N069 2018 - 1ER SEMESTRE

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Presse, radio, télévision, blogs… dans tous les médias un thème omniprésent, le digital…. Aujourd’hui l’algorithme est la nouvelle religion du monde économique, la digitalisation son crédo

Ne nions pas le caractère iné-luctable et la nécessité de cette trans-

formation de l’entreprise dont dépend parfois son existence même ; il serait en effet suicidaire d’aller à contre-courant. Pour ac-compagner ce mouvement, Siparex a lancé un plan de digitalisation de son orga-nisation et, début janvier, a recruté un Chief Digital Officer qui proposera aux participations du Groupe

de les aider à réussir leur transformation numérique.

Si ces changements sont essentiels pour rester com-pétitifs et survivre à cette quatrième révolution in-dustrielle, on peut toutefois regretter, comme à chaque apparition d’un nouveau culte, ses excès. Et s’inter-roger sur la dimension hu-maine de tous ces boule-versements.

Or, cette dimension humaine n‘est-elle pas au cœur des préoccupations des diri-geants d’entreprise et un des thèmes les plus impor-tants de leur réflexion stra-tégique ? En effet, je suis frappé par exemple de voir à quel point les problèmes de recrutement et de fidé-lisation des talents sont des

sujets majeurs pour tout chef d’entreprise, quels que soient la taille de sa société et son secteur d’activité. Par ailleurs, le manque de res-sources humaines est fré-quemment cité comme un des freins à cette transfor-mation digitale (cf enquête de Bpifrance sur la digitali-sation des PME oct. 2017). Sans compter qu’avec la digitalisation qui impose de nouveaux modes d’organi-sation du travail en bouscu-lant la règle des trois unités, de temps, de lieu et d’action, l’interrogation sur la place de l’homme est plus que jamais d’actualité. Mobilité, travail à distance, open inno-vation… autant d’évolutions possibles qui modifient les comportements et ques-tionnent le chef d’entreprise.

Nous avons accompa-gné depuis la création de Siparex 1000 entreprises, c’est-à-dire 1000 projets humains auxquels nous avons cru. Les liens forgés avec les dirigeants sont déterminants dans notre engagement et cela le res-tera, quels que soient les bouleversements engen-drés par la révolution digi-tale. Je pense même qu’elle nous aidera à consolider ces liens. Tel est notre ob-jectif, en créant cette année une communauté du Club Siparex sur les réseaux sociaux. Cette relation humaine est peut-être dans le monde dématérialisé du digital le bien le plus précieux.

Bertrand Rambaud, Président

D I G I TA L , D I G I TA L , D I G I TA L … Q U E L L E P L A C E P O U R

L’ H O M M E ?

EN DIRECT DES ENTREPRISES

MIDMARKET

InvestissementsApside, La Buvette

Cessions Ginger, Norcan, Bernadet, Ater, Gerard Perrier Industrie

Portrait Virginie Brunel, Directrice Générale de Demeco

SMALL CAPS

InvestissementsStructa, MPlus, Mixel

CessionsPotager City

À l’honneur MPO

INNOVATION

InvestissementsWandercraft, Le Collectionist, Bergamotte, Pollen, Elum

CessionsChauffeur Privé, Restlet

À l’honneurEldim, Evaneos

MEZZANINE

InvestissementsVisiativ, Silfox, OTCex

Cessions Neovivo

L’INVITÉJEAN-LOUISBEFFA

Président d’Honneur de la Compagnie de Saint Gobain

CHEZ SIPAREXACTUALITÉS

Siparex fête ses 40 ans Le Club Siparex : Valérie CrauserCarnetAgenda

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E N D I R E C T D E S E N T R E P R I S E S

MIDMARKET

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investissement

APSIDE BIEN TRANSMETTRE POUR ASSURER DE LA CROISSANCE

Siparex s’est engagé avec le fondateur d’Apside, Michel Klar, pour assurer la transmission majoritaire de son groupe. Fondé en 1976, Apside emploie 2400 collaborateurs dont près de 2000 consultants et fait partie des tout premiers groupes indépendants français du conseil en ingénierie.

Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 155 M€ pour son dernier exercice, enregistrant une progres-sion annuelle supérieure à 10 % ces 15 dernières an-nées, essentiellement par croissance interne.

Apside dispose de 16 agences réparties sur les prin-cipaux bassins d’emplois du territoire et se distingue de ses concurrents par la diversité de ses expertises. Celles-ci couvrent en effet aussi bien le domaine de l’ingénierie technologique et industrielle pour l’aéro-nautique, les industries spatiale, automobile et de la défense, que celui des systèmes d’information et des solutions digitales à destination des grands groupes du tertiaire.

Siparex au travers de différents fonds, dont notam-ment le fonds ETI 4, s’apprête à investir 30 M€, dans cette réorganisation du capital d’Apside et aura, au global, dirigé un pool d’investisseurs financiers d’une cinquantaine de millions d’euros. Cette évolution actionnariale majeure, entamée voilà plusieurs années, s’inscrit dans la continuité de la transmission opérationnelle du groupe à ses managers emmenés par Pierre Gauthier, actuel Directeur Général Délégué.

Siparex interviendra aux côtés de structures d’inves-tissement du Crédit Agricole, cette opération permet-tant la poursuite d’une stratégie de croissance fondée sur le maintien d’une forte autonomie des agences et le développement d’Apside en Europe et en Amérique du Nord où le groupe reste attentif à de nouvelles op-portunités de croissance.

