ANJOU

2e trimestre 2009 N° 76

LPOInfoEDITO

Quelques mots pour revenir sur la formidableprestation de notre apprentie Lise Allain qui a réussi

à mener de front le diagnostic et la réalisation duplan de gestion du refuge Excellence du parc du

Petit Serrant à Bouchemaine et l’organisation de laFête de la Nature, édition n°2 dans le même lieu.

L’organisation de cet événement dans ce parcmunicipal à vocation ludique et festive pour les

habitants de Bouchemaine présentait un doubleintérêt : présenter ce qu’est un plan de gestion

différenciée pour un espace vert municipal maisaussi prouver que l’amélioration de la biodiversité

n’est pas incompatible avec l’utilisation du site parles habitants de la commune lors des différentes

fêtes qui rythment la vie du village. La cohabitationdes activités humaines et le bon développement

de la « vie » sous toutes ses formes sont la clé denotre avenir sur cette planète et c’est par des

exemples comme celui du parc du Petit Serrant quenous réussirons à faire évoluer les mentalités. Le

temps de « la mise sous cloche » (ou protectionstricte) est révolu. La protection de l’environne-

ment est l’affaire de tous. Chacun doit pouvoir sel’approprier, chez soi dans son propre jardin mais

aussi en tant que citoyen habitant d’une com-mune, responsable et garant du respect des lois

sur la protection de la nature.

C’est notre devoir en tant que membre de la LPOde rencontrer les élus de notre commune pourleur proposer de se rapprocher de la LPO afin

d’envisager une gestion écologique des espacescommunaux. Une brochure existe et les adminis-trateurs et salariés de la LPO Anjou sont à votredisposition pour vous aider à mettre en place ce

travail auprès des élus de votre commune.

En septembre prochain, alors que nous accueille-rons le Conseil national de la LPO, une inaugu-ration importante, d’un autre refuge excellence,aura lieu : le parc du château du Plessis-Macé,propriété du conseil général de Maine-et-Loire.

Nous espérons vous y voir nombreux.François Halligon

Du 29 mai au 30 juin, nous exposerons une création denotre association sur la Loire angevine, avec des affiches,des plateaux de jeux, des empreintes de mammifères etd’oiseaux de Loire et des tableaux de Denis Clavreul.

À l’occasion de l’exposition,Olivier Loir dédicacera le livret« La Loire Angevine au naturel »le vendredi 26 juin à 18 h 30 etprésentera les illustrations origi-nales de l’exposition.

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Assemblée générale • La convivialitéau rendez-vous

Sauvetage • Une cave cathédralecomme sarcophage…

Commission éducation à • WANTED !

Groupe jeunes • À nous de jouer !

Club jeunes naturalistes de Chalonnes• Animation mare

Refuge Excellence • Parc boisé du lycéeAngers-Le Fresne

Plan d’action Chiroptères • Recherchedésespérément colonies de chauves-souris…

L’oiseau du mois• Le Balbuzard pêcheur

Ornithologie de terrain• Point surles enquêtes en cours

Le coin des branchés • Observationsce printemps en Maine-et-Loire

LPO Infos Pays de la Loire

Refuges ExcellenceExpo

La Loire Angevine au naturel

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Vie associativeAssemblée générale

La convivialité au rendez-vous

Sauvetage

Une cave cathédrale commesarcophage…

L’assemblée générale de notre association s’est tenue lesamedi 28 mars au lycée Duplessis-Mornay à Saumur.Le public a apprécié la présentation vivante faite par lessalariés et les bénévoles responsables des actionsmenées. C’est pour beaucoup l’occasion de faire connais-sance avec les personnes que l’on a parfois au téléphoneou sur le net à l’occasion des différents contacts avec laLPO Anjou.L’assemblée générale s’est poursuivie par les élections auconseil d’administration : Jean-Pierre Boisdron, Denis Fargeset Olivier Vimont ont été réélus et deux nouveaux administra-teurs Anne Bremberg et Alain Ruchaud ont été élus.Le conseil d’administration est composé ainsi de 15 admi-nistrateurs :

Jean-Claude Beaudoin, Alain Bertaudeau, Jean-PierreBoisdron, Anne Bremberg, Claude Bretaudeau, DenisFarges, Alain Fossé, François Halligon, Bernard Humeau,Christophe Jolivet, Sophie Jonville, Jacques Laîné, Jean-Pierre Moron, Alain Ruchaud, Olivier Vimont.

Cette assemblée générale s’est terminée par un momentde convivialité autour d’un vin d’honneur, suivi d’une pré-sentation très intéressante sur Charles Darwin assuréeavec compétence et humour par Alain Campo-Paysaa. Ungrand merci au groupe de Saumur pour son accueil.

Au conseil d’administration qui a suivi, nous avons égale-ment élu le bureau :

François Halligon, présidentJean-Pierre Moron, vice-présidentBernard Humeau, vice-président suppléantAlain Bertaudeau, trésorierJean-Pierre Boisdron, secrétaire.

Jean-Pierre Boisdron

… Ou l’histoire en plusieurs épisodes d’une colonie dechauves-souris sauvée de justesse.Doué-la-Fontaine. Cette commune héberge un site majeurpour l’hibernation avec plus de 300 chauves-souris sur unsite, majoritairement des Murins à oreille échancrée,espèce menacée en Europe. Il s’agit d’un magnifiqueréseau au plafonds s’élevant à plus de 6 mètres du sol. Enfévrier, des bénévoles de la LPO s’aperçoivent que cer-taines entrées du site ont été ensevelies, ne laissantaucune possibilité de sortie pour une centaine de chirop-tères. Aussitôt, des contacts sont pris avec le propriétaireainsi que la Mairie afin de rouvrir au plus vite l’une desentrées. Il s’avère alors que le site a été bouché par erreurpar un entrepreneur, au mépris des consignes du proprié-taire. Il ne fait dès lors aucun doute que nos intérêts conver-gent avec ceux de ce dernier, et c’est dans ce contextequ’un accord est trouvé. Restent les aspects techniques :comment déboucher une si grande entrée sans faire pren-dre de risque au chauffeur d’un engin de chantier ? C’estalors que la municipalité entre en scène, prenant en mainle dossier via ses services techniques. Après une premièretentative infructueuse, une pelleteuse massive armée d’unbras particulièrement grand est même affrétée par laMairie, et elle finit par arriver à déboucher un accès dans le

cône d’effondrement de l’entrée. Une visite sur site montrealors que les animaux ne se sont rendu compte de rien,plongés dans leur léthargie hivernale. Ouf ! il aura quandmême fallu plus d’un mois et la veille de plusieurs béné-voles de la LPO, sans parler de la Ville de Doué sans quirien n’aurait été possible, et qui, on peut le supposer, a dûmettre la main au porte-monnaie pour faire venir l’engin sal-vateur. Que tous en soient chaleureusement remerciés !Reste maintenant l’étape suivante : éviter que cela ne sereproduise en faisant fructifier cette dynamique : mise enplace d’une convention, recherche de solutions techniquesde protection et de sécurisation du site, et pourquoi pasrecherche de colonies de reproduction proches et sensibi-lisation des douéssains ?

Benjamin Même-Lafond

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Commission éducation à l’environnement

WANTED !Si vous avez envie de consacrer un peu de votre temps àcette commission, vous êtes le ou la bienvenu(e). De nom-breux projets existent déjà, de nouveaux projets ont besoinde voir le jour grâce à vos idées, vos propositions, vos com-pétences.Cette commission n’est pas l’affaire de spécialistes. Elle apour but, en lien avec les autres commissions, de s’appuyersur les initiatives existantes pour les aider à s’installer ail-leurs, de développer de nouvelles actions locales,concrètes prenant appui sur le travail des salariés, leréseau des adhérents et les groupes locaux. Les exemples ne manquent pas même s’ils ne peuvent êtretous cités car ils ont besoin de vous : se donner les moyens

de communiquer avec les élus à l’échelle de sa communesur des problématiques environnementales, rendre possi-ble le lancement d’un club « jeunes naturalistes », impulserune rubrique à leur intention dans le LPO Info…N’hésitez pas à vous inscrire par mail ou téléphone sur laliste des personnes intéressées pour faire partie de cettecommission.

