N° 42 / CUSmag - Rechercher un Plan Climat -...

CUSmag

VIE QUOTIDIENNE

BUDGET CUS 2010Ambitieux et responsable

N° 42 / Février 2010

VIE QUOTIDIENNE

AUDIOVISUEL Faire de la Cus une terre de tournages

PERSPECTIVES

LECTUREPUBLIQUE «Traduire l’Europe», un temps fort

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Plan climatNotre affaire à tous pages 15 à 20

Im Gespräch : die öffentlichen Verkehrsmittel

Im Bereich des Verkehrswesens ist eine langfristige, vorausschauende Planung wichtig, damit im Laufe der Zeit die besten

Lösungen für den derzeitigen und zukünftigen Personenverkehr umgesetzt werden können. Die Beratungen zur Entwicklung des Leitschemas für das Verkehrswesen werden ab April stattfinden. Es wird vier große Versammlungen geben, auf denen die Anforderungen im Straßburger Süden, Westen, Norden und im Innenstadtbereich vorgestellt werden. Neben den Gemeindevertretern, den Verbänden und den sozial- und wirtschaftspolitischen Akteuren kann jeder an ihnen teilnehmen. Das Leitschema wird zwei wesentliche Fragen beantworten müssen : Welche Verkehrsmitteltypen sind entlang der jeweiligen Achsen und je nach anzubindendem Sektor einzusetzen und wie sieht ein geeigneter Terminplan für die zeitliche Umsetzung aus? Das Ziel ist klar : Die Qualität des öffentlichen Verkehrswesens soll überall unter Berücksichtigung der spezifischen geographischen Besonderheiten verbessert werden. Für die Verkehrsverbindungen ins Zentrum Straßburgs, in die Stadtteile, die Vorstädte und in die Gemeinden des zweiten „Speckgürtels“ sind unterschiedliche Maßnahmen und technische Mittel erforderlich, da unterschiedlichen Ansprüchen Rechnung zu tragen ist.

Let’s talk about transport !

In terms of transport, it is important to look to the future in order to provide the best solutions to current and future travel over

time. Consultation for the drafting of the Public Transport Blueprint will take place from April. Four large meetings will be used to present the key elements of this plan (in the south, west, north and central sectors of Strasbourg). Local elected officials, representatives of associations and actors from the socio-economic world will all be invited, and anyone who is interested is welcome to attend. The blueprint must respond to two essential questions: what types of public transport should be put in place in the targeted axes and sectors, and what should the time schedule be for work undertaken on the basis of this Blueprint. Its aim is simple: to improve the quality of public transport everywhere, whilst taking into account the characteristics of each geographic zone. The tram and bus stops in the centre of Strasbourg, in its districts, in towns in the immediate surrounding area and neighbouring towns and cities all require different approaches and technical means, as the needs are not the same.

ÉDITO

3 QUESTIONS À JACQUES BIGOT PRÉSIDENT DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE STRASBOURG

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CUSMag : Sur quoi portera la concertation ?

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CUS Mag : Les grands principes sont-ils déjà connus ?

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CUS Mag : Comment se déroulera la concertation ?

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ÉCOLE DES AVOCATS GRAND ESTUN NOUVEAU PÔLE D’EXCELLENCE« Un nouveau pôle d’excellence à Strasbourg », s’est réjouiJacques Bigot. L’école des avocats du Grand Est, situé au 4 rue Brûlée à Strasbourg, a été inaugurée le 29 janvier. Sur une surface de 2 200 m2, les quelque 170 futurs avocats de la promotion 2010 – dont deux tiers de femmes – trouveront, entre colonnes et do-rures, de nombreuses salles de cours mais aussi, au sous-sol, un auditorium de 200 places. À noter, le bâtiment a été équipé d’un ascenseur destiné aux personnes à mobilité réduite.

RETOUR EN IMAGES

ALLENDE-NERUDA-INOUBLIABLESL’EXPO PART EN TOURNÉE

Du 29 janvier au 19 février, l’Aubette a accueilli l’exposition «Allende – Neruda - Inoubliables’’, un hommage au Chilien Pablo Neruda, poète, écrivain, diplomate, homme politique et prix Nobel de littérature. Après Strasbourg, les peintures et illustrations inspirées par son œuvre et réalisées par différents artistes sont désormais visibles au Maroc à Casablanca, Fès et Rabat. Lisbonne accueillera par la suite cette belle exposition qui n’a sans doute pas fini de tourner.

PRIX DE LA PERFORMANCE - LES ECHOS DEUX ENTREPRISES DE LA CUS PRIMÉES

Le 20 janvier, deux entreprises de la Cus ont reçu le Prix de la Performance - Les Échos, pour le Bas-Rhin. Le prix de la croissance a été décerné à Fisher Scienti-fic, située à Illkirch Graffenstaden. Le chiffre d’affaires de cette société spécialisée dans la distribution de matériel scientifique a augmenté de 50 % en quatre ans, pour atteindre 118,9 millions d’euros en 2008. Le prix Jeune Entreprise est revenu à Objetrama basée à Mundolsheim, spécialisée dans la communication publicitaire par l’objet.

EURODISTRICTUN VÉRITABLE STATUT JURIDIQUE

Le 4 février 2010 fera date dans l’histoire de l’Eurodistrict, consti-tué depuis peu en « groupement européen de coopération ter-ritoriale » (GECT). En réunion inaugurale, les 48 membres du Conseil ont désigné leur premier président, Roland Ries, leur vice-président, Frank Scherer, Landrat de l’Ortenau ainsi que les 12 membres du Bureau.

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VIE QUOTIDIENNE 6-7 Budget 2010

8 Politique audiovisuelle de la Cus

PERSPECTIVES 11 «Traduire l’Europe», un temps fort

13 Déplacements : les résultats de l’enquête

PANORAMA 15-20 Plan climat

PRATIQUE 22 Le mois de l’environnement

SOMMAIRE

CUS Magazine existe en version audio gratuite sur CD-Rom pour les personnes malvoyantes et déficientes visuelles.