BENOÎT MÉTAISAUGUSTIN DE JERPHANION

CONTACTS

investissement

GROUPE SOFILAB VERS UNE NOUVELLE DONNE ACTIONNARIALE

Siparex a participé en tant que chef de file à une nouvelle opération financière lors d’une reconfiguration de l’actionnariat du groupe Sofilab autour de ses dirigeants,

Jean-Philippe Bousquet et Eric Moreaux.

Le groupe, principalement implanté dans les Ardennes, est leader européen sur un marché de niche dans le monde agricole, celui de la conception et de la fabrication de matériel d’abreuvement pour les éleveurs. Le groupe est également actif sur le marché du matériel de contention via la filiale Satène, dont le site de production est situé en région Centre-Val de Loire et le rotomoulage avec la filiale Rotoplus.

Sous l’impulsion de ses dirigeants, le groupe s’est structuré depuis 2012 et détient à ce jour une part de marché très importante en France. En 2016, il a

Trans-mission

majoritaire

Trans-mission

majoritaire

réalisé un chiffre d’affaires de près de 20 M€ dont un tiers à l’international, principalement en Allemagne. Cette opération fait suite à un premier accompagne-ment de Siparex réalisé en 2012 à l’occasion d’un LBO majoritaire.

NATHANAËL MARTIN

CONTACT

E N D I R E C T D E S E N T R E P R I S E S

MIDMARKET

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cession

GINGERLors de l’entrée au capital de Ginger d’un nouvel actionnaire, Siparex a cédé la participation qu’il détenait dans le leader français de l’ingénierie des sols depuis 2013. Parallèlement, il a réinvesti 16,5 M€ dans le groupe via le fonds Siparex ETI 4.

Le groupe Ginger est le numéro un français de l’ingénierie globale des sols, de l’eau, des matériaux, des ouvrages existants et de l’environnement. Ginger emploie 1 600 collaborateurs dont 650 ingénieurs.

Sous l’impulsion de Philippe Margarit et de son équipe, Ginger a connu ces der-nières années un fort développement en partie grâce à une stratégie de crois-sance externe très dynamique avec 8 acquisitions réalisées entre 2013 et 2017, notamment celle de Burgeap spécialisée dans l’ingénierie de l’environnement. Si bien que pendant cette période, le chiffre d’affaires de Ginger a augmenté

de 50 % pour atteindre plus de 160 M€.

cession

GÉRARD PERRIER INDUSTRIEA l’occasion d’une concentration du capital du groupe Gérard Perrier Industrie autour des dirigeants familiaux, Siparex a cédé la participation qu’il détenait au sein de cette société d’ingénierie électrique depuis 2012.

Durant la période, Gérard Perrier qui emploie 1 500 salariés, a connu un fort développement puisque son chiffre d’affaires est passé de 122 M€ à 160 M€, à la fois par croissance organique et externe. Le groupe fabrique des équipements électriques pour les automatismes industriels, assure la maintenance des équipements industriels électroniques tout comme celle des équipements électriques dans les centrales nucléaires.

cession

ATER Une nouvelle opération de MBO a permis au management emmené par Olivier Oria, avec l’appui du fondateur Pascal Gréco, de renforcer sa présence au capital du groupe Ater.

Après avoir accompagné le groupe depuis 2004, Siparex a cédé à cette occasion la participation qu’il déte-nait chez ce spécialiste de l’enquête civile en France (recherche de dé-biteurs disparus, de bénéficiaires de contrats en déshérence…). Au cours de ce partenariat, le groupe a pu en parallèle développer, par croissance interne et acquisitions, toute une offre de services centrée sur la ges-tion et la maîtrise du risque finan-cier destinée aux grands groupes d’assurances et aux établissements financiers regroupant notamment l’évaluation immobilière, la publicité foncière sur internet, ainsi que l’enquête de fraude à l’assurance. Il compte aujourd’hui 200 salariés

pour un chiffre d’affaires de 16 M€.

cession

BERNADETSiparex a cédé la participation qu’il détenait depuis 2007 dans le capital de Bernadet, groupe spécialisé en génie civil dans le gros œuvre des bâtiments et l’industrie du béton.

A l’époque Siparex avait investi 9 M€ pour permettre la transmission familiale de ce groupe qui a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 70 M€ lors de son dernier exercice avec 370 salariés. Pendant ces 10 ans aux côtés de Laurent Bernadet et de son équipe, Siparex a accompagné cette entreprise du sud-ouest de la France dans plusieurs opérations d’acquisition majeures notamment celles de Bubola dans la plâtrerie, d’Enpyco dans le logement collectif et de L2C dans la maçonnerie.

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NORCANA l’issue d’une réorganisation de son actionnariat, les dirigeants de Norcan, emmenés par Stéphane Fauth, sont devenus majoritaires. A cette occasion, Siparex a cédé la participation détenue depuis 2014.

Norcan conçoit et réalise à partir de profilés d’aluminium des chariots, postes de travail, structures et carters de protection de machines, moyens d’accès et convoyeurs destinés aussi bien aux industriels qu’aux entreprises de logistique ou d’e-commerce. Le groupe compte parmi ses clients des groupes comme Amazon, Renault, Michelin ou encore Schneider Electric. Entre 2014 et 2017, Norcan a amélioré la productivité de son usine d’Hague-nau et s’est implantée en Pologne et au Maroc. Norcan devrait réaliser un chiffre d’affaires de l’ordre de 20 M€ en 2017.

