte desmots qu'il employait.

    M. Baldwin est partiM. ET Mme BALDWI.N SUR LA TOMBE

    DU SOLDAT INCONNUParis, 21 septembre. Ce matin, le pre-

    mier ministre de la Grande-Bretagne et MmeStanley Baldwin sont alls, dans le plusstrict incognito et sans aucune suite, l'Arc-le-Triomphe. Mme Baldwin a dpos unegerbe de- fleurs magnifiques sur la tombe du

    A la Socit des Nations

    DISCUSSION DU RAPPORT DU CONSEILSUR LE CONFLIT ITALO-GREC

    Genve. 21 septembre. M. Lon Bour-geois a t acclm par tous les dlgus,debout. ouand il fit son entre dans la snlledes sances.L'assemble a continu la discussion du

    rapport du Conseil. M. Motta a constat queic rcent-conflit ilalo-grec tait, heureusement.termin grce l'intervention de la confren-ce des ambassadeurs et la collaboration duConseil de la Socit des Nations.M. Motta a demand ensuite l'Assemble

    d'enregistrer avec reconnaissance la dcisiondu Conseil: puis, il a recommand au Con-seil d'tudier particulirement la question dela responsabilit des Etats pour les crimes etdlits commis sur leurs territoires.La solution actuelle, a soulign M. Motta.

    n'a pas tranch dfinitivement la questionen ce qui concerne l'occupation des territoi-res. et la Question reste compltement ouver-te. Il a ajout que tout Etat civilis, ayant arprimer un dlit politique, doit veiller ceque l'action de ses institutions iudiciaires nelse pas le principe de la sparation des pou-voirs et l'indpendance des juges. Il a ter-min en exprimant sa confiance dans la So-cit- des Nations et sa conviction auev er1914 si elle avait exist, elle aurait empchla guerre.Le plus .rand rsultat de la g-uerre, a con

    cl M. Motta, c'est d'avoir engendr la So-cit des Nations dans le sane- des hros eiles larmes des femmes. (Vifs anulaudisse-ments)MM. Loudon (Pays-Bas). Ishii et Nansen

    ont fait ensuite des dclarations ananloguesM. Nnsen a affirm notamment que les pe-tits Etats ne dsirent pas intervenir dans 1,question des rparatins, question qui apnar.tient aux pays qui ont-subi des ravages. Il adclar Que les dvastations subies par 1.France et la Belgioue devaient tre repares car il serait injuste Qu'une seule nattofsupporte les ravages de la guerre. Il a ex-prim enfin son merveillement pour ce quela France a di fait dans les rgions dvas-tes et il a souhaite, au nom des petits Etat?qui souffrent au point d. vue du commerceinternational qu'un accord dfinitif cartetous les "-"'5obstacles qui s'opposent a lareconstitution de l'Europe. sinon la civilisa-tion euronenne s'effondrerait dans le chaos.M. Zahle (Danemark), a insist pour quil

    soit port remde toutes les imperfectionsde la Socit des Nations afin qu'elle puissetre le vritable- organisme international reve.par tous.

    La sance a t ensuite leve.

    La commiss on du dsarmementGenve, 21 septembre. Au sujet du vote

    par lequel la commission du dsarmements'est prononce, hier, en faveur de i aane-sion ventuqlle de l'Allemagne et clea Rus-sie M' trite d'assistance IIlutuelle, il y. alieu de relever que la commission examine;,--;! il:rr nt un pT"oit'tde trait n' engageantaucunement ;le gouvernement.Au dbut de cet examen, de nombreux d-

    lgus ont pris n: de dire qu'ils n avaientaucune instruction de leurs gouvernement:;.C'est pourquoi la dcision prise h-er, maigrel'avis des reprsentants franais, par la corn*mission, n'a qu'une valeur relative.La commission du dsarmement a terminl'examen en premire lecture du projet detrait d'assistance mutuelle.

    Sur la Vpropositionde M.(Lebrun (France)..

    ~,.,.. O-ri1- T., rnxnfnis-sion "a dsign M. Bns commerapporteurdu projet de trait devant l'Assemble..Le royaume de l'Hedjaz (Arabie), qui a

    si-r>.le pacte, a demand son admission laSocit des Nations.

    Ceux qui s'en vont

    MORT D'UN SENATEURCOlXlInercv: 21. septembre. - M. Grosdi-

    dier. snateur et ancien matre de forge, estdcd Commercv.M. GroSdidier sigeait au groupe de l'U-

    nion Rpublicaine (groupe de M. Poincar).C'tait le beau-pre de M. Maurice Ordinaire,snateur du Doubs.

    ------Poilu Inconnu, tandis. que le chef du gouverner,ent britannioue. tte nue. s'inclinait.A 11 heurs, M. et Mme Stanlay Baldwin

    rentraient l'htel Crillon et, quelques ins-tants aprs. ouittaient la place de la Con-corde pour se rendre la gare du Nord. Leministre a pris le rapide pour Londres, mi-di.Mme Stanley" Baldwin reste Paris jus-

    qu' dimanche matin.LE PREMIER BRITANNIQUE

    Jo - QUITTE PARISParis, 21 septembre. M. P'wm"r1 pr~-

    car, accompagn de M. de Fouquires, di-recteur du Protocole. ql.,,-la gare du Nord, pour saluer, avant leur d-part, le premier ministre britannique ei iUuieStanley Baldwin.

    Un dmenti du Quai d'OrsayParis. 21 septembre. Au ministre des

    Affaires Etrangres, on dclare qu'aucune d-marche ni concerte, ni spare, ni de l'An-gleterre, ni de la Belgique, n'a t faite,-i UDrsdu gouvernement franais, relative-ment aux informations de certains iournauxallemands annonant qu'une dmarche con-certe aurait t effectue prs du prsidentdu Conseil franais par les reprsentantsliplomatiaues d'Angleterre et de Belgique.> priant de consentir un arrangement quipermettrait l'vacuation de la Ruhr.Au ministre on a ajout que ces informa-

    teurs. sont fausses en tous points.'

    Les finances du ReichBerlin, 21 septembre. L'encaisse or de

    la Banque d'Empire a diminu de 20.600.000llarks. Cete somme a t employe au sou-uen du mark.ILe Conseil d'Empire a approuv l'ordon-

    nance levant 6.500 trillions le montant desions du Trsor, et 20.000 trillions le mon-traient du crdit destin fortifier la Trsore-ri d'Empire. ,Le Conseil d'Empire a galement approu-

    le quatrime budget supplmentaire pour1923, comprenant notamment 6.931 trillionslestins soutenir la rsistance dans lauhr.Berlin, 21 septembre. Le montant des

    billets de banque en circulation a pass, dans!a premire dcade de septembre, de 518.800milliards, 1.182 trillions de marks.

    UN PROCHAIN EMPRUNTINTERNATIONAL

    New-York, 21 septembre. L'ambassadeurd'Allemagne Washington, qui vient d'treconvoqu Berlin par le Gouvernement deM. Stresemann, a dclar aux journalistes,avant de s'embarquer, que le Reich, aprs lacessation de la rsistance passive dans laRuhr, recourrait un important emprunt in-ternational pour se relever compltement ettrs vite. A

    LA DATE DE LA RENTREEDU REICHSTAC

    Berlin, 21 septembre. Le Lokai Anze).ger confirme que le Reichstag rentrera mer-credi ,27 septembre i mais, contrairement ce qu'il annonait hier, il se voit oblig deconstater que le chancelier ne prononcera pasde discours sur la politique extrieure. C'estdevant la commission des Affaires trangresdu Reichstag que M. Stresemann fera dcodclarations ce sujet ; mais la date de larunion de cette commission n'est pas en-icore fixe.

    Un complot communiste en

    Bulgarie

    IL N'A ECHOUE QUE CRACEAUX MESURES ENERGIQUES PRISES

    PAR LE GOUVERNEMENTVienne. 21 septembre. Selon des infor-

    mations parvenues de Sofia au Wiener Tag-blatt. les bruits rpandus l'tranger relati-vement la nouvelle d'une rvolution en Bul-gane sont sans fondement, mais il est exactque tous les prparatifs taient faits en vued'une rvolution pour mettre fin au rgimede dictature bourgeoise actuelle et proclamerla Rpublique des Soviets. Le gouvernement,averti par hasard par la dcouverte d'unejice confidentielle, a pris aussitt toutes lesmesures pour touffer dans son germe le mou-vement. Il a procd des arrestations enmasse dans la capitale, et dans tout le pays.,n quelques jours, plus de deux mille indi-vidusont t arrts. Tous les communistesont t concentrs dans la prison du cinQui-me arrondissement de Sofia o taient djenferms les ministres du cabinet Stambou-

    J iSf.endant toute la dure de ces oprations

    foncires il rgnait dans la capitale de laBulgarie un svre tat de sige. L'usage)r du tlphone tait interdit. Il tait d-pendu de circuler o de s'arrter dans lesues par groupe de plus de trois personnes.Parmiles personnes arrtes se trouvaient

    me quarantaine de russes dont une dizaimseulement ont t maintenus en prison.Des perquisitions ont fait connatre tous les

    dtails d'un comnlot pour un coup d'Etat quiIcnit avoir lieu ieudi. Des bandes macdo-niennes devaient..comme en a eu vent le gou-ernement de Belgrade.. commencer leur ac-tion le mme iour la frontire voug-oslave,liais semble-t-il, sans que cela soit en rap-part avec la. conjuration communiste.Un calme relatif rgne nanmoins en Bulga-

    rio.

    M. Herriot aux Etats-Unis

    Washington. 21 septembre. M. Herriot,de passage Washington, a rendu visite aursident Coolidge. Il a reu la Maison.Blanche un excellent accueil.M. Herrioi s'est entretenu avec M. Phil-

    lip. secrtaire d'Etat par intrim, avec M.HOover. avec diverses personnalits officiel-les et avec les prsidents des chambres decommerce des Etats-Unis, au sujet de la foireef des relations commerciales entre la Fran-ce e l'Amrique. M. Herriot a rencontr g-a-leme'nt M. Samuel Gomrrers. prsident de lafdration amricaine du travail.Son voyage se continuera par Philadelphie.

    Chicago. Cleveland, Dtroit. Toronto, Mon-tral Qubec et Boston. Le maire de Lnsca l'hte des chambres de commerce des~ases diffrentes villes. Il sera de retour New-Ydrlc le 2 octobre et s'embarquera pour laFrance le 3.M. -Herriot a dclar que le dveloppementdu commerce entre la France et l'Amriqueserait la meilleure faon de resserrer les re-lations entre les deux pays.