Maison de la Confluence, 10, rue de Port-Boulet49080 Bouchemaine

Tél. : 02 41 44 44 22Courriel : accueil@lpo-anjou.org

Ah, le printemps !Enfin le retour des hirondelles et desmartinets ! Le chant du coucou grap-pillant chaque jour de précieusesminutes de soleil, les strophes du ros-signol au crépuscule berçant notresommeil... Le Groupe Jeunes luiaussi bourgeonne d’idées et profitede ce renouveau pour se ramifier etaccueillir de nouveaux jeunes natura-listes curieux de nature !Le 4 avril dernier, une réunion dugroupe a été organisée au local LPO.Il a été question du programme dessorties 2009 et de notre investisse-ment au sein même de la délégation.Il a été décidé que chacune de nos« sorties officielles » sera l’occasionde rencontrer certaines personnes-clés de la LPO et d’autres associa-tions naturalistes du département.Ainsi l’ouverture des festivités s’estdéroulée lors d’une belle matinée decomptage des outardes le 26 avril àMéron. Nous avons donc pu rencon-trer Erwan Guillou, Daniel Potaux,Thierry Printemps ainsi que d’autresacteurs importants de l’association.Parmi nos autres activités, desséances d’initiation au baguage avecThierry Printemps et Gilles Mourgaudsont prévues. Les autres merveillesde la nature ne sont pas non plusignorées et des sorties botaniques,entomologiques (odonates…) et her-

pétologiques sont déjà programmées.Parallèllement, certains d’entre nousse penchent sur la réalisation de clésde détermination simplifiées. Afind’entrer dans le réseau de bénévolesactifs, nous avons entrepris de cou-vrir la zone de Soucelles pour lerecensement du Râle des genêts.Une visite du centre de soins deChalonnes et un comptage desoiseaux migrateurs nous permettraégalement de rencontrer la sympa-thique équipe chalonnaise cet été !Un petit parrainage avec le groupeCPN permettra de mettre en place unatelier de construction de nichoirs. Enattendant de découvrir notre exposi-tion de photos et de dessins au localde la Pointe en fin d’année, vous pou-vez retrouver notre programme com-plet sur le site de la LPO Anjou !

Charles Ettel

Groupe jeunes

À nous de jouer !HommageLes membres de la section saumu-roise d’ornithologie, intégrée auGroupe angevin d’études ornitholo-giques en 1986, ont bien connu celuiqui vient de nous quitter : ÉmileRatouis.Il était parmi nous quand noussommes devenus LPO.Il ne manquait pas beaucoup de nosréunions mensuelles et nous faisaitpart de ses observations des bordsdu Thouet qu’il fréquentait régulière-ment et savait faire partager sa pas-sion et son savoir à nos animationsdes bords de Loire.L’âge l’a éloigné quelque peu de nosactivités publiques mais sa passionétait toujours présente.Denise Le Déroff, qui était passée levoir récemment, avait eu la surprisede le trouver près de sa fenêtre,scrutant l’extérieur avec sesjumelles et son guide ornitho. prèsde lui.À l’heure de sa disparition, souhai-tons que son empreinte subsistera.Le témoignage de ses petits-enfants, marqués par sa passionpour les oiseaux et la nature, le jourde sa sépulture, le laisse penser.Pour tous ceux qui l’ont connu,jeunes ou moins jeunes, nous gar-derons un très bon souvenir de cethomme généreux et sympathique.

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Aquarelle deFrançois Cudennec

Dossier

Recherche désespérément coloniesde chauves-souris…

Refuges

Club jeunes naturalistes de Chalonnes

Animation mareUne animation, cela tient à ces petits détails qui ont leurimportance. D’abord un grand merci à l’agriculteur qui aaccepté la visite de sa mare. Un grand merci bien sûr à nosdeux guides : Florence Foussard pour les amphibiens etpour les insectes, Sylvain Courant.Les jeunes naturalistes ont pu comprendre l’intérêt de cemilieu, son fonctionnement. Ils ont aussi dressé son inven-taire en prélevant avec soin et pour peu de temps sa faune

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eau

Le 4 avril dernier François Halligon(président de la LPO Anjou) et RobertChazelle (directeur du lycée agricoledu Fresne) ont signé la convention demise en refuge excellence des 2,6 hadu parc boisé pour cinq ans.Le projet de valorisation du parc boisés’inscrit dans une démarche de ges-tion différenciée engagée par le lycéedepuis plus de quinze ans.Le parc du château a été choisi en rai-son des expériences de gestion écolo-gique mises en place, de son rôle cen-

tral dans la vie de l’établissement et deson potentiel d’accueil de la faune etde la flore sauvage.En 2008, la LPO a conduit une exper-tise naturaliste, un bilan des modes degestions du site et des propositionsd’actions. Ce site est bien connu denotre association et notamment decertains élus et salariés (anciensélèves ou professeurs). Le parc accueille 44 espèces d’oi-seaux dont le Gobemouche gris etprès de 90 espèces de plantes dont 2

espèces remarquables au niveaurégional.La gestion écologique du parc estassurée par les jardiniers, les ensei-gnants et le club des écocitoyens dulycée. Une des premières actions en2009 consistera en l’installation et lesuivi de nichoirs en béton de bois avecles élèves membres du club des éco-citoyens.

Refuge Excellence

Parc boisé du lycée Angers-Le Fresne

Plan d’action Chiroptères

Depuis de nombreuses années main-tenant, la LPO Anjou cherche à pré-server, connaître et faire connaître lavingtaine d’espèces de chauves-sou-ris, ou chiroptères, qui peuplent notredépartement. Ainsi, en lien avec d’au-tres associations comme le GroupeChiroptères Pays de la Loire ou leCPIE Loire et Mauges, des actions deprotection des colonies, ou derecherche des chauves-souris sontmenées un peu partout dans le dépar-

remarquable, distinguant larves et adultes. Sur leur carnet,ils ont inscrit les noms suivants : rainette, grenouille verte, tri-ton ponctué et aussi libellule déprimée, petite nymphe aucorps de feu, ranatre, nèpe, notonecte, naucore et sans pou-voir tout citer, sûr qu’ils resteront gravés dans leur mémoire.

Jacques Laîné

tement. Cet investissement n’est pasle fruit du hasard : notre départementest l’un des plus riches grâce à la pré-sence conjuguée de nombreux sitessouterrains, de massifs boisés impor-tants, de bocages encore fonctionnels,de grandes zones humides et de laLoire, et de bâti ancien, en particulierdans les entités géographiques sau-muroise, douessine et baugeoise..Une mobilisation massiveen hiver…

La connaissance de ces espècespasse tout d’abord par des comptagesqui ont majoritairement lieu en hiver.Ces visites de caves, troglodytes etautres souterrains parfois immenses,amènent de nombreux bénévoles àdonner de leur temps et de leurs com-pétences afin de suivre un réseau desite. Ce suivi, structuré, permet d’avoirune idée des populations et mêmed’approcher des tendances d’évolu-tion. Pour donner un ordre d’idée, ce

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d’exemple, cette démarche va être lan-cée sur le secteur saumurois grâce àl’appui du PNR Loire Anjou Touraineoù 63 communes vont être visitées ! Sivous souhaitez vous familiariser avecla méthode, ou tout simplement quevous détenez des informations, n’hési-tez pas à nous contacter :

Des possibilités d’en savoirplus sur les chauves-souris : Nuiteuropéenne de la chauve-souris… Et pour ceux qui veulent apprendre unpeu avant de se lancer, en famille outout seul, des soirées de sensibilisa-tion sont programmées, notamment àSaumur les 13 juin et 28 août. Ces soi-rées seront l’occasion d’en apprendred’avantage, grâce à une présentationdes espèces et de leur vie si originale,suivie, à la nuit tombante, d’une sortieà l’écoute des ultrasons rendus audi-bles grâce aux « batbox ».En espérant vous compter nombreux ànous aider à protéger ces mammifèresvolants, si méconnus et pourtant sifascinants…

Benjamin Même-Lafond

Benjamin à Saumur au 02 41 67 18 18courriel : saumur@lpo.frou Erwan à Bouchemainecourriel : erwan.guillou@lpo-anjou.org