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VIRGINIE BRUNELDIRECTRICE GÉNÉRALE DE DEMECO

UNE VIRTUOSE DE LA VIEC’est peut-être en Colombie que Virginie Brunel a forgé une part de son caractère. Alors qu’elle préparait son bac au lycée français de Bogota, elle découvrait fascinée la joie de vivre des Colombiens, heureux même dans le dénuement le plus absolu. «  Si  on  perdait  notre joie  de  vivre,  que  nous  resterait-il  ?  » lui disait-on à l’époque. Cet amour de la vie est un élément clé d’une réussite professionnelle hors norme. En effet, à 40 ans à peine révolus, devenir la Directrice Générale de Demeco, le numéro 1 du déménagement en France, n’était pas à la portée de tout le monde. Encore moins d’une femme projetée dans un univers d’hommes. Pourtant, rien n’est plus étranger à Virginie Brunel que l’esprit de carrière. Jamais de calcul chez cette femme, ni d’ambition démesurée comme elle l’avoue elle-même dans un sourire à la fois désarmant et généreux. «  Je  me  suis  contentée  de saisir les opportunités qui se présentaient à moi, de saisir la chance des rencontres ».

Si Virginie Brunel commençait sa carrière dans la distribution, à 34 ans elle s’orientait par hasard vers les métiers du déménagement. Mais au bout de six ans, dans une entreprise de forme coopérative où les décisions étaient lentes et exigeaient une énergie folle pour faire avancer les choses, cette grande impatiente commençait à s’ennuyer. Et l’ennui chez Virginie Brunel est comme une sorte de péché mortel. Elle préférait alors démissionner.

Patrick Bornhauser, le PDG de Demeco, 275 M€ de chiffre d’affaires pour le réseau, faisait appel à elle en 2011. C’était une rencontre exceptionnelle entre deux caractères opposés mais tellement complémentaires. Autant Patrick Bornhauser est posé, calme, réfléchi, autant il y a du feu et des flammes

chez Virginie Brunel qui est un véritable tourbillon d’énergie. «  Je  suis  là  pour faire avancer des projets, on me donne l’Everest à gravir,  je vais entraîner toute mon  équipe  »  dit-elle avec fierté mais sans forfanterie. Cette capacité-là, c’est sa force. En tous les cas, le binôme formé par Patrick Bornhauser et Virginie Brunel fait des étincelles, les résultats de Demeco sont là pour le rappeler. A l’image également de ceux de la filiale espagnole, grupo Amygo, qui a doublé son chiffre d’affaires sur un an. L’Espagne, dont elle parle parfaitement la langue, est peut-être le pays où les qualités de Virginie Brunel ont donné leur pleine mesure.

Le rôle de Virginie Brunel, qui parle 4 langues, dépasse largement celui d’une directrice générale classique. Il est aujourd’hui déterminant dans le développement de Demeco à l’international. Elle a également insufflé la véritable stratégie de digitalisation du groupe en créant une place de marché

dont la simplicité est une référence dans ce métier si particulier mais « tellement vivant » précise-t-elle. « Avec Patrick  Bornhauser,  nous  avons  pris  nous-mêmes  en  main  la  digitalisation de  l’entreprise,  il  n’était  pas  question qu’on devienne  les sous-traitants d’une  start-up ».

Nul doute que cette mère de quatre enfants, passionnée de musique, qui voue un culte à Gabriel Fauré – elle a fait partie d’une chorale qui interprétait son requiem – et à Rachmaninov, a su conquérir cet univers si masculin. « Il n’y avait qu’une seule façon pour y parvenir et pour que ces hommes vous suivent,  il  fallait  les  respecter,  les  écouter  et savoir leur parler avec franchise ».

Activité : déménagement

CA : 275 M¤

MIDMARKET ON ME DONNE L’EVEREST À GRAVIR, JE VAIS ENTRAÎNER TOUTE MON ÉQUIPE POUR L’ATTEINDRE

E N D I R E C T D E S E N T R E P R I S E S

PORTRAIT

L’AMOUR DE LA VIE, UN ÉLÉMENT CLÉ D’UNE RÉUSSITE PROFESSIONNELLE HORS NORME

UNE STRATÉGIE DE DIGITALISATION DU

GROUPE AUTOUR D’UNE PLACE DE MARCHÉ D’UNE

GRANDE SIMPLICITÉ

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E N D I R E C T D E S E N T R E P R I S E S

MEZZANINE

investissement

VISIATIV AU COEUR DE LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE

Siparex Intermezzo a accompagné en novembre 2017 les dirigeants de Visiativ pour souscrire à l’augmentation publique de capital de cette ETI cotée sur Euronext Growth.

Visiativ est spécialisée dans l’intégration et l’édition de logiciels destinés à la transformation numérique des entreprises.

Forte de 14 000 clients, Visiativ, tout en disposant de sa propre plate-forme collaborative, est devenue le leader européen de la distribution des solutions logicielles éditées par Dassault Systèmes. L’entreprise a doublé son chiffre d’affaires entre 2014 et 2016 pour devenir une ETI de taille moyenne (plus de 100 M€ de CA), croissance portée à la fois par un mar-ché dynamique et par de nombreuses opérations de croissance externe.