Contact et renseignements :Groupement des intellectuels, aveugles et amblyopes (GIAA) : 14 rue de Mulhouse 67100 Strasbourg, au 03 69 09 22 31 - [email protected]

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Patrice Heintz ([email protected]) RÉDACTEUR EN CHEF : Louis Nore ([email protected]) COORDINATION : Véronique Kolb ([email protected])RÉDACTION : Nathalie Abbas de Clauzade, Véronique Kolb, Claire Lorentz, Marie-Christine Périllon, Max Frey, Ericka Morjon, Pascal SimoninPHOTO COUVERTURE : Foto search Stock PhotographyCRÉATION MAQUETTE : Blitz StudioMISE EN PAGE : BKN StrasbourgPHOTOS : Ernest Laemmel, Jérôme Dorkel,Philippe SchalkCORRECTIONS : Stéphanie PeurièreIMPRESSION : Opale / Papier recyclé : Eural Premium REGIE PUBLICITAIRE : Sedip : 03 90 22 15 [email protected] / www.sedip-alsace.fr TIRAGE : 252 500 exemplairesDIFFUSION : MédiapostDÉPÔT LÉGAL : 1er trimestre 2010

CUSmag2 8 c o m m u n e s , u n m ê m e t e r r i t o i r e

1, PARC DE L’ÉTOILE • 67076 STRASBOURGTél. 03 88 60 91 35 - Fax 03 88 60 93 90

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FÉVRIER 2010NUMÉRO 42

OBERSCHAEFFOLSHEIM VISITE DE JACQUES BIGOT

Dans le cadre de ses visites dans les communes de la Cus, Jacques Bigot s’est rendu à Oberschaeffolsheim le 15 décembre dernier ac-compagné de Bernard Eglès, maire de Mittelhausbergen et vice-prési-dent en charge du territoire Ouest, et des services. Guidé par le maire, Eddie Erb, le président de la Cus a fait le tour de la commune à pied. Les dossiers importants ont été évoqués, notamment la question de la réhabilitation du site de l’ancien moulin, le contournement d’Obers-chaeffolsheim-Wolfisheim et l’école élémentaire. Puis, Jacques Bigot a pu rencontrer les élus du conseil municipal.

STRASBOURG ECO 2020 L’AMBITION ÉCONOMIQUE AU SIMIC’est ensemble, que Strasbourg et ses partenaires (CCI, Port Autonome de Stras-bourg, Sers et Adira) ont souhaité être présents au Salon immobilier de l’entreprise (SIMI) en décembre, à Paris. Objectif : présenter l’offre de la capitale européenne et de son agglomération en matière d’infrastructures, de foncier et d’immobilier à des-tination des entreprises. L’ambition était aussi de présenter la stratégie économique commune d’une agglomération à vocation internationale. Catherine Trautmann, vice-présidente de la Cus en charge du développement économique, a présenté à cette occasion la nouvelle stratégie économique de la Communauté urbaine, « Strasbourg éco 2020 », feuille de route dans laquelle la participation à ce salon, tout comme à celui de Cannes en mars au Marché international des professionnels de l’immobilier (MIPIM) s’inscrit directement.

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L e budget 2010 de la Communau-té urbaine de Strasbourg s’élève à 1,12 milliard d’euros, dont 833 millions en fonctionnement et 293

millions en investissement. Sans trop entrer dans les détails, forcément techniques, la maîtrise des dépenses courantes de fonc-tionnement (hausse plafonnées à 1,9 %) permet de financer de nouvelles actions dans les domaines essentiels que sont le développement économique, l’environne-ment ou le logement social.

Budget d’investissement en hausseLa Communauté urbaine ne perd pas de vue ses priorités, qui visent, on l’aura compris, à de meilleurs services à destination des habi-tants… Aussi, 313 projets au moins seront-

ils financés, dans le cadre d’un budget d’in-vestissement «volontariste et ambitieux » en augmentation de 29 % par rapport à 2009. Il permettra de créer les conditions d’une croissance durable dans l’agglomération grâce à son développement économique, au renforcement des solidarités et à la prise en compte des enjeux environnementaux.

Taxe professionnelle, une suppression préjudiciableOn en a beaucoup parlé et à juste titre. La suppression de la taxe professionnelle va porter un coup très dur aux finances de la collectivité : 200 millions d’euros de ressources en moins, même partiellement compensées (mais pour combien de temps et sous quelles formes, cela reste à préci-


VIE QUOTIDIENNE

Ambitieux et responsableLe budget 2010 de la Communauté urbaine de Strasbourg veut à la fois assurer le quotidien et préparer l’avenir. La croissance économique, le rayonnement universitaire de l’agglomération, le développement durable sont au cœur de la réflexion menée par les élus. Et cela, en dépit de la suppression de la taxe professionnelle, qui prive la Cus de ressources dynamiques et fragilise son équilibre financier.

Développement économique et rayonnement universitaire : deux axes forts du budget 2010

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ser), la pilule est difficile à avaler. Il faut savoir que cette taxe pesait 40 % des ressources et que, par conséquent, le budget com-munautaire s’en trouve fragilisé, sachant que la Cus perd une grande part de son autonomie fiscale, limitant ainsi de facto sa capacité d’action et d’investissement. Très dommageable…

Développement économique et rayonnement universitaire La feuille de route « Strasbourg Éco 2020 » fixe des objectifs clairs et ambitieux en ma-tière de développement économique. Plu-sieurs projets ont ainsi été initiés : le soutien au tissu économique local, en faveur de l’in-dustrie, du commerce et de l’artisanat, mais aussi le soutien au projet d’accompagne-

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Suppression de la taxe professionnelle =

200 millions d’euros de ressources en moins

Un programme de rénovation et d’amélioration des piscines

28 communes , un même terr itoire www.strasbourg.eu

ment à la création d’entreprises. En outre, d’importants projets d’infrastructures seront soutenus par la Cus.Dans le domaine de l’enseignement supé-rieur, la Communauté va privilégier les divers secteurs dont elle a la charge, à travers de nombreuses initiatives qui profiteront au plus grand nombre.

Économie sociale et solidairePlus d’1,5 million d’euros seront dédiés à l’emploi et à l’économie solidaire, tout en œuvrant au soutien de l’économie agricole locale, et en apportant son appui à la mai-

son de l’insertion (Neuhof), à hauteur de 315 000 euros, sans oublier l’aide appor-tée aux très petites entreprises et petites et moyennes entreprises.