    Aprs le cataclysme japonais

    LES JAPONAIS frFUSEN*LES SECOURS DES SOVIETS

    Londres. 21 septembre. Un message deRig-a au Times annonce Que le vapeur russe* Lenine . rcemment envoy au Japon parle gouvernement des Soviets. Dour secourirles rfugis, a reu des autorits japonaisesde Kob l'ordre de quitter le' port commetant souponn de transporter, de la littra-ture de propagande communiste.Un autre navire russe, le Simferopol a.Qui demandait l'aut()ri;;ji()n de rlbamiierdes dtachements de se. irs. a t simple-ment remerci par les autorits japonaises eta d se retirer galement sans succs.

    A L' OFFICIEL

    DANS L'ARMEAffectations

    Les officiers dont les noms suivent sontdtachs dans les rgiments d'artillerie ci-aprs en qualit de stagiaires :Les capitaines Jacquin. du 40 tirailleurs

    tunisiens, au 258 dartillerie. arme du Rhin;Henriet, du 26e tirailleurs, au 9e d'artillerie,arme du Rhin; Litre, du 35 tirailleurs, au47e d'artillerie, Mulhouse; Pradre-Ni-quet, du 1er tranger, au 358 d'artillerie, Vannes; de Rivoire de La Babe. du 270 ti-milleurs, au 48e cl'artillerie, Aufonne :Saltet, du 168 tirailleurs, au 4e d'artilerie. Dle ; Tortelier, du 4 zouaves, au. 50 grou-pe d'artillerie de campagne d'Afrique, LaManouba.Les lieutenants Berger, du 20 tirailleurs,

    au 2e d'artillerie de montagne, Nice ; Bi-rault, du H8 tirailleurs, au 200 d'artillerie, Poitiers; Ramel, du 1er tirailleurs, au 19"bataillon d'ouvrieTs d'artillerie, Alger ;Bruneau. du 17e tirailleurs, au 416 d'artille-rie, arme du Rhin; Chanal. du 7e tirail-leurs, au 5e groupe d'artillerie de campagned'Afrique, Gabs : Campagne, du 18e ti-railleurs.- au 163 d'artillerie, Metz; Cou-rier de Mre, du 16etirailleurs, au 4e d'ar-tillerie Besanon; Croiseut, du 26 tirail-leurs, au 402 d'artillerie, arme du Rhin ;Desg-eorg-e, du 27e tirailleurs, au 54e d'artil-lerie, Lyon; Du-oua, du 16e tirailleurs,au 390 d'artillerie, arme du Rhin; Feyeux.du 1er tirailleurs, au 1er grouped'artilleried'Afrique, Alger ; Foch, du 26e tirailleurs,au 120d'artillerie, Eninal ; Gonnet, du18e tirailleurs, au 84e d'artillerie, Valence ;Grand, du 270 tirailleurs, au 4e d'artillerie, Dle ; de Ladreit de Lacondamine, du 26"tirailleurs, au 250 d'artillerie. arme duRhin; Larivire, du 17e tirailleurs, au gel'artillerie. arme du Rhin; Lehail. du 3etirailleurs, au 2e groupe d'artillerie d'Afri-lue, Alger ; Michel, du ge tirailleurs, l'artillerie de la 46 division lgre, arme duRhin; Naab, du 20e

    tirailleurstunisien, au

    1060d'artillerie, Sedan ; de Remond Du-chelas, du 30 tirailleurs, au 70 groupe deSarrebruck ; Rocher, du 16e tirailleurs, au129e d'artillerie, arme du Rhin; Vincent,du 40 tirailleurs, au 5 groupe d'artilleried'Afrique, La Manouba ; Danbon. du 5echasseurs d'Afrique, au 20 groupe d'artilleried'Afrique, . Oran.

    Au Grand Orient de France

    Paris. 21 septembre. Le convent duGrand Orient de France a procd l'lec-tion des membres du Conseil de l'Ordre. M.Boutv. de Tlemcen. a t lu pour l'Afriquedu Nord.Le convent de la Grande Loge de France

    s'est ouvert hier. Il a adopt uh vu pourl'amnistie et a vot une adresse de sympathiepour le peuple iaponais. puis une motion tous les rpublicains. dans laauelle il est ditque les rpublicains doivent s'efforcer demettre la Rpublique en harmoni avec l'es-prit de sa devise. -

    LA TERRE TREMBLE

    EN PERSEThran. 21 septembre. Un tremblement

    de terre a caus de graves dgts matriels BuinuIld. province de Khorassan. Jusqu'ici,on jae icrnale aucun accident de personnes.

    Le pronunciamiento espagnol

    Comment legnral

    de Rivera-

    fora la main au roi

    Une page d'histoireMadrid, 21 septembre. - Voici l'incident

    le pms caractristique de tous ceux qui sesont succd dans la journe o s'est dcidle sort futur de l'Espagne.Le roi dsirait vivement que ie gnralPrimo de Rivera acceptt de former un mi-nistre dont eussent fait partie des civils.Mais-son dsir se brisa devant la fermet dudictateur, qui se refusa catgoriquement enlever mme une virgule son program-me.L'insistance d'Alphonse XIII fut telle que

    le gnral se vit oblig de lui dire, pourcouper court un dbat pnible : J'ai dclar dans ma proclamation quenous tions dcids tout, pour sauver lapatrie et le roi. Une seule chose est possi-ble : rayer un de ces deux termes .Le roi n'insista plus. Il tait definitivement

    convaincu de la ncessit d'accepter la for-mation d'un Directoire compos exclusive-ment de militaires.Des dclarations ultrieures du gnral de

    Rivera permettent de fixer la portee du pro-nunciamiento. Pratiquement, la prrogativedu roi, de choisir ses ministres et de s'ensparer, est abolie. Le dictateur a, en effet..indiqu comment se ferait la transmissiondes pouvoirs, lorsque le directoire militaireaurait ralis l'uvre d'assainissement et quele moment serait venu-de constituer un gou-vernement rgulier ce gouvernement futurqui sera un ministre compos de civilsn'ayant pas encore gouvern. En communiond'ides avec le Directoire, ce sera le gnralPrimo de Rivera et non le roi qui choisirales * futurs*ministres, lesquels auront faireles lections. Cet vnement ne se produirad'ailleurs pas avant le mois de dcembre pro-chain, au plus tt, le Directoire militaires'tant octroy un dlai de 90 iours, proro-geable sa guise.

    JOURNALISTES EMBARRASSSMadrid. 21 septembre. Les mesures pri-

    ses par le gnral Primo de Rivera pour obli-fler les fonctionnaires .donner des heures deprsence dans les Ministres ont eu une con-squence inattendue. Le iour de la mise envigueur du nouveau rgime, les directeurs deiournaux trouvrent les salles de rdactiondsertes. La coutume tait en effet que lespropritaires, directeurs et protecteurs deiournaux compltassent les maigres molu-ments donns aux rdacteurs par le cadeaud'un emploi dans un Ministre o ils ne seprsenteraient -que le premier jour 4e cha-que mois pour toucher leurs appointements.Certains mme fleuraient sur les listes dupersonnel de plusieurs Ministres. Ce sontles plus embarrasss, car ils ont d faire unchoix rapide. *Ces abus exulicruent la satisfaction moqueu-

    se avec laquelle la classe populaire a acueilli les premires mesures prises par leDirectoire militaire. -

    LE CALME RECNE SUR TOUTLE TERRITOIRE

    MS-dric1.21 semptembre. Le calme le pluscomplet rgne dans les provinces. A Ma-

    drid on signale quelques manifestations, maisla vie officielle est tout fait normale. Lessoldats ne sont pls-consigns dans les ca-sernes.. Le gouvernement a dclar avec in-sistance. que l'autorit du roi restait la m-me qu'avant le mouvement qui a eu pourobiet de sauver la monarchie et la patrie.La censure permettra des critiques contre lergime actuel condition qu'elles ne soientpas violentes. Le gouvernement limitera lanombre de voitures officielles, aujourd'huitrs nombreuses.LA FORTUNE RAPIDE D'UN MINISTREPerpignan, ,21 septembre. L Accton de

    Madrid dclare que la fortune de M. Albaqui tait autrefois pauvre, dpasse actuelle-ment 14 millions de pesetas dposs dansesbanques trangres, notamment Londres, ilne reste en Espagne, l'ancien ministre desAffaires Etrangres, que sa somptueuse de-meur de la rue Dizo-de-Leon.LA CENSURE MILITAIRE N'ARRETE, PAS LA CAMPAGNE CONTRELA FRANCEMadrid. 21 septembre. A Madrid, le r-

    gime de la censure militaire n'a pas arrt -la campagne de diffamation mene depuisplusieurs mois contre la France. Les Infor-maciones accusent avec plus de violence quejamais la France de faciliter des remises d'ar-mes et d'argent et l'envoi d'instructeurs Abd-el-Krim:

    MANIFESTATION SEPA-RATISTEA PERPIGNAN

    Perpignan. 21 septembre. M. FrancsMassia. dput aux Corts. un des chefs dusparatisme catalan, qu'on donnait contratarrt n Espagne. est arriv le 20 septem-'bre au soir. incognito, Perpignan. Il y at l'obiet de manifestations de sympathiede la part de ses compatriotes, partisans dusparatisme catalan, qui ont arbor le dra-peau catalan au balcon de l'htel o- estdescendu M. Massia.

    LA POLITIQUE MAROCAINEDU DIRECTOIRE*

    Pari?, 21 septembre. On mande d Ma-drid au Journal : - -Le Directoire s'est runi hier aprs-midi,

    pour continuer l'tude de la question maro--caine. Il a t dcid que le gnral Ilparupartirait aujourd'hui mme pour le Maroc,directement.Le Directoire a fait appeler hier le chef

    rpublicain Alexandre Lerroux.Le fait est diversement comment.S'il faut en croire une information de Ma-

    drid, que publie le Chicago Tribune, la flot-te espagnole. compose de six croiseurs etd'une douzaine de destroyers, aurait com-'menc le bombardement des collines surmon-tant la baie d'Alhucemas.Ce bombardement doit prcder le dbar-

    quement d'un corps expditionnaire impor.tant qui s'efforceta de percer un cheminvers le Sud.. tandis qu'au mme momentioo.mo hommes du front deM..1it1a com-menceront une offensive vers i't.

    Dempsey vient visiter l'Europe

    Paris, 21 septembre. - On lit dans laLibert :On annonce que Jack Dempsey s'embar-

    querait, demain, " New-York, pour l'Europe.A ce propos, on parle dj de pourparlersentams pour un match disputer outre-Man-che entre le vainqueur du match Carpentieret Beckett, champion du monde de toutes ca-tgories. A notre avis, ce projet est fantai-siste et n'a aucune chance de se raliser.D'abord, Dempsey ne vient certainement enEurope que pour y passer quelques jours entouriste et assister par curiosit au matcholympique de Londres. Ensuite, parce queCarpentier et Meckett sont vraiment d'uneclasse trop infrieure pour disputer leurschances, contre le vainqueur de Firpo..Laissez-moi rappeler, ce sujet, une phrase

    de Carpentier, aprs le match avec Demp-sey, Jersey City, alors qu'il descendait duTing et que je lui demandais ses impressions : Je suis vaincu, il n'y a rien faire contreun tel homme. Il y a autant de diffrenceentre moi et Dempsey qu'entre Marcel Deniset moi .Rappelons que Marcel Denis est un simple

    poids lgers sans grandes prtentions. COxp-tme, mon avis, Beckett est infrieur Car-pentier, concluez ce qu'a de fantaisiste l'hy-pothse d'une rencontre entre Dempsey et levainqueur du match Carpentier-Beckett.