Avec le renforcement de ses fonds propres, Visiativ va financer son plan stratégique Next 100 qui ambitionne un nouveau doublement de taille d’ici 2020. L’éditeur de logiciels compte consacrer la majeure par-tie de ses nouveaux moyens financiers à des opérations de croissance externe. L’intervention de Siparex Intermezzo permet également au management de Visiativ emmené par les dirigeants fondateurs Laurent Fiard et Christian Donzel, de renforcer sa présence au capital.

RICHARD DALAUD - CLÉMENT BARBIER

CONTACTS

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SILFOX PLUS DE PUISSANCE POUR DE BELLES ACQUISITIONS

Après avoir participé en 2015 à la réorganisation de l’actionnariat de Silfox, Siparex Intermezzo a arrangé en novembre 2017 un financement mezzanine destiné

à l’acquisition du groupe Astone Technology.

Créé en 1992 et transmis en 2013 par le fondateur à son équipe diri-geante, Silfox est un bureau d’ingénierie, spécialisé dans la distribution à valeur ajoutée de composants électroniques connectiques et thermiques sur-mesure. Avec l’acquisition du groupe Astone Technology, créé en 2009 et issu du regroupement des sociétés Via Design et Area Display, Silfox étend son offre à la connectivité machine-to-machine (M2M) et In-ternet des objets (IoT), à l’affichage, à la conversion d’énergie et aux com-posants audiovisuels.

L’opération d’acquisition permet de créer un groupe diversifié et leader en France dans la distribution spécialisée à valeur ajoutée de compo-sants électroniques. Avec cette opération, le groupe franchit un impor-tant pallier, passant du stade de petite entreprise à grande PME.

RICHARD DALAUD - PHILIPPE DUTHEILCONTACTS

investissement

OTCEXEn décembre 2017, Siparex

Intermezzo a investi dans OTCex, société de services financiers spécialisée dans le courtage sur les marchés

actions, dérivés et taux.

OTCex rassemble des expertises finan-cières très complémentaires couvrant toutes les classes d’actifs et propose une offre d’intermédiation mondiale avec des bureaux à Londres, New-York, Genève, Hong-Kong et Tel-Aviv. Le groupe dispose par ailleurs d’une base de 700 clients, dont les plus grandes banques et gestionnaires d’actifs. En marge de l’activité brokerage, OTCex développe également une activité de gestion d’actifs particulièrement pro-metteuse et déjà repérée par le marché comme efficace et différenciante.

OTCex a connu ces dernières années une forte croissance tirée par le développe-ment de nouvelles offres de brokerage et le développement international qui en fait une ETI de taille moyenne (chiffre d’affaires supérieur à 100 M€). L’interven-tion de Siparex Intermezzo vise à ren-forcer les fonds propres pour soutenir la forte croissance organique du groupe.

RICHARD DALAUD - PHILIPPE DUTHEILCONTACTS

cession

NEOVIVO A l’occasion de la reprise de Neovivo par le groupe Cetih (Bel’m) dirigé par Yann Rolland, Siparex Intermezzo, cède la participation qu’il détenait depuis 2016.

Neovivo, PME cinquantenaire de taille moyenne, implantée en Loire-Atlan-tique et reprise par Norbert Le Mene-lec il y a dix ans, est spécialisée dans la rénovation écologique de l’habitat. L’entreprise a enregistré ces dernières années une forte croissance qui s’est traduite par un doublement de l’Ebitda entre 2015 et 2017, période d’accompa-gnement par Siparex Intermezzo.

Sur les deux derniers mois de l’année, Siparex Intermezzo a signé trois investissements de mezzanine de développement, pour accompagner deux ETI et une grande PME dans des opérations de croissance externe ou organique. Deux des trois investissements sont des interventions sponsorless.

Dévelop- pement

Dévelop- pement

Dévelop- pement

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« LA RÉUSSITE PASSERA, AUJOURD’HUI PLUS QU’HIER, ET DEMAIN PLUS QU’AUJOURD’HUI, PAR L’ÉMERGENCE ET LA FIDÉLISATION DES TALENTS HUMAINS. »

« Nos performances ont été réalisées en s’appuyant sur notre histoire et notre singularité qui repose sur une double dimension multirégionale et internationale. »

« LA VISION, L’AUDACE ET L’AMBITION ONT FORGÉ NOTRE HISTOIRE. ELLES DOIVENT DESSINER NOTRE AVENIR. »

« Nous avons pu mener une stratégie de forte croissance

grâce à la fidélité de nos souscripteurs. »

Bertrand Rambaud, Président du Groupe Siparex

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« SIPAREX ASSOCIÉS ACCOMPAGNE LE MANAGEMENT DU GROUPE DANS SES PROJETS, TOUT EN ÉTANT GARANT DU RESPECT DE SES VALEURS ET DE SON INDÉPENDANCE. »

« IL A SUFFI À RODIN D’UN BLOC DE GLAISE OU DE MARBRE ET D’UNE VISION POUR CRÉER DES ŒUVRES IMMORTELLES COMME LE BAISER OU ENCORE LE PENSEUR.

En fait des outils simples, mais guidés, animés, transcendés par la vision d’un artiste unique. Il y a 40 ans, c’était la vision de quelques pionniers défiant à leur façon les pesanteurs et les rigidités

du système financier qui était à l’origine de la naissance de Siparex. C’est cette vision qui a également animé les 1000 chefs d’entreprise que Siparex a accompagnés depuis sa création ».

