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Elections professionnelles : Une première place bien méritée pour la CGT, mais des efforts à faire. Page 2 Projet de loi « pour la croissance et l’activité. » Pages 3 & 4 La formation syndicale, c’est reparti ! Actions Page 5 Actions (suite) Page 6 Coup de gueule ! Bureau confédéral : Dépasser la crise pour être mieux CGT. Page 7 Orga : Urgent Pub Touristra Page 8 . 844 décembre 2014 11-13, rue des Archives 94010 Créteil Cedex Tél : 01 41 94 94 00 Fax : 01 41 94 94 33 Mél : [email protected] Web : http//www.cgt94.fr CCP 76 70 34 N Paris – Imprimé par nos soins 11-13, rue des Archives - 94010 Créteil Cedex – Directeur de la publication : Daniel JORGE – N° Commission paritaire : 0316S 06476 L'investissement a été intense pour les militants CGT dans les derniers jours de la campagne pour les élections Fonction Publique. Comme avant les élections prudhommales de 2008 ou en 2012 pour les TPE, l'engagement de la CGT a été total. Les résultats étaient attendus, mais les commentaires prédictifs de rééquilibrage des forces syndicales dans le pays ne se sont pas réalisés. Hors de question pour nous de minimiser la baisse de 2 points de nos résultats et il nous faudra une analyse poussée pour faire les efforts nécessaires à la reconquête de ces suffrages. Pour autant, la CGT reste la première force syndicale de la Fonction Publique et ceux qui souhaitaient un renforcement de la CFDT en sont aujourd'hui pour leurs frais puisque celle-ci n'a pas connu de progression lors de ces élections. C'est pourtant une période de tourment dans la CGT qui a connu de graves dysfonctionnements. Les médias en ont profité pour mener une violente campagne contre la CGT en espérant l'affaiblir électoralement et la faire céder devant les exigences du MEDEF et du gouvernement. Finalement, les électeurs ont donné leur confiance à des militants engagés, à l'écoute des salariés : ce n'est pas un hasard si le renouvellement des forces militantes à Bonneuil permet au syndicat de se renforcer électoralement, si dans l'Éducation, le travail quotidien auprès des non-titulaires ou l'engagement dans les luttes des assistantes sociales en 2013 donnent à la CGT la première place dans ces catégories, si la ténacité des militants de Paul-Guiraud cet été contre la remise en cause des 35h permet de prendre 4 points supplémentaires. Ce qui donne sa force à la CGT, c'est justement de ne jamais oublier la priorité du syndicalisme : obtenir de nouveaux droits, de meilleures conditions de travail et de rémunération pour tous les salariés, retraités ou privés d'emploi. C'est en cela qu'elle résistera le mieux aux assauts des libéraux, contribuera à l'éradication de l'exploitation capitaliste. L'engagement dans la manifestation des privés d'emploi le 6 décembre, des travailleurs migrants le 18, les actions victorieuses à Cénexi ou au Lycée Gabriel Péri, la nuit blanche pour Rungis ou la future journée morte des services publics prouvent la combativité de la CGT. D'ailleurs, il lui en faudra beaucoup en 2015 face à la remise en cause des seuils sociaux, le projet de loi Macron, la réforme territoriale… et permettre la construction d'alternatives aux politiques d'austérité. À tous et à vos proches, la CGT 94 souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année et vous donne rendez-vous le 15 janvier à 12h pour l'assemblée générale de rentrée. Sommair e

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Elections professionnelles : Une première place bien méritée pour la CGT, mais des efforts à faire.

Page 2

Projet de loi « pour la croissance et l’activité. »

Pages 3 & 4

La formation syndicale, c’est reparti ! Actions

Page 5

Actions (suite) Page 6

Coup de gueule ! Bureau confédéral : Dépasser la crise pour être mieux CGT.