    LES SPORTS

    BOXELe champion d'Europe des poids lgersParis. 21 septembre. L'InternatiunalBoxino- Union, mue par les discussions re-

    latives au titre de champion d'Eurtve desooids lgers, vient de donner le titre HarryMason. champion anglais de la catgorie.

    Un match Qui manque d'Intrt.Paris, 21 Septembre.* Le match de boxe

    comptant pour le titre de champion du mon-de des poids lgers, qui devait mettre auxprises Bennv Lonard et Johnnv Dundee,vient d'tre annul crpar manque d'intit ,disent les organisateurs amricains.

    MOTOCYCLISMEL'preuve Paris-les-Pyrnes

    Paris. 21 septembre. La rr"c de motosa t remporte par Norton- celle des vhi-ules pour passagers est revenue l'quipeDerby.

    Aprs le meurtrede la mission italienne

    LES CORPS DES VICTIMES ARRIVENTA TARENTE

    Tarente. 21 septembre. Ce matin estarriv le San-Marco . avant bord les d-pouilles des victimes de l'attentat de Janina.Les corps ont t dbarnus on prsence desautorits et d'une grande foule. Ils ont ttransports la gare, d'o ils ont t dirigssur Rome.

    La Question de Tanger

    LE POINT DE VUE AMERICAINLondres. 21 septembre. Un rdacteur

    du Dail Telegraptl crit que le chairg d'af-faires amricain s'est rendu, hier. au ro-reien Office. On croit que. dans les nombreuxsuiets discuts, il a t Question du futurstatut de Tantrer. Le Dpartement d'Etatsemblerait avoir manifest un grand intrtdans la Question et Washington serait d-sireux Qu'aucune dcision dfinitive ne ftprise au suiet de Tanger, qui puisse tre pr-iudiciable aux intrts amricains dans cetteville,

    Evasion d'un empoisonneur

    FORT HEUREUSEMENT IL S'EST FAITiCAPTURER PEU APRS

    Vienne, 21 septembre. Joseph Mold em.ploy des chemins de fer roumains, qui estaccus d'avoir empoisonn plus de vingtpersonnes, lesquelles devaient tmoignercontre lui en justice, s'est enfui de la pri-son d'Arad. en Transylvanie, mis..il a tcaptur le soir mme, alors qu'il montaitdans le train de Budapest. Il s'tait 'ras !amoustache et compos une figure de richetranger. C'est des influences mystrieu-se'- qui se sont continuelkment manifestesdepuis l'empoisonnement des tmoins qu'ilput s'enfuir.

    Alors mme que Mold tait en cellule, uncomplice vtu d'un uniforme de facteur seprsenta la prison, durant l'absence dugouverneur,, avec un tlgramme officiel et.urgent adress ce dernier. Le gardien-chef reavova le facteur la rsidence loin-taine du gouverneur. Deux heures nlus tard, *le mme facteur se prsentait avec un or-dre sign du gouverneur- et signifiant la misaen libert immdiate de Joseph Mold. A cetordre tait joint un tlgramme sign duministre Jyssibe, de Bucarest.Cet ordre fut excut, mais e gardien eut

    l'ide de surveiller les actes de Mold et dele suivre. C'est ainsi qu'il s'aperut que lofacteur venu le voir tait un ami de Mold,mais vtu cette fois d'une faon diffrente.

    LE SAMEDI

    MiAFFM/~E:

    'Ir) 6cho amusant4mmrnmm

    Il a t perdu un chien avec un longmuseau.

    Perdre un chien, a va encore, maisperdre un long museau , je m'dcmandecomment on a bien vu faireL

  • L'ECHO D'ALGEB

    Mortel accident dautomobile

    .CyT"Chartres. 21 septembre. M. Caill, ar-

    chitecte - Paris, 'Tcvenalt avec sa femme elses deux enfants W.A.R".erso. avec sa fa-mille. il villgiaturait.

    *En arrivait au virage-des Canaux, prs de

    Courville. fatal tant d'automobilistes. lavoiture aue conduisait M. Ernest Caill fitune embarde .et tomba dans un jardin encontre-bas de l route.Les tmoins de Vacci-dent ne tardrent pas

    dgager les occupants de la voiture. Aucunn'tait bless, l'exception de M. Caill.Mais celui-ci. anrs Qu'il et eu la force et laprsence d'esprit de recommander au chauf-feur de fermer l'essence, entra dans le comaet ne tarda pas expirer.La direction tait en mauvais tat au d-

    part d'Angers et M. Caill, prvenu, auraitrpondu: Le retour est encore possible. Nous la

    ferons rparer Paris. 1Le corps de in victime a t dpos l'h-

    uital de Courville..

    M. Steeg Paris

    Paris. 21 septembre. M. Steeer a reu l'Office du Gouvernement gnral, M. Mer-cier, dlgu financier et prsident de- la com-mission" u budget; le bach-ag-ha D' elloul. deLaghouat, et ses fils; l'agha Belkacem; lecad de Chellala : M. Thamin. directeur del'enseignement secondaire au ministre del'instruction publique; M. Maillard, profes-seur la Facult de mdecine d'Alger; M.Vanelle. maire du XIVe arrondissement deParis.

    Un boche qui ne se repent pasV vParis. 21 septembre. On tlgraphie de

    New-York au Petit Parisien que les journouxde Porto-KVo signalent l'arrive San Juandu Walirand Horn , appartenant uneCompagnie de Hambourg Qui a repris sesservices sur l'Amrique Centrale et l'Am-rioue du Sud.M. KraDohl. commandant ce navire. le se-

    cond aue l'Allemagne ait envov Porto-Rico. s'esf vant d'avoir t le premier lieu-tenant du sous-marin Deutschland e. quidevint, ds l'entre en guerre des Etats-Unis,1' U-52 . et qui coula 68.000 tonnes devaisseaux allis, au cours dedix-huit combats.

    Un pirate allemand

    vante ses exploits

    La Havane, 21 septembre. Les journauxde Porto-Rico signalent l'arrive, St-Juan,du navire allemand Walfraud Horn. Le commandant du navire s'est vant d'avoir tpremier lieutenant du sous-marin Deutsch-land D,devenu l'entre en guerre des Etats-Unis, Je V.-52 qui coula 68.000 tonnes denavires allis.

    Mme Fielding est victime d'unnouveau vol de bijoux

    rar?.\nant Robert est dcd pendantson traiistert l'hpital d'Enfidaville.. Le

    mcanicien a t lgrement bless la t-te.Le lieutenant tait inventeur d'une -nou-

    velle aviette sans moteur, dont la hautecommission technique est en train d'tudierles plans et les dispositifLes obsques du malheuieux ofiidcr au-

    ront lieu demain.

    EN ITALIE

    L'ANNIVERSAIRE FASCISTEDE LA PRISE DE ROME

    Rome, gi septembre. L'anniversaire dela prise de Rome a t clbr hier solennel-lement, dans toute l'Italie, par de grandescrmonies commmoratives. A celle de laBrche, la Porta-Pia, M. Crmonisi, s-nateur, commissaire royal de Rome, a c-lbr l'vnement dans un vibrant discours,en prsence d'une foule immense. Ensuite,un important cortge s'est rendu devant lePalais Chigi, acclamant Mussolini.

    EN YOUGOSLAVIE

    REUNION DU PARLEMENTBelgrade, 21 septembre. Le parlement

    reprit hier les travaux de la session extraor-dinaire. Le prsident fit part de la naissance

    ,du prince hritier. La dclaration fut cou-te debout par la,Chambre et fut suivie d'o-vations au roi et ; la dynastie.Le gouvernement dclara ensuis 011';1se

    rservait de rnondre en temps oliiiiiriurt l'interpellation du groupe dmocrato relati-ve Fiuine, puis il dposa le projet fiscal.LES RAPPORTS AVEC LA BULGARIE^Belgrade, 21 septembre. Les rapports en-

    tre la Serbie et la Bulgarie paraissent s'clair-cir. L'organe officieux Samouprava, tout enreconnaissant que Belgrade rendra le gouver-nement de Sofia responsable de toute incur-sion de bandes de Comitadiis sur le territoireyougoslave, ajoute que M. Zankoff s'engagea combattre sur le territoire bulgare les co-mitadiis qui prpareraient des inculpions. Enconsquence, les,milieux gouvernementaux es-timent trs' exagres, quoique non dnuesde tout fondement, les nouvelles alarmistesparues dans la presse trangre. Notre Iron-tire, disent-ils est protge contre toute pos-sibilit de surprise

    M. HENRY BERENCER A ZAGREBBelgrade. 21 septembre. M. Henri Bren-

    ger. rannorteur gnral du Snat, arriv surl'invitation expresse du gouvernement, paeun jour Zagreb, o il a t reu par le chefdu cabinet du ministre des Finances, le gou-verneur de la Croatie et le prsident de laChambre de Commerce, qui lui a fait visiterles grandes industries, ainsi Que les prind-pales banques *

    CHOS 1

    LE TEMPS QU'IL FAITSituation gnrale du 21 septembre. - Le baro-mtre a baies sur la France o s'est avancela depression de la mer du Nord (Calais 748mm.);il reste lev sur le Sud-Ouest de l'Europe (LaCorogne 770mm.) et sur l'Afrique du Nord (An-

    Sefra, Djelfa, Constantine 769mm.)En Algrie, ee matin, le ciel est presque par-tout clair; 1ce venta sont variables faibles ouimodrs.La mer est houleuse Toulon belle ou agitesur le reste du bassin.Avis aux ports. Golfe du Lion et Balares,vente d'entre Ouest et Nordassez forts ; Oran.Alger, vente du secteurEst modrs ou assezforts; Bizerte. vents variables faibles ou mod-

    re.Temprature. - Alger minimum 173; maxi-mum 248.Pression atmosphrique; Alger 13 heures,767 mm. 3. -Probabilit pour le 22 septembre. La pressionbaissera sur le Nord de l'Afrique, surtout dans

    l'Ouest et sur le bassin mditerranen. En Al-grie, le temps sera beau ou peu nuageux, lesvente souffleront en majorit du secteur Est etseront modrs ou assez forts. La tempraturecontinuera . se relever.Dpartement d'Alger. Beau ou peu nuageux.