Passage à la vitesse supérieure ?Protection de sites, recherche denouveaux sites…Ce plan a organisé les 4 prochainesannées sous forme de 20 actionsciblées, priorisées en fonction de leurimportance. Par exemple, la protec-tion physique (pose de grille…) etréglementaire (conventions, mise enplace de réserves naturelles régio-nales…) des gîtes importants identi-fiés grâce au travail minutieux desbénévoles sera organisée en priorité.De même, les connaissances sur lescolonies de reproduction en bâti étanttrès faibles, et pourtant primordiales,une action visant à en référencerdans chaque commune sera à menerde toute urgence.Comment nous aider ? Devenirun relais dans votre communeafin de nous aider à trouverles colonies.La recherche estivale des colonies dereproduction est un travail de fourmis,néanmoins indispensable à la protec-tion de ces petites bêtes si mécon-nues. Ainsi, tout un chacun peut aisé-ment s’occuper des quelquesbâtiments publics (églises, mairies,écoles…) de sa commune, ou en par-ler autour de lui. Bien entendu, leretour des résultats nous intéresse,qu’ils soient positifs ou négatifs ! À titre

ne sont pas moins de 80 personnesqui y ont participé cet hiver, soit plusde 1 000 heures de terrain, pour plusde 80 sites suivis avec un total de prèsde 8 500 chauves-souris d’une quin-zaine d’espèces !Un rôle reconnu en Pays de la LoireFort de cette expérience, et aussigrâce au contexte naturel local, c’esttrès logiquement que la LPO Anjou aété missionnée pour coordonner etanimer le plan d’action Chiroptères enrégion Pays de la Loire. Ce document,visant à structurer et fédérer les éner-gies et les financements, a étéconstruit cet hiver en concertationavec les autres structures de la région,en particulier la Coordination régio-nale LPO. Il a ensuite été validé par lecomité de pilotage constitué de cesmêmes associations, ainsi que destructures représentants les collectivi-tés locales et les administrationsconcernées (affaires culturelles, envi-ronnement, bâti…). Le conseil scienti-fique régional du patrimoine naturel afinalisé la validation du rapport le 27avril dernier, permettant d’entrer dansla phase active du Plan. La LPO Anjouva dès lors pouvoir passer à l’anima-tion du plan ; elle peut s’appuyer ainsisur la Coordination régionale LPOpour le relais à l’échelle des Pays de laLoire.

OrnithoL’oiseau du mois

Le Balbuzard pêcheurLa Bohalle fin août. Au milieu de la Loire, immobile au som-met d’un piquet installé là par un pêcheur pour amarrer sabarque, un grand oiseau au nez crochu, sombre dessus etblanc dessous. C’est un rapace. À la jumelle, sa tête appa-raît couronnée de blanc et d’une huppe. Un bandeau noirtraverse l’œil : c’est un Balbuzard pêcheur. Il s’envole lente-ment, un peu comme un goéland. Ses longues ailesétroites sont coudées au poignet où contraste une tachenoire. Arrivé à une vingtaine de mètres de hauteur, il alterneau-dessus du fleuve des battements et de longs glissés.Soudain il vole sur place, pattes pendantes comme s’il avaitrepéré une proie, pique une tête vers l‘eau, bascule lespattes vers l’avant, s’immerge à moitié et ressort avec unpoisson, ceci en un clin d’œil. Il va rejoindre un arbre mortque la crue a laissé sur un banc de sable.

Si on en juge par son prédateur dont l’envergure avoisine unmètre cinquante, le poisson pèse presque une livre. Il nes’échappera pas : la serre du balbuzard a deux doigts en avant,deux doigts en arrière qui ne lui laissent aucune chance.Le balbuzard qui se nourrit de poisson exclusivement,niche le plus souvent en Scandinavie ou en Russie sur uneîle boisée ou près d’une rivière tranquille. Son énorme nid,regarni chaque année de nouvelles branches, est au som-

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Ornithologie de terrain

Point sur les enquêtes en coursAtlas des oiseaux nicheursde France 2009-2011Cette enquête, qui va permettre deréactualiser les connaissances sur larépartition des oiseaux nicheurs dansle département de Maine-et-Loire, estmaintenant bien avancée. De nom-breux observateurs se sont position-nés pour prendre en charge les carrésde 10 x 10 km qui servent de basepour les prospections. Aujourd’hui, surles 77 carrés recouvrant l’ensemble dudépartement, 56 ont un référent, c’est-à-dire, au moins un observateur. 21carrés sont pour le moment non pros-pectés mais il est toujours possible dese positionner dessus. D’autre part lesobservateurs souhaitant contribuer àl’atlas sans prendre en charge decarré, ou ceux qui feront des observa-tions ponctuellement sont invités àsaisir leurs données sur le fichierExcel (téléchargeable sur le siteInternet de la LPO Anjou à la pageAtlas) et à les envoyer aux référentsde la maille correspondante (informa-tions sur le site Internet également).Concernant les observations d’unpoint de vue général, une liste d’es-pèces devant faire l’objet d’une atten-tion particulière a été envoyée auxobservateurs. Il s’agit d’espèces raresvoire disparues : Râle d’eau, Petit-Duc, Pipit farlouse, Pipit rousseline,Rougequeue à front blanc, Traquetmotteux, Pouillot de Bonelli, Pouillotfitis, Torcol fourmilier, Mésange noire,Pie-grièche à tête rousse et Busarddes roseaux. Si ces espèces sont

contactées lors de vos prospections, ilest souhaitable de compter demanière exhaustive le nombre de cou-ples et de suivre l’évolution de la nidi-fication. D’autres espèces doiventretenir l’attention des observateursnotamment celles faisant l’objet d’uneenquête spécifique (Râle des genêts,Grand Cormoran, Courlis cendré etCygne tuberculé). Une liste exhaustiveest disponible sur la page Internet del’atlas, dans le guide méthodologiquedu participant.Nous tenons à vous remercier carvotre investissement devrait permettred’obtenir des résultats intéressantsdès cette première année de prospec-tion. N’hésitez pas à me contacter sivous avez des questions de méthodo-logie ou pour tout autre renseigne-ment. Vous pouvez également faireremonter vos attentes pour les pro-chaines années de prospection.Coordinateur départemental :Benoît Marchadourbenoit.marchadour@lpo-anjou.orgCygne tuberculé :recensement des couplesreproducteurs en Maine-et-Loire,2009-2010.En Maine-et-Loire le premier cas denidification dans des conditionsparaissant naturelles remonte à 1978avec la présence d’une nichée surl’étang du Fourneau près de Pouancé.Depuis l’espèce a progressé et paraît,au cours des années 1990, avoir colo-nisé la majeure partie des plans d’eaudu département sans que cette évolu-

tion nous soit connue avec précision.L’objet de cette enquête est donc deconnaître à la fois les effectifs et larépartition des couples nicheurs enMaine-et-Loire et d’obtenir des infor-mations sur les habitats utilisés et lesuccès de reproduction.Pour plus de précisions et téléchargerla fiche d’enquête, consultez l’adressesuivante :http://www.lpo-anjou.org/cygtub2009.htmCoordinateur départemental :Jean-Claude Beaudoin,jean.claude.beaudoin@wanadoo.frSuivi oiseaux prairiauxDans le cadre d’un programme d’étudesur les oiseaux prairiaux réalisé parl’Université d’Angers et la LPO, nousrecensons les sites de présence desespèces suivantes: Tarier des prés,Bergeronnette printanière, Bruant desroseaux et Bruant proyer. Afin de préci-ser la distribution de ces espèces surle département, il serait très utile quechaque individu contacté lors de vosdiverses prospections soit localiséaussi précisément que possible. Pour les contributeurs, il est demandéde repérer les individus localisés aucours d’activités ornithologiques habi-tuelles. Cela ne doit pas entraîner uneffort de prospection supplémentairede votre part, à moins que cela ne vousintéresse particulièrement (n’hésitezpas à coupler avec les prospectionspour l’Atlas des oiseaux nicheurs).Information à noter : Espèce ; positionsur carte (coordonnées géogra-

met d’un grand conifère. On n’y trouve qu’une seule nichéepar an, en général de trois œufs.En automne, il migre vers le sud où il fréquentera les grandsplans d’eau douce, saumâtre ou salée méditerranéens. EnAfrique, il pourra descendre même jusqu’à l’équateur.On ne le voit sur la Loire qu’au passage, surtout en septem-bre. Des individus solitaires restent là une semaine à peuprès. La migration de printemps en avril-mai est beaucoupplus discrète.Le Balbuzard pêcheur, dont le nom scientifique estPandion haliaetus est appelé parfois balbuzard fluviatile oubien aigle pêcheur. On ne l’entend guère : quelques siffle-ments courts et plaintifs yip yip yip sur un ton descendant.On le trouve sur tous les continents, on le trouvait devrait-

on dire, car entre 1900 et 1950, sous les coups conjuguésdes chasseurs et des pêcheurs jaloux d’un concurrent siadroit, il a fortement décru. Il est vrai que la dégradation dela qualité de l’eau souvent polluée aux pesticides est aussià prendre en compte.Protégé, il voit depuis quelques années son implantationprogresser. Quelques couples nichent à nouveau enÉcosse et dans l’est de la France. Si la Loire reste sauvageet poissonneuse on peut espérer l’observer longtempsencore entre Angers et Saumur. Depuis dix mille ans, peut-être davantage, il y est au passage d’automne comme à unrendez-vous. Dès le 15 août parfois.

