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n° 5 – 4 mai 2020

… Sommaire … Lettre Poème

Voyage en Nouvelle Calédonie Annonces

Livres … liens …

La gazette du Courlis et son avenir

Il est aussi flou que le nôtre. Aura-t-on besoin de poursuivre ce lien, qui aura le temps et l’envie de la lire ou d’y écrire dans la frénésie de la reprise des activités habituelles ? On verra bien, ce qui nous a paru utile glissera peut-être doucement dans le champ du dérisoire, et il y aura d’autres fleurs à planter. Ou bien nous continuerons, peut-être un peu moins souvent, certainement sur des sujets pleins de projets ! Et surtout la médiathèque va rouvrir ses portes et ses rayonnages où dorment tant de richesses à partager …

Qui assemble la gazette ? Des bénévoles de la médiathèque de Mézos se lancent dans l’aventure : recevoir vos idées, défricher, déchiffrer, assembler, envoyer … A vous de nous suivre le long de ce printemps si déroutant à vivre ! Contact : mediathequemezos@orange.fr en précisant comme objet : Gazette du Courlis

A vendre : 4 caméras de surveillance. Modèle ancien mais très efficace

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A propos du tableau de la couverture, de Martine S. Le fouet avait laissé des marques bleues, là-haut, tout en haut de la toile, angoisse en bandoulière et écharpe au vent. Les dernières nouvelles faisaient mention d'une embarcation non-identifiée dérivant sur le Courlis. Le chant de la mer... Oui.... Tout proche.... Donc.... "Homme libre, toujours tu chériras la mer" -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Annonces Une association à découvrir à Lit Nalopho est née en février 2013 à Lit et Mixe grâce à l'initiative d'amoureux de la nature souhaitant se retrouver de temps en temps sur le terrain pour partager leur passion. Objectifs et appareils photos en bandoulière, les adhérents de cette association litoise organisent des balades "découverte de la flore et de la faune" en y ajoutant un volet "photo nature" pour les adeptes de la longue focale et de la macro. stephangilbert5@gmail.com contact@nalopho.fr http://www.nalopho.fr

Bébés Lecteurs nouvelle vidéo « La vache qui n’avait pas de tâches », à découvrir sur https://youtu.be/Oj3jIl5HczY

Un peu d’histoire … Que fête-t-on le 1er mai ? De la part de Françoise

Tout a commencé il y a plus de 130 ans, à Chicago (Etats-Unis), lors d'une journée de lutte menée par les syndicats de travailleurs américains pour obtenir la journée de huit heures. Au cours de leur congrès de 1884, les syndicats américains se donnent deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils choisissent la date du 1er mai pour débuter leur action car beaucoup de contrats travail arrivent à terme ce même jour. 200 000 travailleurs américains obtiennent la journée de huit heures le 1er mai 1886. Mais le 1er mai 1891, la mobilisation, dans le pays, est marquée par un dramatique incident : à Fourmies, dans le Nord, l’armée tire sur les grévistes pacifiques. 9 personnes sont tuées et 33 autres blessées. Après ce drame, le 1er mai s’enracine peu à peu dans la tradition de lutte des ouvriers. La Fête des travailleurs est célébrée en Belgique, en Russie, puis s’internationalise. PPourquoi le 1er mai est-il devenu la fête du Travail ? Au début du XXe siècle, le 1er mai s’impose peu à peu comme un rendez-vous social dans l’hexagone. Le Sénat ratifie la journée de travail de huit heures en 1919. Bien que le premier objectif soit atteint, les mobilisations de travailleurs ne faiblissent pas. En 1941, pendant l’Occupation allemande, le maréchal Pétain fait officiellement du 1er Mai « la fête du Travail et de la Concorde sociale ». Cette journée devient alors chômée, avec pour objectif de rallier les ouvriers au régime de Vichy. C’est à ce moment que l’expression Fête du Travail remplace celle de Fête des travailleurs, jugée trop politique. En 1947, la mesure est reprise par le gouvernement issu de la Libération. Le 1er mai est depuis, dans le code du travail, un jour férié chômé et payé pour tous les salariés. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Solutions de la Gazette n°4 Qu’es aco ? : 10 : isolateur de ligne électrique – 11 : récipient utilisé pour contenir le "kava"* - 12 : plume de geai - 13 échappé des stations d'épuration un bio- media en plastique qui pollue les plages et notamment de Contis

* "Le kava est une boisson traditionnelle mélanésienne obtenue à partir de racines d'un poivrier sauvage "Piper methysticum" trempées puis pressées. Il se boit à plusieurs dans les "nakamals" à la nuit tombante. Sa consommation est avant tout un acte social."