Développement durable, au cœur de l’actionLe budget 2010 traduit l’engagement de la collectivité en faveur d’un environnement plus sain. Les aides pour les installations de systèmes solaires augmentent de façon substantielle et la Cus promeut également un nouveau mode d’urbanisme, où écono-mies d’énergie et développement durable seront largement pris en compte, à travers le soutien à la réalisation des « éco-quar-tiers ». S’y ajoutent évidemment le déve-loppement et les extensions du tramway,

la gestion des déchets et la protection des espaces naturels, le développement des « transports doux » et l’éco mobilité. À cet égard, la Cus conforte son statut de pre-mière agglomération cyclable en consa-crant 1,5 million d’euros au développement de la pratique du vélo (vélo partagé, pose d’arceaux et d’abris, véloparcs).

L’habitat, toujours une prioritéUne politique ambitieuse a été élaborée à travers le quatrième Programme local de l’habitat (PLH). Ainsi, 6,2 millions d’euros ont été inscrits en crédits annuels d’investis-sement pour la constitution de réserves fon-cières. Quatorze communes de la Commu-

nauté urbaine sont concernées. Par ailleurs, la Cus a engagé une série de projets de renouvellement de ses principaux quartiers d’habitat social (Hautepierre, Neuhof, Mei-nau-Canardière, Cronenbourg à Strasbourg et les Hirondelles à Lingolsheim). En outre, les crédits dévolus à l’insertion passent à 3,2 millions d’euros.

Handicap, des actions concrètesUn audit des établissements recevant du public sera réalisé en 2010. Il s’agit clai-rement de permettre aux personnes à mobilité réduite d’améliorer leur qualité de vie en leur permettant d’accéder plus facilement aux établissements qui les ac-cueillent, mais aussi d’accéder aux trans-ports publics. Fin 2010, 62 bus pourront accueillir chacun deux personnes en fau-teuil roulant. En outre, la Cus va consacrer 40 000 euros de subventions à financer les mesures d’adaptation du logement au handicap.

Sport et culture, on assure !En complément de ses compétences his-toriques, la Communauté urbaine a acquis des compétences liées aux services à la personne. Ainsi, en additionnant piscines, patinoire et médiathèques, le budget consa-cré se monte à 15,6 millions d’euros (dé-penses directes et frais de personnel). En termes d’investissement, les efforts se por-teront en priorité sur le programme de réno-vation et d’amélioration des piscines avec la rénovation de la Kibitzenau, une «nouvelle piscine» au Wacken et la programmation d’une piscine ludique. Quant au budget al-loué à la culture, il se monte à 12,2 millions d’euros (fonctionnement), ce qui permet de soutenir nombre d’activités culturelles sur le territoire. En investissement 836 000 euros seront dédiés, entre autres, au soutien à la production, et 520 000 à la médiathèque Malraux.

Rayonner à l’internationalEnfin, la Cus s’est dotée d’un budget am-bitieux pour accroître le rayonnement eu-ropéen et international de l’agglomération. Le service concerné recevra ainsi une en-veloppe… triplée en 2010. Surtout, la coo-pération transfrontalière verra ses moyens considérablement augmenter, avec la créa-tion du Groupement européen de coopéra-tion transfrontalière (GECT).Bref, on avance. Même sans la taxe profes-sionnelle…��

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VIE QUOTIDIENNE

La Communauté urbaine, une terre propice aux tournagesAu sein du Département audiovisuel et cinéma de la Communauté urbaine, le bureau d’accueil des tournages œuvre au quotidien pour faciliter les tournages sur le territoire de l’agglomération. Depuis sa création en 1997, il apporte son soutien logistique à environ 80 projets par an. Rencontre avec Anne Fantinel, qui en est la responsable depuis mai 2004.

AUDIOVISUELAUDIOVISUELAUDIOVISUEL

Les Invincibles débarquent à Strasbourg !

A rte diffusera à partir du mois de mars pro-chain une série tournée à Strasbourg et

dans la Communauté urbaine : Les Invincibles. Celle-ci est adaptée de la série canadienne éponyme, qui a connu un franc succès outre Atlantique, durant les trois saisons, diffusées de 2005 à 2009Les Invincibles, ce sont quatre trentenaires, FX, Hassan, Mano et Vince qui concluent un pacte pour prolonger l’insouciance de leur jeunesse et ne pas finir « vieux et aigris ». Première étape : la rupture avec leurs copines respectives, le lendemain de la signature du

pacte, à 21 heures. Entre la revanche de leurs ex et de petits compromis, certains quiproquos et non-dits, Les Invincibles seront progressi-vement confrontés à leurs propres limites… (avec Jonathan Cohen, Benjamin Bellecour, Cédric Ben Abdallah, Jean-Michel Portal et la participation de Clémentine Célarié, Lou Doillon, Jackie Berroyer…). La série, produite par Making Prod et Arte, a été réalisée avec le soutien financier de la Communauté urbaine de Strasbourg et de la région Alsace. Elle a également bénéficié du concours actif de leurs bureaux d’accueil de tournages.

Les Invincibles, ce sont :• 60 jours de tournage et 180 décors (de nom-breux lieux publics, appartements, magasins et bars dans toute la Communauté urbaine)• une trentaine de techniciens (les trois quarts de l’équipe technique ont été recrutés sur place)• une centaine de comédiens,• près de 1000 figurants• un budget global de 6 millions d’euros (dont 1,3 million d’euros dépensés dans la Cus).

Les Invincibles, 9 au 30 mars à 22h15, Arte.Exposition photos de la série : Centre administratif Cus, 1er au 30 mars.