Gérard Balesme

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phiques) ; sexe ; statut nicheur (possi-ble/probable/certain : même indicesque pour l’atlas) ; information particu-lière (libre selon l’avis de l’observa-teur : p. ex. nicheur dans un milieu aty-pique).Vous pouvez envoyer vos données à :Édouard Beslot,edouard.beslot@lpo-anjou.org

Râle des genêts :enquête nationale 2009.À l’heure où vous lisez ces lignes, lapériode favorable aux recensementsdes mâles chanteurs de Râle desgenêts vient de s’achever. Il s’agit dés-ormais de faire le bilan et ainsi appré-cier l’évolution de la population depuisla dernière enquête nationale de 2006.Pour les bénévoles ayant participé auxcomptages, merci d’envoyer sans plustarder vos résultats (localisation desmâles chanteurs sur fond de carte IGNou orthophotographie) ; n’oubliez pasd’envoyer la cartographie des secteursprospectés même si aucun râle n’a étécontacté. De plus, dès la fin du mois de juin, lesopérations de suivis des fauchesauront lieu comme chaque année. Sivous avez des disponibilités et si l’en-vie d’agir concrètement pour la préser-vation d’une espèce vous motive alorsn’hésitez pas à me contacter.Coordinateur départemental :édouard Beslot,edouard.beslot@lpo-anjou.org

Grand Cormoran : recensementnational des colonies de repro-duction.Conformément au rythme tri-annueladopté depuis 2003, un nouveau recen -

sement national descolonies continen-tales ou côtières duGrand Cormoran aeu lieu cette année.À ce jour, seulsdeux sites ontaccueilli avec suc-cès la reproductionde l’espèce enMaine-et-Loire :l’étang du Fourneaudans le quart nord-ouest du départe-ment et le lac deMaine (Angers).

Ces sites sont suivis dans le cadre durecensement 2009 mais il existe peut-être des colonies passées inaperçues.N’hésitez pas à nous contacter si vousavez connaissance d’autres sites dereproduction.

Coordinateur départemental :Édouard Beslot,edouard.beslot@lpo-anjou.org

Courlis cendré :dénombrement 2009 descouples nicheurs en France.

Une diminution des effectifs nicheursdepuis plusieurs années dans cer-taines régions françaises a été consta-tée. Compte tenu de la mise en placede l’Atlas des oiseaux nicheurs deFrance, il paraissait judicieux d’y cou-pler cette enquête. Ainsi, aucune pros-pection supplémentaire n’est deman-dée, il suffit juste d’accorder uneattention particulière à l’espèce.

Actuellement trois grands secteurssont connus pour accueillir l’espèceen période de reproduction :- les Basses Vallées Angevines : aumoins 4 couples recensés en 2009,

- la plaine de Méron et alentours : aumoins 3 couples recensés en 2009,

- les prairies de Saint-Germain-des-Prés : au moins 1 couple en 2009 (àconfirmer et préciser).

Si vous avez observé d’autres couplesnicheurs au cours du printemps 2009ou bien si vous pouvez préciser lareproduction dans la vallée de la Loireaval (secteurs les plus favorables :Saint-Germain-des-Prés et vallée dela Tau), n’hésitez pas à faire remontervos observations.

Coordinateur départemental :Édouard Beslot,edouard.beslot@lpo-anjou.orgSuivi du site Natura 2000de la Champagne de Méron :Outarde canepetièreet Busard cendré.Le premier comptage printanier réa-lisé cette année semble être de bonneaugure, le 26 avril dernier pas moinsde 22 mâles ont pu être identifiés.Malheureusement, cette journéedémarra par la macabre découverted’un mâle d’outarde trouvé à l’aplombde la ligne THT au sud de la nationale,aile cassée, tête manquante. Il s’agitdu 3e cadavre découvert en moins dedix ans sur le site ; en 2005 un cassimilaire fut constaté exactement aumême endroit. Cette année encore letravail conduit par la LPO Anjou sur lesite est important. Ainsi les contactsnoués avec RTE (gestionnaires desinfrastructures de transport électriquefrançais) ont permis la réalisationd’une expertise préalable au balisagedes lignes THT et HT traversant le site,la découverte de ce mois d’avrildevrait souligner l’importance de cetteintervention. L’animation réalisée pourla signature de contrats agro-environ-nementaux par les agriculteurs porteses fruits. Ce travail réalisé en parte-nariat avec le PNR Loire AnjouTouraine et la Chambre d’agriculturedevrait permettre une augmentationde plus de 200 ha des surfaces géréesen faveur de l’avifaune de plaine. Cette année deux stagiaires nousépaulent dans la conduite des suivisd’espèces. Pierre Goupil travaille depair avec Thierry Printemps sur le suiviet la protection des Busards cendrés etOrlane Doré travaille avec un salariésur le suivi de la population d’Outarde.Les données que vous pouvez collec-ter nous sont d’une grande utilité alorsavant de vous rendre sur place, n’hési-tez pas à me demander un jeu decartes pour localiser précisément vosobservations. Par ailleurs un comp-tage concerté aura lieu le samedi 29août, réservez dès à présent votreweek-end !

Coordinateur départemental :Erwan Guillou,erwan.guillou@lpo-anjou.org

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Fuligule morillon : encore 8 le 15·4 auxBretonnières.Fuligule milouinan* : 1 c. à Chevigné du 8au 19·3 (CHD+).Macreuse brune* : 1 du 15·2 au 8·4 àChevigné (53e jour, CHD+), toujours 1 le22·4 aux Youis (ex-Ragonneau, 96e jour,date la plus tardive, CHD+).Garrot à œil d’or : 1 m. aux Bretonnièresles 16-18·2, 1 f. les 6-7·3 puis 2 du 9 au 12·3aux Youis, 1 f. le 30·3 à Bré.Harle piette* : la fem./imm. jusqu’au 22·2aux Hayes (CHD+).Harle huppé* : 1 femelle le 21·3 à Béhuard(CHD+).Harle bièvre : toujours 2 femelles le 19·2, 1les 6-7·3 au Verdon.Caille sp. : 2 le 2·3* à Montreuil-Bellay(CHD+ pour Caille sp. C. coturnix/japo-nica).Faisan vénéré : 1 c. le 2·5 dans le bois duRicohet/Saint-Georges-sur-Loire.Grèbe à cou noir : 1 le 27·2 au lac Maine, 1le 28·2 à Cantenay-Épinard, 1 à 4 du 4·3 au15·4, 2-3 c. le 8·5 aux Bretonnières, 2 ou 3du 4·3 au 12·4 (7 le 8·3) à Chevigné, 4 le15·3, 5 le 24·3, 6 le 12·4 au lac de Maine, 1le 11·4 aux Youis, 3 le 3·5 au Verdon. Grand Cormoran : 487 le 12·4 à Saint-Rémy-la-Varenne.Bihoreau gris : 1 ad. le 23·2 à La Ménitré,2 ad. le 15·3 au Vieux Bagneux, 1 ad. le14·4, 1 ad. sur nid le 21·4, 3 le 25·4 au lacde Maine.Héron garde-bœufs : 4 le 25·2, 7 le 9·3, 10le 21·3 à Cantenay-Épinard, 1 le 1·3, 8 le5·4 sur la Baumette, 8 à La Meignanne le3·3, 3 à Souvigné le 10·3, 4 le 15·3, 20 le29·3, 15 c. le 9·4 au lac de Maine, 1 le 20·3au Verdon.Aigrette garzette : 15-20 c. le 9·4 au lac deMaine.Grande Aigrette : 16 à Noyant/Soulaire-et-Bourg le 21·3.Héron cendré : 65-70 nids le 9·4 au lac deMaine.Héron pourpré : 1 nicheur possible sur unnouveau site (privé).Cigogne blanche : 1 à Cantenay-Épinard, 5à Saint-Martin-de-la-Place le 28·2, 6 surl’île Saint-Aubin, 14 à Mouliherne le 1·3, 1à Champigné le 5·3, 1 à Châteauneuf-sur-Sarthe le 8·3, 1 à Denée le 9·3, 1 le 13·3 àBriollay, 4 à Saumur, 12 à Saint-Crespin-sur-Moine le 16·3, 7 le 17·3, 4 le 23·4 àSoulaire-et-Bourg, 16 (dont une baguéedans le Calvados) le 19·3 à Seiches-sur-le-Loir, 5 à Vihiers le 14·4, 1 à Chemillé le16·4, 1 à Cantenay-Épinard le 17·4.Ibis sacré : 1 les 22·3 et 5·4 à la Baumette.