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Printemps 2020 Fidèle à son destin la terre poursuit sa ronde Insouciante de tous les malheurs de ce monde, L’hiver est terminé et le printemps revient Il sera singulier, celui de 2020. Un calme impressionnant règne dans les cités, Dans leurs maisons, les gens sont tenus confinés Ils craignent la contagion de l’ennemi qui tue La science est impuissante, le virus a vaincu. La loi de la nature n’obéit à personne, N’obéit qu’aux saisons et commande les hommes, Tous les arbres fruitiers se couvriront de fleurs, Alors que dans le monde, l’économie se meurt. L’hiver a été doux, les pelouses sont vertes, Le printemps les décore de jolies pâquerettes, Vision apaisante pour humains angoissés Qui toussent et qui étouffent, qu’on aide à respirer. Dans ce contexte triste la beauté du printemps Ne sera que regret dans le confinement, L’aubépine et la rose, l’oeillet, le seringa, Dont les senteurs seront ignorées d’odorats. Le soleil resplendit, les jours ont allongé ! Les parcs sont désertés, les bancs inoccupés Du coronavirus, les terriens se protègent Pour briser la chaîne, des malades le cortège. Les oiseaux insouciants continuent de chanter Le merle vocalise, met un peu de gaîté Quelqu’un ouvre la fenêtre, sort la tête de l’ombre, Dans sa petite chambre l’ennui est à son comble. On évite les contacts, on ne s’embrasse plus, Chacun son petit geste, poignée de main exclue, Masque et gants désormais, et c’est obligatoire : Eternuer dans son coude et jeter son mouchoir. Hommage soit rendu aux médecins et consorts Se chargeant des malades, risquant un mauvais sort, Dont les protections leur font parfois défaut, Pour gagner la bataille sur ce cruel fléau.

André Planchot, 97 ans EHPAD Maillezais (85)

"SANKARA N'EST PAS MORT" de Lucie Viver en ligne dès le mercredi 29 avril 2020. Au Burkina Faso, après l’insurrection populaire d’octobre 2014, Bikontine, un jeune poète, décide de partir à la rencontre de ses concitoyens le long de l’unique voie ferrée du pays. Du Sud au Nord, de villes en villages, d’espoirs en désillusions, il met à l’épreuve son rôle de poète face aux réalités d’une société en pleine transformation et révèle en chemin l’héritage politique toujours vivace d’un ancien président : Thomas Sankara. Pour le regarder, rendez-vous sur le site de la 25e heure du 29 avril au 5 mai à 20h30, sauf le 3 mai à 18h.

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A ma chère maman

Je sais déjà que tu auras du mal à lire ma lettre écrite en Calibri taille 12, mais cela te fera une

occasion de trouver quelqu’un pour le faire. Ou alors tu choisiras d’attendre nos retrouvailles pour que je te la lise !

J’avais pris le rythme depuis un an que tu es en maison de retraite à 50 km de chez moi d’aller te voir une fois par semaine. Pour parler de ta maison, dont la vente t’a beaucoup peinée, décorer ta nouvelle chambre pour créer un petit chez toi, faire un scrabble malgré tes yeux fatigués, partager quelques gourmandises. Depuis deux mois que cela est devenu impossible, je t’envoie par la poste des petits mots et la Gazette, et parfois je t’entrevoie sur l’écran de skype.