Un soutien logistique est apporté à environ

80 projets chaque année

Lorsqu’un réalisateur souhaite tourner dans la Communauté urbaine, le bureau d’accueil est un interlocuteur privilégié

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Un exemple de «construction de l’Europe réelle»C’est un ouvrage à prendre et à lire dans les deux sens : au sens propre car, en le retournant, on y trouve la version allemande, et aussi au sens hautement symbolique car le livre porte le même titre dans les deux langues : Eurodistrict Strasbourg-Ortenau. Et son sous-titre, La construction de l’Europe réelle, donne toute la dimension d’une Europe

exemplaire où le Rhin n’est plus une frontière mais une artère qui irrigue et fertilise ses rives. L’initiative en revient au forum Carolus dont le président, Nikolaus von Gayling-Westphal, Allemand

de souche alsacienne, souligne la « complémentarité naturelle, économique, sociale et culturelle des deux rives du Rhin autour de Strasbourg.» Les contributeurs à cette étude (une trentaine de personnes) reflètent la diversité et la richesse de ce que, aujourd’hui encore, on peut appeler « l’humanisme rhénan » : institutions, politiques, associations, chefs d’entreprises… ont apporté leur analyse historique, confronté leurs points de vue, exprimés leurs espoirs et leurs projets.Un projet que Roland Ries, auteur de la préface, identifie clairement : « Faire un territoire pilote de la gouvernance transfrontalière en Europe, s’appuyant sur le statut de capitale européenne de Strasbourg, et répondant, au niveau local, à toutes les aspirations qui fondent la construction européenne. »

La réunion constitutive du Groupement européen de coopération territoriale (GECT) créant l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau, a eu lieu le 4 février. Il a pour vocation de « répondre aux difficultés rencontrées dans le domaine de la coopération transfrontalière et de faciliter et promouvoir la coopération transfron-talière, transnationale et interrégionale entre ses membres».


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Eurodistrict Strasbourg-Ortenau, la construction de l’Europe réelleÉditions de la Salde, publié avec le soutien de la Communauté urbaine de Strasbourg,édition bilingue, 420 pages, 19 euros

Une étape importante

+ D’INFOS

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L’année 2009 en chiffres...

En 2009, le fonds à la production audiovisuelle de la Cus a soutenu 36 projets professionnels,

de courts et longs métrages, documentaires, séries de fiction pour la télévision pour un montant de 836 000 euros ; le Bureau d’accueil des tournages a accompagné plus de 90 projets amateurs et professionnels pour 75 tournages réalisés sur son territoire, l’Antenne Media Strasbourg a accom-

pagné les démarches des professionnels de la grande région rhénane dans leur recherche de financements européens et leurs besoins en for-mation. Enfin, plusieurs associations ont reçu des subventions les aidant à concrétiser la tenue de leur festival. Sans oublier, le soutien fort au cinéma municipal de Strasbourg, L’Odyssée.»

www.strasbourg-film.com www.filmfrance.net Pour s’inscrire pour de la figuration, proposer un bien immobilier pour des tournages…

+ D’INFOS

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Anne Fantinel, responsable du bureau d’accueil des tournages


PERSPECTIVES

Un temps fort de la lecture publiqueDu 5 au 13 mars, la deuxième édition de « Traduire l’Europe » fera découvrir des textes inédits en France. Cette année, un éclairage particulier est donnée à la Turquie et à la Grèce.

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TRADUIRE L’EUROPE

QUESTIONS À… Souad El Maysour

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Quelle est la spécificité de « Traduire l’Europe » ?Du fait de son histoire, Strasbourg est la ville où la question de la langue se pose de façon essentielle. « Traduire l’Europe » est une manière concrète d’entrer dans d’autres cultures, de les apprivoiser en abordant des textes difficilement accessibles. Cette année, nous accueillons pour la première fois un écrivain turc en résidence, dont le texte sera traduit par un Strasbourgeois, Daniel Rottenberg, et édité par les éditions du Verger. Une expérience que nous souhaitons renouveler !

Comment s’inscrit cette manifes-tation dans la politique globale de lecture publique ?Nous venons d’éditer un programme de saison rassemblant les initiatives prises dans le réseau des médiathèques de la Cus durant toute l’année 2010. Il n’est pas encore exhaustif, mais c’est un début. « Traduire l’Europe » figure parmi les temps

forts au même titre que « Fous d’images » qui aura lieu fin juin. Quant aux « Bibliothèques idéales », plus qu’un temps fort, c’est véritablement l’événe-ment littéraire de la rentrée, fin septembre.

Quel est l’objet de la manifesta-tion «Fous d’images» ?Avant même de savoir lire, il y a la lecture des images. Le monde actuel nous en abreuve. Par l’illustration, la BD, les mangas, la vidéo, « Fous d’image » permet d’explorer la question du rapport de l’image au texte. Cette manifestation, qui s’adresse à tous, est aussi une ouverture en di-rection des adultes et des enfants en apprentissage de lecture. Des expositions et des ateliers circulent dans les communes de la Cus.

Comment s’organise le travail en réseau ?La carte Pass’relle permet d’emprunter livres et documents sur l’ensemble des 27 bibliothèques-médiathèques de la Cus. Mais je souhaite aller au

delà en partageant équitablement notre action culturelle avec l’ensemble du réseau. Des réunions régulières seront organisées par « bassins de vie » autour des médiathèques Sud, Nord et Ouest. Elles auront lieu aussi dans des communes où travaillent de nombreux bénévoles.

www.mediatheques-cus.fr

+ D’INFOS

vice-présidente de la Cus, chargée de la culture et de la lecture publique

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À ne pas manquer…• Projection / RencontreAvec Barbara Honigmann, ��$��"�� Q��:;��2��$��9��2��&� ��

• Rencontre et lecturesAvec Alex Fouillet, �� >��:Q��?�2��$��1��2�+ <��=��

• LecturePromenade littéraire en Europe ��:��:X��2��$��&


PERSPECTIVES

Dans le grand bain!Entre construction, rénovations et réhabilitations, l’ambitieux plan piscines 2010-2020 promet un vaste projet d’aménagements. Explications et détails.

Des rénovations techniques profondes sont prévues à la piscine du Wacken

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Les Bains municipaux, une mise aux normes indispensable6�� %�!�� %�� .��'2�� :��@ ��&��:X�;B�� 5��'�� %��%� ��!�� + � �%�&�� %�� %��F��!��H2��"��$��

Pour le bien de tous4�� 2� �� :��6Z� �� :�� %��6�� )��2�� @��F��&��HB��K&��1�� $�� '��(� � �� %�� $�� %�� &�� [��$�� .&��(�F�T�� 2��0��\�H�L� ��$��P��

Piscine du Wacken : une piscine nordique

accessible tout au long de l’année

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Moins d’automobiles dans la Cus

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La part modale de la voiture passe pour la première fois sous la barre des 50 % sur le territoire de la Cus tandis que l’agglomération reste en tête des villes françaises cyclables avec 8% d’usagers du vélo.