Spatule blanche : 1 le 27·2 à Soulaire-et-Bourg, 1 hollandaise baguée (bientôt17 ans !) le 8·3 aux Bretonnières, 7 le 4·4au-dessus de la Baumette, 1 à Montjean-sur-Loire le 5·4, 1 couveur sur un site privéle 26·4.Milan royal : 1 le 30·3 à Mouliherne.Vautour fauve* : 1 possible à La Romagnele 13·5 (CHD?).Circaète Jean-le-Blanc : accouplement le15·3* (nouvelle date record, CHD+) sur sitehabituel, 1 aux Monteaux le 29·3, 1 àMéron le 7·4.Autour des palombes : 1 à Cheffes le 18·2.Aigle botté* : 1 le 13·5 aux Noues (CHD?).Balbuzard pêcheur : observé par 1 ou 2 surla Loire du 16·3 au 12·5, 1 du 21·3 au 5·4sur la plate-forme de la Baumette.Faucon émerillon : 1 le 16·2 à Blaison-Gohier, 1 le 1·3 aux Montils/Longué-Jumelles, 1 f. à La Séguinière le 7·3, 1 m. le13·3 à Douvy, 1 à Milly le 17·3.Faucon pèlerin : celui de la cathédraleobservé jusqu’au 13·4 (146e jour), 1 à Saint-Germain-des-Prés le 16·2, 1 à Courchampsle 2·3, 1 sur l’île Saint-Aubin le 3·3, 1 à laBaumette le 12·4 (différent de celui de lacathédrale vu en même temps).Marouette ponctuée : 1 le 5·5 à Étriché, 1le 6·5 à Noyant/Soulaire-et-Bourg, 3 le 9·5sur la Baumette.Grue cendrée : 1 le 8·5 sur la Baumette. Outarde canepetière : première le 11·3 àMéron, 21 le 14·4 à Méron.Huîtrier pie : 1 le 5·5 à La Bohalle.Avocette élégante : 8 le 29·3 sur laBaumette, 2 à La Bohalle le 4·4.Œdicnème criard : réapparition le28·2(Montreuil-sur-Loir).Grand Gravelot : 2 le 12·3 aux Monteaux,3 le 10·5 entre La Bohalle et Saint-Mathurin-sur-Loire.Pluvier doré : encore 1 le 29·3 entre Saint-Germain-des-Prés et Saint-Georges-sur-Loire.Pluvier argenté : 1 le 10·5 entre La Bohalleet Saint-Mathurin-sur-Loire.Bécasseau maubèche : 2 le 5·5 à LaBohalle.Bécasseau sanderling : 3 le 29·4 entre LaDaguenière et Saint-Mathurin-sur-Loire, 1à La Bohalle, 3 aux Bretonnières le 5·5.Bécasseau de Temminck* : 2 le 24·4 àSaint-Rémy-la-Varenne (CHD?).Bécasseau variable : 2 le 24·4 à Saint-Rémy-la-Varenne, 4 le 29·4 entre LaDaguenière et Saint-Mathurin-sur-Loire, 2le 5·5 à La Bohalle, 2 le 10·5 entre LaBohalle et Saint-Mathurin-sur-Loire.

Cygne noir : 2 les 6-8·3, 3 le 15·4 sur laBaumette, 2 le 23·4 à Chevigné.Cygne chanteur* : 1 sur la Baumette du5·3 au 7·4 (CHD+, 33e jour, date la plus tar-dive).Oie rieuse* : 1 H1 sur la Baumette du 26·2au 8·3 (CHD+).Oie cendrée : 169 à Tiercé, 23 à Saint-Germain-des-Prés, 44 à Mûrs-Érigné, 130 àMontreuil-Bellay, 170 à Daumeray, 170 àBeaufort-en-Vallée le 16·2, 100 àMontreuil-Bellay, 45 à laPointe/Bouchemaine, 50 à La Ménitré le17·2, 1 aux Bretonnières, 1 à Cheffes, 1 àBeaurepaire, 222+ sur BVA le 18·2, 107 àMontreuil-Bellay, 150 à Beaufort-en-Vallée, 62 à Dénezé-sous-Doué, 2 auVerdon, 10 à Angers le 19·2, 8 à Cantenay-Épinard, 2 sur la Baumette, 320 sur l’îleSaint-Aubin, 1 aux Hayes le 20·2, 526 surl’île Saint-Aubin, 3 à Cantenay-Épinard, 1aux Bretonnières le 22·2, 70 à La Ménitré,7 à Vieux-Cantenay le 24·2, 718 sur BVA le25·2, 442 sur l’île Saint-Aubin, 2 sur laBaumette du 26 au 28·2, 470 sur l’île Saint-Aubin, 1 à Saumur le 27·2, 3 + 445 + 25 +11 sur BVA le 1·3, 2 à Saint-Rémy-la-Varenne le 2·3, 2 sur la Baumette les 4-6·3,440 sur l’île Saint-Aubin, 13 au Verdon le6·3, 12 au Verdon le 7·3, 27 sur l’île Saint-Aubin le 8·3, 50 sur l’île Saint-Aubin le 9·3,1 à la Baumette le 3·4.Bernache du Canada : 7 le 18·2 à Cheffes,le 27·2 à Noyant/Soulaire-et-Bourg, 1 du 3au 6·4 à la Baumette.Tadorne de Belon : 22 le 19·2, 19 le 20·2, 8le 24·2 en Tau, 1 c. au Mesnil-en-Vallée le5·4, 2 le 3·5 à la Prairie Bruneau, 4 sur l’îleSaint-Aubin le 20·2, 1 c. à Briollay et 1 c. àNoyant/Soulaire-et-Bourg le 10·3, 4 + 4 àLa Bohalle le 11·3, 2 à La Bohalle les 6-29·4,4 le 24·4 à Saint-Rémy-la-Varenne, 5 le10·5 entre La Bohalle et Saint-Mathurin-sur-Loire, 1 aux Monteaux le 22·2. Canard chipeau : 2 c. et 5 m. le 29·3 auxBretonnières (nidification en 2008…).Canard pilet : 1 090 le 18·2 sur BVA, 1 600le 6·3, 1 000 les 9-10·3, 1 700 le 11·3 àBriollay.Canard souchet : 11 canetons le 8·5 auxBretonnières.Nette rousse* : 1 f. le 24·2 à Cantenay-Épinard (CHD+).Fuligule milouin : 15aine aux Hautes Bellesle 13·4.Fuligule nyroca* : 1 m. à Beaurepaire le18·2 (CHD+), le m. jusqu’au 22·2 aux Hayes(CHD+), 1 à Cantenay-Épinard le 22·2(CHD+).Fuligule nyroca x milouin : 1 f. du 7 au 11·3à Montreuil-Juigné, 1 m. le 4·4 à Chevigné.