    Vents du secteur Est modrs ou assez forts.

    CULTE PROTESTANT

    Eglise Protestante d'Alger. rue de Char-tres. Demain dimanche. 23 septembre, cul-te 9 h. 30. Prdication de M. le pasteur B-gou-Bonnefon.Association cultuelle protestante d'Alger

    (Temple de l'Agha), 8.. rue Denfert-Roche-reau). Demain dimanche 23 septembre,culte 10 heures.

    NOS ORPHELINS. DE GUERREEN EXCURSION

    , Comme nous l'avons dj annonce, avec labienveillance de M.le Gouverneur vnrai.l'Association Amicale des Veuves et Orphe-lins de guerre de l'Afrique du Nord, dont lesige social est la Prfecture d'Alger (3tage), organise pour les. orphelins de guerreune excursion dans les environs d'Alger.

    A seule fin que toutes les veuves de guerreaient le temps matriel de faire inscrire leursenfants, le dlai d'inscription qui avait tfix au samedi 22 courant Il h, 30, estreport au lundi 2,4 septembre, 17 heures30. Pass cette date aucune inscris 'n nesera faite.Il est rappel que l'excursion est absolu-ment gratuite pour les orphelins,

    Htel des Etrangers. Eau courante chaudeet froide. Apparts avec salle' bains. W.-C.

    LA PROTECTION DE L'ENFANCE

    M. le docteur Witas. secrtaire vnrai del' uvre Grancher , nous prie de rectifierl'cho paru le 17 septembre, sous la rubrique La Protection de l'Enfance rL' uvre Grancher D. heureuse d'accueil-

    lir tous les apports lui permettant d'agrandirson chamn d'action bienfaisante, nous faitremarquer judicieusement que, depuis le d-but du fonctionnement de 1'(Y'" c-~ pro-tection s'est tendue sur toute l'enfance me-nace. sans distinction de race ni de confes-sion, et qu'il ne saurait exister de sectionparticulire.

    LES VINS. ALGERIENS

    Les dernires statistiques indiquent- quel'Algrie a export, en un an, du 1er septem-bre 1922 au 30 aot 1923 : 5 millions 756 mil-le 504 hectolitres de vin,. auxquels se sontajoute. 78.539 hectas de mistelles et 28.968hcctos d'alcool pur. - ,La colonie a, en somm, produit pour l'ex-portation 6 millions environ d'hectolitres devin.

    La consommation intrieure ayant t depis de 300 mille hectos et le stock commer-cial, fin aot, s'levant 250 mille hectos,on peut en conclure quela: production com-merciale a t de 7 millions d'hectos envi-Ton.Ce n'tait pas mal, mais -nous souhaitons

    mieux pour cette anne.

    TITRE DOCUMENTAIRELe gouvernementaustralien a fait un essai

    d'tatisme : depuis 1916 il exploitait sa flotte.Il vient de dcider de-s'en dfaire.Le premier ministre, M. Bruce, a dclar

    au parlement que l'exploitation d'Etat, de!#16 1923, se solde par une nerte de deuxmillions 645.fil livras sterling.A la vrit, je dficit est plus considrable,le gouvernement australien avant fait tatd'un bnfi e de 1.837.516 livres sterling ra-lis sur l'exploitation des navires ex-ennemis,exploitation oistincte de celle de la flotted'Etat.Il n'est nas inutile dQ rappeler, en donnant

    cette information, que les navires de l'Etattaient exempts de tout impt. 'et nous si---nalons cet exemple MM Morinaud etGalle.

    ESSAYEZ les Allumettes OURS Blanc

    A LA PREFECTURE

    M. Dikewskv. chef de cabinet du Prfetd'Alger, revenu hier matin de France, a re-pris son service.M. Alliez rentrera dimanche.

    CONSULAT DE POLOGNE

    L'Agence consulaire de Pologne Algera l'honneur d'informer les intruses que sesbureaux sont installs provisoirement 8. rueEmpereur-Vespasien (rue Mizon. quartierBab-el-Oued. et sont ouverts tous les jours,de 14 17 heures, et le samedi de 9 midi.L'Agence rappelle MM. les Ressortis-

    sants polonais habitant l'Algrie et soumis la loi militaire bolonaise Qu'ils doivent se mu-nir. auprs d'elle, d'une carte d'enregistre-ment dont le double doitl'tr.f envoy au, Mi-nistre de la Guerre, Varsovie,

    L'INSTALLATION D'UN POSTED'ACCOSTAGE POUR PAOUEBOTS

    * ; A CETTE

    Dans sa sance du S septembre, la Cham-bre de Commerce d Cette s'est occupe del'avant-projet prsent par le service mari-time et visant l'amnagement , d'un posted'accostage pour paquebots postaux. Cetavant-projet a t l'objet d'un examen appro-fondi: il montre qu'il est trs possible deraliser dans la gare mme des vovageurs,c'est--dire au bassin du Midi, quai Nord, desinstallations modernes pour la rception despassagers.

    L'ISLAM N'A PAS DROIT A NOTREPROTECTION

    Au cours d'une confrence donne Parissur cLa France d'Afriquex. le gnral Man-gin a fait, propos des colonies de l'Afri-que Occidentale, cette observation qui m-rite d'tre retenue : C'est le sentiment religieux de nos pro-

    tgs que nous devons respecter.' ce n'estpas l'Islam en soi. La confusion est tropfrquente et elle a pour rsultat d'ajouternotre prestige celui de l'Islam.. d'accrotrela ferveur de ses adhrents et d'en augmen-ter le nombre. Il est des lgances de cos-tumes ou de manires qui sont de mauvaiston; il est galement des lgances intellec-tuelles qui sont dplaces, et l'affection d'unrespect exagr, d'une extrme sympathiepour l'Islam, est de celles-l. Le fait d'en-voyer des tolbas venant d'Algrie pour en-seigner le Coran dans les mdersas. de l'A-frique Occidentale, a Djenn et Tombouc-tou, a t une faute, il faut savoir le dire. Comme on le vot, le' gnral Mangin se

    -rononce pour le respect du sentiment reli-gieux de nos protgs et contre la propaga-tion de l'Islam par le pays protecteur. Pourlui. se garder-de favoriser cette propagationest une vrit premire.Et cependant!

    Ons'abonne l'ECHO D'ALCER danstoua leiil ouroaux de poste, sans Aucun trais.

    LA VENGEANCE

    lIn ; meurtre Bab-el-Oued

    UN CHEF D'EQUIPE D'UNE USINE QETABACS. ANCIEN ACENT

    DE LA SURET. A LA CAROTIDiTRANCHE 4

    LE MEURTRIER EST ARRTVers la fin de l'aprs-midi d'hier, la suite

    d'une violente discussion, un meurtre a tcommis Qui a pour mobile la vengeance. ;Il 1 a quelques jours, l'ancien agent de

    police de la sret gnrale. Debchi Mohamedben Ali. 35 ans. demeurant rue Darfour, chefd'quipe la Compagnie gnrale des ta-bacs. anciennement usine Parlier. Bab-el-Oued. mcontent des services de l'un de sesouvriers, Ambil Akli, demeurant 6, rue Sidi-Ben-Ali. iournalier l'usine, ancier mar-chand de poissons, l'avait congdi et dongles huit jours. *Ambil Akli n'avait plus reparu depuis cette

    date. Hier soir, 17 heures 30, il pntraitdans l'usine et rencontrait une contrematres-se Qui ne voulait noint le recevoir dans lesateliers, lui disant: Puisque tu as t con-gdi, tu n'as plus rien faire ici .-A ce moment, passait proximit Debch

    Mohamed et une trs vive discussion s enga-geait entre le chef d'quipe et le journaliercongdi sur ses ordres. Les deux hommesen arrivaient aux mains et roulaient , terre ;c'est l que Ambil Ak1i' sortant un couteaude. sa poche, frappait son adversaire a bgorge et lui tranchait la carotide. 1-Le meurtrier prenait aussitt la fuite.; desouvriers de l'usine se mettaient rapidement sa poursuite. Il tait rejoint au Bd Gnral-Farre ,par les ouvriers Babai Hacne t.Botaglia Sbastien qui le remettaient, encorarm du couteau ensanglant, l'agent No-gus. Ce~,dernier le conduisait au commissa-riat du 51 arrondissement..C'est l', galement, que le bless, qui per"

    dait son sang en abondance paf une plaibante, tait transport. Il expirait en y arri-vant et le docteur Castelli, mande. en toutehte, ne pouvait que constater le. dcs, dau1 sectionnement complet de la carotide. ,-Les constatations ont t faites, sur plstcC

    par M. Mnard, substitut du procureur de laRpublique ; M. Gros, juge d'instruction, etM. Pons: commissaire de police du5 arron-dissement, assist de son inspecteur-secrtaireM. Knoll.Le cadavre de Debchi Mohamed, mari,

    sans enfant, a t transport la Morgueatyxfins d'autopsie.Le meurtrier, mari et pre de famille, a

    prsent au Parquet et plac sous mandafcpedpt.

    L'est le rglement d'un vieux compte, tavengeance qui a arm le bras de Ambil Akli:Ce dernier en voulait non seulement au chftd'quipe de .l'usine des tabacs, depuis le jouro il l'avait congdi, mais encore de l'po-que o Debchi Ahmed appartenait aux ser-vices de la Sret gnrale. Ambil Akli avaitune ancienne rancune assoiivir: son gestefatal est accompli. C'est maintenant la jus-tice des hommes se prononcer.

    a A. SOUQUET.

    GRAVE ACCIDENT

    UN CAMIN DE DIX ANS PASSE SOUSUN CONVOI DE WAGONS. 'IIi

    IL EST HORRIBLEMENT BLESsifj"Hier aprs-midi, vers quatre heures, av'

    d'autres enfants de son ge, le jeune SiKaddour Belkacem, g defdix ans, demeu-rant 15. rue d'Hliopolis, s'amusait sur Itsterre-pleins de l'arrire port de l'Agha.Voyant passer un convoi de dix wagons

    transportant des ordures, de la CompagnieC.F.R.A-, se dirigeant vers Bab-el-Oued. lesgamins grimprent sur les vhicules eftmarche. Le petit Si Kddour avait pris placeentre deux wagons, sur un tampon. A upcertain moment, ayant voulu descendre, s?.gandoura s'accrochait une chane d'ttche et il restait suspendu, puis tr: wune quarantaine de mtres pendant que leconvoi continuait sa route.Lorsqu'aux cris pousss par les autres enl.

    fants on s'aperut de l'accident, les rouesde dix wagons avaient pass sur le corps dupetit malheureux qui tait relev avec lajambe gauche sectionne hauteur du ge-nou et la jambe droite compltement cra-se.Plac sur uri*camion de passage, le petit

    Si Kaddaur tait transport d'abord au com-missariat de police du 6e arrondissement,puis. d'extrme urgence, l'hpital civil deMustapha.Son tat est trs rave. Une enqute est

    ouverte.