De mon côté ce confinement m’apporte beaucoup d’idées noires, l’avenir m’apparait gris foncé. Du côté du passé il y a aussi des zones d’ombre, avec une période où nous étions « en froid ». Mais la page est tournée et ton optimisme apporte dans mon présent des tâches de couleur qui me font sourire. Je veux te dire que je t’admire pour ton courage à supporter les nouvelles contraintes : finies les sorties et les visites, mais du coup cela t’a poussée à aller voir tes voisines à l’Ephad, car tu es très humaine et as la chance d’être autonome, et comme tout humain tu ne peux pas vivre sans contacts. Tu t’occupes de ceux qui ne peuvent pas sortir de leurs chambres, organises des parties de jeux. Il ne vous est plus possible de manger ensemble dans la salle à manger, mais cela ne vous interdit pas de fêter les 96 ans de ta voisine Lydie, avec foies gras champagne et pastis. Parfois je te sens moins confinée dans ton immeuble que moi dans ma prison de verdure !

Des bruits alarmistes courent très vite distillant leur angoisse : comme celui de vous confiner longtemps avant le retour à la vie « normale » toujours dans l’objectif de vous protéger. Mais tu vois les ravages sur le moral des résidents à l’idée de ne plus pouvoir voir et toucher ceux qu’ils chérissent, les angoisses du personnel qui a peur d’apporter le virus malgré toutes leurs précautions. Le directeur essaie d’organiser des visites, avec des règles strictes : sous une tente, masques et distanciation obligés, avec la présence d’un soignant/surveillant ce qui empêche l’intimité pour parler librement. Tu m’as d’abord dit que tu préférais continuer à limiter nos échanges à la voix par téléphone, et dans tous les cas tu dis que tu peux encore supporter l’isolement et préfères laisser la priorité pour les visites à ceux qui n’en peuvent plus d’attendre.

Ce matin tu as vu le chapiteau des visites se monter devant ta fenêtre, et l’envie d’essayer te titille … Je te promets de venir, on chantera une chanson de ta jeunesse sur les fêtes de Bayonne, et je te donnerai l’album photo de ta maison que j’ai réussi à assembler et qui montre les beaux moments de ce lieu. Et plus tard je pourrai c’est sûr retourner dans ta chambre pour un scrabble, un petit verre de Suze, et surtout s’embrasser et se toucher. J’ai vu par skype que tes cheveux ont poussé, sans doute aussi les ongles de tes pieds qui attendent mes ciseaux. Tu me montres la voie de la sagesse et je la suis, moi qui suis si impulsive je m’accroche à ta patience comme à une amarre. Merci du fond du cœur, je ne suis pas sûre d’avoir encore du muguet à te porter, mais il y aura toujours des fleurs pour toi. ML

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Conte mythique de Lifou, île de Nouvelle Calédonie raconté par M. Tamunu Ajapuhnya

LES CINQ FRÈRES.

Dans une tribu de Lifou vivaient cinq frères. Quand la

saison sèche arriva et que la nourriture se fit rare, le père

appela ses enfants et leur dit :

— Fils, allez dans la forêt nous chercher de quoi manger.

Très tôt le lendemain, les cinq frères se mirent en route

sous la conduite de l’aîné.

Ils recherchaient un magnania : c’est une igname sauvage appelée alu en lifou. En cas de famine, on peut en

manger les tubercules amers.

Soudain, ils aperçurent un superbe pied de magnania. L’aîné pensa que c’était à lui de déterrer ces

tubercules. Il débroussailla, creusa autour, assez, croyait-il, pour saisir la tête et sortir le pied sans difficulté.

Il commença à tirer, tirer encore, tirer plus fort, toujours plus fort, de toutes ses forces, les muscles gonflés,

les dents serrées1 , le front ruisselant, le souffle court, mais... en vain ! II avait creusé trop superficiellement.

A bout de force, il dit à ses frères:

— Donnez-moi un coup de main l’un après l’autre.

Toutefois, il interdit au plus jeune d’approcher. C’était un pauvre garçon malingre, sale, galeux et méprisé de

tous. De l’aube au coucher du soleil, les quatre frères usèrent leurs forces sous le commandement de l’aîné :

le magnania ne bougeait toujours pas d’un pouce. Plusieurs fois, le jeune frère s’était avancé pour aider mais

on l’avait repoussé avec mépris. Comment ! Ce gringalet prétentieux, d’apparence chétive, réussirait là où

ses frères avaient échoué ?