Le coin des branchés

Observations du printemps en Maine-et-Loire

LPOInfo ANJOU N°76 • 9

CHD + = homologation par le CHD49CHD ± = en cours d’examen par le CHD49CHD ? = donnée non communiquée au CHD49.* et ** = observation à homologuer par CHD 49

et le CHN.Envoyez vos observations au 02 41 44 44 22ou à obs49@yahoogroupes.frRetrouvez-les sur :http://www.lpo-anjou.org/obs/observ/observ.htm

Combattant varié : 2 le 4·3, 1 le 9·3, 4 le22·3 sur la Baumette, 1 à Chevigné le 29·3,1 à Saint-Mathurin-sur-Loire le 6·4.Barge à queue noire : 800 le 18·2 sur BVA,85 + 115 + 160 au lac de Maine, 100 àCantenay-Épinard, 50 sur la Baumette le20·2, 2 460 sur l’île Saint-Aubin, 148 auxVieux Cantenay le 22·2, 4 290 sur BVA le25·2, 1 600 sur l’île Saint-Aubin, 141 sur laBaumette le 26·2, 112 + 3 000 sur BVA le1·3, 300 sur la Baumette le 4·3, 125 sur laBaumette, 500 à Briollay le 6·3, 47 à laBaumette, 400 à Briollay, 150 sur l’îleSaint-Aubin le 9·3, 700 à Briollay le 10·3,970 à Briollay le 11·3, 110 le 15·3 à Briollay.Courlis corlieu : 1 le 11·4 aux Youis, 1 auxPonts-de-Cé le 18·4.Courlis cendré : 105 le 16·2, 110 le 21·2, 95le 22·2, 48 le 7·2, 10 le 21·3 puis 1-2 c. du10·3 au 10·4 à Soulaire-et-Bourg, 20 le 6·3,29 le 10·3, 20 le 15·3 à Briollay, 1 àSoucelles, 1 à Villevêque le 22·2, 32 auVerdon le 19·2, 17 le 6·3 à Ribou, 80 le19·2, 12 le 20·2 en Tau, 2 à Méron le 28·2,2 à Trézé le 8·3, 2 le 11·3, 4 le 13·3, 3 le15·3, 3 sites occupés le 4·4, une dizained’individus le 5·4 sur Méron/Douvy.Chevalier gambette : 1 le 6·3 sur laBaumette, 5 à La Bohalle, 1 auxBretonnières le 5·5, 3 le 10·5 entre LaBohalle et Saint-Mathurin-sur-Loire.Chevalier aboyeur : 2 le 22·4 aux Youis, 9le 24·4 à Saint-Rémy-la-Varenne, 1 le 29·4entre La Daguenière et Saint-Mathurin-sur-Loire, 2 le 2·5, 4 le 3·5 à Chevigné, 2 le3·5 à la Prairie Bruneau, 3 le 5·5 à LaBohalle, 2 le 10·5 entre La Bohalle et Saint-Mathurin-sur-Loire.Tournepierre à collier : 1 le 7·5 auxBretonnières.Mouette mélanocéphale : passage du 17·2au 2·5 ; aux Bretonnières, premières le 1·3,jusqu’à 150 le 2·5, colonie avec quelquesoiseaux bagués.Mouette pygmée : 1 ad. le 19·2, 2 le 24·3 aulac de Maine, 2 le 10·3 à Chevigné, 1 le 30·3à Bré, 2 le 13·4 aux Bretonnières, 1 le 28·4 auVerdon, 1 le 4·5 à la Pointe/Bouchemaine.Goéland cendré : 2 H1 le 16·2, 2 le 19·2 àChampteussé-sur-Baconne, 1 à Soulaire-et-Bourg le 18·2, 4 le 20·2, 5 le 27·2, 1 le 10·3au lac de Maine, 2 à Saint-Rémy-la-Varenne le 2·3, 1 H1 le 31·3, 1 ad. et 1 E1le 2·4 à la Pointe/Bouchemaine, 2 à Saint-Mathurin-sur-Loire le 6·4.Goéland argenté : 10 le 10·3, 1 ad. le 15·3au lac de Maine.Goéland pontique* : 1 H1 le 17·2 (CHD±),1 autre H1 le 23·2 à La Séguinière (CHD?).Goéland à ailes blanches** : 1 H1 àChampteussé-sur-Baconne (CHN±), vu aulac de Maine du 26 aux 28·2, vu auLouroux-Béconnais le 27·2 et revu au CETde Champteussé-sur-Baconne le 3·3, et surl’île Saint-Aubin le 6·3 ; 1 H1 au Verdon le19·2 (CHN±).

Goéland bourgmestre* : 1 H2, vu auVerdon du 15 au 20·2, à La Séguinière les17-18·2 (CHD+).Goéland marin : 1 E2 le 19·3 àMontsoreau.Mouette tridactyle* : 1 ad. le 27·3 à laPointe/Bouchemaine (CHD+), 1 le 16·4 auxBretonnières (CHD?).Sterne caspienne* : 1 le 12·4 àMontsoreau (CHD?).Sterne caugek : 4 à Saint-Mathurin-sur-Loire le 6·4, 3 le 6·5 à laPointe/Bouchemaine.Guifette moustac : 1 le 11·4, 5-6 le 15·4, 3le 16·4, 3 le 7·5 aux Bretonnières, 1 le 12·4au lac de Maine, 4 à Montreuil-Juigné le25·4, 7 le 26·4, 2 le 3·5 au Verdon, 1 le 13·5au pont de l’Alleud, 4 aux Monteaux le14·5.Guifette noire : 2 le 14·4 à La Daguenière,1 le 16·4, 1 le 7·5, 3 le 12·5 auxBretonnières, 1 le 26·4 au Verdon, 1 le 2·5,2 le 3·5 à Chevigné, 2 le 13·5 au pont del’Alleud.Pic cendré* : 1 le 1·5 en forêt de Leppo(CHD?).Hirondelle de rivage : 2 au lac de Maine le26·2* (CHD+).Hirondelle rustique : 2 premières le 1·3*aux Monteaux (CHD+), 1 le 2·3* à Saint-Michel-et-Chanveaux (CHD?).Pipit maritime* : 1 le 30·3 à laPointe/Bouchemaine (CHD+).Gorgebleue à miroir* : 1 f. le 19·3 àBriollay (CHD?), 1 le 14·4 à Méron (CHD?).Rougequeue à front blanc : 3 f. capturéesà Tiercé le 16·4.Traquet motteux : 2 premiers le 2·3* àSaint-Michel-et-Chanveaux (CHD?).Cisticole des joncs : quelques oiseaux ontsurvécu à la vague de froid. Gobemouche noir : 1 m. le 12·4* au lac deMaine (CHD?).Loriot d’Europe : 1 le 6·4* à Brion (CHD+).Pie-grièche à tête rousse* : 1 le 5·5 àDaumeray (CHD?), 1 le 6·5 au lac de Maine(CHD?).Sizerin flammé* : 15 le 11·1 à Chaudron-en-Mauges (CHD-), 1 flammea le 20·2 àBoudré (CHD±, si sous-espèces homolo-guée, ce serait la première mention docu-mentée de ce taxon pour le département).Sizerin sp. : 1 le 20·2 sur la Baumette.Bec-croisé des sapins : 2 le 23·3 àMouliherne.Grosbec casse-noyaux : encore 39 le 14·3 àBeaucouzé.

Dates provisoires de premièreobservation en 2009(si vous avez mieux… : alainbfosse@gmail.com)

2009 Record

Blongios 20·3·1980Bihoreau 11·3·1994Héron pourpré 10·4 23·3·1979Cigogne noire 27·3 3·3·1990Cigogne blanche 15·1 11·1·2003Spatule blanche 27·2 22·1·1993Sarcelle d’été 9·3 2·2·1985Bondrée 26·4 21·3·1992Milan noir 17·3 21·2·1985Circaète 15·3* 15·3·2009Busard cendré 10·4 11·3·1990Aigle botté 12·4·1982Balbuzard 16·3 10·3·2002Faucon hobereau 9·4 22·3·1991Caille 2·3 2·3·2009Râle des genêts 31·3 14·3·1999Marouette ponctuée 27·2·1989Outarde 11·3 3·3·1985Petit Gravelot 11·3 1·3·1997Barge à queue noire 7·2 22·1·1989Sterne pierregarin 11·3 4·3·1998Sterne naine 19·4 30·3·1997Guifette moustac 11·4 19·3·2005Guifette noire 14·4 3·4·2004Tourterelle des bois 15·4 25·3·1973Coucou 15·3 25·2·1994Petit-duc 8·4·1991Engoulevent 6·5 1·4·1986Martinet 5·4 1·4·2006Huppe 14·3 5·3·1992Torcol 3·3·1997Hirondelle de rivage 26·2 18·2·2001Hirondelle rustique 1·3 15·2·1998Hirondelle de fenêtre 23·3 3·3·2000Pipit rousseline 5·4·1993Pipit des arbres 31·3 16·3·1987Bergeronnette printanière 26·3 10·2·2001Bergeronnette flavéole 30·3 22·3·1987Bergeronnette nordique 9·4·1983Rossignol 31·3 22·3·1997Gorgebleue 21·3·1968Rougequeue à front blanc 4·4 7·3·1994Tarier des prés 2·4 8·3·1992Traquet motteux 2·3 23·2·1998Merle à plastron 10·3·1995Locustelle tachetée 8·4 09·3·1986Locustelle luscinioïde 13·4·1963Phragmite des joncs 25·3·2000Rousserolle verderolle 7·5·2004Rousserolle effarvatte 13·4·1996Rousserolle turdoïde 19·4·1973Hypolaïs polyglotte 20·4 18·4·2008Fauvette grisette 5·4 28·3·1976Fauvette des jardins 20·4 28·3·1981Pouillot de Bonelli 5·4 21·3·1993Pouillot siffleur 24·4 2·4·1994Pouillot fitis 13·3 3·3·1985Gobemouche gris 8·5 8·4·1973Gobemouche noir 12·4* 7·4·2001Loriot 6·4* 2·4·2006Pie-grièche écorcheur 29·4 15·4·1990P.-gr. à tête rousse 5·5 21·4·1995Bruant ortolan 13·4·1990