Page 7

Orga : Urgent Pub Touristra

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N° 844 décembre 2014

11-13, rue des Archives 94010 Créteil Cedex Tél : 01 41 94 94 00 Fax : 01 41 94 94 33 Mél : [email protected] Web : http//www.cgt94.fr

CCP 76 70 34 N Paris – Imprimé par nos soins 11-13, rue des Archives - 94010 Créteil Cedex – Directeur de la publication : Daniel JORGE – N° Commission paritaire : 0316S 06476

L'investissement a été intense pour les militants CGT dans les derniers jours de la campagne pour les élections Fonction Publique. Comme avant les élections prudhommales de 2008 ou en 2012 pour les TPE, l'engagement de la CGT a été total. Les résultats étaient attendus, mais les commentaires prédictifs de rééquilibrage des forces syndicales dans le pays ne se sont pas réalisés. Hors de question pour nous de minimiser la baisse de 2 points de nos résultats et il nous faudra une analyse poussée pour faire les efforts nécessaires à la reconquête de ces suffrages. Pour autant, la CGT reste la première force syndicale de la Fonction Publique et ceux qui souhaitaient un renforcement de la CFDT en sont aujourd'hui pour leurs frais puisque celle-ci n'a pas connu de progression lors de ces élections. C'est pourtant une période de tourment dans la CGT qui a connu de graves dysfonctionnements. Les médias en ont profité pour mener une violente campagne contre la CGT en espérant l'affaiblir électoralement et la faire céder devant les exigences du MEDEF et du gouvernement. Finalement, les électeurs ont donné leur confiance à des militants engagés, à l'écoute des salariés : ce n'est pas un hasard si le renouvellement des forces militantes à Bonneuil permet au syndicat de se renforcer électoralement, si dans l'Éducation, le travail quotidien auprès des non-titulaires ou l'engagement dans les luttes des assistantes sociales en 2013 donnent à la CGT la première place dans ces catégories, si la ténacité des militants de Paul-Guiraud cet été contre la remise en cause des 35h permet de prendre 4 points supplémentaires. Ce qui donne sa force à la CGT, c'est justement de ne jamais oublier la priorité du syndicalisme : obtenir de nouveaux droits, de meilleures conditions de travail et de rémunération pour tous les salariés, retraités ou privés d'emploi. C'est en cela qu'elle résistera le mieux aux assauts des libéraux, contribuera à l'éradication de l'exploitation capitaliste. L'engagement dans la manifestation des privés d'emploi le 6 décembre, des travailleurs migrants le 18, les actions victorieuses à Cénexi ou au Lycée Gabriel Péri, la nuit blanche pour Rungis ou la future journée morte des services publics prouvent la combativité de la CGT. D'ailleurs, il lui en faudra beaucoup en 2015 face à la remise en cause des seuils sociaux, le projet de loi Macron, la réforme territoriale… et permettre la construction d'alternatives aux politiques d'austérité.

À tous et à vos proches, la CGT 94 souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année et vous donne rendez-vous le 15 janvier à 12h pour l'assemblée générale de rentrée.

Sommaire

AAggeennddaa

Mardi 6 janvier 2015 : Réunion du Collectif Formation Syndicale. Jeudi 8 janvier 2015 : Action départementale de la Santé et l’Action Sociale, rassemblement à 10h devant la DT-ARS 94.

Réunion du collectif départemental UGICT. Lundi 12 janvier 2015 : Réunion du Collectif Départemental «Services Publics ». Jeudi 15 janvier 2014 : Assemblée générale de rentrée à l’UD de 12h à 14h. Du 12 au 16 janvier 2015 : Formation «Animer un syndicat ». Mercredi 28 janvier 2015 : Rencontres inter-régionales : « Partager nos succès pour que tous réussissent ». 2 et 3 février 2015 : Formation « Les ICTAM dans la CGT, pourquoi ? Comment ? ». Jeudi 5 février 2015 : Journée morte des Services Publics. Jeudi 16 avril 2015 : Conférence Départementale UGICT.

Élections professionnelles : une première place bien méritée

pour la CGT, mais des efforts à faire.

La Cgt 94 ne peut que se féliciter de sa place de 1ère organisation dans de nombreux secteurs et de son renforcement dans d'autres. Il faut cependant rester lucide sur les baisses de pourcentage et sur l'abstention grandissante.

Ces élections se sont déroulées dans un contexte médiatique difficile d'attaques contre la Cgt. Ce n'était pas un hasard à quelques semaines de ces élections, mais on peut constater que là où la Cgt est présente et ses équipes militantes actives, l'effet «Lepaon» n'a pas ou peu joué dans la confiance des salarié-e-s qui ont voté pour elle.