    Crime odieux

    Perrgaux, 21 septembre. Le 19 septem-bre, vers 10 heures, Senoussi Djilali ouldHamed, g de 11 ans, gardait un troupeauprs du cimetire de Sidi-Abdelkader, deuxkilomtres de Perrgaux.Non loin de l -ses trouvaient aussi cinq

    jeunes bergers indignes de 12, 14 et 15 ans.Ceux-ci firent Senoussi des propositionshonteuses et, sur son refus, ils le ligott-rent. le baillonnrent et abusrent de lui.Leur mfait accompli, ils rourent de

    coups de bton leur victime qui est dcd?au moment de son transfert l'hpital.Une information est ouverte par le juge

    de paix de Perrgaux. Les cinq inculps ontt arrts. Quatre ont fait des aveux. .,

    Au Conseil de Guerre de (onsfanfine

    CONDAMNATION D'UN OFFICIERConstantine, 21 septembre (De notre cor-

    respondant particulier). Le lieutenant Gi-rod, du 7e tirailleurs, affect la section sp-ciale du recrutement indigne, a comparu,aujourd'hui, devant le conseil de guerre, sousl'inculpation de corruption de fonctionnaireet faux en criture publique, dans le but defaire chapper des conscrits indignes la

    conscription.Aprs de vifs dbats, cet officier a t, con-damn deux ans de prison, Cent francsd'amende et la destitution.

    Une diffa qui se termine mal-

    An-Boucif, 21 septembre. (De notre cor-respondant particulier). Au cours d'unediffa laquelle assistaient. de nombreux in-dignes du douar Sahary Ouled Brahim, ungrouped'invits fit jelon la coutume une pe-tite fantasia dirige par le chef de fractionnomm Alyouli Bayvzid.Les cavaliers passrent toute vitesse de-vant un groupe d'invits et, ce moment,Abzouli, qui tait seul arm d'un fusil deuxcoups,fit feu deux reprises, blessant as-sez grivement au mollet droit un

    spectateur,jAbdallah ben Ali.L'auteur involontaire de cet accident a d-

    clar avoir gliss par mgarde, dans le ca-non, une cartouche charge d'une balle aulieu d'une cartouche blanc. Le maladroitchef de fraction sera nanmoins dfr autribunal correctionnel de Blida pour bles-sures par imprudence.

    HEIDSIECK & COl

    "MONOPOLE"Demandez et exigez partout

    Ce CHAMPAGNE irrprochableet selon votre got :

    MONOPOLE (dmi-sec)MONOPOLE RED TOP (sec) jDRY MONOPOLE (brut)

    1

    Tentative de meurtre-suivie

    ; de vol/""

    i -.

    Blida 21 septembre (de notre correspon-dant particulier). Hier matin, le gardchamptre de Moudjebeur. qui effectuait unftourne, tait avis qu'un indigne grive-ment bless se trouvait couch nrs de l'a-breuvoir. Le garde se rendait aussitt SUTleslieux et interrogeait Fndigne oui portait umblessure la o-orge. La victime dclaraiqu'au lever du jour, elle avait quitt le vil-lage de Tllat-des-Douairs, en compagnie'l'un indigne irfeonnu et nu'elle cheminaitmonte sur un ne, lorsque brusquement soncompagnon le ieta bas de sa monture ets'armant d'un couteau essaya de lui trancher la gorge.La victime oui se nomme Hadiut Yahia.

    essaya de dfendre et parvint empcherson agresseur de mettre entirement son cri-minel projet excution. Nanmoins, vri-v'emit blesse, eUe ne put l'empcher de,'emparer de sa scoch contenant 350 francsproduit d'une vente de bl, Le iuge de paix de Boghari avis, a ouvertune enqute. La victime a t hospitalise.L'agresseur es en fuite.

    A TRAVERS ALGER

    LES VOLS. Chz M. Casalta Pierre,rue Saint-Augustin, des voleurs se sofit in-troduits l'aid de fausses clefs et ont dro-b 80 francs "qui se trouvaient dans un tiroirde la table' de nuit. yt A M. Pascal Teddone, chauffeur d'au-to, dans un garapfe de la rue d'Isly o iltait occup, il a t vol sOti portefeuillecontenant 55 francs et divers papiers d'iden-tit. Dans le chantier o il travaille, il a t

    soustrait M. Jules Bazigade,pltrier, uncostume,gris d'une valeur de 200 francs etune somme de 15 francs et divers, papiers.

    ARRE.STATION. Inculp ; d'homicidevolontaire dans la soire du 13 juillet der-nier, sur la personne de Laghouati Saadiben Saad, le nomm Niza Sadek ben Moha-med, Wans; marchand de It-yumes, a tarrt place Randon par les agents Buona-no et Ben Siam, de la police municipale.Pr^sei^t9 v Parquet, il a t plac sous

    mandat de dpt.

    ANISETTE. PHRIXIH PREMIERE MARQUE DU MONDE 1g Toujours IMITE. jamais ECALE. Ig Identique celle d'avant-guerre 1tI!I"nnome en FAMILLE ,.,tau CAFg "n^o^irie en

    FAMILLEet au CAF |

    ABUS DE CONFIANCE. - Le courtierLarbi ben Ali. demeurant rue Boutin. avaitconfie. pour les vendre, il v a Quelques jours.45bordelaises vides d'une valeur globale de945francs a un autre indierne. Ce derniera bien vendu les bordelaises mais n'a remisau courtier aue 300 francs., disparaissant avecle reste de la somme. Plainte a t duQse.

    L'AMDALOUSEANIS A130 1

    AUTO ET CAMION. Hier aprs-midi,une auto stationnait rue Michlet, hauteurdes Facults. Le chauffeur voulut mettre savoiture en,;:oute mais avait embrav en mar-che arriei- L'auto reculant t.t venu heurterun camionr'" la maison Ellul. blessant assezgravement l'un des chevaux du vhicule.Une-enqute est ouverte.

    MAUVAISREVEIL ..ta nuit dernire,le journalier Yvanez Joseph , s'tait endormiwr un banc de la place LIlJ Gouvernement.A son rveil, il a constat qu'on lui avaitvol son portefeuille contenant 30 francs etses papiers d'identit. Egalement la nuit dernire, en atten-dant un client rue Vasco-d-Gama, le chauf-feur d'autc Ascensi Raphal s'tait assoupidans sa voiture. Un habile voleur avait pro-fit de son sommeil pour lui enlever son por-tefeuille qui contenait 620 francs, le permisde; conduire et divers papiers.

    -- Quina - CHABLY. Tl. 27-65

    ESCROC ARRETE. En vertu d'unmandat d'arrt du juge d'instruction Al-ger, M. Grucker, le nomm Darmon Albert,comptable. iiU ans, demeurant, 2, rue Doria,poursuivi pour escroquerie et abus de con-liance. a t arrt par l'agent Navarre, du4 arrondissement.Darmon Albert, prsent au Parquet a

    t plac sous mandat de dpt et crou.ECOLE DES ARTS INDUSTRIELS.

    La rouverture des cours de l'Ecole des artsindustriels aura lieu le lundi il' octobre pro-chain.

    BANLIEUE D'ALGEREL-BIAR

    Epreuves sportives du Sporting Club. -Voici la liste des prix affects aux diversespreuves organises par le Sporting Club ;chadenge d'athltisme : un bronze d'art

    offert par M. le gouverneur gnral, huit m-dailles. dont quatre en argent et Quatre enbronze.Cross-country : un bronzed'art. 4 mdailles

    dont une en argent et trois en brOute. w..Courses de bicyclettes: 1er prix, JI)()francsen espces; 2e prix, 60 francs; 30 pin, 40 hv4e prix. 20 fr.; 5e prix. 10 fr. Vannent en-

    suite: une selle, deux enveloppes, une pairede chaussures, une lanterne, une ail;e.une breloque: trois bouteilles d'anisette sontoffertes en prime. Les coureurs classs aurontle droit de choisir leur prix partir du 4e.Concours de boules: 100 francs offerts parla Socit, plus les entres fixes 10 francspar joueurs. trois bouteilles d'anisette.*

    MAISON-CARREETribunal rpressif. Le Tribunal rpres-sif du canton de Maison-Carre a. dans son

    audience publiquement, tenue sous la prsi-dence de M. Laffont. juge de paix, en pr-"sence de M. Hbert, commissaire de police,officier du ministre public, prononc lescondamnations suivantes :Kadaoui Rabah ben Mohamed, cent francs

    d amende pour mise en vente de marchandi-se avarie; Ras Rabah ben Ahmed, troismois de prison pour vol; Seghir Fatmabent Kouider, 2 mois de prison et un and interdiction de sjour; Baziz Fatma bentAmar, un mois de prison; Djerroud Ha-moud ben Sad, un mois de prison et 1 and'interdiction de sjour; Mebarki Laiiiriben Amar, deux mois de prison, ces quatrederniers poursuivis pour vagabondage.Dpart. C'est avec un bien vif. regret

    aue nous apprenons le dpart de M. Laffont,notre juge de paix, nomm juge; supplant la Cour d'Appel d'Alger.Nous sommes heureux d'adresser ce

    distingu magistrat nos bien vives flicita-tions pour l'avancement dont il est l'objet,tout en lui tmoignant les regrets que nouscause son dpart; car quoiqu' Maison-Car-re depuis peu il avait su s'attirer la sym-pathie de tout le monde.Concert. Programme des morceaux qui

    seront excuts sur la place de la Rpubli-que par la Socit Musicale Les Amis del'Harrach le samedi 22 septembre IQ23 de20 h. 45 21 h. 45. Clture des concertsd'tIl1. Marche Joyeuse, Louis Ithier; 2. MissHelyett, fantaisie sur l'oprette (Audran) ;3. Perles et Rubis, mazurka de concert pourpetite flte, soliste Crocherie (N.. Labole) ;4. Grenade, valse espagnole (E. Mullot) ;5. Marches des Sultanes (G. Allier).En cas de mauvais temps le concert sert;

    renvoy une date qui sera ultrieurementfixe.