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ENQUÊTE DÉPLACEMENTS RENCONTRE ÉLUS ET ACTEURS ÉCONOMIQUES

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Urgence et anticipation

L ’échéance est théoriquement fixée dans dix ans mais l’ouvrage est sur

le métier depuis près de deux ans : la mise en place d’une véritable stratégie économique de l’agglomération avec tous les partenaires, institutionnels et privés, s’appuyant sur 38 actions concrètes, dont la conquête de nouveaux marchés.Nombreux et engagés, tout comme lors du forum des travaux préparatoires (lire Cus Magazine, décembre 2009), plus de 700 acteurs économiques ont partagé les vœux du président de la Cus et du maire de Strasbourg dans l’admirable cadre de la pharmacopée européenne. Ce lieu est « une belle illustration de ce qu’est l’Eu-rope à Strasbourg : un lieu de concentra-tion de potentiels européens permettant d’envisager l’Europe de demain, démo-cratique et prospère », a relevé Roland Ries. Le maire de Strasbourg a poursuivi en mettant l’accent sur un domaine qui lui est cher, celui de l’économie sociale et solidaire, « permettant de trouver les conditions d’une bonne insertion professionnelle pour un grand nombre de nos concitoyens.» Et de préciser que le nombre de marchés de la Communauté urbaine intégrant une clause d’insertion est passé de 118 en 2008 à 375 en 2009, faisant travailler ainsi 271 personnes de plus.Après une analyse pointue de la situation de crise actuelle (« 2009 a été une mau-vaise année pour les entreprises alsa-ciennes et pour leurs salariés »), Jacques Bigot s’est attaché à tracer des perspec-tives positives, comme la construction de 18 000 logements privés et sociaux dans les six années à venir et le financement par la Cus (52 millions d’euros) de la seconde phase du LGV dont les travaux devraient commencer dans les prochaines semaines. Autant de chantiers impor-tants pour l’activité des entreprises et pour l’emploi. Avant de rappeler qu’une « mutation en profondeur de l’économie est indispensable» et que «Strasbourg Éco 2020 a vocation à faire de la Cus un territoire innovant où se construisent les activités économiques de l’avenir. »

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Vers une offre élargie des transports en communEr

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Augmentation des températures moyennes à l’échelle mondiale, diminution de l’étendue et de l’épaisseur de la banquise arctique, recul des glaciers… Pas de doute : le climat change et la hausse des émissions de gaz à effet de serre, parmi lesquels le CO2 issu principalement de la combustion des énergies fossiles, est la cause reconnue du réchauffement climatique. Ce sont en effet les activités humaines qui produisent cette augmentation. Malgré une prise de conscience générale, les mesures tardent à venir. La Communauté urbaine, qui place depuis de nombreuses années les actions environnementales au cœur de ses politiques, a lancé un Plan climat, en y affectant 1 % du budget de la collectivité.

Celui-ci vise à réduire de 30 % les gaz à effet de serre à l’horizon 2020.Dans ce cadre, une agence locale du climat et de l’énergie devrait voir le jour :elle favorisera les actions locales concrètes et un meilleur positionnement dans les réseaux internationaux.Le Plan climat nécessitera la mobilisation de tous les acteurs à l’échelle du territoire. Les citoyens ont, à cet égard, un rôle essentiel à jouer : ils peuvent agir directement sur leur consommation dans la mesure où les usages privés de l’énergie (chauffage des habitations et de l’eau chaude, déplacements des personnes) représentent près de la moitié des émissions de gaz à effet de serre.��

La Cus s’engagepour le climat


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Cus, communes et particuliers

Trois niveaux d’action Le Plan climat lancé par la Communauté urbaine propose un programme d’actions sur trois niveaux : les services municipaux et communautaires, les communes de la Cus et les acteurs privés de l’agglomération (entreprises, associations et particuliers).

Les gaz à effet de serre (GES)

La réussite du Plan climat dépend en grande partie d’une action concertée avec l’en-semble des acteurs du territoire dans les

secteurs du transport, de l’habitat, de l’urbanisme, du développement économique ou encore des déchets.

1. La Communauté urbaineLa Cus se veut exemplaire. Son objectif est la dimi-nution des émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par le fonctionnement de ses services, en premier lieu la consommation énergétique de ses bâtiments et les transports. Le bâti existant fait progressivement l’objet de rénovations ther-miques. Toutes les constructions neuves respec-tent la norme bâtiment basse consommation et intègrent les énergies renouvelables. C’est le cas du groupe scolaire Marcelle Cahn à la Zac Poteries.Avec un parc de 1300 véhicules et 2200 engins, les activités de la Cus génèrent de nombreux déplacements. Des mesures ont été prises pour les limiter, renouveler le parc avec des véhicules plus propres (gaz, électrique) ou encore, former les agents à l’éco-conduite. Les trajets domicile-travail de ses agents représentant 86 millions de km par an, le Plan de mobilité des agents de la Cus

(Géodes) mis en place en 1998, se veut plus ambi-tieux. Il vise à favoriser la baisse de l’usage de la voiture, au profit des autres modes de transport, notamment le vélo. La Cus dispose d’un parc de 1000 vélos, d’un parking spécifique de 300 places au centre administratif et d’un service de location de vélos à 1 euro par mois. À ce tarif, un agent qui se déplace à vélo coûte moins cher à la collectivité

(et donc au contribuable) qu’un agent qui prend les transports en commun. Ces mesures ont valu à la Cus le premier prix 2009 du Club des villes cyclables, dans la catégorie collectivité. Pour inciter ses agents à laisser leur voiture au garage, la Cus prend dorénavant en charge 75 % de l’abonnement urbain à la CTS. Pour ceux qui n’au-raient pas le choix, la Cus propose un système de

Les gaz à effet de serre sont dus à l’activité humaine

Les gaz à effet de serre tels le dioxyde de carbone (CO2), le méthane, les protoxydes d’azote et les

dérivés fluorés sont dus à l’activité humaine. L’effet de serre quant à lui est un phénomène naturel et bénéfique, sans lequel la température moyenne de la Terre serait de -18 degrés. L’atmosphère retient une partie de la chaleur du soleil. La Terre réémet vers l’espace une partie de cette énergie sous forme de rayonnement infrarouge. Mais, les GES bloquent ce

rayonnement infrarouge. Résultat, il est renvoyé vers la surface de la Terre, augmentant ainsi sa température.