Bertrand Rambaud, Président du Groupe Siparex

Michel Rollier, Président de Siparex Associés

E N D I R E C T D E S E N T R E P R I S E S

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investissement

LE COLLECTIONIST SOUTENIR UN MÉTIER DE RÊVESXAnge renouvelle sa confiance au Collectionist en participant à son nouveau tour de table de 10 M$.

Le Collectionist, leader européen de la location de propriétés de luxe, a réussi à s’implanter depuis sa création en 2015 par Max Aniort, Olivier Cahané et Eliott Cohen-Skalli, dans une quinzaine de destinations touristiques comme Saint Tropez, Ibiza ou Parros. Grâce à sa nouvelle levée de fonds, Le Collectionist compte ouvrir une centaine de bureaux dans le monde. C’est d’ailleurs avec l’ambition d’accélérer son déploiement que la société vient de faire l’acquisition de Bonder & Co, leader de la location saisonnière à Ibiza, tout en projetant d’accroître le nombre de destinations de prestige où elle sera présente, notamment aux Etats-Unis.

CYRIL BERTRAND

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investissement

WANDERCRAFT EN BONNE MARCHEXAnge vient de participer à la 3ème levée de fonds de 15 M€ de Wandercraft. Fondée en 2012, cette start-up parisienne a mis au point un exosquelette motorisé capable de redonner l’usage de la marche aux utilisateurs de fauteuils roulants.

«  Pour  la  première  fois  au  monde, des  paraplégiques  se  sont  levés  et ont  retrouvé  une  marche  proche  de la  marche  humaine  sans  béquilles  » a précisé Nicolas Simon le président de Wandercraft. Ce prototype baptisé Atalante est l’aboutissement d’algorithmes complexes dans le domaine de la robotique. Les fonds réunis vont permettre d’obtenir les certifications nécessaires à sa commercialisation dans les centres de rééducation. Dans une seconde étape, ils financeront la production d’une mini-série. Le défi que se sont lancés les fondateurs de Wandercraft, tous polytechniciens, sera de produire des exosquelettes individuels vendus au prix des fauteuils roulants électriques.

CYRIL BERTRAND

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investissement

BERGAMOTTE DES FLEURS POUR L’EXPORT XAnge a participé à la levée de fonds de 5 M€ de la jeune société Bergamotte spécialisée dans la livraison de fleurs et de plantes sur Internet.

Après seulement 18 mois d’existence, cette société confectionne et livre entre 300 et 500 bouquets par jour dans toute la France. « Ces fonds vont avant  tout  permettre  à  Bergamotte de  s’implanter  à  l’étranger  » précise Romain Raffard, PDG de la société. Quant à Loïc Reperand, co-fondateur, il précise que «  l’autre  grand  défi  à relever est d’industrialiser le processus, la  confection  des  bouquets  se  faisant toujours à la main ». En 2018, Bergamotte prévoit d’atteindre 2 000 compositions florales expédiées chaque jour.

GUILLAUME MEULLE

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investissement

POLLENXAnge a récemment participé à la première levée de fonds de Pollen Metrology de 2 M€ qui vont permettre à la start-up grenobloise de partir à la conquête du marché mondial

Pollen a mis au point un logiciel destiné à l’industrie des semi-conducteurs et aux secteurs de l’énergie, de la métallurgie des poudres et de l’industrie pharmaceutique. Ce logiciel améliore les rendements de production et réduit considérablement les coûts en R&D. Concrètement, Pollen Metrology permet aux industriels de pénétrer le monde des nano-technologies afin de contrôler la qualité de leurs productions et l’efficacité de leurs procédés. Pour Johann Foucher, PDG de Pollen Metrology, « ces fonds  vont  d’abord  nous  aider  à  nous développer en Asie et aux Etats-Unis ».

GUILHEM DE VREGILLE

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INNOVATION

E N D I R E C T D E S E N T R E P R I S E S

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INNOVATION

w

ELDIMRECONNAISSANCE ! Eldim, fournisseur des solutions de reconnaissance faciale du nouvel Iphone X, dont XAnge

suit le parcours depuis de nombreuses années, vient de recevoir les félicitations du PDG d’Apple. En effet, à l’occasion de sa visite en France, Tim Cook n’a pas hésité à effectuer le déplacement à Caen pour visiter la société Eldim et saluer ses équipes d’ingénieurs.

À L’HONNEUR

EVANEOSPRIX DE LA STARTUP DE L’ANNÉE La plateforme de réservation de voyages en ligne Evaneos, fondée par Eric La Bonnardière et Yvan Wibaux, deux férus de découvertes lointaines, a reçu le prix de la startup de l’année 2017 décerné par E&Y

Evaneos propose une décou-verte des pays hors des sentiers battus, selon un modèle économique original qui met directement en contact les voyageurs avec des agences locales spécialisées « cela permet aux touristes de se bâtir des expériences sur mesure à des prix raisonnables » résume Eric La Bonnardière. Evaneos emploie aujourd’hui 140 salariés. XAnge accompagne cette start-up depuis 2013.

investissement

ELUM ÉCONOMISER L’ENERGIE XAnge a investi chez Elum Energy en menant un tour de table de 2M€.