Les résultats sont intimement liés au travail de terrain et à notre capacité à prendre en compte les réalités vécues par les salariés.

C’est aussi à partir de cette réalité que nous devons nous interroger sur nos pratiques syndicales : là où les camarades ont travaillé sur les réalités de travail de leurs collègues, nous progressons de manière sensible.

Mais avons-nous pris en compte la réalité du salariat dans sa globalité ? Les résultats des dernières élections France-Télécom, CPAM, RATP, Énergie… nous démontrent que non.

Il faudra donc à chaque syndicat étudier ses propres résultats pour dégager les points faibles, afin de mener les plans de travail nécessaires à une meilleure prise en compte des besoins et des attentes.

Parmi les points à aborder, il faudra, en particulier, se pencher sur les résultats dans les catégories cadres et maîtrise.

En effet, aujourd’hui, notre électorat traditionnel - les ouvriers et employés du privé ainsi que les catégories C du public - ne représente même plus la moitié du salariat du département. Alors, même si nous devons et pouvons progresser dans ces catégories, nous devons surtout nous interroger sur la façon de gagner des voix dans les autres catégories. Les agents de maitrise, cadres, ingénieurs, techniciens n’auraient pas leur place dans la CGT ?

Certains d’entre eux le pensent, et parfois ils y sont encouragés par nos pratiques syndicales locales. Les grands gagnants sont les syndicats catégoriels comme la CGC ou ceux qui paraissent mieux « porter la voix des cadres » comme l’UNSA, la FSU ou la CFDT. Si nous ne nous remettons pas en question, nous nous tirons une balle dans le pied.  C’est pour cette raison que l’UD organise un stage à destination de tous les responsables syndicaux qui ont envie d’aller de l’avant et de faire progresser la CGT. Ce sont ces catégories, mais aussi toutes les autres, qui retiendront l'attention du Comité général de mars qui portera sur ces élections.

Le stage « Les ICTAM dans la CGT : Pourquoi ? Comment ? » se tiendra à l’UD les 2 et 3 février prochains : inscrivez-vous vite auprès de Fanny au secrétariat formation - tél : 01.41.94.94.12 ; mail : [email protected] ; fax 01.41.94.94.33.

Attention : pour les détachements en formation syndicale, la date limite de demande à l’employeur est le 2 janvier 2015.

PROJET DE LOI « pour la croissance et l’activité. »

Un champ de contre-réformes très vaste.

Le projet de loi Macron (1) entend réformer le travail du dimanche, le travail de nuit, l’inspection du travail, les prud’hommes, la médecine du travail, les licenciements (plus faciles, moins chers, sans risque pour les employeurs), les 35 heures, les seuils sociaux, l’actionnariat salarié, le logement… Il poursuit les privatisations, les déréglementations. C’est aussi une loi anti- transition écologique et anti-SNCF. C’est une loi pour accélérer la baisse des salaires. Elle ne peut qu’approfondir la crise et accroître le chômage.

Une loi ultra libérale de destruction du droit du travail.

Sur BFM Business, les ultra-libéraux « experts » déploraient qu’en France, on ne peut pas s’en prendre frontalement au Code du Travail, par crainte des mobilisations. Ils se félicitent que le projet de loi Macron torpille le code du travail et les conventions collectives sans le dire. L’argumentaire confédéral résume la loi ainsi : « réduction des droits pour les salariés, liberté pour les patrons ! Il s’agit d’une véritable régression sociale. » Hollande, Valls, Macron cumulent dans cette loi les engagements pris par les gouvernements de droite comme de gauche vis-à-vis de l’Union européenne et non encore mis en œuvre ou en cours. L’argumentaire confédéral note : « La loi s’inscrit totalement dans l’application des "recommandations" de l’Union Européenne et démontre la prise de contrôle croissante de la politique économique par celle-ci, renvoyant le gouvernement français à un simple rôle d’exécutant. Pour que la croissance reprenne, il suffit de dérèglementer, de favoriser la privatisation et de diminuer les protections des salariés. Pour que l’économie redémarre, il faut libérer l’initiative des entreprises… ce que, précisément, revendique le patronat, et détermine le pacte de responsabilité… »

Ces « engagements » sont un viol de la souveraineté populaire.