    - Ftes des .sapeurs-pompiers. Commenous l'avions prvu, les ftes organises parnos braves sapeurs-pompiers au profit deleur caisse les samedi 15 et dimanche icseptembre, ont obtenu l succs qu'elles m-ditaient. -Samedi 20 heures les ftes s'ouvraient

    Jar la brillante retraite aux flambeaux orga-nise par la clique de l Socit de tir et1 ducation physique qui oarcourait les prin-cipales artres de la ville aux entranantsaccents de leurs marches, sous la directionde leur chef M. Cerutti. Sur-la place de laRpublique friquement illumine et gaie-ment dcore le bal commeait 21 heuresprcises, prcd de quelques morceauxous par les cliquards. Les vrais amateursae la danse y gotrent de vrais dlices auson d'un orchestre des mieux organis quialsalt entendre les plus jolies danses deson rpertoire tant anciennes que nouvelles;lusqu' une heure trs avance de la nuit.Dimanche 16 heures, la fte reprenaitet cette journe fut des mieux remplies. Tou-

    tes les socits dfilaient par les rues de no-tre cit: Amis de l'Harrach en tte ; Cli-que de la Socit de Tir; Joyeuse Estudian-tina et Avenir de la Socit de Foulcauldfermant le dfil. La foule tait abondante.Le concert fut des mieux russi et nos char-mantes socits musicales les Amis de l'Har-rach et la Toyeuse Estudiantina ont su sefaire remarquer et attirer de nombreux au-diteurs; ainsi que les mouvements d'ensem-ble organiss par les pupilles de l'Avenirqui n'ont pas manqu d'attirer toute l'atten-tion du public. -Quant aux jeux, organisspar nos braves membres de la subdivisiondes sapeurs-pompiers, ils ont t une desparties du programme des mieux remarqus.La seconde soire du bal fut des plus ani-

    me et le nombre d danseurs dpassait ce-lui de la veill; elle n. se termina galementque trs tard.En un mot rien n'a manqu au program-

    me nour rendre ces ftes parfaitement or-ganises et tout fait: russies. Ils ne nousappartient plus. qu' fliciter chaleureuse-ment nos braves instigateurs et organisa-teurs sans oublier galement l'orchestre qui su si bien se faire remarquer ainsi quetoutes les socits qui y ont pris part.Naissances. C'est avec un vif plaisir

    que nous enregistrons les naissances de iPaul Camille, fils de Mme et M. G. Sastre,commerant, fondateur et ancien vice-prsi-dent de la Socit de Tir et d'EducationPhysique de Maison-Carre; 20 Vincent Ro-ger Augustin, fils de Mme et-M. Berta, bou-langer.

    .,Aux heureux parents nous; adressons nos

    vives flicitations ainsi que nos meilleursvux de bonheur aux bbs.

    Ftes et Concerts

    Comit des Ftes des quartiers Rovigo,Mogador. Dupuch, Saint-Augustin, Candiilot

    et LevacherC'est aujourd'hui en soire et demain en

    matine qu'auront lieu les grands bals defamille au FoveT du Soldat, rue Waisse.Voulant bien faire les choses. la commis-

    sion s'est assur un orchestre d'lite quiexcutera des danses anciennes et nouvelles,entre autres celles du rpertoire qui obtintun immense succs aux ietes, de ces quar-tiers.Nous rapnelons que des billets de tom-,

    bola. dont le premier- lot est un service detable de 74 pices, seront distribus gracieu-spTnnt l'entre Le tirage aura lieu aucours dela matine.

    Rentre des Classes

    Ecole Nationale des Beaux-Arts d'AlgerL'ouverture des cours aura lieu le lundi1er octobre.Pour renseignements et inscriptions, s'a-

    dresser l'cole. 25, rue d'Orlans, partirdu jeudi 27 septembre, de9 11 heures etde 2 5 heures. - 1- , - Ecole rie aarons, ru C!atiZ0i -Les inscriptions pour la rentre seront re-

    ues l'cole le vendredi .28 septembre et lesamdi 29, de 8 10 heures.Ecole de garons de la rue des ConsulsLes lves nouveaux seront prsents par

    leurs parents- les jeudi 27, vendredi 28 et sa-medi 29 courant, de 8 11 heures- Livret defamille et certificat de vaccination indispen-sables.

    Ecole de la place LelivreLe concours d'admission -au cours compl-

    mentaire (lre anne) commencera le vendre-di 28 septembre, 8 heures du matin.Les candidats devront tre pourvus du cer-

    tificat d'tudes primaires; ils pourront sefaire inscrire l'cole de 9 11 heures, partir de lundi prochain 24 courant.

    Ecole avenue DujonchayLa directrice de l'cole de l'avenue Duion-

    chav se tiendra la disposition des famillespour les inscriptions de l'anne scolaire 1923-1924. partir du jeudi 27. le soir, de 2 heures 4 heures 30. -

    Cours professionnels d'apprentissageDE LA VILLE D'ALCER

    METALLURGIELe Prsident du Comit des cours profes-

    sionnels d'apprentissage a l'honneur d'in-former les patrons mtallurgistes et les pa-rents des apprentis que les cours de techno-logie pour la serrurerie, la mcanique et lchaudronnerie reprendront le 15 octobre.Les cours auront lieu, comme d'habitude,

    l'Ecole Suprieure de Commerce :Pour la l'e anne: le mercredi et le sa-

    medi 18 heures.Pour la 26 anne: le mardi et le vendredi

    18 heures.Pour la 38 anne: le lundiet le jeudi 18heures.Les inscriptions seront reues soit au Se-

    crtariat de la Chambre de Commerce (le'tage), soit chez M. Robert, Directeur descours, rue Elie-de-Beaumont.

    BOURSE DE PARISdu 21 septembre 1923

    Physionomie du march. Meilleures dis-positions. Parquet au dbut soutenu consolid la reprise de la veille. Ecart peu important.Coulisse rsistante malgr l'irrgularit desaoutchoutires. ferme pendant la sance.Amlioration des valeurs directrices gagnel'ensemble. Le Turc soutenu^.March des valeurs t *

    3 perptuel, 56,85.3 amortis., 68,80.3 1/2 83.35.5 ancien, 75,05.4 1917,62.30.4 1918. 62.85. ,.5 120 amortis.. 91,55. ,6 1920. 87,90.Ville de Paris 1919, 396.50; Banque de l'Al-

    Ilrie. 4.840; Compagnie Algrienne. 1.385;Crdit Foncier de France, 1.310; Crdit bon-cier d'Algrie lib., 554 - Crdit Lyonnais,1.659; Socit Gnrale. 733; Socit Marseil-laise, 550; Bne-Guelma actions, 483; Est-Algrien actions, 460; Est-Algrien obliga-tions, 276,50; Lyon: capital actions 1.100,oblig. fusion anc. 303.50. nouvelle 309; Ouest-Algrien actions, 477; Ouest-Algrien obli-gations. 277; Compagnie Transatlantique,156; Messageries Maritimes, 195: Suez. 8.900;Gafsa actions. 860; Gafsa parts, 1.450- Esna-gne extrieure. 195.; Maroc 1904. 446,50; Ma-oc 1910. 8

    RESULTATS TECHNIQUESPremire srie: 1er prix, Graciella. M.

    Pain, barr par M. Andt--fils, temps rel2 h. 25' 20". 1 mdaille d'or ; 2eprix, Petit-2 h.Tean, M. Chevesisch, barr par M. Faure.temps rel 2 h. 28' 40" 1 mdaille d'or.Deuxime srie: 1er prix, Marsquin MM.

    Laudv et Sicard. barr par M -Chartres.temps el, 2 h. 57' 20" 1 * mdaiItL.d'or; 2'0prix.- Ida, M. Eichackr - barr parM. Lapeyre. temps rel 3 h. 02' 30". 1 m-daille d'or.,.Troisime srie : lor prix. Butterfly. M.

    Eiehacker fils, barr par lui-mme. Tempsrel. 2 h. 26* 40" une mdaill d'or.Quatrime srie: 1er prix. Fleur d'Ajonc,,

    MM. Lorion frres, barr par M. LononYves. Temps rel. 2 h. 13' 30". Une mdailled'or. JCinquime srie : 1er prix. Bleuet, a M.

    Clrier. barr par lui-mme. Temps rel,2 h. 11'. Une mdaille d'or.Tous les bateaux compris dans les prc-

    dentes sries avaient effectuer le mmeparcours de dix milfes et ont coup la lignede dpart au mme moment, 13 heures 30.

    Bateaux latinsPremire srie : ler prv Henriette, M.

    Ali. barr par M. Gigarola pre ,tempsrel'

    1 h. 22'1 mdaTroisime srie : lM prix, Colbert, M.

    Scanante, barr par lui-mme, temps rel 1h.11' 4b" 1 mdaille d'or ; 2. prix. Saint.Ant.ijne. M. Petit, barr par lui-mme,temps rel 1 h. 31' 40" (rendement) 1 m-daille bronze.Quatrime srie : 1er prix, Lvrier, M,

    Tanmtiiii, barr par lui-mme ; temps rel;1 h 27. Une mdaille or.Sixime srie: 1er prix, Deux-Frrs, M.

    Verguet, barr par lui-mme ; temps rel,3 h. 15' 30". Une mdaille or. ",2e prix. Idal, M. Chevallier, barr par

    'M. Aceardo ; temps iel, 3 h. 18. Une mdail-le or.

    Septime srie : 1?1 prix,Sainte-Ccile,

    MM. Greck et Amador, bar par M. Cull-rier ; temps rel, 2 h. 40' 30". Une mdailleor ; -2 prix, Lige, M. Nol, barr par M. De-

    veza ; temps rel, 2 h. 52. Une mdaille or 3 prix, Soir-d'Et, MM. Esbert et Mas,

    barr par M. Figarola fils ; temps rel,2 h. 43' 50" (rendement). Une mdaille or.Tous les bateaux compris dans les prc-

    dtes sries avaient le mme parcouis de5 milles effectuer et ont coup la ign dede dpart en mme temps, 13 h. 20Bateaux voils au tiers et canot* driveSrie spciale : y Il' - Ir: - "\f

    Teissier barr par lui-mme. "Temps rel.2 h. 03'30". Srie b. : i, , ,Guende barr par M. Andr pre. Tempsrel 1 h. 3q'2o"; 28 prix, Eden M. Polibarr par lui-mme. Temps rel 1 h. 38'3o"(rendement) 1 mdaille bronze.Srie C : 1er prix, Fram, M. J itvagne

    pre. barr par M. ILavag-ne fils; temus rel1 h. 29', une mdaille or ; 26 prix. Dahlia M. Kler, barr par lui-mme; temps rel1 h. 29'25". une mdaille bronze.Tous es bateaux compris dans les prc-dentes sries avaient le mme parcours de5 milles effectuer et ont coup la ligne de'dpart en mme temps, 13 h. 40.N. B. Messieurs les sci&taires sontinforms quelles prochaines courses de ca-nots automobiles auront lieu la 30 septem-bre courant.La liste d'inscription pour ces courses estafncherau local de 'r- Socit. Messieurs lescoureurs sont pris des'v inscrire au -, rlustt, afin, de, faciliter la tache de la commis-sion des rgates.