Cette start-up parisienne, fondée par deux polytechniciens diplômés de UC Berkeley, s’attaque au marché de l’optimisation de la production, du stockage et de la consommation d’énergie solaire, grâce à ses algorithmes de Machine Learning qui permettent à la société d’apporter une dimension prédictive dans son analyse. Non seulement près de 15% des coûts de l’énergie sont économisés, mais également l’impact carbone des exploitations (tours télécoms, micro-réseaux électriques, etc.) est fortement allégé. C’est avec une équipe franco-marocaine qu’Elum aborde ses marchés, notamment sur le continent africain.

GABRIELLE THOMAS

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cession

CHAUFFEUR PRIVÉ LA ROUTE CONTINUEXAnge cède à Daimler sa participation dans Chauffeur Privé, le leader français des sociétés de VTC

Entré au capital de Chauffeur Privé en janvier 2015 dès leur premier tour de financement, XAnge a accompagné l’équipe menée par Yan Hascoet pendant trois années de fort développement.

La start-up fondée à Paris en 2012 a développé une application permettant de commander en quelques clics une voiture avec chauffeur, en se différenciant notamment par un service client proactif et la qualité des relations avec les chauffeurs partenaires. Avec près d’1,5 million de clients, Chauffeur Privé emploie 130 collaborateurs et 18 000 partenaires chauffeurs, avec des implantations à Paris, Lyon et sur la Côte d’Azur.

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RESTLETLes fonds Innovation du Groupe Siparex viennent de céder la participation qu’ils détenaient depuis 2013 dans la société Restlet.

La startup vient en effet d’être acquise par l’éditeur de logiciels d’intégration de données Talend, coté sur le Nasdaq, et dont une partie des équipes d’ingénieurs et de R&D est implantée en France. Restlet, plateforme de conception, de test et d’hébergement d’API dans le cloud rejoindra ainsi l’équipe de Talend basée à Nantes.

Plus d’articles à lire sur : https//medium.com/xangevc et suivez-nous sur twitter @xangevc et @xangeimpactvc

actualité

FCPI XANGE INNOVATION 2018Siparex clôt le fonds Siparex XAnge Innovation 2018, 9ème fonds fiscal du Groupe Siparex destiné au financement de l’innovation à plus de 30 M€ grâce à la fidélité de ses partenaires historiques. Ce fonds investira principalement dans des entreprises de l’économie numérique ainsi que les technologies de pointe et projets de développement à impact social, sociétal ou environnemental.

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wÀ L’HONNEUR

SMALL CAPS

investissement

STRUCTA SOUTENIR L’INNOVATION EN MATIÈRE D’AMÉNAGEMENT

A la fois accompagnement d’une transition managériale et financement d’un projet de croissance, Rhône-Alpes PME a apporté 1,3 M€ à l’entreprise drômoise Structa (Structa,

Structa Industrie, Menuiserie Sarian).

Spécialisée dans l’agencement et la menuiserie bois ou aluminium pour les activi-tés tertiaires, les surfaces commerciales et les hôtels, Structa conçoit et fabrique des solutions innovantes sur-mesure à destination de ses clients. Constitué depuis 2005 par Christian Salomon au travers d’opérations de croissance externe accompagnées d’investissements dans les capacités de conception- production, le groupe a connu une expansion régulière avec un chiffre d’affaires de plus de 7 M€ avec un niveau élevé de performances.

Engageant une nouvelle phase de développement, notamment sur le marché de l’Ile de France, le groupe a reconfiguré son actionnariat avec l’entrée au capital du Directeur Général Josselin Martin, formant un tandem avec le fondateur Christian Salomon qui se

concentre désormais sur le développement commercial du groupe. Avec cette organisation renforcée, le Groupe ambitionne de doubler son activité à moyen terme.

JULIEN DUPUY - ADRIEN SIRERA

CONTACTS

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POTAGER CITY DIRECT VERS LE CONSOMMATEURPotager City, entreprise lyonnaise fondée en 2007 par Yoann Alarçon, dont Rhône-Alpes PME est actionnaire depuis 2014, vient de réaliser à une opéra-tion en capital de 5,5 M€. A cette occasion, Rhône-Alpes PME a procédé à une cession partielle de sa participation et a conservé une position minoritaire.

Spécialiste des box de fruits et légumes extra-frais, Potager City permet au consom-mateur de commander sur internet des paniers composés de produits de saison, livrés en points relais ou directement sur le lieu de travail. Le distributeur, dont plus de 80 % des approvisionnements sont effectués en circuit court, a triplé son chiffre d’affaires en 3 ans pour atteindre près de 5 M€ en 2017. La société, déjà active sur les régions Rhône-Alpes, PACA, Ile de France et Sud-Ouest, prévoit de recruter une centaine de salariés en appui du lancement d’une nouvelle version de son site internet et compte étendre son réseau de distribution à l’ensemble de la France.

investissement

MIXEL 30ÈME INVESTISSEMENT POUR LE FRILe Fonds Régional d’Investissement Auvergne Rhône-Alpes a souscrit à l’aug-mentation de capital de Mixel qui conçoit et fabrique des agitateurs industriels à destination des acteurs de la chimie, la pharmacie, l’agroalimentaire, la pétro-chimie, la cosmétique ou encore le traitement de l’eau.

Grâce au renforcement de ses moyens financiers, l’entreprise va poursuivre sa croissance en s’appuyant sur une offre d’ingénierie à forte valeur ajoutée et une politique de R&D renforcée. Par ailleurs, Mixel compte accroître sa présence à l’international notamment en Asie du Sud-Est.