Pour les salariés, retraités, chômeurs, ces textes (Traité de Lisbonne, Pacte pour l’euro plus, Pacte budgétaire –TSCG-, semestres européens…) ont violé la souveraineté populaire exprimée dans le NON au TCE en 2005, dans la promesse non tenue de Hollande de renégociation du TSCG en 2012.

Le projet de loi Macron est anti- démocratique et anti-parlementaire.

L’argumentaire confédéral dénonce « Une loi proposant un recours massif à la procédure d’ordonnance… et renvoie à la prise de décrets ; c’est donc l’exécutif qui décide de tout ! » Les parlementaires socialistes qui trouvent que « trop c’est trop » sont menacés, sanctionnés. Qui peut encore s’étonner des records d’abstention devant tant d’autoritarisme ? La « compensation » du travail du dimanche au niveau territorial ou par décision unilatérale de l’employeur, c’est la fin du code du travail et des conventions collectives, des 35 heures.

Après la Loi Macron, que nous reste-t-il ?

Travail du dimanche : 12 dimanches au lieu de 5 dans des zones qui sont étendues. Concernant les majorations de salaires pour travail dominical, celles-ci seraient négociées par branche ou par entreprise dans un délai de trois ans. Dans les entreprises de moins de 20 salariés, il y a possibilité de décision unilatérale de l’employeur. C'est la fin de toute règle nationale instituant un minimum. Dans la plupart des cas, il n’y a aucun rapport de forces, d’autant qu’avec la réforme des seuils, il n’y aura bien souvent aucun DP dans le magasin ou l’entreprise et donc, de fait, aucune compensation. Appliquons ce principe aux 35 heures et les heures supplémentaires majorées n'existent plus.

Le travail entre 21 heures et minuit ne serait plus considéré comme travail de nuit.

La négation des droits des salariés, retour au 19ème siècle ! Non seulement, il y a régression des droits des salariés, mais tout est fait pour que l’employeur puisse violer tranquillement et à bon compte ceux qui restent !

Les licenciements de moins de 10 salariés dans les entreprises de plus de 50 ne passeraient plus par la Direccte, il suffit donc de les accumuler : ordre des licenciements à la discrétion de l’employeur, facilitation de la mise en faillite de filiales, c’est au salarié licencié de chercher un reclassement et non plus à l’employeur… Inspection du Travail : on poursuit sa «réforme» en diminuant ses pouvoirs, en les transférant à la Direccte, non indépendante. Prud'hommes : ceux-ci sont coupables de constater que les salariés ont raison dans plus de 60 % des cas. Alors, on crée une barémisation des indemnités. C’est-à-dire que, si un salarié subit un préjudice reconnu de 10000 euros, il pourrait ne recevoir que le barème, par exemple 3000 euros. Quel encouragement à violer les droits des salariés dans tous les domaines et quelle négation de l’état de droit, d’autant qu’il y a dépénalisation du code du travail !

Pour la CGT, il faut rétablir des lois nationales de haut niveau

et la hiérarchie des normes !

5 à 10 milliards de privatisations supplémentaires. La ministre de l’écologie fait semblant à la télé de déplorer le scandale des autoroutes et on privatise l’aéroport de Toulouse et bien d’autres possessions d’État. L’autorisation donnée aux hôpitaux de créer des filiales à l’étranger prépare leur privatisation comme en Allemagne.

La loi Macron prévoit d’alléger les normes environnementales.

La preuve que, pour ce gouvernement, l’écologie est un prétexte à l’augmentation des taxes : Il augmente la taxe sur le diesel au nom de la santé publique. On parle d’interdire les diesels à Paris ou dans la métropole mais, après la casse du fret, la dérégulation des autocars vise à remplacer les lignes SNCF par des milliers d’autocars…diesel ! Logement : l’argumentaire confédéral note entre autres : « Il y a de fortes probabilités d’un désengagement de la puissance publique concernant le financement du logement social. » La libéralisation des professions réglementées.