Quelles sont les activités humaines produisant des GES ?Tous les processus de combustion d’énergies fossiles (produits pétroliers, gaz naturel, charbon) : le chauffage, les émissions automobiles, la production industrielle, les déchets, la déforestation.

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L’EFFETDE SERRE

atmosphère

rayonnementsolaire

chaleur

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Des panneaux photovoltaïques pour une autre énergie

mise en relation pour former des équipages de co-voiturage avec places de parking réservées. Cette mesure a déjà séduit plus de 200 agents.Pour compléter son dispositif et entraîner dans sa démarche ses fournisseurs, la collectivité a mis en place une politique d’achat (informatique, fournitures, produits d’entretien, éclairage public) et d’appels d’offres incluant des critères de déve-loppement durable.

2. Les communes de la Cus se mobilisent aussiLa collectivité soutient et favorise les actions pour le climat dans ses 28 communes. 18 des communes de la Cus se sont déjà engagées dans la lutte contre le réchauffement climatique. Illkirch-Graffenstaden a adopté un Plan climat territorial et Oberschaeffolsheim s’est dotée d’une Charte de l’environnement. La consomma-tion d’énergie est au cœur de toutes les mesures prises, à commencer par les bâtiments munici-paux. Après diagnostic thermique, des travaux sont entrepris pour économiser l’énergie. Petit à petit, les bâtiments municipaux sont dotés d’ins-tallations photovoltaïques comme à Reichstett, Illkirch-Graffenstaden, Lampertheim, Lingolsheim et Schiltigheim. À Plobsheim, toutes les nouvelles constructions sont munies de capteurs photovol-taïques, ainsi que plusieurs bâtiments communaux existants. Hoenheim rénove ses logements sociaux en intégrant des critères environnementaux. Cette commune appartient depuis 2003 au réseau franco-allemand Vesta qui réunit des villes enga-gées dans le développement durable. Certaines

communes versent des subventions aux particu-liers s’équipant de panneaux solaires et photo-voltaïques : c’est le cas à Illkirch-Graffenstaden, Hoenheim, Schiltigheim, Ostwald, Entzheim et Oberschaeffolsheim. En matière de transport, Eckbolsheim s’est donnée pour objectif d’atteindre 30 % de véhicules propres au sein de ses services et Schiltigheim 36 %. Illkirch-Graffenstaden a équipé ses services de véhicules au gaz, s’est dotée d’un PDE et met à disposition des vélos pour les déplacements professionnels.L’éclairage public aussi fait l’objet de rénovations. La Wantzenau, par exemple, a opté pour un abais-sement des flux lumineux pendant la nuit, peu visible à l’œil, et bon pour l’environnement.Certaines communes vont plus loin : c’est le cas d’Illkirch-Graffenstaden, qui, comme Strasbourg, a développé les achats éco-responsables et inclus des prescriptions environnementales dans ses marchés publics.

www strasbourg eu 11117777

1er Forumsur le climatDu 7 au 19 décembre, la Cus a organisé dans ses communes la «Quinzaine pour le climat», avec des conférences, des projections-débats, des animations, des plantations d’arbres. La manifestation s’est achevée avec le 1er Forum sur le climat, au Pôle européen de gestion et d’économie. Au programme, une présentation des enjeux du Plan climat et des ateliers réunissant entreprises, associations et particuliers.

Chiffres3,4 millions de tonnes équivalent CO2 : c’est ce qui est émis chaque année par l’ensemble des activités situées sur le territoire de la Cus (entreprises, artisans, commerçants, citoyens, agriculteurs…). Le chauffage (maisons et entreprises) représente

à lui seul plus d’un million de tonnes équivalent CO2 ! Le 2e poste d’émission de dioxyde de carbone est le transport routier avec 826 000 tonnes. Ces deux postes représentent 55% des émissions de la Cus. Cela signifie aussi qu’avec un peu de bonne volonté et des gestes simples (baisser le chauffage, changer de mode de transport), chaque citoyen peut agir et participer au changement. (chiffres ASPA)

Empreinte carboneC’est la quantité annuelle de dioxyde de carbone émise par un habitant dans le cadre de ses activités quotidiennes. On estime qu’un ménage français émet en moyenne 16,4 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) par an. Calculer son empreinte carbone permet à chacun de trouver les solutions permettant de la diminuer. Calculez votre impact sur le climat sur www.ademe.fr/climactLa Cus favorise le co-voiturage de ses agents


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3. Les entreprises, les associations et les particuliers

Qu’est-ce que le Plan climat ?Le Plan climat, c’est le cadre stratégique qui nous sert à programmer l’ensemble des actions qui vont nous permettre de réduire nos émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement climatique. Ces actions seront celles de notre collectivité, mais aussi celles des 28 communes de l’agglomération, des entreprises et des particuliers, qui seront associés au Plan climat.

Quel est l’objectif poursuivi ?D’ici 2020, il faut que nous baissions nos émissions de gaz à effet de serre

de 30%, en agissant principalement sur les transports et l’habitat. Il faut que nous réduisions nos consommations d’énergies également de 30% et qu’à cette même échéance, 30% de nos

sources d’énergie soient renouvelables (solaire, biomasse, etc.).

Quel est exactement le rôle de la Cus ?La collectivité doit d’abord être la plus exemplaire possible, en s’attaquant à ses propres émissions de gaz à effet de serre. Mais notre Plan climat ne réussira pas si tous les acteurs de l’agglomération (communes, entreprises et particuliers) ne sont pas mobilisés pour y contribuer. L’autre rôle de la Cus, c’est donc de susciter et d’accompagner cette mobilisation.