    Les Courses d'Oran

    DIMANCHE 23 SEPTEMBRENos apprciations

    L'hippodrome de St-Eugne fera sa rou-verture demain, dimanche 23 septembre, avecujv oroeramme susceptible d'attirer dans sesdiffrentes: enceintes une grande assistanceLe clou de la journe sera l'preuve plate rclamer, Prix Ksar, sur les 2.000 mtres,duquel se trouveront aux prise cinq concur-rentes ayant Chacune une chance trs srieu-se !; si bien malin sera celui qui dnicheta lagagnante dans ce lot, point n'est besoin d'.tre: grand prophte pour prvoir qu'ardentey sera l'empoignade ultime.A elle seule, dj, cette cOUl\ vaudrait ledplacement; mais, aux motions f('J'dIes que,sans le moindre doute, vivra le public accourua l'invite de la Socit d'Oran, s'ajouteraprincipalement l'attrait incontestable de deuxbonnes preuves de trot.Compltons ces rapides apprciations paTla nouvelle que d'intelligents amnagementsont t effectus sur l'hippodrome; les sports-men oranais, appels en profiter, sauront

    gire, aux actifs commissaires, de leur aimableattention.Maurloet.

    Voici les engagementsPrix des Jeunes. - Course plate hors co-

    de. Distance!.000 mtres. Tintin M..Cambillau. 68 k.; Cyrano M. Delor-me. 66 k.; Djiounna M. Canicio, 5Q k.500: Farfadet, M. Tean Th issen, 48K.Petit Duc a M.Belalia Dielloul, 68 k.; Miss 4Low M. Jean Dueil, 46 k. 500; The Bard M. G. Navarro 68 k.Prix QulUS. Course au trot en partielie. i'e manche. Distance 2.000 mtres. Mot et Chandon MM. Latil et Bro-

    tons, 2010 m.; Souin M. H. Delisle, 2110mm.; Vimy M. F. Boronat, 2080 m. ;Thnesse M. P. Girin, IQSOm..Prix Ksars. Course plate mixte r-

    clamer. - Distance 2.000 mtres. M\Uthagarr'a M. Greffulhe, 58 k. 500; Quibbla M. b. Delisle, 56 k. 500; Fair Princess M. G.Na'-arro, es k. 500, Mirontaine MM. Jcuve et Delbosc. S2 k. 500; MillsFujlll' M. Irendo, s6 k. oo.Prix Dakota. - Course trot rclamer. Distance: 3.300mtres. Rigodon, M. *

    L. Dubiton. 3.230m.- Libert, : M. Ch. Savi.3.235 m.: Lorette, M. H. Delisle. 3.365 m;*Irise. M. LaKneau. 3.440 m.; Yankee, M. Rivire. 3.345 m.: Urfe. M. P. Girin.2.985m.2e Manche du Prix. Qulus. Moet et

    Grandon. MM. Latil et Brotons, 2.410 m. ;Souin. M. H. Delisle, 2.510 m.; Vimy, M F. Boronat. 2.480 m.; Thnesse M.P. Girin. 2.350 m.prix Cinrio. Course plate hors code. -

    Distance- 2.000 mtres. Cvrano, M. De-lorme. 61 k.* Djiounna. M. Canicio, 51 k.1/2- Petit Duc M. Pelalia Dielloul. 65 k.;Miss Kelvet M. Navarro 63 k. 1/2: Rosa-rio. M. Ben Amar Mohamed. 59 k.

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  • CECHO D'AMER muIDf 21 SKPitMBH WJ

    Premires indiscrtions

    CHEZ J. TREMBLEAUL'automne est le chant du cygne des

    modes estivales. Indiffrentes tout cequi est clart, azur, les yeux dj tournsvers les frimas, nous songeons, suiltl'exemple de la nature, nous vtir desteintes de feuilles mortes, du lichen sch,du bois humide.

    Ah! madame, lorsque Nblottie dans unfauteuil ou nonchalamment assise sur undivan, vous vous offrez cette rcrationdes grandes , qu'est le dfil d'unenouvelle collection dans une maison decouture, vous ne vous doutez gure dutravail fabuleux et des trsors d'imagina-tion qui ont ncessit ce chef-duvrephmre qu'est une. robe, une simplerobe!

    La mode est devenue une tude psycho-logique, croyez-le.

    Il a fallu comprendre que la petite robe(une parisienne de naissance), celle qui seglisse le matin, n'importe o, doit tresage, modeste, de serge ou de bure, pres-que toujours marine gaye par un col

    d'organdi ou parle chant d'une petite notede couleur. -- Il a fallu tudier l'ensemble, trois pie-ces en reps, en moire ou en velours, pourque la fantaisie trs crne du haut de robemandarine ou meraude illustre l'in-dou ou brode d'or disparaisse sous lapiquette qui s'vase ou le 3/4 enveloppant,pour ne plus former, dans la rue qu unelgante silhouette allant du blond au brunou couleur de muraille.

    Il a fallu qu'aprs maints ttonnements,le tailleur s'adorne de la grce franaisesans rien perdre de sa correction native,qu'il s'embellisse d broderie ou s'amplifiede volants plats.

    Il a fallu que le manteau s'affirme richepar le molleux de son tissu, les broderiesqui le recouvrent entirement et la four-rure ou la plume qui le rchauffent.

    Il a fallu que la robe d'aprs-midi quin'apparat jamais dans la rue, affirme sonindpendance. JI peut lui plaire d'tre encrpe georgette noire collante, comme latunique de 'Diane, ou d'un crpe brod detons volontairement teints rouge pompienet bleu profond, avec des rminiscencesgyptiennes.

    Il a fallu que la robe de cortge, celle-de dner et celle du soir soient d'une l-gance souveraine, d'une ligne calme oubien pimpantes comme l'oprette en vogueou prciises comme la gaine d'une idole. Mais je m'aperois que je t'ous ai nu-mr toutes les qualits runies dans latrs belle collection de TREMBLEAU.dont la prsentation fut cette semaine lepremier vnement mondain de la saison.

    Le dmon de la coquetterie qu'avait as-soupi te siroco va renatre! Vous en re-verrez certainement de cette collection de150 robes nouvelles qui font voisiner lesnoms de Brandt, Philippe et Gaston, Cha-nel, Premet, et qui nous rvle l'indit desvolants plats, des volants en forme, d'unlger court des robes, le retour au bleuet tout l'attrait de la nouvelle silhouette del'hiver 1923.l'hiV" I923

    ; MARTINE.- Madame J. TREMBLEAU, 4, rue Bal..tay. Tlphone 42-06. v

    A LA CUISINE

    LA CAROTTECe vgtal n'a pas les proprits mdicalesiont certaine mdecins l'ont gratifi. Elles va-

    rient naturellement selon la race. le terrain etl'tat de maturit. En raison de la forte pro-portion d'amidon et de sucre on peut la classerparmi les aliments respiratoires, et si nous te-nons compte des principes volatils et des ma-tires colorantes nous verrons que la carotte estun aliment facile digrer et convenant aux dys-peptiques; l. se bornent ses proprits. C'est unaliment sain et rafrachissant.Voici une bonne recette. Prendre des carottes

    rouges de Crcy, les plucher aussi mince quepossible ensuite les tailler. en petits btons for-me d'allumettes en julienne prendre une cas-serole dite sauteuse, y mettre un moreau debeurre fin, quand il cet bien chaud y jeter lesaarottes coupes, les sauter lgrement, y ajou-ter une branche de persil, un oignon. ls couvrirhermtiquement et les faire cuire liett doux.Vingt minutes' aprs remuer les carottes, retirerpersil et oignon, y mettre une pince de sucreet un morceau de beurre en mlangeant douce-ment avec une fourchette et servir bien chaud.

    UN EXCELLENTPATE-La pte; une livre de farine, un uf. un

    peu de sel, un quart de beurre, gros comme noixde saindoux, un demi-verre d'eau. Travaillez unedemi-heure battes avec le rouleau laissez repo-ser un quart d'heure; roulez, .faites des abaissesd'un petit centimtre, garnissez-en votre moule,et rservez-en pour le couvercle. La viande:une livre et demie en tout de veau et de porc,dans la longe, gras et maigre. Coupez-en desfilets longueur du moule, mettez mariner cinqheures dans du vinaigre, poivre, peu de sel per.ail chalote tte d'pingle laurier; gouttezfaites revenir quelques instants sansbeurre. Vousaurez rserv de la viande pour farce, hachezfinement, avec un peu de persil, semblantd'-chalote; amalgamez avec un uf un peu detruffe, ei vous voulez. Mettez un rang de la farcedans le moule sur la pte, un rang de filets m-le, un rang lger de farce, un rang de vian-de, un rang de farce; couvrez avec la pte, etau four moyen une heure et quart.

    RIZ A L'IMPERATRICEfaire cuire 100 gr. de riz dans un demi-litre

    de lait additionn de 100gr. de sucre 25 gr. debeurre line "gousse vanille, 5 gr. de sel. Quandil est bien cuit mais crmeux, y ajouter 4 feuil-les de glatine dissoute dans un peu de lait,mlanger 50 gr. dfruits confits, faire maereravec deux cuilleres bouche de kirsch;, y in-corporer un quart de litre de crme-donblefouette et le kirsch dans lequel on a fai-t ma-crer les fruits. Verser tout dans un moule en-tour de glace"pie pour faire congeler son con-tenu pendant deux heures. Dmouler et serviravec de la gele de groseilles dlaye avec unpeu de kirsch.

    ROBE D'APPARAT

    Tous les plus jolis crpes georgette oumarocains, les crpes imprims aux tonscachemire, les crpes lams, concourentactuellement la magnificence des robesdu soir.

    Un heureux mlange compos d'un pe-tit mtrage de lam riche et d'une gra-cieuse dentelle mtal et d'un fond de sa-tin, permettent de combiner la plus dli-cieuse des robes. Un peu de taffetas, dusurah quadrill de prix moins coteux,-serviront aux robes de jetones filles. Onne voit plus de velours noir remplac parle crpe marocain drap davantage demousseline; beaucoup de taffetas jaune petis plis pour les robes de jeunes filleset que viendra garnir au col une fracheguirlande de fleurs et de fruits. ,

    Cette saison, les robes sont tantt lar-

    ges, un peu raides, rappelant le SecondEmpire, au corsage plat, droit, ajust sousles bras, la taille plus courte, parfois mo-dernise et allonge. Comme garniture desvolants, ruchs, frangs, et surtout desrubans.

    Voici, dans ce charmant panorama, fi-gure 1.266, un gracieux ensemble de ro-bes d'avant-garde. La figure i, gauche,est une robe du soir en liberty, garnied'un joli pan de dentelle au ct partantde l'paule, retenu la taille par un motifde jais et se terminant aux chevilles par unpan orn de gland.