SÉBASTIEN BAILLY

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M-PLUSLa transmission aux quatre

directeurs généraux de M-Plus, fondé par François Didier, a été facilitée par le soutien financier d’Invest PME

Implanté dans le Territoire de Belfort, M-Plus est reconnu pour son expertise et son savoir-faire dans la réalisation par usinage, chaudronnerie et soudage de pièces et de sous-ensembles complexes principalement pour le secteur de l’énergie. Le Groupe, constitué de 2 entreprises françaises et 2 entreprises hongroises, emploie 230 personnes pour un chiffre d’affaires consolidé de 32 M€.

Les repreneurs entendent dévelop-per le Groupe M-Plus en intégrant des savoir-faire complémentaires et en se diversifiant notamment dans les secteurs de l’aéronautique et des biens d’équipements.

BÉNÉDICTE DE CHEVIGNY

CONTACT

MPOAvec l’application « Revive », MPO, qui a accompagné le retour en grâce du vinyle, vient de lancer en première mondiale un microsillon connecté.

L’entreprise implantée en Mayenne s’est en effet alliée à la startup Yes It Is pour rendre possible une première écoute des morceaux de musique directement dans les bacs, avec son smartphone, grâce à l’intégration à l’intérieur du vi-nyle d’une puce NFC. Pour MPO, dont Siparex est actionnaire depuis 2016, le vinyle est un formidable atout puisque si le groupe en pres-sait 3,7 millions en 2010, il devrait en produire plus de 20 millions en 2018. MPO a réalisé un chiffre d’af-faires de 83 M€ en 2016.

Transmission Dévelop- pement Transmission

E N D I R E C T D E S E N T R E P R I S E S

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C H E Z S I P A R E X

L’INVITÉ

PRÉSIDENT D’HONNEUR DE LA COMPAGNIE SAINT GOBAIN ET FAROUCHE PARTISAN DE LA MUTATION NUMÉRIQUE DES ENTREPRISES FRANÇAISES, JEAN-LOUIS BEFFA INSISTE DANS SON LIVRE « SE TRANSFORMER OU MOURIR » SUR L’URGENCE DE CETTE TRANSFORMATION.

« Se transformer ou mourir » n’est-ce pas d’abord une mise en garde aux grands groupes ?

Mon livre ne vise pas seulement les très grands groupes. Les ETI et PME, celles qui exportent en particulier, sont aussi concernées. Au-delà d’une mise en garde, j’ai voulu montrer l’importance de la transformation numérique, qu’il est urgent d’agir et de donner une sorte de méthode pour réussir cette transition.

Vous insistez sur deux choses, l’urgence d’agir et le caractère impitoyable des startups ?

Non seulement des startups mais celui, peut-être plus dangereux encore, des géants du numérique tels que Google, Amazon, c’est-à-dire les acteurs qui ont dépassé le stade de startup pour devenir des monopoles mondiaux mais dont le mode de fonctionnement reste celui de la startup.

Vous comparez deux vitesses de réaction ?

Effectivement, dans les PME et ETI les prises de décisions sont plus lentes. L’entreprise établie a beaucoup d’avantages sur les startups. Mais quand elle est attaquée par le numérique, tous ces avantages disparaissent comme le sucre se dissout dans le café. Leurs dirigeants sont fiers des positions fortes qu’ils

détiennent sans se rendre compte qu’une startup peut les balayer du jour au lendemain. Ils doivent prendre conscience que le numérique, c’est la possibilité de s’adresser à une multitude d’interlocuteurs, notamment de clients, tout en donnant la possibilité de s’adresser à chacun d’eux de façon individualisée et interactive. C’est un outil qui oblige chaque entreprise à redéfinir son vrai métier.

Les entreprises manufacturières se-raient-elles moins exposées ?

Oui, ce n’est pas une startup qui va apprendre à Saint Gobain à faire des parebrises. Mais même dans les en-treprises industrielles, une plateforme est utile. C’est le modèle industriel 4.0, c’est à dire la mise en place d’une usine virtuelle qui permet de tester des éléments de fonctionnement en essai masqué, un contrôle beaucoup plus complet par ordinateur de l’inté-gralité du process de production, le remplacement de l’Homme par des robots intelligents, les « cobots », et enfin l’association de la vente de votre produit avec un objet connecté qui permettra des services ultérieurs.

Cela veut dire encore moins de main d’œuvre ?

Ce seront de nouvelles usines plus flexibles, effectivement avec moins de main d’œuvre. Mais en baissant considérablement les coûts salariaux, d’une certaine façon, le modèle in-dustriel 4.0 est un facteur de rapa-triement de l’outil de production dans les pays à haut salaires.

Dans un groupe comme Saint Go-bain, cela se met en place avec des programmes d’industrie 4.0 d’une ampleur croissante. Cela existe chez Airbus ou Renault mais aussi dans des entreprises de taille moyenne dont les dirigeants sont des gens plus concrets, des hommes de ter-rain qui appliquent déjà ce qui est dit dans le livre mais de façon partielle. « Se transformer ou mourir » leur pro-

pose une méthode plus globale pour aborder la transformation numérique.

Les entreprises de services sont-elles les plus exposées ?

Oui, les banques, les assurances par exemple sont les plus vulnérables à l’impact de la transformation numé-rique. Même si elles commencent à s’adapter, elles ont encore un énorme chemin à parcourir et restent très ex-posées à la concurrence de startups spécialisées.

Vous dites que c’est au dirigeant de prendre la transformation numé-rique en main. Pourquoi ?