Trois questions à Jacques Bigot, président de la Cus

«Être exemplaire et accompagnerla mobilisation de tous les acteurs»

• L’Alsacienne de restauration, opérateur de restauration collective

« L’effet accélérateur de l’appel d’offres »

• Steelcase, fabricant de mobilier de bureau

« Un investissement d’avenir»

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N ous avons réalisé notre bilan carbone en 2008 », explique Caroline Dietrich, directrice

qualité de L’Alsacienne de restauration. Ce bilan a permis d’identifier les postes les plus producteurs de GES de l’activité : les aliments représentent 73 % de l’impact environnemental de l’entreprise, loin devant les fluides frigorigènes (9 %), l’embal-lage (5 %) et les transports (4 %). « Sans ce bilan, on serait parti sur des initiatives demandant beau-coup de travail pour peu de résultats ». Un bilan a été fait pour chaque famille alimentaire. En 2009, l’entreprise a remporté l’appel d’offres de la Ville de Strasbourg sur la restauration scolaire. « Il est

indéniable que cela a eu un effet accélérateur sur notre stratégie environnementale », confirme Éric Wolff, directeur régional. Strasbourg a imposé des critères durables : des produits bio et une dimi-nution des GES de 3 % par an, sur quatre ans. L’entreprise de restauration s’est engagée sur 22 % de produits issus de l’agriculture biolo-gique dans les repas et, sur six restaurants tests, ils sont à 44 %. Mais les autres postes ne sont pas oubliés. La maintenance sera améliorée, afin d’éviter les microfuites de fluides frigorigènes et un nouveau logiciel de livraisons permet d’opti-miser les tournées.

L e développement durable n’est pas un coût supplémentaire mais un investissement, avec

un retour sur investissement », commence André Malsch, responsable des initiatives de développe-

ment durable chez Steelcase. «Le cycle de vie du produit est le cœur de notre stratégie environne-mentale. En 2002, nous avons fait le premier bilan carbone d’un produit et avons mesuré son impact,

de sa création jusqu’à sa fin de vie ». Tout a été analysé : matériaux, production, emballage, trans-port, utilisation, recyclabilité. « Il fallait trouver des solutions pour réduire l’impact environnemental


DR

S elon Météo France, depuis 1950, on observe à Strasbourg une baisse de 30 % des jours

de gelée et une hausse de 40 % de jours où la température dépasse 25°C. Le nombre de jours de forte chaleur (plus de 30°) a augmenté aussi de 40 %.Même si on parvient à limiter le réchauffement, il reste inéluctable. Il faut donc s’attendre à des changements. Les cépages alsaciens, par exemple, perdraient leur typicité. Plus encore,

les moins adaptés à la chaleur (comme le ries-ling et le sylvaner), pourraient disparaître à la faveur des cépages rouges. Mais la viticulture n’est pas la seule concernée. Le réchauffement affectera inévitablement les activités écono-miques traditionnelles (agriculture, tourisme, sports d’hiver…) et la biodiversité alsacienne. Des espèces animales et végétales pourraient apparaître et… d’autres disparaître.

www.meteo.fr, rubrique «aller plus loin»

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Réduction de l’emballage pour un même produit

• Alsace Nature, Cécile Ximenes, responsable Cus-Nord

Des actions de sensibilisation

• La Poste

Priorité aux transports propresEr

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A lsace Nature est une association fédérative qui regroupe des membres individuels et des

associations. Son objectif principal est de coor-donner les volontés et les efforts pour la sauve-garde des sites et des paysages dans toutes leurs composantes : sol, eau, flore, faune, milieux naturels et sites bâtis… Dans la Communauté urbaine, nous menons des actions de sensibili-sation de la population. Nous proposons égale-

ment des animations scolaires, un programme de sorties Nature, des formations ainsi que des colloques et journées de réflexion sur les thèmes de l’eau, des transports, de l’énergie, des déchets, etc. Au total, Alsace Nature regroupe 3000 membres individuels et 147 associations fédérées ; les nouveaux bénévoles sont toujours les bienvenus ! »

La première mesure a porté sur les déplacements du personnel, avec, en 2008, la signature d’une

convention avec la Cus sur le PDE, puis la signature d’une convention avec la CTS et la SNCF. « Nous avons équipé les facteurs de vélos à assistance électrique et mis en place une politique de renouvel-lement rapide du parc automobile, avec l’acquisition de véhicules plus propres (notre photo). La Poste est partenaire de la Cus pour l’expérimentation de la

Toyota Prius 3, véhicule hybride rechargeable. De plus, tous les facteurs alsaciens ont été formés à l’éco-conduite », détaille Pierre Simon, délégué au développement durable sur l’Alsace. La Poste a aussi revu son organisation, afin d’opti-miser les livraisons. « Il est important de souligner que non seulement ces actions sont bonnes pour l’environnement, mais en plus, elles nous font faire des économies. Cela vaut le coup. »

sans augmenter le prix ». Certains matériaux ont été éliminés au profit de matériaux recyclés et recyclables, le bois utilisé vient de forêts gérées durablement. Les matières premières issues de pays lointains sont évitées, le nombre et le poids des composants ont été revus à la baisse. « Grâce à ce travail de fond, certains produits de Steelcase

sont recyclables à 98 % ». Les emballages des sièges de bureau, par exemple, sont devenus de moins en moins volumineux. Cela permet d’éviter la production de 182 tonnes de CO2/an, d’opti-miser les chargements de camion et d’économiser ainsi 45 000 litres de carburant par an.

Réchauffement climatique : l’Alsace n’est pas épargnée

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• Christian Joannes et Anne Lebus

Des «volontaires pour le climat »

• En limitant votre consommation d’électricité, vous réduisez proportionnellement la quantité de combustibles fossiles nécessaires à sa production et les rejets de CO2 dans l’atmosphère.

• Le chauffage représente près de 60 %de l’énergie consommée par les ménages européens. Une baisse de température de 1 °C réduit votre consommation… et votre facture d’électricité de 7 % par an.