2e trimestre 2009 � N° 6

Page d’information de la coordination régionale LPO Pays de la Loire

COORDINATION RÉGIONALE LPO ET RÉGION DES PAYS DE LA LOIRELa LPO Pays de la Loire et la Région des Pays de la Loire ont engagé, sur la période 2006/2008, un partenariat autour de l’amélioration des connaissances de la faune régionale, ce travail ayant abouti à une hiérarchisation des enjeux liés à la biodiversité sur le territoire régional. Pour la période 2009/2011, une nouvelle convention de partenariat est en cours d’élaboration, la Région des Pays de la Loire entendant mettre en place une véritable stratégie régionale en faveur de la biodiversité, autour de quatre enjeux identifiés et d’un plan régional d’actions. Parmi ces enjeux :- Favoriser la prise en compte de la biodiversité dans les politiques publiques et les documents d’urbanisme (Agendas 21, SCOT, PLU, SAGE,…),- Préserver les habitats et espèces et constituer un réseau régional de sites prioritaires (Réserves Naturelles Régionales notamment) : mise en place de mesures conservatoires sur les habitats et espèces prioritaires, préserver les espaces remarquables en soutenant une activité agricole extensive,- Améliorer et structurer la connaissance : mise en œuvre de référentiels communs pour l’acquisition de données naturalistes, création d’une plateforme régionale de mutualisation des connaissances dans le domaine de la biodiversité, poursuite de la réalisation d’inventaires et de suivis du patrimoine naturel,- Sensibiliser le public et former les acteurs et usagers des espaces de biodiversité : améliorer la prise en compte de la biodiversité dans la formation professionnelle, développer et soutenir les actions pédagogiques sur le thème de la biodiversité.

Pour ce faire, la LPO Pays de la Loire va embaucher à compter du 1er Octobre 2009 un Coordinateur Régional LPO, qui aura pour mission d’accompagner et de développer le partenariat avec la Région des Pays de la Loire, mais également avec de nouveaux partenaires soucieux d’accompagner la LPO. Il travaillera en lien étroit avec le coordinateur scientifique.

LPO InfosPAYS DE LA LOIRE

Coordination Régionale LPO Pays de la LoireRegroupement d’associations Loi 1901 agréées au titre de la loi du 10 juillet 1976 relative à la Protection de la nature,

Associant les délégations LPO Anjou, Loire-Atlantique, Sarthe, Vendée et Mayenne Nature Environnement.

Couleuvre vipérine © Matthieu Ever

37E CONSEIL NATIONAL DE LA LPO À ANGERSDeux fois par an, l’ensemble des administrateurs, directeurs et salariés référents tant de la LPO France que de l’ensemble des associations locales du réseau LPO se réunissent pour tenir un Conseil National. Y sont débattus de manière très ouverte et démocratique des sujets touchant à la préservation de la biodi-versité et au développement de la LPO.Si la réunion de printemps se tient à Paris, celle de l’automne a lieu en province.La Coordination Régionale LPO Pays de la Loire accueillera donc les 25, 26 et 27 septembre le 37e Conseil national à Angers. Ce sera l’occasion d’y présenter nos diverses activités ou réa-lisation.

COLLOQUE GESTION ÉCOLOGIQUE DES ESPACES PUBLICSLe jeudi 23 avril dernier, avait lieu la deuxième édition de cette journée technique organisée par la LPO Pays de la Loire à La Roche-sur-Yon avec le soutien technique de la Ville et de la ré-gion Pays de la Loire.100 personnes (dont 53% de techniciens et 13% d’élus) ont as-sisté à ce colloque dont l’objectif principal est d’améliorer la prise en compte de la biodiversité dans la gestion des espaces publics.Des exemples concrets de suivis, de travaux ou d’aménagements en faveur de la biodiversité ont été présentés. Les suivis natura-listes, assurés par les associations locales, permettent d’apporter une caution scientifique aux choix de gestion pris par une col-lectivité. Aussi, les partenariats entre les collectivités territoriales et les associations naturalistes ont-ils été à l’honneur lors de ce colloque. Cette journée a même été l’occasion pour la LPO Ven-dée de renouveler la convention cadre qui la lie à la Ville de La Roche-sur-Yon.Merci aux bénévoles de la LPO Vendée et aux partenaires qui ont permis le succès de cette journée. Amandine BRUGNEAUX

MAMMIFÈRES, AMPHIBIENS ET REPTILES PRIORITAIRES EN PAYS DE LA LOIRE Dans le cadre de sa convention « Chef de File faune » avec la Région des Pays de la Loire, la LPO Pays de la Loire a eu pour mission d’effectuer un état des lieux de la faune vertébrée. Ce projet s’est concrétisé par un premier rapport : « Avifaune priori-taire ». « Mammifères, Amphibiens et Rep-tiles prioritaires en Pays de la Loire » consti-tue la dernière phase de ce projet.L’identification des espèces prioritaires s’est basée sur une méthodologie rigoureuse. L’analyse des données collectées ces der-nières années s’est faite à partir des critères de menace aux niveaux régional (réalisation des listes rouges), national et eu-ropéen mais également à partir de la responsabilité de la région dans la conservation des espèces évaluées.Ainsi, 27 mammifères, 13 amphibiens et 3 reptiles sont priori-taires à la conservation en Pays de la Loire, soit respectivement, 42 %, 62 % et 21 % des espèces connues dans la région. Ces espèces ont été notées à partir des critères cités ci-dessus et sont classées selon 3 niveaux de priorité qui définissent les actions à mener. Certaines espèces devront bénéficier urgemment de me-sures de conservation afin de ne pas prendre le même chemin que le Vison d’Europe, considéré comme disparu.Ce rapport, qui synthétise de nombreuses données et présente une monographie rédigée par des volontaires pour chaque es-pèce prioritaire, apporte des réponses aux menaces pesant sur ces espèces. Il constitue une première référence régionale pour ces groupes taxonomiques et doit permettre aux services publics et aux collectivités de mettre en place des actions de conserva-tion. Il sera prochainement téléchargeable sur les sites Internet des LPO 44, 49, 72, 85 et de MNE. La Région des Pays de la Loire a souhaité le tirage de quelques centaines d’exemplaires, distribués aux naturalistes de la région. Nous tenons à remercier les naturalistes qui se sont investis dans ce projet ainsi que tous les observateurs. Un tel état des lieux n’aurait pu voir le jour sans l’implication de tous. Benoît MARCHADOUR

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LPO Infos Pays de la Loire n°6, 2e trimestre 2009

La LPO Loire-Atlantique organise un concours photo sur le thème des cycles naturels. L’objectif pour les participants

est d’exprimer, par une série de photos (entre 2 et 6), l’écoulement du temps (jours, saisons, heures…). Que ce soit une forêt au fil des saisons, une plage et ses marées, un oiseau qui mue, une fleur qui éclot, la nature évolue dans le temps. Les concurrents, au travers de leurs clichés, nous montreront les transformations qui animent la faune, la flore, les paysages et les activités humaines au fil du temps. Ce thème original a été inspiré par la revue La Salamandre qui avait lancé les « sentiers des 12 matins » consistant à arpenter, une matinée par mois pendant un an, le même sentier. Le concours 365/nature est ouvert gratuitement à tous photographes amateurs ou professionnels de tout âge, depuis le 17 mars 2009. Les inscriptions ne seront closes qu’en mars 2010, afin de permettre à tous les concurrents de réaliser des photographies tout au long de l’année.Le bulletin d’inscription et le règlement du concours sont disponibles sur le site Internet de la LPO 44 (http://loire-atlantique.lpo.fr/concoursphoto365nature.html).Une sélection des meilleures photographies sera exposée à partir de mars 2010 dans la ville de la Chapelle-sur-Erdre. Les résultats et les lots seront remis le samedi 1er mai 2010, à l’occasion du Festival Art et Nature à la Chapelle-sur-Erdre.A noter qu’un prix spécial est réservé pour les écoles de la Région Pays de la Loire. Un dossier pédagogique a été créé afin d’accompagner les enseignants dans leur projet.Alors, n’hésitez pas, participez et surprenez-nous !