Il s’agit de les ouvrir aux fonds vautours internationaux. Cette ouverture va de pair avec le torpillage par Hollande de la taxe Tobin, de toute régulation bancaire en France et même en Europe. Pourtant, c’est la dérégulation qui a permis à la crise étatsunienne des subprimes de s’étendre au monde entier, coûtant 700 milliards à la France.

La destruction revendiquée par Gallois – Hollande,

de notre modèle social issu du CNR.

Cette loi est une pièce importante de la destruction de notre modèle social, telle que revendiquée dans le rapport Gallois approuvé par Hollande. Elle complète « l’ANI » (loi de sécurisation de l’emploi »), le Pacte de responsabilité, la réforme territoriale (loi Maptam, loi NOTRe), les réformes dans la santé (projet de loi de santé..), les retraites (âge de départ, Agirc, Arrco…), les contre- réformes des services publics qui deviennent des services AU public à mettre en œuvre par le privé, le « choc de simplification »…

La stratégie du choc.

Les contre-réformes s’accumulent à un rythme effréné. Le projet de loi Macron n’est pas encore au Parlement qu’une nouvelle contre-réforme des retraites est lancée par la Cour des comptes, le COR, les médias, reprise par Rebsamen. C’est ce qu’on appelle « la stratégie du choc » : faire sauter un modèle social en quelques mois.

Retrait de la loi Macron !

Nos camarades du commerce multiplient les grèves et manifestations pour le « retrait du projet de loi Macron qui (entre autres) veut généraliser le travail du dimanche et de nuit « Ce projet de loi est si vaste qu’il n’est pas amendable. En particulier, on ne saurait céder à la manœuvre qui consisterait à se satisfaire de passer de 5 à 7 dimanches au lieu de 12.

On peut gagner et ouvrir

des perspectives de (re)conquêtes.

La CGT revendique des réformes mais pas celles qui sont en cours, pas le projet de loi Macron. La loi Macron est large, les oppositions à la loi Macron sont très larges.

Une mobilisation unitaire est possible.

On peut et doit gagner le retrait pour ouvrir de nouvelles perspectives favorables aux salariés, retraités, chômeurs. (1)Les 70 articles de ce projet de loi ne sont pas sur Internet au moment où cet article est écrit. Certains articles sont tantôt dans la loi, tantôt en dehors, en fonction du « dialogue social», des résistances, de la crainte de mobilisations majeures… De toute façon, c’est un tout.

Ensuite et dès février, le stage de formation de formateurs a reçu à ce jour suffisamment d’inscrits pour que nous confirmions sa tenue. Il reste des places ! Dépêchez-vous de vous détacher auprès de votre employeur : date limite le 2 janvier…

Le stage « ICTAM dans la CGT : Pourquoi, Comment ? » s’adresse à des militants qui souhaitent développer l’audience CGT dans ces catégories.

La session intitulée « formation de direction » s’adresse à tous les membres de la commission exécutive de l’UD.

Pour la suite, vous constaterez que nous avons doublé l’offre de stages Niveau 2 et rapproché les deux sessions.

A vous de découvrir la suite du programme 2015 sur le site : cgt94.fr, onglet « formation »

Et de vous inscrire auprès de Fanny au secrétariat formation sans attendre : Tél : 01.41.94.94.12 ; E-mail : [email protected] ; Fax 01.41.94.94.33

ACTIONS

GABRIEL PÉRI 94 EN LUTTE

Intrusions extérieures, menaces envers les personnels, agressions… C'est pour qu'une réponse à la hauteur soit donnée, que les

personnels du Lycée Gabriel Péri ont souhaité, le 4 décembre, exercer leur droit de retrait.

Cette première action s'est rapidement prolongée et c'est finalement cinq jours de grève qui ont eu lieu, pour que soit pris en compte le contexte de cet établissement classé Eclair depuis quelques années. Dans le contexte de redécoupage des réseaux d'éducation prioritaire, de fait une redistribution des moyens, les personnels étaient également inquiets de l'avenir du lycée et des moyens alloués. Ils ont d'ailleurs participé activement aux manifestations des établissements en grève contre leur sortie du dispositif «éducation prioritaire».

Une audience au rectorat a permis la promesse de deux postes supplémentaires d'assistants d'éducation, un demi-poste de personnel administratif et la garantie que la dotation horaire du lycée ne serait pas baissée même si une section devrait disparaître à la rentrée 2015. Les personnels seront très vigilants au printemps.