• Un appareil ménager appartiennant à la

catégorie A du label énergétique européen obligatoire, consomme considérablement moins d’énergie qu’un appareil des catégories C, D ou E.• Une tonne de fruits acheminée par avion de l’autre bout de la planète représente une émission de CO2 de plus de cinq tonnes contre 11 kg de CO2 pour une tonne de fruits produite localement.(source : Enertech/Sidler)

• Si vous parcourez 8 km pour vous rendre de votre domicile à votre lieu

de travail dans une petite berline, vous produisez des émissions de CO2 de l’ordre de 1 000 kg par an contre 300 kg en bus, à peine 100 kg en tram et 0 à vélo !(source : Bilan Carbone V6)

Pour plus de précisions, quelques sites - www.alsacenature.org- www.amapalsace.net- www.objectifclimat.org- www.bio-dynamie.org- www.atmo-alsace.net - www.itinerair.net- www.ariena.org

Le saviez-vous ?

M on amie Anne et moi sommes “volontaires pour le climat” depuis mai 2009. Nous

avons répondu à un appel de l’association Objectif Climat, qui recherchait des bénévoles pour parti-ciper à un programme de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Au départ, nous étions surtout curieux de connaître notre bilan carbone. Ce programme nous permet, en effet, de réaliser tous les trois mois un bilan de nos émissions domestiques de gaz à effet de serre. Pour ce faire, nous notons consciencieusement dans un tableau

toutes nos dépenses concernant l’habitat, le trans-port, l’alimentation et le reste de nos consom-mation. Résultat : nous sommes aujourd’hui plus attentifs à ce que nous achetons. Nous privilégions les fruits et légumes produits localement, utilisons moins fréquemment la voiture… Le week-end dernier, nous avons pris le train pour aller faire une balade dans les Vosges : avec la neige, c’était idéal ! Notre bilan carbone baisse tous les trois mois. Nous prenons de nouvelles habitudes, plus écologiques… et plus économiques. »

• Emmanuelle Guillas, Illkirch-Graffenstaden

«Les Amap, un véritable partenariat entre consommateurs et producteurs»

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N otre AMAP (Association pour le maintien de l’agriculture paysanne) est un partenariat

entre un groupe de consommateurs et la ferme de Truttenhausen à Heiligenstein. Le producteur livre chaque semaine des produits de saison : légumes, fruits, laitages, etc. Nos abonnés repré-sentent une cinquantaine de familles de la Cus. En adhérant à notre Amap, ils s’engagent à payer la récolte à l’avance. En échange, ils recoivent chaque semaine un “panier” rempli de produits sains et savoureux. Ce système a pour objectif de favoriser l’activité agricole maraichère et de créer des liens entre les consommateurs et les producteurs ». G

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La planète en héritage

Du 20 mars au 18 avril, Strasbourg, son agglomération mais aussi l’Ortenau seront le cadre de nom-

breuses manifestations, animations et conférences autour de quatre principaux thèmes : la semaine des alternatives aux pesticides, à l’eau la Terre, ici Strasbourg, la semaine du développement durable et la semaine européenne de la biodiversité. Autant de problématiques qui se traduiront par un foisonnement d’événements, dont le point d’orgue sera le congrès annuel des réserves naturelles de France, qui devrait rassembler plus de 300 gestionnaires et experts de la conservation de la nature et qui, pour la première fois, se tiendra hors de l’Hexagone, à Kehl. De quoi lui donner une véritable dimension transfrontalière.

L’eau, source de biodiversitéBeaucoup des manifestations de ce mois foisonnant auront pour fil conducteur l’eau, source de nature. Lutter contre les pesticides, c’est préserver notre nappe phréatique. Il s’agit de continuer à pou-voir en boire, avec délice et sécurité. Les bras morts du Rhin alimentent nos milieux naturels les plus remarquables, au Rohrs-chollen ou dans nos forêts périurbaines, derniers vestiges des écosystèmes rhénans typiques. L’eau est omniprésente dans l’ag-

glomération, à travers le Rhin Tortu, l’Ill et le Rhin.Le Rhin, donc, n’est plus une frontière, mais est reconnu comme un liant, qui… coule de source et dont il vous sera proposé de découvrir les multiples attraits de part et d’autre de ses rives.

Biodiversité en milieu urbainIl s’agit, durant un mois, d’aborder de façon globale les multiples facettes de la biodi-versité en milieu urbain. Telle est en effet la vraie question : comment concilier la ville et la nature, ou plutôt le respect de celle-ci dans un environnement devenu hostile ? Dans cette région sensible que constitue le bassin rhénan, objet de pollutions de toutes sortes, il s’agit plus que jamais de redonner toute sa place à une politique de préserva-tion de la faune et de la flore… ce qui n’est rien d’autre, à terme, que de sauver l’huma-nité. Sans pour autant tomber dans le pa-thos ou les clichés. Mais en gardant l’esprit et les sens en éveil…

Une sensibilisationde tous les publicsUn vaste programme qui passera par une sensibilisation accrue de tous les publics au nécessaire respect de l’environnement,

à travers des gestes simples mais aussi par la découverte d’espaces privilégiés et pré-servés. Une série d’actions que l’on quali-fiera de « printanières », puisque la saison s’y prêtera.Parmi les temps forts de ce mois, la col-lecte des bidons, qui consistera à motiver nos concitoyens à se débarrasser de leurs produits phytosanitaires, plus destructeurs que bénéfiques. Elle aura lieu le samedi 27 mars place Kléber. Au delà du symbole : un geste fort et une résolution durable. Celle de contribuer, modestement, à pré-server la planète. Celle que les nouvelles et futures générations recevront en héri-tage, et qu’elles ne pourront pas refuser. ��

+ D’INFOS

www.strasbourg.eu

À partir du 20 mars et pendant un mois, l’opération «Nature(s), Nature» déclinera de nombreux événements autour de la biodiversité et du développement durable, de part et d’autre du Rhin.

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AGENDA

Les prochains conseils de communautéauront lieu au centre administratif le vendredi à 8 h 30, les : 5 mars, 9 avril, 7 mai, 25 juin, 24 septembre, 22 octobre, 26 novembre et 17 décembre.

N° 42 / CUSmag - Rechercher un Plan Climat -...

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