Aymeric MOUSSEAU

Les 21 et 22 mars 2009 ont eu lieu les 3e rencontres Chiroptères à Talmont-Saint-Hilaire (Vendée). Organisées conjointement par la

LPO Vendée et l’association Les Naturalistes Vendéens, ce colloque a rassemblé près de 80 personnes. En alternance avec les Rencontres Nationales de Bourges qui ont lieu tous les deux ans, l’édition 2007 s’était déroulé en Normandie.Au cours de ces deux jours, les chiroptèrologues de l’ouest de la France ont pu assister à des présentations variées : étude d’espèces patrimoniales, protection de site, étude du « swarming », migration des chauves-souris… Les conférences et échanges ont permis de profiter des expériences de chacun et de mettre en place de nouveaux projets. Julien SUDRAUD

Concours photo 365/nature

Rencontres Chiroptères Grand-Ouest : Un week-end dédié aux chauves-souris

A l’invitation de Jacques Auxiette, Allain Bougrain-Dubourg et Yann Hélary (Président du Parc Interrégional du Marais Poitevin), une

centaine de personnes se sont retrouvées le 24 avril dernier à Champagné-les-Marais (85) pour l’inauguration de la Réserve Naturelle Régionale du marais de la Vacherie. 180 ha de prairie de marais appartenant à la LPO sur le Marais poitevin ont été labellisés en Réserve Naturelle Régionale le 15 décembre 2008. Trois années de procédure ont été nécessaires pour la rédaction du plan de gestion, les validations en Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel et les réunions du comité consultatif.

Outre le fait d’intégrer le réseau des Réserves Naturelles de France, ce classement permet la participation financière de la Région des Pays de la Loire à la mise en œuvre du plan de gestion. Par deux conventions successives de 3 ans, la Région finance à hauteur de 50% la majeure partie des actions. Ce soutien va permettre de poursuivre les travaux d’aménagements, compléter les inventaires, réaliser les suivis biologiques, définir une stratégie de communication et d’accueil du public. Un enjeu particulier sera la valorisation des résultats obtenus par la gestion hydraulique et agricole du site. Jean-Pierre GUERET

Inauguration de la première Réserve Naturelle Régionale de la LPO en Pays de la Loire

L’Érismature rousse est une espèce d’origine Nord

Américaine, introduite en Grande-Bretagne en 1960. A partir de quelques individus, l’espèce s’y est installée durablement et la population comptait environ 6000 individus en 1999. Au cours des années 1970 et notamment

suite à l’hiver 1979, des individus ont migré vers le sud, en France et surtout en Espagne où elle entre en compétition avec l’Érismature à tête blanche, espèce au statut de conservation fragile. Sa présence en Espagne pose de nombreux problèmes notamment parce que ces deux espèces s’hybrident. Face à cette situation, un plan européen d’éradication de l’Érismature rousse a été mis en place. L’effort a été très important puisqu’en Grande-Bretagne, il reste moins de 350 oiseaux. En France, ce plan a été appliqué dans les années 1990 associant les ornithologues et les services départementaux de l’ONCFS. Néanmoins, la population française continue d’augmenter et les départements du Grand-Ouest abritent une part significative de cette population. Les effectifs sont mal connus mais ils ont atteint un niveau qui laisse craindre une explosion démographique à l’image de celle qui s’est produite en Grande-Bretagne. Le risque « d’exporter » des individus vers l’Espagne est élevé et le Ministère de l’Environnement souhaite relancer la coopération entre les ornithologues et l’ONCFS afin de lutter contre la prolifération de l’espèce. Ainsi, l’ONCFS souhaite que les observateurs de la LPO transmettent leurs observations d’Érismature rousse aux services départementaux afin que les agents assermentés puissent agir rapidement.Pour ce faire, nous vous invitons à prendre contact avec les salariés des délégations LPO ou de MNE qui pourront centraliser les données et les faire remonter aux agents de l’office.

Benoît MARCHADOUR Informations : Pierre YESOU/ONCFS

L’Érismature rousse

Bouleau ardennais au fil des saisons © Franck RENARD

Inauguration de la RNR du marais de la Vacherie © Julien SUDRAUD

Erismature rousse © Alain FOSSE

LPOInfo ANJOU - Bulletin édité par la Ligue pour la Protection des Oiseaux - Anjou.Maison de la Confluence - 10 rue de Port Boulet - la Pointe 49080 BOUCHEMAINE

Tél. 02 41 44 44 22 - Fax 02 41 68 23 48 - Courriel : accueil@lpo-anjou.org - Site web : www.lpo-anjou.orgDirecteur de la publication : François Halligon - Impression : Imprim’Loire

Dépot légal : 2e trimestre 2009 © LPO Anjou 2009. Reproduction des textes et desillustrations, même partielle et quel que soit le procédé utilisé, soumise à autorisation.

Programme adhérentsANGERS

n Vendredi 11 septembre :Venez nombreux à une soirée de projection sur lesoiseaux de Maine-et-Loire par Jean-Yves Vitré, cinéasteamateur.Attention, cette soirée aura lieu à 20 h 15 à la salleChevrière à Bouchemaine (au-dessus de l'église).

n Vendredi 9 octobre : réunion suivi avifauneÀ 20 h 15 au local de la LPO à la Pointe.Point sur les diverses enquêtes, contenus et rythme desprochaines réunions, faits marquants depuis juin.

Agenda Exposition

Nouveautés en bibliothèque- Nouvel inventaire des oiseaux de FranceÉd. Delachaux et NiestléDubois-Olioso-Maréchal-Yésou

- Faune sauvage de l’Aveyron

La bibliothèque est accessible aux horaires d’ouverturedes bureaux: consultation sur place ou emprunt.Un cahier d’emprunt permet d’y consigner la sortie desouvrages.La bibliothèque sera ouverte également un quartd’heure avant les réunions « suivi avifaune » pour facili-ter l’accès aux gens qui se déplacent à cette occasion.

Croisière Nature sur la Loire Tous les mercredis jusqu’au 2 septembre 2009

La LPO Anjou et le SITVAL (Syndicat intercommunal de lavallée de la Loire) proposent des croisières nature sur laLoire entre Saumur et Angers. Embarquez avec un ornitho-logue à bord du bateau « Loire de Lumière » et découvrezce fleuve sauvage. Ce milieu exceptionnel vous offrira demagnifiques observations d’oiseaux, de traces de castor,de végétation luxuriante, de libellules magnifiques et deslumières uniques. Le public a aussi souvent la chance defaire de superbes observations, au gré des saisons, desSternes naines et pierregarin, ou encore du Balbuzardpêcheur qui plonge parfois près du bateau !

• RDV à l’embarcadère « Loire de Lumière » de Saint-Rémy-la-Varenne :

Mercredis 3, 10, 17 et 24 juinMercredis 1, 8, 15, 22 et 29 juilletMercredis 5, 12, 19 et 26 août Mercredi 2 septembre

• Départs à : 15 h, 16 h 30 (mai, juin, septembre) et 15 h,16 h 30 et 18 h (juillet et août)

• Durée : 1 h 15• Tarifs : adultes : 8 euros

enfants -16 ans : 5 eurosenfants -8 ans accompagnés : gratuit.

• Groupe de plus de 20 personnes : 7 euros (adultes),3,50 euros (de 5 à 14 ans).

• Renseignements et réservations :LPO AnjouSITVAL 02 41 45 24 24 ou info@loiredelumiere.com

Nature Atlantique

Du 5 juillet au 31 août, nous exposerons les dessins etaquarelles de terrain de Sylvain Leparoux réalisés dansl’ouest de la France. Ce breton est passionné de naturedepuis son plus jeune âge. Il est dessinateur et peintreautodidacte bien connu des amateurs de dessins natura-listes qui fréquentent les salons d’art animalier des festivalsfrançais et suisse.

DevinetteLe Harle Bièvre est un plongeur émérite grand amateur de pois-son. D'où vient l'origine de son nom ?

- On peut l'observer sur la rivière Bièvre, en région parisienne.- Il fréquente le même habitat que le castor.- Il vit brièvement.

Réponse 2 : « bièvre» étant l'ancien nom du castor.