Rien n’est possible s’il n’a pas décidé que c’était une priorité, en mobilisant les moyens financiers nécessaires. Cela peut être un obstacle pour les petites entreprises. Pour les plus grandes, c’est surtout un problème d’organisation.

Toutes ces transformations ne font-elles pas peur ?

Comme toute mutation. C’est un état d’esprit bien français. Si vous parlez de transformation numérique à des Chinois, ils considèrent que c’est une chance fantastique. La proportion d’entre eux qui paient avec leur té-léphone dans un magasin est déjà infiniment plus considérable qu’en France.

Comment l’expliquez-vous ?

La France est un vieux pays avec ses habitudes, ses rigidités, que toute in-novation effraie toujours un peu. Oui, nous avons tardé à prendre le virage de la transformation numérique. Heu-reusement nous avons un avantage, c’est la qualité de notre formation en mathématiques. Le monde des algo-rithmes et de l’intelligence artificielle appartient typiquement à la culture française. Et puis, il semble que nous ayons aujourd’hui un Président qui comprend mieux la transformation numérique que ses prédécesseurs. C’est un atout important.

J E A N - LO U I S B E F FA

SIPAREX RECRUTE SON CHIEF DIGITAL OFFICER C.D.O.

NICOLAS RÉQUILLART

En tant que Chief Digital Officer, Nicolas Réquillart accompagnera les dirigeants des sociétés du portefeuille Siparex dans leur transformation digitale et interviendra également en amont des opérations aux côtés des équipes d’investissement

afin d’évaluer la maturité digitale des entreprises étudiées. Nicolas a gagné son expertise au sein de grands groupes de distribution spécialisée (BtoB/BtoC), en cabinet de conseil et en lancement de business unit et de start-up. Il était depuis 4 ans Directeur conseil en charge du e-commerce et de l’innovation au sein du cabinet CGI Business Consulting.

C’est une révolution marquée du double sceau de la féminisation et de l’internationalisation qui vient de se produire à la tête du Club Siparex. En effet, pour la première fois, sa présidence est assurée par une femme, Valérie Crauser, par ailleurs dirigeante d’une société luxembourgeoise Emresa. Au sein de cette entreprise, Valérie Crauser a gravi tous les échelons pour en devenir Directrice Générale avant de la reprendre en 2012 et d’obtenir en 2015 l’appui financier de Siparex.

A la tête du Club, Valérie Crauser entend bien lui insuffler le même dynamisme qu’à son entreprise qui s’est traduit par une croissance supérieure à 20 % ces dernières années. Son idée est de constituer une communauté à l’intérieur de laquelle pourront s’échanger les expériences de tous. Celles des souscripteurs, des collaborateurs du Groupe, des dirigeants d’entreprises dans lesquelles Siparex détient des participations sans oublier leurs anciens dirigeants. « Ils possèdent une expérience qui est un véritable trésor, j’entends m’employer à le valoriser » explique Valérie Crauser avec enthousiasme. D’une certaine façon, c’est une création de valeur transgénérationnelle. « Dans cette communauté on pourra aborder de nombreux thèmes, trouver des réponses concrètes à des questions liées au business. Par exemple je pourrais très bien aider une entreprise française à s’implanter au Luxembourg ».

Nul doute qu’avec Valérie Crauser à sa tête, le Club va avancer à pas de géant.

VALÉRIE CRAUSER UNE FEMME À LA TÊTE DU CLUB

LE C

LUB

SIPA

REX

NOMINATION DE DEUX DIRECTEURS ASSOCIÉS

NATHANAËL MARTIN

Nathanaël Martin a rejoint Siparex en 2009 pour créer le bureau de Strasbourg. Il a notamment participé aux opérations dans les groupes Flash Europe, Babeau Seguin et Norcan et est aujourd’hui en charge des investissements dans les sociétés Mauffrey, Sipas, La Buvette et Viasphère.

AUGUSTIN DE JERPHANION

Augustin de Jerphanion, entré dans le Groupe Siparex en 2002, a notamment mené des opérations au capital d’Ausy, Malherbe, Demeco ou Marietton et plus récemment Lebhar et Apside.

CARN

ET

C H E Z S I P A R E X

17, 18 JANVIER 2018 À BARCELONEForum Euromed Capital sur le thème Digital Big Bang en région Euro-méditerranéenne.

Conférences débat perspectives économiques & financières 2018 5 FÉVRIER, 13 FÉVRIER ET 10 AVRIL 2018 À LYON, NANTES ET LILLE

Avec Philippe Dessertine, Directeur de l’Institut de Haute Finance, Membre du Haut

Conseil des Finances Publiques et Président du Comité de Prospective

14 MARS 2018 À PARIS

Conférence avec Marc Touati, Président Fondateur du Cabinet ACDEFI.

27, rue Marbeuf Paris 8e, Tél. : 01 53 93 02 20 • 107, rue Servient 69003 Lyon, Tél. : 04 72 83 23 23 - Nantes / Lille / Strasbourg / Besançon / Dijon / Toulouse / Madrid / Milan / Munich. Contact : Priscille Clément, Directeur de la communication, p.clement@siparex.com - Internet : http://www.siparex.com • La Lettre de Siparex/I.S.S.N. - 1244-1643. Directeur de la publication : Bertrand Rambaud. • Conception, réalisation : Makassar • Suivez-nous sur Siparex et Siparex.