Le soleil descendant sur la mer, les quatre frères épuisés allaient abandonner quand le benjamin leur

demanda très humblement de tenter sa chance. La permission fut accordée. Il se mit à l’ouvrage sous les

rires, les moqueries et les invectives des aînés :

— Tire, pouilleux ! Tire fort, galeux ! Tire plus fort maigrichon ! Courage toi le champion des magnanias !

Imperturbable, il creusa patiemment la terre, toujours plus profond, prenant bien soin de dégager les

tubercules. Lorsque les racines apparurent, il les coupa au bon endroit, libérant le magnifique magnania. Il

en saisit la tête, tira lentement, doucement, et, comme naît un petit d’homme, le beau magnania sortit des

entrailles de la terre selon la coutume il le présenta à l’aîné qui le reçut avec un petit ricanement gêné et le

partagea en cinq.

La nuit tombée, ils s’en retournèrent au village, ayant chacun un beau tubercule sur l’épaule gauche. Dans la

case, au coin du feu, l’aîné raconta au père toute l’histoire du magnania.

— Fils, approchez, dit le vieux. Je vais prononcer la parole pour l’avenir. Voici : à partir de cet instant, le

benjamin qui a su déterrer le magnania sera le chef de notre clan. Vous lui obéirez car il est le plus capable

de défendre et de conduire la famille. Il en fut ainsi.

Le benjamin devint chef du clan. Plus tard, il prit autorité dans toute la région. Le grand chef le

nomma même un jour à la tête des conseillers atési*, car son conseil était toujours le meilleur de tous.

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Paroles d’une chanson de Nouvelle Calédonie en fagauvea « Vaka seke ifo » - « Le bateau est arrivé » A fia fi e malino de tai Touy foki o kilo polo aki Denei de vaka e seke ifo Fola ou inaghe Taou imou kilo foki moa mai O kitea dogou mata gode taghi Denei de vata e seke ifo Fola ou inaghe Un soir, la mer est calme En regardant, je m'en vais Voilà, le bateau est arrivé A bientôt et au revoir. Les amoureux regardent l'océan. Regarde mes yeux, ils sont en larmes Voilà, le bateau est arrivé A bientôt et au revoir.

A DECOUVRIR A LA MEDIATHEQUE A SA

REOUVERTURE !

Livres faits contes et illustrations par les élèves du

Lycée agricole de Pouembout ;

� Titêtu le méchant garçon bilingue français /

iaai une histoire d'igname

� Choutine celle qui protège les

tortues bilingue français/ jawe

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CABINET DE CURIOSITE :

Kesaco ? Photos 14 – 15 - 16

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-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Un livre pour jouer, avec des mots mystère

La Gazette se déconfine lentement au-delà des frontières .…

Du troupeau de Mézos au bouquet reçu du nord de la Corse --- et une peinture envoyée par 3 jeunes de 18 ans vivant à Kuala Lumpur intitulée « Les 4 éléments »

Exemples extraits de ce livre de mots, magique mais introuvable … sauf dans notre médiathèque ! GÖKOTTA : suédois – se lever tôt le matin pour aller dehors et écouter les tout premiers chants des oiseaux

RETROUVAILLES : français – la joie de retrouver quelqu’un que l’on n’a pas vu depuis longtemps

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Calembours … soutien (ou béquille ou étai) dans les villagesRAMADAM: Ce que disait Eve pour faire avancer le bateau EXPATRIEES: Anciennes petites amies mal rangées THEOLOGIE: Mais café au travail LE CRAYON à PAPIER: Donc il coule (j’en connais d’autres )) SE FAIRE à L’IDEE: Faire l’amour avec Johnny ou David

CRAMPONNER: Douleurs nasales GEVAUDAN: Ce que l’on dit à Mamie quand on a enfin retrouvé son dentier JAMES DEAN: Le soir, comme tout le monde

Popup Balade sur le courant de Contis

Réalisations par nos lecteurs : des optimists à Escource et Mézos, des marque pages … au Japon

Imprimer le paysage et le bateau si possible sur papier un peu rigide ou papier photo. Découper le bateau en faisant tout le tour. Sur le paysage : faire au cuter 2 encoches selon les traits continus. Plier selon le trait en pointillé, mais la languette dans l’autre. sens. Coller le bateau sur la demi languette verticale. Bon voyage ! De la part d’Eric