LA FORMATION SYNDICALE C’est reparti !

L’une des résolutions fortes du congrès de l’UD est de conforter et développer nos offres de formations.

Cette fin d’année 2014, le contrat a été rempli en tenant les stages NAO et ECO-CE, stages qui avaient dû être annulés l’an dernier.

Pour 2015, les choses démarrent bien puisque nous faisons déjà le plein de stagiaires sur la session « animer un syndicat » qui se tiendra mi-janvier.

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Quoiqu’en dise le patronat, il y a de l’argent dans les caisses : le CICE, financé par nos impôts, doit servir aux salariés. Seule l’augmentation des salaires permettra une relance de la consommation, qui, à son tour, créera des emplois. Alors oui, les salariés doivent se servir des Négociations Annuelles Obligatoires pour se faire entendre sur leurs revendications ! La CGT les appellent à suivre l’exemple Cenexi.

JEUDI 8 JANVIER 2015 : RASSEMBLEMENT DE LA BRANCHE ASSOCIATIVE

DU SANITAIRE ET SOCIALE Ces dernières semaines, plusieurs luttes se sont menées en Val-de-Marne dans les établissements sanitaires et sociaux gérés par des associations. Les personnels dénoncent la dégradation des conditions de travail, allant parfois jusqu'au mal-être des personnels, des méthodes de management désastreuses qui passent par le non-respect fréquent des institutions représentatives des personnels. C'est vrai à la Fondation de Rotschild, à l'Apogei et à l'Apajh 94, aux Résidences du Val-de-Bièvre. Ce n'est pas sans conséquences sur les personnes accueillies dans ces structures, personnes âgées dépendantes, handicapés.

VICTOIRE CHEZ CENEXI Alors que l’entreprise touche 1 200 000 € au titre du CICE, les salariés de Cenexi ont été obligés de faire 5 jours de grève avant d’obtenir satisfaction sur une bonne partie de leurs revendications, à savoir :

UNE PRIME TRIMESTRIELLE DE 150 € (au lieu de 250 € revendiqués).

UNE AUGMENTATION DE 1% DU SALAIRE pour les salaires inférieurs à 2300€ bruts, 0.8 % pour les salaires de 2313€ à 3129€, 0.6% pour les salaires de plus de 3129€ ; pour les cadres, une augmentation individuelle de 1.6%.

75% DU REMBOURSEMENT DU PASS NAVIGO pour les salariés travaillant en équipe et 25% DE REMBOURSEMENT DE FRAIS D’ESSENCE pour les salariés n’utilisant pas les transports en commun.

LA PRIME D’HABILLAGE passe de 1.88€ à 2.50€.

Même s’ils n’ont pas obtenu satisfaction sur toute la ligne, cette bataille est une belle démonstration : quand les salariés décident de leurs revendications, quand ils se mobilisent pour gagner, ça marche !

L'union syndicale CGT Santé Action Sociale a souhaité, avec les syndicats concernés, favoriser la convergence des luttes et interpeler les instances décisionnaires, à savoir

l'Agence Régionale de Santé et sa direction départementale.

Rendez-vous pour les soutenir : le 8 janvier 2015 à 10h devant le 25 Chemin des Bassins à Créteil.

Bureau confédéral : dépasser la crise pour être mieux CGT

Le contexte des élections professionnelles de la Fonction Publique a favorisé le développement d'une campagne médiatique virulente contre la CGT et son secrétaire général.

Cette campagne a réussi en partie son coup : celle de mettre très mal à l'aise des milliers de militant-e-s CGT qui ne comptent pas leur temps et leur énergie pour être au service des salarié-e-s.

Quoi que l'on pense de cette campagne, il y a des caricatures bien utiles à certains mais aussi des faits avérés et nous ne pouvons y être insensibles.

La commission exécutive de l'UD réunie le 9 décembre a souhaité, non seulement que toute la lumière soit faite, mais aussi qu'une véritable réflexion ait lieu dans les instances confédérales pour revoir leur fonctionnement dans le sens d'une plus grande capacité de décisions collectives et transparentes. Pour cela, la réunion d'un CCN extraordinaire pour en débattre, voire d'un Congrès anticipé, est apparue plus que nécessaire. C'est l'un des points saillants du courrier que la CE de l'UD a transmis à la CE confédérale.