    La fig. 2 est une robe en crpe nattier.Les manches sont en dentelle, la jupes'ouvre sur un fourreau de dentelle et dansune jolie forme cloche, avec un arrondi

    ingal. Le bas est orn d'un volant de den-telle d'argent.

    Les motifs et pans sont brods de plu-sieurs tons au-devant de la jupe, ainsi quele trs joli motif de la ceinture.

    La figure 3 est une robe en velours grisargent, allure de dentelle; le drap ducorsage est retenu au ct par un motif de'strass et de pierreries; deux points surles cts sont formes de crpes super-poss.

    La fig. 4 est une robe du soir en char-meuse vert amande; dentelle du ton rete-nue par un motif de jais pour retomber enun pan sur le ct, formant ainsi un gra-cieiax effet de rattrap prs des chevillesetf Apposant une pointe au dcollet carrdu corsage plat. MARTINE.

    IMCUVR4GE !

    pour

    MADAME-

    :: CHANDAIL ::

    Quelle que soit la saison, le sweater oules chandails sont toujours en vogue.

    On peut les faire soit avec des lainesou des soies chines ou bien en utilisantce mlange de soie unie et fantaisie.

    Ce sweater se fait aux aiguilles en lainou en soie. Il faut 300 grammes de soieartificielle. Le devant et le dos se font s-parment. On commence de la mme ma-nire l'un et l'autre par le bas, 50 centi-mtres de largeur (90 mailles peu prs).H faut 8 centimtres de mailles l'endroit(partie du bas non brode), puis 21 centi-mtres de mailles l'envers (partie bro-de), puis 21 centimtres de mailles l'endroit, augmenter alors de 15 centim-tres de chaque ct pour les manches,toujours les mailles l'endroit, sauf les5 centimtres du bas des manches qui doi-vent tre de mailles l'envers (partie bro-de).

    Continuer ainsi jusqu' ce que l'on aitatteint les 65 centimtres (mesure totale),tout cela pour le dos. Le devant se com-mence de la mme manire. Mais arriv 45 centimtres de hauteur, vous lchezla moiti des mailles et vous ne travaillezqu'un seul ct, exactement comme pourle dos, mais en ne faisant qu'une manche la fois. Vous continuez l'autre moiti en-suite. Le col est une bande de 7 centim-tres et s'ajoute au parement du devant.Se brode au point de croix; on fait le "pointde croix sur une maille, se fait avec dif-frentes soies de couleur.

    Ce qu'une Femme

    18": doit savoir L--m

    POUR PEIN.DRE UN MEUBLEPassez d'abord le meuble avec de la pein-

    ture que n'importe quel droguiste vous pr-parera; servez-vous d'un pinceau plat et tra-vaillez toujours de haut en bas. Aprs deuxjours, - tendez une couch e de ripolih suivied'une troisime deux jours de distance.Lorsque le schage est complet, polissez avecde la poudre ponce tendue d'eau et alors lersultat est parfait.Courrier. Mlle J. R.S. : Pour peindre

    sur velours, employez des couleurs pures l'huile ; les couleurs ' la gouache sont toutindiques pour le satin.

    Pour enlever le hle, une lectrice de l'Echod'Alger signale ce remde excellent ::Mlanger en parties gales de la farine de

    lin et de seigle battues avec un blanc d'oeufjusqu' consistance de crme. Appliquer surle visage et garder la nuit. Enlever avec in-fusion tide de cerfeuil.Blanche d'Oran. Vous pourriez suspen-

    dre votre corbeille de faence ancienne dan.un mirador et faire retomber des branches etfleurs en coquillages. 'Ce qui est aussi trsjoli, ce sont des feuilages d'olivier argentsavec un mlange de poudre d'argent et dedextrine. On peut, de la mme faon, argen-ter ou dorer des monnaies du pape, des t!gesde papyrus, des branches de lierre, de brinsd'avoine bien schs pralablement.

    JANINE. L'emploi du SAVONTEINTURE MAJIC est excessivementsimple, puisque ce savon nettoie et teinten mme temps, en une seule oprationet sans bouillir tout tissu de lainage, fil etcoton.

    LA LUTTECONTRE LE DOUBLE MENTON

    Cette pommade, dit-on, fait merveille :Huile d'amandes douces, 200 gr. ; cire blan-

    che, 100 gr. ; teinture de benjoin, 50 gr. ;eau de rose, 50 gr. ; tanin pulvris, 25 gr. ;Triturer dans un mortier pour former unepparation - assez ferme. ---

    POUR CUERIR UNE LEGERE BLESSUREVoici un moyen populajre, trs efficace et

    particulirement employe dans les payschauds :Mettre sur la plaie une couche de tomates

    crases, la changer plusieurs fois, scher en-suite avec de la poudre de quinquina. Garderun bandage et attendre que la plaie soit com-pltement sche avant de procder un la-vage.

    UNE EAU DE BEAUTEA employer tous les soirs, contre les rides

    du visage et convenant aux peaux sches :Eau de rose, 400 gr. ; eau de fleurs d'oran-

    ger, 400 gr. ; esprit de romarin, 30 gr. ; tein-ture de cannelle de Ceylan, 1 gr. ; teinturede girofles du Codex, 3 gr. ; teinture de rhu-barbe, 4 gr.Chaque soir, mlanger une cuiller bouche

    de cette eau avec une cuiller caf d'huiled'amandes douces d'excellente qualit et mas-ser doucement pour tendre.

    LE NETTOYACE DES PORTESLes portes vernies montrent souvent l'em-

    preinte des doigts plus ou moins propres desenfants; on fait disparatre ces taches en leslavant avec une ponce mouille saupoudrede craie pulvrise.

    ,/Une ceinture

    Toute la fantaisie des garnitures se por-te maintenant soit sur les boutons, soit surles gros cabochons, soit sur les agrafesqui retiennent les robes.

    On en fait mme en vritable joaillerie,mais beaucoup sont en imitation caille ougalalithe. En voici un, fait en galalithe,avec de petits glands ou olives retenus parun effet de cfeanette en ruban.

    LINGERIE

    COMBINAISON CHEMISE-PANTALON

    Toile de soie mauve ros orne de valenciennes lgrement ocres.

    Combinaison cache-corset crpe de Chi-ne, feuille de rose et dentelle d'Angleterre.

    1

    [(l=t{j5

    CHAUVINISMEPar priodes rg-ulires, comme les phasesdes comtes, Pcossais revient la surfacodu tourbillon des modes.L'cossais voque le drap anglais et cemot nous rappelle la hausse des changes. Onne vend que du drap anglais; on ne portesque cela.Cependant, calmons. nos esprits inquiets.Pas plus que les tailleurs parisiens con-sonnance britannique n'ont rien d'anglicanpas plus nue les couturire* de New-York oude Londres ne vendent des robes franaises,

    pas plus le dran anglais ne vient de ce pays:le meilleur est fabriqu Roubaix ou Kouen. Il v a belle lurette que ces tiquet-tes ne oat plus qu'un mythe.Signalons, toutefois, un phnomne dce-vant du change : contre toute marchandise

    chane. 1argent reprend sa valeur et a lahausse n'existe plus. Le vtement confec-tionn machine et en srie est meilleurmarch aujourd'hui Londres. Exemple:une luue de tennis plissce en excellente fla-nelle pure laine ou un pantalon masculinvaut environ dix shillings, soit, rendu Pa-ris, une quarantaine de francs: Eh bien vousne trouverez rien en France qualit galea moins de 60 ou 75 francs.Mais nos tissus, auprs des grosses laines

    anglaises, sont nlus fins. mieux dcatis, plu*souples et enveloppants.

    LA NAISSANCE DE L'EMRAUDEVoici la traduction d'un curieux pome in-

    dou qui nous raconte comment l'meraudanaquit de la bile d'un jfrand roi : Avec la bile du Roi des lhnabas, s'enallait en hte Tasuki. Roi des Sernents. cou-pant pour ainsi dire le "iel en deux.

    * Paral un immense pont d'argentbnse.il se refltait dans '- vaste nie- Que satte diamannne incendiait de sa tendeur.- Il Alors. avec un battement d'ailes quilana mille feux dans le ciel et sur la terre.Garuda s'avana dan" le ciel pour l'attaquer.- Il Aussitt. le Roi des Serpents laissatomber la bile aux pieds de la Reine de laTerre qui est une montagne o les arbresturuskas ruissellent d'encens et o des fo-rets de lotus embaument la terre de leurparfum. IlDs qu'elle fut tombe, elle se brisa enune infinit de morceaux et cet endroit dela terre qui est situ sur les confins du d-sert et prs du rivage de la mer. devint parelle une mine d'meraudes.- Et c'est f que sont les mera*udesdont la couleur imite la worze d'un jeune

    perroquet, la fleur du cerisa. le dos du kha-dvota. le gazon nouveau, la mousse d'eauet le bout des plumes de la queue d'unDaon J.

    L'ETERNELLE DANSOMANIEOuoi qu'en dise la vieille gnration, la

    dansomanie a toujours svi. Voici commePreuve ce fragment de lettre qu'crivait, en1860. une amie, l'crivain Mrime: Si vous n'tes pas venue nus voir auprintemps. ce n'est pas une raison, j'espre,pour ne pas venir en automne. Il est vrai qu'ilv a bien peu de monde Paris, mais ontrouve cependant le moyen de passer le temps.On l'a pass cet hiver de la manire la plusrude pour le pauvre monde. Je n'ai jamaistant vu de bals et de raut. Cela me donnaitdes envies de me faire Chartreux. On com-mence redevcn'r sage; cependant on danseencore .

    LES PREMIERES BOUCLES D'OREILLESAbraham tait un jour fort perplexe parce

    Que Sarah.. jalouse dazar, s'tait crie dansun accs de fureur :+- Par Jnovah! je n'aurai de repos Qu'a-prs avoir tremp mes mains dans le sang decette femme!Aprs l'avoir calme. le prophte, respec-tueux du serment qu'elle avait formul, s'a-visa d'un subterfuge. Il pera les oreillesdAgar et obligea Sarah tremper ses doigtsdans le sang,, qui en coulait.Et. comme la pauvre A"'r pleurnit. Abra-

    ham lui ""assa dans les deux plaies qu'il ve-nait de faire de superbes anneaux d'or etAgar fut console.L'histoire ne nous dit nas la suite.- matil est ais de penser ou'alors Sarah fut de

    nouveau jalouse et fu'Abrahain dut lui per-cer les oreilles et y suspendre aussi des an-neaux d'or.

    :: POUR NOS CHERS PETITS ::

    Rien n'est plus gracieux qu'un petitgroupe d'enfants jouant le soir dans unjardin. Pour eux les mamans prvoyantesont fait des costumes qui ne craignent pa?trop ni la poussire ni les invitables ac-crocs.

    Voici, fig. 1, une petite fille que l'onenvoie se coucher parce qu'il est tard. Ellemont