On sait aujourd'hui que le CCN a été avancé au 13 janvier : la CE de l'UD prévoit de se réunir en amont pour le préparer. Divers documents concernant cette crise se trouveront prochainement à disposition sur le site de l'UD.

Coup de gueule !

Et voila, ça recommence ! Comme il y a quelques années pour la retraite de la Cnav, on remet ça avec l’Arrco et l’Agirc. Et toujours le même discours : «si vous ne vous sacrifiez pas, vous perdrez tout». Et toujours la même méthode : organiser des « fuites » dans la presse, annoncer la fin du monde, pour faire passer la pilule amère qui sauvera le système. On y reconnaît bien la patte du Cnpf, oh pardon !, du Medef : c’est vrai, cela fait déjà longtemps qu’ils ont changé de nom, mais pas de politique ! Car croyez-moi, eux, ils ne l’ont pas abandonnée, la lutte des classes. Tout pour le patron et le capital, et s'il reste quelques miettes, on les distribuera aux salariés, pour qu’ils se tiennent tranquilles, pour qu’ils la ferment. Et le pire, c’est que ça marche ! Ça marche à grand coup de bourrage de crâne médiatique, de reportages, d’émissions spéciales. Demain, ou après-demain, vous verrez débouler sur les plateaux télé les habituels « experts » qui viendront vous expliquer, vous convaincre même, à grand renfort de graphiques et de sentences péremptoires qu’il vous faudra travailler plus pour gagner moins. Ils vous expliqueront que la solidarité, c’est fini, que c’était les idées de vos grands-pères, que le monde a changé, c’est mondialisé ! Qu’aujourd’hui, il vous faut CAPITALISER, qu’au nom de l’entreprise et du libéralisme triomphant, vous devez gérer vous-même votre avenir à vous, et arrêter de vous préoccuper de celui des autres. Et pendant ce temps, votre argent, lui aussi, ira travailler, mais au soleil, aux Seychelles ou aux Iles caïmans, dans un de ces paradis que vous ne connaitrez jamais. Pourtant en Europe, des voix commencent à s’élever contre ce système, en Grèce, en Belgique, en Allemagne même, des travailleurs relèvent la tête, pour dire non au système et manifestent massivement dans les rues. Et nous, qu’attendons-nous ? Qu’il soit trop tard, que le mécontentement populaire soit récupéré par la frange la plus nauséabonde de notre paysage politique ? Comme disait si justement Stéphane Hessel « Indignez-vous », mais pas seulement, révoltez-vous aussi !

Alain

ORGA Solde de l’année 2013 pour le 31 janvier 2015

Année 2013 : De nombreux syndicats n’ont toujours pas soldé l’année 2013. En effet, le dernier état CoGéTise à fin novembre 2014, laisse apparaître un retard pour l’année 2013 de 410 FNI et de 3134 cotisations sur l’ensemble des unions locales de notre département. Nous insistons auprès des syndicats qui sont concernés par cette situation, qu’ils fassent le nécessaire auprès de CoGéTise avant la date du 31 janvier 2015. Année 2014 : Un retard important est également constaté sur le règlement des FNI et des cotisations 2014. En décembre 2014, alors que nos syndiqués se sont acquittés des règlements de leurs cotisations syndicales, est-il normal qu’ils n’apparaissent pas dans nos états d’organisation, au prétexte que leur syndicat n’ait pas fait le nécessaire ? Il est donc urgent là aussi, qu’un point soit fait dans chacun de nos syndicats, pour régulariser cette situation.

Année 2015 : L’union départementale CGT du Val-de-Marne tiendra son Assemblée Générale de début d’année le 15 janvier 2015. Dans une période où ce gouvernement, à la solde d’un patronat arrogant, porte des coups de plus en plus puissants contre le monde du travail, rien n’est plus urgent que d’inviter les salariés à réagir. Des assemblées générales doivent donc se tenir dans nos UL et dans les entreprises, en invitant largement les salariés à venir s’y exprimer et à rejoindre la CGT.

La CSD devant l’Assemblée Nationale le 18 novembre 2014